WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution à  l'étude des produits de cueillette (PFC ): Potentiel et utilisations dans le terroir villageois de Sambandé (région de Kaolack )au Sénégal

( Télécharger le fichier original )
par Mamadou DIONE
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maitrise 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

VI-1-2- Les techniques de récoltes

Elles varient constamment selon le produit mais restent pour l'essentiel rudimentaires. Le cueilleur grimpe sur l'arbre et cueille les fruits à la main, ou il utilise un bâton d'un mètre ou moins qu'il lance sur l'arbre en visant le rameau, tout en étant au sol.

Soit, il dispose d'un long bâton, à l'extrémité duquel il attache un couteau. Une fois sous l'arbre, le récolteur essaye de couper le rameau pour faire tomber le fruit par terre (pratiquée surtout par les femmes) : c'est le gaulage

La coupe est aussi utilisée surtout pour l'exploitation des PFC pour la fabrication de cases, de clôtures... : Le récolteur est soit à terre, ou il grimpe sur l'arbre avec un coupe-coupe pour couper les branches.

Il y a aussi l'écorçage, qui est surtout utilisé pour l'exploitation des produits de pharmacopée. En effet, l'écorce est récoltée sur le tronc des arbres soit en frappant à l'aide d'outils, comme la machette, la hache ou le coupe coupe. L'écorce est prélevée sur une face ou sur de petites étendues de la surface du tronc. Mais le plus souvent l'arbre est cerné (photo 6) et les quantités récoltées sont des pièces dont les dimensions sont variable et dépendent de la facilité avec laquelle l'écorce se détache du tronc.

La dernière technique de récolte des produits forestiers et qui est plus facile techniquement et énergiquement est le ramassage. Il est le plus souvent pratiquer par les femmes et les enfants. Ainsi, après le passage d'un vent violent ou bien à un certain niveau de maturité, certains fruits comme celles de Cordyla pinnata, Zizyphus mauritania, Diospyros mespiliformis tombent sur le sol et sont ainsi à la disposition du premier acteur sur place et même des animaux, surtout les petits ruminants.

PHOTO 11: Sclerocarya birrea écorcé par des tradipraticiens (cliché : Dione, juin 2008)

VI-1-3- estimation des quantités récoltées

Ces quantités sont en effet des estimations, qui ont été obtenues, après dépouillement des questionnaires. Cette estimation bien que nécessaire s'est effectuée avec quelques difficultés dans la mesure où, la plupart des populations interrogées, avaient du mal a estimée les quantités obtenues durant la saison, mais aussi de notre part, nous n'avions pas assez de temps pour pouvoir faire une suivie quotidienne des cueilleurs.

Toutefois, il importe de noter que cette estimation est aussi relative dans la mesure où, certains produits, comme les feuilles de Tamarindus indica transformées, Stercula setigera mais aussi, les quantités d'écorces et de feuilles vendus pour la pharmacopée n'y figurent pas, du faite de la difficulté de leur estimation.

Tableau 21 : estimation des quantités de quelques PFC récoltés à Sambandé en 2008

Produits

Quantités

Balanites aegyptiaca

4910 kg

Diospyros mespiliformis

2585 kg

Tamarindus indica

1350 kg

Acacia nilotica

80 sacs

Zizyphus mauritania

2339 kg

Adansonia digitata

2365 kg

Ficus gnaphalocarpa

150 kg

Cordyla pinnata

2450 kg

Zizyphus mucronata

15 kg

TOTAL

 
 
 

Cependant ces quantités obtenues, grâce aux enquêtes menés auprès des acteurs méritent un certain nombre de critique ou d'analyse plus approfondis dans la mesure ou si nous essayons de le mettre en corrélation, avec les effectifs du tableau 18 , on voit nettement que les valeurs ne reflètent pas la même réalité . Ainsi si nous prenons l'exemple d'Acacia nilotique qui a une quantité estimé à 80sacs de 50kg, alors qu'il a un taux de présence très faible (10% ) c'est-àdire , qu'elle n'est présente que dans le relevé numéro 7 (tableau 8) avec un seul individu. Il en est de même pour des espèces comme cordyline pinnule ; Balanites aegyptiaca

Adonsonia digitata .En effet, cela peut s'expliquer par le fait que certaines espèces comme Cordyla pinnata et Adansonia digitata, on ne les retrouve que dans les champs et pour les secondes autour des concessions, or la presque totalité de nos placettes ont été réalisé dans la forêt. L'autre insuffisance est en rapport avec la localisation de nos placettes (carte 2) .En effet, la majeure partie de nos relevés, se situe à la lisière de la forêt, alors qu'il se peut que certaines espèces soient plus abondantes au milieu, ce qui réduit ainsi leur taux de présence dans nos relevés.

Enfin, la troisième et dernière explication est relative aux acteurs eux même. En effet,

On ne peut qu'être optimiste à l'égard de leur bonne foie mais il se peut que certaines, extrapolent les quantités récoltées, si on sait qu'au Sénégal, il est rare qu'une personne vous dise réellement ce qu'elle gagne dans son domaine d'activité.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984