Les odontalgies, la bactériologie buccale et la
santé car du clinique universitaire de LUBUMBASHI/ RDC
Par : NTUMBA KABONGO Emile
Expert en santé publique
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
ECOLE DE SANTE PUBLIQUE
EPIGRAPHE
Oh ! Le plan astucieux du malin ! Oh ! La
vanité, et la fragilité, et la folie des hommes ! Lorsqu'ils
sont instruits, ils se croient sages, et ils n'écoutent pas les
recommandations de Dieu, car ils les laissent de côté, pensant
savoir par eux - mêmes, c'est pourquoi, leur sagesse est folie et elle ne
leur profite pas. Et ils périront.
Mais être instruit est une
bonne chose si on écoute les recommandations de Dieu...
DEDICACE
A l'être suprême, Dieu tout puissant,
l'architecte de toute chose, maître de temps et de circonstance de
m'avoir permis d'arriver au bout de ce premier cycle et en qui je me suis
toujours confié.
A toi mon père KABONGO Ferdinand, pour nous avoir
montré que rien de tout ce qui est grand n'est facile ; qui au -
delà de ces moyens s'est dépensé pour notre
instructions.
A toi ma mère BANKANGA Régine qui nous a
soutenu par ses conseils et prières.
A toi mon oncle paternel Dr Michel BADIBANGA pour ton
assistance tant morale que financière, recevez nos sincères et
vives remerciements.
A vous mes amis et compagnons de lutte, pour votre amour,
votre patience et le rôle aussi réconfortant que vous jouez
à mes cotés, recevez l'expression de mon amour, nous
citons : Huguette KASONGO, TSHIBANGU Nico ; DIALUNGANA Djo ;
Antoine KONDO ; Junior BUSAMBU ; MATALA Delphin ; OMARI
Ben ; Grace KASANGULE ; KASONGO LUBUNDA Solange ; KABANGO
Jacques ; KISANSWE Félix ; Junior YUMBA ; MUKONKOLE
Aaron.
Nous vous dédions ce travail fruit d'une patience et
d'un courage remarquable, qu'il soit pour nous le signe d'un
indéfectible attachement ...
Emile KABONGO
AVANT PROPOS
Ce travail, symbole de maturité acquise au cours de
notre formation du premier cycle, n'est pas seulement le fruit de nos propres
efforts, mais hélas le résultat de collaboration de tous ceux qui
se sont dévoués pour notre formation.
Pour cela, il nous sera très ingrats de passer sous
silence sans remercier les différentes personnes qui ont concouru
à son l'élaboration.
Nos remerciements s'adressent au Dr KAIJ KAKAMBAL qui en
dépit de ses nombreuses occupations a bien voulu accepter la direction
de ce travail.
Nous pensons aussi a toute notre famille oncles et
collègues : Vicky KABONGO, Stany KABONGO, Théthé
KABONGO, Marie KABONGO, Gode KABONGO, Etienne - Marcel KABONGO, Jonathan
KABONGO, Jethro KABONGO.
A la famille Badibanga : Maman Fifi MUKUNDJI ;
KABENA BANDIBANGA; KALUNDA BADIBANGA ; MUTEBA BADIBANGA ;
TSHIKA BADIBANGA; KAMBUYI BADIBANGA; MICHEL BANDIBANGA, trouvez ici
l'expression de ma gratitude pour tous ce que vous fûtes pour nous.
Emile
KABONGOPLAN DE TRAVAIL
- EPIGRAPHE
- DEDICACE
- AVANT PROPOS
- INTRODUCTION
PREMIER PARTIE : CONSIDERATIONS THEORIQUES : Les
généralités.
CHAPITRE I : RAPPELS ANTOMO-PHYSIOLOGIQUE SUR LA SPHERE
BUCCO-DENTAIRE
CHAPITRE II : LES AFFECTIONS
BUCCO-DENTAIRES LES PLUS COMMUNES
II.1 : Les
paradontopthies
II.2 : La pathologie carieuse
II.3 : Les complications infectieuses
odontogènes
DEUXIEME PARTIE : CONSIDERATIONS PRATIQUES
CHAPITRE I : POPULATION,
MATERIELS ET METHODE
CHAPITRE II : LES
RESULSTATS
CHAPITRE III : DISCUSSION
- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
- REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
- TABLE DE MATIERE
I. INTRODUCTION
La cavité buccale est la partie initiale du tube
digestif située entre les deux os maxillaires et entourée par
les dents, les gencives, la langue, le palais et les amygdales palatines.
C'est un milieu ou a lieu diverses secrétions,
l'ingestion et le broyage des aliments. Ces aliments sont acidifiants et
parfois alcalinisant qui peuvent avoir des effets néfastes sur la
cavité buccale et sur le reste des parties du corps.
En cas d'affection de l'un des organes faisant partie de
cette cavité, une ou plusieurs fonctions seront perturbées voir
tout l'organisme en sera affecté et le malade se verra dans l'obligation
d'aller consulter un stomatologue.
Le sujet que nous exploitons permettra de connaître les
odontalgies, les types de microorganismes susceptibles d'être
incriminé dans l'atteint infectieuse à la base de ces douleurs
dentaires obligeant un individu à venir en consultation dans un service
de stomatologie (cas du clinique universitaire).
Départ leurs étiologies, les odontalgies faisant
suite à certaine affection bucco - dentaire peuvent aboutir à
d'autres troubles du système manducateur et parfois aller
jusqu'à créer l'atteinte d'autres organes nobles, à
distance
I.1. PROBLEMATIQUE
Suite à cet état de chose,
évoqué précédemment une série des questions
se posent en nous.
Ø Quels sont les motifs de consultation le plus
fréquente en stomatologie au clinique universitaire de
Lubumbashi. ?
Ø Quelles sont les pathologies bucco - dentaires
à la base ?
Ø Quelles sont les causes majeures?
Ø Quelle est la tranche d'âge la plus
touchée, le sexe...
Ø Existe - t - il une spécificité
concernant tel ou tel type de microorganisme, qui parmi ceux qui colonise la
cavité buccale ?
I.2. HYPOTHESE
Nous pensons que les douleurs dentaires, les saignements de
gencive sont les motifs de consultation le plus fréquente dans le
service de stomatologie.
Nous pensons aussi que la carie dentaire, la parodontopathie
sont parmi les affections bucco - dentaires les plus répandues dans
notre milieu, elles peuvent touchées les deux sexes et les
différentes tranches d'âge ; nous osons croire que les
différentes causes sont liées à certaines habitudes en
rapport avec l'hygiène bucco - dentaire et l'hygiène
alimentaires... a cela s'ajouteraient certains facteurs liés au niveau
professionnel.
I.3. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
L'intérêt porté à ce sujet encore
rare dans la littérature dans notre milieu scientifique est de
démontrer que les affections de la cavité buccale
constitué un vrai problème de santé public dans notre
milieu. Il est donc nécessaire de connaître la situation sur le
terrain et quels en sont exactement les facteurs qui concourent à leurs
apparitions cela nous permettrait une mise en place de certaines mesures
préventives et une prise en charge adéquate.
I.4. OBJECTIFS DU
TRAVAIL
Connaître :
Ø Les motifs de consultation le plus fréquente
en stomatologie au clinique universitaire
Ø Le type des microorganismes qui colonise la
cavité buccale.
I.5. METHODOLOGIE
Pour bien mener notre étude nous utiliserons un
méthode descriptive transversale en utilisant les fiches des malades
reçus dans le service de stomatologie du clinique universitaire de
Lubumbashi.
I.6. DELIMITATION ET
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre recherche a eu lieu aux cliniques universitaires de
Lubumbashi, dans le service de stomatologie.
Hormis l'introduction et la conclusion générale
notre travail comprend deux grandes parties à savoir :
Ø La partie théorique qui traite sur les rappels
anatomo - physiologique de la sphère bucco - dentaires, des affections
bucco dentaires les plus communes
Ø La partie pratique qui traite sur la
présentation des données et des résultats ainsi que leur
interprétation.
PREMIERE PARTIE
THEORIQUE : LES GENERALITESCHAPITRE
I : RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES DE LA
SPHERE-BUCCO-DENTAIRE
I. LA CAVITE BUCCALE
La bouche est le premier segment du tube digestif. C'est une
cavité irrégulière dont la capacité variée
suivant que les mâchoires sont rapprochées ou plus ou moins
écartées l'une de l'autre.
La cavité buccale est divisée par les arcades
gingivo - dentaire en deux parties, l'une périphérique ou
vestibule de la bouche, l'autre centrale ou cavité buccale proprement
dite.
I.1 Le vestibule Le vestibule de la
bouche est un espace incurvé en forme de fer a cheval, compris(e) entre
les arcades alvéolo-dentaire d'une part, les lèvres et les joues
d'autre part. La cavité vestibulaire s'ouvre à l'extérieur
par l'orifice buccal.Elle est tapissée par la muqueuse buccale qui prend
sur les arcades le nom de gencive.I.2 La cavité buccale
proprement dite Elle n'a sur le squelette ni paroi
inférieur, ni paroi antérieure. Elle est limité
par :- En avant et sur les côtés par la mandibule et les
arcades gingivo - dentaires.- En haut par la voûte palatine- En bas par
le plancher buccal sur lequel la langue fait saillie.- En arrière la
cavité buccale communique avec le pharynx par un orifice, l'isthme du
gosier.I.2.1. Les arcades gingivo - dentaires Les maxillaires
sont revêtus ou voisinage du bords alvéolaires d'une muqueuse
très adhérente, épaisse, résistante, de couleur
rosée appelée gencive.La gencive s'arrête d'une part avec
la muqueuse des joues et des lèvres le long des gouttières
vestibulaires, d'autre part avec la muqueuse de la voûte palatine en haut
et du plancher buccal en bas. La gencive s'arrête le long des
lèvres internes du bord alvéolaire, suivant une ligne
festonnée dont les parties saillantes s'étendent d'une face
à l'autre du maxillaire dans les interstices inters dentaires. Ainsi
chaque dent est entourée par la muqueuse gingivale sur tout le pourtour
de l'orifice alvéolaireI.2.2. La voûte palatine
Elle présente sur la ligne médiane un raphée
blanchâtre qui se prolonge sur le voile. A l'extrémité
antérieure du raphée se trouve une saillie allongée
d'avant en arrière, le tubercule palatin, en rapport avec l'orifice
inférieur du canal palatin antérieur. De part et d'autre de ce
tubercule, la voûte présente des crêtes transversales ou
obliques en nombre variables appelées crêtes
palatines.I.3 L'organe dentaire
L'organe dentaire est composé de la dent et du
parodonte.I.3.1 Les dents.
I.3.1 a. Définitions Les dents sont des organes de
consistance très dure de coloration blanche implantée sur le bord
alvéolaire des maxillaires.I.3.1.b. Les caractères
généraux Chaque dent se compose de :- La racine incluse
dans l'alvéole- La couronne qui fait saillie hors du bord
alvéolaire - Le collet par lequel la racine s'unit à la couronne
De plus elle est creusée d'une cavité centrale
de la cavité pulpaire qui s'ouvre pour un orifice creusé ou
sommet de la racine.La cavité pulpaire contient la pulpe de la dent,
composée d'un tissu conjonctif rougeâtre et d'une ramification
des vaisseaux et nerfs dentaires correspondants. La cavité pulpaire est
entourée par une substance dure de couleur jaune appelée dentine
ou ivoire. La dentine est elle même recouverte sur la couronne par un
tissu transparent plus dur encore que l'ivoire, l'email et sur la racine par un
tissu résistant, jaune opaque, le cément.
I.3.1.c. Les caractères particuliers des
différentes catégories de dents On divise les dents,
d'après leur forme particulière en incisives, canines,
prémolaires et molaires. Les incisivesLa couronne des incisives
est aplatie d'avant en arrière. Elle présente une face
antérieure convexe ; une face postérieure convexe ; une
face postérieure concave deux faces latérales étroites,
triangulaires qui s'effilent du collet vers le bord libre ; un bord libre
tranchant et dont l'angle externe est arrondi.La racine est conique aplatie
transversalement son sommet est légèrement divisé en
dehors.Les incisives sont ou nombre de quatre pour chaque mâchoire. Les
incisives supérieures sont plus grandes que les inférieures. On
distingue dans chaque demi -mâchoire une incisive centrale et une
incisive latérale placée l'une à côté de
l'autre, en dehors de la ligne médiane. L'incisive centrale est plus
grande que l'incisive latérale. Les canines.La couronne a la
forme d'une pyramide quadrangulaire terminée par une pointe mousse. La
face antérieure est convexe, la face postérieure concave :
les faces latérales sont triangulaires et pourvues d'un sillon
longitudinal, le sommet est plus rapproché de la face latérale
interne que de l'externe. La racine est aplatie transversalement et
légèrement déviée en dehors. Les canines sont
placées en dehors des incisives et sont au nombre de deux par arcade.
Les prémolairesLa couronne des
prémolaires est cubique ou irrégulièrement cylindrique. On
lui distingue :- Deux faces convexes, l'une externe et l'autre interne.
Elles répondent l'une à la cavité vestibulaire et l autre
a la cavité buccale proprement dite ;Deux faces planes, l'une
antérieure et l'autre postérieure en rapport avec les dents
voisines.- Une face triturante munie de deux tubercules ou cuspides, l'une
externe et l'autre interne séparées par un sillon
antéropostérieur. Le tubercule externe est plus volumineux que l
interne.De plus les tubercules sont saillants sur les prémolaires
supérieures que sur les inférieurs. Le tubercule interne est a
peine marqué. La racine est généralement unique, aplatie
d'avant en arrière et parcourue sur ses deux faces par un sillon
longitudinal et en arrière de la canine. On les distingues dans chaque
demi mâchoire en première et deuxième prémolaire en
allant d'avant en arrière.
Les molairesLa couronne à la même forme
que celle des prémolaires. Elle en diffère par son volume qui est
beaucoup plus grand et par la configuration de la surface triturante qui
présente en général quatre cuspides séparées
par un sillon uniforme. Les molaires supérieures ont trois
racines : deux externes et une interne. Les molaires inférieures
n'ont que deux racines, l'une antérieure et l'autre postérieure.
Les racines sont tantôt parallèles tantôt divergentes
tantôt incurvées en crochet (dent barrée) On compte dans
chaque demi mâchoire trois molaires qui sont désignées sous
le noms de première, deuxième et troisième molaires en
allant d'avant en arrière .La troisième molaire souvent plus
petite que les autres est appelée dent de sagesse.I.3.2.
Implantation et mode d'union de la dent à
l'alvéole. Les dents sont implantées par leurs racines
dans les alvéoles du bord dentaire des maxillaires et les racines
s'adaptent exactement à la cavité alvéolaire.Par suite et
en raison de la direction souvent divergente ou contournée des racines,
les dents peuvent être maintenues mécaniquement dans leurs
cavités alvéolaires. Cependant, les véritables moyens
d'union de la dent à l'alvéole sont :- L'os
alvéolaire et le cément- Le ligament alvéolo-dentaire-
La gencive. Le ligament alvéolo-dentaire ou périoste est
formé de fibres tendues des parois de l'alvéole ou cément
de la racine. Il est en continuité avec la couche profonde de la
gencive. La gencive en serre le collet de la dent. La muqueuse gingivale se
dédouble en effet autour de l orifice de l alvéole en deux
lames : l'une profonde constitue le périoste
alvéolo-dentaire ; l'autre superficielle monte sur la partie extra
alvéolaire de la racine jusqu'au collet et lui forme une gaine
très adhérente.
I.3.3. Dentition et dentureI.3.3.1.
DéfinitionLa dentition : est la formation des dents, leur
accroissement en longueur et leur éruption. C'est un
phénomène dynamique de longue durée allant de la vie
foetale jusqu'à l'âge de 18 à 25 ans. C'est un concept
dynamique.La denture : C'est l'ensemble de dents ayant normalement
évolué constituant l'arcade dentaire. On distingue la denture
temporaire (ensemble des dents d'un enfant de 0 à 5 ans) et la denture
permanente a partir de 6 ans (ensemble des dents d'un adulte)a) La denture
temporaireLa denture temporaire qualifie l'évolution des dents
primaires ou dents de lait. Elle comprend 20 dents : 10 dents à
chaque maxillaire. On note des grandes différences entre individus et
peuples de diverses races en ce qui concerne la denture temporaire. L'enfant
n'a pas de prémolaire.b) La denture permanenteLa denture permanente
qualifie l'évolution des dents définitives ou dents d'un adulte.
Elle comprend 32 dents dont 16 dents pour chaque maxillaire. Ces dents sont
réparties de la manière suivante sur chaque
hémi-arcade : 2 incisives, une canine, 2 prémolaires et 3
molaires.
c) Chronologie d'éruption des dentsL'éruption
des dents varie beaucoup selon l'individu et les races.1. Eruption des dents
temporaires. Elles apparaissent dans l'intervalle de temps allant du
sixième mois ou trentième mois. L'éruption des dents
temporaires s'opère schématiquement tous deux les mois .Chaque
enfant évoluent normalement en principe dans l'ordre suivant :
- Incisives centrales et latérales : âge
d'éruption entre sixième et douzième mois.- Canines :
âge d'éruption entre 18 et 24 mois. - Deuxième molaire de
lait : 20 et 30 mois2. Eruption de dents permanentes Les dents
permanentes apparaissent dés la sixième année
jusqu'à la dix huitième et vingt cinquième année.
Mais cependant elles le font à des âges très variables
selon l'individu et la race.De même cette période commence par
l'éruption des premières molaires et se termine par celle des
troisièmes molaires. Elle se poursuit à la cadence annuelle d un
groupe dentaire venant remplacer les dents caduques correspondantes. Les dents
étant comprises entre la région gingivo -
alvéolodentaire.II. LES OS MAXILLAIRES1) Le
maxillaire supérieurL'os maxillaire est surtout formé de
tissus compacts. Le maxillaire se forme par deux centres d'ossification
principaux : le post maxillaire et le prémaxillaire ou
intermaxillaire. Le maxillaire est situé :- Au dessus de la
cavité buccale- Au dessus de la cavité arbitraire- En dehors
des fasses nasales2) La mandibuleLa mandibule est situé à
la partie inférieure de la force, on lui distingue trois parties :
une partie moyenne ; le corps et deux parties latérales ; les
branches montantes qui s'élèvent aux deux
extrémités postérieures du corps. 3) Le corpsLe
corps est incurvé en fer à cheval, il représente une face
antérieure convexe, une face postérieure concave, un bord
inférieur libre.4) Les branches montantes
Les branches montants du
maxillaire inférieure sont rectangulaires, allongés de haut en
bas et présentant deux faces, l'une externe et l'autre interne et quatre
bords.5) Les mâchoiresLes dents implantées sur les
maxillaires dessinent deux courbes paraboliques, la mâchoire
supérieure et de rayon plus grande que la mâchoire
inférieure et déborde celui-ci surtout en avant. Les incisives,
les canines et les prémolaires de deux mâchoires ont une direction
a peu près verticale.III. LA LANGUE La langue occupe la partie moyenne
de la cavité buccale et fait saillie dans cette cavité
irrégulièrement ovalaire a grosse extrémité
postérieure.La langue est aplatie de haut en bas sa face dorsale, ses
bords, sa pointe et la partie antérieure de sa face inférieure
sont revêtus par la muqueuse et libres dans la cavité buccale. La
langue et un organe musculaire et muqueux. La muqueuse linguale recouvre toute
la partie libre de l'organe ; elle est le siège des
déglutination et la phonation. Les papilles de la langue recouvrent la
face supérieure et les côtés de la langue, ce sont des
prolongements de charion tapissé d épithélium .Il existe
les papilles fongiforme, les papilles caliciformes au nombre de 9 au 11 et les
papilles foliés.IV. LES GLANDES SALIVAIRES La salive est un liquide qui
est continuellement sécrétée à l'intérieur
de la bouche pour maintenir humide les muqueuses buccales et pharyngiennes, on
distingue :- Les glandes salivaires mineurs qui sécrètent
une faible quantité de salive- Les glandes salivaires majeurs qui
déversent leur contenu dans la cavité buccale par les canaux.
Les trois paires de glandes salivaires sont :* Les
glandes parotides* Les glandes submandibulaires
* Les glandes sublinguales.CHAPITRE II : LES AFFECTIONS BUCCO - DENTAIRES
LES PLUS COMMUNES
I. INTRODUCTION La majorité des affections buccales
sont d'origine dentaire, à partir des bactéries de la plaque
qui donnent une lésion creusant et destructrice appelé la carie
dentaire ou de celles de la flore du sillon gingivo - dentaire qui envahit le
parodonte ou abouti à une parodontopathie. Plusieurs facteurs de risque,
qui sont aussi des facteurs favorisant dont la mauvaise alimentation, le
tabagisme et l'usage nocif de l'alcool. Une hygiène insuffisante de la
bouche est aussi un facteur de risque. II. LES PARODONTOPATHIESII.1.
Définition Ce sont des maladies inflammatoires ou
dégénératives affectant le tissu de soutien de la dent
aboutissant par un processus à la mobilité puis à la chute
de la dent.II.2. Cause L'agent étiologique principal des
parodontopathies est la composante bactérienne de la plaque dentaire Les
bactéries aérobies ou facultatives gram positives se trouvent
toujours en majorité dans les gingivites ou un enrichissement progressif
de la flore totale parodontale en bactéries gram négatives
apparaît.Dans la parodontite de l'adulte, la composition
bactérienne à prédominance anaérobie varie d'un
site à l'autre, d'un individu à l'autre.Dans la parodontite,
l'agent étiologique majeur serait actinobacillus actinomy
poter .Les formes localisés et parphyromanas gingivatis pour les
généralisées.II.3. Types de parodontopathies Selon
les stades d'affection, on distingue :- La gingivite bactérienne et
- La parodontiteII.3.1. La gingivite
bactérienneII.3.1.a. Définition La gingivite est
une inflammation des tissus qui entourent la dent donc la gencive. Cette
inflammation se limite à la gencive seulement
II.3.1.b. Cause Dans la plus part de cas, la gingivite
est causée par l'accumulation de plaque bactérienne ou dentaire
et une mauvaise hygiène buccale. Si elle n'est pas traitée, elle
peut atteindre l'ensemble du parodonte et causer la parodontite, un état
plus grave des maladies des gencives.
II.3.1.c. Manifestations
cliniques Une gencive saine doit être de couleur rose et avoir
l'aspect d'une pelure d'orange pour confirmer qu'elle est bien attachée
à l'os alvéolaires. Son niveau ne doit pas être
baissé autour des dents et inciter un déchaussement.Les signes de
la gingivite peuvent être perçus en regardant sa gencive celle-ci
peut-être rougeâtre, gonflée et lisse. Elle saigne
très facilement ou contact, notamment lors du brossage des dents et
parfois spontanée.Si la gingivite est aigue, il peut y avoir de la
douleur.II.3.2. La parodontiteII.3.2.a. Définition
C'est l atteinte du tissu de soutient de la dent faisant suite a une
gingiviteII.3.2.b. Causes Les causes de la parodontite sont :La
présence des bactéries qui colonisent l'espace entre la dent et
la gencive formant ainsi des poches parodontales.Une mauvaise hygiène
bucco-dentaireLes modifications hormonales liées à une grossesse
ou à la ménopause...II.3.2.c.
Manifestations cliniques L'un des signes de la parodontite est le
déchaussement de dents donnant à celles-ci l'apparence
d'être plus longues.Les dents peuvent être mobiles et sensibles,
une mauvaise haleine peut se développer et persister dans la bouche.Les
signes de la gingivite ne sont pas toujours présents lors de la
parodontite.II.4. TraitementsLa plupart des parodontopathies
répondent bien ou traitement visant à maîtriser la
colonisation bactérienne.Le traitement de deux formes d'affection le
plus courantes : la gingivite chronique et la parodontites de l'adulte
sera d'abord envisagé.* Le traitement de la gingivite chronique peut
s'effectué de la manière suivante :- Information du
patient sur l'affection - Instruction pour le contrôle de plaque
bactérienne - Suppression des facteurs de rétention de la
plaque- Détartrage- Soins parodontaux de soutien.
* Le traitement de la parodontite chez l'adulte peut se faire
en deux phases.1. Suppression du facteur étiologique principal ; la
plaque dentaire ; c'est une phase de traitement non chirurgicale.2. La
deuxième phase est essentiellement chirurgicale. A ce niveau le
traitement orthodontique et le stade prothétiques terminaux
éventuels sont réalisés.
III. LA CARIE
DENTAIREIII.1. Définition C'est une maladie microbienne des tissus
durs de la dent, provoquant leur destruction par formation de cavités
à évolution plus ou moins rapide
III.2 Causes On distingue des
causes d'origine externe et des causes d'origine interne. La cause de la carie
est liée à la présence sur la dent de la plaque dentaire
où la plaque bactérienne. Les bactéries de cette plaque
transforment les glucides de l'alimentation en acide lactique qui attaque la
surface de la dent et déminéralise l'émail puis la
dentine. Les causes internes sont liées à l'insuffisance du fluor
dans l'alimentation et l'insuffisance de sécrétion salivaire.
III.3 Description On distingue sur
le plan anatomopathologique et clinique :
1. La carie simple de l'émail Le
point atteint prend l'aspect d'une petite tâche d'un blanc crayeux. A ce
stade, le plus souvent la carie n'est pas sensible ou très peu sensible
aux agents physiques (froid, chaud, acide, sucré).
2. La carie simple de la dentineIl s'agit
d'emblée d'une carie ou pulpite de la dentine mais plus souvent
d'évolution d'une carie de l'émail. Elle se présente sous
l'aspect d'un pertuis relativement étroit.
3. La carie pénétrante
Cette carie a une évolution rapide en direction de la
pulpe. C est l atteint de la pulpe dentaire (tissu conjonctif nourricier)
III.4. Traitement Dans les grands
délabrements, on recourt à des reconstitutions
prothétiquesLa préparation d'une cavité destinée
à recevoir une obturationUn curetage de dentine ramollie.III.5.
Prophylaxie La prophylaxie repose sur l'hygiène buccodentaire, sur l
hygiène alimentaire et sur l'emploi du fluor.III.6. Complication La
carie évolue inexorablement vers la chambre pulpaire, occasionnant des
troubles palpaires qui peuvent évoluer rapidement vers les
lésions du ligament de l'apex, du tissu de voisinage.
IV. LES COMPLICATIONS
INFECTIEUSES ODONTOGENES1. INTRODUCTIONLes complications infectieuses
d'origines dentaires sont très fréquentes étant
donné l'incidence élevée de la carie dentaire.
Néanmoins d'autres causes stomatologiques peuvent provoquer des
complications infectieuses. Les germes localisés dans ces infections
sont généralement des germes saprophytes de la flore buccale mais
souvent associés à des germes anaérobies.Il y a diverses
complications telles que : les thrombophlébites craniofacialles,
les infections focales et les cellulites...
2. LES CELLULITESA. DéfinitionLes cellulites d'origine
dentaire sont des infections du tissu conjonctif qui est épaissi et
douloureux du point de départ dentaire ou péri dentaire. B.
Causes
Ce sont les germes que l'on retrouve habituellement dans la
cavité buccale qui sont à la base des cellulites. L'infection est
donc poly microbienne avec des germes aussi bien aérobies qui
anaérobies. Les germes anaérobies ont la propriété
de produire des enzymes protéolytiques et de gaz qui compriment les
vaisseaux et dilatent les tissus.On distingue des causes déterminantes
et des causes favorisantes.
a. Les causes déterminantesLe système dentaire
et péri dentaire est responsable dans la plus part de cas :- Des
mortifications pulpaires : les complications de la carie dentaire sont
à mettre au premier plan après la destruction de la pulpe, le
péri apex est atteint - Outre la carie, les traumatismes dentaires
peuvent être à l'origine des cellulites.
b. Les causes favorisantesIl est toujours délicat de se
prononcer sur ce point car ce ne sont pas forcement les bouches mal entretenues
qui font plus d'accidents infectieux. Parmi les facteurs favorisants, on peut
citer :- La négligence, l'absence de traitement dentaire - La
diminution des défenses : Age, grossesses, carence protidique et
vitaminique, l'immunosuppression, l'insuffisance hépatocellulaireCe
pendant, il est vrai qu'on s'expose à des graves ennuis quand on
opère sans précaution dans une bouche, chez un sujet porteur de
certaines tares ou dont le système de défense est provisoirement
déficientC. Formes évolutives des cellulites proprement dites
a. Cellulites aiguesPlusieurs stades peuvent être
distingues :- Premier stade : la cellulite séreuse c'est la
forme de début ; on retrouve les signes d'une desmodontite avec une
tuméfaction douloureuse aux limites imprécise qui comble le
silion et efface les méplats. La peau est tendue, chaude,
légèrement érythémateuse ; les mouvements
mandibulaires ou linguaux sont gênés à la suite de
l'infiltration des tissus par le processus infectieux. - Deuxième
stade : la cellulite suppurée ou cellulite collectée. La
tuméfaction à se limiter, la peau devient rouge, tendue,
luisante, chaude, la masse adhère au plan osseux. La douleur est plus
important qu'au stade précèdent ; elle est intense,
continue, lancinante, a prédominance nature, entraînant l'insomnie
entravant l'alimentation, la déglutination et l'élocution.
D'autres signes sont possibles suivant la localisation et la gravité.
Sans traitement, le pus se crée un chemin vers la peau qui s'amincit.-
Troisième stade : Cellulite gangreneuse ou cellulite
diffusée. Heureusement rare, elle peut faire suite à la cellulite
suppurée et est caractérisée par une destruction
tissulaire par nécrose. b. Cellulites sub aigues et chroniques
Les cellulites résultent des cellulites
suppurées mal traitées et présentent sous formes d'un
module d'aspect variable, indolore à la palpation, adhérant
à la peau avec présence d'un cordon induré le reliant
à la zone en cause.D. Formes topographiques des cellulites
a. Les cellulites circonscritesVariétés
anatomo clinique ; Elles occupent la zone anatomique dont elles portent le
nom et correspondent généralement pour les raisons
indiquées plus hautes a une étiologie dentaire ou péri
dentaire assez précise.a.1. Les cellulites
géniennesLa tuméfaction est le plus souvent basse, en
arrière de la commissure labiale, atteignant sans le dépasser le
rebord basilaire de la mandibule. Les prémolaires inférieures
peuvent également au cours de son évolution, donner une telle
localisation à la cellulite dont elle est responsable.a.2. Les
cellulites vestibulairesLa déformation se situe d'habitude en
face de la dent infectante. Ce n'est pas le cas de l'abcès migrateur de
chompret et l'hirondelle.Au maxillaire, l'infection se localise à la
muqueuse et au muscle buccinateurA la mandibule, du moins dans la région
prémolaire, elle est placée sous le muscle.L'abcès
palatins et sous périostes : les racines palatines des molaires ou
des prémolaires sont responsables des cellulites et parfois aussi
l'incisive latérale supérieure. a.3. Les cellulites sous
mylo-hyoïdiennesC'est surtout la partie latérale de
l'étage sous mylo-hyoïdiennes qui est intéressée. La
tuméfaction évoluant vers l'extérieur, atteint en haut le
bord basilaire qu'elle estompe, en dedans de la ligne médiane.a.4.
Les cellulites labiales supérieures et labio -
mentonnièresAu maxillaire, le muscle myrtiforme semble guider
l'infection soit au dessus de lui et l'évolution se fait vers le seuil
narinaire ou la cloison sont au dessus de lui, en direction de la lèvre
supérieure qui prend alors un aspect de museau de tapirA la mandibule,
les muscles carre et hauppe du menton jouent le même rôle. Au
dessus de ce cloisonnement anatomique la lèvre inférieure est
déformée : au dessous c'est le menton. a.5. Les
cellulites masseterinesLa lésion se situe dans l'espace
sous-masseterin la position de la coulée latérale du tissu
cellulaire explique cette atteinte peu fréquente néanmoins. La
deuxième molaire supérieure est coupable dans certains cas. La
clinique est caractérisée par l'importance des douleurs et du
trismus.E. DiagnosticOn diagnostique les cellulites par son nombre
d'observations il faut préciser le type évolutif aigu, sub-aigu
ou chronique cliniquement les signes généraux sont notables
pyrexie, asthénie, pâleur, hébétude due aux nombreux
antalgiques pris dans les heures voire les jours précédents. On
distingue deux signes importants :Les signes fonctionnels sont
marqués : les douleurs sont lancinantes avec irradiations diverses.
Précisions que dans les zones anatomiques qui se laissent facilement
distendre, ces dernières sont moins vives, malgré l'importance de
la déformation. A l'opposé, un abcès de petit volume dans
une région peu extensible est extrêmement pénible l'haleine
est fétide, la salive abondante le trismus est d'autant plus
marqué.Les signes physiques sont importants. La tuméfaction est
assez bien limitée au niveau de la peau comme dans la souche. Les tissus
de recouvrements, entraînent un geste vif de défense de la part de
l'intéressé quand on la pratique. La masse adhérée
aux plans sus et sous jacents.Elle garde de godet c'est-à-dire que
lorsqu'on appuie dessus avec un doigt, il persiste pendant un moment parfois
de percevoir une fluctuation.
F. TraitementF. a. Stade séreux1.
AntibiothérapiePremière
intension :Clamoxyl 1g deux à trois fois par jour, une
semaine Deuxième intension :Pyostacine 1g deux
fois par jour pendant une semaineBiorodogyl 1 comprimé 3 fois par jour
une semaine.2. Antalgiques : niveau I et II- Bain de
bouche- Surveillance clinique régulière.F. b. Stade
collecté ou envoie de collectionHospitalisation : traitement
intraveineuxAntalgiques : niveau I ou II Correction des désordres
hydro électrolytiques.
DEUXIEME PARTIE :
CONSIDERATIONS PRATIQUES
CHAPITRE I :
POPULATION, MATERIELS ET METHODE
I. Présentation du
milieu de recherche
Notre travail a été effectué aux
cliniques universitaires de Lubumbashi (C.U.L) qui sont situées dans la
ville de Lubumbashi et dans la commune qui porte le même nom.
Il est limité :
Ø Au nord par l'avenue KAMBOVE
Ø Au sud par l'avenue DJAMENA
Ø A l'Est par l'avenue KASAÏ
Ø A l'Ouest par l'école de SANTE PUBLIQUE et le
lycée TWENDELEE.
Elles sont désignées comme l'hôpital
général de référence ouvert à tous les
étudiants, aux personnels de l'université et aussi ou reste de la
population.
I.1. HISTORIQUE ET STATUT
Les cliniques universitaires de Lubumbashi (C.U.L) avaient
à leur création l'appellation de « HOPITAL REINE
ELISABETH » du royaume de la Belgique. Elle était
confiée aux religieuses catholiques de la charité.
C'est après l'indépendance entre 1973 et 1976
sous le règne du feu président MOBUTU que l'Etat Zaïrois
(actuel République Démocratique Congo) attribuait la gestion de
cet hôpital au ministère de la santé publique. Par la
politique de retour à l'authenticité pratique à cette
époque l'hôpital changera de nomination et s'appela
« HOPITAL MAMAN MOBUTU »
Depuis 1976, la gestion de l'hôpital fut confiée
à l'université de Lubumbashi et cette institution médicale
fait partie de la faculté de Médecine humaine. C'est ainsi
qu'elle a changée de nouveau la nomination en prenant le nom de
« clinique universitaires »
Les cliniques universitaires ont 2
types des constructions.
a) La construction pavillonnaire
1. Services hospitaliers :
- Médecine interne
- Pédiatrie
- Chirurgie
- Gynécologie et obstétrique
2. Services médico - technique :
- Laboratoire
- Radiologie
- Kinésithérapie
- Pharmacie
3. Services généraux
- Buanderies
- Morgue
- Bureau d'entretien
- Service de maintenance
- Cuisine et atelier
b) Les dispensaires
spécialisés.
- Dermatologie
- Ophtalmologie
- Stomatologie
- Bloc de protection maternelle et infantile
- Service de gynéco obstétrique
- Service de chirurgie
- Service de médecine interne
- Service de pédiatrie.
Actuellement les cliniques universitaires ont une
capacité d'accueil de 268 lits d'environ. Cette hôpital accueil
toutes les classes sociales.
Etant une partie de la faculté de Médecine de
Lubumbashi, elles forment un lieu d'enseignement de médecins et de
recherche bio - médical dans la province du Katanga.
II. Population,
Matériels et méthode
1. Population
Le présent travail est une étude transversale et
descriptive, menée aux cliniques universitaires de Lubumbashi,
spécifiquement dans le service de stomatologie.
Nos recherches ont couverts une période d'un mois et la
récolte des données à débuter depuis le premier
jour du mois d'avril 2010 jusqu'au 30 jour
Cette étude concerne 43 sujets, essentiellement des
individus ayant consultés pendant cette période pour raison des
douleurs dentaires (odontalgies) sous leurs différentes formes.
La sélection de notre échantillon se faisait au
fur et à mesure que ses patients se présenté en
consultation dans le service de stomatologie.
2. Matériel et méthodes
La consultation pour chaque cas s'est effectuée sur un
fauteuil dentaire à la lumière naturelle associée à
celle d'une lampe scialytique.
Pour l'examen endobuccal, on a utilisé la triade
instrumentale exigée pour toute consultation en odontostomatologie.
Ainsi pour cette étude transversale descriptive, on a
récolté pour chaque individu intégré dans nos
recherches les paramètres suivants :
- L'âge le sexe, la commune de résidence, la
profession ou occupation journalière, certaines données cliniques
(après examen endobuccal), telles que : la pathologie
diagnostiquée, son étiologie... Et pour les examens para
cliniques spécifiquement les analyses bactériologiques, nous
avions procédés au prélèvement dans la
cavité et ou dans la lésion, de la salive des
sérosités gingivales, du sang ou du pus. Cela se faisant à
l'aide d'une seringue stérile à usage unique, qui était
destinée au laboratoire pour analyse.
Les analyses on été effectuées dans le
service de laboratoire des cliniques universitaire de Lubumbashi pour le
dénombrement des germes en causes pour un antibiogramme.
Pour nos calculs, nous avons fait recours aux notions
statistiques simples.
Pour chaque rubrique, nous avons ressorti la fréquence
en pourcentage, nos résultats ont été exprimés sous
forme des tableaux.
CHAPITRE II : LES
RESULTATS
Nos résultats ont
été dans l'ensemble présenté sous forme des
tableaux
TABLEAU I :
DISTRIBUTION DE LA POPULATION PAR TRANCHE
D'AGE
Tranche d'âge (an)
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
0 - 10
|
5
|
11,6
|
11 - 20
|
4
|
9,3
|
21 - 30
|
18
|
41,9
|
31 - 40
|
8
|
18,6
|
41 - 50
|
4
|
9,3
|
51 - 60
|
2
|
4,6
|
< 60
|
2
|
4,6
|
TOTAL
|
43
|
100
|
Dans ce tableau nous remarquons ceci :
- La tranche d'âge de 21 à 30 ans est la plus
touchée avec 18 cas soit 41,9 %
TABLEAU II :
DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LE SEXE
Sexe
|
Effectifs
|
pourcentage
|
Masculin
|
24
|
55,8
|
Féminin
|
19
|
44,2
|
TOTAL
|
43
|
100
|
Dans ce tableau nous constatons que sur 43 patients
examinés, il y a eu 24 patients soit 55,8% du sexe masculin et 19
patients soit 44,2 % du sexe féminin. Soit un sexe ration de 1,3 en
faveur des hommes.
Niveau d'étude
|
Effectifs
|
pourcentage
|
Analphabète
|
-
|
-
|
Maternelle
|
-
|
-
|
Primaire
|
9
|
20,9
|
Secondaire
|
13
|
30,2
|
Supérieur
|
21
|
48,8
|
TOTAL
|
43
|
100
|
TABLEAU
III : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LE
NIVEAU
D'ETUDE
Nous constatons ici que la plus part de nos patients
examinés ont un niveau d'étude supérieur 48,8 % puis
viennent ceux qui ont le niveau secondaire 30,2 % et enfin le niveau primaire
20,9 %.
TABLEAU IV :
DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LA
PROFESSION
Profession
|
Effectifs
|
pourcentage
|
Entreprise publique
|
8
|
18,6
|
Entreprise privée
|
5
|
11,6
|
Métier libéral
|
6
|
13,9
|
Ménagère
|
6
|
13,9
|
Etudiants+élèves
|
18
|
41,8
|
TOTAL
|
43
|
100
|
Concernant la profession nous avons constaté que la
majorité de nos patients sont de la catégorie :
étudiants, élèves et écoliers avec 18 patients
soit 41,8 %.
Commune
|
Effectifs
|
pourcentage
|
Annexe
|
2
|
4,6
|
Kamalondo
|
-
|
-
|
Kampemba
|
8
|
18,6
|
Katuba
|
3
|
6,9
|
Kenya
|
2
|
4,6
|
Lubumbashi
|
21
|
48,8
|
Ruashi
|
4
|
9,3
|
Autres (kipushi & Likasi)
|
3
|
6,9
|
TOTAL
|
43
|
100
|
TABLEAU V :
DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LA
COMMUNE
DE RESIDENCE
(Entité administrative résidentielle de
la ville de Lubumbashi)
Nous constatons que la plus part de nos patients réside
dans la commune de Lubumbashi 48,8%.
TABLEAU VI : DISTRIBUTION DE LA
POPULATION SELON LE TYPE
DES DOULEURS (Motif de la consultation).
Type des douleurs
|
Effectifs
|
pourcentage
|
Spontanées
|
42
|
97,7
|
provoquées
|
1
|
2,3
|
TOTAL
|
43
|
100
|
Ce tableau nous montre que la majorité de nos patients
ont consultés pour une douleur spontanée avec 42 cas soit 97,7
%.
TABLEAU
VII : DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LES
PATHOLOGIES DIAGNOSTIQUEES.
Pathologies
|
Effectifs
|
pourcentage
|
Accident d'évolution (éruption)
|
1
|
2,3
|
Carie dentaire
|
28
|
65,1
|
Parodontopathie
|
7
|
16,3
|
Traumatisme
|
6
|
13,9
|
Cellulite d'origine dentaire
|
1
|
2,3
|
TOTAL
|
43
|
100
|
Ce tableau vous montre un taux élevé de carie
dentaire dont 28 cas soit 65,1% ensuite viennent 7 cas soit 16,3% de
parodontopathie.
TABLEAU
VIII : DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LES
PATHOLOGIES ET L'AGE
Pathologie
|
Tranche d'âge (an)
|
0 - 10
|
11 - 20
|
21 - 30
|
31 - 40
|
41 - 50
|
51 - 60
|
< 60
|
Total
|
Accident d'avulsion
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
Carie dentaire
|
1
|
3
|
13
|
6
|
4
|
-
|
1
|
28
|
Cellulite d'origine dentaire
|
-
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
1
|
Parodontopathies
|
3
|
-
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
6
|
Traumatisme
|
1
|
1
|
2
|
1
|
-
|
1
|
-
|
6
|
Total
|
5
|
4
|
18
|
8
|
4
|
2
|
2
|
43
|
Ce présent tableau nous monte que :
- La tranche d'âge de 21 - 30 ans présente un
grand effectif pour la carie dentaire avec 13 cas sur 28 et 2 cas sur 6 pour le
traumatisme.
TABLEAU IX :
DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LES
PATHOLOGIES ET LE SEXE
PATHOLOGIE
|
SEXE
|
MASCULIN
|
FEMININ
|
Total
|
Accident d'avulsion
|
-
|
1
|
1
|
Carie dentaire
|
13
|
15
|
28
|
Cellulite d'origine dentaire
|
1
|
-
|
1
|
Parodontopathie
|
5
|
2
|
7
|
Traumatisme
|
5
|
1
|
6
|
Total
|
24
|
19
|
43
|
Conformément à ce tableau nous constatons
que :
- Pour les accidents d'avulsion : le sexe féminin
est représenté avec un cas.
- Pour la carie dentaire c'est le sexe féminin qui est
le plus touché avec 15 cas sur 28.
- Pour les cellulites d'origine dentaire s'est le sexe
masculin qui est représenté avec 1 cas
- Pour la Parodontopathie : le sexe masculin est le plus
touché avec 5 cas sur 7
- Pour les traumatismes c'est le sexe masculin qui est
beaucoup représenté avec 5 cas sur 6.
TABLEAU X :
DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LES
SUBSTANCES
PRELEVEES
Substances prélevée
|
Effectifs
|
pourcentage
|
Pus
|
1
|
2,3
|
Salive + sérosité gingivale
|
42
|
97,7
|
TOTAL
|
43
|
100
|
Dans ce tableau nous voyons que le prélèvement
de la salive et sérosité gingivale trône en tête avec
42 cas soit 97,7%. Ensuite vient le prélèvement de pus avec 1 cas
soit 2,3%
TABLEAU XI :
DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LES
GERMES
IDENTIFIER AU LABORATOIRE
Germes
|
Effectifs
|
pourcentage
|
Pseudomonas aeruginosa
|
1
|
2,3
|
Staphylococcus aureus
|
4
|
9,3
|
Peptostreptococcus
|
1
|
2,3
|
Candida albicans
|
1
|
2,3
|
Pas de flore pathogène Isolée
|
36
|
83,7
|
Total
|
43
|
100
|
Ce tableau nous montre que :
- La majorité des échantillons n'ont pas de
flore pathogène isolée dont 36 cas soit 83,7%.
- Parmi les germes pathogènes dénombrés
se sont les Staphylococcus aureus est plus rencontré dans la
cavité buccale avec 4 cas soit 9,3%.
TABLEAU
XII : DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LA
SENSIBILITE DES GERMES PATHOGENES
(antibiogramme).
Culture
|
Antibiogramme
|
CEFATOXINE
|
CIPRO
|
NORFLO
|
GENTA
|
BACTRIM
|
AMPICILLINE
|
CEFUROXINE
|
LINCOMYCINE
|
Staphylococcus aureus
|
S
|
S
|
S
|
S
|
I
|
R
|
S
|
I
|
Pseudomonas aeruginosa
|
S
|
S
|
S
|
S
|
R
|
R
|
R
|
R
|
Peptostrepto coccus
|
S
|
S
|
S
|
S
|
S
|
S
|
S
|
S
|
Staphylococcus aureus
|
S
|
I
|
S
|
S
|
R
|
R
|
S
|
I
|
Candida albicans
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Staphylococcus aureus
|
S
|
S
|
S
|
S
|
R
|
R
|
S
|
R
|
Staphylococcus aureus
|
S
|
S
|
S
|
S
|
R
|
R
|
S
|
R
|
Dans ce tableau nous remarquons :
- La sensibilité et la résistance du
staphyllococcus aureus est différente d'un individu à l'autre
- Le pseudomonas aeruginosa est sensible à la
Cefatoxine, Cipro, Norflo, Genta puis résistant à la Bactrim,
Ampicilline, Cefuroxine, lincomycine.
- Le peptostreptococcus est sensible à tous les
antibiotiques
- Le Candida albicans n'est ni sensible, ni résistant
aux antibiotiques.
Chapitre III :
DISCUSSIONS
Il ressort de nos recherches que certaines
considérations ont été prises en fonction des
paramètres étudies ci- dessous :
Le sexe, l'âge, le niveau d'étude, la
profession, la commune de résidence, les types de pathologies, les types
pathologies et le sexe, les types de pathologie et la tranche d'âge, les
substances prélevées, le type des germes.
Dans l'ensemble des prélèvements
effectués pendant cette période de recherche dans le service de
stomatologie des cliniques universitaires de Lubumbashi, nous avons
réalisé 43 prélèvement sur les patients dont
l'âge est situé entre 0 - 70 ans.
- Ainsi nous avons constaté que la tranche d'âge
la plus touchée est celle comprise entre 21 - 30 ans avec 41,9 %. Nous
voyons que les affections bucco - dentaires sont l'apanage des jeunes adultes
que les enfants et les vieilles personnes. Nous croyons que cela serait due au
fait qu'à cette étape de la vie, dans le contexte socio
culturelle de notre pays, l'individu est empiété dans le rouage
du quotidien pour se tracer un chemin, et que souvent les soins sont
alignés au second plan ; et c'est dans cette tranche d'âge
que l'on retrouve la catégorie d'étudiants qui constituent une
bonne portion des individus qui consultes aux cliniques universitaires de
Lubumbashi.
- Le sexe masculin est le plus touché par les
affections bucco - dentaire avec 55,8 % par rapport au sexe féminin qui
n'a que 44,2 % ; nous pouvons ainsi affirmer que dans notre étude,
les hommes ont été plus sensibles aux odontalgies, car le sexe
ratio (1,3) est en leur faveur. Nous avons des difficultés pour en
cerner les causes :
o Est-ce du à un déficit dans l'état
d'hygiène buccale ? cause primaire des affections bucco - dentaires
les plus rependues dans le monde.
- Par rapport au niveau d'étude, nous avons
constaté que la majorité des nos patients ont un niveau
d'étude supérieur, ceux - ci s'explique par le fait que
l'hôpital est une institution de l'université,
fréquenté plus par les étudiants.
- En ce qui concerne la profession la plus part de nos
patients atteints par les affections bucco - dentaires sont des
étudiants avec 41,8%.
- Pour ce qui est de la commune de résidence, nous
constatons que la majorité de nos patients habitent la commune de
Lubumbashi avec 48,8% parce que l'hôpital même qui nous a servi de
cadre pour nos recherches se retrouve dans la dite commune et que les
étudiants qui consultes le plus habitent le campus qui est dans la
commune de Lubumbashi. Delà nous comprenons que la plus part des
personnes préfèrent se faire soigner à un hôpital
qui est proche de leur domicile.
- Quand à la pathologie, la majorité de nos
patients sont atteint de la carie dentaire avec 65,1%. Parce que c'est la
pathologie bucco - dentaire la plus rependue dans le monde, aussi les douleurs
qu'elle occasionnent, sont insupportables.
- En ce qui concerne l'identification de germe, la plus part
de nos prélèvement n'ont pas de flore pathogène
isolée avec 36 cas soit 83,7 % alors que chez les autres, le
Staphylococcus aureus est le plus retrouvé dans la flore buccale avec 4
cas soit 9,3%.
- Pour ce qui est de la culture microbienne, nous avons
remarqué que le peptostreptococcus est la plus sensible aux
antibiotiques alors que le pseudomonas aeruginosa et résistant à
la moitié des antibiotiques utilisés.
CONCLUSION ET
RECOMMADATION
Notre étude transversale, descriptive nous a permis de
bien appréhender la problématique des odontalgies et de la
bactériologie buccale dans la ville de Lubumbashi.
- Que la prévalence de la carie dentaire est trop
élevée par rapport à celle des autres pathologies bucco -
dentaires avec 65,1 %
- Que la tranche d'âge la plus touchée est celle
comprise entre 21 à 30 ans et le sexe masculin est le plus
touché par les pathologies bucco - dentaires en
général.
- Que les étudiants sont plus concernés par les
pathologies bucco - dentaires que les autres couches de la population.
- Qu'après la culture microbienne, 83,7% n'ont pas de
flore pathogène isolée alors que le Staphylococcus aureus est la
bactérie retrouvée plus dans la flore buccale
- Que la peptostreptococcus est le plus sensible aux
antibiotiques alors que le pseudomonas aeruginosa est le plus résistant.
A la suite des recherches, nous pouvons conclure que la bouche
est un écosystème complexe contenant des vastes colonies
microbiennes qui prolifèrent sur et autour des dents, des gencives et
de la langue.
Nous savons aussi que les bactéries qui se trouvent
normalement dans la bouche peuvent migrer et nuire à d'autres parties
du corps. Ceux - ci nous amène a affirmer que les affections bucco -
dentaires sont réel problème de santé publique.
Eu égard à ce qui précède, nous
avons donné quelques recommandations.
- Nous recommandons aux autorités politiques et
médicales de procédés par l'éducation sanitaire
à la population en vue d'une bonne hygiène dentaires et
alimentaire ; surtout chez les étudiants et élèves,
les sensibilisés sur le fait que les affections bucco - dentaires sont
devenues actuellement un véritable problème de santé
publique dans notre milieu.
Notre échantillon étant moindre contenu de nos
moyens financiers limités, mais nous ouvrons le chemin à tous
ceux dont l'étude intéresse.
BIBLIOGRAPHIE
1. ACKERMANN L. PONPIANS - MINIAC : L'Urgence en
odontostomatologie massons et Cie julien PRELAT, Paris 1964
2. BERNARD et GENEVIEVE P. : Dictionnaire
médical pour les régions tropical, édition du centre
d'étude et de recherche pour la promotion de la santé ?
Kangu - Mayombé, Zaïre 1984.
3. ROUVIERE : Anatomie humaine édition
12ème révise et augmenté : Paris, Pepa,
New York, Barcelone, Milan, Mexico, San Paulo, 1985.
4. Site Internet :
a. Wikipedia, l'encyclopedie libre (W.W.W. Wikipedia.
Org)
b. Web MD, better information; better teath (W.W.W.Web md.
Com)
5. T.F.C
a. KIJ A MUSAS Solange: Profil
épidémiologique des affections bucco - dentaires. Institut
supérieur des techniques médicales de Lubumbashi 2006 - 2007.
b. SENGWA MWELWA : Profil
épidémiologique des traumatismes bucco - maxillo-faciaux.
Faculté de médecine, université de Lubumbashi 2008 -
2009.
c. SOBOLAYI KABWE MEBA : Profil
épidémiologique des cellulites d'origines dentaires chez les
enfants à Lubumbashi. Faculté de médecine,
Université de Lubumbashi 2008 - 2009.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE
I
DEDICACE
II
AVANT PROPOS
III
PLAN DE TRAVAIL
IV
I.
INTRODUCTION
1
I.1. PROBLEMATIQUE
1
I.2. HYPOTHESE
2
I.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
I.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
2
I.5. METHODOLOGIE
3
I.6. DELIMITATION ET SUBDIVISION DU
TRAVAIL
3
PREMIERE PARTIE THEORIQUE : LES
GENERALITES CHAPITRE I :
RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES DE LA SPHERE-BUCCO-DENTAIRE
4
CHAPITRE II : LES AFFECTIONS BUCCO -
DENTAIRES LES PLUS
16
COMMUNES
16
III. LA CARIE
DENTAIRE.........................................................
20
DEUXIEME PARTIE : CONSIDERATIONS PRATIQUES
28
CHAPITRE I : POPULATION, MATERIELS ET
METHODE
29
I. Présentation du
milieu de recherche
29
I.1. HISTORIQUE ET STATUT
29
II. Population,
Matériels et méthode
31
CHAPITRE II : LES RESULTATS
33
TABLEAU I :
DISTRIBUTION DE LA POPULATION PAR TRANCHE
33
TABLEAU II :
DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LE SEXE
33
TABLEAU III :
DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LE
34
NIVEAU D'ETUDE
34
TABLEAU IV :
DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LA
34
PROFESSION
34
TABLEAU V :
DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LES
35
COMMUNES DE RESIDENCE
35
TABLEAU VI :
DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LES
36
PATHOLOGIES DIAGNOSTIQUEES.
36
TABLEAU VII :
DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LES
37
PATHOLOGIES ET L'AGE
37
TABLEAU VIII :
DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LES
38
PATHOLOGIES ET LES SEXES
38
TABLEAU IX :
DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LES
39
SUBSTANCES PRELEVEES
39
TABLEAU X :
DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LES
39
GERMES IDENTIFIER AU LABORATOIRE
39
TABLEAU XI :
DISTRIBUTION DES DONNEES SELON LA CULTURE
40
Chapitre III :
DISCUSSIONS
41
CONCLUSION ET RECOMMADATION
43
BIBLIOGRAPHIE
45
TABLE DES MATIERES
46
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