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Les déterminants de l'adoption de variétés améliorées de manioc. Contribution à la sécurité alimentaire au Plateau de Bateke en RDC( Télécharger le fichier original )par Fernand MBUYAMBA Université protestante au Congo - Licence en science économique (économie rurale ) 2011 |
Années de Production 16600 16400 16200 16000 15800 15600 15400 15200 15000 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Source : Service National des statistiques agricoles
(SNSA), Ministere de Dans ce graphique qui montre l'evo lution de la production de manioc de 2000 en 2009, nous constatons une stagnation de la production qui ne depasse pas la barre de 16.000 T entre 2001 et 2009. De meme, i l est constate une chute de la production entre 2000 et 2002. 5. UsagesLe manioc sert avant tout pour l'alimentation des populations des regions forestieres. Etant donne son importance sur le marché dans la capitale de la Republique Démocratique de Congo (RDC), I l est consommé sous p lusieurs formes qui sont : a. Feuilles de manioc : Les feui lles de manioc constituent les plus importants legumes en RDC en general et a Kinshasa en particu lier. En volume comme en valeur, e lles se p lacent au premier rang de tous les legumes -feui llent consommées a Kinshasa. E lles représentent un potentie l de deve loppement enorme en tant que produit d'un marche local et international. Comparativement aux racines, les feui lles de manioc sont riches en proteines, en fer, en calcium, en vitamines A et C. L'incorporation du poisson, de haricot ou de viande dans leur preparation permet d'ame liorer la qualite de la ration alimentaire. La consommation des feui lles de manioc peut contribuer a prevenir certaines deficiences nutritionne lles.
Le manioc sert aussi a l'alimentation des porcs. L'industrie l'uti lise pour la fabrication de la fecu le, tapioca, amidon et pour preparation de l'alcoo l ethylique, de glucose et de l'alcoo l local. 6. Méthodes des culturesdefrichement debute, en region forestieres, debut jui llet/ Aout et en regions des savanes vers le mois d'Aout / septembre. Apres defrichement, on brale la futaie et on fait un leger labour de 30 a 40 cm de profondeur. Le manioc se p lante sur buttes ou sur bi llon et rarement en plat. La culture sur buttes favorise le deve loppement des tubercu les. Elles (buttes) auront 40 a 60 cm de hauteur. Le manioc est p lante aux ecartements de 80 cm a 1 m en tous sens dans les cultures pures et 1 a 2 m en tous sens dans les cultures intercalaires. Le manioc est toujours cu ltive en fin des rotations, car elle constitue, indirectement une sorte de jachere nature lle.
mesures des besoins. Cependant, i l est recommandé de réco lter toutes les carottes avant le 24 eme mois car e lles risquent de pourrir dans le so l. 7. Maladies et Ravageursa. MaladiesLes principales maladies dommageab les au manioc sont la mosalque, la bactériose et diverses pourritures des racines. 1) La Mosaique : C'est une maladie qui est due a un virus qui est lancé a la p lante par un petit insecte b lanc du genre Bemisia. Elle peut Jtre plus ou moins grave se lon : > La sensibi lité de la variété ; > Qu'e lle est présentée dans la bouture du manioc au moment de la plantation ou qu'e lle est inocu lée par les Bemisia. Les attaques les plus graves sont observées chez les variétés les plus sensib les et surtout lorsque les boutures uti lisées contiennent déjà le virus8. On peut réduire l'importance de la maladie en choisissant les boutures sur des p lantes ne présentant pas de signes de mosalque et en choisissant les variétés les plus to lérantes. 8 Pierre SILVESTE ; Manuel Pratique de la Culture de Manioc ; Ed. Maison neuve et Laroussese ; 1987 ; p 29 Figure 1 : le sympteime de la mosaique africaine sur la feuille de manioc 2) BacterioseC'est actue llement la maladie la plus grave du manioc en Afrique. Elle est due a une bactérie. L'infection peut etre consécutive a la pénétration des bactéries par les feui lles ou a l'emp loi de boutures contaminées. Lorsque les bactéries pénetrent dans les feui lles d'une p lante saine, e lles provoquent des torches angu laires qui s'agrandissent et deviennent brunes9. Figure 2 : Feuille de manioc atteinte de la bacteriose
Cette maladie est causée par la bactérie Xanthomonas ampestris pathovar cassavae. Moins répandue que la bactériose, elle se confine a l'Ouganda, au Kenya, a la Tanzanie, au Rwanda, a l'est de Répub lique Démocratique du Congo et au Malawi. Ses symptômes sont semb lab les a ceux de la bactériose, bien qu'e lle ne soit pas systémique. Les p lantes infectées perdent leurs feui lles mais ne présentent jamais de nécrose apicale. 5) L'anthracnose : C'est une premiere maladie cau linaire d'Afrique provoquee par co lletotrichum gloeosporiodes manihotis et se rencontre dans toutes les principales regions productrices de manioc. Le champignon s'attaque essentie llement a la tige principale, aux rameux et aux fruits, occasionnant des lesions profondes (les cancres), des taches fo liaires et une necrose apicale. Les rameaux infectes constituent du materiel de plantation de qualite mediocre. Caracterise par une mauvaise reprise, ce materiel contribue a la reduction des rendements. b. Les Ravageurs
Ce ravageur constitue un veritable fleau sur le continent africain. Elle preleve la seve au niveau du phloeme. Ce ravageur est favorise par les 10 L'institut International d'Agricu lture Tropicale; Le manioc en Afrique Tropicale : Manuel de reference; Ibanda ; Nigeria, 1990 ; p8 coupes de sécheresse et la température é levée (25° c). Les pertes de tubercu les associées aux attaques de la cocheni lle varient entre 70 et 80%. SECTION II : LES VARIETES AMELIOREESI l existe un grand nombre de cultures ou de variétés amé liorés de manioc. Ses variétés se distinguent par des attributs morpho logiques, te ls que la tai lle et la forme de feui lles, la tai lle de la p lante, le mode de ramification, la couleur des tiges et des pétio les, la forme des tubercu les, la durée du cycle et le rendement. La classification des variétés de manioc repose généralement sur la teneur des feui lles et des tubercu les en glucosides cyanogénétiques (acide cyandrique - HCN). Parmi toutes les variétés amé liorées de manioc uti lisées dans notre pays, reconnues par le Ministère de l'agricu lture et inscrites dans le catalogue national depuis 2008, nous pouvons citer quelquesunes notamment Rav, Sadisa, Mvuama, Zizi la, Butamu (INERA, 2008)11 1. Variété : RAVC'est une variété déve loppé en Répub lique Démocratique du Congo (R.D.Congo), diffusée par le Programme National de Manioc (PRONAM) en 1998, obtenu par Institut National en Recherche Agronomique (INERA) et
11 INERA ; Catalogue varietal des cultures vivriere de l'agriculture/Ministère de l'agricu lture ; Kinshasa ; 2008
> Qualite de la farine : Bonne
Cette variete est recommandée pour la culture dans le Bas-Congo et le plateau de Bateke. Elle s'adapte bien dans p lusieurs types d'écologie. Eviter l'excès d'humidité, la récolte doit intervenir au plus tard a 16 - 18 mois. 2. Varieté : SADISACette variete est originaire de la Republique Democratique du Congo (R.D.Congo), qui est diffusee par le Programme National Manioc (PRONAM) en 1999, obtenue par l'Institut National de Recherche Agronomique (INERA) et inscrit dans le catalogue national en 2008
c. Principaux caractères agronomiques
d. Principaux caractères technologiques
Cette variété est recommandée pour la production des feui lles et racines tubéreuses dans le Bas - Congo et le plateau de Bateke. 3. VARIETE : MVUAMACette variété est originaire de la Répub lique Démocratique du Congo (R.D.Congo), qui est diffusée par le Programme National de Manioc (PRONAM) en 1998, obtenue par Institut National en Recherche Agronomique (INERA) et inscrite dans le catalogue national en 2008
Cette variete s'adapte bien sur les so ls riches en matieres organiques. 4. VARIETE : MVUAZICette variete est inscrite dans le catalogue national en 2008, developpe au Nigeria - Ibanda par l'Institut International d'agricu lture tropicale (IITA), diffusee par le Programme National de Manioc (PRONAM) en 1998, et obtenue par l'Institut National de Recherche Agronomique (INERA).
: -
> Qualite de la farine : Bonne
Cette variete est recommandee sur les so ls argi lo sab lonneux et sab lonneux. 5. VARIETE : BUTAMUC'est une variete developpee en Republique Democratique du Congo (R.D.Congo), diffusee par le Programme National de Manioc (PRONAM) en 2004, obtenue par l'Institut National de Recherche Agronomique (INERA) et inscrite dans le catalogue national en 2008.
Cette variete est recommandee pour la culture dans le Bas - Congo, Kinshasa, Equateur, Bandundu et Kasai Oriental f. Recommandations Cette culture est recommandée pour la culture dans les provinces de Bas - Congo, de Kinshasa, de l'Equateur, de Bandundu et du Kasai Oriental. Elle s'adapte bien dans p lusieurs types éco logiques et so ls argilo-sablonneux. 6. VARIETE : PAPAYIC'est une variété déve loppée en Répub lique Démocratique du Congo (R.D.Congo), diffusée par le Programme National de Manioc (PRONAM) en 1999, obtenue par l'Institut National de Recherche Agronomique (INERA) et inscrite dans le catalogue national en 2008
Variété cu ltivée pour la production de manioc de bouche, plantation quand i l y a une forte humidité dans le so l car les boutures sont sensib les a la sécheresse. 7. VARIETE : ZIZILAC'est une variété déve loppée en Répub lique Démocratique du Congo (R.D.Congo), diffusée par le Programme National de Manioc (PRONAM) en 2003, obtenue par Institut National en Recherche Agronomique (INERA) et inscrit dans le catalogue national en 2008
Cette variete est recommandee pour la culture dans le Bas-Congo et le plateau de Bateke. Elle s'adapte bien dans p lusieurs types d'ecologie. CHAPITRE II : SECURITE ALIMENTAIREDans ce chapitre, nous allons plus parler de la problematique de l'insecurite alimentaire a Kinshasa. Mais avant d'y arriver, nous parlerons dans la premiere section de la securite alimentaire en vue de dissiper toute confusion dans la definition de ce concept. Nous passerons egalement en revue l'histoire du concept. Les caracteristiques, les objectifs, l'importance de la securite alimentaire seront aussi ec lairer a travers ces points. La deuxieme section parlera de l'insecurite alimentaire. L'etat de 'insecurite alimentaire en RDC et a Kinshasa en particu lier. Section I : SECURITE ALIMENTAIREI.1. DéfinitionAvant d'aborder la definition de la securite alimentaire, i l importe de mentionner ce qu'e lle n'est pas pour eviter toute confusion dans la comprehension du conceptu. Premierement, la securite alimentaire ne se fonde pas sur la procuration de produits alimentaires aux populations vu lnerab les. Puisque la securite alimentaire est atteinte quand le menage et la personne a la capacite de satisfaire ses propres besoins de nourriture. Les menages qui sont dependants de l'aide alimentaire pour satisfaire leurs besoins de consommation, tout en evitant la famine, ne sont pas securises. Cependant, les ressources de produits alimentaires qui sont soigneusement programmees par des moyens te ls que la production ou l'argent comptant pour le travail, monetisation, ou en tant qu'e lement d'une strategie imp liquant d'autres secteurs productifs peuvent etre utiles afin d'aider les communautes et des menages a satisfaire leurs propres besoins alimentaires. 12 Joe SIEGLE, Understanding Food Security: A Conceptual Framework for Programming. 1999. Traduit en français: Guide de formation sur la sécurité alimentaire : Module 1, p. Deuxiémement, la sécurité alimentaire n'est pas seu lement composée de la production agrico le. Certes l'agricu lture est assurément importante, mais elle n'est qu'un é lément de l'équation de la sécurité alimentaire. Comme avec les autres composants elle est plus appropriée dans certains contextes que d'autres. Cependant, satisfaire tous les besoins alimentaires d'un ménage a partir de sa propre production c'est-A-dire l'auto suffisance alimentaire peut être non pratique ou être une utilisation inefficace de ses ressources disponib les. C'est particuliérement vrai si une société a un avantage comparatif a produire des capitaux d'une autre maniére que l'agricu lture (par exemp le petite entreprise). A la lumiére de ce qui précéde, nous assumons que le concept de sécurité alimentaire fait référence a la disponibi lité et a l'accés a la nourriture en quantité et en qualité suffisantes. On parle également de la sécurité alimentaire, lorsque la nourriture qui est disponible en tout temps, A laque lle l'ensemb le des personnes ont les moyens d'accéder, qui est nutritionne llement suffisante sur le plan de la quantité, de la qualité et de la variété est acceptable au sein d'une culture. La po litique de la sécurité alimentaire consiste a satisfaire tous les besoins de la population du pays (minimum 2300 Kcal par jour, par personne et 76 gr de protéine par personne et par jour) en recourant soit a la production locale, soit a l'importation se lon les avantages comparatifs, c'esta-dire comparer le prix d'une denrée alimentaire produite localement au prix de la même denrée importée13. Ainsi, une région donnée vit dans la sécurité alimentaire lorsque la majorité de la population a, a tout moment, un accés physique ou économique a une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. La notion de la sécurité alimentaire pour tous nécessite donc un effort coordonné comprenant des mesures de prévention, de promotion, de protection et d'évo lution. Les mesures de prévention visent a aider les personnes a échapper a l'insécurité alimentaire, et comprennent des systemes d'assurance sociale comme les groupes d'épargne, et des mesures de gestion des risques comme la diversification des cultures I. Historique du concept de la sécurité alimentaireSelon l'Organisation des Nations Unies pour l'A limentation (FAO), le concept de la sécurité alimentaire est apparu dans les années 70 lorsque le Sommet mondial de l'alimentation de 1974 a défini la sécurité alimentaire en termes d'approvisionnement alimentaire, a savoir garantir la disponibi lité et la stabi lité des prix des produits alimentaires de base a l'éche lon national et international. De me-me, Le Conseil Alimentaire Mondial reprit le théme en 1974 en déc larant que: "Chaque homme, femme et enfant a le droit inaliénab le d'avoir a manger et ne doit pas souffrir de malnutrition afin de se déve lopper p leinement et de conserver ses facu ltés physiques et mentales14. Déja en 1948, lors de la ratification de la Déc laration Universelle des Droits de l'Homme, le droit a l'alimentation a été reconnu ne fut-ce qu'indirectement. En 1983, les études de la FAO se sont centrées sur l'accés a l'alimentation et ont conduit a une définition basée sur l'équi libre entre la demande et l'é lément de l'offre de l'équation de la sécurité alimentaire: «Assurer a toute personne et a tout moment un accés physique et économique aux denrées alimentaires dont elle a besoin D (FAO, 1983). Cette définition a été révisée en incorporant les analyses de la sécurité alimentaire au niveau individue l et au niveau des ménages, en plus du niveau d'agrégation régional et national. 14 GOSSEN et All ; Nourrir Kinshasa ; 1991 En 1986, la Banque Mondiale a pub lié son rapport sur la pauvreté et la faim (banque mondiale, 1986) qui faisait ressortir que la dynamique tempore lle de l'insécurité alimentaire. Le point de vue de la Banque Mondiale a été comp lété par la théorie de la famine de Sen15 qui a mis l'accent sur l'effet des droits personnels sur l'accés a la nourriture, te ls que les ressources basées sur la production, de travai ller, le commerce et le transfert. Lors du sommet mondial de l'alimentation en 1996, i l a été adopté la définition suivante : g La sécurité alimentaire est assurée quand toutes les personnes, en tout temps, ont économiquement, socialement et physiquement accés a une alimentation suffisante, sure et nutritive qui satisfait leurs besoins nutritionne ls et leurs préférences alimentaires pour leur permettre de mener une vie active et saine D16. Cette définition a consacré la nature mu ltidimensionne lle de la sécurité alimentaire et inc lut les concepts de l'accés a l'alimentation, de disponibi lité, d'uti lisation de la nourriture et de la stabi lité. 2. Caractéristiques de la sécurité alimentaireSe lon la définition ci-haut, la sécurité alimentaire est centrée sur les caractéristiques suivantes : la disponibi lité alimentaire, l'accessibi lité a la nourriture, l'uti lisation et la stabi lité. a. Disponibilité alimentaire On parle de la disponibi lité, lorsqu'on trouve en quantité et en qualité suffisante de la nourriture qui est produite17. Cette disponibi lité est 1s Sen, A. (1981) Poverty and Famines: An Essay on Entitlement and Deprivation. Clarendon Press, Oxford 16 FAO : Notes d'orientation sur la sécurité alimentaire, Numéro 2, Juin 2006, Rome, p. 1. 17 AUNGE .J ; Op.cit. assurée par la production intérieure, les importations (y compris l'aide alimentaire). La disponibi lité repose sur des diverses conditions : une offre de nourriture suffisante tout au long de l'année, l'accés de tous a ce lle-ci, ce qui suppose de produire soi-me-me suffisamment et/ou d'avoir des ressources nécessaires pour accéder pour acheter les aliments indispensab les pour une ration alimentaire en termes de qualité composition nutritionne lle. b. Accès a la nourriture I l s'agit de l'accessibi lité de tous a des ressources adéquates et appropriées leur permettant d'acquérir une nourriture suffisante et nutritive. C'est le pouvoir d'achat qui reste l'é lément important qui fixe la quantité et la qualité des aliments que les ménages ou les individus peuvent acquérir sur le marché pour la consommation. On peut aussi citer d'autres facteurs par exemp le :
L'accessibi lité a la nourriture constitue un droit fondamental de toute personne humaine que doit assurer le pouvoir public. Ces droits sont définis comme l'ensemb le de biens auxque ls une personne est susceptible d'accéder en raison du contexte juridique, po litique, économique et social de la communauté dans laque lle elle vit (y compris certains droits traditionne ls te ls que l'accés aux ressources communes).
Pour parvenir a la sécurité alimentaire, une population, un ménage ou une personne doit avoir un accés permanent a une nourriture adéquate. Cet accés a la nourriture ne doit être menacé ni par l'émergence de chocs soudains (par exemp le, une crise économique ou c limatique) ou par des événements cyc liques (par exemp le, une insécurité alimentaire saisonniére). Le concept de stabi lité peut donc concerner a la fois la disponibi lité et l'aspect lié a l'accés a la sécurité alimentaire. La stabi lité des approvisionnements inc lut également la connaissance des prix et les quantités sur les marchés, l'évo lution des stocks et le fonctionnement du systéme de transport. C'est donc la connaissance des mécanismes qui permettent que les disponibi lités soit mises a la disposition des consommateurs réguliérement (temps) et partout (espace). Pour atteindre tous les objectifs de la sécurité alimentaire toutes les quatre dimensions exp licitées ci-haut doivent être app liquées simu ltanément. 3. Objectif de la sécurité alimentaireLa sécurité alimentaire vise la satisfaction des besoins en aliments de base de toutes personnes a tout moment. Généralement, elle se fixe trois objectifs majeurs : Assurer la production d'approvisionnements suffisants ;
Assurer l'acces aux approvisionnements disponib les a ceux qui en ont besoin ; Cependant, la sécurité alimentaire comporte des avantages et certains inconvénients. Comme avantages, la sécurité alimentaire participe a l'augmentation de la consommation de tout individu et a l'épargne des ressources. Au nombre des inconvénients, i l est constaté qu'au nom de la sécurité alimentaire, i l se crée une dépendance du pays vis-à-vis de l'extérieur lorsque leur production nationale ne suffit pas a satisfaire les besoins de consommation de la population locale. Par conséquent, l'agricu lture locale est détruite et défavorisée au profit de l'importation des produits alimentaires. Exemp le du riz produit au pool malebo. 4. Importance de la sécurité alimentaireLes tendances démographiques actue lles dans le monde ainsi que l'expansion de la famine dans des nombreux pays en déve loppement ont poussé les chercheurs et les organismes internationaux a focaliser leurs efforts sur les voies et moyens d'atténuer les effets de la pauvreté dans le monde. La sécurité alimentaire est ainsi un é lément fondamental de la lutte contre la pauvreté, la famine et le sous-déve loppement. La pauvreté entraine une insécurité alimentaire au sein des populations concernés dans le sens que ce lles-ci sont mal nourries et n'arrivent pas a déve lopper toutes leurs facu ltés. C'est aussi l'une des causes des déficiences enregistrées dans les différents secteurs te ls que l'éducation et la production18. Donc, la sécurité alimentaire, comme un principe organisateur, constitue une maniére d'aborder la prob lématique du déve loppement. On ne devrait pas 18 FAO : Appui a l'intensification des productions mara1cheres et fruitier dans les 2ones urbaines, Kinshasa, 1996 s'attendre a des projets de securite alimentaire, mais plutOt a des strategies de securite alimentaire19. Section II : L'INSECURITE ALIMENTAIREL'insecurite alimentaire, contraire de la securite alimentaire, est une situation dans laque lle la majorite de la population n'accede pas a la nourriture appropriee, suffisante et disponible pour son alimentation. Selon l'etat de l'insecurite alimentaire dans le monde pub liee en 2010, g on parle donc de l'insecurite alimentaire lorsque les personnes n'ont pas un acces physique, social et economique a une nourriture suffisante D20. II.1. Typologie d'insécurité alimentaireLes analystes de la securite alimentaire distinguent deux types d'insecurite alimentaire, a savoir : l'insecurite alimentaire chronique et transitoire se lon les criteres resumes dans le tableau ci-apres. Tableau 1 : Typo logie d'insecurite alimentaire
19 FMANS GOOSSEN ; FAO : Mile des sada dans la securite alimentaire de Kinshasa, Avri l 1997 ; p4 20 FAO --PAM, L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde, Rome, 2010, p.8
Source : FAO, Securite alimentaire : l'information pour
l'action. I l ressort de ce tableau que se lon la duree, l'insecurite alimentaire est qualifiee de chronique lorsque la majorite de la population n'accede pas a la nourriture suffisante et appropriee de facon persistante et pendant une longue periode. Tandis que cette insecurite est transitoire lorsque cette privation de la nourriture est a court terme et passagere et intermittente. Du point de vue des causes, l'insecurite alimentaire chronique est consequente a une longue periode de pauvrete privant les personnes d'une maniere permanente de biens, de ressources materie lles et financieres. Par contre, l'insecurite alimentaire chronique est causee par des fluctuations saisonnieres, des crises et des chocs passagers par exemp le les inondations, le changement c limatique. Quant aux mesures a preconiser, les analystes consei llent une p lanification a long terme tenant compte de mesures de lutte contre la pauvrete. Cependant, la p lanification des mesures a prendre est rendue diffici le a cause de l'imprevisibi lite des causes de l'insecurite alimentaire transitoire. II.2. Sévérité et l'intensité de l'insécurité alimentaireDans l'analyse de la securite alimentaire, connaitre la duree, la periode et les causes du probleme alimentaire auque l les populations font face est une chose, mais connaitre l'intensite et la severite de ce lui-ci en est un autre. Ces connaissances influenceront fortement la nature, l'etendue, et l'urgence des mesures a preconiser en faveur des populations affectees par l'insecurite alimentaire. Les analystes de la securite alimentaire uti lisent une variete d'indicateurs et des seui ls pour categoriser la severite et l'intensite de l'insecurite alimentaire. Au nombre de ces indicateurs, on peut citer notamment la sous-alimentation, la faim, la malnutrition. prédéterminé. Ce seui l est spécifique au pays et mesuré en terme de kilocalories nécessaires pour mener une vie saine et pratiquer une activité physique modérée. Les sous-alimentés sont des personnes souffrant de privation alimentaire. La mesure de la sévérité de la sous-alimentation permet d'indiquer de combien la consommation des personnes sousalimentées tombe en dessous de leurs besoins énergétiques alimentaires21. > La faim est définie comme une sensation dou loureuse causée par une consommation insuffisante d'énergie alimentaire ou par une privation alimentaire. Tout individu qui a faim souffre d'insécurité alimentaire. Cependant, tous les individus souffrant d'insécurité alimentaire n'ont pas nécessairement faim, car i l existe d'autres causes d'insécurité alimentaire, dont ce lles liées a une consommation inadéquate de micronutriments. > La malnutrition, quant a elle, résu lte de carences, d'exces, ou de déséqui libres d'énergie, de protéines et d'autres nutriments. La malnutrition pourrait etre le résu ltat de l'insécurité alimentaire, ou bien, elle pourrait etre liée a des facteurs non alimentaires, te l que les pratiques inadéquates de soins aux enfants, l'insuffisance des services sanitaires et un environnement malsain. On parle aussi de la malnutrition comme résu ltante d'une alimentation inadéquate due a des pratiques alimentaires inappropriée et a la prévalence des maladies infectieuses et parasitaires qui se déve loppent dans les conditions d'hygiene environnementale, individue lle et collective déficiente. La malnutrition peut etre chronique lorsqu'e lle se traduit par une tai lle trop petite pour l'Age des enfants. Elle est aigue lorsqu'e lle se traduit par une perte de poids par rapport a l'Age. 21 FAO, Securite alimentaire : l'information pour l'action. Guides pratique s, Rome, 2008, p.2. II.3. Les facteurs de l'insécurité alimentaireL'insécurité alimentaire peut avoir p lusieurs causes. Selon qu'e lles se situent a l'éche lle p lanétaire, régionale, nationale ou au niveau des individus, les différentes causes sont :
En effet, si la famine frappe aujourd'hui les pays en voie de déve loppement ce la peut se justifier surtout par le manque des moyens de production immédiats par rapport aux besoins et a la pauvreté pour se procurer une ration alimentaire convenable et ce la de fagon réguliére22. 22 FAO : Comité de la sécurité alimentaire mondiale, Kinshasa, 1998 ; Section III : L'INSECURITE ALIMENTAIRE EN RDC ET AKINSHASAIII.1. L'INSECURITE ALIMENTAIRE EN RDCSelon l'Etat de l'insécurité alimentaire dans le monde 2010, le nombre de personnes sous alimentées ainsi que la proportion des personnes sous alimentées a la population totale congo laise n'a cessé d'augmenter depuis 1990. Les graphiques suivants en sont une preuve é loquente. Graphique 2 : Nombre de personnes sous alimentees de
1990 a 2007en 45 1990 - 1995 - 2000 - 2005 - 1992 1997 2002 2007 Années 40 Nbre de Personne 35 1990 - 1992 1995 - 1997 2000 - 2002 2005 - 2007 30 25 20 15 10 5 0 41,9 36,7 25,5 10 Source : Les donnees tirees de FAO-PAM, l'Etat de l'insecurite alimentaire dans le monde 2010, Rome, p. 58. Dans la figure ci-dessus, le nombre de personnes sous alimentées de 1990 a 2007 a augmenté sensib lement jusqu'à 400%. Cette forte augmentation exp lique c lairement l'état de l'insécurité a limentaire dans leque l vit la population congo laise. Graphique 3 : Proportions de personnes sous alimentees
dans la 80
1990 - 1995 - 2000 - 2005 - 1992 1997Années2002 2007 Source : Les donnees tirees de FAO-PAM, l'Etat de l'insecurite alimentaire dans le monde 2010, p. 58. Quant a la proportion de congo lais sous alimentés en 1990 et 2007, i l ressort du graphique 3 que le pourcentage a fortement augmenté de 1990 a 2002. Cependant, une légere baisse est constatée entre 2005 et 2007. III.2. L'INSECURITE ALIMENTAIRE A KINSHASAA Kinshasa, le constat sur l'insécurité alimentaire est é loquent. En 2003, E. TOLLENS l'a écrit laconiquement : g les Kinois ne mangent plus qu'une fois par jour ou une fois tous les deux jours D23. I l a ajouté que g les quartiers les plus pauvres de Kinshasa affichent des niveaux de pauvreté extrêmement alarmants et un état d'insécurité alimentaire chronique D24. De plus, les résu ltats d'une enquête menée dans les parties les plus pauvres de la commune de Kimbaseke montrent que 42% des enfants connaissent une malnutrition chronique et que les taux de malnutrition globale atteignent 18.3%. Les taux de malnutrition dans ces quartiers ont trip lé entre septembre 1999 et janvier 2001 (Save the Children-Oxfam-Christian Aid). En 23 E. TOLLENS, Sécurité Alimentaire A Kinshasa: Un face à face quotidien avec l'adversité, Working paper 23, 2003, KU Leuven, p.3 24 E. TOLLENS, Op.cit. p.5. 2001, une autre étude menée par Action contre la faim/USA montre que le taux de la malnutrition a Kinshasa varie entre 12,2 et 18,3 pour cent. A la lumiére de ces statistiques, i l est constaté que les effets néfastes de l'insécurité alimentaire n'apparaissent que peu dans la situation alimentaire des Kinois alors qu'e lle prévaut c lairement dans leur vie quotidienne25. Cette situation peut s'exp liquer par le fait que les Kinois recourent a des pratiques et mécanismes qui leur permettent d'en atténuer ou me-me d'en éviter les conséquences néfastes. Aussi BANEA, fait-i l également remarquer que les taux de malnutrition modérée, sévere et aigu8 dans la capitale sont restés re lativement stables au cours des dix derniéres années26. De me-me, les enque-tes a indicateurs multiples 2010 initiés par l'UNICEF-RDC ont montré, comme l'indique le graphique suivant, pour le suivi de l'état nutritionne l des enfants de moins de cinq ans en RDC, 24 pour cent des enfants de moins de cinq ans ont une insuffisance pondérale, 43 pour cent ont un retard de croissance et 9 pour cent accusent une perte de poids (émaciation)27. Graphique 4 : Pourcenta ge d'enfants de moins de 5 ans
ayant une
Par ()ant Insuffisance pondérale Retard de croissance Emaciation Source : Enquete par grappes a indicateurs multiples,
MICS, RDC, 25 E. Tollens, Idem. p.8. Banea-Mayambu 2001, 26 E. Tollens, Ibidem. p.8. 27 UNICEF-RDC, MICS 2010, Kinshasa, 2010, p.10 CHAPITRE III : LES DETERMINANTS DE L'ADOPTION
|
Variable |
N |
Moyenne |
Ecart type |
|||
Age (en année) |
85 |
41,09 |
10,71 |
|||
Superficie cultivée en |
57 |
2,75 |
2,10 |
|||
Ancienneté dans le secteur agricole |
85 |
10,59 |
4,68 |
|||
Quantité produite par hectare (en sac) |
57 |
30,68 |
6,39 |
Source : Donnees de l'enquete
Dans le tableau ci-dessus, l'Age moyen des agricu lteurs de notre échanti llon est de 41 ans (10,71), la superficie moyenne cu ltivée par agricu lteurs est de 2,75 Hectare (2,10), le niveau de l'ancienneté moyenne
dans le secteur agrico le est de 10 ans (4,68) et la quantité produite du manioc par hectare est de 30 sacs (6,39).
1. Tableau 3 : Sexe
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Source : Données de l'enquête
I l ressort de ce tableau que, sur l'échantillonnage tiré a Menkao, la majorité des agricu lteurs questionnés (58,8%) est de sexe mascu lin.
2. Tableau 4 : Statut matrimonial
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Source : Données de l'enquête
Dans ce tableau qui décrit le statut matrimonial, nous remarquons qu'i l y a 67,1% de nos enquêtés qui sont encore en union (marié, union de fait).
3. Tableau 5 : Niveau d'instruction
Variables |
N |
Pourcentage |
Instruction |
43 |
50,6 |
Sans instruction |
42 |
49,4 |
Total |
85 |
100% |
Source : Données de l'enquête
Ici, nous constatons qu'i l y a plus des personés enquetés qui sont instruites (50,6%) par rapport a ceux qui sont sans instructions.
4. Tableau 6 : Adoption de variété améliorée
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Source : Données de l'enquête
Par rapport aux nouvelles variétés amé liorées qui sont cu ltivées a Menkao, nous constatons qu'i l y a 68,2% des agricu lteurs questionnés qui ont adopté contre 31,8% qui n'ont pas adopté.
5. Tableau 7 : Goût
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Source : Données de l'enquête
Par rapport au gout de chaque variété amé liorée cu ltivé a Menkao, nous remarquons qu'i l y a plus des variétés uti lisée qui sont d'un mauvais gout (57,9%) par rapport aux variétés de bon gout.
6. Tableau 8 : Rentabilité de variétés améliorées
Variables |
N |
Pourcentage |
Rentable |
40 |
70,2 |
Non rentable |
17 |
29,8 |
Total |
57 |
100 |
Source : Données de l'enquête
Selon la rentabi lité de chaque variété amé liorée cu ltivée a Menkao, nous remarquons que 70% de variétés cu ltivé sont rentable.
7. Tableau 9 : Appartenance à une association paysanne
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Source : Données de l'enquête
Dans cette etude, i l n'est constaté que 76,5% des agricu lteurs appartiennent a une association paysanne.
8. Tableau 10 : Durée de maturation des variétés améliorées de manioc
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Source : Données de l'enquête
Nous constatons que la majorite des varietes ameliorees de manioc adoptee (91,8%) a une duree de maturation inferieure a 10 mois.
9. Tableau 11 : Participation à une formation agricole
Variables |
N |
Pourcentage |
Participation |
63 |
74,1 |
Pas de participation |
22 |
25,9 |
Total |
85 |
100 |
Source : Données de l'enquête
Les enquêtes nous ont montré qu'i l y a plus des agricu lteurs qui ont suivi une formation agrico le (74,1%).
1. Graphique I : Fréquence des variétés améliorées adoptées
Source : Donnees de l'enquete
D'aprés cette figure, Rav (33,3%) est la variété amé liorée du manioc la plus adaptée par les agricu lteurs de Menkao, suivi de Butamu (24,6%) et Sadisa (22,8%).
2. Analyse Bi-variée
a. Tableau 12 : Rentabilité
Variétés |
Rentabilité |
||
Rentable |
Non rentable |
Total |
|
Rav |
17 |
2 |
19 |
Sadisa |
8 |
5 |
13 |
Mvuama |
0 |
5 |
5 |
Zizila |
4 |
1 |
5 |
Butamu |
12 |
2 |
14 |
Autres |
0 |
1 |
1 |
Total |
41 |
16 |
57 |
Source : Données de l'enquête
Se lon la rentabilite des varietes ameliorees adoptees, les agricu lteurs qui ont choisi Rav estiment a 89,5% que cette variete est rentable, suivi de ceux qui ont adopte Butamu avec 85,7%. Ceux qui ont Mvuama pensent totalement qu'e lle est non rentable.
b. Tableau 13 : Ancienneté dans le secteur agricole
Variétés |
Ancienneté |
||
De 0 à 10 ans |
De 11 ans ou |
Total |
|
Rav |
8 |
11 |
19 |
Sadisa |
4 |
9 |
13 |
Mvuama |
4 |
1 |
5 |
Zizila |
2 |
3 |
5 |
Butamu |
9 |
5 |
14 |
Autres |
0 |
1 |
1 |
Total |
27 |
30 |
57 |
Source : Données de l'enquête
Selon l'anciennete dans le secteur agrico le, nous constatons qu'i l y a 80,0% des agricu lteurs dont l'anciennete varie entre 0 et 10 ans dans l'agricu lture et qui uti lisent la variete Mvuama, suivi de Butamu qui 64,3%.
I l y a un faib le pourcentage de l'anciennete avec la variete Sadisa qui est estime a 30,8%.
c. Tableau 14 : Goat
Variétés |
Goût |
||
Bon |
Mauvais |
Total |
|
Rav |
2 |
17 |
19 |
Sadisa |
1 |
12 |
13 |
Mvuama |
0 |
5 |
5 |
Zizila |
5 |
0 |
5 |
Butamu |
14 |
0 |
14 |
Autres |
1 |
0 |
1 |
Total |
23 |
34 |
57 |
Source : Données de l'enquête
Se lon le gout des variétés améliorées, nous remarquons que les agricu lteurs, qui ont adopté la variete Zizi la et la variete Butamu, sont a 100% d'un bon gout. Tandis que ceux qui ont adopté la variete Mvuama estime a 100% qu'e lle est d'un mauvais gout, suivi de Rav A 92,3%.
d. Tableau 15 : Appartenance d'une Association
Variétés |
Association |
||
Appartenance |
Non |
Total |
|
Rav |
15 |
4 |
19 |
Sadisa |
13 |
0 |
13 |
Mvuama |
5 |
0 |
5 |
Zizila |
3 |
2 |
5 |
Butamu |
10 |
4 |
14 |
Autres |
1 |
0 |
1 |
Total |
47 |
10 |
57 |
Source : Données de l'enquête
Dans le tableau ci-dessus, nous remarquons que les agricu lteurs qui ont adopté pour la variété Sadisa sont a 100% membre d'une association, suivi de la variété Rav qui sont a 78,9% sont membre d'une association paysanne.
e. Tableau 16 : Durée de maturation
Variétés |
Durée de maturation |
||
1 à 10 mois |
11 et plus |
Total |
|
Rav |
17 |
2 |
19 |
Sadisa |
12 |
1 |
13 |
Mvuama |
5 |
0 |
5 |
Zizila |
5 |
0 |
5 |
Butamu |
13 |
1 |
14 |
Autres |
1 |
0 |
1 |
Total |
53 |
4 |
57 |
Source : Données de l'enquête
Parmi toutes les variétés amé liorées adoptées a Menkao, les 100% des agricu lteurs de notre échanti llon pensent que la variété Mvuama est
d'une durée de maturation qui varie entre 0 et 10 mois suivi de la variété Butamu qui est a 92,9 %.
f. Tableau 17 : Participation à la formation agricole
Variétés |
Participation à la formation agricole |
||
Participation |
Non |
Total |
|
Rav |
11 |
8 |
19 |
Sadisa |
6 |
7 |
13 |
Mvuama |
4 |
1 |
5 |
Zizila |
4 |
1 |
5 |
Butamu |
11 |
3 |
14 |
Autres |
1 |
0 |
0 |
Total |
37 |
20 |
57 |
Source : Donnees de l'enquete
Du point de vue de la participation a une formation agrico le, les agricu lteurs enque-tés qui p lantent la variété Mvuama ont participé a 80% a une formation agrico le, de me-me que ceux qui ont adopté pour la variété Zizi la. Quant a la variété Butamu, les agricu lteurs ont participé a 78,6% a une formation paysanne.
Pour identifier les facteurs associés a l'adoption des variétés amé liorées de manioc se lon le modéle logistique binaire (0 = non adopté et 1=adopté), i l est ob ligatoire que le test global du modéle soit significatif (p<0,05). Ce la imp lique qu'au moins un des coefficients de régression du modéle soit significativement différent de 0. Cette condition se vérifie dans nos analyses parce que le Khi-deux du modéle est significatif (p= 0,004)28.
28 Voir les résultats des analyses sur SPSS en annexe
De plus, nous signalons que le test d'ajustement d'Hosmer et Lemeshow29 au seui l de 5% donne un résu ltat non significatif (p=0,933). Ce qui signifie que les données s'adaptent au modele logistique attendu.
Le tableau suivant montre les résu ltats du modele logistique binaire.
Tableau 18 : Facteurs associes a l'adoption des
variétés améliorées de
manioc
Variables |
 |
Wald 24 |
P |
Sexe |
1,028 |
1,985 |
1,59 |
Age |
-0,066 |
0,116 |
<0,05 |
Statut matrimonial |
-0,742 |
1,692 |
1,93 |
Instruction des |
0,391 |
0,505 |
<0,05 |
Participation à la |
1,942 |
2,474 |
<0,05 |
Source : Données de l'enquête
I l ressort de ce tableau que les facteurs associés a l'adoption des variétés amé liorées de manioc dans l'échanti llon sous étude sont l'Age, l'instruction des agricu lteurs et leur participation a une formation agrico le. En effet, un agricu lteur dont l'Age est inférieur a 49 ans a une grande probabi lité d'adopter une variété amé liorée du manioc. De plus, un agricu lteur instruit et ayant suivi une formation agrico le a une probabi lité é levée a adopter une variété amé liorée du manioc.
29 Il est souhaitable que le test d'ajustement d'Hosmer et Lemershow soit non significatif pour confirmer l'hypothèse selon laquelle les données s'adaptent au modèle lo gistique attendu. Voir, Michèle Dramaix, Cours intensifs en Analyse Multi variée appliquée a l'Epidémiolo gie, ESP-ULB, Bruxelles, 2009, p.25-26.
Etudier les facteurs associes a l'uti lisation des varietes ame liorees de manioc par les agricu lteurs de Menkao au plateau de Bateke etait l'objectif principal de cette etude, auque l nous avons ajoute les objectifs specifiques, a savoir connaitre les varietes ame liorees du manioc uti lisees a Menkao et decrire le prof il des agricu lteurs qui ont adopte les varietes ame liorees du manioc a Menkao.
La question principale a laque lle nous nous sommes efforces de repondre est ce lle de savoir que ls sont les facteurs qui determinent l'adoption des varietes ame liorees par les agricu lteurs de Menkao au plateau de Bateke ? A cette question principale, nous avons emis l'hypothese se lon laque lle l'adoption des varietes ame liorees de manioc dans la peripherie de Kinshasa est fonction de p lusieurs facteurs notamment les preferences de chaque cu ltivateur, le rendement et la precocite de chaque variete. En outre, Mvuazi, Sadisa, Mvuama, Zizi la et Butamu sont les varietes ame liorees les plus adoptees par les agricu lteurs en majorite instruits, qui exp loitent de grande superficie, qui sont membres d'une association paysanne et qui ont suivi une formation agrico le.
Pour atteindre l'objectif assigne a cette etude, nous avons utilise la methode analytique pour analyser les donnees et les resu ltats de notre etude. Nous avons fait egalement recours a la technique d'enquête socio logique et a l'analyse statistique des donnees.
Ainsi, notre present travail etait structure en trois chapitres. Dans le premier, nous avons parle de la culture du manioc et ses varietes ame liorees. Deux sections ont ete decrites dans ce chapitre.
Premiérement, nous avons parle de la culture de manioc en general en la decrivant. Nous avons indique egalement de sa repartition geographique, son usage, ses mode de culture, ses maladies et ravageurs. Quand a l' origine, nous avons note que le manioc est d'originaire du nord de
l'Amérique du Sud. Cette espèce cu ltivée n'existe plus a l'état nature l. L'histoire révè le que le manioc était déjà cu ltivé au Pérou, au Brési l, en Guyane et au Mexique a l'époque préco lombienne30. Elle appartient a la fami lle des euphorbiacées et elle est intéressante par ses racines comestibles.
Deuxièmement, nous avons énuméré quelques variétés amé liorées de manioc reconnues par le ministère de l'Agricu lture et inscrites dans le catalogue national. Nous avons aussi présenté leurs caractéristiques, leurs forces et faib lesses. Ses variétés se distinguent par des attributs morpho logiques, te ls que la tai lle et la forme de feui lles, la tai lle de la p lante, le mode de ramification, la couleur des tiges et des pétio les, la forme des tubercu les, la durée du cycle et le rendement.
Au deuxième chapitre, nous avons traité de la sécurité alimentaire. Ici nous avons parlé également de l'insécurité alimentaire a Kinshasa. Mais avant d'y arriver, nous avons parlé dans la première section de la sécurité alimentaire en général en vue de dissiper toute confusion dans la définition de ce concept. I l sera passé également une revue sur l'histoire du concept. Les caractéristiques, les objectifs, l'importance de la sécurité alimentaire seront aussi mentionnés et ses facteurs.
Dans la deuxième section nous avons parlé de l'insécurité alimentaire. L'état de l'insécurité alimentaire en RDC et a Kinshasa sera également présenté. Une région donnée vit dans la sécurité alimentaire lorsque la majorité de la population a, a tout moment, un accès physique ou économique a une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active.
Le troisieme chapitre a analysé les données et les résu ltats de notre recherche. Le cadre de la recherche, les techniques d'enquête et d'analyse seront présentées.
Nous avons étudié et analysé les données co llectées lors de l'enquête aupres d'un échantillon de 86 agricu lteurs dans les champs et fermes situés a Menkao au plateau de Bateke. Pour recuei llir les informations dont nous avions besoin pour la réalisation de notre objectif, un questionnaire a été é laboré portant sur les variables du prof il sociodémographique des agricu lteurs, des données relatives aux variétés amé liorées adoptées et des estimations de la production de chaque variété amé lioré du manioc.
Apres analyses statistiques des données, la présente étude a abouti aux résu ltats descriptifs suivants :
> l'Age moyen des agricu lteurs de notre échanti llon est de 41 ans (10,71),
> la superficie moyenne cu ltivée par agricu lteurs est de 2,75 Hectare (2,10),
> le niveau de l'ancienneté moyenne dans le secteur agrico le est de 10 ans (4,68)
> la quantité produite moyenne du manioc par hectare est de 30 sacs (6,39).
> 58,8% des agricu lteurs du sexe mascu lin ;
> 67,1% des agricu lteurs sont marier ou unis de fait ;
> 50,6% des agricu lteurs sont instruits ;
> Sur notre échanti llon, 68,2% des agricu lteurs ont adopté les variétés amé liorées du manioc;
> 59,6% des agricu lteurs estiment que les Rav ont un mauvais gout ;
> 70,2% des agricu lteurs pensent que les variétés amé liorés sont rentab les ;
> 76,5% des agricu lteurs appartiennent a une association paysanne ;
> 91,8% des varietes ame liores ont une duree de maturation inferieure a 11 mois ;
> 74,1% des agricu lteurs ont participe a une formation agrico le.
En ce qui concerne les facteurs associes a l'adoption des varietes ame liorees de manioc dans l'echanti llon sous etude, l'age, l'instruction des agricu lteurs et leur participation a une formation agrico le sont des variables determinant l'adoption des varietes ame liorees dans notre echanti llon. En effet, un agricu lteur dont l'age est inferieur a 49 ans a adopte une variete ame lioree. De plus, un agricu lteur instruit et ayant suivi une formation agrico le a adopte aussi une variete ame lioree.
Comme mentionne dans l'introduction generale de cette etude, l'augmentation de la production du manioc notamment par l'adoption de varietes ame liorees a Menkao permettra si d'autres facteurs sont reunis par ai lleurs, a contribuer a la securite alimentaire par la disponibi lisation et accessibi lite de la nourriture aux populations de Menkao en particu lier et ce lle de Kinshasa en general.
Des resu ltats de cette recherche, nous conc luons que nous avons atteint les objectifs de ce travail te ls qu'annonce au premier paragraphe de cette conclusion. Nos hypotheses de travail ont ete partie llement confirmees parce que nous avons trouve que les facteurs associes a l'adoption des varietes ame liorees de manioc sont l'age, le niveau d'instruction et la participation a une formation agrico le.
Ainsi, les autorites competentes dans le secteur agrico le ; sont appe lees a tenir compte des facteurs associes a l'adoption des varietes ame liore pour la vulgarisation reussie de ce lles-ci auprés des agricu lteurs et producteurs du manioc.
1. E ; Gi llon ET J.P. Ho llier Larousse, Dictionnaire nouveau petit Larousse, Librairie Larousse, Paris VI, 1959
2. E. TOLLENS, Sécurité A limentaire A Kinshasa: Un face a face quotidien avec l'adversité, Working paper 23, 2003, KU Leuven,
3. FRANS GOOSSEN ; FAO : Ri le des sada dans la sécurité alimentaire de Kinshasa, Avri l 1997 ;
4. Guidére, M. : Les méthodes d'analyse en économie, www.unifr.ch/socsem/cours/compte-rendu/Les 20%m%E9thodes%20d'analyse.pdf
5. L'institut International d'Agricu lture Tropicale; Le manioc en Afrique Tropicale : Manuel de référence; Ibanda ; Nigéria, 1990 ;
6. Joe SIEGLE, Understanding Food Security: A Conceptual Framework for Programming. 1999. Traduit en frangais: Guide de formation sur la sécurité alimentaire : Module 1,
7. Kinke la Savy Sunda, Nouveaux espoirs de déve loppement chez les pauvres, Paris, éd. e l centurion, 1982
8. Pierre SILVESTE ; Manuel Pratique de la Culture de Manioc ; Ed. Maison neuve et Larousse ; 1987 ;
9. Romain H. Raemaekers, Agriculture en Afrique Tropicale ; DGCI Ed ; Bruxelles, Belgique ; 2001 ;
10. René VANDENPUT, Les principales cultures en Afrique centrale, D/1981/VANDENPUT, R. Ed Belgique
11. Sen. A., Poverty and Famines: An Essay on Entitlement and Deprivation. Clarendon Press, Oxford, 1981
I. Revues et documents divers
1. FAO : Notes d'orientation sur la sécurité alimentaire, numéro 2, Juin 2006, Rome,
2. FAO : Appui a l'intensification des productions maraichéres et fruitier dans les zones urbaines, 1996
3. FAO -PAM, L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde, Rome, 2010,
4. FAO : Sécurité alimentaire : l'information pour l'action. Guides pratiques, Rome, 2008,
5. FAO : Comité de la sécurité alimentaire mondiale, Kinshasa, 1998 ;
6. Fiche INERA / Mvuazi, publié par le ministére de l'agricu lture Catalogue varietal des cultures vivriéres Kinshasa ; 2008
7. Ministére de l'agricu lture, catalogue varietal des cultures vivriéres, ed 2008 avec l'appui du projet CTB/MINIGRA g Appui au secteur semencier D
8. UNICEF-RDC, MICS 2010, Kinshasa, 2010,
II~ Notes de cours
1. AUNGE.J ; Note de cours de Questions speciales de la securite alimentaire ; L2 Economie Rurale /UPC ; 2011
2. Miché le DRAMAIX, Cours intensifs en Analyse Multi variée appliquée a l'Epidémiologie, ESP-ULB, Bruxelles, 2009,
I. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE SUR LES DETERMINANTS DE L'ADOPTION DES VARIETES AMELIOREE DE MANIOC DANS LES PERIPHERIES DE KINSHASA;
II. RESULTATS DES ANALYSES DE REGRESSION LOGISTIQUE SPSS
I. Questionnaires d'enquete
1. Module I : Profil socio-économiques du ménage Veuillez compléter le tableau ci-dessous pour chaque ménage :
N° |
Sexe |
Age |
Liens de |
Statut |
Niveau |
Principale activité |
1 |
||||||
2 |
||||||
3 |
||||||
4 |
||||||
5 |
||||||
6 |
||||||
7 |
||||||
8 |
||||||
9 |
||||||
10 |
||||||
11 |
||||||
12 |
||||||
13 |
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14 |
||||||
15 |
||||||
16 |
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17 |
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18 |
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19 |
||||||
20 |
(I). sexe : 1= Homme, 2= Femme
(II). Age : 1= de 0 à 49 ans, 2= de 50 ou plus ;
(III). Lien de Parenté : 1= chef du ménage, 2= Conjoint(e) du chef de ménage, 3= enfant, 4= frère, cousin(e), 5= Neuve, Nièce, petit enfant, 6= Autres à préciser ;
(IV). Statut matrimonial : 1= Marié(e), 2= Célibataire, 3= Uni(e), e fait, 4= Divorcé, 5= Séparé(e) , 6= Veuf/Veuve ;
(V). Niveau d'instruction : 1= sans Instruction, 2= Alphabétisé, 3= Secondaire, 4= Supérieur
(VI). Principal Activité Economique : = Agriculture, 2= Artisanat, 3= Petit Commerce, 4=Pêche, 5= Etude, 6= Elevage, 7= Transport, 8= Fonctionnaire, 9= Commerce, 10= Autre ;
1. Connaissance de variété de manioc et caractéristique des innovations techniques
N° |
Non de |
Connaissance |
Superficie |
Quantité |
Rentabilité |
Goût (V) |
Couleur de |
Appréciation |
Adoption |
1 |
|||||||||
2 |
|||||||||
3 |
|||||||||
4 |
|||||||||
5 |
|||||||||
6 |
|||||||||
7 |
|||||||||
8 |
|||||||||
9 |
|||||||||
10 |
|||||||||
11 |
|||||||||
12 |
|||||||||
13 |
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14 |
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15 |
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16 |
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17 |
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18 |
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19 |
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20 |
(I). Nom de variété : 1= RAV, 2= SADISA, 3= MVUAMA, 4= Zizila, 5= Butamu, 6= Autres
(II). Connaissance : 1= OUI, 2= NON,
(III) Qtés produites : 1= de 1 à 30 Sac/Ha, 2= 31 ou plus ;
(IV). Rendement : 1= Oui, 2= Non,
(V). Goût : 1= Bon, 2= Mauvais,
(VI). Appréciation sur le marché : 1= Oui, 2= Non,
(VII). Adoption : 1= Oui, 2= Non,
2. Êtes-vous membres dune associations?
N° |
Associat ion :
|
Type d'association
|
Durée d'adhésion :
|
Assistance tirée de l'association :
|
Responsabilité au sein de l'association
|
1 |
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2 |
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3 |
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4 |
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5 |
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6 |
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7 |
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8 |
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9 |
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10 |
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11 |
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12 |
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15 |
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16 |
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18 |
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19 |
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20 |
3. Mode d'accès aux terres arables et durée de jachère pour la production de Manioc :
N° |
Mode d'accès (I) |
Superficie (En ha) |
Année d'acquisition |
Durée de jachère |
1 |
||||
2 |
||||
3 |
||||
4 |
||||
5 |
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6 |
||||
7 |
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8 |
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9 |
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10 |
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11 |
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12 |
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13 |
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14 |
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15 |
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16 |
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17 |
||||
18 |
||||
19 |
||||
20 |
(I) Mode d'accès : 1= Propriété (Acheté), 2= Location (Fermage), 3=
Communautaire, 4= Location précaire, 5= Prêt temporaire, 6= Donation des parents
4. Production agricole :
N° |
Cycle |
Fréquence |
Date |
Qté |
Qté Vendue |
Prix de |
Recette |
1 |
|||||||
2 |
|||||||
3 |
|||||||
4 |
|||||||
5 |
|||||||
6 |
|||||||
7 |
|||||||
8 |
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9 |
|||||||
10 |
|||||||
11 |
|||||||
12 |
|||||||
13 |
|||||||
14 |
|||||||
15 |
|||||||
16 |
|||||||
17 |
|||||||
18 |
|||||||
19 |
|||||||
20 |
(I) Cycle : 1= de 0 à 11 mois, 2= De 12 ou plus ;
(II) Fréquence de récolte : 1= 1 Fois /an ; 2= 2 fois ou plus ;
II. Résultats des analyses de regression logistique SPSS
1. Test khi-deux de Wald global du modèle
Omnibus Tests of Model Coefficients
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2. Test d'ajustement de Hosmer et Lemershow
Hosmer and Lemeshow Test
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3. Tests des effets séparés de Wald
B |
S.E. |
Wald |
df |
Sig. |
|||||
Step 1a |
sexe |
1,028 |
,730 |
1,985 |
1 |
,159 |
|||
Age |
-,066 |
,528 |
,016 |
1 |
,004 |
||||
Statut |
-,742 |
,571 |
1,692 |
1 |
,193 |
||||
GrInstruction |
,391 |
,550 |
,505 |
1 |
,003 |
||||
formationagricole |
1,942 |
1,235 |
2,474 |
1 |
,002 |
||||
Constant |
-2,300 |
1,643 |
1,960 |
1 |
,161 |
a. Variable(s) entered on step 1: sexe, Age, Statut, GrInstruction, formationagricole.
Epigraphie i
Dédicace ii
AVANT PROPOS iii
INTRODUCTION GENERALE 1
1. Problématique 1
2. Objectifs du travail 3
3. Hypothèse du travail 4
4. Choix et intérêt du sujet 4
5. Méthodologie de recherche 5
a. Méthodes 5
b. Les techniques 5
6. Délimitation du sujet 6
7. Difficultés rencontrées 6
8. Structure du travail 7
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL : LA CULTURE DE MANIOC ET SES VARIETES AMELIOREES
8
SECTION I : LA CULTURE DE MANIOC 8
1. Origine 8
2. Description 8
3. Répartition géographique de la culture de manioc en RDC 9
4. Production nationale du manioc 10
5. Usages 10
6. Méthodes des cultures 11
7. Maladies et Ravageurs 13
a. Maladies 13
b. Les Ravageurs 16
SECTION II : LES VARIETES AMELIOREES 17
1. Variété : RAV 17
2. Varieté : SADISA 19
3. VARIETE : MVUAMA 21
4. VARIETE : MVUAZI 22
5. VARIETE : BUTAMU 24
6. VARIETE : PAPAYI 26
7. VARIETE : ZIZILA 28
CHAPITRE II : SECURITE ALIMENTAIRE 30
I.1. Définition 30
1. Historique du concept de la sécurité alimentaire 32
2. Caractéristiques de la sécurité alimentaire 33
3. Objectif de la sécurité alimentaire 35
4. Importance de la sécurité alimentaire 36
Section II : L'INSECURITE ALIMENTAIRE 37
II.1. Typologie d'insécurité alimentaire 37
II.2. Sévérité et l'intensité de l'insécurité alimentaire 39
II.3. Les facteurs de l'insécurité alimentaire 41
Section III : L'INSECURITE ALIMENTAIRE EN RDC ET A KINSHASA 42
III.1. L'INSECURITE ALIMENTAIRE EN RDC 42
III.2. L'INSECURITE ALIMENTAIRE A KINSHASA 43
CHAPITRE III : LES DETERMINANTS DE L'ADOPTION DES VARIETES AMELIOREES A MENKAO
45
III.1. CADRE DE L'ETUDE 45
a. Division géographique 45
b. Sociologie et démographie 45
c. Sol et végétation 46
d. Agriculture 46
III.2. METHODOLOGIE DE L'ENQUETE SOCIOLOGIQUE 47
1. Echantillonnage 47
a. Taille de l'échantillon et tirage de l'échantillon 47
b. Déroulement de l'enquête 47
c. Questionnaire 47
d. Technique d'analyse des données 48
III.3. RESULTATS DE L'ETUDE 49
III.3.1. Profil sociodémographique de l'échantillon 49
a. Description des variables quantitatives 49
b. Description des variables qualitatives 50
III.4. VARIETES AMELIOREES ADOPTEES 53
1. Graphique I : Fréquence des variétés améliorées adoptées 53
2. Analyse Bi-variée 54
III.5 DETERMINANTS DE L'ADOPTION DES VARIETES AMELIOREES DE MANIOC 57
CONCLUSION GENERALE 59
BIBLIOGRAPHIE 63
ANNEXES 65
I. Questionnaires d'enquête 66
II. Résultats des analyses de régression logistique SPSS 71
TABLE DES MATIERES 72