Ces principes sont à titre indicatif et doivent
être adaptés au contexte de leur application
- Un bon indicateur est choisi en equipe...
Les utilisateurs doivent sélectionner en commun
les indicateurs au cours d'une séance de type « brainstorming
» suivie d'une session de validation.
- Un bon indicateur delivre une information en temps
reel
Les CSRéf du Mali utilisent majoritairement le
logiciel DESAM pour la transmission des données au niveau
supérieur. A la découverte d'une maladie à
déclaration obligatoire dans un CSCom, quand cette information n'est pas
transmise dans les 24 heures de sa découverte même si la riposte
est organisée, elle sera inefficace. Ce rythme de publication est en
décalage avec l'évolution du système. Il n'autorise que le
constat : trop tard pour agir. Pour piloter, l'information essentielle doit
être disponible lorsque la décision est possible. C'est cela que
l'on appelle le temps réel.
- Un bon indicateur est lie a un objectif
Les objectifs sélectionnés orientent la
mesure de la performance. Si par exemple, l'éradication de la
poliomyélite n'est pas un des objectifs sélectionnés, il
ne sert à rien d'organiser des campagnes de vaccination et de placer
compulsivement une batterie d'indicateurs pour évaluer le taux de
couverture et le nombre d'enfant vacciné.
- Un bon indicateur incite a l'action
Les indicateurs de constat ou de mesure
d'écart a posteriori sont inutiles. Il n'est pas plus utile d'implanter
des indicateurs sur lesquels les utilisateurs n'ont aucun pouvoir ou moyen
d'action.
A la lecture d'un indicateur, le décideur
réagit. Cette réaction peut être de ne rien faire, mais il
s'agit cependant d'une démarche active.
Elaboration d'indicateurs d'évaluation d'outils
de télémédecine :
Cas du projet EQUI-ResHuS (Les
Technologies de l'Information et de la Communication pour un
acces Equitable
aux Ressources Humaines en santé qualifiées, motivées et
bien soutenues en Afrique Francophone)
- Un bon indicateur est facile a
réaliser
Les indicateurs doivent bâtir en utilisant des
informations accessibles. D'autre part, il est inutile d'intégrer une
information douteuse que nous ne pourrons jamais consolider.
La question du coût d'obtention de
l'information intervient ici. Il est quelquefois intéressant de comparer
le coût de l'infrastructure nécessaire à l'obtention des
informations avec l'apport au processus de décision.
- Un bon indicateur est aisé a
présenter sur le poste de travail L'indicateur doit pouvoir être
présenté simplement sur le poste de travail. Le choix de la
présentation ne doit rien laisser au hasard.
Le mode de présentation (données
chiffrées, tableau, couleur, échelle, barregraphe, compte rendu,
courbes...) sera sélectionné en tenant compte de la nature de
l'information et des préférences des utilisateurs.
NB. La définition de l'indicateur est une
phase importante. Il est nécessaire, pour permettre un réel
pilotage, de poser pour tout indicateur, la définition, l'objectif
(raison d'être de l'indicateur), le mode de calcul, la
périodicité de calcul, le responsable de l'information, la source
de données, la fréquence de diffusion et les
destinataires.
METHODO LOGIE
Elaboration d'indicateurs d'évaluation d'outils
de télémédecine :
Cas du projet EQUI-ResHuS (Les
Technologies de l'Information et de la Communication pour un
acces Equitable
aux Ressources Humaines en santé qualifiées, motivées et
bien soutenues en Afrique Francophone)
Elaboration d'indicateurs d'évaluation d'outils
de télémédecine :
Cas du projet EQUI-ResHuS (Les
Technologies de l'Information et de la Communication pour un
acces Equitable
aux Ressources Humaines en sante qualifiées, motivées et bien
soutenues en Afrique Francophone)