3. Compression
La compression des images et des données vidéo
peut suivre deux approches différentes : lossless (sans perte) ou lossy
(avec perte). Dans le cas d'une compression «lossless»,
c'est-à-dire sans perte, chaque pixel est maintenu intact. L'image
obtenue après compression est donc identique a l'original. Cependant, le
prix a payer est que le gain, en termes de réduction des données,
est très limité. Un format de compression «sans perte»
bien connu est le format GIF. Du fait de son faible taux de compression, ce
format ne convient guère aux solutions de vidéo sur IP
nécessitant l'archivage et la transmission de quantités
importantes d'images. Voilà pourquoi plusieurs méthodes et normes
de compression dites «lossy» ou «avec pertes» ont
été développées. Le principe fondamental est de
réduire les éléments invisibles a l'oeil humain et
d'accroître ainsi considérablement le taux de compression.
Les méthodes de compression suivent également deux
approches différentes par rapport aux normes de compression :
compression des images fixes et compression vidéo.
3.1 Normes de compression des images fixes
Toutes les normes de compression des images fixes ont la
particularité de se concentrer sur une seule image à la fois. La
norme la plus connue et la plus répandue en la matière est
JPEG.
Le mode de compression bien connu JPEG a été
normalisé au milieu des années 1980, a l'initiative du Joint
Photographic Experts Group. Grâce au format JPEG, il est possible de
décompresser et de visualiser des images a l'aide d'un navigateur web
standard. JPEG permet d'obtenir le degré de compression souhaité
: le taux de compression est paramétrable.
La compression sélectionnée est directement
liée à la qualité de l'image voulue. Outre le degré
de compression, l'image elle-même influence également le taux de
compression obtenu. Par exemple, un mur blanc peut produire un fichier image de
taille relativement petite (et un taux de compression élevé),
tandis que le même degré de compression appliqué à
une scène complexe et chargée produira un fichier de plus grande
taille, avec un taux de compression plus faible.
3.2 Normes de compression vidéo
Plusieurs format ou normes de compression sont utilisés
dans la vidéosurveillance :
3.2.1 (M-JPEG) Vidéo obtenue par une suite
d'images JPEG ou Motion JPEG
M-JPEG est la norme la plus répandue parmi les
systèmes de vidéo sur IP. Une caméra réseau, tout
comme un appareil numérique permettant la capture d'images
[Etude Et Mise En Place D'Un Système De
Vidéosurveillance]
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02 septembre 2011
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immobiles, saisit des images individuelles, et les compresse
au format JPEG. Une caméra réseau peut ainsi capturer et
compresser, par exemple, 20 images individuelles par seconde puis les envoyer
sur réseau sous forme de flux continu pouvant être lu sur un poste
de visualisation.
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