République
Démocratique du Congo
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE
COMMERCE DE KISANGANI
« I.S.C. »
B.P. 1010
KISANGANI
ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITE DE L'OFFICE DES ROUTES / PROVINCE
ORIANTALE
2004 - 2009
POMA
MIKOBI JACK
Mémoire de fin d'études
présenté en vue de l'obtention du grade de Licencié en
Sciences Commerciales et Financières
Option : Comptabilité
Directeur : Prof. Gaston
KIMBUAN MABELA
Encadreur : C.T. N'SHIMBA
NGANGOLE
Année Académique : 2010 -
2011
DEDICACE
Au Couple Baudouin LOBO KWETE
MINGINE, à qui nous disons merci pour nous avoir soutenu
financièrement tout au long de notre formation universitaire.
A mes enfants Baudouin POMA LOBO
et Kathy POMA KIZUNGU ; que cette oeuvre scientifique soit pour vous un
modèle et un exemple à suivre dans la vie.
Ne pas mélanger 1ère personne du
singulier et 1ère personne du pluriel (tantôt
« nous », tantôt « mes »
REMERCIEMENTS
Au terme de notre cycle de Licence
en Sciences Commerciales et financières, option Comptabilité, il
nous est agréable de présenter nos gratitudes à tous ceux
qui nous ont aidé à l'élaboration de cette oeuvre
scientifique.
Nos remerciements vont droit au
professeur Gaston KIMBUANI MABELLA et au Chef de Travaux N'SHIMBA NGANGOLE qui,
malgré leurs multiples occupations, ont bien voulu accepter la direction
et l'encadrement de ce modeste travail. Leurs remarques, leurs sages conseils,
leur patience, leur tolérance, leur rigueur scientifique dont ils ont
fait montre, nous ont permis d'obtenir le résultat escompté.
Qu'ils veuillent trouver ici l'expression de notre sincère gratitude.
Nos remerciements s'adressent
aussi à tout le corps professoral ainsi qu'aux autorités
académiques de l'Institut Supérieur de Commerce
« ISC » de Kisangani, car ceci est le résultat
émanant de la finesse d'une formation adéquate. Qu'ils
reçoivent à travers ces lignes le bénéfice de leurs
oeuvres.
Notre expression
d'allégresse s'adresse tout droit à mon épouse
Micheline AKATSHI YETA, qui jours et nuits nous soutient
moralement et spirituellement.
Nous ne saurions clore cette page
sans présenter notre profonde gratitude au Couple Jean de Dieu
MIKWARI BEAL pour son soutien financier. Que l'Eternel lui le rende au
centuple.
INTRODUCTION GENERALE
Une gestion saine et rigoureuse de
ressources des entités économiques exige une meilleure
organisation. En effet, la Comptabilité en tant que science, technique
et art nécessite une bonne organisation pour fournir à ses
usagers les informations financières au temps voulu.
La Comptabilité est une
technique de base qui facilite et rationalise les décisions
économiques et favorise la paix économique dans un environnement
déterminé. Pour permettre à ladite comptabilité de
jouer pleinement son rôle, il est souhaitable qu'elle soit
organisée, car aucune discipline ne peut réussir à
réaliser son but sans une organisation préalable.
Selon le professeur ADOLF
ENTHOVEN, un bon système de comptabilité ainsi que les bons
comptables constituent un levier remarquable de la promotion
socio-économique. C'est en quelque sorte, la base même de la
structure de l'économie d'un pays et celle de la restructuration de
l'organisation socio-économique1(*).
A part sa mission traditionnelle
de saisir, de traiter et de diffuser les informations, la comptabilité
demeure le tenant de toutes les opérations qui concourent à
l'information à diffuser.
Non seulement cette information
intéresse les gestionnaires pour leur permettre de se faire une
idée sur l'élan de la gestion de l'entreprise, mais aussi et
surtout d'inspirer les gestionnaires sur toutes les décisions à
prendre. Nous constatons donc que cette information doit non seulement
être fiable, fidèle mais elle doit surtout être
sincère. Toutes ces qualités ne peuvent pas sortir du
néant, elles doivent émaner d'une comptabilité bien
organisée par des personnes compétentes en la matière en
l'occurrence des experts dont la responsabilité engage la vie de
l'entreprise.
La comptabilité a
été pendant des siècles le seul moyen d'information
économique de l'entreprise, permettant de classer les faits et de les
présenter sous forme de tableaux de synthèse.
Les méthodes classiques de
la comptabilité aboutissaient à la production d'états
comptables connus, aujourd'hui sous les noms de bilan, tableau de formation de
résultat, le tableau de financement, ...
Ainsi, le service comptable se
doit d'avoir une bonne organisation dans le but de donner une image
fidèle de la situation de l'entreprise. C'est alors que, pour les
établissements publics, il est à se demander sur leurs niveaux
d'organisation et fonctionnement de la comptabilité, pour voir si elles
permettent une bonne prise de décision de celle-ci, et de savoir si
cette organisation comptable permet une efficacité et une efficience
dans les travaux de la comptabilité. En principe, il faut partir de la
situation générale des entreprises publiques en RDC et de
critiques formulées à leur endroit concernant leur
inefficacité, leur manque de performances ayant conduit le COPIREP entre
autres à proposer la transformation de ces entreprises en
établissements publics. L'OR étant une entreprise publique, il y
a donc lieu de se demander quelle est sa situation. Dans la mesure où la
comptabilité peut être considérée comme le miroir du
fonctionnement d'une institution, voilà la raison qui a poussé
à mener cette étude. La science évolue, les techniques de
gestion aussi. Nous sommes à l'heure de la mondialisation et des
nouvelles technologies de l'information et de la communication. Est-ce l'OR
a-t-il intégré toutes ces évolutions dans le
fonctionnement de son système comptable ou est-il resté à
l'écart de cette évolution. Si, il continue avec le
système manuel quelle est la fiabilité de ce
système ? Voilà de questions qui peuvent justifier une
étude.
C'est dans cet ordre d'idée
que nous nous proposons de mener une étude sur l'organisation et
fonctionnement de la comptabilité de l'Office des Routes Province
Orientale depuis 2004 jusqu'en 2009.
La problématique en tant
que procès de réflexion et « l'art d'élaborer ou
de poser clairement les problèmes et aussi de les résoudre en
suivant leurs transformation dans la réflexion scientifique ou
philosophique2(*) ».
Quant à nous une
problématique est l'ensemble des questions que le chercheur se pose
autour d'un sujet, et auxquelles il cherchera à répondre au cours
de sa recherche.
En menant cette étude,
notre préoccupation s'articule autour des questions suivantes :
- Y a-t-il un problème
à l'Office des Routes en ce qui concerne le système comptable mis
en place pour la saisie, le traitement, la diffusion des informations relatives
à la vie de cet établissement ?
- Y a-t-il un problème dans
le fonctionnement de la comptabilité de l'Office des Routes ?
Quel système de comptabilité utilise
l'OR ?
Comment a fonctionné le système
comptable de l'OR de 2004 à 2009????
Ce fonctionnement permet-il d'aboutir à de
résultats fiables ?
Les réponses aux questions
ci-dessus seront formulées sous forme d'hypothèses. Selon Prof.
BOLINDA wa BOLINDA, « l'hypothèse » est la
réponse provisoire que le chercheur se donne à la suite des
questions formulées au niveau de la
problématique »3(*).
Quant à nous,
l'hypothèse est une proposition de réponse à une question
donnée, qui peut être confirmée ou informée à
la fin d'une recherche.
A l'instar des textes
légaux qui réglementent l'exercice des activités
commerciales en République Démocratique du Congo, le droit
commercial stipule : « toute entreprise quelle que soit sa
taille, sa forme juridique, ... est astreinte de tenir une
comptabilité ».
Le plan comptable
général congolais (P.C.G.C.) abonde dans le même sens que
le droit commercial. Ainsi, nous pensons que la comptabilité constitue
un outil pour une gestion saine et rigoureuse de l'entreprise. Elle est aussi
un moyen de preuve aux personnels intéressées à la vie de
l'entreprise, tels que les associés, l'Etat, les clients, les
fournisseurs, les banques etc.
Aussi, pensons-nous que l'Office
des Routes en tant qu'un grand établissement public, dispose d'une
comptabilité bien structurée et bien organisée, et surtout
il n'y a pas des problèmes en ce qui concerne le système
comptable mis en place pour la saisie et le traitement des informations. S'il
n'y a pas de problème alors pourquoi cette étude ? Or toute
étude scientifique doit partir d'un problème. Celui-ci est
défini comme un écart entre deux situations, ce qui est et ce qui
devait être.
Bien plus, on ne peut pas poser deux questions et avoir une
seule hypothèse.
Cette étude devient
très importante surtout quand il s'agit des décisions qui
engagent la vie, la survie et l'avenir de l'entreprise.
Le choix parti sur
l'établissement public « OR » n'est pas le fait du
hasard, il se justifie par un double objectif à savoir :
- étudier les
possibilités de la mise en place et le fonctionnement d'un service de la
comptabilité générale ;
- approfondir nos connaissances
dans la saisie et le traitement des informations comptables.
L'objectif doit se dégager de l'intitulé
même du travail. On devait voir entre autres voir comme objectif
analyser l'organisation et le fonctionnement de la comptabilité à
l'OR ; ensuite examiner la fiabilité du système en
application dans cette institution durant la période 2004 à
2009.
L'objectif est de vérifier
l'application des systèmes comptables au sein de cet
établissement public « OR ». Quant au but que
revêt ce sujet se situe d'abord au niveau de notre formation
scientifique, celle des sciences commerciales et financières, et ensuite
d'apporter une lumière dans la façon dont les
établissements publics peuvent organiser et faire fonctionner leur
comptabilité.
Tout travail scientifique doit
être délimité dans le temps et dans l'espace. La
présente étude ne fait donc pas exception à cette
règle. Concrètement, notre travail couvre la période
allant de 2004 à 2009 ; et il s'est réalisé à
l'Office des Routes/Province Orientale.
Rappelons que selon le prof.
BOLINDA wa BOLINDA, la méthode, c'est l'ensemble des normes mises en
oeuvre pour l'obtention d'un résultat déterminé. C'est
l'ensemble de procédés rationnels au moyen desquels on tire de
faits. Elle répond à la question comment ? tandis que les
techniques sont des outils organisés par la méthode et mis
à la disposition de la recherche en vue d'atteindre un but.4(*)
R. PINTO & M. GRAWITZ ajoutent
que la méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les variétés
qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie.5(*)
La méthode utilisée
pour traiter ce sujet est la méthode historique, la méthode
analytique, et la méthode comparative.
La méthode historique nous
a permis de faire l'histoire de la société au sein de laquelle
nous avons mené nos investigations ; la méthode analytique
nous a aidé d'analyser les faits sur le terrain, c'est-à-dire le
système comptable, les méthodes mises en place à l'Office
des Routes pour voir si c »es éléments sont conformes
aux normes y relatives.
Quant à la technique
utilisée, abondant dans le sens de la définition de BOLINDA pour
qui la technique est « un outil organisé par la méthode
et mis à la disposition de la recherche en vue d'atteindre un
but ».
Dans le cadre de ce travail, nous
avons utilisé les techniques ci-après :
- la technique
documentaire ;
- la technique d'interview libre
orientée par un questionnaire.
Hormis l'introduction, le
présent travail est subdivisé en trois chapitres :
- le premier porte sur la
présentation de l'Office des Routes et définition de
concepts ;
- le deuxième traite des
considérations générales sur l'entreprise et organisation
conceptuelle et matérielle de la comptabilité ;
- le troisième porte sur la
présentation des données, analyse et interprétation des
résultats.
CHAPITRE PREMIER :
PRESENTATION DE L'OFFICE DES ROUTES ET DEFINITION DES CONCEPTS
Dans ce chapitre, il sera question
de présenter l'Office des Routes, son historique, sa mission, sa
structure organisationnelle, son statut juridique. Ensuite viendra la
clarification des concepts clés pour faciliter la compréhension
des mots utilisés dans ce travail.
1.1. PRESENTATION DE
L'OFFICE DES ROUTES
1.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le siège de l'Office des
Routes (OR) de la Province Orientale est situé sur le boulevard Mobutu
n° 02, quartier Maman Mobutu, dans la commune de Makiso, ville de
Kisangani. Elle est bornée au Nord par l'Etat Major militaire (FARDC) et
au Sud par le bâtiment de la Division Provinciale de l'Agriculture,
à l'Est par l'Hôtel de ville (Mairie), à l'Ouest par le
bâtiment de l'Amicongo.
1.1.2. HISTORIQUE DE L'OFFICE DES
ROUTES
ORIGINE
La République
Démocratique du Congo possède un réseau routier de 150.000
km. A l'impression de ne pas atteindre l'objectif de la part du
département des travaux publics et aménagement du territoire,
dont sa mission était la supervision des routes de la République
Démocratique du Congo. Phrase incompréhensible
C'est ainsi qu'en 1971 par
l'ordonnance n° 71-023 de mars 1971 portant création et
organisation de l'Office des Routes, telle que modifié par celle du 21
janvier 1978 portant disposition générale applicable aux origines
officielles de l'Office des Routes.
La supervision des routes
était en charge du département des travaux publics et
aménagement du territoire, c'est ainsi que pour la marche et de
l'évolution, l'Office des Routes est dotée d'une
personnalité et d'une autonomie financière, elle relève du
pouvoir de tutelle qui est du :
- Ministère de Travaux
publics, infrastructure et reconstruction ;
- Ministère du
Portefeuille, qui exerce la tutelle administrative des établissements
publics.
Il est créé sous la
dénomination de l'Office des Routes un organisme de droit public
appelé ci-après « OFFICE ».
1.1.3. MISSION
Par l'ordonnance citée
ci-haut, le gouvernement de la République a créé l'Office
des Routes en lui attribuant les missions suivantes :
- l'exécution des
études et travaux d'entretien, d'aménagement, de modernisation et
de construction des routes déterminées par le programme imparti
à l'Office, ainsi que des ouvrages d'art et des bacs sur
celle-ci ;
- des interventions dans
l'entretien et l'aménagement d'autres routes, ouvrages d'art, bacs
à la demande du Ministère des travaux publics ;
- la gestion du Laboratoire
nationale des travaux publics ;
- la formation et le recyclage du
personnel nécessaire à la réalisation de son
objet ;
- la préparation dans le
cadre de la planification nationale des programmes à court, moyen et
long terme visant à la réalisation des objets ci-dessus.
1.1.4. RESSOURCES
Pour accomplir sa mission,
l'Office des Routes fournit une assistance en organisation et en ressources
humaines qui s'occupent des réseaux routiers.
1.1.5. SOURCE DE FINANCEMENT
Les moyens financiers sont
mobilisés par le Gouvernement par le biais de FONER.
1.1.6. CLASSIFICATION DES
ROUTES
La République
Démocratique du Congo possède un réseau routier de 150.000
Km. Ce vaste réseau est classé en trois catégories qui
sont :
- les routes nationales (RN)
- les routes provinciales (RP)
- les routes de desserte agricole
(RDA)
L'Office des Routes s'occupe
principalement de deux premières routes.
1.1.7. ORGANISATION GENERALE
Au niveau national
L'établissement est
administré par un Conseil d'administration composé de :
- Président du Conseil
d'administration (PCA)
- Directeur Général
(DG)
- Directeur Général
Adjoint (DGA)
- Directeur Technique (DT)
- Directeur Financier (DF)
Au niveau provincial
L'Office des Routes au niveau
provincial est dirigé par :
- un Directeur Provincial (DP)
- un Chef de Division Technique
(CDT)
- un Chef de Division
Administrative & Financière (CDAF)
1.1.8. ORGANISATION PROVINCIALE
La Direction Provinciale de
l'Office des Routes, Province orientale est organisée de la
manière suivante :
1) La Division technique
La Division technique a deux
services qui sont :
- services d'exploitation
- services de contrôle et
inspection
2) La Division administrative et
financière
Elle a aussi deux
services :
- service administratif
- service financier
1.1.9. COMPOSITION DE LA DIRECTION
PROVINCIALE
La Direction Provinciale de
l'Office des Routes, Province orientale, est organisée de la
manière suivante :
1) DIRECTION
- Secrétaire de
Direction
- Secrétaire dactylo
2) DIVISION TECHNIQUE
Exploitation
- Inspecteur d'études
- Dessinateur
Contrôle et inspection
- Inspecteur routier
- Contrôleur de travaux
3) DIVISION ADMINISTRATIVE ET
FINANCIERE
Administration
- Chef du Personnel ;
- Opérateur phonie
- Agent du protocole ;
- Chauffeur ;
- Huissiers ;
- Manoeuvre d'entretien
- Gardien.
Finances
- Comptable provincial
- Caissiers
1.1.10. LES DIFFERENTES UNITES
PROVINCIALES
- La Direction Provinciale
- Les Brigade des Travaux
d'Entretien (B.T.E.)
§ BTE 401/Kisangani
§ BTE 402/Isiro
§ BTE 403/Buta
§ BTE 404/Bunia
§ BTE 405/Pro-Routes
- Centre Matériels Roulants
(CMR 470)
- Centre Matériels
flottants (CMF 480)
- Laboratoire National de travaux
publics (LNTP)
1.1.11. ORGANIGRAMME DE LA
DIRECTION PROVINCIALE DE L'OFFICE DES ROUTES
Direction
Secrétariat
Administration
Administration et Finances
Technique
Exploitation
Contrôle et Inspection
Finances
1.2. DEFINITION DES CONCEPTS
Dans cette section, nous allons
tenter de définir quelques concepts de base de notre sujet
d'étude à savoir : l'organisation, comptabilité et
fonctionnement.
1.2.1. ORGANISATION
Selon BRUNO KAYAMA BANGALA
« l'organisation est entendue comme un ensemble des moyens
structurés constituant une unité de coordination, ayant des
frontières indentifiables et fonctionnant en continue en vue d'atteindre
un ensemble d'objectifs partagé par les membres participants. Une
organisation est donc essentiellement un cadre structuré pour une
action »6(*).
D'après J.L. LOUIS :
« L'organisation d'une entreprise est l'action de créer et de
disposer de divers organes, de définir leurs fonctions et de
déterminer les procédés destinés à permettre
à chaque organe de remplir sa fonction et à assurer les liaisons
entre les organes et avec l'extérieur »7(*).
Selon
GALEOT « organiser, c'est, par un acte de volonté,
appliquer l'intelligence à définir probablement les fins que l'on
propose à l'action et les conditions diverses de l'action ; puis
l'appliquer de même à préciser les meilleures voies des
activités humaines vers leurs fins ; enfin, c'est conformer
l'action aux méthodes
prédéterminées »8(*).
Quant à nous,
l'organisation c'est la manière dont les hommes, les moyens et les
tâches sont répartis en vue d'exécuter les travaux
prévus.
Organiser un service, c'est le
pouvoir de tous les rouages nécessaires à son bon fonctionnement.
C'est disposer ces rouages de manière à en obtenir le rendement
maximum.
3) COMPTABILITE
Il n'existe pas une
définition de la comptabilité qui puisse être universelle
et unique. Chaque praticien essaie de la définir à sa
manière. Une enquête menée par l'Association
Française de la Comptabilité (AFC) a démontré, il y
a quelques années passées, une centaine de définitions
possibles. Elle s'est contentée quant à elle à
décrire schématiquement la technique comptable comme étant
simplement « un système de traitement de
l'information »9(*).
D'après le professeur
KIZONZI, « la comptabilité est une science des comptes ayant
pour but d'organiser les écritures comptables par le choix judicieux des
livres et des comptes nécessaires afin de suivre son évolution
continuelle et de dégager le résultat »10(*).
Selon le professeur MABI MULUMBA,
« la comptabilité est une méthode, une technique
rationnelle d'observation, d'analyse, de classement et d'enregistrement des
faits comptables, c'est-à-dire des faits qui affectent la vie d'une
entreprise »11(*).
D'après FAURE &
BATARDON, « la comptabilité est une science qui permet
d'enregistrer les opérations économiques effectuées par
les particuliers ou par les entreprises »12(*).
CHAPITRE DEUXIEME :
CONSIDERATIONS GENERALES SUR L'ENTREPRISE ET ORGANISATION CONCEPTUELLE ET
MATERIELLE DE LA COMPTABILITE
Ce chapitre est consacré
à la notion d'entreprise dans laquelle se tient la comptabilité
ainsi qu'à la notion de la comptabilité faisant l'objet de notre
travail.
2.1. GENERALITES SUR
L'ENTREPRISE
2.1.1. NOTIONS SUR
L'ENTREPRISE
On utilise le terme
« entreprise » pour désigner
généralement une organisation ayant une activité bien
précise, tel est le cas des entreprises :
- des bâtiments et des
travaux publics ;
- de transport ;
- de dépannage ;
- d'installation sanitaire.
La production des biens ou des
services implique la mise en oeuvre des ressources naturelles, du travail et du
capital à la réalisation de l'objet social pour laquelle
l'entreprise a été créée. L'activité de
l'entreprise consiste donc à optimiser ces ressources, à les
mettre en oeuvre et à écouler la production obtenue. Pour ce
faire, l'entreprise établi nécessairement des relations avec
d'autres agents économiques ; lesquelles relations se basent sur la
circulation interne ou externe des informations économiques.13(*)
De nombreuses définitions
ont été avancées pour cerner le concept
« entreprise », mais les points de vue des autres qui les
adoptent sont souvent différents.
Pour ALPHONSE VERHULST,
l'entreprise est une cellule économique où sont combinés
à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur, les
facteurs nature, travail et capital en vue de la production des biens et
services dans un but de lucre.14(*)
Selon KINZONZI et PEROCHON
« une entreprise » est une entité ou un organisme
financièrement indépendant, produisant pour le marché des
biens ou des services »15(*).
BERNET ROLLANDE ajoute qu'une
entreprise est une unité économique qui produit des biens et
services pour couvrir les charges et réaliser un profit.16(*)
Partant de ces trois
définitions, nous pouvons dire que l'entreprise est une entité
économico-sociale qui opère dans un environnement en produisant
les biens et services pour satisfaire les besoins de la collectivité,
c'est-à-dire des différents consommateurs.
2.1.2. OBJECTIF DE
L'ENTREPRISE
En nous basant sur les
définitions précédemment évoquées, nous
pouvons dire qu'une entreprise qui opère dans un environnement
économique vise la satisfaction des besoins de la population en lui
fournissant des biens et services en contrepartie du prix ou de la valeur du
bien ou de service. Cet objectif n'est pas suffisant, car la finalité
pour toute entreprise quelle que soit sa nature reste la réalisation du
profit.
Autrement dit, une entreprise qui
ne génère pas de profit est appelée à
disparaître, le profit étant indispensable à la poursuite
des activités de l'entreprise.
2.1.3. ROLE DE L'ENTREPRISE
L'entreprise en tant qu'une
personne morale ou physique qui assume l'initiative et le risque de la
responsabilité de production, joue un triple rôle dans la
société :
- Rôle technique
Le rôle technique de
l'entreprise dans l'environnement donné se confond à la fonction
technique. Le rôle technique consiste à mettre l'organisation
technique de la production en place, c'est-à-dire transformer les inputs
et créer un certain nombre d'utilités à d'autres fonctions
de l'entreprise.
- Rôle
économique
§ L'entreprise a pour
rôle économique dans toute société humaine :
§ D'assurer la production des
biens et services qui seront ensuite acheminés auprès des
consommateurs par les circuits commerciaux ;
§ D'assurer le progrès
économique par l'innovation ;
§ De consolider le
marché national ;
§ De participer au
développement du milieu dans lequel elle est installée ;
§ De favoriser
l'épargne ;
§ Adopter la production au
besoin de la consommation, etc.
- Rôle social
Certes, l'entreprise a pour
rôle essentiel la production des biens et services qui servent à
la satisfaction des besoins de la communauté : besoins de se
nourrir, de s'habiller, de se déplacer, etc.
L'entreprise dans le rôle
social :
- crée des emplois dans la
société humaine ;
- garantit le revenu
individuel ;
- favorise l'épanouissement
des travailleurs ;
- confère à
l'entrepreneur, aux fondations un statut social, culturel (routes, ponts,
hôpitaux, écoles, centres sociaux, activités
sportives...) ;
- la répartition
équitable du revenu de la production sociale.
2.1.4. TYPES D'ENTREPRISES
La catégorisation des
entreprises dépend des options politico sociales mises en place par le
Gouvernement du pays. Il faut penser plus particulièrement au
système économique adopté. Dans l'économie
libérale, l'entreprise individuelle qui a évolué du point
de vue organisationnel, a donné naissance aux types d'entreprises et aux
formes que nous connaissons actuellement.
Néanmoins, les entreprises
peuvent être classifiées en se basant sur les critères
ci-après :
- d'après la
production ;
- d'après les
utilités produites ;
- d'après le
secteur ;
- d'après la
taille ;
- d'après le
régime ;
- d'après la forme.
2.1.4.1. DU POINT DE VUE
PRODUCTION
D'après ce critère,
nous parlerons des entreprises de production des biens et des entreprises de
production des services.
ENTREPRISES DE PRODUCTION DES
BIENS
Dans cette catégorie, on
trouve :
- Les entreprises
manufacturières ou transformatrices ;
- Les entreprises de
construction ;
- Les entreprises agricoles.
a) Les entreprises
manufacturières ou transformatrices
Ce sont celles qui transforment
les matières premières par des moyens mécaniques,
chimiques ou manuels. Cependant, leur production peut servir comme :
- matières premières
pour d'autres entreprises ;
- produits semi-finis ;
- produits destinés
directement à la vente.
b) Les entreprises de
construction
Ce sont des entreprises de
construction industrielle, du bâtiment, des ponts et
chaussées...
c) Les entreprises
agricoles
Elles s'occupent de la culture, de
l'élevage et de la pèche.
2.1.2.4.2. ENTREPRISES DE
PRODUCTION DES SERVICES
a) Les entreprises
commerciales
Elles ne transforment pas les
matières premières en produits finis, mais achètent ces
mêmes produits auprès des industries et les revendent en
l'état ou après une légère transformation. Ces
entreprises sont aussi appelées « entreprises de
distribution ».
b) Les entreprises de
transport
Elles réalisent le
déplacement des personnes et des biens d'un endroit à un autre,
moyennant paiement d'un prix.
c) Les entreprises
financières
Elles réalisent les
opérations de banque, d'assurances, de bourses, de change, etc.
2.1.4.2. DU POINT DE VUE
SECTEUR D'ACTIVITE
Compteront dans le
groupe :
· Des entreprises
primaires : celles qui exploitent un élément
naturel : agriculture, pêche, extraction d'hydrocarbures,
carrière, mines, barrages, extraction pétrolière.
· Des entreprises
secondaires : celles qui, au départ des matières
premières et grâce à un processus de transformation,
livrent leurs produits finis à la clientèle. Le terme
« industrie » s'applique plus particulièrement
à ce secteur ;
· Des entreprises
tertiaires : celles qui sont purement administratives ou qui
produisent des services (administration publique, banques, cabinets
médicaux, cabinets d'avocats, etc).
2.1.4.3. DU POINT DE VUE
TAILLE
En se fondant soit sur l'effectif
du personnel employé, soit sur le montant des ventes (appelé
chiffre d'affaires), soit sur l'importance des capitaux utilisés, on
distingue :
- les grandes
entreprises ;
- les petites et moyennes
entreprises17(*).
2.1.4.4. DU POINT DE VUE
REGIME
Sur le plan juridique, on
distingue trois sortes d'entreprises :
- entreprises
privées : qui appartiennent à des particuliers. Il peut
s'agir : entreprises individuelles ou sociétaires ;
- entreprises mixtes :
appartenant en partie à l'Etat et en partie aux privées ;
- entreprises publiques :
celles qui appartiennent totalement à l'Etat.
2.1.4.5. DU POINT DE VUE
FORME
Sur le plan juridique ou de la
forme, on distingue deux types d'entreprises :
§ entreprise
individuelle
C'est une entreprise qui est
créée par une seule personne ; cette dernière apporte
les moyens nécessaires pour l'exploitation de l'entité
économique. Il assume seul les risques et s'approprie aussi les profits.
Ce type d'entreprise est souvent familiale pourvue de faibles moyens
d'exploitation.
§ Entreprise
sociétaire ou collective
Celle-ci fait apparaître la
notion d'association de plusieurs personnes qui mettent en commun des biens, de
l'argent, de l'expérience pour se partager le résultat à
la fin d'une période donnée. Ces personnes sont appelées
« associée ou actionnaires »,
considérées comme propriétaires de l'entreprise à
concurrence du nombre de ports ou d'actions qu'ils détiennent.
2.2. STRUCTURE ET FONCTIONS
DE L'ENTREPRISE
2.2.1. FONCTION DE
L'ENTREPRISE
Une entreprise est essentiellement
une entité économique qui renferme un certain nombre des
fonctions qui lui permettent d'atteindre ses objectifs ou mieux d'assurer son
fonctionnement. Les fonctions sont des parties interdépendantes, jouant
chacune le rôle qui lui est réservé dans la structure
globale. Elles varient d'une entreprise à une autre selon la nature, la
taille, les activités exercées et les objectifs suivis par
celle-ci.
Cependant, quelle que soit la
taille de l'entreprise, on dénombre avec FAYOL, six fonctions
essentielles que l'entreprise soit simple ou complexe, petite ou grande, ces
six fonctions s'y retrouvent toujours. Ce sont :
1. FONCTION ADMINISTRATIVE
C'est elle qui doit diriger et
coordonner les autres fonctions. Le rôle de la fonction administrative
croit parallèlement à l'importance de l'entreprise. Plus une
entreprise est grande, plus les chefs doivent posséder des
qualités d'administrateurs. Dans une petite entreprise, le chef peut
être technicien ; il peut être moins administratif. Mais dans
une grande entreprise, il doit être avant tout administratif. La fonction
administrative se définit comme suit :
« administrer » c'est prévoir, organiser, commander,
coordonner et contrôler. Si cette définition traduit la nature de
la fonction, elle ne doit pas laisser croire cependant qu'il s'agit d'actes
totalement indépendants ; on ne peut pas organiser sans
prévoir en même temps, et l'organisation contient une part de
coordination et de contrôle (le commandement suppose aussi le
contrôle de l'exécution)18(*).
2. LA FONCTION FINANCIERE
Rien ne se fait sans
l'intervention de cette fonction. Beaucoup d'entreprises qui auraient pu
être prospères meurent par manque d'argent ou capitaux. FAYOL
conclut que la condition essentielle du succès et d'avoir une gestion
financière saine. En d'autres termes, l'entreprise a besoin de capitaux
pour se constituer, pour fonctionner et pour se développer. C'est
à la direction de l'entreprise qu'incombe la charge de résoudre
les problèmes de financement ; elle doit donc lui procurer les
fonds qui lui sont nécessaires, soit à court terme, soit à
long terme. Et elle doit aussi s'assurer que ces capitaux sont utilisés
dans les meilleures conditions de rentabilité.
3. LA FONCTION COMPTABLE
La fonction comptable, en est le
système nerveux en tant que celui-ci, présent toujours et
partout, renseigne le cerveau sur le fonctionnement des organes et l'action des
membres. En d'autres termes, c'est l'organe de vision de l'entreprise, qui
permet de savoir à tout moment où l'on est et où l'on va.
Elle est chargée de la saisie des informations produites au sin de
l'entreprise, afin de déterminer le résultat et d'informer la
direction générale pour la prise de décision.
4. LA FONCTION COMMERCIALE
Pour FAYOL, la
prospérité d'une entreprise dépend souvent de la fonction
commerciale. Car si le produit ne s'écoule pas, c'est la ruine, savoir
acheter et vendre est aussi important que savoir fabriquer. Cette fonction est
chargée de l'écoulement des produits fabriqués par
l'entreprise en vue de gérer des recettes qui seront à la base de
la prospérité de l'entreprise.
5. LA FONCTION TECHNIQUE
Elle s'articule autour de
l'organisation sur le plan productif, c'est-à-dire l'organisation de la
main-d'oeuvre et de l'utilisation du matériel mis à la
disposition de l'entreprise ainsi que l'organisation proprement dite du
travail. Elle englobe la production, la fabrication, la transformation des
produits dans les entreprises.
6. LA FONCTION DE SECURITE
Celle-ci est chargée de la
protection des personnes et de la sauvegarde du patrimoine de l'entreprise,
elle organise la bonne application et l'observance des règles
d'hygiène dans l'entreprise.
Pour FAYOL, la
sécurité est l'oeil du maître et le chien de garde de
l'entreprise, c'est la police, c'est l'armée dans un Etat.
2.3. ORGANISATION
CONCEPTUELLE ET MATERIELLE DE LA COMPTABILITE
Le présent point constitue
le soubassement de notre sujet. Il comprend trois sections à
savoir :
- les
généralités sur l'organisation ;
- l'organisation conceptuelle de
la comptabilité ;
- l'organisation matérielle
de la comptabilité.
2.3.1. GENERALITES SUR
L'ORGANISATION
2.3.1.1. NOTION ET
DEFINITION
Nous trouvons déjà
dans l'antiquité des exemples de réalisations humaines qui
témoignent d'un sens d'organisation assez remarquable telles que les
pyramides de l'ancienne Egypte, la muraille de Chine...
Mais, c'est bien avec la
révolution industrielle que nous retrouvons un sens d'organisation assez
poussé, témoigné par un accroissement remarquable de la
production ; cette révolution se situe au tournant du
19ème siècle.
Il faudra attendre le début
du 20ème siècle pour assister à une
deuxième révolution industrielle « celle de
l'organisation ». L'homme se penche sur ses propres méthodes
de travail et les études d »'une façon
systématique pour les rationaliser. L'intuition et la tradition
cèdent alors le pas à l'approche scientifique du travail. C'est
à l'ingénieur américain FREDERIC WINSLOW TAYLOR que
revient le mérite d'appliquer pour la première fois la
méthode scientifique à l'organisation du travail. Il sera suivi
peu après par le français HENRI FAYOL. Leur approche scientifique
va marquer le premier pas de ce que nous appelons aujourd'hui
« business administration » (sciences de l'administration
des entreprises)19(*).
La comptabilité est une
technique de base qui facilite et rationalise les décisions
économiques et favorise la paix économique dans un environnement
déterminé. Pour permettre à ladite comptabilité de
jouer pleinement son rôle, il est souhaitable qu'elle soit
organisée, car aucune discipline ne peut réussir à
réaliser son but sans une organisation préalable.
Dès lors, l'organisation
comptable peut être définie comme étant un ensemble de
méthodes et de systèmes destinés à la saisie des
informations produites par l'entreprise, dans le but de faciliter la meilleure
compréhension du déroulement des activités et ceci
à travers les données comptables qui rentrent en interaction avec
les autres opérations économiques.20(*)
Pour KINZONZI MVUTUKIDI NGINDU,
quand il parle de l'organisation comptable, il voit un service organisé,
c'est le pouvoir de tous les rouages nécessaires à son bon
fonctionnement. C'est disposer ces rouages de manière à en
obtenir le rendement maximum.
L'organisation s'intéresse
à chaque poste de travail, à son emplacement, au personnel qui le
sert, à la manière sur laquelle porte son activité,
c'est-à-dire les locaux des bureaux, les documents, les fiches, les
registres, les maisons de ce poste de travail avec les différents
bureaux du service, à la circulation des documents. C'est ce qu'on
appelle « l'organisation des moyens de travail ». Elle
s'intéresse également à la structure organique du service,
au groupement des postes de travail et des activités dans une
hiérarchie. C'est l'organisation des fonctions.21(*)
2.3.2. ORGANISATION ONCEPTUELLE
DE LA COMPTABILITE
2.3.2.1. HISTORIQUE DE LA
COMPTABILITE
Il est probable que la
comptabilité aurait été tenue d'une manière
rudimentaire dès l'apparition du troc. Cette science est donc
incontestablement une très vieille invention de l'homme, mais les
principes fondamentaux de la comptabilité à partie double ont
été fixés cinq cents ans avant notre ère par le
franciscain LUCA PACCIOLI dans son ouvrage « SOMMA
ERITHMETICA »22(*).
Ce sont les peuples comme les
asiatiques, les indiens, les grecs, les romains et les italiens qui furent les
premiers à connaître l'usage de la comptabilité.
La comptabilité a
été, pendant des siècles, pendant des siècles, le
seul système global d'informations économiques de l'entreprise,
permettant de classer les faits et de les présenter sous forme de
tableaux de synthèse. Elle était, alors, le seul service qui
donnait des informations financières et qui, à ce titre,
intéressait le patron, les actionnaires et les organismes
extérieurs. Ces informations portaient, en premier lieu, sur l'histoire
des transactions. Les méthodes classiques de la comptabilité
aboutissaient à la production d'états comptables connus
aujourd'hui sous les noms de bilan, tableau de formation de résultat.
Au niveau de la République
Démocratique du Congo, la comptabilité était tenue selon
les législations étrangères. Mais à partir de 1976,
une loi a été édictée, elle portait sur la
normalisation de la comptabilité au pays. C'est la loi n° 76-020 du
16 juillet 1976, c'est à partir de ce moment que l'ex-Zaïre eut son
système comptable et son plan comptable (PCGZ)23(*).
Les moyens disponibles pour
traiter les données de base étaient très
élémentaires et ne permettaient pas l'élaboration rapide
des informations. Seule la machine à calculer et les documents
comptables étaient mis à la disposition du comptable. Cela
étant, il en résultait une certaine résistance à
l'adaptation aux conditions nouvelles. Cependant, au cours des dernières
années, les comptables se sont efforcés d'augmenter la
précision de leurs informations dans deux domaines :
Le premier est celui de l'analyse
interne de l'entreprise consistant à déterminer les coûts
des produits de chaque secteur de l'entreprise par l'analyse des prix de
revient. De là est née la comptabilité analytique.
Le second domaine est celui de la
prévision et du contrôle futur. Une bonne connaissance du
réel permettait d'établir des prévisions. Actuellement, le
comptable est devenu membre de l'équipe technico-financière
participant à l'élaboration des budgets et à leurs
contrôles. De ce courant est née la comptabilité
budgétaire.
Les trois subdivisions de la
comptabilité ont été ainsi dégagées, formant
une trilogie que nous représentons dans ce triangle.24(*)
Comptabilité
générale
Comptabilité budgétaire
Comptabilité Analytique
Comptabilité de gestion
Chaque figure (schéma) doit avoir un numéro, un
titre et une source
2.3.2.2. ROLE ET BUT DE LA
COMPTABILITE
2.3.2.2.1. ROLE DE LA
COMPTABILITE
Il est à observer que les
rôles de la comptabilité dans l'entreprise ont
évolué avec celle-ci dans le temps. Jadis
considérée comme un instrument de la fiscalité et de la
mémorisation des opérations économiques afin d'en exprimer
le résultat et d'en permettre le contrôle, aujourd'hui la
comptabilité se voit assigner des rôles nouveaux (rôles
complémentaires), entre autres :
- Elle constitue un
véritable instrument de synthèse pour présenter les
résultats d'activités avec possibilité d'application des
techniques modernes de traitement des informations ;
- Elle sert d'instrument d'appui
à la prise des décisions ;
- Elle est un instrument de
prévision et de planification ;
- Un outil de contrôle des
opérations financières ;
- Un moyen de preuve juridique en
cas de litige ;
- Etc.
2.3.2.2.2. BUT DE LA
COMPTABILITE
La comptabilité a pour but
d'organiser les écritures par le choix judicieux des livres et des
comptes nécessaires afin d'en suivre facilement des opérations et
d'en présenter les résultats.
· OBJECTIFS DE LA
COMPTABILITE
La tenue de la comptabilité
adaptée à chaque genre d'entreprise est une tradition qui remonte
loin dans le passé :
- Pour permettre d'établir
à tout moment la situation financière de l'entreprise ;
- Elle permet d'analyser les
conditions d'exploitation en vue de réduire ou supprimer les frais et
pertes de l'entreprise et d'améliorer les diverses sources de
bénéfice ;
- Elle donne la position de
l'entreprise vis-à-vis des tiers ;
- Etc.
2.3.2.2.3. LES PRINCIPES
COMPTABLES 25(*)
La loi comptable du 30 avril 1983,
reprise dans les articles L. 123-28 du Code de commerce, qui a
énoncé ces principes comptables. Ces derniers sont
également mentionnés dans le PCG. Le respect de ces principes
permet de présenter des comptes annuels qui « doivent
être réguliers, sincères et donnent une image fidèle
du patrimoine, de la situation financière et du résultat de
l'entreprise » (C.C., art. 123-14).
4) LE PRINCIPE DE PRUDENCE
La comptabilité est
établie sur la base d'appréciations prudentes, pour éviter
le risque de transfert, sur des périodes à venir, d'incertitudes
présentes susceptibles de grever le patrimoine et le résultat de
l'entité. L'application de ce principe peut se traduire par les
règles suivantes :
- la prise en compte d'un produit
non encore réalisé et interdite ;
- la prise en compte d'une charge
seulement probable est obligatoire.
2. LE PRINCIPE DES COUTS
HISTORIQUES
L'article 123-18 du Code de
commerce précise que « à la date d'entrée dans
le patrimoine de l'entreprise, les biens acquis à titre onéreux
sont enregistrés à leur coût d'acquisition... ».
Chaque bien acquis par l'entreprise est enregistré dans les comptes pour
une valeur correspondant au nombre d'unités monétaires
consacrées à son acquisition. La comptabilité ignore les
variations du pouvoir d'rachat de la monnaie.
3. LE PRINCIPE DE CONTINUITE DE
L'EXPLOITATION
Ce principe est
particulièrement important pour la fixation de règles
d'évaluation retenues à l'arrêté des comptes pour
l'établissement des documents de synthèse. Les valeurs à
retenir sont celles d'une entreprise poursuivant son activité et non
celles qui résulteraient d'une liquidation.
4. LE PRINCIPE D'INDEPENDANCE DES
EXERCICES
Le code de commerce prévoit
le découpage de la vie d'une entreprise en exercices ainsi que
l'établissement des comptes annuels (bilan, compte de résultat et
annexe) à la clôture de chacun de ces exercices. Il découle
de cette obligation qu'il convient de rattacher à chaque exercice toutes
les opérations, et uniquement les opérations qui ont pris
naissance au cours de cet exercice.
5. LE PRINCIPE DE PERMANENCE DES
METHODES
La cohérence des
informations comptables au cours des périodes successives implique la
permanence dans l'application des règles et procédures.
6. LE PRINCIPE DE
NON-COMPENSATION
Aucune compensation ne peut
être opérée entre les postes d'actif et le passif du bilan
ou entre les postes de charges et produits du compte de résultat. C'est
toujours la recherche d'une bonne information qui a présidé
à l'élaboration de ce principe. Celui-ci conduit, par exemple,
à présenter :
- à l'actif du bilan, les
créances détenues par l'entreprise sur ses clients (comptes
clients débiteurs) ;
- au passif du bilan, les dettes
que l'entreprise peut éventuellement avoir envers ces mêmes
clients par exemple, au titre des avances et acomptes reçus sur
commandes en cours (compte clients créditeurs).
2.3.3. ORGANISATION MATERIELLE
DE LA COMPTABILITE
2.3.3.1. ORGANISATION DES
LIVRES ET DES DOCUMENTS CDOMPTABLES
2.3.3.1.1. ORGANISATION DES LIVRES
COMPTABLES
Elle s'intéresse aux livres
comptables qui sont obligatoires suivant l'article 4 de l'ordonnance n°
76/020 du 16 juillet 1976 portant normalisation de la comptabilité au
Congo, les livres et les documents à tenir obligatoirement dans le cadre
de la comptabilité sont les suivants :
- le livre-journal ;
- le grand-livre ;
- le livre d'inventaire ;
- le livre de paie ;
- d'autres registres.
Ces livres comptables doivent
être conservés pendant 10 ans et cela sous la forme originaire. En
cas de perte ou d'irrégularité, dans la tenue, il y a des
sanctions qui sont prévues.
5) LE LIVRE-JOURNAL
C'est un document qui enregistre
toutes les opérations effectuées au jour le jour, par
l'entreprise26(*) qui a
pour rôle de mettre en évidence, les comptes concernés par
chaque opération : de contrôler arithmétiquement la
comptabilité en partie double par totalisation des débits et des
crédits.
La tenue du journal est une des
obligations légales d'une entreprise. Le journal doit être tenu
sans blanc, lacunes, surcharges, ratures ni transport en marge.
b) LE GRAND-LIVRE
L'ensemble des comptes de
l'entreprise, c'est un document qui enregistre les écritures du
Livre-journal. Il indique les différents comptes qui ont
été mouvementés pendant une période tout en
indiquant le solde de chaque compte.
c) LE LIVRE D'INVENTAIRE
Doit tenir les regroupements des
données d'inventaire distinguées selon la nature et le mode
d'évaluation des éléments, qu'elles représentent. A
cet effet, le livre d'inventaire doit être suffisamment
détaillé pour justifier le contenu de données
correspondant à chaque poste du bilan évolué aux valeurs
d'inventaire de telle sorte que les écarts apparaissent clairement.
2.3.3.1.2. ORGANISATION DES
DOCUMENTS COMPTABLES OU DE DIFFUSION DES INFORMATIONS
Le Conseil Permanent de la
Comptabilité au Congo (C.P.C.C.) oblige les entreprises à mettre
en place une organisation, réalisée au cours de la
période ; ces opérations sont consignées à la
fin de la période dans les documents comptables appelés
« documents de synthèse ». Il s'agit plus
précisément des documents ci-après :
6) LE BILAN
Le bilan est une image
financière de l'entreprise à une date précise. Il
représente la situation patrimoniale à une période
donnée, ou encore, l'origine des moyens de financement de l'entreprise
(Passif) et leur utilisation (Actif).
Emploi de ces fonds ou biens et
créance
Origine des Fonds ou ressources, dettes
ACTIF
PASSIF
A tout emploi correspond une ressource
A tout besoin de financement correspond un moyen de financement,
donc : total actif = total passif
Le bilan s'inscrit dans le processus comptable suivant
Patrimoine Initial à la création, ou au
début de l'exercice.
Tradition comptable des opérations.
Inventaire
Situation patrimoniale à la date de fin d'exercice
comptable avec détermination du résultat de l'exercice.
Variation du patrimoine
Chaque figure (schéma) doit avoir un numéro, un
titre et une source
a. LA STRUCTURE DU BILAN
Le bilan se présente sous
la forme d'un tableau en deux parties. Afin de faciliter sa
compréhension, l'actif et le passif sont divisés en rubrique. Les
rubriques groupent les comptes (ou postes) qui possèdent des
caractères communs.
R.M. : Il y a deux
manières de présenter un bilan
Actif
Passif
1. Méthode de liste
7) Méthode de compte
Actif
Passif
ACTIF (EMPLOIS) BILAN PASSIF
(RESSOURCES)
ACTIF Immobilisé
Classe 2 Immob.
Incorporelle
Immob. Corporelle
Immob. Financière
ACTIF Circulant
Classe 3 Stock en cours
Créances
Classe 4 Valeurs
mobilière de placement
Classe 5 Disponible
|
Capitaux propres
Capital
Réserves
Résultat #177;
Dettes
Dettes financières
Dettes d'exploitation
Dettes diverses
|
TOTAL GEN.
|
TOTAL GEN.
|
· ACTIF
Les éléments de
l'actif sont classés selon leur destination :
ACTIF IMMOBILISE
Biens et créances destinés à être
utilisés ou à rester de façon durable dans
l'entreprise.
ACTIF CIRCULANT
Biens et créances liés au cycle d'exploitation et
qui n'ont pas vocation à être maintenus durablement dans
l'entreprise.
ACTIF CIRCULANT
* Biens ou droits qui ne constituent pas des objets
matériels (fonds commercial)
* Actif fictif (frais d'établissement)
* Biens constituant des objets matériels (mobilier,
...)
* Constituées de certaines créances et de certains
titre (prêt, titres de participation).
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
ACT
I
F
ACTIF CIRCULANT
Biens destinés à être consommé ou
premier usage soit vendu en l'état ou au terme d'un processus de
production
Droits rattachés au cycle d'exploitation (somme d'argent
due par les clients).
Titre acquis en vue de réaliser un gain à
brève échéance.
Stock et en-cours
Créances
Valeur mobilière de placement
Disponible
Liquidité disponible sur un compte en banque ou en
caisse.
· PASSIF
Les éléments du
passif sont classés selon leur provenance :
Capitaux propres
Moyen de financement mis à la disposition de l'entreprise
de façon permanente.
Dettes
Moyen de financement externe.
PASS
I
F
B. LE TABLEAU DE FORMATION DU
RESULTAT
Le Tableau de Formation du
Résultat récapitule schématiquement les comptes dont les
soldes représentent des grandeurs caractéristiques essentielles
à la gestion de l'agent économique. Il constitue une
présentation par palier successif de la formation du résultat net
au cours d'une période et permet également la
détermination du cash-flow.
Il reprend les soldes des comptes
des classes 6 « charges et pertes par nature », 7
« produits par natures » et 8 « solde de
gestion ». Les soldes de gestion retenus sont les suivants :
- Marge brute
- Valeur ajoutée
- Résultat brut
d'exploitation
- Résultat net
d'exploitation
- Résultat net hors
exploitation
- Résultat sur cession
d'immobilisation et de titre à cours terme
- Résultat net avant
contribution sur les résultats
- Résultat net de la
période à affecter
- Cash-flow.
C. LE TABLEAU DE FINANCEMENT
Le tableau de financement permet
de saisir les variations ayant affecté les éléments actifs
et passifs du patrimoine de l'agent économique. Il décrit la
façon dont, au cours d'un exercice, les ressources dont a disposé
l'agent économique ont permis de faire face à ses besoins.
Il permet de raccorder les
tableaux de manière détaillée de bilan successif et
constitue une source d'information synthétique à la disposition
des analyses financières.
Techniquement, ce tableau est
obtenu de façon simple par aménagement de la balance de fin
d'exercice en tableau de flux ou tableau de mouvements patrimoniaux.
Ainsi le tableau de financement
permet de connaître de façon très précise les
mouvements suivants :
- l'investissement et
désinvestissement ;
- financement des
immobilisations ;
- importance des résultats
bruts et du cash-flow ;
- origine, nature et volume de
capitaux apportés ou remboursés ;
- évolution du fond du
déroulement net.
D. LE TABLEAU ECONOMIQUE, FISCAL
ET FINANCIER
Le tableau économique,
fiscal et financier est le document destiné à compléter
les informations données par les agents économiques et contenues
dans les autres tableaux de synthèse.
E. LES ANNEXES DU BILAN
L'annexe est une suite
d'état comportant des explications nécessaires à la
compréhension du bilan et du compte du résultat, pour que ceux-ci
donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l'entreprise.
L'annexe fournit des informations
complémentaires d'ordre :
· Méthode
d'évaluation ;
· Evolution de certains postes ;
· Modes de calcul des amortissements et de provision.
· Montant des engagements financiers ;
· Structure du capital ;
· Dettes garanties par des sûretés
réelles.
· Répartition de l'impôt entre le
résultat courant et le résultat exceptionnel.
· Effectif des salariés ;
· Montant de la masse salariale ;
· Montant des sommes versées au titre des avantages
sociaux
ECONOMIQUE ET FINANCIER
JURIDIQUES
FIISCAL
SOCIAL
Les informations portées
dans l'annexe doivent être pertinentes, significatives et
présentées clairement.
2.4. NOTION SUR
L'ORGANISATION COMPTABLE DANS UNE ENTREPRISE
2.4.1. LES PREALABLES A
L'ORGANISATION COMPTABLE
Pour parler de préambule de
l'organisation comptable, il faut connaître les objectifs fixés
à la fonction comptable pour le choix de la technique de traitement.
Celle-ci peut être manuelle, semi-manuelle ou automatique en tenant
compte des activités de l'entreprise, des moyens matériels et
humains qu'on place avant de déterminer la structure organisationnelle
à mettre en place.
2.4.1.1. BUT DE
L'ORGANISATION COMPTABLE
L'organisation comptable a pour
but de satisfaire les besoins d'informations très variées de
toutes les personnes intéressées par le fonctionnement d'une
entreprise. L'organisation comptable relève de l'organisation
scientifique du travail (OST).
Elle permet de :
- Connaître rapidement les
informations financières de l'entreprise ;
- Grouper les opérations
cde même nature pour les enregistrer en bloc ;
- Contrôler facilement les
opérations comptables ;
- Fournir à la Direction
toutes les données chiffrées dont elle a besoin ;
- Réaliser plus
d'économie dans l'exécution de travaux comptables ;
- Préciser les tâches
spécifiques de chaque agent ou service comptable.
2.4.1.2. LES AGENTS DE
L'ORGANISATION COMPTABLE
L'organisation comptable peut se
concevoir sous deux aspects notamment :
8) Aspect administratif
Afin de faire circuler toutes les
informations nécessaires concernant la comptabilité. Aussi
l'aspect administratif de l'organisation comptable doit mettre en place un
système de contrôle interne permettant un contrôle mutuel
afin d'empêcher la fraude. Ce contrôle interne doit
assurer :
- la sauvegarde du
patrimoine ;
- la qualité de
l'information ;
- l'application des instructions
de la Direction ;
- l'amélioration des
performances.
b) Aspect technique
La tenue de la comptabilité
exige une meilleure procédure comptable, financière pour saisir
les informations et l'acheminer dans le processus de la comptabilisation.
Les systèmes,
méthodes et procédés comptables doivent être
appliqués dans la pratique de la comptabilité par la fonction
comptable afin d'aboutir à des tableaux de synthèse pour une
information et juste au service de la Direction financière.27(*)
2.4.2. ORGANISATION D'UN
SERVICE COMPTABLE
L'organisation d'un service
comptable exige nécessairement une profonde connaissance des mouvements
qui interviennent au sein de l'entreprise dans le cadre du déroulement
de ses activités.
2.4.2.1. ROLE D'UN SERVICE
COMPTABLE
- Il enregistre chaque jour, sous
une forme analytique, les faits dont il a ainsi connaissance, sur des livres
appelés journaux, tenus dans l'ordre chronologique des
événements.
- Présenter les
états financiers, bon nombre de décisions de la Direction
Financière dépendent aussi de l'information que lui fournit le
service comptable ;
- définit la pratique
financière de l'entreprise ;
- trouver le financement de
l'activité ;
- assurer les relations avec les
banques ;
- organiser la
comptabilité ;
- élaborer le budget.
Aussi pour mener à bon port
sa mission, la Direction financière est généralement
composée de trois services importants :
· SERVICE COMPTABLE
S'occupe de l'élaboration
des états comptables.
· SERVICE DE TRESORERIE
Fait le suivi de la situation de
la trésorerie à la banque, à la caisse et autres
situations financières.
· SERVICE DE BUDGET
Etudie les projets et la
réalisation des entrées et des sorties de fonds.
Ainsi la Direction
Financière dressera le tableau de bord de l'entreprise qui est un
élément des décisions au niveau de l'administration
générale.
2.4.2.2. PLACE DU SERVICE
COMPTABLE DANS UNE ENTREPRISE
L'organigramme de la
Direction financière
DIRECTION FINANCIERE
SERVICE DE BUDGET
SERVICE DE TRESORERIE
SERVICE COMPTABLE
Dans cet organigramme de la
Direction Financière, le service de la Comptabilité occupe la
première place bien que se situant au même niveau
hiérarchique que les deux autres (Budget et Trésorerie). Ce
positionnement s'explique par le fait que le service de Comptabilité
reçoit tous les documents considérés comme pièces
comptables de ces services qui seront traitées et enregistrées
par lui.
Ses rapports avec le niveau
hiérarchique c'est-à-dire la Direction financière sont
directs, car il fournit à celle-ci toutes les informations pour
l'analyse et les commentaires. Tandis qu'avec les deux autres services, leurs
rapports sont réciproques. D'un côté, la
comptabilité fournit les éléments pour le planning de
trésorerie et pour les prévisions budgétaires de
l'entreprise. De l'autre, tous les documents reviennent à la
comptabilité pour leur enregistrement.
2.4.2.4. LES MOYENS HUMAINS ET
MATERIELS28(*)
9) Les moyens
humains
Toute organisation requiert pour
son fonctionnement la présence d'hommes pour mettre en oeuvre et
coordonner ce qui doit se faire. L'organisation comptable n'échappe pas
à cette exigence.
En effet, le service comptable
fonctionne en son sein avec des ressources humaines ; celles-ci
constituent un moyen puissant et indispensable pour toute gestion. Cependant,
elles doivent répondre aux critères nécessaires pour
remplir d'une manière correcte les tâches définies. Le
personnel à affecter au service comptable devra être
qualifié et formé techniquement. Toutefois, il existe des
fonctions qui sont presque indispensables à la fonction comptable. Ce
sont :
1. Le caissier
Il procède aux paiements et
aux encaissements sur présentation des pièces justificatives et
les enregistre sur les documents qui lui permettent de dresser le rapport de
caisse.
2. L'Aide-comptable :
(teneur des livres)
Il enregistre les pièces
comptables sur les livres comptables, collecte et classe les documents
comptables, établit les balances et contrôle la concordance des
journaux et des comptes aux documents d'origine externe.
3. Le Comptable
Il prépare les documents
d'imputation et traduit en écriture toutes les opérations et
pièces comptables.
4. Le Chef Comptable
Il conçoit le
système comptable et assure la répartition et la coordination des
tâches à exécuter.
5. L'Expert Comptable
Contrôle l'exactitude des
écritures et la conformité aux procédures et instructions
établies.
6. Analyste financier
Son rôle est de faire sur
base des états comptables le diagnostic de la santé
financière de l'entreprise.
7. Le secrétaire
Il est chargé de
l'organisation administration de la fonction comptable.
8. L'Huissier
Il est chargé de petits
travaux et courses.
b) les moyens
matériels
L'organisation exige la mise en
oeuvre des moyens de travail les mieux adaptés pour un meilleur
rendement.
2.4.2.3. STRUCTURE DU
SERVICE DE COMPTABILITE ET SON ORGANISATION
Suivant cette structure, le
service de comptabilité est composé de 3 pools. Pour bien
analyser et traiter les informations provenant des autres organes de
l'entreprise.
POOL COMPTABILITE ANALYTIQUE
POOL COMPTABILITE BUDGETAIRE
POOL COMPTABILITE GENERALE
SERVICE DE COMPTABILITE
Le service de comptabilité
s'atèle à :
· Mettre en place
l'organisation comptable qui doit définir les procédures
comptables des opérations qui vont se dérouler ;
· Elaborer le plan comptable
qui définit l'ensemble des comptes qui seront utilisés en tenant
compte de la nature des opérations, des activités et de la taille
de l'entreprise.
· Procédure des
états comptables.
On peut aussi comprendre que la
détermination de la structure organisationnelle de la fonction comptable
comporte une multitude des tâches à accomplir qu'il importe de
répartir en section ou en service des travaux à exécuter.
Ce découpage de la fonction comptable en services constitue justement la
structure organisationnelle.
La fonction comptable peut
être en divers services suivants :
- le service fournisseur ;
- le service clients ;
- le service achats ;
- le service de trésorerie
et portefeuille ;
- le service
informatique ;
- le service
recouvrement ;
- le service facturation ;
- le service de contrôle des
prix ;
- et les autres.
Normalement le service comptable
est un service administratif et peut occuper les places suivantes :
- Il peut être toute une
direction à part entière ;
- Il peut être une branche
de la fonction financière ;
- Il peut faire partie de la
fonction administrative générale de l'agent économique.
Dans tous les cas, la place sera
fonction des objectifs qu'on lui assigne, de la taille de l'entreprise, de
l'activité et de l'organisation interne de l'entreprise.
La structure organisationnelle est
la manière dont les travaux et les moyens sont répartis au sein
de la fonction comptable. Il n'existe des structures qui puissent être
universelle ; elles dépendent d'une organisation à une autre
et varient suivant la dimension de l'entreprise, le volume des tâches
à accomplir, les procédés et le schéma comptable
choisis.
Ces moyens sont
généralement :
- les fournitures de bureau
- les locaux
- les machines
- la documentation
- l'ordinateur...
Les moyens matériels
d'exécution des travaux comptables se rapportent aux
procédés comptables. Ceux-ci impliquent souvent le planning des
travaux comptables et en tout cas, le choix d'un matériel, ne
fût-ce qu'une porte plume et un encrier. On distingue les
procédés suivants :
- Les procédés
manuels avec ou sans report ;
- Les procédés
à décalque ;
- Les procédés
mécanographiques ;
- Les procédés
informatiques.
2.4.2.5. LES CONDITIONS DU
TRAVAIL DANS UN SERVICE COMPTABLE
Le travail d'un comptable
nécessite une forte concentration pour la bonne analyse, la bonne
imputation et le bon enregistrement des écritures issues des
informations de divers documents, et exige un minimum du confort et du cadre du
travail bien adapté. Pour cela, il faut veiller à ce que
l'installation soit à mesure de permettre au comptable de bien accomplir
ses tâches journalières en évitant certaines fatigues
provoquées par les mauvaises conditions. Il faut alors :
- une bonne
aération ;
- l'éclairage ;
- la bonne couleur (teinte
claire) qui se marie avec l'éclairage ;
- l'absence du bruit ;
- le problème relatif
à la position et à l'aménagement de la table de travail du
comptable.
Cette position permettra au
comptable de pouvoir gérer le temps en effectuant certains mouvement
afin d'en réduire la fatigue qui s'en suit.
2.4.3. LE PLAN COMPTABLE
GENERAL CONGOLAIS
Le plan comptable
général congolais se présente comme le produit d'un effort
de réflexion concerté purement congolaise visant, par la
confrontation des apports positifs des systèmes comptables
antérieurs et des réalités congolaises, à
dégager une voie originale en matière de comptabilité et
à doter notre pays d'un plan comptable conforme aux impératifs de
la révolution économique qu'il s'est proposé de
réaliser.
Le plan comptable
général congolais est l'ensemble des règles
édictées par l'Etat congolais imposant à toutes les
entreprises évoluant dans le même secteur d'activités
professionnelles, des règles identiques.29(*)
L'importance du plan comptable
général congolais s'avère nécessaire par le fait
que le déroulement des activités dans une entreprise exige une
organisation et un ordre par la tenue régulière de la
comptabilité. Il est à noter que le développement plus ou
moins du plan comptable dépend ou varie avec la taille ou la dimension
et la nature des opérations réalisées par l'entreprise.
Le plan comptable
général congolais, c'est l'ensemble des règles
susceptibles de permettre l'adaptation des comptes aux besoins des
activités économiques qui deviennent sans cesse plus complexes
sous influences de progrès techniques des fluctuations
monétaires et des décisions de l'Etat.
Le plan comptable
général congolais comprend les éléments
suivants :
- règles
d'évaluation ;
- cadre des comptes ;
- dispositions concernant la liste
des comptes ;
- nomenclature à structures
fixes ;
- tableaux de
synthèse ;
- dispositions simplifiées
et terminologie explicative de mots les plus usités en
comptabilité en République Démocratique du Congo.
Il est à noter que ces
éléments forment la loi comptable qui en est le fondement et qui
régit la tenue de la comptabilité au Congo.
2.4.4. NORMALISATION
COMPTABLE30(*)
2.4.4.1. DEFINITION
La normalisation comptable est
l'ensemble des principes servant de règles (obligatoires ou non)
à l'organisation de la comptabilité des entreprises, à la
détermination et à la présentation de leurs
résultats financiers et de leurs résultats analytiques
d'exploitation, sur des bases uniformes, dans le but de conférer, tant
à ces résultats qu'aux opérations enregistrées en
comptabilité, un caractère technique, économique,
juridique et fiscal indiscutable au point de vue de l'entreprise, de la
profession et de la nation.
2.4.4.2. BUTS DE LA
NORMALISATION
On peut les grouper en quatre
catégories :
1. L'élaboration d'une
terminologie précise et invariable ;
2. l'élaboration des
règles renforcées pour l'évaluation des
éléments composant l'actif et le passif du bilan, pour la
détermination des résultats financiers ou analytiques
d'exploitation ;
3. la présentation suivant
les modèles-types des documents auxquels la législation ou la
pratique confèrent une certaine publicité (bilan, comptes de
pertes et profits, par exemple) ;
4. la classification des comptes
destinés à enregistrer les opérations commerciales ou
techniques ou encore à déterminer les résultats et
l'élaboration de leurs règles de fonctionnement.
2.4.5. CONTENU DU PLAN
COMPTABLE GLENERAL CONGOLAIS
Le plan comptable
général congolais est composé de :
a) un cadre comptable
divisé en dix classes et numéroté de 1 à
10 ;
b) par la liste des comptes de
chaque classe.
Les classes sont réparties
dans le cadre comptable en 4 groupes, à savoir :
- Les comptes de bilan qui sont
disposés dans les classes suivantes :
§ Classe 1 : comptes de
fonds propres et emprunts à plus d'un an ;
§ Classe 2 : comptes de
valeurs immobilisées et engagées ;
§ Classe 3 : comptes des
stocks ;
§ Classe 4 : comptes des
tiers et régularisation ;
§ Classe 5 : comptes
financiers.
- Les comptes de gestion qui sont
groupés dans les classes suivantes :
§ Classe 6 : comptes de
charges et pertes par nature ;
§ Classe 7 : comptes de
produits et profits par nature ;
§ Classe 8 : comptes de
solde de gestion.
- Les comptes analytiques
d'exploitation :
§ Classe 9 : comptes
analytiques d'exploitation.
- Les comptes
spéciaux :
§ Classe 0 : comptes
spéciaux.
Chaque classe de comptes comprend
les comptes principaux à deux chiffres de gauche correspondant à
la classe d'appartenance du compte et le deuxième chiffre
représente le numéro propre du compte à l'intérieur
de la classe.
Chaque compte principal est
divisé en comptes divisionnaires et sous comptes divisionnaires.
Exemple : Le compte n°
6521 « Autres charges sociales diverses » de gauche
à droite :
6 classe de ce compte
5 compte principal des charges du
personnel
2 compte divisionnaire des charges
sociales diverses
1 sous-compte divisionnaire.
Il est à noter qu'à
l'intérieur de chaque classe, les comptes sont numérotés
de 0 à 9. Le cadre de compte réunit tous les comptes
prévus par le plan comptable général congolais qui sont
groupés en classe et dans lequel on retrouve les comptes de situation de
la période ou comptes patrimoniaux (c'est-à-dire compte de bilan)
et les comptes de gestion d'exploitation et hors exploitation.
La distinction entre les comptes
de situation et les comptes de gestion d'exploitation et hors exploitation
s'opère en faisant précéder d'un astérisque au
numéro du compte concerné.
Exemple : le compte 65
charges du personnel :
- *65 charges du personnel hors
exploitation
- 65 charges du personnel
d'exploitation
2.4.6. LES SYSTEMES
COMPTABLES
2.4.6.1. NOTION DE SYSTEME
COMPTABLE
Un système comptable est
une technique du travail comptable, par laquelle les entreprises tiennent leurs
opérations en rapport avec la comptabilité. C'est un ensemble de
techniques et des procédés comptables organisant le service
comptable dans une entreprise ou une société.31(*)
Quant à nous, le
système compte est un ensemble de registres permettant l'inscription des
opérations dès que la comptabilité en a la connaissance.
C'est un tout complexe organisé disposant des moyens et des
règles visant à élaborer les informations comptables.
Le comptable peut utiliser
le :
- système classique
- système centralisateur
- système du journal -
grand livre
- système à
décalque
- système informatique
Le système comptable
comprend :
- les pièces
justificatives ;
- le schéma de
comptabilisation ;
- les procédures
comptables ;
- le plan comptable ;
- les états comptables.
INPUT
OUTPUT
TRAITEMENT
Information d'entrée
Information sortie
§ Informations
d'entrée sont constituées par des documents émis et
reçus par l'entreprise et qui relatent les opérations
économiques effectuées par elle ;
§ Information de sortie sont
des informations que la comptabilité doit fournir sur des supports tels
que bilan et tableau de formation du résultat ;
§ Phase de traitement, elle
comporte plusieurs étapes successives que nous résumons en ces
points :
- pièces justificatives
- journal
- grand-livre
- balance des comptes
«La pièce
justificative est le support matériel de l'information des actes de tous
les services qui doivent être impérativement communiqués au
service comptable et qui confère selon sa nature une valeur probante aux
écritures comptables »32(*).
Un intérêt tout
particulier est accordé aux pièces justificatives du fait
qu'elles constituent des supports d'information de base pour les traitements
comptables. En effet, tout comptable doit s'imprégner des pièces
justificatives, c'est-à-dire, savoir à partir de quels
critères elles sont considérées comme
éléments justifiant la modification de la composition du
patrimoine. Aussi doit-il savoir que pour telle opération, il faut telle
pièce justificative.
2.4.6.2. PRINCIPAUX
SYSTEMES COMPTABLES33(*)
10) SYSTEME CLASSIQUE
Partant du bilan d'ouverture et
des pièces comptables, les opérations sont chronologiquement
enregistrées dans un journal unique puis les montants répartis
dans les comptes. A partir des mouvements au débit et au crédit
enregistrés dans les comptes, on tire les soldes débiteur et
créditeur ; ce qui permet au comptable de dresser
périodiquement des balances et, en fin d'exercice d'établir les
comptes annuels.
SCHEMA
Grand livre
Pièces justificatives
N°
|
Compte à
|
Date et libellé
|
Montant
|
D
|
C
|
D
|
C
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAUX
|
X1
|
X2
|
OPERATION DE REGULARISATION
BAL
DEF
TFR
BILAN
BALANCE
|
INTITULES
|
TOTAUX
|
SOLDE
|
D
|
C
|
D
|
C
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAUX
|
|
|
|
|
11) SYSTEME CENTRALISATEUR
On éclate le journal unique
en plusieurs journaux dits auxiliaires. En pratique, les opérations
comptables de chaque jour peuvent être classées dans quelques
catégories.
SCHEMA
JOURNAL AUXILAIRE
(Ecriture détaillée au jour le jour)
J. CAISSE
J. BANQUE
J. VENTE
J. ACHAT
J. OPERATIONS DIVERSES
J. CENTRALISATEUR
GL
BAL
F
OP
REG
BAL
Def
TFR
BILAN
12) SYSTEME DU JOURNAL
GRAND-LIVRE
Ce système est aussi
appelé « système américain », consiste
à placer d'une part le journal et d'autre part une série de
colonnes doubles (débit et crédit) réservée aux
comptes qui sont mouvementés régulièrement. Toute
écriture au journal est simultanément transcrite par un simple
transfert des montants dans les colonnes du grand-livre.
SCHEMA
N°
|
DATE
|
LIBELLE
|
SOMME
|
Mse
|
MOBILIER
|
CLIENT
|
FOURNISSEURS
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
Pièces justificatives
Actuellement, ce système
est peu utilisé, si ce n'est dans de très petites
comptabilités ou pour des cas spéciaux.
Il présente deux
défaut qui s'opposent l'un à l'autre : le registre est d'une
très grande dimension, et malgré cette dimension, le nombre de
colonnes, donc de comptes qu'il peut contenir, est trop restreint et oblige
à faire des dépouillements voir à tenir des grands-livres
auxiliaires (autres que clients et fournisseurs) ; ce qui lui
enlève tout intérêt.
AVANTAGES DU SYSTEME
- Contrôle régulier
de la comptabilité à partie double ;
- Vue globale de la situation de
l'entreprise ;
- Mise à jour des comptes
effectués de façon rapide.
INCONVENIENTS DU SYSTEME
- Ce système ne convient
pas lorsque le comptable a beaucoup de comptes à mener ;
- Les montants à reporter
sont nombreux pour accroître le risque d'erreur et d'émission.
13) SYSTEME A DECALQUE
- La tenue des journaux et des
comptes s'opère simultanément par l'emploi de la
duplication ;
- Le document essentiel devient la
fiche de compte. Ces deux caractéristiques impliquent au professionnel
d'apporter un soin particulier à la tenue de chiffre de compte.
Forme
Ce système prend
formes :
- décalque manuel :
donc journal et compte à impression ;
- décalque
mécanique : par les machines automatiques.
14) SYSTEME INFORMATIQUE
Depuis plusieurs années,
l'informatique a pris possession du domaine comptable comme elle l'a fait de
nombreux autres domaines. Le traitement des données comptables se
caractérise en effet, après saisie des informations de base (date
de l'opération, référence des pièces
justificatives, comptes à débiter ou créditer, montant
à enregistrer) ; par un ensemble de tâches mécaniques
et répétitives qui ont été facilement
informatisées : reports dans les comptes, édition des
journaux, des grands-livres, des balances, ... ou l'utilisation d'un
programme spécial appelé
« logiciel »34(*).
CHAPITRE III :
PRESENTATION DES DONNEES, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
3.1. METHODES, SYSTEMES ET
PROCEDES COMPTABLES DE L'OFFICE DES ROUTES
3.1.1. METHODE COMPTABLE
C'est la traduction en
écriture d'un fait comptable ou encore, une méthode comptable est
toute combinaison d'écritures permettant de représenter les
faits. L'Office des Routes utilise la méthode de l'inventaire
intermittent. Avec cette méthode, à la clôture de chaque
exercice, l'office procède à un certain nombre de travaux extra
comptable qui permet de valoriser le stock final :
- L'inventaire physique permet de
déterminer quantitativement l'existant en stock ;
- Les biens achetés
à l'extérieur de l'entreprise, sont évalués
à leur coût d'acquisition qui comprend : le prix d'achat, les
droits de douane et autres taxes non récupérables, sans
déduction des rabais commerciaux, remises, escomptes de règlement
et autres éléments similaires.
3.1.2. SYSTEME COMPTABLE DE
L'OFFICE DES ROUTES
L'Office des Routes utilise un
système de journaux auxiliaires ou système centralisateur dans
lequel on enregistre toutes les opérations.
Les journaux auxiliaires dont il
est question sont tenus au jour le jour, conformément à la
législation en vigueur.
A la fin de chaque mois, le
service des finances doit présenter aux gestionnaires une balance
correctement établie.
PRESENTATION SCHEMATIQUE DU SYSTEME
COMPTABLE A L'OFFICE DES ROUTES
Pièces justificatives
Journal des achats
Journal des ventes
Journal de caisse
Journal de prestation Atelier
Journal des stocks
Journal des opérations diverses
JOURNAL CENTRALISAT°
GRAND
LIVRE
BALANCE DE VERIFICAT°
BILAN
TFR
TABLEAU DE FINANCEMENT
TABLEAU ECON. FISCAL
§ LE JOURNAL
CENTRALISATEUR
Le journal centralisateur est le
livre qui, à la fin de chaque mois, récapitule les
opérations passées au courant du mois dans les différents
journaux auxiliaires, en utilisant des fiches des « comptes
généraux » individuelles limitées aux deux
premiers chiffres de chaque classe.
§ LE GRAND LIVRE
Le Grand Livre est l'ensemble de
tous les comptes ouverts et dans lequel sont regroupées, selon leur
nature, les différentes opérations de l'Office des Routes
enregistrées dans les livres susmentionnés. Les opérations
enregistrées dans les différents journaux sont reportées
au Grand Livre.
§ BALANCE DE VERIFICATION
La balance de vérification
est une liste de l'ensemble des comptes qui permet périodiquement de
vérifier arithmétiquement les égalités comptables
ci-après :
1. Le total de la colonne
débit doit toujours correspondre au total de la colonne crédit et
le total de la colonne des soldes débiteurs doit toujours être
égal au total de la colonne des soldes créditeurs.
2. Le total cumulé des
journaux auxiliaires doit correspondre au total du journal centralisateur et
corollairement au total de la balance par somme.
3. Par sondage partiel, les
comptes généraux à deux chiffres, doivent toujours
correspondre au total de l'ensemble des comptes généraux à
cinq chiffres de la même catégorie.
3.1.3. LES PROCEDURES
COMPTABLES
La Direction
Générale met à la disposition de ses différents
services les instructions financières des procédures qui ont pour
objectif d'assurer :
1. l'exactitude ou la
fidélité des informations comptables ;
2. l'efficacité de
contrôle interne et la protection du patrimoine de l'Office des
Routes ;
3. l'efficacité dans le
fonctionnement des services ;
4. l'uniformité dans les
méthodes de travail.
Les instructions
financières (manuel de procédures) est un ensemble des principes,
des règles qui existent pour la bonne marche de la
comptabilité.
Tous les agents, responsables ou
gestionnaires ainsi que tous les comptables à la Direction
Générale (Kinshasa) et en provinces sont tenus de s'y
référer dans l'exercice de leurs fonctions.
3.2. PLAN COMPTABLE DE
L'OFFICE DES ROUTES
Le plan comptable particulier de
l'Office des Routes que nous présentons constitue l'aboutissement normal
de travaux des services spécialisés du Conseil Permanent de la
Comptabilité au Congo chargé de procéder à
l'adaptation du Plan Comptable Général Congolais au secteur
bâtiment et des travaux publics.
3.2.1. MISSION
Par la lettre n°
OR/DG/DF/PDG/0089/77, l'Office des Routes a sollicité l'assistance du
Conseil Permanent de la Comptabilité au Congo (ex-zaïre) dans
l'établissement du plan comptable particulier de l'office.
Eu égard à la
législation comptable en vigueur au Congo, les travaux se sont
déroulés selon le schéma ci-après
déterminé par le CPCC :
- Etablissement des dispositions
générales et techniques de la comptabilité ;
- Etablissement des règles
d'évaluation ;
- Mise au point du cadre des
comptes ;
- Ouverture des fiches des
comptes ;
- Révision et
détermination de la liste des comptes ;
- Présentation et
détermination de la liste des comptes ;
- Présentation des
modèles des tableaux de synthèse ;
- Constitution des
éléments de terminologie nécessaire à la bonne
compréhension des activités de l'office.
Le plan comptable particulier de
l'Office des Routes (OR) ainsi établi a pour objet :
- De rappeler tout d'abord
certains aspects spécifiques à l'activité de l'office
nécessitant des solutions comptables appropriées et de souligner
les usages multiples que la direction de l'office peut tirer de la
comptabilité, compte tenu de l'évolution économique
actuelle ;
- De commenter les dispositions
comptables d'application obligatoire ou recommandée ;
- D'éclairer et
d'améliorer la gestion de l'office ;
- Il vise à
améliorer le niveau moyen des connaissances relatives à la
terminologie, aux critères de classement de faits, aux méthodes
d'enregistrement des mouvements de substance et de valeur, aux méthodes
d'évaluation des éléments de l'actif et du passif, des
charges et des produits de l'exploitation, à l'utilisation des
données comptables pour établir des situations, suivre leur
évolution, mesurer les résultats.
3.2.2. CADRE COMPTABLE
Le plan comptable particulier de
l'Office des Routes (OR) est résumé par le cadre comptable. Les
classes du cadre comptable sont numérotées de 1 à 8.
Chaque classe comporte des comptes principaux (à 2 chiffres)
numérotés de 0 à 9.
Chaque compte principal est
lui-même subdivisé en comptes divisionnaires (à 3 chiffres)
ou qui en comptes divisionnaires (à 4 chiffres et plus)
numérotés également de 0 à 9 tels que repris dans
la liste des comptes.
Ce cadre de comptes
comprend :
- Les comptes du bilan :
§ Classe 1 : comptes de
fonds propres et emprunts à plus d'un an ;
§ Classe 2 : comptes de
valeurs immobilisées et engagées ;
§ Classe 3 : comptes des
stocks (valeurs d'exploitation) ;
§ Classe 4 : comptes des
tiers et régularisations ;
§ Classe 5 : comptes
financiers.
- Les comptes de gestion :
§ Classe 6 : comptes de
charges et pertes par nature ;
§ Classe 7 : comptes de
produits et profits par nature ;
§ Classe 8 : comptes de
soldes de gestion.
NOTA : La classe 9 est
réservée à la comptabilité analytique
d'exploitation :
3.2.1. FICHES DES COMPTES
Le PCGC prévoit parmi les
éléments qui forment la loi comptable, les fiches de comptes. Les
fiches de comptes reprennent pour chaque compte du cadre des comptes son
contenu et ses modalités de fonctionnement.
Chaque fiche comporte 4 cadres
successifs :
- La cadre supérieur, le
premier, reprend l'identification du compte c'est-à-dire le
numéro et l'intitulé du compte suivi de l'indication de la nature
du solde du compte.
- Le deuxième cadre
renseigne sur les opérations concernant le compte d'une façon
générale.
- Le troisième cadre
définit les modalités de fonctionnement, c'est-à-dire le
mode de passation des écritures, les contre parties à
débiter ou à créditer étant
précisées.
- Le quatrième cadre
reprend les commentaires concernant le contenu du compte
intéressé et éventuellement les méthodes
d'évaluation des éléments qu'il représente.
Pour limiter l'espace de notre
travail, nous citons à titre d'exemple, le compte 10 Capital.
10 LE COMPTE CAPITAL
Ce compte à l'Office des
Routes enregistre la valeur :
- Du fonds de dotation :
contrepartie des apports faits par l'Etat ou autres organismes à
l'Office des Routes ;
- Dotation de base :
constituée des avoirs de l'ancienne Direction de TP (Travaux
Publics) ;
- Dotation d'origine :
constituée des apports en capital mis à la disposition de
l'Office des Routes par l'Etat ;
- Dons et legs : ensemble de
dons et legs accordés par l'Etat ou autres organismes ;
- Autre dotation : des
apports en capital mis à la disposition de l'Office des Routes par les
organismes publics autres que l'Etat.
D 10 CAPITAL C
Par le débit
1. du compte
« propriétaire Etat » (44) pour les apports en
espèces et en nature
2. des comptes
« Réserves » (11)
« Résultat
à nouveau » (11) ou
« Résultat
net » (13)
3. du compte
« propriétaire Etat » (44)
de comptes financiers
concernés ou « débiteurs divers » (46)
|
Il est
crédité
1. des fonds de dotation
2. des augmentations du capital
par incorporation des postes débités.
|
Il est
débité
Des réductions du capital
en exécution de l'ordonnance présidentielle autorisant la
réduction du capital
|
Par le crédit
Des comptes « Report
à nouveau » (12)
« Résultat
net » (13) (Absorption de pertes)
du compte
« Propriétaire Etat (44) remboursement du capital.
|
N.B. : L'augmentation
et la réduction du capital de l'Office des Routes soumises à une
décision présidentielle (ordonnance) sur avis préalable du
Ministre ayant le portefeuille dans ses attributions et ce conformément
aux articles 9 et 20 de l'ordonnance n° 71-023 du 26 mars 1971 portant
création et organisation de l'Office des Routes.
3.2.2. LISTE DES COMPTES
La liste des comptes indique, pour
le plan comptable de l'Office des Routes, les comptes à utiliser
obligatoirement étant entendu que les éléments de leur
contenu se retrouvent dans son patrimoine ou dans sa gestion.
3.3. STRUCTURE ET
FONCTIONNEMENT DU SERVICE DE COMPTABILITE
3.3.1. ORGANISATION
COMPTABLE
L'organisation d'un service
comptable relève de l'organisation même de la Direction
Financière dont il fait partie. La Direction Financière de
l'Office des Routes a pour fonction de mobiliser non seulement les capitaux,
mais aussi l'affectation rationnelle de ces capitaux aux différents
emplois.
Ainsi, le rôle d'un service
de comptabilité est de servir comme outil de contrôle des
opérations, une source d'information sur la situation et
l'évolution de l'office ; il aide à la prise de
décision sur le plan financier.
3.3.1.1. ORGANISATION DU
SERVICE DE LA COMPTABILITE GENERALE DE L'OFFICE DES ROUTES
Le nombre de services ou de
bureaux qui fonctionnent au sein de la division de comptabilité
dépend de la taille de l'entreprise.
Le service de comptabilité
général à l'Office des Routes, pour bien analyser et
traiter les informations provenant des autres structures de l'office, se
subdivise en trois étapes :
1. étape de contrôle
des imputations
2. étape de suivi
comptabilité
3. étape de saisie
comptable.
3.3.1.1.1. Etape de
contrôle des imputations
Cette étape a pour
rôle de veiller au respect de procédure administrative et
financière, vérifier la régularité, validité
et la conformité des pièces comptables.
3.3.1.1.2. Etape de suivi
comptabilité
D'une manière
générale, cette étape procède au suivi des toutes
les opérations comptables, établit les états de
rapprochement entre les pièces comptables et le paiement y
afférent.
3.3.1.1.3. Etape de saisie
comptable
Cette étape permet de
mettre à la disposition de la division financière les
données comptables saisies et traite essentiellement les données
comptables manuellement, ce qui est à la base des erreurs et lenteur en
ce qui concerne la réalisation des balances.
3.3.2. SERVICE DE COMPTABILITE
GENERALE
Ce service dépend de la
Division Financière.
3.3.2.1. Rôle
général et tâche de service de comptabilité
général à l'Office des Routes
15) Rôle
général
Le service de comptabilité
a pour rôle :
- de mettre à la
disposition de la Division toutes les informations de la comptabilité
générale ;
- de présenter les
états financiers.
16) Tâches
Les tâches dévolues
à ce service sont les suivantes :
- suivre toutes les
écritures comptables ;
- vérifier la
conformité de la régularité des documents
comptables ;
- présenter les rapports de
gestion ;
- veiller au mécanisme du
contrôle interne ;
- contrôler mensuellement
les livres des banques et caisses ;
- superviser les opérations
des inventaires physiques ;
LES SUPPORTS DE SAISIE
COMPTABLE
La comptabilité
générale de l'Office des Routes utilise trois sortes de support
de saisie comptable :
- le livre de caisse
- le livre de banque
- le facturier (pour les
centres)
3.4. FONCTIONNEMENT DE LA
COMPTABILITE DE L'OFFICE DES ROUTES
A la fin de chaque mois, le
comptable dresse la balance de vérification qui constitue la situation
de l'entreprise à la fin du mois. La balance arrêtée au 31
décembre fait état de la situation comptable pour l'exercice qui
s'achève ; pour établir un bilan sincère, il faut que
cette situation comptable soit confrontée à la
réalité. Pour ce faire, le comptable recourt aux travaux de fin
d'exercice (établissement de la dernière balance de
vérification ; les travaux d'inventaire extra-comptable, les
écritures d'inventaire ; la détermination du
résultat ; l'établissement de la balance
définitive ; l'établissement du bilan de
clôture ; l'établissement des tableaux annexes au
bilan,...).
Lesdits travaux ont comme objectif
de :
- faire en sorte que la
comptabilité reflète la réalité, en vue de la
réalisation de l'objectif « image fidèle »
des principes comptables ;
- déterminer le
résultat net ;
- d'établir la situation
patrimoniale.
3.4.1. ETABLISSEMENT DE LA
BALANCE DE VERIFICATION
La situation comptable au 31/12 de
chaque année appelle l'établissement de l'inventaire qui consiste
à établir la balance provisoire.
3.4.2. INVENTAIRE
EXTRA-COMPTABLE
L'inventaire vise à
établir les quantités exactes des biens de l'Office des Routes en
bon état, elle vise aussi à évaluer la valeur de ces
biens.
Le dénombrement des
existants (biens) consiste à établir leur liste après
manipulation par groupe de ces différents biens en précisant le
lieu où ils sont stockés ou entreposés ; la
valorisation des biens à l'Office des Routes à déterminer
la valeur de ces biens.
3.4.3. LES ECRITURES
D'INVENTAIRES A L'OFFICE DES ROUTES
Les écritures d'inventaire
sont celles permettant de mettre en concordance la balance définitive et
les données issues de l'inventaire extra comptable censées se
rapprocher de la réalité économique.
Elles permettent d'éliminer
les écarts résultant de la comparaison entre la balance
provisoire et les informations contenues dans les états
d'inventaires.
Lors que les états
d'inventaires extra comptables sont confectionnés par les
sous-commissions, sur proposition de la grande commission des inventaires, la
haute hiérarchie prend des décisions concernant le traitement des
écarts.
Les écritures que le
service comptable devra passer se rapportent :
- à la
dépréciation continue des éléments d'actif
amortissables ;
- à la
dépréciation exceptionnelle des éléments d'actif
(provisions) ;
- à l'augmentation
exceptionnelle d'un élément du passif exigible (Provisions pour
charges et pertes) ;
- à la
régularisation des charges et produits ;
- au vidange des comptes
d'attente ;
- à la constatation de
l'immobilisation en cours ;
- à la variation de
stock ;
- à la conversion en Francs
Congolais au taux de clôture BCC des créances et dettes ainsi que
des disponibilités libellées en monnaies
étrangères ;
- à la reprise en
résultat de la quote-part de la subvention d'équipement ;
- à la
réévaluation des immobilisations corporelles et
incorporelles ;
- aux charges à
étaler sur plusieurs exercices ;
- au reclassement d'emprunts et
dettes d'une part et de prêt et autres créances à plus d'un
an ;
- au manquant et à
l'excédent au niveau de stock et caisse ;
- à la sortie du patrimoine
des immobilisations cédées, détruites...
N.B. : Les écritures
d'inventaire viennent corriger les comptes repris dans la balance provisoire
(12ème balance).
Dans le cadre de travaux de fin
d'exercice, les écritures ci-après sont passées à
l'Office des Routes :
1. OPERATIONS AFFECTANT LES
COMPTES DE LA CLASSE 1.
a) Réévaluation
des immobilisations :
20
21
22
|
14
|
Immobilisations incorporelles
Terrains
Autres immobilisations
corporelles
à plus-value de
réévaluation
|
x
x
x
|
x
|
17) Transfert en
résultat de la quote-part de subventions d'équipement
15
|
747
|
Subventions d'équipement
Amortis
à subventions
d'équipement reprises pour quote-part
|
x
|
x
|
18) Conversion au taux de
clôture des emprunts et dettes à long & moyen terme
libellés en monnaies étrangères
Hypothèse de
dépréciation irréversible
646
|
16
17
|
Pertes de charge non
réalisées
à Emprunts et dettes
à long terme
Emprunts et dettes à
moyen terme
|
x
|
x
x
|
471
|
16
17
1805
|
Compte de régularisation
d'actif
à Emprunts et dettes
à long terme
Emprunts et dettes à
moyen terme
|
x
|
x
x
|
Dotation aux provisions
exigibles
à Provisions pour pertes et
charges
|
x
|
x
|
19) Mouvements de provisions
pour charges et pertes
Les données relatives
à la constitution des provisions et leurs mouvements (augmentations et
diminutions) proviennent du service ou département juridique qui est
tenu de dresser un état de litiges au 31 décembre.
Le service qui a, dans ses
attributions la gestion de la fiscalité, communique au service comptable
les informations inhérentes aux risques fiscaux.
La décision de constituer
des provisions et de les modifier émane de la Direction
Générale de l'Office des Routes.
20) Constitution des
provisions
682
|
180
181
|
Dotations aux provisions
exigibles
à Provisions pour
risques
Provisions pour charges
|
x
|
x
x
|
21) Annulation partielle ou
totale des provisions
180
181
|
782
|
Provisions pour risques
Provisions pour charges
à Reprises sur
Provisions
|
x
x
|
x
|
22) Conversion au taux de
clôture des provisions libellées en monnaies
étrangères
Hypothèse
d'augmentation
682
|
180
181
|
Dotation aux Provisions
exigibles
à Provisions pour
risques
Provisions pour charges
|
x
|
x
x
|
II. OPERATIONS AFFECTANT LES
COMPTES DE LA CLASSE 2
23) Dotation aux
amortissements
680
|
28
|
Dotation aux amortissements
à Amortissements des
Immobilisations
Dotation de l'exercice
actée suivant tableau d'immobilisations au 31/12/N
|
x
|
x
|
24) Complément de
valeur
22
20
|
140
|
Autres Immobilisations
corporelles
Immobilisations Incorporelles
à Plus-value de
réévaluation
Réévaluation des
Immobilisations en application de l'O.L. et arrêté
ministériel fixant les coefficients de réévaluation
|
x
x
|
x
|
25) Complément
d'amortissement
140
|
140
|
Plus-value de
réévaluation
à Amortissements des
immobilisations
Réévaluation des
Amortissements en Application de l'O.L. N° 89/017 du
|
x
|
x
|
Cas particuliers
L'Office des Routes procède
d'abord à la réévaluation de la valeur d'origine pour
dégager la valeur brute réévaluée au moment de la
sortie du bien du patrimoine de l'entreprise et ensuite, il
réévalue les amortissements pratiqués sur la valeur
d'origine.
1. immobilisations
cédées (vendues)
a) Constatation de la
créance
(Écriture
déjà passée pendant l'année)
461
|
840
|
Débiteurs divers
à Résultat sur
cession d'Immobilisation
Actes de cession n° .....
du .........
|
x
|
x
|
26) Sortie du patrimoine de
l'immobilisation
84O
|
22
|
Résultat sur Cession
d'immobilisations
à Autres immobilisations
corporelles
|
x
|
x
|
27) Annulation des
amortissements
28
|
840
|
Amortissements des
immobilisations
à Résultats sur
Cession d'Immo.
|
X
|
x
|
28) Prise en résultat de
la Plus-value de réévaluation correspondante
140
|
74
|
Plus-value de
réévaluation
à Produits et profits
divers
|
x
|
x
|
29) Immobilisations acquises par
voie de subvention
158
|
747
|
Subventions d'équipements
amortis
à Subventions
d'équipements reprises pour quote-part
|
x
|
x
|
30) Immobilisations
détruites
840
28
|
22
840
|
Résultat sur Cession
d'Immobilisation
à Autres Immobilisations
Corporelles
|
x
|
x
|
Amortissements des
Immobilisations
à Résultat sur
cession d'immobilisations
|
x
|
x
|
4. Immobilisations
déclassées
a) Immobilisations amorties
totalement
28
|
22
|
Amortissements des
Immobilisations
à Autres Immobilisations
corporelles
|
x
|
x
|
b) Immobilisations amorties
partiellement
On enregistre les amortissements
exceptionnels et on solde les comptes 22 et 28
*680
28
|
28
22
|
Dotation aux Amortissements
à Amortissements des
immobilisations
|
x
|
x
|
Amortissements des
Immobilisations
à Autres immobilisations
corporelles
|
x
|
x
|
A l'inventaire, il convient de
constater la présence de certaines immo. En cours, on passe
l'écriture :
23
|
731
|
Immobilisations corporelles en
cours
à Création
d'immobilisation corporelle
PV d'inventaire
n°.......du .......
|
X
|
x
|
III. OPERATIONS AFFECTANT LES
VALEURS D'EXPLOITATION
(CLASSE 3)
Lors de travaux de prise
d'inventaires physiques, les comptables doivent veiller à dresser un
état d'inventaire de stock.
Les comptables
s'intéressent plus particulièrement :
- aux quantités de
biens ;
- aux valeurs de ces
biens ;
- à leur état.
Lors qu'il s'agit de constater une
provision pour dépréciation de stock, on passe
l'écriture :
68**
|
38
|
Dotation aux Provisions pour
dépréciation de stocks
à Provision pour
dépréciation de stock
PV
n°.......du .......décision prise par le Comité de
gestion sur proposition de la grande Commission des inventaires.
|
X
|
x
|
En cas d'écart
constaté entre la situation comptable de stock et celle résultant
de l'inventaire physique, l'écriture sera actionnée sur base du
P.V. de la haute hiérarchie entérinant les propositions de la
grande commission des inventaires.
31) prise en charge de
l'écart par l'entreprise
64
|
Cl 3
|
Charges et pertes diverses
à 30/ 31/ 32/ 33/ 34/ 36
|
x
|
x
|
32) prise en charge de
l'écart par l'agent responsable
42
|
Cl 3
|
Personnel
à 30/ 31/ 32/ 33/ 34/ 36
|
x
|
x
|
Dans le cas où la
décision sur le traitement de l'écart n'est pas prise au moment
de la confection des états financiers, on actionnera un compte de
suspens « compte 49 ».
Dans les autres cas, on enregistre
la variation de stock comme l'entreprise utilise la méthode de
l'inventaire intermittent.
31
61
|
61
31
|
Matières et fournitures
à Matières et
fournitures consommées
PV N°......du.......
D'inventaire de stock
|
x
|
x
|
Matières et fournitures
consommées
à Matières et
fournitures
Annulations stock initial
|
x
|
x
|
34
35
72
|
72
34
35
|
Produits finis
Produits et travaux en cours
à Production
stockée
PV N°......du.......
D'inventaire de stock de produit et travaux en cours
|
x
x
|
x
|
Production stockée
à Produits finis
Produits et travaux en cours
Annulation stock initial
|
x
|
x
x
|
IV. OPERATION AFFECTANT LES
COMPTES DE LA CLASSE 4
Provision pour
dépréciation des créances
Les provisions pour
dépréciations des créances sont constituées lorsque
certains faits permettent de douter de la solvabilité ou de la
ponctualité du débiteur (cessation de paiement ou mise en
faillite du débiteur : clients, fournisseur, personnel...).
La décision de constituer
des provisions pour dépréciation des créances à
l'Office des Routes est prise par la Direction Générale sur
proposition de la grande commission des inventaires.
Ecritures comptables
417
|
41
|
Client douteux
à Client
PV n° ......du......
décision du Comité de gestion sur proposition de la grande
Commission des Inventaires
|
x
|
x
|
681
|
480
|
Dotation aux Provisions non
exigibles
à Provision pour
dépréciation de créances sur client douteux
Décision de provisionner
les créances reprises dans le procès-verbal du Comité de
gestion
|
x
|
x
|
Les informations qui ont permis de
passer les deux écritures comptables proviennent de la balance
âgée.
Sur base de l'état de
créances douteuses au 31 décembre N préparé
conjointement par la comptabilité, le service de recouvrement et
juridique, les écritures ci-après sont passées :
33) Augmentation de la
provision
681
|
781
|
Dotation aux Provisions non
exigibles
à Provision pour
dépréciation des créances
PV n°.......du
.......décision du Comité de gestion.
|
X
|
x
|
34) Diminution de la provision
480
|
781
|
Provision pour
dépréciation des créances
à Reprises sur provision
pour dépréciation créances
PV n°.......du
.......décision du Comité de gestion.
|
X
|
x
|
35) créances jugées
irrécouvrables
64
|
417
|
Charges et pertes diverses
à Clients douteux
PV n°.......du
.......décision du Comité de gestion.
|
X
|
x
|
REGULARISATIONS
D'ACTIF ET DE PASSIF
36) Charges à payer
61
62
63
65
|
470
|
Matières et fournitures
consommées
Transport consommé
Autres services
consommés
Charges du personnel
à Charges à payer
|
x
x
x
x
|
x
|
37) Factures à recevoir
391
|
405
|
Achats des matières et
fournitures
à Fournisseurs - factures
à recevoir
|
x
|
x
|
38) Produits à recevoir
415
471
|
71
74
|
Clients, factures à
établir
à Production vendue
|
x
|
x
|
Compte de régularisation
d'actif
à Produits et profits
divers
|
x
|
x
|
39) Charges payées ou
comptabilisées d'avance
471
|
64
63
62
|
Compte de régularisation
d'actif
à Charges et pertes
diverses
Autres services
consommés
Transports consommés
|
x
|
x
x
x
|
40) Produits perçus ou
comptabilisés d'avance
71
|
470
|
Production vendue
à Compte de
régularisation de passif
|
x
|
x
|
f) Charges à étaler
473
64
|
733
473
|
Charges à étaler
à Charges à
étaler
PV N°......du.......
Décision du comité de gestion sur proposition de la grande
commission des inventaires.
|
X
|
x
|
Charges et pertes diverses
à Charges à
étaler
|
x
|
x
|
g) Conversion des créances
& dettes libellées en monnaies étrangères
646
41
|
40
748
|
Pertes de charge non
réalisée
à Fournisseurs
|
x
|
x
|
Clients
à Profits de charge non
réalisé
|
x
|
x
|
47
681
|
40
1805
|
Pertes de charge non
réalisée
à Fournisseurs
|
x
|
x
|
Dotation aux Provisions
exigibles
à Provisions pour pertes et
charges
|
x
|
x
|
41
|
47
|
Client
à compte de
régularisation de passif
|
x
|
x
|
La prudence comptable à
l'Office des Routes recommande que la perte de charges latentes soit
actée par contre le profit de changes latentes soit
différé.
V. OPERATIONS AFFECTANT LES COMPTES
DE LA CLASSE 5
A l'Office des Routes, l'écart
entre les soldes de différents comptes de caisse et le montant des
espèces détenues dans le coffre fort tel qu'il ressort du
procès-verbal de comptage donne lieu aux écritures
ci-après :
41) Manquant
47
|
57
|
Compte de régularisation
d'actif
à caisse
PV de comptage des espèces
n°.....du........
|
x
|
x
|
Si la haute hiérarchie
décide de passer cet écart en charge :
64
|
47
|
Charges et pertes diverses
à Compte de
régularisation d'actif
|
x
|
x
|
Si par contre elle décide
d'imputer cet écart à charge du caissier :
42
|
47
|
Personnel
à Compte de
régularisation de passif
|
x
|
x
|
42) Excédent
57
|
74
|
Caisse
à Produits et profits
divers
PV n° ......du.......
Décision du comité de gestion.
|
X
|
x
|
43) Bons provisoires à
justifier
(non comptabilisés pendant la
période)
47
|
57
|
Compte de régularisation
d'actif
à Caisse
PV
n° .........du............
|
x
|
x
|
d) Conversion au taux de
clôture des disponibles détenues en monnaies
étrangères
44) Perte de change
64
|
57
|
Charges et pertes diverses
à Caisse
|
x
|
x
|
45) Profit de change
57
|
74
|
CAISSE
à Produits & Profits
divers
|
x
|
x
|
VIREMENTS INTERNES (59)
Ce compte est analysé avant de
passer toute écriture pour le solde.
Lorsque le solde regorge une
différence de change non comptabilisée, il convient de passer les
écritures ci-après :
64
59
|
59
74
|
Charges et pertes diverses
à Virements internes
|
x
|
x
|
Virements internes
à Produits et profits
divers
|
x
|
x
|
Il peut être viré
dans le compte 47 lorsqu'il devient litigieux :
47
59
|
59
47
|
Compte de régularisation
d'actif
à Virements internes
|
x
|
x
|
Virements internes
à Compte de
régularisation de passif
|
x
|
x
|
Remarques :
On ne voit aucune donnée analysée concernant la
comptabilité de l'OR pour les années retenues dans le travail. Le
travail tel que présenté ici, n'est pas différent de
quelqu'un qui irait prendre des documents et qui décrirait le
fonctionnement théorique de la comptabilité. Un travail de
mémoire doit aller au-delà. Il faut arriver à partir des
données concrètes, pour voir à la lumière des
théories apprises à l'école si cette comptabilité
est correctement tenue, si les résultats suivent les normes, etc.
Dans l'intitulé on voit les années 2004 à
2009. Où sont les données relatives à ces
années ? Peut-on connaître l'état de la
comptabilité de l'OR durant toutes ces années ?
Vous avez annoncé l'interview et le questionnaire. A
qui le questionnaire était-il appliqué, où sont les
questions posées, où sont les réponses obtenues, sur quoi
ont porté ces questions.
CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre étude qui
porté sur l'organisation et les fonctionnements de la
Comptabilité de l'Office des Routes Province Orientale pour la
période allant de 2004 à 2009.
En abordant cette étude, notre objectif était de
savoir s'il y avait un problème à l'Office des Routes en ce qui
concerne l'application de système comptable mis en place pour la saisie,
le traitement, la diffusion des informations y relative à la vie de cet
établissement.
Pour atteindre cet objectif, nous avons avancé notre
hypothèse de la manière suivante : A l'instar des textes
légaux qui réglemente l'exercice des activités
commerciales en République Démocratique du Congo, nous
présumons étant donné que la comptabilité constitue
l'outil pour une gestion saine et rigoureuse de l'entreprise ; l'Office
des Routes entant qu'un Etablissement public disposerait d'une
comptabilité bien structurée et bien organisée ; et
qu'il n'y aurait pas des problèmes en ce qui concerne le système
comptable mis en place pour la saisie et le traitement des informations.
Pour vérifier notre hypothèse, nous avons
recouru aux méthodes analytique et comparative appuyée par deux
techniques à savoir : la technique de documentaires et la technique
d'interview.
Dans sa structure, ce travail comprend trois
chapitres.
Le premier porte sur la présentation de l'Office des
Routes et la définition des concepts ;
Le deuxième chapitre traite des considérations
générales sur l'entreprise et l'organisation conceptuelle et
matérielle de la comptabilité ;
Le troisième chapitre la présentation des
données, l'analyse et l'interprétation des résultants.
Ainsi, après analyse des données, nous avons
abouti aux résultats ci-après :
La comptabilité générale tenue à
l'Office des Routes respect les normes du plan comptable général
congolais, du fait qu'elle dispose des moyens nécessaires pouvant lui
permettre de saisir, de traiter et faire la diffusion des informations
comptables.
Néanmoins, nous avons constaté que la
comptabilité analytique qui peut lui permettre de suivre
l'évolution de différents coûts engagés par chaque
chantiers n'existe pas dans cette entreprise.
Quant à l'organisation comptable, l'Office des Routes
à mis au point un plan comptable particulier, claire et bien
détaillé et il utilise le système centralisateur.
Ainsi, la prise de décision est guidée par le
fonctionnement de la comptabilité dans cette entreprise, à savoir
la bonne organisation de son service comptable, d'où il y a lieu de
confirmer notre hypothèse.
De tout ce qui vient d'être évoqué, nous
suggérons aux autorités de l'Office de Routes de procéder
à la formation de son personnel comptable à l'utilisation de
l'outil informatique, car le procédé comptable appliqué
est encore traditionnel, c'est-à-dire le procédé manuel.
Ce genre de procéder n'est pas bon, en ce sens qu'il est sujet à
des erreurs multiples et entraine le retard dans l'établissement des
balances et les états financiers.
Nous n'avons l'intention de confirmer que notre travail est
épargné des imperfections, car toute oeuvre humaine n'a jamais
été parfaite. C'est ainsi que nous laissons les horizons ouverts
à tout chercheur qui aura abordé un sujet similaire.
Où est la bibliographie ???
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
1
REMERCIEMENTS
2
INTRODUCTION GENERALE
2
CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DE
L'OFFICE DES ROUTES ET DEFINITION DES CONCEPTS
2
1.1. PRESENTATION
DE L'OFFICE DES ROUTES
2
1.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
2
1.1.2. HISTORIQUE DE L'OFFICE DES ROUTES
2
1.1.3. MISSION
2
1.1.4. RESSOURCES
2
1.1.5. SOURCE DE FINANCEMENT
2
1.1.6. CLASSIFICATION DES ROUTES
2
1.1.7. ORGANISATION GENERALE
2
1.1.8. ORGANISATION PROVINCIALE
2
1.1.9. COMPOSITION DE LA DIRECTION
PROVINCIALE
2
1.1.10. LES DIFFERENTES UNITES
PROVINCIALES
2
1.1.11. ORGANIGRAMME
2
1.2. DEFINITION DES CONCEPTS
2
1.2.1. ORGANISATION
2
1.2.2. COMPTABILITE
2
CHAPITRE DEUXIEME : CONSIDERATIONS
GENERALES SUR L'ENTREPRISE ET ORGANISATION CONCEPTUELLE ET MATERIELLE DE LA
COMPTABILITE
2
2.1. GENERALITES SUR L'ENTREPRISE
2
2.1.1. NOTIONS SUR L'ENTREPRISE
2
2.1.2. OBJECTIF DE L'ENTREPRISE
2
2.1.3. ROLE DE L'ENTREPRISE
2
2.1.4. TYPES D'ENTREPRISES
2
2.1.4.1. DU POINT DE VUE PRODUCTION
2
ENTREPRISES DE PRODUCTION DES BIENS
2
2.1.2.4.2. ENTREPRISES DE PRODUCTION DES
SERVICES
2
2.1.4.2. DU POINT DE VUE SECTEUR D'ACTIVITE
2
2.1.4.3. DU POINT DE VUE TAILLE
2
2.1.4.4. DU POINT DE VUE REGIME
2
2.1.4.5. DU POINT DE VUE FORME
2
2.2. STRUCTURE ET FONCTIONS DE L'ENTREPRISE
2
2.2.1. FONCTION DE L'ENTREPRISE
2
1. FONCTION ADMINISTRATIVE
2
2. LA FONCTION FINANCIERE
2
3. LA FONCTION COMPTABLE
2
4. LA FONCTION COMMERCIALE
2
5. LA FONCTION TECHNIQUE
2
6. LA FONCTION DE SECURITE
2
2.3.1. GENERALITES SUR L'ORGANISATION
2
2.3.1.1. NOTION ET DEFINITION
2
2.3.2. ORGANISATION ONCEPTUELLE DE LA
COMPTABILITE
2
2.3.2.1. HISTORIQUE DE LA COMPTABILITE
2
2.3.2.2. ROLE ET BUT DE LA COMPTABILITE
2
2.3.2.2.1. ROLE DE LA COMPTABILITE
2
2.3.2.2.2. BUT DE LA COMPTABILITE
2
· OBJECTIFS DE LA COMPTABILITE
2
2.3.2.2.3. LES PRINCIPES COMPTABLES
2
1. LE PRINCIPE DE PRUDENCE
2
2. LE PRINCIPE DES COUTS HISTORIQUES
2
3. LE PRINCIPE DE CONTINUITE DE L'EXPLOITATION
2
4. LE PRINCIPE D'INDEPENDANCE DES EXERCICES
2
5. LE PRINCIPE DE PERMANENCE DES METHODES
2
6. LE PRINCIPE DE NON-COMPENSATION
2
2.3.3. ORGANISATION MATERIELLE DE LA
COMPTABILITE
2
2.3.3.1. ORGANISATION DES LIVRES ET DES DOCUMENTS
CDOMPTABLES
2
2.3.3.1.1. ORGANISATION DES LIVRES COMPTABLES
2
2.3.3.1.2. ORGANISATION DES DOCUMENTS COMPTABLES OU
DE DIFFUSION DES INFORMATIONS
2
2.4. NOTION SUR L'ORGANISATION COMPTABLE DANS UNE
ENTREPRISE
2
2.4.1. LES PREALABLES A L'ORGANISATION
COMPTABLE
2
2.4.1.1. BUT DE L'ORGANISATION COMPTABLE
2
2.4.1.2. LES AGENTS DE L'ORGANISATION COMPTABLE
2
2.4.2. ORGANISATION D'UN SERVICE COMPTABLE
2
2.4.2.1. ROLE D'UN SERVICE COMPTABLE
2
2.4.2.2. PLACE DU SERVICE COMPTABLE DANS UNE
ENTREPRISE
2
2.4.2.4. LES MOYENS HUMAINS ET MATERIELS
2
a) Les moyens humains
2
b) les moyens matériels
2
2.4.2.3. STRUCTURE DU SERVICE DE COMPTABILITE ET
SON ORGANISATION
2
2.4.2.5. LES CONDITIONS DU TRAVAIL DANS UN SERVICE
COMPTABLE
2
2.4.3. LE PLAN COMPTABLE GENERAL CONGOLAIS
2
2.4.4. NORMALISATION COMPTABLE
2
2.4.4.1. DEFINITION
2
2.4.4.2. BUTS DE LA NORMALISATION
2
2.4.5. CONTENU DU PLAN COMPTABLE GLENERAL
CONGOLAIS
2
2.4.6. LES SYSTEMES COMPTABLES
2
2.4.6.1. NOTION DE SYSTEME COMPTABLE
2
2.4.6.2. PRINCIPAUX SYSTEMES COMPTABLES
2
1. SYSTEME CLASSIQUE
2
2. SYSTEME CENTRALISATEUR
2
3. SYSTEME DU JOURNAL GRAND-LIVRE
2
4. SYSTEME A DECALQUE
2
5. SYSTEME INFORMATIQUE
2
CHAPITRE III : PRESENTATION DES
DONNEES, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
2
3.1. METHODES, SYSTEMES ET PROCEDES
COMPTABLES DE L'OFFICE DES ROUTES
2
3.1.1. METHODE COMPTABLE
2
3.1.2. SYSTEME COMPTABLE DE L'OFFICE DES ROUTES
2
PRESENTATION SCHEMATIQUE DU SYSTEME COMPTABLE A
L'OFFICE DES ROUTES
2
3.1.3. LES PROCEDURES COMPTABLES
2
3.2. PLAN COMPTABLE DE L'OFFICE DES ROUTES
2
3.2.1. MISSION
2
3.2.2. CADRE COMPTABLE
2
3.2.1. FICHES DES COMPTES
2
3.2.2. LISTE DES COMPTES
2
3.3. STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU SERVICE DE
COMPTABILITE
2
3.3.1. ORGANISATION COMPTABLE
2
3.3.2. SERVICE DE COMPTABILITE GENERALE
2
3.3.3. LES SUPPORTS DE SAISIE COMPTABLE
2
3.4. FONCTIONNEMENT DE LA COMPTABILITE DE L'OFFICE
DES ROUTES
2
3.4.1. ETABLISSEMENT DE LA BALANCE DE
VERIFICATION
2
3.4.2. INVENTAIRE EXTRA-COMPTABLE
2
3.4.3. LES ECRITURES D'INVENTAIRES A L'OFFICE DES
ROUTES
2
VIREMENTS INTERNES (59)
2
CONCLUSION
2
TABLE DES MATIERES
2
* 1 A. ENTHOVEN, cité par
N'SHIMBA NGANGOLE, Système comptables comparés, cours
inédit, L1 ISC/KIS, 2007-2008.
* 2 R. COMIER & RINAUDO,
Initiation en science économique, éd. Fernand Nathan,
Paris, T1, 1997, p. 72
* 3 BOLINDA wa BOLINDA,
Recherche scientifique, cours inédit, L1 ISC/Kis,
2009-2010.
* 4 BOLINDA wa BOLINDA,
op.cit.
* 5 R. PINTO & M. GRAWITZ,
mMéthode des sciences sociales, éd. PUF, Paris, 1993, p.
318.
* 6 KAYAMA BANGALA,
Organisation d'un séminaire comptable, cours inédit,
G2 ISC/Kis, 2009.
* 7 J.L. LOUIS, Organisation
de bureaux et du travail comptable, éd. Delmas, Paris, 1967,
p. 23.
* 8 A.L. GALEOT,
Organisation des services comptables, éd. Dalloz, Paris, 2006,
p. 59
* 9 BERNARD C.,
Comptabilité générale, éd. Economica,
Paris, 2003, p. 26
* 10 KINZONZI, cité par
NSHIMBA, Questions spéciales de comptabilité, cours
inédit, L1, ISC/Kis, 2009-2010.
* 11 MABI MULUMBA, cité
par NSIMBA, dans les notes de cours des QSC, L1 ISC/Kis.
* 12 FAURE & BATARDON,
Principes de comptabilité, éd. Dunod, Paris, 2009, p.
9.
* 13 KINZONZI & PEROCHON,
Comptabilité élémentaire, Faucher, Paris, 1984,
p.3
* 14 A. VERHULST, Economie
de l'entreprise, C.R.P., Kin, 1984, p. 9
* 15 KIZONZI & PEROCHON,
op.cit, p. 3
* 16 BERNET ROLLANDE,
cité par KAYAWA BANGALA B, dans les notes de cours d'organisation d'un
séminaire comptable, G2 ISC/Kis, 2008-2009.
* 17 KINZONZI & PEROCHON,
op.cit, p. 14
* 18 A. VERHULST, Op.cit, p.
35
* 19 P. JARDINIER,
Organisation des entreprises, T2, éd. Dunand, 2000, p.
7
* 20 LIGBAKEKO, La relance
économique par l'encadrement de PME, l'inédit.
* 21 KINZONZI M., cité
par Alphonse VERHULST, dans son titre de Comptabilité Analytique
d'exploitation, T4, CRP, troisième éd., 1994.
* 22 GEORGHITSIS : cours
de comptabilité générale, inédit, CIDEP/UNAZA,
1976-1977.
* 23 MUKALALYZA,
Comptabilité générale, cours inédit,
G1, ISC/Gombe, 1997-1998.
* 24 KINZONZI MVUTUKIDI NGINDU,
Revue zaïroise de comptabilité, CPCZ n°s 5 & 6,
1976.
* 25 GERARD ENSELME,
Comptabilité financière Comptabilité de gestion,
6è éd., LIFEC, Paris, 2005, p. 53-55
* 26 LOUIS SAMBA ZAMAMBU,
Comptabilité générale, éd. Afrique, Kin,
2000, p. 59
* 27 ALIDUS - G. ,
Manuel de comptabilité analytique d'exploitation, éd.
CRP, Kin, 2000, p. 9
* 28 KALU MAMBWENE, Manuel
de l'organisation comptable, PUF, Paris, 1990, p. 53-54.
* 29 LUCIEN MORTIER, La
Comptabilité à usage de PME, documents commerciaux et
organisation, Bruxelles, p. 135
* 30 J.L. LOUIS, op.cit, p.
138
* 31 J. CHARRO & S.,
SEPARI, Organisation comptable et gestion des entreprises, éd.
DUNOD, Paris, 2001, p. 259
* 32 H. BOURGEOIS, Comment
alléger les travaux comptables, Paris, Dunod, 1969, p. 63.
* 33 GUIZAR & PEROCHON,
nouvelle technique comptable, tome II, Paris, 1961, pp. 144-147.
* 34 G. ENSELME, op.cit, p.
359
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