V.3.4- LEs EFFETs DE LA NACRE
Les dégâts de la coupe ont entraîné
la disparition des individus à hauteur inférieure à 2 m
déjà minoritaires dans la parcelle T. Ils sont suivis d'une
augmentation de la densité floristique (Cf. graphique 13). Ce qui est
normal, car apres avoir coupé les arbres, le recouvrement global de la
flore baisse. Cela favorise l'abondance des héliophytes et des especes
envahissantes. Des especes non observées dans T ont fait leur apparition
dans D : Lissochilus humberti : « Tsengofo » de la famille
ORCHIDACEA, Justicia sp....de la famille ACANTHACEAE.
Malgré cette forte densité, la surface terriere
et le potentiel en bois dans D restent faibles. Etant donné que les bois
à diametre supérieur à 3 cm sont exploités, D est
alors marquée par une prédominance beaucoup plus prononcée
des ligneux de petite dimension. De ce fait, nous avons un faible recouvrement
basal et un volume en bois faible dans D. Ces dégâts ont aussi
causé la chute du taux de régénération. En effet,
la croissance de petits ligneux est empêchée par les
piétinements permanents et par la chute des ligneux abattus.
Graphique 13 :
59%
Pourcentage des individus dans les parcelles
témoin (T) et en déforestation (D)
41%
Parcelle T
Parcelle D
L'intervention de l'Homme a entraîné une
perturbation structurale de la flore, rendant difficile la circulation (photo
11) et faisant disparaître certaines espèces indigènes au
profit des espèces allochtones. Malgré cette perturbation, la
physionomie floristique varie faiblement.
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