Université de Liège
Faculté de Médecine
Ecole de
Santé Publique
ULg
Conception d'un modèle spécifique
d'accréditation
des districts de santé : Expérience de
la Côte d'Ivoire
Mémoire présenté BASSALIA Diawara
en vue de l'obtention du Diplôme d'Etude
Approfondie (DEA) en Sciences
de la Santé Publique
Promoteur de Mémoire : Professeur PORIGNON Denis
Co-promoteur de Mémoire : Professeur SONDAG-T. Danielle
RESUME
Introduction
Confrontée depuis la création des districts de
santé (MSP, 1994) à l'insuffisance de leur performance et de leur
développement, la Côte d'Ivoire a choisi l'accréditation
comme solution mais en complément des instrumentations classiques
qu'elle utilise déjà. Suite à ce choisi une question vient
immédiatement à l'esprit, c'est de savoir si
l'accréditation peut aider à adresser le problème
posé. La recherche de la réponse à cette question nous a
amené à initier la recherche en cours dont la mise en oeuvre
nécessite la conception d'un modèle d'accréditation
pertinent pour les districts de santé. Le point de
référence étant le modèle d'accréditation
des établissements hospitaliers, la question pour nous était de
savoir si celui-ci était pertinent. Nous en sommes arrivés
à la proposition que ce modèle pourrait l'être mais
moyennant une adaptation.
L'objectif de la présente étude est de concevoir un
modèle d'accréditation des districts de santé se basant
sur le modèle, conçu pour les hôpitaux.
Méthodologie
Nous avons adopté une démarche de recherche en
système (Van Balen, 1998 ; Grodos & Mercenier, 2000) proche de la
méthodologie d'évaluation réaliste (Nitayarumphong et
Mercenier, 1992) parce que cette méthodologie s'inscrit dans une
perspective constructiviste et interactionniste (Fulop et al., 2001)
dont la visée est le changement (Pettigrew cité par Ferlie, 2001)
à savoir construire un modèle dont la mise oeuvre induirait
l'amélioration de la performance et le développement des
districts de santé. Dans cette étude, nous avons utilisé
des méthodes essentiellement qualitatives même si on peut noter
qu'une partie du test s'est basé sur la méthode quantitative.
Notre cheminement général a été le
suivant :
· mise au point d'un modèle adapté aux
districts de santé,
· test de ce modèle à petite échelle
dans quelques districts,
· recherche de consensus national sur le modèle et
validation,
· mise au point d'un modèle final.
Dans une première étape de conception que nous
appelée « étape de conception empirique », nous avons
pu observer l'ensemble des quatre phases du cheminement. Par dans une
deuxième étape que nous avons appelée « étape
de valorisation scientifique », nous n'avons pas pu réaliser la
phase de recherche de consensus et de validation en raison de contraintes de
temps et de moyens.
Parmi les méthodes qualitatives utilisées
figurent l'exploitation et l'analyse documentaire, les avis et analyses
d'experts mais aussi de professionnels des districts et des autres niveaux du
système de santé, la recherche de consensus, la participation,
les synthèses, les restitutions, les échanges, les observations,
l'analyse et l'exploitation de données de contexte et d'environnement,
de théories et concepts, etc. Dans le cadre du test, nous avons
utilisé des méthodes quantitatives ou
épidémiologiques qui ont consisté à observer,
à recueillir des données, à les analyser et à les
interpréter et à prendre des actions de correction.
Résultat
Un modèle spécifique d'accréditation des
districts de santé est construit. Ce modèle est pertinent, valide
voire fiable compte tenu de la démarche adoptée et qui a du reste
été compréhensive, participative et inclusive et
consensuelle.
Ses composants sont les mêmes que ceux du modèle
hospitalier mais ses spécificités sont les suivantes :
· Des critères, indicateurs, normes et supports
spécifiques aux districts de santé,
· Mise en place de coefficients de pondération,
· Combinaison de la présentation des critères
et support de recueil et de compilation des données en un formulaire
unique,
· Mise en place d'instructions pour le recueil et la
compilation des données en place du plan de recueil et d'instructions
pour la synthèse et la qualification,
· Adaptation de certains aspects des procédures (cf.
Partie III : II.9 et MSP, Rapport de synthèse, octobre 2000), par
exemples :
v' Accréditation coordonnée par un service centrale
du ministère de la santé appuyé par des experts et non par
un organisme indépendant,
v' Accréditation pas complètement volontaire,
v' Participation des directeurs régionaux et des
médecins chefs de district à l'évaluation externe,
v' Rapport spécifique interpellant chaque partie sur sa
responsabilité vis à e l'amélioration des districts,
v' Mécanisme spécifique d'encadrement, d'appui,
de suivi des actions correctrices, en particulier aux districts ayant un niveau
de qualification insuffisant.
Conclusion
Bien que pertinent, adapté, valide voire fiable, il
reste à étudier la faisabilité, les conditions de
succès, l'acceptabilité de ce modèle à plus grande
échelle de même qu'étudier son effectivité par
rapport au fait d'améliorer la performance et le développement
des districts de santé.
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS 6
ABREVIATIONS 8
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE L'ETUDE 11
I. Définition du problème 11
II. Référence théoriques et
définition des concepts 14
II.1 Le district de santé 14
II.2. L'accréditation 16
III. Présentation du contexte 19
III.1. La Côte d'Ivoire 19
III.2. Le système de santé 19
III.3. Les réformes du système 20
IV. Cadre d'analyse 20
IV.1. Arguments basés sur l'analyse des instrumentations
de développement des districts
de santé 21
IV.2. Arguments basés sur l'analyse du concept
d'accréditation 22
IV.3. Arguments comparatifs avec le modèle de la
Fondation Européenne du
Management de la Qualité pour l'Excellence en Affaire
(EFQM, 1991) 22
V. Cadre de l'étude 23
V.1. Hypothèse de l'étude 23
V.2. Modélisation 24
V.3. Objectifs de l'étude 25
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE 26
I. Méthodologie générale de l'étude
26
II. La conception du modèle d'accréditation 27
II.1. Etape de conception empirique du modèle
d'accréditation 27
II.2. Etape de valorisation scientifique 31
TROISIEME PARTIE : RESULTATS 33
I. Présentation du produit final de la conception du
modèle d'accréditation 33
I.1. Présentation des critères et indicateurs
33
I.2. Présentation des normes des critères ou
valeurs seuils 33
I.3. Présentation des coefficients de pondération
des critères 33
I.4. Présentation du prototype du formulaire de recueil
et de compilation des données 34
I.5. Présentation de la méthode de recueil et de
compilation des données 36
I.6. Présentation de la méthode de synthèse
des données 36
I.7. Présentation de la procédure de qualification
des districts 37
I.8. Présentation de la procédure de
classification ou accréditation des districts de santé
38
I.9. La procédure d'accréditation et ses
particularités en Côte d'Ivoire 39
II. Résultats du test d'opérationnalité du
modèle 39
II.1. Présentation des districts sanitaires
concernés par le test 39
II.2. Présentation des districts de santé ayant
achevé le test 40
II.3. Résultat global du test 40
II.4. Résultats détaillés du test par
district ayant achevé le test 40
QUATRIEME PARTIE : DISCUSSION GENERALE 47
I. La conception du modèle d'accréditation 47
II. Le test du modèle dans les districts de santé
50
III. La méthodologie suivie 51
IV. Limites de l'étude 53
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 54
ANNEXES 62
REMERCIEMENTS
Je dédie ce travail à mon père et à
ma mère dont la protection et la bénédiction
tutélaire ne m'ont jamais fait défaut même de l'au
delà où ils sont depuis maintenant plusieurs années.
Tout vertueux qu'ils étaient, je suis convaincu qu'ils
font partie des divins anges que le tout puissant a choisi pour être au
paradis céleste.
Paix et salut à leurs âmes.
Je dédie également ce travail à la
Côte d'Ivoire mon pays qui traverse une crise profonde depuis
bientôt quatre années.
Vu que la santé est reconnue comme facteur de paix, puisse
ce modeste travail, qui s'y inscrit, contribuer à la paix dans ce pays
qui m'est cher.
Ce travail a été possible grâce :
· Au Gouvernement de mon pays et au Ministère de la
santé qui ont bien voulu l'autoriser.
· A la Coopération technique belge et au Projet
santé ivoiro belge qui ont bien voulu le financer. Mes pensées
vont particulièrement à Messieurs LEGROS H., KAMARA M. et ORBAN
M. et MISSIGARO, à Mesdames PEIFFER M, DAPHNEE W. et INAO M. qui ont
joué un rôle déterminant dans ma prise en charge. Je
voudrais par avance plaider auprès de toutes ces bonnes volontés
pour une rallonge de financement qui permettrait de conduire ce travail
à son terme ultime.
· Aux professeurs PORIGNON Denis et SONDAG T. Danielle qui
m'ont assuré un encadrement de haute qualité.
· A d'autres professeurs du département de
santé publique et de l'Université de Liège en particulier
Monsieur ALBERT A., Madame GOSSET C., Monsieur PICHAULT F., Madame PASLEAU F.
qui m'ont fourni des enseignements de qualité mais aussi des conseils
pertinents.
· A tous mes équipiers du Groupe de travail sur
l'opérationnalisation des districts et du PMA (GT/DEPS) et mes
collaborateurs du SASED dont la contribution a été
déterminante ; je pense en particulier aux Docteurs SWENNEN Philippe,
PLANCHE Patrice, LADNER Joël.
· A tous les autres experts du Ministère de la
Santé, les agents et les responsables des districts de santé qui
y ont beaucoup contribué.
· A tous ceux qui y ont toujours cru en moi et au
travail que je fais au Ministère de la Santé pour
améliorer le système de santé et qui m'ont toujours
soutenu dans ce sens; ils sont nombreux, j'en oublie certainement et qu'ils me
pardonnent, mais je pense en particulier à Dr KONÉ Mamadou, aux
Prof. DIARRA-NAMA, KEITA Kader, BAKAYOKO-LY, ANDOH Joseph, LOKROU Adrien, KOFFI
Marcel, KOFFI Kouamé.
· A tous les amis et bonnes volontés en
Belgique, en particulier le Docteur LAHAYE et son épouse, les
épouses SWENNEN et PLANCHE, Monsieur BAZIE M. et son épouse et
Monsieur BEDJI D. qui m'ont apporté aide et soutien de toute sorte.
Pour tous, j'ai non seulement une pensée en ce
jour important mais je dis un grand
merci et je les assure de toute ma
reconnaissance.
A mon épouse Aminata et à mes enfants Souraya,
Mohammad et Daoud, mes bien aimés, votre soutien moral, auquel je ne
cesserai d'être reconnaissant, m'a été d'un grand
réconfort pour maintenir le cap indispensable à la conduite de ce
travail à bonne fin.
Je vous demande de me pardonner de vous avoir
abandonné si longtemps.
ABREVIATIONS
ACS : American College of Surgeons
AFRO : Bureau de l'OMS pour la Région Afrique
ANAES : Agence nationale de l'accréditation et de
l'évaluation en santé
ASC : Agent de santé communautaire
BCG : Bacille de Calmet et Guérin (vaccin contre la
tuberculose)
BGE : Budget général de l'état
CCHCA : Conseil canadien d'agrément des hôpitaux
(CCAEH
CHR : Centre hospitalier régional
CHU : Centre hospitalier universitaire
CMC : Commission médicale consultative
COGES : Comité de gestion
CPN : Consultation prénatale
CR : Compte rendu
CRIEM : Centre régional de l'infrastructure, de
l'équipement et de la
maintenance
CT : Collectivité territoriale (Commune, Ville,
Département, District, Région)
CTB : Coopération technique belge
CTPMA : Cellule technique du PMA
CSE : Centre de statistique et d'épidémiologie du
district sanitaire
DCEIS : Direction du contrôle, de l'évaluation et
de l'information sanitaire
(devenue DIPE)
DD : Direction départementale de la santé (ou
district sanitaire)
DE : Directeur exécutif de programme de santé
(devenu DC = Directeur
coordonnateur)
DEPS : Direction des établissements et des professions
sanitaires
DIPE : Direction de l'information, de la planification et de
l'évaluation
(anciennement nommée DCEIS)
DPSC : Direction de la population et de la santé
communautaire
(anciennement nommée DSC)
DR : Direction régionale de la santé
DS : District sanitaire
DSC : Direction de la santé communautaire (devenue
DPSC)
DTCHep : Vaccin contre la Diphtérie, le Tétanos,
la Coqueluche et l'Hépatite
ECD : Equipe cadre de district
EFQM : Fondation européenne du management de la
qualité pour
l'excellence
EPN : Etablissement public national
ESPC : Etablissement sanitaire de premier contact (centre de
santé
primaire)
EU : Union européenne
FCFA : Franc CFA (Monnaie commune à la zone francophone
d'Afrique
de l'ouest : 1 euro = 656.97 FCFA)
FAP : Femme en âge de procréation
FNUAP : Fond des nations unies pour la population
GAR : Grossesse à risque
GTZ : Coopération technique allemande
GT/DEPS : Groupe de travail de la DEPS (ou groupe de travail sur
les districts
et le PMA)
H : heure
Hb : Hémoglobine
HG : Hôpital général (ou hôpital de
référence de district)
ICA : Institut de cardiologie d'Abidjan
IDE : Infirmier diplômé d'état
INFAS : Institut national de formation des agents de
santé
INSP : Institut national de la santé publique
IST : infection sexuellement transmise
JCAHO : Joint Commission on Accreditation of Health Care
Organisation
KM2 : Kilomètre carré (Km2)
MCD : Médecin chef de district
MEMSP : Ministère d'état, Ministère de la
santé et de la population
MEN : Ministère de l'éducation nationale
MLS : Ministère de la lutte contre le SIDA
MSP : Ministère de la santé publique
MST : Maladie sexuellement transmise
Nbre : Nombre
NFS : Numération et formule sanguine
ODM : Objectifs de développement sanitaire du
millénaire
OMS : Organisation mondiale de la santé
ONG : Organisation non gouvernemental
PAA : Plan d'action annuel
PDS : Plan de développement sanitaire de district de
santé
PDSSI : Projet de développement de services de
santé intégrés (financé par
la banque mondiale)
PEC : Prise en charge
PF : Planification familiale
PGP : Préparateur gestionnaire en pharmacie
PIB : Produit intérieur brut
PIPO : Planification intégrée par objectif
(modèle EU)
PMA : Paquet minimum d'activités
PMI : Protection maternelle et infantile
PNDS : Plan National de Développement Sanitaire
POT : Programme d'opérationnalisation technique
(géré par le SASED)
PSP : Pharmacie de la santé
Pubmed : Programme électronique de recherche des
publications médicales
PV : Procès verbal
PVVIH : Personne vivant avec le virus de
l'immunodéficience humaine
RETROCI : Projet de recherche sur le rétrovirus en
Côte d'Ivoire (financé par
l'USAID)
RA : Recherche action
RASS : Rapport sur la situation sanitaire
RO : Recherche opérationnelle
SACG : Service autonome de contrôle de gestion
SAMU : Service d'aide médicale d'urgence
SASED : Service d'appui aux services extérieurs et
à la décentralisation
SF : Sage femme (accoucheuse)
SIDA : Syndrome d'immunodéficience acquise
SIG : Système d'information et de gestion
SMI : Santé maternelle et infantile
SMIT : Service des maladies infectieuses et transmissibles
SRO : Sel de réhydratation orale
SRPF : Santé de la reproduction et Planification
familiale
SSP : Soins de santé de primaires
SSSU : Service de santé scolaire et universitaire
SSP/IB : Soins de santé de primaires et initiative de
Bamako
STPNDS : Secrétariat technique permanant du PNDS
TQM : Total quality management (ou Management total ou gestion
totale
de la qualité)
UFR : Unité de formation et de recherche
UNICEF : Fond des Nations Unies pour l'enfance
USA : Etats unies d'Amérique
USAID : Agence de coopération et d'aide
américaine
VAM : Vaccin anti amarile
VAR : Vaccin anti rougeoleux
VAT : Vaccin anti tétanique
VIH : Virus de l'immunodéficience humaine
WHO : World health organization (ou OMS)
ZOPP : Planification intégrée par objectif
(modèle GTZ)
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE L'ETUDE
I. Définition du problème
Depuis les vingt cinq dernières années, la
stratégie des soins de santé de primaires (SSP) s'est
affirmée comme le paradigme sanitaire dominant notamment pour les pays
en voie développement (Cueto, 2005 ; Segall, 2003 ; Dujardin, 2002 ;
Gobbers, 2000). Dans un éditorial au titre évocateur (the promise
of primary health care) et colle à l'actualité, Cueto a
qualifié cette stratégie (les SSP) d'option prometteuse pour la
réalisation de l'objectif de la santé pour tous et pour les
objectifs de développement sanitaire du millénaire (ODM) (Cueto,
2005 ; Segall, 2003).
L'application des SSP a pourtant connu et continue de
connaître des difficultés depuis la Déclaration d'Alma-Ata
de sorte que le principal défi de la période post Alma-Ata a
été de rechercher une approche pertinente de mise en oeuvre des
SSP (Van Lerberghe et al, 1992 ; Dujardin, 1994 ; Grodos & Tonglet, 2002).
La recherche de solution à ce défi a conduit l'OMS à
initier deux rencontres décisives dont l'une à Gabaronne en 1985
et l'autre à Hararé en 1987. Ces rencontres ont conduit à
dégager et à retenir l'approche de développement des soins
de santé de primaires par le district de santé comme l'option la
plus pertinente et adéquate pour l'opérationnalisation de cette
stratégie (Monekosso, 1993 ; Dujardin, 1994 ; Segall, 2003). Dès
lors, le district de santé, devenu le modèle de
référence fait son chemin et occupe jusqu'à ce jour la
position dominante qui est la sienne dans les politiques de santé de la
plupart des pays en développement notamment d'Afrique subsaharienne
(Gobbers, 2000).
Le concept de district de santé a été
encore réaffirmé plus tard à Brazzaville en 1994 puis
à Hararé en 1998 à l'occasion de rencontres
initiées par le Bureau Régional de l'OMS pour l'Afrique (AFRO)
(WHO, 1994 ; WHO, 1998). Dédiées à la recherche de
modalités concrètes d'application, un scénario de
développement sanitaires en trois phases ayant pour cadre le district de
santé a été adopté à la rencontre de
Brazzaville (WHO, 1994).
Ce scénario consiste :
· en premier lieu à créer des districts de
santé,
· en deuxième lieu à définir un paquet
minimum d'activités (PMA) pour l'application des SSP,
· et en troisième lieu à définir et
à mettre en oeuvre un programme d'opérationnalisation des
districts de santé (POT) et du PMA.
Ayant adopté ce scénario, la Côte
d'Ivoire a mis en route un train de réformes de son système de
santé commencée en 1994 par la création des districts de
santé (MSP, 1994). Par la suite, elle a défini un paquet minimum
d'activités (MSP, 1996) et élaboré un plan national de
développement sanitaire (PNDS) (MSP, 1996) en 1996. Elle a
également élaboré un programme
d'opérationnalisation technique (POT) des districts de santé et
du PMA depuis 1997.
Notons qu'après plusieurs années de mise en
oeuvre des districts de santé, la Côte d'Ivoire, à l'instar
de ses pairs de la région africaine, reste confrontée au
défi de réalisation de bonnes performances et du
développement de ces entités.
Dans la recherche de solution à ce défi, elle a
choisi de s'appuyer sur l'accréditation, non pas
en substitution des
instrumentations plus classiques et habituelles telles que la planification,
la
supervision, la formation et la recherche, le monitoring et
l'évaluation, les inspections et le
contrôles, les démarches d'assurance de la
qualité et les méthodes visant l'incitation et la motivation des
acteurs déjà en application mais complément de celles
ci.
Ce choix a été fait en se basant non seulement sur
des arguments techniques liés au contexte mais aussi sur des arguments
en rapport avec ses valeurs de référence et morales.
Sur le plan technique, notons que pour développer les
districts de santé et améliorer leur performance, la Côte
d'Ivoire a essayé les instrumentations classiques et habituelles sans
succès.
De plus, on note que certaines de ces méthodes ne font
toujours l'unanimité selon les intervenants dans le secteur de la
santé. Si nous prenons l'exemple de la planification, pendant les
acteurs nationaux et certains partenaires plaident pour une planification de
développement sur quatre ou cinq années suivie de planification
annuelle, d'autres plaident pour une planification annuelle
régulière dans les régions où ils interviennent. Si
nous prenons encore l'exemple du suivi et de l'encadrement au premier
échelon de soins, pendant que certains intervenants mettent l'accent sur
le monitorage à l'exemple de l'UNICEF, d'autres privilégient la
supervision. En somme, que ce soit la planification, la supervision et la
formation, le monitoring et l'évaluation, les inspections et les
contrôles, les démarches d'assurance de la qualité, les
méthodes d'incitation et de motivation, elles ont toutes
été appliquées soit à l'échelle nationale
soit dans des districts spécifiquement soutenus par des projets de
coopération au développement ayant un penchant particulier pour
la promotion de l'une ou l'autre instrumentations de gestion.
A titre d'illustration, notons par exemple que les
autorités sanitaires privilégient les inspections, les
contrôles, les évaluations externes et les supervisions mais sans
toujours en avoir les moyens. De plus, dans le cas des inspections,
contrôles, évaluations externes, ils sont mal perçus et
vécus par les acteurs.
Parmi les partenaires, l'UNICEF a toujours
privilégié la formation et le monitorage dans les districts qu'il
finance sans pouvoir soutenir durablement ces activités, de sorte que
l'arrêt de son soutien à un district entraîne l'arrêt
de ces activités.
Les coopérations belge (CTB) et allemande (GTZ) ont
toujours privilégié la planification par objectif (PIPO et ZOPP)
et la supervision ainsi que les méthodes d'assurance de la
qualité respectivement dans les districts de leurs zones d'intervention
sans qu'il y ait non seulement une véritable appropriation mais aussi
sans que les niveaux d'appui disposent de moyens pour le suivi de ces
processus.
La banque mondiale a soutenu une expérience de
planification exhaustive de développement de deux districts sanitaires
pilotes (Districts de Tiassalé et de Guiglo) qui n'ont pas pu être
mises en oeuvre à cause de la complexité de la démarche
pour les acteurs et à cause du financement.
L'OMS a soutenu une expérience pilote de
qualité dans un district (District de Divo) qui a échoué
parce que les moyens du suivi n'ont pas été prévu.
Ce n'est donc pas faute d'essayer l'une autre ou l'autre
instrumentation qui est le problème, mais c'est plutôt devant les
échecs enregistrés que ce pays s'est résolu à
chercher des solutions complémentaires. Elle pense que devant les
difficultés de mise oeuvre du district qui sont principalement
liées à la faible culture du district, à l'appropriation
insuffisante du concept et du processus de travail, à l'absence de
leadership, de dynamique d'équipe, de communication et de coordination
à différents niveaux, de formation spécifique des acteurs,
etc, l'accréditation, au vu de ses potentialités, pourrait
constituer une solution ce problème de performance et de
développement des districts de santé.
Sur le plan de ses valeurs et de la référence
morale, la Côte d'Ivoire est consciente que l'enjeu de la
réalisation des objectifs sanitaires du millénaire passe par le
développement des districts de santé. L'intérêt
d'adopter cette approche vient de ce que le district est reconnu comme un cadre
bien approprié pour le développement des SSP qui est la
principale stratégie sanitaire du pays. Par ailleurs, par l'approche
district, il est possible d'organiser des soins et des services de santé
sur une base intégrée, égalitaire, solidaire et
équitable pour tous et en particulier pour les plus
défavorisés de la société (Rawls, 1993).
Le district de santé intègre à la fois et
parfaitement une conception égalitariste et rawlsienne du service de
santé s'opposant à la conception libérale dominée
par la puissance du marché. Au contraire de la conception
libérale, les conceptions égalitariste et rawlsienne
préconisent respectivement une redistribution du service sur une base
égalitaire et inégale mais avec une discrimination qui
s'opère à l'avantage des plus défavorisés (Rawls,
1993).
C'est sans aucun doute la raison principale qui fait que la
plupart des pouvoirs publics, notamment en Afrique, qui ont le devoir et la
responsabilité d'organiser des services publics de santé pour
leur peuple, à faire de la promotion des SSP et du district de
santé l'épine dorsale de leurs politiques de santé
publique (Salman et al., 2000). C'est également pour la
même raison que l'OMS et les organismes qui défendent le service
public de santé recommandent et encouragent la mise en oeuvre de cette
approche.
La sauvegarde du service public de santé, qui offre une
chance de réaliser les objectifs de santé du millénaire,
constitue l'un des enjeux du choix de l'accréditation par la Côte
d'Ivoire.
Mais, ne nous leurrons pas et penser que le service public de
santé ne compte que des défenseurs. Bien au contraire, Il faut
savoir qu'à coté du courant d'opinion qui prône sa
défense, il existe un autre courant qui plaide pour sa privatisation ou
à tout le moins pour son évolution vers des systèmes qui
prennent en compte les lois du marché et de la concurrence (Akin et
al., 1987 ; Béjean, 1994 ; Bennett, 1997 ; Turshen, 1999 ; Segall,
2000 ; Zwi et al., 2001).
Les tenants de ce courant d'inspiration
néolibérale basent leur argumentation sur la faillite
économique et financière généralisée et
l'insuffisance des performances observées à l'heure actuelle au
niveau des systèmes de santé dans le cadre de l'administration
publique (Sicotte et al., 1999 ; Segall, 2000 ; Ridde, 2004).
Ils se basent sur l'idée que l'administration
publique, généralement engluée dans une logique de
bureaucratie, avec des acteurs adossés à des logiques à la
fois corporatistes et professionnelles, ne peut réaliser des
performances parce qu'elle est prise au piège de sa propre logique.
Laquelle logique ignore les méthodes de production et de gestion du
privé qui privilégie une logique de profit et de rentabilisation
du capital investi, d'équilibre producteurconsommateur et de
maîtrise des coûts de production (Banque mondiale, 1994b;
SchneiderBunner, 1994 ; Muschell, 1995 ; Leclet & Vilcot, 1999 ; Segall,
2000).
A ce niveau, il y a des interrogations fondamentales d'autant
plus que la santé peut difficilement devenir un bien marchand et le
service public difficilement substituable au service privé à
cause des buts que ce dernier poursuit (Leclet & Vilcot, 1999 ; Segall
2000). Par exemple, à qui serait vendu les consommations de soins
à retombée collective importante pour la santé publique
telles les campagnes de vaccination et de prévention qui ont pour
objectif d'améliorer l'état général de santé
publique d'une population? Ou encore que deviendraient des personnes qui ne
seraient pas solvables pour la consommation des soins s'il n'existe pas de
service public ? Notons à ce niveau que la notion de consommation de
soins est relative et incertaine pour les simples et bonnes raisons que la
maladie et les accidents sont
imprévisibles (Leclet & Vilcot, 1999) et que par
ailleurs un bien public, et donc le service public qui l'incarne, a trois
caractéristiques qui sont l'impossibilité d'exclusion,
l'obligation d'usage et l'absence d'effet d'encombrement (Schneider-Bunner,
1994).
Le service public de santé, qui prend donc en compte
ces valeurs fondamentales en réponse à un besoin et à une
mission de solidarité, d'équité et de justice sociale, est
plus apte que le service privé à assumer ce rôle que le
service privé ne peut se permettre au risque de courir à la
faillite. Il est également important de noter que l'organisation du
service public n'est véritablement appropriée que dans le cadre
de l'administration publique dont l'objectif n'est pas de faire du profit mais
de permettre à toutes les entités d'une même
société l'accès à des services de base de
manière égalitaire et juste (Schneider-Bunner, 1994).
La Côte d'Ivoire a choisi l'accréditation en se
fondant sur les éléments techniques et les valeurs qui viennent
d'être développés convaincue qu'elle fournirait la valeur
ajoutée indispensable pour l'amélioration des performances et le
développement des districts de santé même dans un
environnement d'administration publique et de service public.
Le problème c'est que le modèle
d'accréditation dans le domaine de la santé a été
essentiellement conçu pour les établissements de santé et
les hôpitaux (Mathews, 2000 ; ANAES, 2004). Hors ici, il s'agit de
l'appliquer aux districts de santé qui sont des sous systèmes
plus complexes formés d'un réseau d'établissements de
premier contact et d'un ou plusieurs hôpitaux de référence.
De toute évidence, une adaptation du modèle, pour tenir compte de
la spécificité et de la complexité du modèle du
district de santé, apparaît nécessaire avant son
application.
L'enjeu final de ce travail, qui est en définitive
d'établir une base d'évidence scientifique devant montrer que
l'accréditation peut contribuer à améliorer la performance
et le développement des districts de santé, ne peut se
concrétiser avant l'indispensable adaptation du modèle.
L'objectif de la présente étude, qui est la
première étape du travail, est de construire une démarche
ou un modèle d'accréditation pertinent et adapté au
système de district de santé en Côte d'Ivoire.
II. Référence théoriques et
définition des concepts
II.1 Le district de santé
1. Le concept
Le district sanitaire se définit comme un
système de santé local ou un sous système de l'ensemble du
système de santé. C'est le niveau le plus
décentralisé ou périphérique du système de
santé. C'est le centre opérationnel du système de
santé au sens où c'est à là que les soins sont
produits et délivrés à la population.
Le concept a été lancé il y a environ
une vingtaine d'années (WHO/AFRO, 1985 ; WHO/AFRO, 1987), c'est à
dire dix ans environ après la Déclaration d'Alma-Ata (OMS/FISE,
1978).
Historiquement, la notion a émergé
progressivement de la réflexion au sujet des
contraintes
rencontrées par la mise en oeuvre de la stratégie
des soins de santé primaires qui imposait de
rompre avec la centralisation des systèmes de
santé existants pour déléguer une part du pouvoir
d'initiative et de la responsabilité d'action au niveau local ou de ce
qui allait être défini comme le district de santé (Grodos
& Tonglet, 2002).
Dès son origine le district de santé a
été pensé et construit comme un outil au service de la
stratégie des soins de santé primaires et que sans
référence explicite à cette stratégie, la notion de
district de santé pourrait perdre son sens (Grodos & Tonglet,
2002).
Le district de santé est un espace idéal de
mise en oeuvre des SSP parce qu'il a pour socle une entité
administrative au sein de laquelle tous les services (services de l'eau,
d'assainissement, d'éducation, de communication, etc.) qui
déploient les activités connexes des SSP sont
représentés et parce que sa taille (espace, population, nombre de
structures à gérer, distances à parcourir, etc.) permet
une organisation rationnelle et efficience de la santé.
Ces caractéristiques (administrative, taille) en font
non seulement un point de rencontre idéal entre politiques,
stratégies, normes, programmes, producteurs de soins et
communauté mais elles font aussi un espace idéal pour la
promotion de soins intégrés, globaux et continus (Mercenier &
Van Balen, 1993).
La notion a été développée en vue
d'acquérir la meilleure maîtrise possible d'un espace sanitaire
donné (Grodos & Tonglet, 2002).
En théorie des organisations la notion de district de
santé correspond à une forme d'organisation du travail
appelée départementalisation par output. Laquelle organisation
est basée sur le type de produit ou le service fournit par
l'organisation (Pichault, 2005 ; Nizet & Pichault, 2001, p. 31). Dans le
cas du district, le type de produit ou le service est constitué par les
soins proposés. Il existe plusieurs modalités de cette forme
d'organisation du travail et le district correspond à la modalité
dite départementalisation par localisation géographique des
unités de production sur une base territoriale (Nizet & Pichault,
2001). Cette modalité est généralement fortement
marquée par une décentralisation, un décloisonnement, un
contrôle de performance (Nizet & Pichault, 2001).
La concept de district de santé s'impose de nos jours
parce que sa pertinence pour l'application des SSP et le développement
sanitaire est démontrée par de nombreux scientifiques (Unger,
1991 ; Tarimo, 1991 ; Van Lerberghe, 1992 ; Monekesso, 1993 ; Dujardin, 1994 ;
Görgen , 2000 ; Segall, 2003). Certains scientifiques ont même pu
montrer sa faisabilité et sa consistance dans les situations et les
contextes les plus difficiles comme les crises et les urgences (Porignon,
2003), la paupérisation (Onyejiaku, 1990) et en cas de limitation des
ressources pour la santé (Agyepong, 1995). Par ailleurs, il
bénéficie de la reconnaissance et de la caution de l'OMS et de la
plupart des organismes d'aide au financement du développement (Bodart,
2001 ; Görgen, 2000 ; Korte, 1992) dont l'influence n'est pas des moindres
sur les choix de politiques de santé des pays en
développement.
2. Les caractéristiques et fonctions
Le district est une aire de responsabilité sanitaire
avec une population à charge se situant entre 50.000 et 300.000
habitants, un nombre des formations sanitaires du premier échelon ou
établissements sanitaires de premier contact entre 15 et 20 et une
formation sanitaire du deuxième échelon ou hôpital de
référence pour les nécessités de soins plus
complexes et de continuité des soins (Tarimo, 1991).
Le district de santé a deux grandes fonctions qui sont la
fonction d'administration et la fonction technique.
Sa fonction d'administration réfère à
l'autorité et à la responsabilité du district qui lui
permet d'assurer la représentation des autorités centrales et
l'application des politiques, stratégies et normes définies, les
prises de décision et les initiatives pour la bonne marche des choses
dans cet espace, la gestion technique (la
planification-programmation-budgétisation, la supervision, le
contrôle et l'évaluation, la coordination intra, intersectorielle
et la participation communautaire, la formation continue et la recherche
opérationnelle), la gestion des ressources (ressources
matérielles, équipement, véhicules et autres moyens,
ressources financières, des ressources humaines, des médicaments
et des vaccins).
Sa fonction technique réfère à la
responsabilité du district de santé et lui permet l'organisation
rationnelle de services, la production et la délivrance en permanence et
en continu d'un paquet minimum d'activités (PMA) organisées en
soins curatifs, préventifs et promotionnels destinés à une
population à charge.
II.2. L'accréditation
1. Le concept
Selon l'ANAES l'accréditation se définit comme
une procédure d'évaluation externe d'un établissement de
santé, effectuée par des professionnels, indépendante de
l'établissement de santé et de ses organismes de tutelle,
concernant l'ensemble de son fonctionnement et de ses pratiques et qui vise
à s'assurer que les conditions de sécurité et de
qualité des soins et de prise en charge du patient sont prises en compte
par l'établissement de santé (ANAES, 2004).
Etymologiquement le mot comprend le substantif crédit
qui est synonyme de valeur ou importance. L'accréditation est donc
synonyme de crédit, de valeur ou d'importance accordée à
une personne ou une institution. Elle signifie reconnaître à une
personne ou à une institution la compétence d'effectuer des
tâches définies ou d'accomplir une mission
déterminée. C'est en d'autres termes habiliter une institution ou
une personne à faire quelque chose. Par exemple un diplomate qui est
accrédité auprès d'un gouvernement ; ce qui veut dire
qu'il est habilité ou reconnu par le gouvernement qui en retour lui
délivre une accréditation.
Le concept est aussi utilisé lorsqu'un organisme de
métrologie et d'évaluation est amené à habiliter un
service ou le garantir auprès du client (notion de crédit).
L'accréditation se joue à trois au sens où elle
établit une interrelation entre un établissement de santé,
un organisme accréditeur et le public utilisateur d'un service.
Historiquement, le mouvement pour l'accréditation dans
le domaine sanitaire a commencé en 1917 aux USA lorsque fut
créé le collège des chirurgiens américains
(American College of Surgeons ou ACS). Cet organisme a réalisé
les premières accréditations d'hôpitaux à partir de
1918 jusqu'à la création en 1952 de la Joint Commission on
Accreditation of Health Care Organisation (JCAHO) qui est un organisme
spécialement créée pour l'accréditation des
hôpitaux.
L'intérêt pour l'accréditation s'est
après étendu à d'autres types de services comme les soins
ambulatoires et à d'autres domaines en dehors des ressources et les
processus comme les résultats (Matthews, 2003).
A partir des USA, le mouvement a conquis le Canada (1958) puis
s'est étendu à l'Europe (la Suède, l'Angleterre, la
Finlande, la Suisse, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, la France, etc.),
à l'Océanie (Australie, Nouvelle Zéland) et il gagne
maintenant l'Amérique latine, l'Asie et l'Afrique (Afrique du Sud,
Côte d'Ivoire, etc.) (St-Georges, 2000; Paccioni, 2000; Pillay et al.,
2001; Matthews, 2003; Tavrow et al., 2003).
2. Les objectifs de l'accréditation des
établissements hospitaliers
Elle sert à :
· Apprécier la qualité et la
sécurité des soins ;
· Apprécier la capacité de l'hôpital
dans l'amélioration continue des soins de qualité;
· Impliquer les professionnels à tous les stades de
la démarche qualité ;
· Informer de façon continue le public en vue du
renforcement de sa confiance dans les prestations offertes par l'hôpital
(ANAES, 2004).
3. Les avantages de l'accréditation
L'accréditation présente de nombreux avantages.
Elle provoque d'abord trois conséquences positives :
· elle permet aux financeurs de soins (employeurs,
assureurs, pouvoirs publics) qui d'y voir clair et de remplir leurs fonctions
d'acheteurs avisés de soins correspondant aux besoins exacts de la
population couverte,
· elle permet aux offreurs de soins de s'autoréguler
et de produire une médecine de qualité
· et elle fait des usagers des utilisateurs plus
rationnels, plus avisés, mieux armés pour faire connaître
leurs préférences au sein du système de soins (Giet,
2003).
Par ailleurs, elle a une influence positive sur
l'organisation, son fonctionnement, les processus et la dynamique de travail,
sur les acteurs, les relations, la communication et la dynamique
d'équipe, sur la compréhension, les compétences, la
culture et les valeurs (Bernard Brunhes, 1999 ; St Georges, 2000 ; Bouffioux,
2000).
4. Les différents types d'accréditation
Il existe une diversité des processus
d'accréditation d'un pays à l'autre et en fonction du temps et
dont la définition du concept ne rend pas toujours compte (Sauleau
et al.,1997 ; Paccioni, 2000 ; Montagu, 2003).
Par exemple, l'accréditation des hôpitaux
espagnols, qui est obligatoire et réalisée par des inspecteurs de
l'administration de la santé, apparaît plus comme une
opération de contrôle de la qualité des
établissements assimilable à un processus d'évaluation
externe. A l'opposé, l'accréditation canadienne
réalisée par une association indépendante, à la
demande des établissements qui se soumettent volontairement à la
procédure, n'a pas tous les caractères d'une évaluation
externe (Paccioni, 2000 ; Montagu, 2003).
5. L'impact de l'accréditation sur le public et les
utilisateurs
Malgré les tentatives d'information comme c'est le cas en
Suède, en Angleterre et en Australie l'impact sur le grand public et les
utilisateurs reste faible.
6. L'accréditation et les autres
instrumentations
Le processus accréditation diffère de :
· du monitorage qui est un processus permettant
d'apprécier la production et la couverture des soins,
· la supervision qui est un processus continu consistant
à guider et former l'agent de santé,
· l'évaluation qui est un processus consistant
à juger le degré de réalisation des objectifs,
· le contrôle qui est un processus consistant
à comparer les résultats et les attentes et aboutissant à
adopter des mesures correctrices,
· la procédure d'autorisation qui permet à
une structure désignée d'exercer une activité
donnée,
· l'inspection et le contrôle de conformité
qui présentent des objectifs ciblés, des méthodes
spécifiques et font intervenir des acteurs spécialisés,
· l'évaluation des compétences individuelles
et les procédures disciplinaires qui sont du ressort d'instances
internes ou externes à l'établissement de santé,
· la certification qui concerne des produits plutôt
qu'un service
7. Le champ de l'accréditation
En France, l'accréditation concerne tous les
établissements de santé, publics, privés et
potentiellement les établissements de santé militaires.
La procédure s'applique à des activités
des établissements de santé qui participent directement et
indirectement à la prise en charge du client (ex. : secteurs
logistiques, techniques...). Les activités d'enseignement et de
recherche n'entrent pas dans le champ de l'accréditation
Aux USA et au Canada, elle s'applique aux établissements
de soins ambulatoires .
8. La procédure d'accréditation (ANAES,
2004)
La procédure d'accréditation comporte huit
étapes qui sont :
· La demande d'engagement
La procédure d'accréditation est engagée
à l'initiative du directeur de l'établissement.
· Le contrat d'accréditation
Le contrat d'accréditation est proposé par
l'organisme accréditeur.
· L'auto évaluation
Elle est effectuée par l'établissement qui
transmet ensuite les résultats à l'organisme
accréditeur.
· La visite d'accréditation
Elle est réalisée par une équipe d'experts
visiteurs qui s'appuient sur les résultats de l'auto évaluation.
Ces experts rédigent le rapport.
· Les observations
L'établissement formule ses observations sur le rapport
communiqué par les experts.
· L'appréciation du collège
d'accréditation
Le rapport des experts et les observations de
l'établissement sur le rapport des experts sont communiqués au
collège de l'accréditation de l'organisme accréditeur qui
le valide après examen.
· Le rapport d'accréditation
Le rapport d'accréditation est transmis au directeur
de l'établissement de santé ainsi qu'aux directeurs
départemental et régional. Il referme les recommandations, fixe
les modalités de suivi et arrête le délai au bout duquel
une nouvelle procédure devra être engagée.
· Le compte-rendu de la procédure
d'accréditation
Un compte-rendu de la procédure est transmis par
l'organisme accréditeur à l'établissement. Il est
consultable sur demande par le public et les professionnels de santé
intéressés.
Il est disponible auprès de la direction de chaque
établissement concerné ou par numéro d'appel.
III. Présentation du contexte
III.1. La Côte d'Ivoire
La Côte d'Ivoire est située en Afrique
subsaharienne entre le 11ème degré de latitude nord et
les 3ème et 9ème degré de longitude
ouest. Elle est limitée au Nord par le Mali et le Burkina Faso, au Sud
par l'Océan Atlantique (Golf de Guinée), à l'Ouest par la
Guinée et le Libéria et à l'Est par le Ghana. Sa
superficie est 322 463 Km2. Sa population est estimée
17.000.000 habitants en 2005 dont 26 % est constituée
d'étrangers. Le pays compte une soixantaine d'ethnies mais la langue
officielle est le français. Les religions qui y sont dominantes sont
l'islam, le christianisme et l'animisme.
Depuis le 19 septembre 2002, il est divisé en deux
suite à une crise sociopolitique profonde. Le nord du pays est sous
contrôle de la rébellion tandis que le sud est sous contrôle
du gouvernement légal.
Son économie est essentiellement agricole et repose sur
le cacao dont le pays est le premier producteur mondial, le café, la
banane, l'ananas, le coton, le bois, le caoutchouc. Cette économie est
à ce jour marquée par une inflation à 3,1%, un
déficit budgétaire à - 4,7%, un faible taux de croissance
à 1,1% en 2005.
Le pays dispose d'un bon réseau routier estimé
à 60 000 kilomètres dont 6500 en bitume. Une voie ferrée
relie Abidjan à Ouagadougou. Avant la crise, le pays était
desservi par la plupart des grandes compagnies aériennes
européennes et régionales.
On y compte deux chaînes de télévision,
deux chaînes de radio, un journal d'état et une
télévision privée ainsi que de nombreuses radio
étrangères et locales à vocation de proximité. Il
existe aussi une multitude de journaux privés.
Au plan politique, le pays est régi par une constitution
démocratique. Il existe une cinquantaine de partis politiques dont cinq
sont représentés à l'Assemblée Nationale.
Au plan administratif, la Côte d'Ivoire compte en 2005, 19
Régions, 65 Départements, 250 Communes.
III.2. Le système de santé
Le système de santé ivoirien est organisé
sur le modèle pyramidal à trois niveaux. En 2005, le nombre
d'établissements sanitaires est estimé à 1500
d'établissements sanitaires de premier contact (ESPC), 50 hôpitaux
généraux (HG) ou de référence, 15 centres
hospitaliers régionaux (CHR) et 4 centres hospitaliers universitaires
(CHU) et 2 instituts de soins spécialisés.
Au plan administratif, Il compte 85 districts de santé, 15
régions sanitaires et plusieurs directions et des services centraux.
La situation sanitaire est marquée par l'insuffisance
des ressources pour la santé, une mortalité et une
morbidité élevées, touchant principalement les enfants et
les femmes et dues en grande partie aux maladies infectieuses et parasitaires
et l'accouchement. Les principaux indicateurs du reflet de la situation
sanitaire sont présentés à l'annexe n° 1.
III.3. Les réformes du système
Suite à l'élaboration de son Plan National de
Développement Sanitaire (PNDS) en 1996, la Côte d'Ivoire a
lancé les grands chantiers de la réforme de son système de
santé.
L'un des plus grands chantiers de cette réforme se
rapporte à la mise oeuvre des districts de santé et du paquet
minimum d'activités.
Pour ce faire, un programme d'opérationnalisation
technique (POT) suivant en trois axes d'intervention a été
défini en s'appuyant à la fois sur le travail de base fait par la
cellule technique PMA (CTPMA), sur les conclusions de l'étude sur les
dysfonctionnements des districts de santé (Diarra et al., 1995)
et de la mission sur l'opérationnalisation des districts de santé
(Van Balen, 1996).
Les trois axes d'intervention du programme
d'opérationnalisation du PMA et du district de santé consistaient
en premier lieu à produire tous les outils conceptuels indispensables
à la mise en oeuvre des districts sanitaires et du PMA, en
deuxième lieu à appliquer ou implanter lesdits outils et en
troisième lieu à faire le suivi et l'encadrement de
l'implantation des outils et des résultats du programme
d'opérationnalisation technique.
Dans le cadre de la première intervention, plusieurs
outils ont déjà été conçus dont les
directives du PMA des ESPC et des hôpitaux, les algorithmes des soins
(ESPC), le guide national de supervision (ECD), le guide national de
référence pour l'accréditation des districts de
santé, etc (MSP, 2005).
Dans le cadre de la deuxième intervention, plusieurs
activités de formation et de réorganisation des services à
différents échelons des districts ont été
réalisées dont des formations visant la maîtrise et
l'application des directives sur le PMA et les algorithmes, les techniques de
supervision, la gestion, la planification et les méthodes de
santé.
Dans le même cadre, des réorganisations de
services ont été réalisées notamment la
réorganisation du système référence et de contre
référence et des urgences dans les districts sanitaires.
Dans le cadre de la troisième intervention des
supervisions et des évaluations ont été
réalisées mais les districts sont en attente de la mise en oeuvre
de l'assurance de la qualité et de l'accréditation des
districts sanitaires.
IV. Cadre d'analyse
Les arguments pour la validation du choix de
l'accréditation sont basés d'une part sur les
développements précédents se rapportant aux
préoccupations techniques et à celles liées aux valeurs
(cf. Partie I : définition du problème), aux
considérations théoriques et conceptuelles (cf. Partie I :
références théoriques et concepts) et aux
considérations contextuelles (cf Partie I : présentation du
contexte) et d'autre part sur l'analyse et la comparaison de
l'accréditation avec les autres instrumentations déjà
essayées dans le même but ailleurs et en Côte d'Ivoire (cf.
Partie I : définition du problème) et avec le modèle de la
Fondation Européenne du Management de la Qualité pour
l'Excellence en Affaire (EFQM) comme standard ou norme idéale et dont
les potentialités pour l'amélioration des performances et le
développement des affaires sont reconnues.
IV.1. Arguments basés sur l'analyse des
instrumentations de développement des districts de santé
Les instrumentations concernées sont la planification
opérationnelle, le suivi évaluation, la supervision, les
inspections et les contrôles, la formation et la recherche, les
démarches d'assurance de la qualité ou d'accompagnement ou de
«coaching», les méthodes visant l'incitation et la motivation.
Bien qu'il recèle de potentialités, leur apport dans
l'amélioration de la performance et le développement des
districts de santé en général et en Côte d'Ivoire en
particulier n'est pas probant.
1. La planification opérationnelle
La planification a des potentialités reconnues par
plusieurs auteurs (Tarimo, 1991 ; Görgen et al., 1994 ) et par
l'OMS (WHO, 1994 ; OMS, 2000).
Une expérience pilote de planification de
développement de deux districts (Tiassalé et Guiglo) s'est
apparentée à un exercice théorique parce que les acteurs
s'y sont dévoués mais au final il n' y a pas eu les moyens
véritables de sa mise oeuvre.
2. Le suivi évaluation
Cette instrumentation a des potentialités mais le
problème c'est qu'elle a montré des limites dans le cadre de
l'administration publique car on les prévoit sans s'en donner les
moyens.
En Côte d'Ivoire, l'expérience de monitorage n'a pas
pu se pérenniser, faute de moyens pour les districts d'où
l'UNICEF, qui a soutenu l'activité, s'est retiré.
3. La supervision
La supervision a des potentialités en termes de
soutien, d'encadrement et de formation continue des agents (Mercenier & Van
Balen, 1993). Elle a la faveur de toutes les parties prenantes. Le
problème, c'est le manque de ressources pour les réaliser
régulièrement comme c'est le cas en Côte d'Ivoire.
4. la formation et la recherche
Elles ont des potentialités mises en évidence
par plusieurs scientifiques (Sabatier, 1986 ; Unger, 1991 & 1995 ;
Nitiyarumphong & Mercenier 1992 ; Omaswa et al.,1997 ; Van Balen,
1996 & 1998 ; Grodos & Mercenier, 2000). Le problème c'est que
la mise en place nécessite des niveaux de compétences
élevés et des ressources que les pays n'ont pas toujours.
5. Les démarches d'assurance de la
qualité
Ces instrumentations comptent parmi les plus dotés de
bonnes potentialités (Minvielle et al., 2000 ; Newbrander,
1997).
Pourtant l'expérience ivoirienne à
l'hôpital du district de Divo n'a pas marché. Les ressources ont
fait défaut pour la mise en oeuvre, l'encadrement et le suivi du projet.
D'autre part, comme il est reconnu que l'usage des démarches au sein
d'une organisation dépend du stade de maturation des acteurs (Leclet
& Vilcot, 1999), cela explique en partie même l'échec du
projet.
6. Les méthodes visant l'incitation et la
motivation grâce à la compétition Accompagnant
généralement une démarche globale d'action, elles
comprennent non seulement l'accréditation mais aussi d'autres
méthodes comme les contrats de performance, le concours qualité
ou d'excellence, etc. Elles motivent par l'instauration d'émulation
entre acteurs et de reconnaissance du mérite (label qualité ou
prix d'excellence). Elles permettent également aux uns de se corriger en
s'inspirant des bonnes pratiques des autres (notion de benchmarking). Que ce
soit avec l'accréditation ou avec les autres méthodes, des
expériences se font à travers le monde avec des succès
mitigés. En Afrique, il y a eu les expériences de concours
basés sur l'accréditation en Afrique du Sud (Tavrow et
al., 2003 ; Pillay et al., 2001), sur le management de la
qualité en Tanzanie et en Ouganda (Pillay et al., 2001 ;
Masobe et al., 2002) et sur le monitorage en
Guinée, Bénin. En Roumanie, il y a eu l'expérience de
contrat de performance pour les SSP (Vladescu et al., 1993).
La Côte d'Ivoire a fait l'essai du concours
d'hôpitaux amis des bébés et les synthèses de
monitorage qui s'inscrivait dans cet esprit. Elle fait actuellement une
expérience de contrats de performance dans les districts situés
en zone de crise avec le soutien du projet UNICEF/EU. Bien que ces
expériences furent généralement rapportées comme
des succès, il n'en demeure pas moins qu'elles sont interrompues,
généralement faute de moyens et d'appropriation. En dehors de
l'accréditation en Afrique sud (Tavrow et al., 2003 ; Pillay
et al., 2001) et ailleurs, aucune évidence scientifique ne
permet d'étayer les succès déclarés.
IV.2. Arguments basés sur l'analyse du concept
d'accréditation
En dehors de considération fondées sur le
contexte et les valeurs de référence, le choix de
l'accréditation apparaît pertinent et crédible dans le
contexte ivoirien parce que l'analyse du concept montre qu'elle recèle
intrinsèquement de beaucoup de potentialités parmi lesquelles on
note que :
v' C'est une méthode de la démarche
qualité,
1' C'est une méthode qui vise la motivation,
v' C'est méthode particulière d'évaluation
qui peut à la fois servir de point de départ et d'accompagnement
de toute action,
v' C'est une méthode participative, compréhensive
et inclusive,
v' Sa démarche se complète non seulement avec celle
des autres instrumentations mais qu'elle les intègre parfois,
1' C'est une méthode exhaustive.
On relève également qu'elle peut avoir des
influences positives aussi bien sur la structure du district et son
fonctionnement que sur les acteurs et les résultats ou performance du
district
(cf tableau à l'annexe n° 2).
IV.3. Arguments comparatifs avec le modèle de la
Fondation Européenne du Management de la Qualité pour
l'Excellence en Affaire (EFQM, 1991)
D'autre part, on relève l'analogie de
l'accréditation avec le modèle de la Fondation Européenne
du Management de la Qualité pour l'Excellence en Affaire ou EFQM. En
l'analysant l'aune ou à la grille de ce modèle comme norme
idéale (gold standard), on s'aperçoit qu'ils ont des
caractéristiques similaires.
En effet, le cadre conceptuel de ce modèle (EFQM)
définit neuf critères à partir desquels on peut mesurer
les progrès d'une organisation vers l'excellence. La mise en oeuvre de
ces critères permet d'améliorer durablement les performances
d'une organisation et de l'amener au développement. Ce modèle se
fonde sur le prémisse qu'un leadership pour la gestion des
stratégies et politiques, des ressources humaines, des ressources autres
que humaines et des processus permet de produire des résultats sur les
clients internes (travailleurs) et externes (utilisateurs) en termes de
satisfaction et sur la société en termes d'impact pour la
santé et de ce fait permet d'aboutir à l'excellence des
résultats (en affaire). Le modèle est soutendu par certains
concepts fondamentaux qui font référence au Management Total de
la Qualité (TQM). Ainsi, on note que les comportements, les
activités et les initiatives dans la mise en oeuvre du modèle se
basent sur des concepts suivants :
v' La focalisation sur le client qui va en quelque sorte
déterminer sa loyauté en l'organisation.
1' La forte implication des travailleurs qui va leur donner
l'opportunité de partager les valeurs et la culture de l'organisation et
permettre à travers les échanges (communication) de se former et
se développer.
v' La culture d'amélioration continue et d'innovation
basée sur les idées qu'on devient meilleur et innovateur que par
l'apprentissage continu basé sur la comparaison à des
référence (benchmarking)
1' L'affirmation d'un leadership, qui grâce à un
mode de gestion structurée, systématique et au profit de
l'ensemble des acteurs, va favoriser la culture de l'organisation, instaurer un
climat de confiance réciproque entre les acteurs et in fine favoriser
l'appropriation du développement de l'organisation par les acteurs et
aboutir des résultats durables.
Par ailleurs, son application se base fondamentalement sur la
méthode d'auto évaluation se définissant comme une
démarche de revue systématique, compréhensive et
régulière portant sur les activités et les
résultats d'une organisation. Une organisation qui s'auto évalue
est à même de déceler ses propres aires de force et de
faiblesse susceptibles être corrigées ou améliorées.
Cette organisation peut ensuite établir des plans d'amélioration
qu'elle met en oeuvre et suit. Le cycle est répété
jusqu'à amélioration franche et durable.
L'EFQM présente de nombreux avantages parce que :
v' Elle se base sur des faits plutôt que sur des
impressions,
1' C'est un moyen de déterminer une conception commune de
l'organisation et d'établir un large consensus des acteurs,
v' C'est un moyen sûr d'intégrer les
différentes initiatives et les concilier avec les objectifs de
l'organisation,
Elle fournit une excellence occasion de promouvoir et partager
les meilleures pratiques à l'intérieur de l'organisation, avec
des organisations similaires ou d'autres types d'organisation.
V. Cadre de l'étude
Pour mener cette étude à bonne fin, une question
nous est revenue, ce d'autant plus qu'en la matière il n'existe pas
d'évidence scientifique, c'est de savoir si l'accréditation est
en mesure d'améliorer la performance des districts de santé et
apporter leur développement ?
Cette question principale a appelé à se poser les
sous questions suivantes :
v' Le modèle de référence
d'accréditation initialement conçu pour les
hôpitaux et unités de soins est il pertinent pour
les districts de santé ?
v' Si oui, quelle en sera la faisabilité
opérationnelle à une plus grande échelle
et quelle sera son acceptabilité dans le contexte
ivoirien ?
v' Quelles en seront les conditions de succès dans le
contexte ivoirien ?
v' Dans quelle mesure serait elle effective par rapport à
l'effet d'amélioration de la performance et le développement des
districts de santé ?
La réponse à la première sous
question étant essentielle pour le travail, la présente
étude se donne pour objectif de répondre uniquement à
cette première sous question.
V.1. Hypothèse de l'étude
Au vu de ce qui précède, notre proposition de
recherche revient à énoncer que le modèle
ou
démarche d'accréditation est pertinent pour
l'accréditation des districts de santé moyennant
Processus de changement
Implantation de l'instrument faisant appel
aux acteurs ou
parties prenantes : utilisateurs,
concepteurs, autorités, population,
autres
intervenants ...)
une adaptation.
Il s'agit de faire en d'autres termes de faire en sorte que la
conception ou l'adaptation du modèle de référence
d'accréditation tienne compte du modèle de district de
santé [sa structure et son organisation (ESPC, HG et ECD), son
fonctionnement et ses activités (PMA, indicateurs), les acteurs et le
contexte].
V.2. Modélisation
La conception ou adaptation du modèle
d'accréditation tout comme sa mise en application constituent des
changements en soi, nous envisageons la conception dans perspective de
changement. Nous savons que tout changement fait nécessairement appel
à trois déterminants à savoir : un projet de changement
matérialisé par son contenu, un processus marqué par les
acteurs et un contexte. C'est la raison pour laquelle le cadre de
modélisation de cette étude fait appel au modèle de
changement comme le montre le schéma ci après (Ferlie E,
2001).
Contenu du changement
(Projet =
accréditation des districts)
Contexte du changement (Pays,
ministère, district: réforme
en cours, crise sociopolitique, mode de gouvernance,
financement, poids de la tradition ...)
|
Figure 1 : Schéma du processus de changement
d'après Pettigrew A (Source : Ferlie E, 2001)
Notre proposition de modèle du processus de conception du
modèle ou projet d'accréditation des districts de santé
est la suivante :
- Prise en compte du modèle de référence
d'accréditation - Implication des acteurs
(conception, test, consensus ) - Prise en compte du contexte
(actions et réformes en cours, situations nouvelles p.ex :
décentralisation, crise sociopolitique)
Conception
Finalisation
Séminaire de
Validation
Adaptation
du modèle de
référence
Test
du modèle
Figure 2 : Modélisation simplifiée du
processus de conception du modèle d'accréditation des districts
de santé
Une version plus détaillée de cette
modélisation est présentée à l'annexe n° 3.
V.3. Objectifs de l'étude
1. Objectif principal
L'objectif de cette étude est de concevoir un
modèle d'accréditation pertinent et spécifiquement
adapté au modèle des districts de santé en Côte
d'Ivoire.
2. Objectifs spécifiques
Dans ce cadre, l'étude doit spécifiquement
s'attacher à :
· mettre à jour en fonction de données
théoriques et empiriques actualisées et de l'évolution du
contexte et de l'environnement, un modèle d'accréditation des
districts de santé conçu à l'étape empirique,
· Tester ce modèle dans les districts,
· proposer un modèle finalisé
d'accréditation des districts de santé.
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE
I. Méthodologie générale de
l'étude
Le but poursuivi, en introduisant l'accréditation dans
les districts de santé, est d'améliorer la performance et le
développement de ces entités sanitaires.
Dans le cadre de cette recherche, l'objectif souci est de
montrer la preuve scientifique l'effectivité de cette instrumentation de
gestion par rapport aux effets potentiels attendus (cf. annexe n° 2).
Cette perspective commandait d'adopter une démarche de
recherche sur les systèmes de santé. La spécificité
de cette démarche, c'est d'avoir dès le départ de la
recherche une question, ensuite construire un modèle explicite et enfin
énoncer une hypothèse de travail. La finalité pour le
présent travail serait non seulement de montrer les preuves
scientifiques indispensables de l'effectivité de l'accréditation
mais de produire par ailleurs à même de nouvelles connaissances
(Grodos & Mercenier, 2000).
La démarche de recherche sur les systèmes de
santé combine généralement des méthodes et
techniques à la fois qualitatives et quantitatives pour arriver à
ses fins.
C'est la raison pour laquelle la présente
étude, qui s'inscrit dans une démarche de recherche sur les
systèmes de santé et qui se place par ailleurs dans une
perspective constructiviste et interactionniste (Fulop, 2001 ; Mintzberg, 1979
cité par Nizet & Pichault, 2001, pp.98-100), utilise essentiellement
les méthodes qualitatives avec une petite part d'approche
quantitative.
7
Analytic evaluation
(of action results)
6
Operational
evaluation
(of action
process)
1
Situation analysis
f f
c
b
a
e
a'
5
Translation of
decision into action
(instructions)
4
Empirical decision
(dynamic hypothesis)
2
Reference
conceptual model
e
d
3
Pre-existing knowledge
and past experience
e
d'
Figure 3 : Schéma de la base méthodologique
de l'évaluation scientifique d'après Nitayarumphong et Mercenier
(source : Grodos & Mercenier, 2000, p. 55)
La démarche générale suivie est proche de
l'évaluation scientifique ou réaliste dont la
base
méthodologique dans le domaine de la santé est
décrite par Nitayarumphong et Mercenier
(Grodos & Mercenier, 2000, p. 55). Cette base
méthodologique est mise en évidence par la figure ci dessus
(Figure 3).
Dans cette étude nous avons suivi un cheminement qui a
consisté à :
· des analyses (d'un modèle de
référence puis d'un modèle conçu de l'étape
empirique, théories, expériences, contexte sanitaire,
environnement général)
· l'adaptation de modèles,
· le test de modèles adaptés,
· la recherche de consensus et validation de
modèles,
· l'ajustement et proposition d'un modèle
finalisé.
Les méthodes utilisées sont, pour la partie
qualitative des analyses documentaires, des avis et analyses d'experts,
recherche de consensus avec les acteurs (séminaire), une partie du test
sur le terrain (discussion, demande d'avis, restitution, synthèse, etc.)
et pour la partie quantitative le test du modèle (observation, recueil
de données, analyses, synthèse et interprétation).
II. La conception du modèle
d'accréditation
Elle s'est faite en deux étapes dont la première
est appelée `'étape de conception empirique» et la
deuxième est dite `'étape de valorisation scientifique».
II.1. Etape de conception empirique du modèle
d'accréditation
Cette étape a été marquée par deux
phases dont la phase dite d'achèvement du modèle en laboratoire
et la phase d'ajustement.
La phase d'achèvement en laboratoire a consisté
à :
· Sélectionner les activités traceuses et
à définir les critères d'accréditation des
districts de santé,
· construire les indicateurs, leurs normes ou seuils et les
cotes de pondération
· élaborer le formulaire de recueil, de compilation
et de synthèse des données,
· élaborer les instructions pour le recueil, la
compilation et la synthèse des données
· construire le modèle d'exploitation des
données et de qualification ou l'accréditation des districts
sanitaires,
· élaborer les instructions pour l'exploitation des
données et la qualification.
La phase d'ajustement a consisté à :
· tester l'opérationnalité du modèle
dans les districts,
· rechercher le consensus des acteurs nationaux sur le
modèle
· ajuster le modèle grâce aux données
du test et du séminaire de consensus et proposer un guide national de
référence pour l'accréditation des districts de
santé.
1. La phase d'achèvement en laboratoire
Le travail s'est effectué grâce au concours d'un
noyau d'experts composé d'environ dix (10) personnes. Ce noyau
était principalement composé d'experts provenant de services
centraux et périphériques du Ministère en charge de la
santé1 et d'agences de coopération au
développement2. Ce groupe a élaboré une
méthodologie et un plan de travail assorti de chronogramme à
partir duquel, il est établi chaque semaine un programme de
réunions de
1 DEPS, DIPE-SIG, INSP, DR d'Abidjan et DS d'Abidjan
2 Assistants techniques de la GTZ, de la CTB, de la
Coopération française, de l'UNICEF, de l'OMS, de la BM-PDSSI
travail. Ce noyau a recensé et collecté toute la
documentation (travaux et livres de référence, rapports et
supports nationaux sur le PMA et les districts de santé3
essentielle et utile à son travail. Cette documentation a
été rigoureusement exploitée pour la construction du
modèle d'accréditation. Au cours du travail en laboratoire, des
acteurs de terrain ont été régulièrement
sollicités et consultés pour des avis et même
associés aux séances de travail.
a. Méthode de définition des
activités traceuses, des critères, normes et indicateurs
d'accréditation (référentiels)
En se basant sur l'activité et la structure des
districts de santé, le groupe a défini les trois domaines et les
trois échelons qui devaient être concernés par
l'accréditation. Pour les domaines : les ressources, le PMA et es
indicateurs essentiels de résultats et de couverture ont
été retenus tandis que pour les échelons : les ESPC, les
hôpitaux et les équipes cadres ont été retenus. Par
ailleurs, les experts ont défini les activités traceuses comme
étant celles qui sont jugées essentielles pour décrire
chaque domaine (ressources, PMA, résultats ou indicateurs). A partir des
activités traceuses, ils ont défini les critères
d'accréditation des districts qui sont des caractéristiques
mesurables de l'activité traceuse et considérés comme
significatifs entre d'autres caractéristiques pour la quantifier.
b. Méthode de construction des
indicateurs
Un indicateur a été construit pour chaque
critère. La construction a consisté à définir pour
l'indicateur un numérateur et un dénominateur lorsqu'il devait
être exprimé sous forme de taux ou ratio, par exemple : le nombre
d'accouchements avec partogramme rempli sur le nombre d'accouchements
effectués dans l'établissement ou le nombre d'habitants par
médecin. Lorsque celui devait être exprimé sous forme
quantitative simple ou sous forme qualitative, la construction de l'indicateur
a consisté à définir l'expression convenable, par exemple
: le nombre d'IDE ou par exemple : `'existe t-il des motos fonctionnelles
?»
L'esprit qui a prévalu pour la définition des
critères et la construction des indicateurs consistait à faire en
sorte que le recueil de données se base principalement sur
l'exploitation des données du système d'information sanitaire de
routine (SIG) pour éviter aux agents une charge importante de travail
supplémentaire lors des auto évaluations.
c. Méthode de construction des normes
Pour chaque critère et son indicateur, une norme ou
seuil a été fixée en se basant soit sur les objectifs
(indicateurs) du Plan National de Développement Sanitaire soit sur
d'autres documents de référence en matière de normes
sanitaires provenant du système de santé, d'agences
internationales (OMS, UNICEF, FNUAP), d'universités et instituts et de
livres et publications scientifiques. Le travail des experts a consisté
à faire des recoupements et des comparaisons qui ont permis de fixer des
seuils raisonnables et acceptables de normes pour les indicateurs (cf. colonne
5 du formulaire).
L'esprit du travail des experts était de fixer des
normes qui ne s'éloignent pas trop de la réalité de sorte
à être totalement hors de portée des services ou qui sont
trop faibles de sorte à être atteintes sans effort à
fournir par les services.
3 Arrêtés sur PMA & DS, PNDS, Rapports
d'enquête sur le fonctionnement des DS & de mission sur le DS,
supports SIG, Indicateurs du PNDS
d. Méthode de construction des coefficients de
pondération
Pour chaque critère, les experts ont attribué
un coefficient de pondération. La pondération a été
décidé grâce à une technique quantitative. Sur la
base de son expérience et en fonction de l'importance chaque expert
accorde à un critère au sein du paquet minimum
d'activités, il attribue une pondération qu'il choisit sur une
échelle de 1 à 6. La pondération définitive du
critère est établie en calculant la moyenne arithmétique
des pondérations proposées par chaque expert pour le
critère concerné, soit somme des pondérations
divisées par le nombre d'experts. Cet exercice a été fait
pour chaque critère (cf. colonne 7 du formulaire).
e. Méthode de construction du système de
recueil des données
· Les supports
Les experts ont élaboré un formulaire (cf.
Tableau 2 et annexes 4a, 4b, 4c) et un plan de recueil des données
(annexes 6a, 6b, 6c). Un expert a été commis pour des
propositions qui ont été discutées, amendées et
validées par le groupe.
· La méthode de recueil
Les experts ont décidé que chaque
critère devait être l'objet d'observation sur le terrain en
s'aidant du plan de recueil élaboré. Si un critère est
satisfait après observation, on lui attribue la valeur `'1» et dans
le cas contraire, on lui attribue la valeur `'0»
f. Méthode de construction du modèle
d'exploitation des données (compilation et synthèse)
· La compilation
Les experts ont décidé qu'il faut d'abord
établir le score de chaque critère avant d'établir les
scores globaux absolu et relatif du service (ESPC, Hôpital, ECD). Le
score du critère est établi par la multiplication de la valeur (1
ou 0) par le coefficient de pondération du critère. Quant au
score global absolu du service, il est obtenu par l'addition des scores des
critères. Et le score global relatif est établi en rapportant le
score global absolu du service au score global de référence
représenté par la somme des coefficients de
pondération.
· La synthèse
Les experts ont défini des critères de
synthèse (cf. formulaire de synthèse à l'annexe 5) qui
sont des critères spécialement choisis pour déterminer le
niveau de qualification des districts de santé. Parmi ces
critères figurent les scores globaux relatifs des services pour lesquels
les experts ont établis des niveaux de score
d'opérationnalité et de performance des services du district
(ESPC, Hôpital, ECD) par rapport à l'exécution du PMA.
L'ensemble des scores est renseigné suivant un plan et des instructions
établis par les experts. Ils ont également élaboré
un formulaire spécial pour la synthèse à l'échelle
d'un district de santé (cf. formulaire de synthèse à
l'annexe 5).
Les scores d'opérationnalité et de performance
des service du district (ESPC, Hôpital, ECD) par à
l'exécution du PMA ont été défini suivant la
même technique que celle qui a permis de définir les coefficients
de pondération. Chaque expert a proposé un seuil
d'opérationnalité et performance selon son expérience et
un consensus a été fait soit sur une moyenne
décidée au jugée soit sur une moyenne arithmétique
calculée (cf. formulaire de synthèse en annexe 5).
g. Méthode de construction du modèle de
qualification
Les experts ont basé la qualification d'un district sur
l'interprétation des données de la fiche de synthèse
déjà renseignée. Ils ont bâti un modèle se
basant sur un nombre défini de critères à satisfaire et
quatre niveaux possibles de qualification.
L'esprit qui a prévalu ayant été de
permettre aux acteurs du district et aux autorités, qui le
pourvoie
en ressources, de situer le niveau de développement et la performance du
district de
santé, d'en savoir les points forts et surtout les points
de faiblesse pour pouvoir y remédier, les experts ont défini les
quatre niveaux suivants (cf. annexe 10) :
1' Le niveau zéro (0) correspondant à un district
qui est non opérationnel 1' Le niveau un (1) correspondant à un
district qui est opérationnel,
1' Le niveau deux (2) correspondant à un district qui est
performant,
1' Le niveau quatre (4) correspondant à un district qui
est capable d'appuyer d'autres districts.
Suivant le nombre de critères de synthèse non
satisfaits, l'interprétation suivante a été retenue par
les experts :
? un district est au niveau zéro ou non
opérationnel, s'il n'a pas satisfaits à plus de deux
critères,
? un district est au niveau un ou opérationnel, s'il n'a
pas satisfaits à plus de moins de trois critères,
? un district est au niveau deux ou performant, s'il est
d'abord opérationnel et qu'en plus pour les trois scores de PMA (ESPC,
Hôpital, ECD), il atteint les seuils de performance
précédemment définis.
? un district est au niveau trois ou d'appui, s'il est d'abord
opérationnel et performant et qu'en plus, il est satisfait aux
critères d'appui à d'autres districts précédemment
définis.
h. Méthode d'élaboration des supports de
mise en oeuvre de l'accréditation
Ces supports sont constitués :
v' du formulaire de recueil et de compilation (annexe n° 4a,
4b, 4c),
v' du formulaire de synthèse des données (annexe
n° 5),
v' du plan de recueil des données (annexe n° 6a, 6b,
6c),
v' les règles et instructions pour la compilation et la
synthèse des données (annexe n° 7a, 7b, 7c),
v' les règles et instructions pour la synthèse
(annexe n° 8)
v' les règles et instructions pour la qualification.
Les différents supports ont été
proposés à l'initiative d'experts commis ou volontaires. Les
propositions ont été ensuite discutées, amendées et
validées en réunions de travail par l'ensemble des experts.
2. Ajustement du modèle grâce au test de
l'opérationnalité et au séminaire de validation
a. Le test de l'opérationnalité
Les experts ont identifié quatre districts devant
servir de terrain pour le test. Pour le choix des districts, le premier
critère était d'abord la volonté de jouer le jeu. Ensuite,
à partir de la liste restreinte obtenue, il y a eu une discrimination
selon d'autres critères : par exemple les appuis reçus par le
district en dehors de l'allocation de l'Etat, soit l'appui d'un projet de
coopération ou d'une ONG.
Les experts ont rédigé un protocole de test (cf.
annexe n° 9) qui a été diffusé auprès des
districts concernés et mobilisé les ressources. Ensuite les
formulaires d'auto évaluation ont été envoyés. Un
délai de quinze (15) jours a été fixé pour achever
l'auto évaluation et transmettre les formulaires aux experts pour
préparer et mettre en oeuvre évaluation externe ou visite de
terrain.
La visite de terrain (évaluation externe) a
été effectuée par une équipe de deux
experts
accompagnés par le médecin chef et son chargé
d'information sanitaire. Cette visite a pris
deux jours par district. Elle a consisté à
visiter des établissements choisis sur la base des données de
l'auto évaluation pour certains et de hasard pour d'autres. Une
restitution et une synthèse a été organisée
à la fin de la visite au district pour tirer les enseignements de la
démarche et recueillir les suggestions des acteurs du district pour
l'ajustement du modèle.
Une autre motivation des réunions de synthèse,
et qui n'était pas la principale à l'étape du test,
était de tirer les enseignements pour l'amélioration des
résultats des districts.
b. Le séminaire de consensus et de
validation
Un protocole (cf. annexe n° 10) élaboré
par les experts précise les modalités de déroulement du
séminaire de validation et de consensus. L'objectif du séminaire
était d'obtenir un consensus élargi à d'autres experts et
acteurs nationaux et externes tout en procédant aux ajustements
nécessaires sur le modèle. Le séminaire comportait quatre
temps dont le premier a été consacré à la
présentation et aux clarifications sur le modèle, sa
démarche et ses différents supports ; le second temps a
été consacrée aux corrections par des commissions
techniques constituées; le troisième temps a été
consacré à la validation des corrections proposées par les
commissions techniques lors des restitutions en séance
plénière ; le dernier temps a été consacré
à la synthèse générale.
c. Finalisation du modèle
Elle a été réalisée en deux temps.
Après le séminaire, d'abord deux réunions de travail des
experts ont été organisées pour tirer les enseignements du
test et du séminaire et intégrer l'ensemble des corrections et
adaptations proposées par les acteurs des districts et en
séminaire. Ensuite, les experts ont rédigé une
première version du guide national d'accréditation des districts
de santé.
Les corrections et adaptations ont concerné tous les
aspects du modèle que ce soit les critères, les indicateurs, les
normes, les coefficients de pondération, les plans, règles et
instructions de travail, les formulaires, etc.
II.2. Etape de valorisation scientifique
Elle a consisté à :
· faire des ajustements du modèle
d'accréditation conçu lors de l'étape
précédente en tenant compte des données théoriques
et empiriques actuels et de l'évolution du contexte ivoirien
(système de santé, environnement général),
· tester l'opérationnalité du
modèle nouvellement ajusté dans les districts,
· finaliser le modèle.
1. Méthode d'ajustement du modèle
Elle a été basée sur des apports
théoriques et empiriques d'une part et d'autre sur les apports
liés à l'évolution de la situation et du contexte
ivoirien. L'ajustement s'est fait grâce à l'exploitation d'une
part de la littérature sur la théorie et les expériences
rapportées sur le sujet et les concepts concernés, d'autre part
des documents nationaux signant des évolutions du contexte. Les
références (publications, livres et rapports) ont
été obtenues par des techniques de recherche documentaire
électronique (Pubmed et Google) et classique (Bibliothèque,
encadreurs et enseignants, archives nationales).
2. Le test de l'opérationnalité du
modèle
Il a été fait suivant le même
schéma et les mêmes principes qu'à l'étape
précédente (cf. annexe 9). Mais pour tenir compte du nouveau
contexte, un district situé en zone de crise ou contrôlée
par la rébellion (le nord), et deux districts urbains ont
été sélectionnés parmi les districts
présélectionnés qui accepter de jouer le jeu.
3. Ajustement final du modèle
Il s'est fait suivant le même principe qu'à
l'étape précédente, avec une phase d'ajustement du
modèle et de révision de la première version du guide
national d'accréditation.
TROISIEME PARTIE : RESULTATS
I. Présentation du produit final de la
conception du modèle d'accréditation
Ce produit final est la résultante de
différents ajustements du modèle depuis l'étape empirique
de conception jusqu'à l'étape valorisation scientifique (annexes
4a, 4b, 4c, 5, 6a, 6b, 6c, 7a, ,7b, 7c, 8).
I.1. Présentation des critères et
indicateurs
On dénombre au total de 103 critères dont 27 se
rapportent à l'ESPC, 34 à l'hôpital général
et 42 à l'équipe cadre de district (cf. annexes 4a, 4b, 4c, 5,
6a, 6b, 6c, 7a, ,7b, 7c, 8).
Au niveau de chaque échelon (ESPC, Hôpital
général, ECD) les critères sont présentés en
critères trois sections à savoir les critères de
ressources, de PMA et d'indicateurs sanitaires (cf. annexes 4a, 4b, 4c à
la colonne 2 ou << critères/indicateurs >>).
Parmi les critères, certains sont qualitatifs à
l'image des critères << moto(s) fonctionnelle(s) >> et
<< existence de bloc opératoire équipé >>
(annexe n° 4a, 4b).
D'autres sont quantitatifs mais de type nombre absolu à
l'image des critères << nombre de mois avec au moins 4
séances de vaccination >> et << nombre d'IDE >>
(annexe n° 4a).
D'autres encore sont quantitatifs mais de type taux à
l'image des critères << ressources propres
réalisées/ ressources propres budgétisées >>
et << proportion de personnel paramédical prescripteur
formé à l'utilisation des algorithmes>> (annexe n° 4a)
ou de type ratio à l'image des critères << ratio
lits/population >> et << ratio ESPC/population >> (annexe
n° 4c)
I.2. Présentation des normes des
critères ou valeurs seuils
Il y en a autant qu'il y a de critères, soit 103 (cf.
annexes 4a, 4b, 4c à la colonne 3 ou normes sur les tableaux). Quand
elles se rapportent à des critères qualitatifs, elles sont
exprimées par << oui>> à l'image des critères
<< moto(s) fonctionnelle(s) >> et << existence de bloc
opératoire équipé >> dont les normes sont
<<oui >> (annexe n° 4a, 4b). Mais quand elles se rapportent
à des critères quantitatifs, elles sont exprimées soit en
pourcentage (%) pour les taux à l'image des critères <<
ressources propres réalisées/ ressources propres
budgétisées >> et << proportion de personnel
paramédical prescripteur formé à l'utilisation des
algorithmes >> dont les normes sont respectivement << = 50%
>> et << =75% >> (annexe n° 4a), soit en fourchette de
valeurs absolues ou en simple valeur absolue à l'image du critère
<< population du district >> dont la norme est de << 100 000
à 300 0000 >> ou du critère << nombre de SF>>
à l'ESPC dont la norme est fixée à << = 1 >> ,
soit en expression ratio à l'image des critères << ratio
lits/population >> et << ratio ESPC/population >> dont les
normes sont respectivement de << 1lit/ 3000 >> et de <<
1ESPC/ 10 000) pour une densité de population < 20/km2
(annexe n° 4c).
I.3. Présentation des coefficients de
pondération des critères
Il y en a également 103 (cf. annexes n° 4a, 4b,
4c à la colonne 6 ou coefficients sur les tableaux). Si on prend
l'exemple des neuf critères suivants : << moto(s) fonctionnelle(s)
>>, << existence de bloc opératoire équipé
>>, << Ratio admission/ Population >> , << ressources
propres réalisées/ ressources propres budgétisées
>>, << proportion de personnel paramédical prescripteur
formé à l'utilisation des algorithmes >>, <<
population du district >>, << nombre de Sage Femme>> à
l'ESPC, << ratio lits/population >>, << ratio ESPC/population
>> et << nombre de
recherches opérationnelle (RO) et d'action (RA)
réalisées et documentées >> les coefficients de
pondération sont (cf tableau n° 1 ) :
Tableau n° 1 : quelques exemples de
coefficients de pondération
Critères
|
Localisation
|
Coefficients
de pondération
|
Moto(s) fonctionnelle(s)
|
Tableau de l'annexe n° 4a
|
X 5
|
Nombre de SF (sages-femmes)
|
Tableau de l'annexe n° 4a
|
X 6
|
Ressources propres réalisées/
Ressources propres budgétisées
|
Tableau de l'annexe n° 4a
|
X 4
|
Proportion de personnel paramédical prescripteur
formé à l'utilisation des algorithmes
|
Tableau de l'annexe n° 4a
|
X 4
|
Existence de bloc opératoire équipé
|
Tableau de l'annexe n° 4b
|
X 6
|
Ratio admission/ Population
|
Tableau de l'annexe n° 4b
|
X 6
|
Population du district
|
Tableau de l'annexe n° 4c
|
X 5
|
Ratio lits/ Population
|
Tableau de l'annexe n° 4c
|
X 5
|
Ratio ESPC/ Population
|
Tableau de l'annexe n° 4c
|
X 6
|
Nombre de recherches opérationnelle (RO) et d'action
(RA) réalisées et documentées
|
Tableau de l'annexe n° 4c
|
X 3
|
|
I.4. Présentation du prototype du formulaire de
recueil et de compilation des données
Ce prototype est un tableau à sept colonnes qui est
présenté dans le tableau n° 3. Dans les colonnes sont
mentionnées de gauche à droite et dans l'ordre les
activités traceuses, les critères ou indicateurs, les normes, les
valeurs de l'établissement, les valeurs d'opérationnalité,
les coefficients et les résultats.
Les activités traceuses sont des activités
jugées essentielles pour décrire chaque domaine (ressources, PMA,
résultats ou indicateurs) d'activités de
l'établissement.
Les critères ou indicateurs sont caractéristiques
mesurables de l'activité traceuse et considérés comme
significatifs entre d'autres caractéristiques pour la quantifier
l'activité traceuse.
Les normes sont des valeurs idéales ou seuils des
critères visées par l'établissement.
Les valeurs de l'établissement sont des valeurs des
critères réellement réalisées par
l'établissement au moment de l'évaluation.
Les valeurs d'opérationnalité sont des
appréciations des évaluateurs sur le niveau de satisfaction de
chaque critère après comparaison de la valeur de
l'établissement à la norme. Pour cette appréciation qui
est dichotomique, l'évaluateur attribue la valeur « 1 >> si
le critère satisfait et « 0 >> si le critère n'est pas
satisfait.
Le coefficient de pondération est une cote choisie sur
une échelle de 1 à 6 pour situer le poids du critère dans
les activités du district.
Les résultats sont des valeurs de chaque critère
obtenues après pondération ou multiplication de la valeur
d'opérationnalité avec le coefficient de pondération.
Bien que le prototype du formulaire soit
générique (cf. tableau n° 2), un modèle de formulaire
propre à chaque échelon du district de santé (ESPC,
Hôpital, ECD) est établi. Ils se distinguent grâce aux
critères spécifiques à chaque l'échelon qui y sont
mentionnés. Ces trois types de formulaire sont présentés
dans les tableaux en annexes n° 4a, 4b, 4c.
Tableau n° 2 : Prototype du formulaire de
recueil et de compilation des données
PMA
ACTIVITE «TRACEUSE»
|
CRITERE (INDICATEURS)
|
NORME
|
VALEUR DE
L'ETABLIS- SEMENT
|
*VAL. OPE.
|
COEFFICIEN TS
|
RESULTATS
|
RESSOURCES
|
Matérielles
|
- Moto(s) fonctionnelle(s) - Réfrigérateur(s)
|
Oui Oui
|
|
|
X 5 X 5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PMA
|
Soins préventifs
· CPN
· Planning familial
|
- Nbre de mois avec au moins 4 séances de CPN
- Nbre de mois avec au moins 4 séances de PF proposant
au moins 3 méthodes modernes
|
=11 mois 90%
|
|
|
X 5 X 4
|
|
|
INDICATEURS SANITAIRES
|
Soins curatifs
|
- Taux d'utilisation des soins curatifs dans les ESPC
|
30%
|
|
|
Performant
|
|
I.5. Présentation de la méthode de
recueil et de compilation des données
Le recueil et la compilation se font a l'échelle d'un
établissement objet d'évaluation. Il existe par ailleurs un plan
et des instructions pour ces opérations qui sont présentés
dans les annexes n° 6a, 6b, 6c et 7a, 7b, 7c. Mais notons cependant que
ces instructions sont au nombre de cent trois (103). Vingt sept (27) se
rapportent aux critères des ESPC qui sont codés E1 a E27. Trente
quatre (34) se rapportent aux critères des hôpitaux qui
codés H1 a H34 et quarante deux (42) se rapportent aux critères
des ECD qui sont codés D1 a D42. Les codes E, H et D sont
attribués en référence respectivement a ESPC pour E, a
l'hôpital pour H et a l'ECD ou District pour D.
1. La méthode de recueil des
données
A partir des sources indiquées dans le plan et les
instructions établies pour le recueil, l'évaluateur fait son
observation au niveau de l'établissement relativement chaque
critère. Ce qui lui permet d'établir la valeur
d'établissement pour chaque critère pris individuellement.
2. La méthode de compilation des
données
Une fois que le recueil est terminé pour
l'établissement, l'évaluateur attribue la valeur
d'opérationnalité pour chaque critère en comparant la
valeur observée du critère a la norme. Si la valeur
observée atteint la norme, il juge le critère satisfaisant et lui
attribue la valeur << 1 >>. Si la valeur observée n'atteint
pas la norme, il juge le critère non satisfaisant et lui attribue la
valeur << 0 >>.
Dans un deuxième temps, l'évaluateur applique la
pondération a la valeur d'opérationnalité de chaque
critère par simple multiplication pour obtenir le résultat du
critère. Et si la valeur d'opérationnalité du
critère qui est << 1 >>, le résultat du
critère équivaut au coefficient pondération mais si la
valeur d'opérationnalité du critère est << 0
>> le résultat du critère nul. L'évaluateur reporte
les résultats des critères a la colonne sept (7) du formulaire ou
colonne << résultat >>.
Dans un troisième temps, l'évaluateur fait une
addition des résultats individuels des critères pour obtenir le
résultat global de l'établissement. Ce résultat global
équivaut a la valeur observée du niveau d'exécution du PMA
dans l'établissement. qui est rapportée ou comparée a une
valeur idéale représentée par la sommation des
coefficients de pondération. Cette valeur idéale équivaut
a 100 pour les ESPC, a 140 pour les Hôpitaux et a 164 pour les ECD (cf
annexe n° 4a, 4b, 4c).
I.6. Présentation de la méthode de
synthèse des données
La synthèse se fait a l'échelle du district. Il
s'agit d'exploiter les résultats globaux de l'ensemble des unités
du district (ESPC, Hôpitaux, ECD) pour aboutir a qualifier le district
concerné c'est a dire a apprécier le niveau de performance et
développement. Des critères spécifiques de synthèse
avec leurs normes ont été sélectionnés a cette fin.
Ils sont au nombre de vingt (20) dont dix (10) sont codés O1 a O10, sept
(7) codés P1 a P7 et trois (3) codés A1a A3, en
référence respectivement a opérationnalité pour les
critères codés O, a performant pour les critères
codés P et a appui pour les critères codés A. Ces
critères et leurs normes sont portés sur un formulaire
spécifique de synthèse qui est présenté a l'annexe
n° 5. Un prototype du formulaire qui comporte cinq colonnes est
présenté dans le tableau n° 3.
Tableau n° 3 : Prototype du formulaire de
synthèse
Code
|
Critère
|
Seuil
|
Résultat district
|
Source
|
O2
|
Bureau de district
|
Présent et correct
|
|
Autoéval. ECD
|
O7
|
Permanence de chirurgie
d'urgence à l'hôpital
|
Césariennes/accouchements prévus
|
|
Autoéval HG
|
O8
|
ESPC : Ressources et PMA
|
Moyenne > 45/100, perf > 55/100
|
|
Autoéval ESPC
|
P1
|
Taux d'utilisation ESPC
|
0.25
|
|
Autoéval. ECD
|
A3
|
Capacités d'accueil
|
D'accord et capables d'organiser des stages de formation
|
|
Visite de terrain
|
Mais notons que des normes spécifiques des
critères de synthèse ont été définies pour
déterminer le niveau d'exécution du PMA dans les trois
échelons (ESPC, Hôpital, ECD) du district (O8, O9, O10) et pour
l'ensemble des critères de synthèse se rapportant aux indicateurs
sanitaires (P1 à P7). Pour O8, O9 et O10, deux catégories de
seuils ont été définis ; ce sont les seuils
d'opérationnalité pour l'exécution du PMA qui sont
respectivement de 45/ 100 pour O8, 55/140 pour O9 et 85/164 pour O10 et les
seuils de performance pour l'exécution du PMA qui sont respectivement de
55/ 100 pour O8, 85/140 pour O9 et 120/164 pour O10. Pour ce qui concerne le
critère de synthèse des indicateurs (bloc P1 à P7) qui est
une cote, le seuil d'opérationnalité est de 6 sur 7 au minimum
(cf. annexe n° 8) tandis que le seuil de performance doit est lié
au progrès accompli par le district c'est à dire que le
résultat doit être toujours supérieure celui de
l'évaluation précédente (cf. annexe n° 8).
Par ailleurs, il existe des règles et instructions
précises pour les opérations de synthèse. Celles ci sont
présentées en annexe n° 10. Parmi les instructions, il y a
des règles pour des opérations ou calculs de base à
effectuer qui permettent de résumer certains critères de
synthèse comme les critères O6, O8, O9 et le bloc de
critères P1 à P7 et des instructions pour renseigner les
critères et remplir le formulaire. Par rapport à O6, elles
permettent de déterminer le nombre idéal d'ESPC du district. Par
rapport à O8, O9, O10, elles permettent de déterminer les scores
moyens d'exécution de PMA sur l'ensemble des ESPC (O8) et des
hôpitaux (O9) s'il y a plus d'un hôpital pour un district. Par
rapport au bloc P1 à P7, elles permettent de calculer une cote sur 7 qui
devient en soit un critère d'appréciation du district.
Lorsque les opérations de base sont achevées,
l'évaluateur achève la synthèse par le remplissage du
formulaire de synthèse en s'aidant et en se guidant grâce aux
instructions de synthèse. Et une fois que la synthèse est
terminée, l'évaluateur peut déterminer le niveau de
qualification du district en se basant sur les règles et instructions
pour la qualification.
I.7. Présentation de la procédure de
qualification des districts
La qualification se base sur l'interprétation des
données de synthèse.
Quatre niveaux de qualification ont été
définis pour qualifier les districts, et ce sont :
· le district non opérationnel ou de niveau
zéro,
· le district opérationnel ou de niveau un,
· le district performant ou de niveau deux,
· le district d'appui ou de niveau trois,
Des règles et instructions ont été
établies pour la qualification. Elles facilitent l'exploitation des
renseignements du formulaire de synthèse en vue de la qualification du
district. Ces règles et instructions sont les suivantes :
Le district non opérationnel
Plus de deux critères parmi les douze (12)
critères de synthèse, c'est à dire les critères O1
à O10 et la cote synthétique du bloc P1-P7 ne sont pas
satisfaits.
Le district opérationnel
Seulement deux ou moins de trois critères parmi les douze
ne sont pas satisfaits.
Le district performant
Le district est déjà qualifié
opérationnel mais en plus O8, O9, O10 et la cote synthétique du
bloc P1-P7, il doit satisfaire aux critères de performance soit 65/ 100
pour O8, 85/134 pour O9, 100/164 pour O10 et plus de 6 pour la cote
synthétique P1-P7 ; ce qui revient à améliorer les
couvertures d'une année à l'autre.
Le district d'appui
Le district est déjà qualifié performant
mais en plus, il doit avoir des ressources et réaliser des
activités de recherches scientifiques et pédagogiques que les
experts visiteurs devront constater par eux même plus tard sur le
terrain.
I.8. Présentation de la procédure de
classification ou accréditation des districts de santé
Pour la classification, il suffit de mentionner dans une des
quatre catégories du prototype du formulaire ci dessous (Tableau n°
4) chaque district de santé selon son niveau de qualification. Cette
classification permet de distinguer les districts et de leur attribuer de label
de qualité équivalent à son niveau de qualification.
Tableau n° 4 : Prototype du formulaire de
classification des districts de santé
Districts non opérationnels
|
Districts opérationnels
|
Districts performants
|
Districts d'appui
|
Abengourou
|
Bassam
|
Agnibilékro
|
|
Abidjan nord
|
|
|
|
Abidjan sud 3
|
|
|
|
Boundiali
|
|
|
|
|
Cette classification va servir par ailleurs de tableau de
bord à travers lequel les districts seront suivis et améliorer.
Le tableau de bord permet de savoir à quels districts et à quels
volets de ces districts une priorité doit être accordée. La
classification étant complétée par un rapport
détaillé de la situation de chaque district ; celui ci
relève les forces mais surtout les faiblesses des districts qui valent
immédiatement des priorités et des diligences à traduire
impérativement en activités dans un plan d'action
d'amélioration.
La particularité du rapport est d'adresser des
recommandations non seulement aux acteurs directs des districts mais aussi
à tous les intervenants et à tous les niveaux du système
de santé pour interpeller chacun sur sa responsabilité par
rapport aux problèmes que rencontrent les districts.
I.9. La procédure d'accréditation et ses
particularités en Côte d'Ivoire
La procédure d'accréditation des
établissements hospitaliers de laquelle nous nous sommes inspirés
pour construire le modèle ivoirien d'accréditation des districts
de santé est bien codifiée (ANAES, 2004), mais toutefois le
modèle ivoirien présente des particularités
commandées aux concepteurs et acteurs en raison de la
spécificité de l'objet et du champ auxquels il s'applique et des
buts qui sont visés par l'accréditation des districts de
santé dans ce contexte.
Ces particularités dont le détail est
présenté dans le guide de référence national
d'accréditation (MSP, 2005) et dans un rapport de synthèse (MSP,
2000) sur l'étape empirique de conception peuvent se résumer de
la manière suivante.
La première accréditation n'est volontaire car
elle est déclenchée par les autorités. Mais par la suite,
ce sont les districts qui en font la demande.
L'opération est coordonné et conduite par le
service du Ministère de la santé chargé de l'encadrement
et le suivi des districts en lieu et place d'un organisme indépendant de
l'état à l'image de l'ANAES, la JCHAO et le Conseil canadien
d'accréditation des établissements hospitaliers (CCAEH ou CCHCA)
respectivement en France, aux USA et au Canada. Ce service peut enrôler
des évaluateurs dans tous les services publics mais aussi dans le
privé.
Les formulaires d'auto évaluation sont transmis à
la fois aux Directions régionales et au service central qui coordonne
l'activité.
Dans un souci d'appropriation, lors des visites externes, ce
sont les directeurs régionaux qui sont en position d'évaluateurs
; les évaluateurs venus du niveau central sont considérés
comme des observateurs même s'ils y prennent une part active.
Bien que le rythme soit d'environ trois ans, le district
demande une accréditation s'il estime avoir changé de niveau. A
cet effet, il fait des auto évaluations intermédiaires au rythme
annuel qui permet aux responsables des districts et aux autorités de
suivre les progrès.
Pour permettre de traduire les résultats en
activités des plans d'actions annuels des districts, il est
recommandé de faire l'auto évaluation au mois de septembre ; le
district peut ainsi disposer des résultats en octobre pour
l'élaboration de son plan annuel.
Toujours dans un souci d'appropriation, c'est le médecin
chef de district qui est chargé de la restitution locale des
résultats.
Dans le rapport final, des recommandations sont
adressées à tous les niveaux du système (District,
Direction régional, services centraux et autorités) pour que
chacun exploite les résultats dans le cadre de son travail en direction
des districts de santé.
II. Résultats du test
d'opérationnalité du modèle
II.1. Présentation des districts sanitaires
concernés par le test
Le test visait au départ environ un échantillon
de huit à dix districts soit le dixième des 89 districts que
compte le pays. En définitive, un échantillon de huit districts
sanitaires ont été contactés pour le test. Six ont
répondu favorablement soit un taux de réponse de 75%. Tous les
six ont pu achever le processus de test à temps soit un taux
d'achèvement de 100% (Tableau n° 5).
Tableau n° 5 : Liste des districts de
santé concernés par le test
|
Districts contactés
|
Districts ayant répondu
|
Districts ayant achevé
|
1
|
Abengourou
|
X
|
X
|
2
|
Abidjan sud 3
|
X
|
X
|
3
|
Abidjan nord
|
X
|
X
|
4
|
Agnibilékro
|
X
|
X
|
5
|
Bassam
|
X
|
X
|
6
|
Bouaké 3
|
NR
|
|
7
|
Boundiali
|
X
|
X
|
8
|
Korogho
|
NR*
|
|
|
* Non réponse pour le test
II.2. Présentation des districts de
santé ayant achevé le test
Les six districts sanitaires ayant terminé le test
reflètent dans une certaine mesure la situation actuelle du pays. Parmi
les six, quatre sont situés en zone rurale (Abengourou,
Agnibilékro, Boundiali et Bassam) et les deux autres en zone urbaine
(Abidjan nord et sud 3). Un district est situé en pleine zone de crise
(Boundiali) tandis que trois se situent en zone de non crise (Abengourou,
Agnibilékro et Bassam). Bien que n'étant pas en zone de crise,
deux parmi ces districts sont affectés par la crise (Abidjan nord et
Abidjan sud 3) du fait de la tendances des populations à se
déplacer des zones de crise vers les zones non touchées et en
particulier vers la capitale économique (Abidjan) où se situent
les deux districts cités.
Un profil synthétique des six districts ayant
terminé le test ainsi que leur niveau de qualification est
présenté à l'annexe n° 11.
II.3. Résultat global du test
Sur les six districts ayant achevé le test, quatre
sont déclarés << district non opérationnel »
(Abengourou, Abidjan nord, Abidjan sud 3, Boundiali), deux sont
déclarés << district opérationnel »
(Agnibilékro, Bassam) dont un a pu même atteindre le stade de
<< district performant » (Agnibilékro). Aucun n'a pu se
hisser au niveau de << district d'appui ».
II.4. Résultats détaillés du test
par district ayant achevé le test
Ces résultats sont ci après résumés
et sont également présentés dans le tableau n° 6.
1. Le district d'Abengourou
Dans ce district, l'ECD, l'hôpital de
référence et les 20 ESPC du district ont participé au
test.
Ce district n'a pas pu satisfaire à trois
critères de synthèse, soit les critères O1, O4, et O10.
Son niveau de qualification est celui de << district non
opérationnel » pour n'a avoir pas pu satisfaire à plus de
deux critères synthèse exigés pour être
qualifié << district opérationnel ».
Ce district ne peut également pas être
qualifié << district performant », car étant
déjà non
opérationnel, même si le critère
08 (57,85/100) et la cote de performance (9,5) satisfont la
norme de
performance, ce n'est le cas pour les critères O9 (76/140) et 010
(83/164) dont
les valeurs observées sont inférieurs aux seuils
de performance requis (85/140 pour 09 et 120/164 pour O10).
2. Le district d'Agnibilékro (annexes 12a 12b 12c,
12d)
Dans ce district, l'ECD, l'hôpital du district et les 12
ESPC du district ont participé au test.
Pour ce district, seul un critère de synthèse
soit O7 n'est pas satisfait. Il est donc qualifié << district
opérationnel ». De plus, ce district est le seul qualifié
<< district performant » de l'échantillon parce que les
scores de PMA des ESPC (O8 : 62,17/100), de l'hôpital (09 : 95/140), de
l'ECD (O10 : 137/164) et les cotes (P1 à P7)
d'opérationnalité (6/7) et de performance (8,9) sont largement
satisfaits.
3. Le district d'Abidjan nord
Dans ce district, l'ECD, un hôpital de
référence sur deux et 10 ESPC sur les 33 que compte le district,
soit 30%, ont participé au test.
Ce district n'a pas pu satisfaire à quatre
critères de synthèse, soit les critères O1, O6, O7 et O10.
Son niveau de qualification est celui de << district non
opérationnel » pour n'a avoir pas pu satisfaire à plus de
deux critères synthèse exigés pour être
qualifié << district opérationnel ».
Ce district n'a pas pu également être
qualifié << district performant » car étant
déjà non opérationnel ses scores pour les critères
08 (47/100), O9 (83/140) et 010 (72/164) sont également en
deçà des seuils de performance exigés (55/100 pour O8,
85/140 pour 09 et 120/164 pour O10) pour être déclaré
performant. De plus la cote obtenue (6,1/7) pour le bloc P1 à P7 a tout
juste atteint le seuil d'opérationnalité qui est 6/7 alors
qu'elle devrait être largement supérieure pour satisfaire à
la performance.
4. Le district d'Abidjan sud 3
Dans ce district, le seul hôpital de
référence, l'ECD et 6 ESPC sur les 13 du district soit 46% ont
participé au test.
Le score de PMA des ESPC (O8) calculé sur 6 ESPC est
de 47,33/100. La cote P1 à P7 est de 6,6/7. Bien que ces deux
critères soient satisfaisants selon les critères de jugement (cf.
les instructions de synthèse et de qualification), ce district est
qualifié << district non opérationnel » parce qu'il
n'a pas pu satisfaire à quatre critères de synthèse qui
sont O4, O7, O9 et O10 au lieu du maximum de deux autorisés pour
être déclaré << district opérationnel
».
Par ailleurs, ce district déjà classé
<< district non opérationnel » et dont les scores de PMA (O8
: 47,33/100, O9 : 27/140 et 010 : 51/164) sont largement inférieurs aux
scores requis pour la performance (O8 : 55/100, O9 : 85/140 et 010 : 120/164),
ne peut également être qualifié << district
performant ».
5. Le district de Bassam
Dans ce district, les deux hôpitaux du district, l'ECD et
9 ESPC sur les 10 du district soit 90% ont participé au test.
Le score de PMA des ESPC (O8) calculé sur la base des
9 ESPC est de 49,78/100. La cote P1 à P7 est de 7/7. Ces deux
résultats sont satisfaisants selon les critères de jugement (cf.
les instructions de synthèse et de qualification).
Pour ce district, seuls deux critères soit O4 et O10
n'ont pas pu être satisfait. Il est donc qualifié <<
district opérationnel ».
Bien que qualifié << district
opérationnel », il n'a pas être qualifié <<
district performant » parce que ses scores de 08 soit 49,78/100, de O9
soit 62/140 et de 010 soit 76/164 inférieurs aux seuils de score
prescrits (08: 55/100, O9: 85/140, 010: 120/164) pour être
qualifié << district performant ».
6. Le district de Boundiali
Dans ce district, le seul hôpital de
référence, l'ECD et les 20 du district soit 100% ont
participé au test.
Le score de PMA des ESPC (O8) est de 38,85/100. La cote P1
à P7 est de 5,9/7. Ces deux résultats ne pas sont satisfaisants
selon les critères de jugement (cf. les instructions de synthèse
et de qualification).
De plus, sur l'ensemble des critères
synthétiques, ce district n'a pas satisfait à six critères
dont O4, O5, O7, O8, O9 et la cote synthétique de P1 à P7. Le
nombre de critères non satisfaits dépasse largement le maximum de
deux exigés pour être qualifié << district
opérationnel ». Ce district est donc qualifié <<
district non opérationnel ».
Les scores obtenus pour 08 (38,85/100), O9 (38/ 140) et 010
(107/164) étant inférieurs aux seuils de score de performance
prescrits, ce district qui est de toute façon déjà non
opérationnel ne peut être qualifié << district
performant ».
Tableau n° 6 : Résumé des
résultats détaillés du test dans les districts ayant
achevé le test
Code
|
Critère
|
Seuil
|
Résultats des
Aben- Agnibi-
gourou lékro
|
critères
districts de santé pour les de
synthèse
|
Source
|
Niveau de qualification des districts de
santé
|
|
Perfor- mance
|
Appui
|
|
Abidj. sud 3
|
Bassam
|
Boundial i
|
|
Aben- gourou
|
Agnibi- lékro
|
Abidj.
nord
|
Abidj. sud 3
|
Bassam
|
Boundiali
|
Des 4 districts
|
Des 4 districts
|
O1
|
Population du district
|
Entre
100.000 et 300.000 h
|
347 723
|
124 059
|
1 032 466
|
272 952
|
166 201
|
191623
|
Autoéval. ECD
|
Non Satisfait
|
Satisfait
|
Non Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
|
|
O2
|
Bureau de district
|
Présent et correct
|
oui
|
oui
|
oui
|
oui
|
oui
|
oui
|
Autoéval .ECD
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
|
|
O3
|
Véhicule de supervision
|
Présent et correct
|
oui
|
oui
|
oui
|
oui
|
oui
|
oui
|
Autoéval. ECD
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
|
|
O4
|
Personnel complet au DS
|
Selon les normes
|
67%
|
100%
|
100%
|
50%
|
67%
|
50%
|
Autoéval. ECD
|
Non Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Non Satisfait
|
Non Satisfait
|
Non Satisfait
|
|
|
O5
|
Réalisation budgétaire DS
|
50%
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
0,00%
|
Autoéval. ECD
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Non Satisfait
|
|
|
|
O6
|
Nombre d'ESPC en
|
< 20 h / km2 :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
rapport avec la densité de la population du
district
|
1/10.000 h
entre 20 et 50h / km2 :1/ 15.000h
|
20
|
12
|
33
|
13
|
10
|
20
|
Carte sanitaire
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Non Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
|
|
|
|
> 50 h / km2 :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1/30.000 h
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
O7
|
Présence de chirurgie d'urgence à
l'hôpital
|
Césariennes/ Accou- chements prévus
|
0,95%
|
1,67%
|
0,00%
|
0,00%
|
2,15%
|
0
|
Autoéval HG
|
Non Satisfait
|
Non Satisfait
|
Non Satisfait
|
Satisfait
|
Non Satisfait
|
Non Satisfait
|
|
|
O8
|
ESPC : Ressources, PMA et indicateurs sanitaires
|
Score
- Opérat >
45/100, - Perf >
55/100
|
57,35
|
62,17
|
47,00
|
47,33
|
49,78
|
38,85
|
Autoéval ESPC
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Non Satisfait
|
Satisfait pour
Agnibilékro & Abengourou
|
|
O9
|
HG : Ressources, PMA et indicateurs sanitaires
|
Score
- Opérat > 55 /140,
- Perf >
85/140
|
76
|
95
|
83
|
27
|
62
|
38
|
Autoéval HG
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Non Satisfait
|
Satisfait pour
Agnibilékro
|
|
O10
|
ECD :
|
Score
|
83
|
137
|
70
|
51
|
76
|
107
|
Autoéval.
|
Non
|
Satisfait
|
Non
|
Non
|
Non
|
|
Satisfait
|
|
|
Ressources, PMA et indicateurs sanitaires
|
- Opérat >
85/164, - Perf >
120/164
|
|
|
|
|
|
|
ECD
|
Satisfait
|
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
pour
Agnibilékro
|
|
|
P1
|
Taux d'utilisation ESPC
|
0.25
|
0,30
|
0,31
|
0,75
|
0,32
|
0,57
|
0,15
|
Autoéval. ECD
|
Satisfait
|
Staisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Satisfait
|
Non Satisfait
|
|
|
P2
|
CPN3 / FE
|
0.6
|
0,47
|
0,42
|
0,87
|
0,35
|
0,58
|
0,63
|
Autoéval. ECD
|
|
|
P3
|
BCG / <1 an
|
0.7
|
0,83
|
0,76
|
0,60
|
0,75
|
1
|
0,68
|
Autoéval ECD
|
|
|
P4
|
DTCHep3 / 1 an
|
0.5
|
0,85
|
0,92
|
0,68
|
0,73
|
1,03
|
0,55
|
Autoéval ECD
|
|
|
P5
|
VAR / 1 an
|
0.5
|
0,80
|
0,69
|
0,49
|
0,63
|
0,78
|
0,54
|
Autoéval ECD
|
|
|
P6
|
Prévalence
PF moderne /FAR
|
0.1
|
0,13
|
0,03
|
0,07
|
0,16
|
0,15
|
0,03
|
Autoéval ECD
|
|
|
P7
|
Admissions HR
/Population
|
0.01
|
0,02
|
0,02
|
0,01
|
0,02
|
0,02
|
0,01
|
Autoéval. HG
|
|
|
A1
|
Recherche opération- nelle
|
Au moins 1 diffusée /an
|
1
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Autoéval ECD
|
|
|
|
|
|
|
|
Non satisfait pour aucun district
|
A2
|
Diplômés santé
publique
|
Au moins 1 pour le district
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
DRH
|
|
|
|
|
|
|
|
Non satisfait pour aucun district
|
A3
|
Capacités d'accueil
|
D'accord et capables d'organiser des stages de formation
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Visite
de terrain
|
|
|
|
|
|
|
|
Non satisfait pour aucun district
|
|
Considérant que la construction d'un modèle
d'accréditation des districts de santé constitue une
problématique de changement, nous nous sommes basés sur le
schéma de changement (Ferlie E, 2001) qui nous a permis d'envisager la
conception suivant les trois dimensions du processus changement. Partant du
modèle de référence, le travail a d'abord tenu compte des
spécificités liées à la structure,
l'activité, l'organisation du travail, au processus du travail et
QUATRIEME PARTIE : DISCUSSION GENERALE
I. La conception du modèle
d'accréditation
L'enjeu de ce travail est d'accréditer les districts
de santé en Côte d'Ivoire et, par ce biais, améliorer leur
performance et les développer. Pour pouvoir appliquer
l'accréditation, il était dès le départ
indispensable non seulement de se convaincre et convaincre sur sa pertinence et
son utilité, mais il était également indispensable de
concevoir un modèle spécifique et adapté à
l'accréditation des districts de santé.
S'agissant de sa pertinence et de son utilité, tous
les développements que nous avons fait dans les chapitres I
(définition du problème), II (références
théoriques et définition des concepts), III 3 (réformes du
système de santé) et IV (cadre d'analyse) y ont largement
concouru en justifiant et en validant le choix qui est fait d'améliorer
la performance et le développement des districts de santé par
l'accréditation.
La pertinence et l'utilité de l'accréditation
est également fondé par une base théorique qui est
résumé par le travail de Gilbert Patrick dans son livre
intitulé « l'instrumentation de gestion » (Gilbert P, 1998).
Ce livre synthétise bien de notre point de vue les théories ou
les connaissances sur les instrumentations de gestion et en particulier celles
qui se donnent pour vocation d'apporter des changements positifs dans les
situations difficiles comme c'est le cas de l'accréditation des
districts de santé.
L'auteur synthétise les points de vue de plusieurs
auteurs dont Moisdon (1997), Minztberg (1979) et Crozier & Friedberg (1977)
et il a défini trois catégories d'instrumentations qui sont :
· les modèles prescripteurs de conduite
tournés vers les utilisateurs,
· les instruments d'analyse du contexte,
· et les aides à la gestion opérationnelle
tournées vers la relation de l'utilisateur avec le contexte.
Il a également défini quatre fonctions des
instrumentations de gestion qui sont :
· la fonction d'opérateur et de transformation du
contexte qui est fondée par l'approche rationaliste,
· la fonction d'analyseur et de révélation du
contexte organisationnel (Moisdon, 1997) qui est fondée par l'approche
contingente,
· la fonction de régulateur et de contrôle
social qui est fondée par l'approche politique,
· la fonction de moniteur et de révélation du
contexte organisationnel qui est fondée par l'approche cognitive.
Revenant à la démarche de conception d'un
modèle spécifique et adapté à
l'accréditation des districts de santé, nous nous sommes
inspirés d'un modèle de référence existant dans le
secteur de la santé qui est celui servant à
l'accréditation des hôpitaux. La question qui nous est revenue au
commencement était de savoir dans quelle mesure ce modèle
était il pertinent pour l'accréditation des districts de
santé. Après une exploitation des théories sur le concept
et le modèle, nous avons abouti à la conclusion et proposition
suivante pour l'étude à savoir que le modèle était
pertinent mais moyennant une adaptation.
aux acteurs au sein des districts de santé. Ensuite, le
travail a pris en compte le contexte et l'environnement des districts de
santé.
Sachant que les composants d'un modèle
d'accréditation comprend toujours des critères, des normes, des
supports de travail, des procédures de travail et des procédures
d'exploitation (Matthews, 2000 ; ANAES, 2004 ), notre travail d'adaptation a
porté sur ces différents aspects.
D'un côté, la conception des composants du
modèle (critères, normes, supports de travail, procédures
de travail et procédures d'exploitation, etc.) s'est faite en nous
basant sur l'activité et l'organisation du modèle du district de
santé dans le contexte ivoirien. De l'autre, avons nous avons
considéré d'une part trois catégories de critères
en fonction de l'activité du district (ressources, paquet minimum
d'activités et résultat ou indicateurs) et d'autre part trois
catégories de critères selon l'échelon ou l'organisation
du district de santé (établissements sanitaires de premier
contact ou ESPC, les hôpitaux et l'équipe cadre de district ou
ECD). Pour la prise en considération du processus et des acteurs, nous
avons non seulement associé les acteurs à toutes les
étapes possibles de la conception en laboratoire mais nous avons aussi
organisé un test dans les districts ainsi qu'un séminaire de
validation.
Pour la prise en considération du contexte et de
l'environnement, nous avons intégré les éléments
sur les réformes en cours au sein du système de santé,
notamment la mise en oeuvre du PMA, de la décentralisation
administrative et sanitaire en cours et la situation de crise sociopolitique
que connaît le pays.
Cette démarche nous a permis de construire des
critères, des supports, des procédures utiles, consensuels et en
adéquation avec terrain.
Une telle démarche qui est somme toute
méthodique, compréhensive, inclusive, participative et se
plaçant dans une perspective constructiviste et interactionniste
garantit à ce modèle la pertinence et le caractère
adapté qui est recherché.
Elle devrait également lui assurer une validité
interne, car même adapté au contexte ivoirien, ce modèle
n'en demeure pas moins un modèle générique qui se
réfère à une référence connue
d'accréditation (celle des établissements hospitaliers) avec
laquelle il partage les mêmes caractéristiques (composants
: critères et normes ou référentiels, de procédures
de mise en application et d'exploitation et des supports de travail et
démarche : auto évaluation, évaluation externe,
qualification ) (Matthews, 2000 ; ANAES, 2004).
Elle devrait par ailleurs lui assurer une validité
externe, car bien que n'ayant pas encore été appliqué
à d'autres contextes et que ses composants (critères, supports,
procédures de travail et d'exploitation, etc.) présentent
quelques spécificités propres au contexte ivoirien, sa conception
s'est basée sur le modèle de district de santé qui est un
modèle universel et appliqué presque partout aujourd'hui dans les
pays en développement ; il va sans dire que moyennant un petit
ajustement, il devrait être possible de l'appliquer dans des contextes
où le district de santé est en vigueur.
En ce concerne la fiabilité, il va falloir se donner du
recul pour l'observer sur plusieurs applications et dans des contextes divers
pour en attester, quoique l'on sait déjà que dans le cadre de la
conception en cours, les deux tests réalisés, même à
petite échelle dont l'une à l'étape empirique (2000) et
l'autre à l'étape de valorisation scientifique (2006), nous
augurent une fiabilité du modèle.
De sa conception initiale à sa finalisation, le
modèle a subi plusieurs niveaux d'ajustements (cf annexe n° 3). Ils
se sont principalement opérés suite aux tests, le
séminaire de validation et lors de la mise à jour indispensable
au commencement de cette étude. Ces ajustements ont donné lieu
à des corrections et adaptations portant sur tous les composants du
modèle (critères et indicateurs, normes, coefficients de
pondération, les formulaires, les instructions, les procédures,
etc.). Et malgré ces ajustements, on relève que les petites
difficultés observées lors du dernier test ne sont pas
intrinsèquement liés au concept du modèle ni à sa
démarche. Ce sont plutôt des difficultés d'appropriation
par les acteurs et qui sont principalement dues,
pour les critères et indicateurs, à des
formulations de compréhension difficilement accessible aux acteurs
chargés de l'appliquer. Dans certains cas, le plan de recueil des
données spécifiquement conçu pour les aider n'a pas suffi
à résoudre le problème. Ce fut par exemple le cas pour les
critères relatifs à la vaccination antitétanique chez les
primigestes, à la réalisation des ressources propres
budgétisées et à la chirurgie d'urgence à
l'hôpital pour lesquels la plupart des acteurs se sont trompés.
Dans ces cas, parfois une simple explication a suffi pour rectifier le tir mais
d'autres fois une reformulation plus accessible du critère a
été nécessaire. Ces genres de difficultés ont
amené les experts à recommander la rédaction
d'instructions spécifiques pour la recueil des données (annexes
n° 7a, 7b, 7c) en sus du plan de recueil déjà existant. Dans
d'autres cas, les difficultés sont venues des changements intervenus
dans le système de santé. Par exemple au moment du test, nous
avons tenu compte d'un changement intervenu dans le traitement du paludisme
simple et qui l'institutionnalisation de l'amodiaquine en lieu et place de la
chloroquine en raison de la résistance. Le problème c'est que ce
changement de politique ne s'était pas encore traduit sur le terrain, de
sorte que le médicament disponible sur le terrain pour le traitement du
paludisme simple était encore la chloroquine. Les acteurs ont eu des
difficultés à renseigner cette information. Nous avons
été amenés à rétablir l'ancien
critère (nombre de jours de rupture de chloroquine) afin de l'harmoniser
à la réalité du terrain et éviter par cette
correction de pénaliser le district pour son résultat concernant
ce critère d'évaluation. Par exemple encore, les acteurs ne
comprenaient pas que l'indicateur de présence de « chirurgie
d'urgence à l'hôpital » soit le taux de césarienne, et
qui plus est, a pour dénominateur les naissances vivantes. Là
encore, il a fallu leur expliquer en quoi cette activité (les
césariennes) était un bon proxy ou un bon traceur de la
présence l'offre du service de chirurgie d'urgence.
D'autres fois, il a été nécessaire
d'ajouter des nouveaux à la liste des critères pour tenir compte
d'éléments nouveaux intervenus dans le contexte. C'est le cas de
tous les critères qui se rapportent aux protocoles de soins que soit
à l'ESPC ou à l'hôpital. Ces critères ont pu
être intégrés que lorsque l'élaboration des outils
conceptuels de mise en oeuvre ont été achevés. C'est par
exemple le cas du critère « protocoles de soins IST et paludisme
» qui a été pris en compte lors du séminaire de
consensus.
Pour d'autres composants du modèle comme les valeurs
des normes, les valeurs des coefficients de pondération et certains
aspects des procédures de travail, les ajustements ont eu principalement
lieu lors du séminaire de validation. Ces corrections ont
été possibles grâce au niveau d'expertise des participants
qui était, du reste, suffisamment élevée et très
variée pour les permettre. Alors que lors des tests où l'on avait
affaire à des agents d'exécution dont le niveau d'expertise ne
permettait pas de se prononcer sur ces composants. Si nous prenons l'exemple
des critères sur les ressources financières, l'expertise des
participants du niveau central, en particulier des spécialistes
financiers qui connaissent bien les rouages de l'administration et les
procédures de gestion des finances publiques, a été
déterminante. Elle a permis l'ajustement des normes des critères
du volet gestion financière dont la plupart était initialement
fixée à 100%. Ces experts ont argumenté que la
complexité des décaissements rend impossible une
réalisation de 100%, d'où ils ont proposé de
réviser ces normes à 80% voire à 75%.
Certains coefficients de pondération ont
été ajustés. Par exemple, les coefficients de
pondération des critères se rapportant aux protocoles de soins et
a l'activité scientifique a l'hôpital ont été
révisés a la baisse. Ils sont respectivement passés de 6 a
4 pour les protocoles de soins et de 4 a 2 pour l'activité scientifique
a l'hôpital. Les experts ont justifié leurs propositions de
correction par le fait que l'introduction de ces activités a
l'hôpital est récente, au point que ne pas leur d'accorder un
recul pour une bonne intégration pénaliserait les
résultats des districts sanitaires. Pour eux, il était
nécessaire de relativiser le poids qu'on attribue a ces critères
en réduisant leurs coefficients de pondération respectifs.
Au commencement de cette étude dont l'ambition est la
valorisation scientifique de l'accréditation des districts de
santé, des ajustements notables des différents composants du
modèle ont été également réalisés.
Par exemple la décentralisation administrative et sanitaire actuellement
en phase d'accélération dans le pays et qui ne figurait pas dans
les précédents, a été prise en compte comme
activité traceuse. De nouveaux critères ont été
formulés par rapport a cette prise en compte. C'est le cas de tous les
critères qui dont la formulation comprend la mention «
collectivités territoriales ou CT >> tels que les critères
E5 (ESPC), H9 (Hôpital), D31 et D33 (ECD).
Au niveau des hôpitaux, un critère formulé
« projet d'établissement >> (H 28) a été
ajouté au titre de l'activité traceuse « planification a
l'hôpital >> pour pouvoir prendre en compte la dimension de gestion
prospective et a long terme des hôpitaux. La raison est que cet outil va
être maintenant promu dans le cadre du paquet d'activités des
hôpitaux parce que l'élaboration des directives de mise en oeuvre
de cette activité vient d'être achevée.
Toujours dans cette étape de l'étude, certains
coefficients de pondération ont été révisés
soit a la baisse soit a la hausse en fonction de l'importance relative qui est
accordée aux critères auxquels ces coefficients sont
affectés. Par exemple, pour la supervision (D13), le plan d'action
annuel (PAA : D9) et la recherche (RO/RA : D29), les coefficients de
pondération sont respectivement passés de 4 a 6, 2 a 4 et de 1 a
3 et pour le suivi (D11 et D12) des deux plans (PDS et PAA ou D9), le
coefficient est passé de 2 a 3 parce que l'importance de ces
activités a été reconsidérée.
II. Le test du modèle dans les districts de
santé
L'objectif était de vérifier si le modèle
d'accréditation conçu était en adéquation et
applicable sur le terrain et si dans une certaine mesure son application
rencontrait l'adhésion des acteurs du terrain.
Le modèle a été
délibérément testé dans plusieurs situations
possibles qui représentent le reflet global des différentes
situations qu'on peut rencontrer dans le pays (cf. tableau n° 6 et annexe
n° 11). Malgré cela, aucun problème particulier n'a
été relevé relativement aux différentes situations
lors de l'application. Et même par rapport a un terrain comme celui du
district de Boundiali qui est touché par la crise, l'application a
été possible. Par ailleurs, on note que toutes les
procédures ont être déroulées du début a la
fin. Ces observations suggèrent dans une certaine mesure que le
modèle est pertinent et consistant.
Par rapport aux résultats de la mise en oeuvre qui
s'est soldée par la qualification des districts ayant servi de terrain
de test, il est difficile de tirer des conclusions indiscutables. Car pour
certains districts, notamment Abidjan nord, Abidjan sud 3 et Bassam, la
synthèse et la qualification ont été faites sans les
résultats de quelques ESPC dont les résultats n'ont pas pu
être collectés a temps. Notons quand même que dans le
processus d'accréditation, les
procédures prévoient de prendre en compte la
totalité des établissements sanitaires (ESPC et hôpitaux)
du district. Pour Abidjan nord et sud 3 en particulier la participation des
ESPC a été faible soit respectivement 30% et 46%. Pour Bassam, la
participation était de 90%.
Cette observation n'entache en rien la consistance du
modèle car l'objectif principal du test n'était la qualification
en elle même. Il s'agissait d'apprécier l'applicabilité ou
l'opérationnalité d'un modèle à partir des
critères, des supports et des procédures qui le composent. Vu
donc sous ce rapport, les résultats finaux des districts importent
peu.
Que nous suggèrent néanmoins ces
résultats ? On constate que pour avoir une chance d'être
opérationnel ou performant, il ne faut pas être trop
pénalisé pour les critères de O1 à O6 qui sont
essentiellement des critères de ressources du district. D'autre part, la
taille du district dont sa population (O1), sa superficie et le nombre
d'établissements (O6), en particulier les ESPC, sont le reflet semble
beaucoup influencer le niveau de qualification des districts. Si nous prenons
l'exemple des districts d'Agnibilékro et de Bassam qui sont
respectivement qualifiés << district performant >> et
<< district opérationnel >>, les bons résultats au
niveau de ces critères ont fait la différence. A ces deux
critères, on peut aussi associer le critère O4 se rapportant au
<< nombre complet de personnel >> du district. Les quatre autres
districts qui ont été qualifiés << district non
opérationnel >> ont été principalement
pénalisés à cause des mauvais résultats acquis pour
ces trois critères (O1, O4 et O6). Ce constat corrobore les
thèses de certains auteurs qui stipulent que la taille et l'insuffisance
des ressources influencent négativement la performance des districts de
santé (Wilkin & al. 2003, Shaikh & Rabbani 2004, Omoleke 2005).
D'autre part on constate que, l'appui d'un projet de coopération semble
être important la réalisation de bons scores d'exécution du
PMA atteignant le seuil de performance (O8, O9, O10). Cela semble être le
cas pour le district d'Agnibilékro qui a réalisé des
scores de performance pour O8, O9 et O10 (Tableau n° 7) et même pour
le district d'Abengourou déclaré << non opérationnel
>> mais qui a un score de performance de O8. Ces deux districts
continuent de bénéficier de l'appui du << Projet
santé ivoiro belge >> qui ne s'est pas retiré malgré
la crise sociopolitique.
III. La méthodologie suivie
La principale vocation assignée au modèle
d'accréditation des districts de santé que nous avons
conçu, c'est d'en faire une instrumentation de gestion en vue d'un
changement favorable de la performance et le développement des districts
de santé. Nous nous sommes inscrits au commencement de la conception du
modèle dans une perspective de changement. Cette perspective qui se
conçoit à travers une démarche constructiviste et
interactionniste nous amené à adopter une approche de conception
qui a tenu compte de toutes variables susceptibles d'interagir pour donner un
produit de conception pertinent et applicable dans le au moment de la mise en
oeuvre. C'est dans cet esprit que se situe l'implication des acteurs du
district, des acteurs des autres niveaux du système de santé et
bien d'autres acteurs comme les autorités des collectivités
locales et les populations représentées par les membres des
comités de gestion (COGES). C'est encore dans cet esprit que les
éléments d'environnement et du contexte notamment les
réformes en cours et la situation de crise ont été pris en
compte. C'est enfin dans le même esprit que les tests dans les districts
et le séminaire de validation ont été initiés.
D'après Matthews, la conception des modèles
d'accréditation suit à quelques nuances près la même
démarche (Matthews, 2003). Il s'agit pour les organismes commis pour la
conception d'un cadre d'accréditation de s'appuyer
généralement sur des experts mais avec une forte implication des
acteurs. Il s'agit par ailleurs pour ces organismes de partir d'une base. Et
pour lui généralement la plupart des organismes prennent pour
base les critères de la JCAHO (Matthews, 2003). Son observation conforte
la démarche que nous avons suivie.
Grâce à cette démarche qui est
utilisée en recherche sur les systèmes de santé, nous
avons pu étayer notre hypothèse. Laquelle énonçait
qu'il était possible de construire modèle d'accréditation
pertinent et adapté aux district de santé en nous basant sur le
modèle d'accréditation des établissements hospitaliers.
Les méthodes et techniques de type essentiellement qualitatif
utilisées pour approcher notre sujet dans le cadre de cette étude
donnent à penser que au premier degré que l'approche est
anecdotique. Mais à une analyse au deuxième degré, on
constate que cette approche est rationnelle et s'inscrit dans une
démarche scientifique non « conventionnelle » (Van Balen, 1998
; Grodos & Mercenier, 2000) mais rigoureuse. Il s'agit d'une approche de
recherche en système de santé qui a aussi des règles et sa
dynamique propre (Van Balen, 1998 ; Grodos & Mercenier, 2000).
Dans cette étude nous avons adopté une
démarche d'évaluation scientifique ou d'évaluation
réaliste s'inscrivant dans une perspective constructiviste et
interactionniste.
La base théorique de cette démarche dans le
domaine de la santé, telle que décrite par Nitayarumphong et
Mercenier (1992) est fondée sur le concept de «théorie
basée sur l'évaluation». Laquelle théorie est par
ailleurs décrite comme une théorie de changement d'après
Connell et al. (1995) et Fulbright-Anderson et al.(1996) cités par Judge
K et Bauld L (Judge K et Bauld L, 2001). Les développements et
l'évolution de cette théorie, à laquelle plusieurs auteurs
ont contribué depuis les années 1980 dont Wholey (cité par
Judge K et Bauld L, 2001), ont abouti à la « théorie de
changement par l'évaluation» qui a été
élaborée grâce au travail déterminant du Aspen
Institute aux USA dans les années 1997. Cette théorie vise
à promouvoir des changements positifs dans le domaine communautaire
(Judge K et Bauld L, 2001). Cette base théorique de l'étude,
orientée sur la recherche de changements positifs (modèle
pertinent d'accréditation des districts puis amélioration de la
performance) qui est l'objectif du travail, déforce le caractère
anecdotique qu'on pourrait coller à cette étude et ses
conclusions. Elle renforce plutôt l'idée que celles ci
(étude et ses conclusions) sont consistantes.
Une telle démarche qui est somme toute rationnelle et
méthodique, compréhensive, inclusive, participative et se
plaçant dans une perspective constructiviste et interactionniste
garantit au modèle construit sa pertinence et le caractère
adapté qui est recherché.
Elle devrait également lui assurer une validité
interne, car même adapté au contexte ivoirien, ce modèle
n'en demeure pas moins un modèle générique qui se
réfère à une référence connue
d'accréditation (celle des établissements hospitaliers) avec
laquelle il partage les mêmes caractéristiques (composants
: critères et normes ou référentiels, de procédures
de mise en application et d'exploitation et des supports de travail et
démarche : auto évaluation, évaluation externe,
qualification ) (Matthews, 2000 ; ANAES, 2004).
Elle devrait par ailleurs lui assurer une validité
externe, car bien que n'ayant pas encore été appliqué
à d'autres contextes et que ses composants (critères, supports,
procédures de travail et d'exploitation, etc.) présentent
quelques spécificités propres au contexte ivoirien, sa conception
s'est basée sur le modèle de district de santé qui est un
modèle universel et appliqué presque partout aujourd'hui dans les
pays en développement ; il va sans dire que moyennant un petit
ajustement, il devrait être possible de l'appliquer dans des contextes
où le district de santé est en vigueur.
En ce concerne la fiabilité, il va falloir se donner du
recul pour l'observer sur plusieurs
applications et dans des contextes
divers pour en attester, quoique l'on sait déjà que dans
le
cadre de la conception en cours, les deux tests réalisés,
même à petite échelle dont l'une à
l'étape empirique (2000) et l'autre à
l'étape de valorisation scientifique (2006), nous augurent une bonne
fiabilité du modèle.
IV. Limites de l'étude
Cette étude présente cependant des limites.
L'une d'elle serait la faible participation des ESPC au test dans certains
districts comme Abidjan nord (30%) et Abidjan sud 3 (46%). Le problème
que pose cet état de fait, c'est que les procédures ne que
prévoient de travailler avec l'exhaustivité des
établissements des districts. Dans le cadre de ce travail qui est une
recherche, on aurait pu envisager de travailler sur un échantillon
d'ESPC ; ce qui suppose de prendre auparavant soins de déterminer un
plan d'échantillonnage qui permettrait de sélectionner un
échantillon représentatif. Ce ne fut pas le cas pour ces
districts. Cette limite n'empêche pas néanmoins de juger de
l'applicabilité du modèle. Tout au plus, cette limite influence
le niveau de qualification des districts concernés.
L'autre limite, c'est qu'il faut déplorer qu'un
deuxième séminaire de validation et de consensus n'ait pas pu se
réaliser à cette étape essentielle de la mise au point du
modèle. Cette limite ne remet pas en cause la démarche
participative de conception qui la force du modèle mais si ce
séminaire, qui n'a pas eu lieu faute de ressources, avait
été réalisé, il aurait sans doute davantage
contribué à renforcer sa pertinence, sa consistance et sa
validité.
V. Conclusion et recommandations
L'idée d'une accréditation des districts de
santé n'était pas à priori d'autant plus donnée
qu'il n'existait de modèle spécifique éprouvé et
scientifiquement valide pour ce travail. La conception de ce modèle a
été possible en prenant pour référence le
modèle d'accréditation des hôpitaux.
L'apport d'experts, d'acteurs des districts et des autres niveaux
du système de santé est à cet égard
déterminant.
Un voire des tests et séminaires sont importants pour la
configuration d'un tel modèle.
Le travail a cependant eu des limites essentiellement
liées à des contraintes de temps et l'insuffisance des
ressources. On note que tous les établissements sanitaires de premier
contact des districts sanitaires où les tests de terrain se
déroulés n'ont pu participer, de sorte que leurs résultats
n'ont pu en conséquent être comptabilisés dans les
résultats finaux des districts. Par ailleurs, on note aussi qu'un
séminaire de consensus et validation n'a pas pu se tenir en cette
étape de valorisation scientifique.
Ces limites n'entachent en rien pas la pertinence du
modèle. Il reste néanmoins à étudier sa
faisabilité, ses conditions de succès, son acceptabilité
à grande échelle. Il reste enfin à étudier son
effectivité par rapport à l'amélioration de la performance
et du développement des districts de santé.
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severe economic constraints The Dangme West district of the Greater Accra
Region of Ghana. In Chabot J, Hammerijer JW, Streefland PH: African
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Santé (2002) Construction et utilisation des indicateurs dans le
domaine de la santé. Principes généraux. ANAES,
Paris, http ://www.Anaes.fr.
3. Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en
Santé (2004) Manuel d'accréditation des établissements
sanitaires : Deuxième procédure d'accréditation,
1ère édition ANAES, Paris, http ://www.Anaes.fr.
4. Akin J, Birdsall N, De Ferranti D (1987) Financing Health
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ANNEXES
Annexe n° 1 : Principaux indicateurs de
santé (source RASS, 1997)
Ressources en Personnel
- personnels médicaux : 1590
- personnels de soins : 7500
- personnels administratifs : 2300
- personnels techniques : 600
- travailleurs occasionnels : 3 600
- travailleurs sociaux : 45
Ratios de couverture en
infrastructures/habitants
- Ratio population / établissement sanitaire premier
contact : 1 ESP p. 13 804 hbts
- Ratio population / hôpital : 1 hôpital p. 230818
- Ratio population / lits d'hôpital : 1 lit p. 2700
- Ratio population / bloc chirurgical : 1 bloc op. p. 448500
- Ratio population / laboratoire hospitalier : 1 laboratoire p.
338000
- Ratio population / appareil de radiologie : 1 appareil P. 448
400
Ratios de couverture en ressources humaines
/habitants
- Ratio population / médecin : 1 médecin pour 12
486
- Ratio population / infirmiers : 1 infirmier pour 3885
- Ratio femmes en âge de procréer / sage-femme : 1
sage-femme pour 1913
Ressources financières
- Montant total du budget de l'état alloué à
la santé : 110.000.000.000 F. CFA
- Budget de la santé par habitant : 5372 F. CFA
- Montant total du recouvrement des coûts : 13.234.597.256
F. CFA
- Recouvrement des coûts par habitant : 857 F. CFA
- Dépenses de santé par habitant : 6229 F. CFA
(soit 9 $)
- Poids du recouvrement des coûts dans les dépenses
santé : 13,8%
- Poids des dépenses de santé dans le budget de
l'état : 8,7%
- Poids du budget de la santé dans le PIB : 1,3 %
Médicaments
- Chiffre d'affaires de la PSP : 10.825.047.095 F.CFA
- Ratio offre / demande pour les médicaments : 93,7%
- Ratio offre / demande pour les matériels et consommables
: 96,7%
- Vente des produits PSP / habitants : 690 F. CFA
Mortalité
- Taux brut de mortalité : : 12 p.1000
- Mortalité maternelle : : 597 p. 100.000
- Mortalité infantile : : 89 p.1000
- Mortalité infanto juvénile : : 150 p. 1000
Morbidité Infanto juvénile
- Incidence des maladies diarrhéiques : 47,4°/00
- Incidence des Infections Respiratoires Aiguës :
99,4°/00
- Incidence de la Rougeole : 2,4°/00
- Incidence de la Coqueluche : 0,39°/00
- Nombre de cas de tétanos néonatal : 324
- Nombre des cas de poliomyélite : 3
Maladies Endémiques
- Incidence du Paludisme
|
:
|
84,0°/00
|
- Incidence des MST
|
:
|
13,8°/00
|
- Incidence de la Tuberculose
|
:
|
0,90°/00
|
- Prévalence de la Bilharziose urinaire
|
:
|
0,69°/00
|
- Prévalence de l'Ulcère de Buruli
|
:
|
0,10°/00
|
- Prévalence du Pian
|
:
|
1,47°/00
|
- Prévalence de la Dracunculose
|
:
|
0,08°/00
|
- Prévalence de la Lèpre
|
:
|
0,11°/00
|
- Prévalence de l'Onchocercose
|
:
|
0,08°/00
|
- Prévalence de la Trypanosomiase humaine Africaine
|
:
|
0,02°/00
|
Etat nutritionnel
|
|
|
- Hypotrophie néonatal
|
:
|
12,9%
|
- Prévalence de la malnutrition infantile
juvénile
|
:
|
8,1°/00
|
- Dépistage de la malnutrition (consultations
préventives)
|
:
|
4,5%
|
- Prévalence de l'anémie infanto juvénile
|
:
|
13,0%
|
Soins préventifs
|
|
|
- Proportion d'accouchements assistés
|
:
|
37,3%
|
- Couverture en CPN3 :
|
:
|
43,9%
|
- Couverture par le VAT chez les femmes enceintes
|
:
|
67,3%
|
- Couverture par le BCG chez les enfants de moins de 1 an
|
:
|
63,4%
|
- Couverture par le DTC3 chez les enfants de moins de 1 an
|
:
|
57,0%
|
- Couverture par le VAR chez les enfants de moins de 1 an
|
:
|
57,8%
|
- Couverture par le VAM chez les enfants de moins de 1 an
|
:
|
49,1%
|
Soins curatifs
|
|
|
- Taux d'utilisation des services sanitaires
|
:
|
26,3%
|
- Taux d'occupation des lits dans les HG
|
:
|
36,8%
|
- Durée moyenne de séjour dans les HG
|
:
|
3,2 jours
|
- Taux d'occupation des lits dans les CHR
|
:
|
50,6%
|
- Durée moyenne de séjour dans les CHR
|
:
|
4,3 jours
|
- Taux d'occupation des lits dans les CHU
|
:
|
60,5%
|
- Durée moyenne de séjour dans les CHU
|
:
|
6,4 jours
|
- Taux d'utilisation des Blocs opératoires
|
:
|
0,67%
|
- Taux d'utilisation des Laboratoires hospitaliers
|
:
|
3,33%
|
- Taux d'utilisation des services de Radiologie
|
:
|
0,67%
|
Annexe n° 2 : Tableau récapitulant les
changements potentiels induits par l'accréditation des districts de
santé
Concept
|
Objets
|
Sous concepts
|
Accréditation
|
· Changement dans
l'organisation du district
|
Développement d'attitude à la transparence &
à rendre compte dans la gestion
|
Développement d'un système suivi/évaluation
de la réforme par les autorités
|
Développement d'un système de suivi &
contrôle des performances/ qualité/sécurité
gestionnaires
|
des districts
|
Développement d'un mécanisme de comparaison des
résultats et de référence/comparaison à l'autre
(benchmarking)
|
de santé
|
Développement d'une bourse de bonnes pratiques pour les
acteurs
|
|
Développement d'un esprit & dynamique d'équipe
pour le travail
|
Développement d'un système de coordination entre
les échelons/niveaux
|
Développement d'un système de communication entre
acteurs
|
Développement d'un système d'émulation
saine/ incitation entre les acteurs
|
Développement d'un leadership chez les gestionnaires
|
Développement d'un système d'appui et coaching des
acteurs par les évaluateurs
|
Développement de la standardisation/harmonisation des
procédures de travail
|
Développement de la standardisation des
résultats
|
Développement d'un système de labélisation/
classification
|
Instauration d'un système de transparence
|
Développement une image positive de l'organisation et
donne les moyens pour le marketing/plaidoyer
|
Offre des opportunités de développement de projets
d'amélioration de la qualité
|
Stimulation des efforts d'amélioration
|
Encourage l'amélioration des performances
|
Instauration d'un système de reconnaissance de la
capacité de l'organisation
|
Instauration d'un système de reconnaissance par des pairs
du mérite des opérateurs
|
Fournie la preuve de la qualité des services et des
soins
|
Fournie la preuve de la capacité de l'organisation
à réaliser ses objectifs/résultats/ avec les ressources
adéquates (efficience)
|
Instauration d'une système de motivation des acteurs
internes
|
Meilleure connaissance/ identification des problèmes du
développement du district par les acteurs
|
Développement d'attitude & capacité à
une meilleure planification/ programmation/budgétisation des
activités de
développement du district par les acteurs
|
Développement d'attitude & capacité à
une meilleure coordination entre les échelons & les niveaux du
système de santé
|
Développement d'un système de communication au sein
de l'organisation
|
Meilleure communication entre acteurs
|
Meilleure communication entre les différents niveaux
|
Réduction de l'asymétrie d'information de la
population
|
Meilleure connaissance des procédures de travail dans le
district
|
Meilleure appropriation des procédures de travail dans le
district
|
Acteurs plus motivés/engagés pour le travail
|
Participation plus importante des acteurs
|
Annexe n° 2 (suite)
Concept
|
Objets
|
Sous concepts
|
Accréditation
|
· Changement chez les opérateurs et
gestionnaires (acteurs internes)
|
Adhésion à une culture, des valeurs, une vision
communes/ partagées par les acteurs
|
des districts
|
|
de santé
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Conscientisation des autorités pour un engagement fort en
faveur de la santé
|
|
|
Participation aux activités du district
|
|
|
|
|
|
|
Ressources adéquates ou plus importantes pour le
district
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe 3 : Modélisation du processus de
conception du modèle d'accréditation des districts de
santé
- Prise en compte du modèle de référence
d'accréditation
- Implication des acteurs
- Prise en compte des réformes et diverses actions en
cours (décentralisation)
- Prise en compte des situations nouvelles (p. e.: crise
sociopolitique) - prise en compte des outils existants
Test du
modèle
Conception
du modèle
d'accréditation
des
districts
Adaptation
du modèle
de
référence
Critères, indicateurs,
normes et cotes
de
pondération
des critères
Mode d'exploitation
(collecte, compilation)
et instructions pour
la collecte, compilation
et
synthèse des données
Test des
composants
du modèle
ajusté
dans les
districts
Modèle
ajusté 1
Formulaires
de collecte, compilation,
synthèse
des données
et de qualification,
accréditation des
districts
Mode de qualification
et d'accréditation
des
districts de santé et
instructions pour
la
qualification
et l'accréditation
Ajustement des
composants du
modèle
en
fonction du test
Modèle
ajusté 2
Validation ou consensus
Séminaire national de
consensus ou de
validation
du modèle
ajusté
Modèle
ajusté 3
ou
finalisé
Finalisation
Ajustement du
modèle en fonction
du
séminaire national
Elaboration du
guide national
Mémoire pour l'obtention du DEA en Santé Publique:
Conception d'un modèle d'accréditation des districts de
santé Soutenu par BASSALIA Diawara le 23 juin 2006 à l'Ecole de
Santé Publique de l'Université de Liège, Belgique
Annexe 4a : Tableau présentant le
formulaire de recueil et de compilation des données
d'accréditation au niveau des ESPC
PMA
ACTIVITE «TRACEUSE»
|
CRITERE (INDICATEURS)
|
NORME
|
VALEUR DE
L'ETABLIS- SEMENT
|
*VAL. OPE.
|
COEFFICIEN TS
|
RESULTATS
|
RESSOURCES
|
Matérielles
|
- Moto(s) fonctionnelle(s) - Réfrigérateur(s)
|
Oui Oui
|
|
|
X 5
X 5
|
|
Humaines
|
- Nbre d'IDE - Nbre de SF
|
= 1 = 1
|
|
|
X 6
X 6
|
|
Financières
|
- Subvention reçue par l'ESPC de la CT ou du DS/
Subvention spécifique reçue par la CT ou le DS pour l'ESPC
- Ressources propres réalisées/ ressources propres
budgétisées
|
100%
75%
|
|
|
X 3
X 4
|
|
PMA
|
Soins préventifs
· CPN
· Vaccination
· Surveillance de la
croissance de l'enfant
· Planning familial
|
- Nbre de mois avec au moins 4 séances de CPN
- Nbre de primigestes ayant reçu le VAT1 / Nbre total de
primigestes vues
- Nbre de GAR dépistées en CPN1 / Nbre total de
grossesses vues en CPN1
- Nbre de mois avec au moins 4 séances de vaccination
- Nbre de mois avec au moins 2 séances de pesée
- Nbre de mois avec au moins 4 séances de PF proposant
au moins 3 méthodes modernes
|
=11 mois 90%
5 %
=11 mois =11 mois
=11 mois
|
|
|
X 5
X 4
X 5
X 5 X 3
X 5
|
|
|
67
Mémoire pour l'obtention du DEA en Santé Publique:
Conception d'un modèle d'accréditation des districts de
santé Soutenu par BASSALIA Diawara le 23 juin 2006 à l'Ecole de
Santé Publique de l'Université de Liège, Belgique
PMA
ACTIVITE «TRACEUSE»
|
CRITERE
|
NORME
|
VALEUR DE
L'ETABLIS- SEMENT
|
*VAL. OP.
|
COEFFICIENT S
|
RESULTATS
|
Soins curatifs
· Référence
· Algorithmes
|
- Proportion de patients référés parmi
les
consultants
- Proportion de personnel paramédical
prescripteur formé à l'utilisation
des algorithmes
|
=2%
= 50%
|
|
|
X 4
X 4
|
|
Maternité · Evacuation
· Utilisation du partogramme
|
- Proportion des parturientes évacuées parmi les
accouchements effectués à l'ESPC
- Proportion d'accouchements avec
partogramme rempli
|
2%
70%
|
|
|
X 5
X 4
|
|
Gestion
· Monitorage
· SIG
· Médicaments
|
- Nbre de sessions annuelle de micro
planification intégrée
Proportion de rapports mensuels SIG envoyés et
reçus à la DD dans les délais
- Nbre de jours de rupture :
- Amodiaquine+Artémisinine - Fer + Folate
- Amoxicilline
- Vit A
- Kit accouchement
- SRO - DTC - Polio
|
2 sessions/an
80%
< 10 jours/an < 10 jours/an < 10 jours/an < 10
jours/an < 10 jours/an < 10 jours/an < 10 jours/an < 10 jours/an
|
|
|
X 3
X 5
X 1 X 1 X 1 X 1 X 1 X 1 X 1 X 1
|
|
|
68
Mémoire pour l'obtention du DEA en Santé Publique:
Conception d'un modèle d'accréditation des districts de
santé Soutenu par BASSALIA Diawara le 23 juin 2006 à l'Ecole de
Santé Publique de l'Université de Liège, Belgique
PMA
ACTIVITE «TRACEUSE»
|
CRITERE
|
NORME
|
VALEUR DE
L'ETABLIS- SEMENT
|
*VAL. OP.
|
COEFFICIEN TS
|
RESULTATS
|
Décentralisation
|
|
|
|
|
|
|
· Participation communnautaire
|
- Nbre de réunions de COGES tenues avec PV ou CR / Nbre
de réunions prévues
|
50%
|
|
|
X 3
|
|
(COGES)
|
- Nbre de réunions bilan avec PV ou CR tenues avec
la communauté / Nbre prévu
|
50%
|
|
|
X 2
|
|
|
- Nbre de réunions pour la promotion de la
santé avec PV ou CR, tenues avec la communauté / Nbre attendu
|
50%
|
|
|
X 2
|
|
· Gestion financière
|
- Taux d'utilisation de la subvention
spécifique reçue par le COGES pour la gestion de
l'ESPC
|
100%
|
|
|
X 4
|
|
INDICATEURS SANITAIRES
|
Soins curatifs
|
- Taux d'utilisation des soins curatifs dans les ESPC
|
30%
|
|
|
Performant
|
|
Vaccinations
|
Couverture vaccinale enfts de moins de 1an :
|
|
|
|
Performant
|
|
|
- BCG
|
70%
|
|
|
Performant
|
|
|
- DTCP Hep3
|
50%
|
|
|
Performant
|
|
|
- VAR
|
50%
|
|
|
Performant
|
|
|
- VAR/DTCP Hep1
|
75%
|
|
|
|
|
Accouchements
|
- Proportion de «accouchements propres»
|
50%
|
|
|
Performant
|
|
Planning Familial
|
- Prévalence contraceptive moderne
|
10%
|
|
|
Performant
|
|
SCORE
|
|
|
|
|
|
/100
|
|
* 0 = non satisfaisant 1 = satisfaisant
69
Mémoire pour l'obtention du DEA en Santé Publique:
Conception d'un modèle d'accréditation des districts de
santé Soutenu par BASSALIA Diawara le 23 juin 2006 à l'Ecole de
Santé Publique de l'Université de Liège, Belgique
Annexe 4b : Tableau présentant le
formulaire de recueil et de compilation des données
d'accréditation au niveau des hôpitaux
PMA
ACTIVITE «TRACEUSE»
|
CRITERE
|
NORME
|
VALEUR DE L'HOPITAL
|
*VAL. OP.
|
COEFFICIEN TS
|
RESULTATS
|
RESSOURCES
|
Humaines
Matérielles
Financières
|
- Nbre de chirurgiens / obstétriciens - Nbre de
médecins
- Nbre d'IDE
- Nbre de Sages-femmes
- Nbre de chirurgiens dentistes
- Existence d'un bloc opératoire équipé
- Existence d'une stérilisation fonctionnelle - Existence
d'un cabinet dentaire fonctionnel
- Subvention de l'Etat reçue de la CT/Subvention de
l'Etat prévue
- Taux d'utilisation de la subvention de l'Etat reçue -
Ressources propres réalisées/ressources propres
budgétisées
|
2 4 12
4 1
oui oui oui
= 75%
100%
> 80%
|
|
|
X 5
X 6
X 5
X 5
X 3
X 6
X 5
X 3
X 5
X 5
X 4
|
|
PMA
|
Soins Curatifs
· Permanence des urgences
· Référence
· Protocole de soins curatifs
· Hospitalisation
|
- Proportion de césariennes faites la nuit (18 - 6h)
- Disponibilité des supports de référence
dans les dossiers des malades hospitalisés
référés
- Application des protocoles de soins pour le
paludisme et les IST
- Nbre de patients référés parmi les
admissions
|
30%
oui oui
10%
|
|
|
X 5
X 4 X 4
X 3
|
|
|
PMA
ACTIVITE «TRACEUSE»
|
CRITERE
|
NORME
|
VALEUR DE L'ETABLIS- SEMENT
|
*VAL. OP.
|
COEFFICIEN TS
|
RESULTATS
|
Soins
Chirurgicaux
· Fonctionnalité du bloc opératoire
|
- Nbre de jours de paralysie du bloc opératoire
|
< 7 jours
|
|
|
X 6
|
|
Soins buccodentaires
· Fonctionnalité du cabinet dentaire
|
- Nbre de jours de paralysie du cabinet dentaire
|
< 7 jours
|
|
|
X 3
|
|
Services médicotechniques
· Radiologie
· Laboratoire
· Transfusion sanguine
|
- Nbre de jours de paralysie
- Nbre de jours sans pouvoir réaliser NFS et dosage de
Hb
- Nbre de jours sans pouvoir faire le test VIH - Nbre de jours
de rupture de stock de sang 0+
|
= 10 jours/an = 10 jours/an = 10 jours =10 jours/an
|
|
|
X 4 X 4
X 4
X 5
|
|
|
PMA
ACTIVITE «TRACEUSE»
|
CRITERE
|
NORME
|
VALEUR DE L'ETABLIS- SEMENT
|
*VAL. OP.
|
COEFFICIENT S
|
RESULTATS
|
Gestion
|
|
|
|
|
|
|
· Médicaments/prod
|
- Nbre de jours de rupture :
|
|
|
|
|
|
uits traceurs
|
· SGI 5%
|
< 10 jours/an
|
|
|
X 1
|
|
|
· Bandes plâtrées
|
< 10 jours/an
|
|
|
X 1
|
|
|
· KIT césarienne
|
< 10 jours/an
|
|
|
X 1
|
|
|
· KIT accouchement
|
< 10 jours/an
|
|
|
X 1
|
|
|
|
< 10 jours/an
|
|
|
X 1
|
|
|
· Vit A
· BCG
|
< 10 jours/an
|
|
|
X 1
|
|
· Dossier médical
|
- Dossier individuel d'hospitalisation complet
|
oui
|
|
|
X 3
|
|
du patient
|
- Archivage des dossiers fonctionnel
|
oui
|
|
|
X 3
|
|
· Information sanitaire
|
- % des rapports SIG envoyés et reçus dans les
délais
- Proportion d'audits scientifiques des cas de
décès
|
80 %
|
|
|
X 3
|
|
· Activité
|
(survenus après 6h d'hospitalisation et dans un
délai
|
|
|
|
|
|
scientifique
|
de 3 mois)
|
|
|
|
X 2
|
|
|
- Nbre de réunions de la CMC avec PV / Nbre
|
|
|
|
|
|
· Gestion collégiale
|
réunions CMC attendues
|
= 75%
|
|
|
|
|
|
- Existence d'un plan d'action annuel
|
|
|
|
X 4
|
|
· Planification
|
- Existence d'un projet d'établissement
|
oui oui
|
|
|
X 3
|
|
|
- Nbre de jours de l'année oil on a distribué un
repas
|
|
|
|
X 2
|
|
· Cuisine
|
aux malades
|
200 jours
|
|
|
X 2
|
|
· Service d'ambulance
|
- Nbre de jours de paralysie du service d'ambulance
|
=10 jours/an
|
|
|
X 1
|
|
Décentralisation
|
- Nbre de réunions avec PV du COGES / Nbre
|
|
|
|
|
|
· COGES
|
réunions du COGES attendues
|
= 75%
|
|
|
X 3
|
|
|
PMA
ACTIVITE «TRACEUSE»
|
CRITERE
|
NORME
|
VALEUR DE L'ETABLIS- SEMENT
|
*VAL. OP.
|
COEFFICIEN TS
|
RESULTATS
|
INDICATEURS SANITAIRES
|
Hospitalisation
|
- Ratio admissions / population
|
1%
|
|
|
X 6
|
|
Chirurgie d'urgence
|
- Taux de césarienne
|
2%
|
|
|
X 6
|
|
Soins bucco-
dentaires
|
- Taux d'utilisation du cabinet dentaire
|
0,2%
|
|
|
X 2
|
|
SCORE
|
|
|
|
|
|
/140
|
|
* 0 = non satisfaisant 1 = satisfaisant
Annexe 4c : Tableau présentant le
formulaire de recueil et de compilation des données
d'accréditation au niveau des ECD
PMA
Activité «traceuse»
|
CRITERE
|
NORME
|
VALEUR
DU DISTRICT SANITAIRE
|
*VAL. OP.
|
COEFFICIENTS
|
RESULTATS
|
RESSOURCES DU DS
|
Couverture
|
|
100 000 à
|
|
|
|
|
|
- Population du district
|
300 000 hab
|
|
|
X 5
|
|
|
- Ratio lits/population
|
1/3000
|
|
|
X 5
|
|
|
- Ratio ESPC/population
a. < 20 hab/km2
|
1/10000 hab
|
|
|
|
|
|
b. 20 et 50 hab/km2
c. >50 hab/km2
|
1/5000 hab 1/30000 hab
|
|
|
X 6
|
|
Humaines
|
- % personnel complet du DS selon les normes
|
100%
|
|
|
X 5
|
|
Financières
|
- Réalisation budgétaire (Subvention du DS
reçu/Subvention notifiée)
|
50%
|
|
|
X 4
|
|
Matérielles
|
- Existence :
|
|
|
|
|
|
|
d. d'un bureau effectif du DS (lieu,
type, état)
|
oui
|
|
|
X 6
|
|
|
e. d'au moins 2 ordinateurs de
bureau fonctionnels
|
2
|
|
|
X 4
|
|
|
f. d'un véhicule propre de
supervision fonctionnel (type, état )
|
oui
|
|
|
X 5
|
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
CRITERE
|
NORME
|
VALEUR
DU DISTRICT SANITAIRE
|
*VAL. OP.
|
COEFFICIENTS
|
RESULTATS
|
PMA
|
Planification
Suiviévaluation
Supervision
SIG
|
- Existence d'un Plan de développement sanitaire (PDS) -
Existence d'un Plan d'action annuel (PAA) du DS
- Prise en compte des pathologies les plus fréquentes
dans le PAA/PDS
- Existence d'un suivi trimestriel documenté du PAA
- Degré d'exécution du PAA
- % d'ESPC ayant reçu 4 supervisions documentées /
an - Nbre de supervisions faites et documentées
à l'HG/CHR/an
- Proportion de rapports mensuels SIG envoyés dans les
délais à la DD (CSR, CSU, HG, CHR
|
oui oui oui
4 / an
75%
75%
4 / an
80%
|
|
|
X 2
X 4
X 2
X 3
X 3 X 6 X 6
X 3
|
|
Gestion financière Gestion du
personnel
|
- Ratio valeur des fournitures reçues par les ESPC/
Subvention effectivement reçue par le DS ou la CT pour le compte de
l'ESPC
- Existence des relevés des redevances perçues
et
utilisées par chaque ESPC
- Recensement du personnel du district par catégorie
pour l'année écoulée
- Planification annuelle des besoins en personnel du district
|
100%
oui oui 100%
|
|
|
X 3
X 3 X 3 X 2
|
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
CRITERE
|
NORME
|
VALEUR
DU DISTRICT SANITAIRE
|
*VAL. OP.
|
COEFFICIENT S
|
RESULTATS
|
PMA (SUITE)
|
Gestion des
médicaments
Gestion des infrastructure s, équipements et
matériels
|
- Nombre de jour de rupture de stock pour :
· Amoxycilline
· Fer-ac folique
· Amodiaquine+Artémisinine
· Vit A
· KIT accouchement
· SRO
· DTC Hep
· Polio
- Inventaire annuel des biens et des équipements pour le
district (ECD, ESPC, HG/CHR)
- Planification annuelle des besoins en biens et
équipements pour le district (ECD, ESPC, HG/CHR) -
Rapport annuel de gestion et maintenance
(date, type, donateur
- Copies des demandes de travaux de maintenance au CRIEM/
Services techniques
- Carnet de bord et d'entretien des véhicules
- Indisponibilité des véhicules de supervision
|
< 10 jours < 10 jours < 10 jours < 10 jours <
10 jours < 10 jours < 10 jours < 10 jours
oui oui oui oui
oui
< 10 jours
|
|
|
X 1 X 1 X 1 X 1 X 1 X 1 X 1
X 1 X 4
X 2 X 4 X 4
X 3
X 4
|
|
Formation continue du personnel
Recherche
opér. et
action
|
- % d'agent ayant bénéficié d'une
formation/an :
· médecin
· IDE
· Sage-femme - Existence d'un plan de formation
- Nbre de RO et de RA réalisées et
documentées
|
75%
= 2 jours/an = 2 jours/an = 2 jours/an Oui
Au moins 1/an
|
|
|
X 4 X 4 X 4 X 4
X 3
|
|
|
PMA
Activité
«traceuse»
|
CRITERE
|
NORME
|
VALEUR
DU DISTRICT SANITAIRE
|
*VAL. OP.
|
COEFFICIENTS
|
RESULTATS
|
PMA (SUITE)
|
Coordination et gestion collégiale
|
- Nbre de réunions de l'ECD tenues/réunions
attendues
- Nbre de réunions trimestrielles avec la DR ou la CT
tenue/ réunions attendues
|
75% 75%
|
|
|
X 5
X 3
|
|
Action de
partenariat
|
- Activités intersectorielles entre éducation et
santé
- Collaboration CT / Services Extérieurs MEMSP
|
50% des établ. Sec. Ayant un club santé
actif
> 2 rencontres d'échange
|
|
|
X 3
X 5
|
|
Décentralisation/
multisectorialité
|
- Présence du COGES lors des deux synthèses du
monitorage au DS
- Renforcement en personnel par la CT
- Renforcement en équipement complémentaire par la
CT - Nouveaux ESPC construits par la CT/besoins
- Mise à niveau de l'hôpital de
référence
|
2 fois / an
50% 50%
50% oui
|
|
|
X 4
X 3
X 4
X 4
X 5
|
|
SOINS CURATIFS
|
Soins curatifs
|
- Taux d'utilisation des soins curatifs
|
25%
|
|
|
Performant
|
|
CPN
|
- Couverture en CPN
|
60%
|
|
|
Performant
|
|
Vaccination
|
- Couverture vaccinale : BCG
- Couverture vaccinale : DTC Hep3 - Couverture vaccinale :
VAR
|
70% 50% 50%
|
|
|
Performant Performant Performant
|
|
PF
|
- Prévalence contraceptive moderne
|
10%
|
|
|
Performant
|
|
SCORE
|
|
|
|
|
|
/164
|
|
* 0 = non satisfaisant 1 = satisfaisant
Annexe n° 5 : Formulaire de synthèse
des données d'accréditation des districts de
santé
Code
|
Critère
|
Seuil
|
Résultat district
|
Source
|
O1
|
Population du district
|
Entre 100.000 et 300.000 habitants
|
|
Autoéval. ECD
|
O2
|
Bureau de district
|
Présent et correct
|
|
Autoéval .ECD
|
O3
|
Véhicule de supervision
|
Présent et correct
|
|
Autoéval. ECD
|
O4
|
Personnel complet au DS
|
Selon les normes
|
|
Autoéval. ECD
|
O5
|
Réalisation budgétaire DS
|
50%
|
|
Autoéval. ECD
|
O6
|
Nombre d'ESPC en rapport avec la densité de la population
du district
|
< 20 h / km2 : 1/10.000 habitants
entre 20 et 50h / km2 :1/ 15.000 habitants > 50 h / km2 :
1/30.000 habitants
|
|
Carte sanitaire
|
O7
|
Présence de chirurgie d'urgence à
l'hôpital
|
Césariennes/accouchements prévus = 2%
|
|
Autoéval HG
|
O8
|
ESPC : Ressources et PMA
|
Moyenne > 45/100, perf > 55/100
|
|
Autoéval ESPC
|
O9
|
HG : Ressources, PMA et indicateurs sanitaires.
|
Score > 55 /140, perf > 85/140
|
|
Autoéval HG
|
O10
|
ECD : Ressources, PMA
|
Score > 85/164, perf > 120/164
|
|
Autoéval. ECD
|
P1
|
Taux d'utilisation ESPC
|
0.25
|
|
Autoéval. ECD
|
P2
|
CPN3 / FE
|
0.6
|
|
Autoéval. ECD
|
P3
|
BCG / <1 an
|
0.7
|
|
Autoéval ECD
|
P4
|
DTCHep3 / 1 an
|
0.5
|
|
Autoéval ECD
|
P5
|
VAR / 1 an
|
0.5
|
|
Autoéval ECD
|
P6
|
Prévalence PF moderne /FAR
|
0.1
|
|
Autoéval ECD
|
P7
|
Admissions HR /population
|
0.01
|
|
Autoéval.HG
|
A1
|
Recherche opérationnelle
|
2 diffusées /an
|
|
Autoéval ECD
|
A2
|
Diplômés santé publique
|
Au moins 1 pour le district
|
|
DRH
|
A3
|
Capacités d'accueil
|
D'accord et capables d'organiser des
stages de formation
|
|
Visite de terrain
|
|
Annexe 6a : Plan de recueil des données
d'accréditation au niveau des ESPC
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
RESSOURCES
|
|
Ressources matérielles
|
Moto(s)
fonctionnelle(s) Réfrigérateur(s)
fonctionnel(s)
|
|
|
CSE - DS
|
|
Année étudiée
|
Ressources humaines1
|
Nbre d'IDE
Nbre de Sages-
femmes
|
Nbre d'IDE
Nbre de Sages-femmes
|
|
CSE - DS CSE - DS
|
Rapport A1 ou A 2
Rapport A1 ou A 2
|
Année étudiée Année
étudiée
|
Ressources financières
|
Subvention reçue par ESPC de la CT ou DS/ Subvention
spécifique reçue par la CT ou DS pour l'ESPC
|
Valeur des fournitures
(Subvention spécifique) réceptionnées
par l'ESPC de la part de la CT ou DS
|
Subvention spécifique reçue par la CT ou DS
pour l'ESPC
|
CSE -
DS/CT
|
Support de
gestion
financière : reçus
des fournitures
signés par les ESPC ruraux
|
12 mois
|
|
Ressources propres
réalisées/ressources propres
budgétisées
|
Ressources propres réalisées
|
Ressources propres
budgétisées
|
CSE
|
Support de
gestion financière
|
12 mois
|
|
1 Distinguer les CSR ou DR ou et les CSU, car les
normes d'opérationnalité sont différentes
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
PMA
|
|
Soins préventifs
|
|
|
|
|
|
|
CPN
|
Permanence de la CPN (organisation de séances CPN)
|
Nbre de mois avec au moins 4 séances de CPN
|
-
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou
A2
|
12 mois
|
|
Nbre de primigestes (G1)
ayant reçu le VAT1
|
Nbre total de
primigestes (G1) vues
|
ESPC
|
Registre de CPN
|
1er - 31 mars
1er - 31 juillet 1er - 30 octobre
|
|
Nbre de GAR dépistées en CPN1
|
Nbre total de
grossesses vues en CPN1
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou
A2
|
12 mois
|
Vaccination
|
Permanence des
services de
vaccination
|
Nbre de mois avec au moins 4 séances de vaccination
|
-
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou 2
|
12 mois
|
Surveillance de la
croissance de l'enfant
|
Permanence de la
pesée
|
Nbre de mois avec au moins 2 séances de pesée
|
-
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou 2
|
12 mois
|
Planning familial (PF)
|
Permanence de l'offre du service de PF
|
Nbre de mois avec au moins 4 séances de PF proposant
au moins 3 méthodes modernes
|
-
|
ESPC
|
Registre d'activités de PF
|
12 mois
|
|
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
Soins curatifs
|
|
|
|
|
|
|
Référence
|
Proportion de patients
référés parmi les consultants
|
Nbre de patients référés
|
Nbre total de
consultants vus
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou
A22
|
12 mois
|
Algorithmes
|
Proportion de personnel paramédical prescripteurs
formés à l'utilisation des algorithmes
|
Nbre de personnel
paramédical prescripteurs formés
|
Nbre total de
personnel paramédical prescripteurs de l'ESPC
|
DS
|
Rapport de
formation au DS
|
12 mois
|
Maternité
|
|
|
|
|
|
|
Evacuation
|
Proportion des
parturientes évacuées
|
Nbre de parturientes
évacuées
|
Nbre total
d'accouchements effectués à l'ESPC
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou
A2
|
12 mois
|
Utilisation du
partogramme
|
Proportion d'accouchements avec partogramme rempli
|
Nbre d'accouchements
enregistrés avec
partogramme remplis
|
Nbre total
d'accouchements effectués à l'ESPC
|
ESPC
|
Registre d'accouchement
|
1er - 31 mars
1er - 31 juin
1er - 31 octobre
|
Gestion
|
|
|
|
|
|
|
Monitorage
|
Nbre de session annuelle de monitorage avec micro
planification intégrée
|
Nombre de sessions
annuelles
|
-
|
CSE - DS
|
Rapport A3
|
12 mois
|
SIG
|
Proportion de rapports
mensuels SIG envoyés et reçus dans les
délais
|
Nbre de rapports mensuels SIG envoyés et reçus
dans les délais au DS
|
12
|
CSE - DS
|
Rapports A1 ou
A2
|
12 mois
|
Médicaments/produits traceurs
|
Nbre de jours de rupture pour chaque médicament
/produit traceur
|
Nbre de jours de rupture pour chacun des médica- ments
/produits traceurs
|
-
|
CSE - DS
|
Rapports A1 ou
A2
|
12 mois
|
|
2 Ajouter dans le rapport SIG mensuel le nombre de
patients référés, à partir du registre de
consultation curative
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
Décentralisation, intersectorialité et
action de partenariat
|
|
|
|
|
|
|
Participation communautaire (COGES)
|
Proportion de réunion de COGES restructurés
|
Nbre de réunions de
COGES restructurés tenues et documentées
|
Nbre de réunions prévues par les COGES
restructurés
|
CSE - DS
|
Rapport A3
|
12 mois
|
|
Nbre de réunions bilan avec la communauté
tenues et documentées
|
Nbre de réunions bilan avec la communauté
prévues
|
CSE - DS
|
Rapport A3
|
12 mois
|
|
Nbre de réunions pour la promotion de la santé
tenues et documentées
|
Nbre de réunions pour la promotion de la
santé prévues
|
CSE - DS
|
Rapport A3
|
12 mois
|
Gestion financière
|
Taux d'utilisation de la subvention spécifique de
l'Etat
|
Montant total des dépenses effectuées pour la
gestion de l'ESPC
|
Montant total de la subvention spécifique de l'Etat,
reçue par le COGES
|
CSE - DS
|
Rapport A3
|
12 mois
|
|
Soins curatifs
|
|
|
|
|
|
|
Utilisation des soins
curatifs
|
Taux d'utilisation des
soins curatifs dans les ESPC (ruraux, urbains)
|
Nbre de consultants
|
Population totale desservie par l'ESPC
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou
A2
|
12 mois
|
Soins préventifs
|
|
|
|
|
|
|
Vaccination
|
Couverture vaccinale
(enfant < 1an) :
- BCG
- DTCHep3
- VAR
|
Nbre d'enfants de 0 à 11 mois vaccinés par le
BCG, DTCHep3, VAR
|
Nbre d'enfants de 0 à 11 mois de l'ESPC
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou
A2
|
12 mois
|
|
Nbre d'enfants de 0 à 11 mois vaccinés par le
VAR
|
Nbre d'enfants de 0 à 11 mois vaccinés par le
DTCHep1
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou
A2
|
12 mois
|
Accouchements
|
Proportion d'accouchements propres
|
Nbre d'accouchements à l'ESPC et dans les cases de
santé
|
Nbre de naissances
attendues dans l'aire de l'ESPC
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou
A2
|
12 mois
|
Planification familiale
|
Prévalence contraceptive moderne
|
Nbre de FAP sous contraceptifs modernes
|
Population totale des FAP de l'aire de l'ESPC
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou
A2
|
Date d'évaluation
|
|
Annexe 6b : Plan de recueil des données
d'accréditation au niveau des hôpitaux
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
RESSOURCES
|
|
|
|
|
|
|
Ressources humaines
|
Nbre de chirurgiens / obstétriciens
Nbre de médecins Nbre d'IDE
Nbre de Sages-
femmes
Nbre de chirurgiens dentistes
|
Nbre de chirurgiens / obstétriciens
Nbre de médecins Nbre d'IDE
Nbre de Sages-
femmes
Nbre de chirurgiens dentistes
|
-
- - -
-
|
CSE - DS
CSE - DS CSE - DS CSE - DS
CSE - DS
|
Rapport B2
Rapport B2 Rapport B2 Rapport B2
Rapport B2
|
Année étudiée
Année étudiée Année
étudiée Année étudiée
Année étudiée
|
Ressources matérielles
|
Existence d'un bloc opératoire
équipé3
|
Existence d'un bloc opératoire équipé
|
-
|
HG
|
Rapport B2
|
Année étudiée
|
|
Existence d'une
stérilisation fonctionnelle
|
-
|
HG
|
Rapport B2
|
Année étudiée
|
|
Existence d'un
cabinet dentaire
fonctionnel
|
-
|
HG
|
Rapport B2
|
Année étudiée
|
|
3 Bloc opératoire équipé = 1
table d'opération, 1 scialytique, 1 appareil d'anesthésie, 1
aspirateur, 1 masque de réanimation néonatale
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
Ressources financières
|
Subvention de l'Etat reçue de la CT / Subvention de
l'Etat prévue
|
Subvention de l'Etat
reçue de la CT
|
Subvention de
l'Etat prévue
|
HG ou CT
|
Supports gestion finances
|
12 mois
|
|
Montant des dépenses engagées sur la sub-
vention de l'Etat reçue
|
Montant total de la subvention de l'Etat reçue
|
HG
|
Supports gestion finances
|
12 mois
|
|
Ressources propres
réalisées
|
Ressources propres budgétisées
|
HG
|
Support de
gestion
financière
|
12 mois
|
PMA
|
|
Soins curatifs
|
|
|
|
|
|
|
Organisation des
urgences (permanence)
|
Proportion de
césariennes faites la nuit (18-6h)
|
Nbre de césariennes
faites entre 18h et 6 h
|
Nbre total de
césariennes
faites sur 24h
|
HG
|
Registre du bloc opératoire
|
1er - 31 mars 1er - 31 juin
1er - 31 octobre
|
Référence
|
Disponibilité des
supports de référence dans les dossiers des
malades hospitalisés référés
|
Disponibilité des
supports de référence
dans les dossiers des
malades hospitalisés référés
|
-
|
HG
|
Support à mettre en évidence
|
Echantillon de
dossiers de malades hospitalisés le jour J
|
Protocole de soins
|
Application des
protocoles de soins pour le paludisme et les IST
|
Nbre de malades ayant été traités selon
les
protocoles des soins pour paludisme ou IST
|
Nbre total de
malades traités pour paludisme ou IST
|
HG
|
Registre de
consultation
|
12 mois
|
Hospitalisation
|
Proportion de référés
|
Nbre de patients référés reçus
à l'hôpital
|
Nbre d'admissions
|
CSE - DS
|
Rapport B1
|
12 mois
|
|
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
PMA (SUITE)
|
|
Soins chirurgicaux
|
Fonctionnalité du
bloc opératoire4
|
Nbre de jours de
paralysie du bloc opératoire
|
|
HG
|
Registre d'activités du bloc opératoire
|
12 mois
|
Soins bucco-
dentaires
|
Fonctionnalité du
cabinet dentaire 5
|
Nbre de jours de
paralysie du cabinet dentaire
|
-
|
CSE - DS
|
Rapport B1
|
12 mois
|
Services médico-
techniques
|
|
|
|
|
|
|
Radiologie
|
Fonctionnalité de la
salle de radiologie 5
|
Nbre de jours de
paralysie de la salle de radiologie
|
-
|
HG
|
Registre d'activités du service
|
12 mois
|
Laboratoire
|
Fonctionnalité du
laboratoire (NFS et Hb)
|
Nbre de jours sans pouvoir réaliser NFS et Hb
|
-
|
Labo HG
|
Registre d'activités du laboratoire
|
12 mois
|
|
Nbre de jours sans pouvoir faire le test VIH
|
-
|
Labo HG
|
Registre d'activités du laboratoire
|
12 mois
|
Transfusion sanguine
|
Fonctionnalité du
dépôt de sang 5
|
Nbre de jours de
rupture de stock de sang O+
|
-
|
HG
|
Registre de gestion du sang
|
12 mois
|
|
4 Lorsque pour un jour , le registre ne contient pas
de cas, vérifier si cela est dû à une panne du service
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
PMA (SUITE)
|
|
Gestion
|
|
|
|
|
|
|
Médicaments/produi ts traceurs
|
Rupture de stock des médicaments/produits traceurs
|
Nbre de jours de
rupture de stock pour les produits traceurs cités
|
-
|
CSE - DS
|
Rapports B1
|
12 mois
|
Dossier médical du patient
|
Dossier d'hospitalisation
|
Existence de dossier individuel complet d'hospitalisation
|
-
|
HG
|
Fiche d'hospitalisation
|
Vérification lors du jour J
|
|
Retrouver 3/4 des
dossiers tirés au sort
|
-
|
HG
|
Tirage au sort de 20 dossiers à partir du registre
d'hospitalisation
|
Tirage sur 2
périodes :
1er - 31 janvier 1er - 31 août
|
SIG
|
Rapports SIG
envoyés et reçus au DS
|
Rapports SIG
envoyés au DS et réçus dans les
délais
|
12
|
DS
|
Rapports B1
|
12 mois
|
Activité scientifique
|
Proportion d'Audit
médical des cas de décès
|
Nbre d'Audit (avec
rapport) dans un délai de 3 mois des
décès survenus au-delà de 6 h après l'admission
|
Nbre de décès
survenus après 6 heures
d'admission
|
HG
|
Rapports d'audit
|
Année étudiée
|
Gestion collégiale
|
Proportion de
réunions de la commission médicale consultative
(CMC)
|
Nbre de réunions
documentées de la CMC
|
Nbre de réunions de la CMC attendues
|
CSE - DS ou HG
|
Rapport B2
|
12 mois
|
Plan d'actions
annuel
|
Existence d'un P.A.A
|
Existence d'un
P.A.A
|
-
|
HG
|
Document du plan
|
Pour l'année en cours
|
Projet d'établissement
|
Existence d'un projet d'établissement
|
Existence d'un projet d'établissement
|
-
|
HG
|
Document projet
|
Pour l'année en cours
|
|
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
PMA (SUITE)
|
|
Gestion (Suite)
|
|
|
|
|
|
|
Cuisine
|
Fonctionnalité de la
cuisine
|
Nbre de jours de
l'année où l'on a distribué un repas aux
malades
|
-
|
HG
|
Registre intendance
(si besoin,
interrogatoire des
patients hospitalisés)
|
12 mois
|
Service d'ambulance
|
Fonctionnalité du
service d'ambulance
|
Nbre de jours de
paralysie du service d'ambulance
|
-
|
HG
|
Carnet de bord de
l'ambulance
|
12 mois
|
Décentralisation
|
|
|
|
|
|
|
COGES
|
Fonctionnalité du
COGES
|
Nbre de réunions
tenues et documentées
|
4 réunions
|
HG
|
Rapport de réunion
|
12 mois
|
INDICATEURS SANITAIRES
|
Admission hospitalière
|
Ratio admission /
population
|
Nbre total
d'admissions
|
Population totale à charge5
|
CSE - DS ou HG
|
Rapport B1
|
12 mois
|
Chirurgie d'urgence
|
Taux de césarienne
|
Nbre de césariennes
|
Nbre de naissances attendues dans le district
|
CSE - DS
|
Rapport B1
|
12 mois
|
Soins bucco-
dentaires
|
Taux d'utilisation
|
Nbre de consultants vues au cabinet dentaire
|
Population totale à charge de l'HG
|
CSE - DS
|
Rapport B1
|
12 mois
|
|
Annexe 6c : Plan de recueil des données
d'accréditation au niveau des ECD
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
Couverture
|
|
|
Couverture du DS
|
Population du DS
|
Population du DS
|
|
CSE - DS
|
SIG (INS) Statistique CT
|
Année étudiée
|
Couverture en lits
hospitaliers
|
Ratio lits-population
|
Nbre de lits dressés
dans tous les hôpitaux du DS
|
Population du
DS
|
HG
|
Rapport B2
|
Année étudiée
|
Couverture en ESPC
|
Ratio ESPC -
population
|
Nbre d'ESPC
|
Population du
DS
|
CSE - DS
|
Rapport annuel du DS
|
Année étudiée
|
RESSOURCES
|
|
|
Ressources humaines
|
% de personnel
complet du DS selon les normes6
|
Nombre de personnel complet du DS
|
Nombre de
personnel du DS selon la norme
|
DS
|
Situation du
personnel du DS
|
Année étudiée
|
Ressources financières
|
Subvention reçue
/Subvention notifiée
|
Subvention du DS reçue
|
Subvention du
DS attendue
|
DS
|
Supports gestion
financière
|
Année étudiée
|
Ressources matérielles
|
Existence :
- d'un bureau effectif de DS
|
Existence du bureau
effectif (lieu, type, état)
|
-
|
DS
|
Bureau DS
|
Année étudiée
|
|
Existence d'au moins 2 ordinateurs de bureau fonctionnels
|
-
|
DS
|
Bureau DS
|
Année étudiée
|
|
5 s'il y a deux hôpitaux dans le district : calculer le
dénominateur comme suit : population du district x nombre de lit de
l'hôpital / total des lits hospitaliers du district.
6 (1MCD, 1agent SRPF/SMI, 1agent SSP, 1CSE,
1Gestionnaire qualifié, 1 Pharmacien ou 1 Préparateur
Gestionnaire en Pharmacie)
|
- d'un véhicule propre de supervision
fonctionnel (type, état)
|
Existence d'un véhicule propre de supervision
fonctionnel (type, état)
|
-
|
DS
|
-
|
Année en cours
|
|
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
PMA
|
|
|
|
|
|
|
Planification
|
Existence d'un Plan de développement sanitaire
(PDS)
|
Existence d'un PDS
|
-
|
DS
|
Document PDS
pour l'année
considérée
|
Année étudiée
|
|
Existence d'un PAA
|
-
|
DS
|
Document PAA
pour l'année
considérée
|
Année étudiée
|
|
Profil
épidémiologique
connu et pris en
compte dans le PAA
|
-
|
CSE - DS
|
PAA
|
Année étudiée
|
Suivi-évaluation
|
Existence d'un suivi
trimestriel documenté du PAA
|
Existence d'un suivi
trimestriel documenté du PAA
|
-
|
DS
|
Rapports de suivi (trimestriel) du PAA
|
Année étudiée
|
|
Nbre d'activités
réalisées dans le PAA
|
Nbre d'activités
prévues dans le PAA
|
DS
|
Rapport d'évaluation du PAA pour l'année
considérée
|
Année étudiée
|
Supervision
|
Proportion d'ESPC
ayant reçu 4 supervisions documentées / an
|
Nbre d'ESPC ayant
reçu 4 supervisions
documentées / an
|
Nbre total d'ESPC
|
DS
|
Rapports de
supervision et
rapports SIG
|
12 mois
|
|
Nbre de supervisions faites et documentées à
l'HG/ an
|
-
|
DS
|
Rapports de
supervision et SIG
|
12 mois
|
|
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
SIG
|
Proportion de rapports mensuels SIG envoyés dans les
délais à la DD (CSR, CSU, HG, CHR)
|
Nbre de rapports
mensuels SIG envoyés dans les délais à
la DD
|
Nbre de rapports
attendus
|
DD
|
SIG
|
Année étudiée
|
Gestion financière
|
|
|
|
|
|
|
Exécution de la
subvention de l'Etat aux ESPC ruraux
|
Ratio valeur des
fournitures reçues par
les ESPC/ Subvention reçue par le DS ou la CT
|
Valeur des fournitures réceptionnées par les
ESPC
|
Subvention reçue par le DS ou la CT
|
DS/CT
|
Supports de
gestion financière :
reçus des
fournitures signés
par les ESPC
|
12 mois
|
Recettes propres
|
Existence des relevés
des redevances perçues et utilisées par chaque
ESPC
|
Existence des relevés des redevances perçues et
utilisées par chaque ESPC
|
|
|
Support de gestion financière
|
Année étudiée
|
Gestion du personnel
|
Recensement du
personnel du district
|
Recensement du
personnel du district par catégorie
|
-
|
DS/CT
|
Rapport d'inventaire du personnel
|
Année étudiée
|
|
Planification annuelle des besoins en personnel du
district
|
-
|
DS/CT
|
Rapport de
planification par
trimestre
|
Année étudiée
|
|
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
Gestion des
médicaments
|
Nbre de jours de rupture de stock pour chacun
des médicaments ou produits traceurs de la liste
|
Nbre de jours de
rupture de stock pour ces médicaments ou produits
traceurs
|
-
|
CSE - DS
|
Rapport D1 (ou
pharmacie du district)
|
12 mois
|
Gestion
des infrastructures des équipements et du
matériel
|
Inventaire annuel pour le district (ECD, ESPC, HG/CHR)
|
Inventaire annuel des biens et des équipements pour le
district (ECD, ESPC, HG/CHR)
|
-
|
DS
|
Rapport d'inventaire
|
Année étudiée
|
|
Etat annuel des
besoins pour le district (ECD, ESPC, HG/CHR)
|
-
|
DS
|
Document de
planification
|
Année étudiée
|
|
Rapport annuel de
gestion et maintenance (date, type, donateur)
|
-
|
DS
|
Rapport annuel de gestion et de maintenance
|
Année étudiée
|
|
Copies des demandes de travaux de
maintenance au
CRIEMM/ Services
techniques
|
|
DS
|
Archivage au sein du DS
|
Mois précédent
|
|
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
Gestion
des infrastructures des équipements
et du matériel (suite)
|
Carnet de bord et
d'entretien des véhicules
|
Carnet de bord et
d'entretien des véhicules (vidange, km, visite
technique)
|
-
|
DS, HG, ESPC ayant des véhicules
|
Carnets de bord et d'entretien des véhicules du DS
|
Année étudiée
|
|
Nbre de jours
d'indisponibilité des véhicules utilisés
pour supervision
|
-
|
DS
|
Carnet de bord de
chacun des
véhicules de
superv.
|
12 mois
|
Formation continue
du personnel
|
- % d'agents ayant
bénéficié d'1 formation d'au moins 2
j/par an :
- médecin
- IDE
- sage-femme
|
Nbre total d'agents
ayant bénéficié d'une formation d'au
moins deux jours par an par catégorie
|
Total des agents par
catégorie
- médecin
- IDE
- sage-femme
|
CSE - DS
|
Situation des
formations par
agent et par ES et rapport de
formation
|
Année étudiée
|
|
Plan de formation
correspondant aux besoins
|
-
|
DS
|
Plan de formation et état des besoins en formation
|
Année étudiée
|
Recherche opérationnelle
et recherche-action
|
RO et de RA réalisées et documentées
|
Nbre de RO et RA réalisées et
documentées dans le DS
|
-
|
DS
|
Documents et
rapports de RO/RA au DS
|
Année étudiée
|
Coordination et gestion collégiale
|
Proportion de réunions
ECD tenues / réunions attendues
|
Nbre de réunions
documentées de l'ECD
|
Nbre de réunions
attendues
|
DS
|
Comptes rendus
(CR) ou PV des réunions de l'ECD
|
12 mois
|
|
Nbre de réunions avec la DR ou la CT
documentées
|
Nbre de réunions
attendues
|
DS
|
CR ou PV des
réunions de l'ECD avec présence du DR ou de la
CT
|
Année étudiée
|
|
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Participation communautaire
|
Implication des COGES dans la gestion des ESPC
|
Présence du COGES lors des deux
synthèses du monitorage au DS
|
|
DS
|
Liste de présence des rapports de
synthèse de monitorage
|
Année étudiée
|
Renforcement des
capacités des
établissements sanitaires (ES) par les
CT
|
Renforcement en
personnel par la CT
|
Nbre d'ES ayant
bénéficié d'un
renforcement en
personnel complé-
mentaire par la CT
|
Nbre d'établissements ayant exprimé un besoin
en personnel
|
DS
|
Liste des besoins PV de réception
|
Année étudiée
|
|
Nbre d'ES ayant béné-
ficié d'un
renforcement en
équipement complé-
mentaire par la CT
|
Nbre d'établissement
ayant exprimé un besoin en équipement
|
DS
|
Liste des besoins PV de réception
|
Année étudiée
|
|
Nbre de nouveaux
ESPC construits
|
Besoins en ESPC
|
DS/CT/DIPE
|
Carte sanitaire
|
Année étudiée
|
|
Hôpital de référence
mise à niveau
|
-
|
DS/CT
|
Rapport de
livraison
|
Année étudiée
|
Actions de
partenariat
|
Activités
intersectorielles entre
éducation et santé
|
Nbre d'établissements scolaires du
secondaire avec un club santé actif
|
Nbre total
d'établissements scolaires du secondaire dans le DS
|
SSSU-DS
et/ou services
déconcentrés du MEN
|
Supports de
gestion SSSU - DS et/ou MEN
|
Année étudiée
|
|
Nbre de réunions
d'échange entre CT et DR/DD documentées
|
|
DS-DR /CT
|
Rapports ou PV de réunions
|
Année étudiée
|
|
ACTIVITE TRACEUSE
|
CRITERE
|
CONSTRUCTION
|
SOURCE
|
PERIODE
|
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Lieu
|
Support
|
|
INDICATEURS
|
|
|
|
|
Soins curatifs
|
Taux d'utilisation des soins curatifs
|
Nbre de consultants (ESPC et hôpital)
|
Population du
district
|
CSE-DS
|
Rapport A1 ou
A2
et rapport
Hôpital
|
Année étudiée
|
CPN
|
Couverture en CPN
|
Nbre de femmes
enceintes ayant eu au moins 3 CPN
|
Nbre de grossesses attendues
|
CSE-DS
|
Rapport A1 ou
A2
et rapport
Hôpital
|
Année étudiée
|
Vaccination
|
Couverture vaccinale: BCG
|
Nbre d'enfants de 0 à 11 mois vaccinés par le
BCG
|
Population des
enfants de 0 à 11 mois
|
CSE-DS
|
Rapport A1 ou
A2
et rapport
Hôpital
|
Année étudiée
|
|
Nbre d'enfants de 0 à 11 mois vaccinés par le
DTC Hep3
|
Population des
enfants de 0 à 11 mois
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou
A2
et rapport
Hôpital
|
Année étudiée
|
|
Nbre d'enfants de 0 à 11 mois vaccinés par le
VAR
|
Population des
enfants de 0 à 11 mois
|
CSE- DS
|
Rapport A1 ou
A2
et rapport
Hôpital
|
Année étudiée
|
PF
|
Prévalence contraceptive moderne
|
Nbre de femmes sous contraception
moderne
|
Population des
femmes en âge de procréer
|
CSE - DS
|
Rapport A1 ou
A2
et rapport
Hôpital
|
Année étudiée
|
|
Annexe n° 7a : Instructions pour le recueil
et la compilation des données d'accréditation au niveau de
l'ESPC
E1-Moto(s) fonctionnelle(s) : Si l'agent
déclare disposer d'au moins une moto fonctionnelle, le critère
est satisfait.
Dans le cadre du contrôle, il est important de
vérifier l'existence et la fonctionnalité effective de la
moto.
E2-Réfrigérateur(s)
fonctionnel(s) :
Si l'agent déclare disposer d'au moins un
réfrigérateur fonctionnel le critère est satisfait.
Dans le cadre du contrôle, il est important de
vérifier l'existence et la fonctionnalité effective du
réfrigérateur.
E3-Nombre d'IDE : Si le poste a
été occupé plus de 120 jours ouvrables (6 mois de travail)
au cours de l'année concernée par l'auto évaluation, on
peut considérer que le critère est satisfait.
Dans le cadre du contrôle, il est important de
vérifier la présence effective de l'agent à son poste de
travail au moins 120 jours. Cette vérification pourra s'effectuer en
consultant les registres d'activité du centre de santé
(consultations curatives, PEV, CPN, etc.).
E4-Nombre de Sages Femmes :
· S'il s'agit d'un dispensaire rural ou d'une formation
sanitaire urbaine spécialisée hormis PMI. Le critère est
satisfait afin que le total des points soit le même pour tous les
ESPC.
· S'il s'agit d'un centre de santé
intégré, il faut vérifier que le poste a été
occupé plus de 120 jours ouvrables (6 mois de travail) sur
l'année concernée par l'auto évaluation. Dans ce cas, le
critère est satisfait.
Dans le cadre du contrôle, il est important de
vérifier la présence effective de l'agent à son poste de
travail au moins 120 jours au cours de l'année. Cette
vérification pourra s'effectuer en consultant les registres
d'activité du centre de santé (consultations curatives, PEV, CPN,
etc.).
E5-Subvention reçue par ESPC de la CT ou du
DS/ subvention spécifique reçue par la CT ou le DS pour ESPC
Il s'agit de la valeur de l'ensemble des biens, fournitures
et services hormis les médicaments qui ont été
attribués à l'unité opérationnelle au cours de
l'année. Il peut s'agir de fournitures de bureau, de produits
d'entretien, de pneus pour l'ambulance, toute fourniture dont le budget a
été prévu pour l'ESPC. Dans le cas des ESPC à
budget propre comme les CSU, il s'agit du budget reçu pour les
mêmes fournitures par rapport au budget attribué.
E6-Ressources propres réalisées /
Ressources propres budgétisées
Il s'agit d'une donnée importante du monitorage. En
fonction des recettes de l'année précédente, le COGES
budgétise la part qui lui revient sur les redevances. Il s'agit de
vérifier si l'ESPC a réalisé les recettes
espérées.
L'information donnée par l'ESPC doit être
croisée avec l'information détenue au niveau du CSE du
District.
E7-Permanence de la CPN
Il s'agit de compter le nombre de mois avec au moins 4
séances de CPN par mois. La période de déclaration est de
12 mois. Le critère est satisfait, si on a au moins 11 mois avec au
moins quatre séances de CPN par mois.
E8-Vaccination VAT1 chez les primigestes
Les mois de mars, de juillet et octobre ont été
choisis. Pour vérifier l'information, il faut faire un tableau à
deux colonnes où on met une croix à gauche pour toute primigeste
et une croix à droite pour celles qui sont vaccinées. Il faut
être prudent car certaines primigestes ne sont pas vaccinées
à la première visite, ce sont bien les primigestes vues pendant
ces périodes qui forment le dénominateur. Si elles sont
vaccinées en dehors de la période, elles sont également
prises en compte dans le numérateur. Ce critère est satisfait si
la proportion de VAT1 chez les primigestes est supérieure ou
égale à 90 %.
E9-GAR dépistées en CPN1
Cette information est disponible dans le rapport A1 ou A2. On
a mis la CPN1 comme dénominateur pour éviter qu'une même
femme soit enregistrée plusieurs fois comme GAR à chacune des
CPN.
Le contrôle se fait aisément dans les registres
existants.
E10-Permanence des services de vaccination
S'en référer à ce qui a
été dit sur la permanence des services de CPN : Les mois
où il n'y a pas eu au moins quatre fois une séance d'offre du
service de vaccination ne peuvent pas être repris dans l'indicateur. Les
séances qui se donnent en stratégie avancée dans l'aire de
santé sont prises en compte. Les rapports A1 ou A2 vous confirmeront ces
séances de vaccination.
E11-Permanence de la pesée :
Il s'agit du nombre de mois avec au moins deux séances de
pesées.
Cette pesée n'est pas toujours bien comprise au centre
de santé comme moyen de déceler des retards de croissance et des
malnutritions. Vérifier que ces pesées correspondent bien
à une réalité en consultant les registres.
E12-Permanence de l'offre du service de planning
familial
Pour satisfaire le critère, il faut 2 conditions :
· Avoir au moins 4 séances de PF/mois sur une
période de 11 mois.
· Avoir proposé lors de ces séances, au moins
3 méthodes modernes de contraception.
Il faut vérifier que lors de ces consultations les
agents offrent au moins trois méthodes modernes de contraception pourvu
qu'elles fassent partie de l'enregistrement de la SRPF. Les mois où il
n'y a pas eu quatre séances d'offre du service ne peuvent être
comptés.
E13-Références
En principe, tous les ESPC disposent de formulaires de
références dont un double reste à l'ESPC. A défaut,
le registre de consultations curatives peut témoigner de la
décision de référence. Il faut faire attention de comparer
ce chiffre avec celui des consultants et non des consultations.
E14-Algorithmes
En parlant des agents de santé formés à
l'utilisation des algorithmes de diagnostic et traitement, on parle en
réalité des infirmiers et sages-femmes qui sont susceptibles de
devoir les employer.
E15-Evacuation de la maternitéOn
entend par évacuation l'envoi de la femme dans un établissement
assumant la fonction de référence pour l'activité
obstétricale.
Ce chiffre est comparé à celui des accouchements
assistés (dans l'ESPC ou par des accoucheuses traditionnelles
formées) Le cas échéant, ce chiffre est à
vérifier dans le registre des accouchements.
E16-Utilisation du partogramme
On exclut du décompte les cas des enfants
présentés à la sage femme alors que l'accouchement s'est
fait ailleurs.
L'information est à vérifier directement dans le
registre des accouchements.
E17-Monitorage
En principe, tout monitorage est attesté par un rapport de
monitorage.
Il faut vérifier que les deux monitorages se sont
déroulés pendant l'année du calendrier
considérée.
E18-Rapport SIG
C'est la proportion des rapports mensuels SIG envoyés par
l'ESPC et reçus par le district dans les délais impartis. Cet
indicateur est bien connu des agents.
En cas de non concordance entre les agents des ESPC et le CSE du
district, Il faut vérifier les dates dans le registre de transmission du
District Sanitaire
E19-Médicaments et produits traceurs
Pour chacun des médicaments et vaccins traceurs, il
s'agit de vérifier la concordance d'information entre les fiches de
stock de l'ESPC et l'information reprise dans les rapports A1 ou A2.
L'évaluation ne consiste pas à situer les
responsabilités mais bien sûr à constater une
opérationnalité du service du médicament.
E20-Réunion du bureau du COGES
restructuré
Pour cet indicateur, il est essentiel de ne compter que les
réunions du COGES qui ont donné lieu à un P.V.
E21- Réunion bilan COGES/Communauté
Ici il s'agit des réunions prévues par le COGES
pour faire un bilan des activités avec l'ensemble de la
communauté ; on estimera que le critère est satisfait si la
moitié des réunions prévues a effectivement eu lieu, les
PV de réunion faisant foi.
E22- Réunions du COGES pour la promotion de la
santé
Ici il s'agit des réunions prévues par le COGES
pour la réalisation d'activités de promotion de la santé
avec l'ensemble de la communauté ; on estimera que le critère est
rempli si la moitié des réunions prévues a effectivement
eu lieu, les PV de réunion faisant foi.
E23-Utilisation de la subvention spécifique de
l'Etat
Sur la base des documents comptables de l'ESPC, on
établira un rapport entre les dépenses effectuées pour le
fonctionnement de l'ESPC et le montant total de la subvention spécifique
reçue.
On conclura que ce critère est satisfait si la
totalité de la subvention a effectivement servi à la gestion
directe de l'ESPC.
E24-Taux d'utilisation des soins curatifs
Ce taux ne doit pas être confondu avec le taux de
fréquentation qui tient compte des consultations et non des
consultants.
Il faut bien vérifier que l'entièreté des
rapports de l'année a été prise en compte. Une
différence entre les données du SIG national, du SIG
départemental et les données de l'ESPC peut procéder :
· soit d'un enregistrement incomplet de l'ensemble des
rapports
· soit encore d'un retard dans la compilation des
données.
Le calcul du taux d'utilisation varie en fonction du type de ESPC
(ESPC ruraux, ESPC urbains).
E25-Vaccination
Ces taux du BCG, du DTCHep3, du VAR chez un enfant de moins d'un
an, le taux d'achèvement VAR/DTCHep1 sont bien connus des agents.
Vérifier cependant que le DTCHep3 est compatible avec
le DTCHep2. En effet une importance déterminante a été
donnée au DTCHep3 ces dernières années et en confrontant
les DTCHep2 et DTCHep3, on constate une surcharge anormale du DTCHep3. Il n'est
pas concevable que le DTCHep3 soit plusieurs semestres de suite
supérieur au DTCHep2.
L'évaluation externe permettra peut être
d'élucider des taux anormalement hauts de DTCHep3 plusieurs fois de
suite.
E26-Accouchements
Il s'agit de la proportion d'« accouchements propres
» c'est-à-dire des accouchements réalisés par un
agent de santé disposant de kit d'accouchement ou par un ASC
formé et disposant d'une trousse d'accouchement.
Les naissances attendues sont calculées par l'application
du taux local de natalité à la population
générale.
E27-Planification famiiale
La prévalence contraceptive moderne consiste à
évaluer à un moment donné le nombre de femmes qui
utilisent une méthode contraceptive moderne.
Il suffit de prendre le jour de l'auto évaluation le
nombre de femmes qui sont considérées à ce moment sous
contraception. Cependant la pratique montre qu'il existe une certaine
difficulté à éliminer les fiches des femmes qui ne sont
pas régulières. La révision systématique des fiches
permet de vérifier si les femmes concernées peuvent être
réellement considérées comme mises sous contraception.
Annexe n° 7b : Instructions pour le recueil
et la compilation des données d'accréditation au niveau de
l'hôpital général (HG/CHR)
Le remplissage de ce document est placé sous la
responsabilité de la CMC, dans laquelle les compétences
techniques médicales et administratives sont rassemblées.
Prenons item par item les points qui peuvent poser des
difficultés dans la collecte d'information au cours de l'auto
évaluation.
H1-Nombre de chirurgiens / obstétriciens
:
C'est le nombre total de chirurgiens et / ou
d'obstétriciens qui est pris en compte. Si le poste a été
occupé au moins 120 jours ouvrables (6 mois de travail) au cours de
l'année considérée, le critère est satisfait.
Dans le cadre du contrôle, il est important de
vérifier la présence effective de l'agent à son poste de
travail au moins 120 jours au cours de l'année. Cette
vérification pourra s'effectuer en consultant les registres
d'activité.
H2-Nombre de médecins :
Il s `agit du nombre total de médecins exerçant
effectivement dans la structure. Si le poste a été occupé
au moins 120 jours ouvrables (6mois de travail) au cours de l'année
considérée, le critère est satisfait.
Dans le cadre du contrôle, il est important de
vérifier la présence effective de l'agent à son poste de
travail un nombre suffisant de jours.
Dans le cas de contrat à temps partiel, ceux-ci sont
additionnables. Si le total des heures atteint 40 heures, on considère
un médecin en plus, 80 heures, deux etc.
H3-Nombre d'IDE :
C'est le nombre total d'IDE exerçant officiellement
dans l'HG ou CHR. Si le poste a été occupé au moins 120
jours ouvrables (6 mois de travail) au cours de l'année
considérée, on peut considérer que le critère est
satisfait.
Dans le cadre du contrôle, il est important de
vérifier la présence effective de l'agent à son poste de
travail au moins 120 jours au cours de l'année. Cette
vérification pourra s'effectuer en consultant les registres
d'activité
H4-Nombre de Sages Femmes :
C'est le nombre total de SF exerçant officiellement
dans l'HG ou le CHR. Si le poste a été occupé au moins 120
jours ouvrables sur l'année concernée par l'auto
évaluation, le critère est satisfait.
Dans le cadre du contrôle, il est important de
vérifier la présence effective de l'agent à son poste de
travail au moins 120 jours au cours de l'année. Cette
vérification pourra s'effectuer en consultant les registres
d'activité
H5-Nombre de chirurgiens dentistes :
Il s `agit du nombre total de chirurgiens dentistes
exerçant officiellement dans l'HG ou dans le CHR. Si le poste a
été occupé au moins 120 jours ouvrables sur l'année
concernée par l'auto évaluation, on peut considérer que le
critère est satisfait.
Dans le cadre du contrôle, il est important de
vérifier la présence réelle de l'agent à son poste
de travail un nombre suffisant de jours. Pour les contrats, voir rubrique
médecin.
H6-Bloc opératoire équipé
:
C'est une ou plusieurs salle appropriées, au sein de la
structure, faisant office de bloc
opératoire et munie d'un
équipement minimal à savoir : une table d'opération, un
scialytique,
un appareil d'anesthésie, un aspirateur, un masque de
réanimation néonatale. Si ces appareils sont disponibles et
fonctionnels dans l'année concernée par l'auto évaluation,
le bloc opératoire est complet.
Dans le cadre d'un contrôle, tout l'équipement
doit être vu et son état de fonctionnement apprécié.
Si l'un des équipements n'a pas fonctionné une partie de
l'année, il est laissé à la CMC le soin de juger si cette
défection a paralysé l'activité chirurgicale.
H7-Existence d'une stérilisation fonctionnelle
:
Il s'agit de la disponibilité dans la structure d'un
stérilisateur fonctionnel. (chaleur sèche et humide ou seulement
chaleur humide)
H8-Existence d'un cabinet dentaire fonctionnel :
C'est une salle appropriée au sein de la structure
faisant office de cabinet dentaire et munie d'un équipement minimal,
fonctionnel, permettant de faire une extraction et placer un amalgame.
H9-Subvention de l'Etat reçue de la CT/
Subvention de l'Etat prévue :
Il s'agit de la somme totale reçue effectivement au
titre des subventions de l'Etat au cours de l'année (quel que soit
l'exercice budgétaire) par rapport aux subventions prévues pour
cette même période à l'établissement.
On n'y inclut pas les redevances.
H10-Taux d'utilisation de la subvention de l'Etat
:
Sur la base des documents comptables de l'HG ou du CHR, on
établira un rapport entre les dépenses effectuées pour le
fonctionnement de l'hôpital et le montant total de la subvention
reçue.
On conclura que ce critère est satisfait si la
totalité de la subvention a effectivement servi à la gestion
directe de l'hôpital.
H11-Ressources propres réalisées /
Ressources propres budgétisées
Il s'agit de vérifier si l'HG/CHR a réalisé
les recettes espérées et tel que cela est mentionné dans
le PAA.
H12-Permanence des urgences :
L'indicateur est ici le rapport entre le nombre de
césariennes réalisées entre 18h et 06h du matin et le
nombre total de césariennes réalisées.
Cette proportion est à calculer au cours des
périodes suivantes incluses dans l'année étudiée :
1er au 31 mars ; 1er au 30 juin ; 1er au 31 octobre, le
registre du bloc opératoire faisant foi (heure du protocole).
H13-Appréciation des références
:
Vérifier la présence des supports de
référence dans les dossiers des malades
référés.
H14-Application des protocoles de soins
:
Vérifier l'application effective des protocoles de
soins curatifs pour le paludisme et les IST. Pour cela, on calculera sur la
base des informations du registre de consultation le rapport des sujets
traités selon les protocoles en vigueur pour le paludisme et pour les
IST sur le total des sujets reçus et traités pour ces deux
pathologies. On estimera que le critère est satisfait si au moins 80%
des sujets vus dans ce cadre ont effectivement bénéficié
des protocoles visés.
H15-Hospitalisation :
Le critère consiste à apprécier parmi
l'ensemble des hospitalisés ceux qui ont été
référés à l'hôpital par les agents des
ESPC.
Nombre total des référés sur le nombre total
des admissions (à vérifier sur les registres
d'hospitalisations.)
H16-Fonctionnalité du bloc opératoire
:
Il s'agit de comptabiliser le nombre de jours de paralysie du
bloc opératoire sur l'année considérée. Lorsque
pour un jour le registre des activités du bloc ne contient pas de cas,
vérifier que cela est dû à une panne technique du service.
Si le nombre de jours de paralysie du bloc opératoire est
supérieur à 7, la valeur d'opérationnalité n'est
pas satisfaite.
H17-Fonctionnalité du cabinet dentaire
:
Il s'agit de comptabiliser le nombre de jours de paralysie du
cabinet dentaire sur l'année considérée. Lorsque pour un
jour le registre des activités du cabinet dentaire ne contient pas de
cas, vérifier si cela est dû à une panne technique du
service. Si le nombre de jours de paralysie du cabinet dentaire est
supérieur à 7, la valeur d'opérationnalité n'est
pas satisfaite.
H18-Fonctionnalité du service de radiologie
:
Il s'agit de comptabiliser le nombre de jours de paralysie de
la salle de radiologie au cours de l'année considérée.
Lorsque pour un jour le registre des activités de la salle de radiologie
ne contient pas de cas, vérifier si cela est dû à une panne
technique du service. Si le nombre de jours de paralysie de la salle de
radiologie est supérieur à 10, la valeur
d'opérationnalité n'est pas satisfaite.
H19-Fonctionnalité du laboratoire
:
Il s'agit de comptabiliser le nombre de jours
d'impossibilité de réalisation de taux d `Hb et NFS au cours de
l'année considérée.
Si le nombre de jours de non réalisation du taux d'Hb et
NFS est supérieur à 10 ; la valeur
d'opérationnalité n'est pas satisfaite.
Il s'agit aussi de comptabiliser le nombre de jours
d'impossibilité de réalisation de test VIH sur l'année
considérée.
Lorsque certains jours le test n'est pas fait, vérifier
pourquoi le service était interrompu.
H20-Fonctionnalité du dépôt de
sang :
Il s'agit de déterminer à partir du registre de
gestion du sang, le nombre de jours de rupture en stock de sang O+ sur
l'année considérée.
Si le nombre de jours de rupture en stock de sang O+ est
supérieur à 10, la valeur d'opérationnalité n'est
pas satisfaite.
H21- Médicaments et produits traceurs
:
Il s'agit de déterminer à partir des rapports B1
le nombre de jours de rupture de stock pour chacun des produits suivants : SGI
5%, bandes plâtrées, kit césarienne, BCG, Vit A, kit
accouchement sur l'année considérée.
Si le nombre de jours de rupture de stock de l'un de ces
produits « traceurs » est supérieur à 10, la valeur
d'opérationnalité n'est pas satisfaite pour le produit
concerné. Vérifier à la pharmacie de l'hôpital.
H22-Existence du dossier médical
:
S'assurer de l'existence effective du dossier individuel
d'hospitalisation le jour de l'auto évaluation pour la CMC et le jour de
la visite pour les experts.
H23-Archivage des dossiers médicaux
:
Il s'agit de retrouver les 3/4 des dossiers tirés au sort
pour une période donnée pour que le critère soit
satisfait.
H24-Rapports SIG :
Il s'agit du nombre de rapports SIG envoyés par l'HG ou
le CHR et reçus par le district dans les délais impartis. Cet
indicateur est bien connu des agents. En cas de non concordance entre la CMC et
le CSE du district, il faut vérifier les dates dans le registre de
transmission du district sanitaire et de l'hôpital.
H25-Audit médical (activité
scientifique) :
Il s'agit de vérifier si pour tout décès
survenu plus de 6h après l'admission à l'hôpital, un audit
médical scientifique a été réalisé dans les
3 mois qui ont suivi. Ceci au cours de l'année considérée,
afin de déterminer si l'audit médical scientifique est
fonctionnel. Le critère est satisfait si au moins 50% des audits sont
réalisés dans les délais.
H26-Fonctionnalité de la commission
médicale consultative :
Il s'agit de déterminer à partir des rapports B2
mais aussi de visu s'il y a eu au moins trois réunions de la commission
médicale consultative documentées sur les quatre attendues pour
la dernière année du calendrier.
H27-Plan d'action annuel :
Il s'agit de vérifier s'il existe un plan d'action annuel
pour l'année en cours, et s'il est disponible au sein de la
structure.
H28-Projet d'établissement :
Il s'agit de vérifier s'il existe un projet
d'établissement valide pour la période considérée
et s'il est disponible au sein de la structure.
H29-Cuisine :
Pour cet indicateur, se servir du cahier d'intendance de la
cuisine et faire confirmer par les patients. La fonctionnalité de la
cuisine est réelle si le nombre de jours de l'année
considérée où on a distribué un repas aux malades
hospitalisés est supérieur ou égal à 200 jours.
H30-Fonctionnalité du service d'ambulance
:
On évalue cette activité à partir du
registre des mouvements du service d'ambulance. Lorsque l'ambulance n'a pas
été utilisée on vérifie si elle aurait pu
l'être.
Si le service de l'ambulance utilise plusieurs
véhicules, on s'intéresse alors à la paralysie du
service pour l'ensemble des véhicules sur toute une année, c'est
à dire le nombre moyen de jours de paralysie (cumul des
différents véhicules rapporté au nombre de
véhicule).
Si le nombre de jours de paralysie du service d'ambulance est
supérieur à 10, la valeur d'opérationnalité n'est
pas satisfaite. (Chauffeur, véhicule en ordre de marche, carburant,
clé etc.).
H31-COGES :
Pour cet indicateur, il est essentiel de ne compter que les
réunions du COGES qui ont donné lieu à un compte rendu.
Pour que le critère soit satisfait, Il doit y avoir eu au moins trois
(03) réunions dans l'année sur un total d'au moins 4
prévues.
H32-Indicateur d'admission hospitalière
:
Cet indicateur est apprécié par le ratio nombre
total d'admission sur la population totale à charge du district. Ce
ratio doit être supérieur ou égal à 1% pour que la
valeur d'opérationnalité soit satisfaite. S'il y a 2
hôpitaux dans le district, calculer pour chaque hôpital le
dénominateur comme suit : Population du district x
nombre de lits de l'hôpital où a lieu l'auto
évaluation / le nombre total de lits hospitaliers du district. (c'est la
proportion de population du district attribuée à
l'Hôpital)
H33-Indicateur « chirurgie d'urgence »
:
Cet indicateur est apprécié par le taux de
césariennes qui est le nombre de césariennes pratiquées au
cours de l'année considérée sur le nombre de naissances
attendues dans le District pour l'année.
H34-Taux d'utilisation du cabinet dentaire
:
Il s'agit de déterminer le rapport sur l'année
considérée entre le nombre de consultants du cabinet dentaire et
la population totale du district. S'il y a deux hôpitaux, calculer la
population à charge comme pour les admissions.
Vérification : B1 du registre du cabinet.
Annexe n° 7c : Instructions pour le recueil
et la compilation des données d'accréditation au niveau de
l'équipe cadre de district
D1-Couverture du district sanitaire
La taille idéale de la population du district
correspond à la capacité résolutive de l'hôpital et
de l'équipe cadre du district, aussi bien au plan technique (plateau
technique) que de l'accessibilité.
La population donnée devra être calculée
à partir du dernier recensement.
D2-Couverture en lits hospitaliers :
Faire la somme des lits dressés à
l'hôpital ou dans les hôpitaux s'il y en a plusieurs dans le
District et diviser le chiffre obtenu par la population totale du district et
par le nombre d'Hôpitaux dans le District.
D3-Couverture en ESPC
a. Diviser la population du district par le nombre de Km2 du
district : exemple année 2000 : le district X a une population de
220.000 personnes et sa superficie fait 4778 km2. Densité de population
: 220.000 h / 4778 km2 = 46 h / Km2
b. Il faut maintenant calculer pour le district
considéré le nombre attendu d'ESPC. On classe le district selon
sa densité de population. Dans notre exemple, comme 46 h / Km2 est une
densité de population supérieure à 20 h / Km2 et
inférieure à 50 h au Km2, le district X doit posséder au
moins 220.000 / 15.000h = 14, 66 ESPC soit 15 ESPC, étant entendu qu'on
arrondit à l'unité supérieure au delà de O,5 et
à l'unité inférieure en dessous de 0,5
c. En comparant le chiffre calculé au chiffre
réel, on vérifie si le critère est satisfait ou pas.
D4-Ressources humaines du bureau de district
1 MCD, 1 agent SRPF/SMI, 1 administrateur gestionnaire, 1 agent
SSPIB, 1 CSE, 1 Pharmacien ou 1 PGP
Veiller à ce que le cadre identifié ait
été présent au moins 120 jours ouvrables au cours de
l'année considérée.
D5-Réalisation budgétaire du DS
(Subvention reçue / Subvention notifiée)
Il s'agit de la somme totale reçue effectivement du BGE
au cours de l'année (quel que soit l'exercice budgétaire) par
rapport au BGE notifié pour cette même période au District
Sanitaire.
D6-Existence du bureau de district
Dans ce cas, une certaine liberté est donnée aux
experts visiteurs afin d'apprécier si ce bureau de district existe.
L'existence du bureau est liée au fait que chacun des agents permanents
du district disposent d'un lieu qui leur permet d'assumer leurs
responsabilités. Cela ne veut pas dire que le bureau du district ne soit
pas dans un bâtiment de l'hôpital.
D7-Au moins deux ordinateurs fonctionnels
Il s'agit de deux ordinateurs dotés d'une protection
efficace contre les variations de courant. Le moment est l'année
considérée. La situation peut se présenter
différemment au moment de la visite des experts. Un ordinateur
fonctionnel est un ordinateur qui a fonctionné au moins 10 mois sur 12.
En ce qui concerne l'imprimante, il est acceptable que l'imprimante fonctionne
en réseau (1 imprimante pour plusieurs ordinateurs)
D8-Un véhicule propre de supervision
De nouveau, la période considérée est
celle de l'année calendaire précédente. Le véhicule
doit pouvoir arriver à tous les ESPC du district en toutes saisons
pourvu que d'autres véhicules y arrivent. Le véhicule doit avoir
été disponible au moins dix mois sur douze. Après huit ans
de bons et loyaux services, un tel véhicule n'est plus fiable pour
répondre instantanément aux sollicitations de la
supervision.
D9- Plan de Développement Sanitaire (PDS) et/ou
Plan d'action annuel (PAA)
Ce plan d'action annuel est un outil déterminant. Les
experts visiteurs doivent le consulter pour voir ce qu'il contient et
vérifier qu'il a été rédigé dans un
délai compatible avec une utilisation rationnelle (avant le 31 janvier
de l'année en cours). Ces plans qui sont, avec la
décentralisation, propriétés des CG devront être
élaborés avec les ECD.
D10-Prise en compte des pathologies les plus
fréquentes
Il s'agit de vérifier la présence de la
prévalence des états morbides les plus fréquents dans le
PAA ou dans tous d'autres documents disponibles au DS.
D11-Suivi trimestriel du PAA
Ce suivi doit comporter au minimum un suivi du tableau de bord
avec les indicateurs sanitaires essentiels pour l'ensemble des
établissements. Ce suivi doit être documenté.
D12-Degré d'exécution du Plan d'action
annuel (PAA).
Il s'agit d'une estimation du nombre global d'activités
réalisées (au regard du PAA) et rapporté au nombre total
d'activités.
D13-Pourcentage des établissements sanitaires
de premier contact qui ont reçu quatre supervisions documentée
par an
La moitié au moins de ces supervisions a
bénéficié de la présence d'un médecin.
On ne part pas tout seul en supervision. Le rapport de
supervision est disponible dans les archives du bureau du District. Seules les
unités opérationnelles qui ont reçu quatre supervisions
peuvent être prises en compte dans le numérateur. Utiliser le
petit tableau qui a été préparé dans la fiche de
recueil.
D14-Supervisions faites et documentées à
l'HG/CHR
Les remarques sont les mêmes que dans la rubrique
précédente. Vérifier qu'il y en ait eu au moins quatre sur
l'année.
D15-Rapports SIG
Il s'agit de calculer le pourcentage des rapports mensuels SIG
envoyés à la DD dans les délais.
D16-Exécution de la subvention de l'Etat pour
les ESPC ruraux
Il s'agit de la valeur des ressources reçues par les ESPC
au cours de l'année comparée à la part de la subvention
étatique qui a été octroyée à la CT ou au DS
pour ces mêmes ESPC.
Cette information comptable doit être disponible au
district. Une bonne façon de la contrôler est de reprendre les
fiches de recueil des ESPC (Autoévaluation). Un petit tableau des
montants par ESPC facilite la compilation des données.
D17-Relevés des redevances
Il s'agit de retrouver les relevés mensuels des
redevances perçues et utilisées pour chaque ESPC sur une
période de 12 mois. Le critère est satisfait si l'on retrouve les
12 relevés de l'année considérée.
D18-Recensement du personnel
Ce document reprenant avec leur affectation l'ensemble du
personnel des établissements et du bureau du District doit être
disponible et mis à jour en permanence au District.
D19-Planification annuelle des besoins en
personnel
En principe, le PAA reprend cette information.
Sinon, se référer à un document officiel
annuel de l'ECD qui précise de manière régulière
les besoins en personnel.
D20-Nombre de jours de rupture de stock pour les
médicaments traceurs.
Il s'agit de la pharmacie du district. Il faut voir le rapport
D1 mais aussi les fiches de stock à la pharmacie si vous souhaitez
contrôler ces informations. Il sera intéressant de voir dans
quelle mesure ces ruptures de stock justifient les ruptures dans les
établissements. Si ces ruptures proviennent de rupture à la PSP,
il ne s'agit pas de juger mais d'observer l'accès des ESPC au
médicament.
D21-Inventaire annuel des biens et équipements
Cet inventaire mis à jour annuellement est un document
clé de la gestion des équipements du district. Il doit concerner
l'ensemble des établissements de la direction départementale de
la santé.
Il importe, dans le cadre de l'évaluation externe, de
l'analyser et d'en apprécier l'existence. Il en est de même pour
les biens (infrastructures, mobiliers et équipements)
D22-Planification annuelle des besoins en biens et
équipements
Ce document peut être repris dans le PAA. Dans le cas
contraire, il faut vérifier qu'en droite ligne de l'inventaire, le point
soit fait sur les besoins en équipements.
D23-Rapport annuel de gestion et de maintenance
En stricte continuité avec les deux documents
précédents, il importe de vérifier si l'ensemble des
tâches de maintenance réalisées ont été
consignées. Il convient en général de vérifier
l'archivage des tâches de maintenance. Il est possible que cet
enregistrement se fasse au CRIEM auquel cas un tel rapport doit se trouver en
copie au district.
D24-Copie des demandes des travaux de maintenance
confiées au CRIEM Ce point ne concerne évidemment
que les régions où il y a un CRIEM.
Sinon, s'il existe une trace des travaux de maintenance
diligentés par le district, ce point peut être
considéré comme satisfait. Vérifier la
disponibilité de ces documents
D25-Carnets de bord des véhicules remplis
Il faut vérifier si ce carnet de bord reprend les
itinéraires, les entretiens, les Km parcourus jour après jour et
pour chacun des véhicules de l'état. Différents formats
existent. Les compulser et vérifier leur bonne tenue.
D26-indisponibilité des véhicules de
supervision
Il convient de vérifier pourquoi le véhicule n'a
pas été utilisé les jours où il n'a pas
roulé. Huit
(8) jours d'entretien par an est un nombre acceptable de
jours de maintenance préventive. Les
pannes, accidents, chauffeur absent ou défaut de
carburant sont autant de raisons de différer les supervisions. Ces
délais additionnés ne peuvent excéder 10 jours. S'il y a
un véhicule de rechange, ces jours là ne peuvent être
comptés comme jours de paralysie.
D27-Pourcentage d'agents ayant
bénéficiés de formation continue dans les Districts.
Il s'agit d'apprécier le nombre d'agents ayant
bénéficiés d'une formation d'au moins deux jours par an
par rapport à la totalité des agents du district. Ce pourcentage
s'effectue par catégorie d'agents.
D28-Existence d'un plan de formation
Il s'agit de vérifier l'existence d'un plan de formation
qui correspond aux besoins en formation
D29-Recherche opérationnelle (RO) et
recherche-action (RA)
Il faut vérifier si une RO/RA a été
réalisée au cours de l'année considérée.
L'existence d'une documentation reprenant l'essentiel du travail doit
l'attester.
D30-Proportion de réunions ECD
tenues/réunions attendues
L'équipe cadre de district se réunit statutairement
une fois par mois pour discuter des problèmes essentiels du district. Un
procès verbal doit être rédigé après chaque
réunion. L'évaluateur vérifiera la présence de ces
procès verbaux sur une année du calendrier. Il doit y en avoir au
moins 9 pour que ce critère soit satisfait.
D31-Réunion trimestrielle avec la DR ou la CT
Chaque année au moins quatre réunions d'ECD
doivent se faire avec le la direction régionale de la santé ou
avec la collectivité territoriale. Cette activité sera
vérifiée pour au moins trois réunions sur l'année,
le PV faisant foi.
D32-Activités intersectorielles entre Education
et Santé
Il s'agit de dénombrer les écoles secondaires du
district qui possèdent un club santé qui se réunit
régulièrement. Si la dernière réunion date de plus
d'un trimestre, ce club là est considéré comme non
fonctionnel.
D33-Collaboration CT/ Services extérieurs MEMSP
Dans le cadre de la décentralisation, les
réunions d'échange entre MEMSP et les CT constituent un enjeu.
Dans cette perspective, il devrait se tenir au moins 3 réunions
d'échange. Il en faut au moins 2 pour que le critère soit
satisfait.
D34-Participation communautaire
Il faut se référer au compte rendu de la
synthèse du monitorage et vérifier si les
délégués du COGES étaient physiquement
présents. (Voir liste de présence)
D35-Renforcement en personnel
Ce critère vérifie l'effectivité de l'appui
de la collectivité territoriale en personnel sur la base des besoins
exprimés
D36-Renforcement en équipement
Ce critère vérifie l'effectivité de l'appui
de la collectivité territoriale en équipement sur la base des
besoins exprimés
D37-Nouveaux ESPC construits en fonction des besoins
Chaque année, selon les besoins exprimés par le
district sanitaires pour assurer une bonne couverture en ESPC, les CT pourront
en construire un certain nombre. Le critère est satisfait si au moins la
moitié des besoins exprimés sont satisfaits.
D38-Mise à niveau de l'hôpital de
référence
Afin de permettre à l'hôpital de
référence de jouer pleinement son rôle, une mise à
niveau de cet établissement s'avère nécessaire pour la
plupart des districts sanitaires. Cette mise à niveau pourra être
effectuée par les CT et concernera aussi bien les locaux, les
équipements, le matériel que le personnel nécessaire. Pour
les normes, se référer aux critères de l'hôpital de
référence (HG/CHR).
D39-Taux d'utilisation des soins curatifs
Cet indicateur classique devrait pouvoir être
vérifié en compilant les taux d'utilisation de tous les ESPC dans
leur fiche de recueil en additionnant les numérateurs (y compris les
consultants de l'hôpital).
Vérifier que les chiffres du District Sanitaire
correspondent aussi aux chiffres de la DIPE.
D40-CPN3/ FE ou Proportion de Femmes enceintes avec
CPN3
Attention, ce taux est absent des fiches de recueil des ESPC.
Il n'y a donc pas moyen de le vérifier à partir des fiches de
recueil. Il faut cependant croiser cette information avec celle du SIG
national.
D41-Couverture Vaccinale chez les enfants de moins
d'un an (BCG/DTCHep3/VAR) Les trois taux très classiques
qui sont demandés sont vérifiables à partir des fiches de
recueil. Toujours bien vérifier que l'ensemble des rapports SIG
envoyés par les ESPC a bien été inclus dans les chiffres
du district.
D42-Planning familial
De même, en principe la somme des femmes
déclarées sous contraception moderne par tous les ESPC et
l'hôpital au moment T (celui de l'auto évaluation) ramené
au total des femmes fécondes du district donne la prévalence
contraceptive du district.
Remarque : Même lorsque la date de l'auto
évaluation de l'ECD est différée de plusieurs semaines de
celle de l'auto évaluation des établissements, les deux
résultats ne sauraient présenter des écarts trop
importants.
Annexe n° 8 : Instructions pour la
synthèse des données d'accréditation des
districts
Concernant l'opérationnalité
O1 à O5 :
Ces données sont obtenues à partir du formulaire
d'auto évaluation de l'équipe cadre de district.
O6 : Nombre d'ESPC en rapport avec la densité
de la population du district
· Diviser la population du district par le nombre de Km2
du district : exemple année 2000 : le district X a une population de
220.000 personnes et sa superficie fait 4778 km2. Densité de population
: 220.000 h / 4778 km2 = 46 h / Km2
· Il faut maintenant calculer pour le district
considéré, le nombre attendu d'ESPC. On classe le district selon
sa densité de population. Dans notre exemple, comme 46 h / Km2 est une
densité de population supérieure à 20 h / Km2 et
inférieure à 50 h au Km2, le district X doit posséder au
moins 220.000 / 15.000h = 14, 66 ESPC soit 15 ESPC
(étant entendu qu'on arrondit à l'unité supérieure
au delà de 0,5 et à l'unité inférieure en dessous
de 0,5)
· En comparant le chiffre calculé au chiffre
réel, on vérifie si le critère est satisfait ou pas.
O7 : Permanence de la chirurgie d'urgence à
l'hôpital
Cette donnée est obtenue à partir du formulaire
d'auto évaluation de l'hôpital général.
O8 : ESPC : ressources et PMA
Il s'agit ici d'une compilation des résultats d'auto
évaluation des ESPC. Au bas des fiches de recueil des ESPC, le
résultat de la somme des scores est comparé au maximum possible,
c'est-à-dire à 100
Pour cela, il suffit de prendre chacune des
autoévaluations des ESPC et d'établir le tableau des scores comme
illustré dans l'exemple suivant :
ESPC
|
Score (/100)
|
Dispensaire A
|
40
|
Centre de santé rural B
|
53
|
Centre de santé rural C
|
61
|
Centre de santé urbain D
|
29
|
PMI E
|
27
|
Centre DERNIER
|
66
|
Total
|
276
|
|
On divise le total obtenu par le nombre d'ESPC dont on dispose
des fiches. En principe, c'est le total des ESPC. Dans l'exemple que nous avons
choisi : 276 / 6 = 46.
On compare alors le résultat obtenu avec le seuil qui a
été établi :
La moyenne est de 46 et le critère est donc
satisfait.
Lorsqu'on vérifiera si le district est performant, on
utilisera ce même résultat et on le comparera à un seuil
plus élevé. Il faut donc garder précieusement le tableau
préalablement préparé.
O9 et O10
Ici, comme en général il n'y a qu'une ECD et un
hôpital, il suffit de consulter le résultat
obtenu au bas de
ces fiches de recueil. Lorsqu'il y a deux hôpitaux, il suffit de faire
la
moyenne arithmétique des deux : résultat A +
résultat B / 2. Ces critères sont satisfaits lorsque
les scores sont supérieurs au seuil
d'opérationnalité : 55 / 140 pour l'hôpital et
85 / 164 pour l'ECD.
P1 à P7
Les résultats P1 à P6 sont dans la fiche de
recueil de l'ECD et le P7 dans la fiche de l'hôpital. Pour P7, s'il y a
deux hôpitaux, il faut faire la somme des admissions des deux
hôpitaux et la ramener au total de population du district. Vous inscrivez
votre résultat dans la grille de codification des critères.
Lorsque votre résultat atteint ou dépasse le seuil
proposé, vous lui attribuez la valeur 1. Lorsque votre résultat
est inférieur au seuil proposé, vous lui attribuez la valeur de
la fraction de la valeur seuil.
Exemple : votre prévalence de PF est
de 0,02, le seuil est de 0,1. La valeur considérée est de 0,02 /
0,1 = 0,20. Pour que le district soit classé comme opérationnel,
la somme des valeurs doit être supérieure ou égale à
6. (Maximum possible : 7)
Voici un exemple :
Couverture sanitaire
|
Seuil
|
Résultat district
|
Cote
|
Taux d'utilisation
|
0,25
|
0,31
|
1
|
CPN3/ FE
|
0,6
|
0,54
|
0,9
|
BCG/<1an
|
0,7
|
0,91
|
1
|
DTCHep3 / < 1an
|
0,5
|
0,52
|
1
|
VAR / <1an
|
0,5
|
0,45
|
0,9
|
Prévalence contraceptive
|
0,1
|
0,02
|
0,2
|
Taux d'admission HR
|
0,01
|
0,04
|
1
|
Total
|
|
|
6
|
|
Dans notre exemple, le critère est tout juste
satisfait.
A ce stade, nous pouvons vérifier si le district
est opérationnel ou non. Pour que le district soit opérationnel,
au plus deux critères peuvent ne pas être satisfaits. Autrement
dit, si plus de deux critères ne sont pas satisfaits, le district n'est
pas opérationnel.
Concernant la performance
Tout d'abord, il est bien entendu que le district ne peut
être classé comme performant au cas où il n'est pas
considéré comme opérationnel. Evidemment, il vous est
loisible de faire l'exercice qui traduira peut être le fait que vous avez
obtenu de bons résultats bien que l'offre des services et les ressources
soient insuffisantes.
O8
Reprenez le tableau que vous avez établi pour
vérifier l'opérationnalité de vos ESPC. Dans l'exemple qui
a été développé, le score moyen des ESPC : 46 est
en dessous de 55 et ce critère ne peut être retenu pour que le
district soit classé performant.
O9 et O10
Même principe : les scores doivent être
respectivement supérieurs à 85 et 120 pour l'hôpital et
l'ECD. Dans le cas où il y a deux hôpitaux dans le district, il
faut faire la moyenne arithmétique des deux résultats soit la
somme des scores hôpital A et hôpital B divisée par deux.
P1 à P7
Cette fois, le tableau est un peu différent car la
performance intègre les résultats en couverture sanitaire
même lorsqu'ils dépassent les seuils de
l'opérationnalité.
Dans cette perspective, il s'agit de la moyenne
arithmétique des scores établis par comparaison entre les
résultats et les seuils déjà utilisés.
Reprenons notre exemple :
Couverture sanitaire
|
Seuil
|
Résultat district
|
Cote
|
Taux d'utilisation
|
0,25
|
0,31
|
1,24
|
CPN3/ FE
|
0,6
|
0,54
|
0,9
|
BCG/<1an
|
0,7
|
0,91
|
1,3
|
DTCHep3 / < 1an
|
0,5
|
0,52
|
1,04
|
VAR / <1an
|
0,5
|
0,45
|
0,9
|
Prévalence contraceptive
|
0,1
|
0,02
|
0,2
|
Taux d'admission HR
|
0,01
|
0,04
|
4
|
Total
|
|
|
9,58
|
|
Imaginons que le résultat de l'année
passée ait été de 8.5, dans ce cas ce critère
participe à la qualification de district performant car les couvertures
se sont globalement améliorées par rapport à
l'année passée.
Concernant l'appui
L'examen des critères est laissé à la
discrétion du comité d'accréditation qui devra les
vérifier sur le terrain. (A1, A2, A3).
Annexe n° 9 : Protocole du test du
modèle d'accréditation
METHODOLOGIE DU TEST DES CRITERES
D'OPERATIONALITE
DU DISTRICT SANITAIRE
1. INTRODUCTION
Le Ministère de la Santé Publique et de la
Protection Sociale souhaite se doter d'outils et
moyens devant lui permettre de suivre, d'apprécier
l'évolution fondamentale mentionnée dans le Plan National de
Développement Sanitaire, consistant en la mise en place des districts de
santé. La Direction de la Santé Communautaire est plus
particulièrement chargée de rendre les districts de santé
opérationnels.
Après avoir précisé le paquet minimum
d'activités pour les différents échelons de soins pour la
Côte d'Ivoire et amorcé la mise en oeuvre, la Direction de la
Santé Communautaire a défini des critères
d'opérationnalité pour le district de santé.
Ces critères ont pour objectif de suivre la mise en place
d'une réforme, de suivre le développement de ce nouvel
étage institutionnel (District de Santé).
Leur exploitation n'a pas pour objectif de compléter
l'information sanitaire quantitative et qualitative déployée de
manière routinière dans les districts, information qui est
drainée par le SIG, la carte sanitaire et les directions
régionales.
Les critères choisis se réfèrent aux trois
niveaux institutionnels du district :
Les (ESPC) Etablissements Sanitaires de Premier Contact
Les hôpitaux de première référence
Les directions départementales organisées autour
des équipes cadre de district
En pratique l'usage de cet outil poursuivra un double objectif
suivant :
permettre au Ministère de la Santé Publique
d'apprécier la mise en place de l'opérationnalité des
Districts de santé par rapport au PMA,
et permettre aux équipes cadre des districts elles
même de suivre leur niveau de développement par rapport au
contexte national.
Ces critères ont été constitués
par un groupe de travail dont la composition tient compte de la
diversité des programmes du MSPPS, de la diversité des
professions de santé au sein du service public et de la diversité
des intervenants dans le domaine de la santé, il faut souligner l'appui
important donné par le DCEIS et l'INSP pour l'élaboration de ces
critères.
2.OBJECTIF DU TEST
2.1 Tester sur le terrain
· la validité, la fiabilité et la
fidélité desdits critères,
· le caractère mesurable et réaliste de ces
critères,
leur pertinence pour le suivi de la mise en oeuvre de
l'opérationalité des districts de santé,
· l'accessibilité et l'acceptabilité par les
acteurs du terrain ;
2.2 Préciser les modes opératoires qui permettent
la reproduction du mode de prélèvement des critères ;
2.3 Vérifier l'applicabilité d'une démarche
systématique d'évaluation du niveau de développement du
district sanitaire.
3. RESULTATS ATTENDUS
3.1 Rendre disponible des critères consensuels
d'opérationnalité du District utilisables sur le terrain ;
3.2 Disponibilité de modes opératoires
standardisés d'élaboration des critères ;
3.3 Proposer un mode d'utilisation consensuelle des
critères d'opérationnalité du District
4. METHODE
La préoccupation de la Direction de la Santé
communautaire est de pratiquer une démarche objective qui exclue autant
que possible toute interprétation et toute ambiguïté dans
les résultats.
Première étape : Préparation
du test
Elle consistera à inviter les DD avec leur CSE et les
DR des districts concernés par le test pour une séance
d'information sur le test et ses modalités pratiques. Cette
préparation prendra une journée.
Deuxième étape :
Autoévaluation
La deuxième étape consistera en une
démarche d'autoévaluation dans le district de chacun des niveaux
institutionnels considérés. L'autoévaluation de chaque
niveau institutionnel prendra une journée.
1. Autoévaluation des ESPC
Le directeur départemental effectuera une visite dans
quatre des unités de premier échelon qui lui sera
désignée dans le formulaire de l'enquête. Le tirage au sort
des quatre unités se fera à la DCEIS.
Certaines données de compilation sur 12 mois sont
fournies à l'ESPC par le CSE du district. Dans ces quatre unités,
il participera à l'autoévaluation organisée et
signée par les agents du centre. Son rôle se limitera à
donner des explications, à aider l'équipe soignante à
satisfaire aux besoins de l'enquête, il veillera aussi à ce que
tous les agents de santé et le COGES soient présents et
participent à cette première étape
d'autoévaluation.
2. Autoévaluation des hôpitaux de
référence (HG et CHR)
La phase d'autoévaluation est confiée à
la commission médicale consultative (CMC) car elle se reporte à
des aspects techniques de la production hospitalière. Cependant, le
médecin chef de district se met à disposition de la CMC pour
donner le cas échéant les explications souhaitées.
3. Autoévaluation de l'ECD
Le directeur départemental réunit son
équipe cadre de district qui signe son autoévaluation. Un certain
nombre de données regroupées concernent au niveau de
l'équipe cadre de district l'ensemble des ESPC du district ainsi que le
ou les hôpitaux de référence. Les résultats engagent
l'ensemble de l'équipe cadre au sujet des informations concernant les
prestations exercées par des établissements mis sous leur
responsabilité. Cela signifie qu'il n'est pas exclu que certaines
informations émanant des différents étages
d'autoévaluation (agents de l ' ESPC, CMC et ECD) peuvent ne pas se
recouper. Il s'agit de quelque chose de normal à propos de quoi le
Directeur Départemental ne doit pas s'inquiéter. Dans cette
troisième circonstance, le Directeur Départemental signe le
rapport d'autoévaluation au même titre que les autres membres de
l'équipe cadre de district.
4. Remplissage du formulaire d'appréciation des
critères par le DD.
Dans le cadre spécifique du test, le médecin-chef
de district remplira un quatrième formulaire qui établira son
sentiment personnel sur la qualité des critères retenus.
Il faut remplir les 5 colonnes suivantes :
- colonne 1 sur la facilité des prélèvements
des données : les données sont-elles faciles à obtenir
?
- colonne 2 sur la fiabilité des critères : la
mesure répétée de l'information donne-t-elle un
résultat identique (reproductibilité) ?
- colonne 3 sur la validité des critères :
l'information obtenue donne-t-elle une bonne idée exacte de
l'activité mesurée (pertinence) ?
- colonne 4 sur le calcul ou mode opératoire du
critère : les instructions pour calculer ou obtenir l'information
sont-elles claires ?
- colonne 5 sur l'appréciation finale pour conserver ou
supprimer l'un ou l'autre critère selon sa qualité.
- colonne 6 de commentaires éventuels pour justifier
l'appréciation.
Ces six colonnes entrent exclusivement dans les objectifs du
test.
Le Directeur Départemental dispose d'un délai de
quinze jours pour faire le test sur le terrain et transmettre les
résultats à la Direction de la Santé Communautaire.
Troisième étape :
Préparation de l'évaluation externe
Les évaluateurs externes disposeront d'un délai
d'une semaine pour préparer l'évaluation :
- analyser les rapports d'autoévaluation et le
formulaire sur la qualité des critères, en vérifiant une
éventuelle divergence interne (p.ex. par rapport aux calculs des
critères) et externe (p.ex. par rapport au dénominateur du
district),
- établir leur plan de travail sur le terrain qu'ils
communiqueront au directeur régional et au directeur
départemental.
Quatrième étape : Evaluation
externe
Elle prévoit la visite d'observateurs
indépendants (2 ou 3) qui accompagneront le Directeur régional
dans une mission d'appui à l'évaluation. Ces observateurs
mèneront une démarche de recherche de qualité dans
l'évaluation externe des critères d'opérationnalité
des districts selon la vision qu'en a le niveau central du ministère de
la santé. Leur objectif est de standardiser les procédures de
labellisation dans le sens d'une participation à l'accréditation
du district de santé.
Cette visite permettra donc de valider le travail
d'autoévaluation qui aura été menée dans le
district par l'observation directe des sources d'information lors de la visite
du terrain. Cette visite se fera en collaboration avec le Directeur
régional qui a en charge l'évaluation du district.
Cette visite durera trois jours, pendant lesquels le directeur
départemental se mobilisera ou le cas échéant
déléguera un membre de l ` ECD qui facilitera les contacts de
terrain.
Cinquième étape : Restitution dans
le District
Le dernier jour de la visite sera consacré à une
réunion de restitution des travaux d'évaluation menée sur
la base conjointe des autoévaluations et de l'évaluation
externe.
Dans un souci d'appropriation des résultats, c'est le
Directeur départemental qui organisera la séance de restitution
en présence du directeur régional avec l'ensemble des acteurs
impliqués.
Sixième étape : Atelier
d'harmonisation des critères et de leur utilisation
Cette étape consiste à réunir pendant
deux jours le groupe de travail sur l'opérationnalisation du district,
les DR et DD qui ont participé à l'étude, d'autres
directions et services centraux, afin d'harmoniser les critères et leur
utilisation, en se basant sur les résultats du test.
Septième étape : finalisation du
document sur les critères d'opérationnalité des districts
et de leur utilisation
Le groupe de travail finalisera le document sur les
critères d'opérationnalité des districts et de leur
utilisation et le transmettra au cabinet pour validation.
SITES CHOISIS
· District d'Adzopé
· District d'Agnibilékrou
· District d'Aboisso
· District de Tiassalé
5. CALENDRIER DU TEST SUR LE TERRAIN DES CRITERES
D'OPERATIONALISATION
Mois
|
Fevr
|
|
|
Mars
|
|
|
|
|
Avril
|
|
Semaine
|
7-11
|
14-18
|
21-25
|
28-3
|
6-10
|
13-17
|
20-24
|
27-31
|
3-8
|
10-15
|
1. Information des 4 MCD, DR et CSE concernés (1
journée de travail à la DSC + voyage)
|
8/2
|
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JNV
|
|
|
|
|
JNV
|
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|
|
|
|
|
|
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|
2. Application des critères par les ECD dans les DS (1
journée par FS)
et envoi par les MCD de tous les documents à la DSC
|
9-10
|
14-18
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
3. Analyse des documents par la DSC
|
|
|
21-25
|
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|
|
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|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4. Visite des membres du GT de la DSC
(1 DSC + 1 AT) * 4 groupes * 3 jours sur place, y compris
l'assistance à la restitution)
|
|
|
|
28-3
|
|
|
|
|
-
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5. Matinée de restitution au DS (1/2 journée)
|
|
|
|
3/3
|
|
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|
|
|
|
6. Validation interne sur les critères et leur
utilisation avec le Groupe de Travail, qques Directions et qques DS et DR (2
jours)
|
|
|
|
|
|
13-17
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7. Finalisation par la DSC du document sur les critères
d'opérationnalité des Districts et leur utilisation
et transmission au cabinet
|
|
|
|
|
|
|
20-24
24/3
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
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|
|
|
6. BUDGET DU TEST SUR LE TERRAIN DES CRITERES
D'OPERATIONALITE Lieux du test : DS d'Adzopé, DS
d'Agnibiliékro, DS de Tiassalé, DS de Aboisso
|
Coût unitaire
|
Unité
|
Nombre jours ou quantité
|
Coût total
|
Origine bailleur
|
1. Information des Chefs de District et DR concernés (1
journée de travail + 1/2 jr voyage)
|
|
|
|
|
|
- frais de mission des MCD, DR (2 person*4 DS)
|
22000
|
2 jr
|
8 perso.
|
352.000
|
|
- frais de mission chauffeur
|
7500
|
2 jr
|
4 chauf.
|
60.000
|
|
- carburant (remboursement suivant km) (210+250+240+240= 940 km
A-R) (15l/100km)
|
490
|
15L/100
|
940 Km
|
70.000
|
|
|
|
|
|
|
|
2. Application des critères par les ECD dans les DS (1
journée par FS)
|
|
|
|
|
|
- carburant
((4 CS+1 hôpital) * 15 km A-R * 4 DS = 300 Km)
|
490
|
15L/100
|
300 Km
|
22.000
|
|
|
|
|
|
|
|
3. Visite des membres du GT de la DSC
(1 DSC + 1 AT) * 4 groupes * 3 jours sur place, y compris
l'assistance à la restitution)
|
|
|
|
|
|
- frais de mission des agents DSC (4 personnes)
(3 jr sur place + 1 jr voyage = 4 jr)
|
22000
|
4 jrs
|
4 person.
|
352.000
|
|
- frais de mission des AT (pris en charge par AT)
|
|
|
|
BF
|
|
- f. mission chauffeur AT (pris en charge par AT)
|
|
|
|
BF
|
|
- carburant (pris en charge par AT)
|
|
|
|
BF
|
|
|
|
|
|
|
|
4. Matinée de restitution au DS (1/2 journée)
|
|
|
|
|
|
- Carburant (4 CS * 15 km A-R * DS = 240 km)
|
490
|
15L/100
|
240 Km
|
18.000
|
|
- forfait per diem 1 jr
(4 pers CS+ 5 pers hop+ 5 ECD+ 1 DR)*4 DS=15
|
12600
|
1
|
15
|
189.000
|
|
personnes
|
|
|
|
|
|
- Documents à distribuer (20 pages * 15 * 4 DD)
|
25
|
20
|
15*4
|
30.000
|
|
|
|
|
|
|
|
5. Frais de photocopie et impression documents (pris en charge
par AT)
|
|
|
|
50.000
|
|
|
|
|
|
|
|
6. Deux (2) journées-discussion sur les
critères et leur utilisation avec les 4 Districts, qques Dir. et AT
|
|
|
|
|
|
|
- frais mission participants (14 perso. Locales : 6 DSC, 4 DE, 4
autres ?, hors AT)
|
22000
|
2 jrs
|
14 perso
|
616.000
|
|
- frais de mission des MCD, DR (3 j avec voyage)
|
22000
|
3
|
8 perso.
|
528.000
|
|
- frais de mission chauffeur
|
7500
|
3
|
4 chauf.
|
90.000
|
|
- carburant (remboursement suivant km) (210+250+240+240= 940 km
A-R+ forfait) (15l/100km)
|
490
|
15L/100
|
940 Km
|
70.000
|
|
- Pause-café
|
1800
|
4
|
25
|
180.000
|
|
- location salle
|
50.000
|
2
|
1
|
100.000
|
|
|
|
|
|
|
|
Imprévus 10%
|
|
|
|
317.000.
|
|
|
|
|
|
|
|
Coût total*
|
|
|
|
3.044.000
|
|
* En Francs CFA (1 Euro = 656.97 FCFA)
Annexe n° 10 : Protocole du
séminaire
Termes de référence de l'atelier de
validation nationale ou de consensus de l'ensemble des acteurs sur
l'accréditation des districts de santé et sur les directives du
PMA des hopitaux de référence de district (HG et CHR)
1. CONTEXTE
Depuis 1994, la Côte d'Ivoire s'est engagée dans
un programme important de réformes institutionnelles de son
système de santé dont un des grands chantiers se rapporte au
district sanitaire.
La mise en route de ce chantier fait suite à une
recommandation expresse de l'OMS pour les pays de la Région Afrique
(conférence de BRAZZAVILLE en 1993).
Cette recommandation veut que les pays visés instituent le
scénario de développement sanitaire en trois phases en ce qui
concerne le district sanitaire.
Il s'agit pour chaque pays de (1) adopter le District
Sanitaire comme cadre d'opération des SSP, (2) définir un Paquet
Minimum d'Activités (PMA, (3) opérationnaliser le PMA et le
District sanitaire lui-même si nécessaire.
Les étapes de mise en oeuvre de cette réforme sont
celles qui viennent ci après :
· 1994 : Création des districts
sanitaires (arrêté n° ).
· 1995 : Etude sur le dysfonctionnement du
district sanitaire
· 1996 :- Elaboration du PNDS et
définition d'un PAQUET MINIMUM D'ACTIVITES (PMA)
· 1997 :
- Création de la CTPMA (appui à la DSC pour
l'opérationnalisation du PMA et des districts)
- Elaboration des indicateurs synthétiques de performance
du district sous l'égide de la CTPMA
- Elaboration du canevas de Plan de développement du
District (PDS)
- Création d'un Comité Technique (Journées
de Bilan du MSP) pour réfléchir et définir les obstacles
à l'opérationnalisation des districts
· 1998 : MSP confie à la DSC
(aujourd'hui, à la DEPS) par lettre spéciale de
mission la réalisation de l'opérationnalisation
technique des districts sanitaires et PMA sur la base des réflexions du
Comité Technique pour l'opérationnalisation des districts et
PMA
· 1998 - A CE JOUR
- Elaboration et mise en oeuvre d'un chronogramme annuel pour
l'opérationnalisation technique des districts sanitaires et PMA
sur la base des réflexions du Comité Technique pour
l'opérationnalisation des districts et PMA
- Elaboration et mise en oeuvre des outils
d'opérationnalisation du PMA et du district sanitaire ; ce sont :
Directives du PMA des ESPC, Guide National de supervision, Algorithmes des
soins curatifs des ESPC, Critères
d'opérationnalité et performance du district en vue de
l'accréditation des districts, organisation et mise en oeuvre de la
référence/contre référence dans le district et des
urgences à l'hôpital et au CHR, Directives du PMA des
hôpitaux.
- Elaboration et mise en oeuvre du curriculum de formation des
équipes cadres en
gestion du district dont le module sur la
supervision a été en mise en oeuvre.
- Elaboration et mise en oeuvre du kit de formation au PMA des
ESPC
- Elaboration et mise en oeuvre d'un plan d'action pour le
management de la qualité dans les districts
- Elaboration et mise en oeuvre des outils du guide de
supervision du niveau central vers la périphérie
- Elaboration des guides pour la mise en oeuvre des
critères d'opérationnalité et performance du district en
vue de la mise en oeuvre de l'accréditation du district.
- Elaboration et mise en oeuvre du kit de formation au PMA des
hôpitaux
Au stade actuel de cette démarche globale qui vise
essentiellement la recherche de la qualité et
l'efficacité indispensable au maintien de la
crédibilité et de la survie du service public de santé
telles que recherchées par les utilisateurs mais aussi (i)
l'harmonisation et la rationalisation de délivrance des soins et
la mise en oeuvre des activités (normes, règles, et
procédures), (2) une meilleure supervision et encadrement des
agents, (3) la formation des agents, (4) l'évaluation
des activités et des soins, deux parmi l'arsenal des outils en
développement sont en phase de validation externe.
Ce sont les Directives du PMA des hôpitaux de
référence de district et le guide national
d'accréditation des districts sanitaires.
La finition desdits outils passe par un processus
participatif avec différents paliers comprenant (1) la proposition du
contenu par l'équipe de la DEPS, (2) la finalisation du contenu par un
comité d'experts restreint, (3) la validation interne ou consensus des
experts, (4) la validation nationale ou consensus de
l'ensemble des acteurs, (5) l'édition.
C'est ainsi qu'après la validation interne ou consensus
des experts, il reste encore deux paliers à franchir à savoir
:
o La validation nationale ou consensus de l'ensemble
des acteurs (du terrain, intermédiaires, centraux, partenaires
techniques au développement sanitaire etc.)
o L'édition
La présente requête se rapporte à la
validation nationale ou consensus de l'ensemble des
acteurs.
2. OBJECTIFS DE L'ATELIER
2.1 Objectif général
Procéder à une validation nationale (consensus de
l'ensemble des acteurs) des outils de référence que sont :
· Le guide national d'accréditation des districts
sanitaires
· les Directives du PMA des Hôpitaux de
Référence (HG, CHR)
2.2 Objectifs spécifiques
· Harmoniser les contenus scientifiques (le fond) et les
présentations de ces outils (la forme),
· Valider les contenus scientifiques et les
présentations de ces outils.
3. RESULTATS ATTENDUS DE L'ATELIER
Les Directives du PMA des Hôpitaux de
Référence (HG, CHR) et le guide national d'accréditation
des districts sanitaires ont fait l'objet de consensus national et sont
prêts pour l'édition.
4. METHODOLOGIE DE L'ATELIER
Il s'agit d'un processus de validation nationale qui implique
la participation des acteurs de terrain, intermédiaires, centraux, des
partenaires techniques au développement sanitaire etc. Il implique
également le consensus desdits acteurs sur le contenu scientifique des
outils en développement.
Cette validation se fera à travers un séminaire
atelier.
Le séminaire atelier va se dérouler en deux phases
:
· Phase 1 : Les participants travailleront en
commissions,
· Phase 2 : Les participants discuteront en
plénière et valideront les propositions. Les participants seront
répartis en 2 commissions avec des sous commissions :
· La commission 1 travaillera sur le guide national
d'accréditation des districts sanitaires
· La commission 2 travaillera sur les directives du PMA des
hôpitaux de référence
4.1 TRAVAUX EN COMMISSION (PHASE 1)
a) LES COMMISSIONS ET SOUS COMMISSIONS
Commission 1 : Guide national d'accréditation
des districts sanitaires
· La 1ère sous commission travaillera
sur les critères et normes d'opérationnalité et
performance des districts sanitaires, la méthodologie de construction
desdits critères et les fiches de recueil et de synthèse des
données
· La 2ème sous commission travaillera
sur le cadre général et le guide d'auto évaluation
· La 3ème sous commission travaillera sur
le cadre général et le guide d'évaluation externe.
Commission 2 : Directives du PMA des
hôpitaux de référence
· La 1ère sous commission travaillera sur
le module 1
· La 2ème sous commission travaillera sur
le module 2
· La 3ème sous commission travaillera sur
les chapitres 1 à 7 du module 3
· La 4ème sous commission travaillera sur
le chapitre 8 du module 3
· La 5ème sous commission travaillera sur
les chapitres 9 à 11 du module 3
· La 6ème sous commission travaillera sur
le module 4
· La 7ème sous commission travaillera sur
le module 5.
b) METHODE DE TRAVAIL EN COMMISSIONS ET SOUS
COMMISSIONS
Chaque commission fera une relecture des documents
préparés à cet effet pour relever, en ce qui concerne le
fond scientifique, les éléments suivants et les corriger :
· Insuffisance ou manque dans le développement du
thème
· Redondance ou répétition ou excès
dans le développement du thème
· Formulation incorrecte dans le développement du
thème.
Ensuite chaque commission corrigera la forme du document en
prenant en compte les éléments suivants :
· La syntaxe, la grammaire, le vocabulaire et
l'orthographe
· Les formulations des phrases
· L'harmonie du niveau d'expression ou du langage.
Cela suppose pour les directives que les sous commissions
doivent également travailler à l'harmonisation de la
présentation des directives selon le modèle de rédaction
recommandé pour la rédaction d'une directive et qui inclut les
points suivants :
- définition de l'activité,
- objectif général et spécifique de
l'activité,
- directives pour l'accomplissement des tâches.
4.2 PLENIERE (PHASE 2)
Une plénière sera ensuite organisée pour
présenter la synthèse des travaux des commissions suivie des
discussions et de la validation.
Toutes les propositions et réactions seront prises en
compte pour la validation du guide national d'accréditation des
districts sanitaires et pour la validation des directives du PMA des
hôpitaux de référence.
DUREE
La phase 1 se fera en deux demi - journées.
La phase 2 se fera également en deux demi -
journées.
Ce séminaire atelier de validation nationale durera au
total 3 jours.
5. LIEU DU SEMINAIRE ATELIER
Abidjan à l'institut national de la santé publique
(INSP)
6. PERIODE ET REGIME
L'atelier de validation nationale aura lieu dans la
première semaine de Juillet 2004.
Les participants venant de l'intérieur auront un perdiem
selon leur catégorie professionnelle. Le repas de midi sera pris en
charge pour tous les participants.
Tous les participants auront un forfait pour le transport.
Les facilitateurs percevront une indemnité.
7. PROGRAMME DE L'ATELIER
J1
|
8 heures 30
|
Accueil, inscription et
installation des participants
|
Personnel d'appui
|
|
9 heures 30
|
Modalités administratives
|
|
Explication
|
9 heures 45
|
Accueil du Ministre de la santé
|
|
|
10 heures
|
Ouverture de l'atelier
|
MSP
|
Allocution
|
10 heures 30
|
Pause café
|
|
|
11 heures
|
Orientations pour le
démarrage
Exposés
Répartition des
participants en groupe de travail
|
Facilitateurs
|
Présentation
|
13 heures
|
Pause déjeuner
|
|
|
14 heures 30
|
Travaux de groupe
|
Facilitateurs
|
Lecture + Discussion
|
16 heures
|
Pause café
|
|
|
16 heures 15
|
Travaux de groupe
|
Facilitateurs
|
Lecture + Discussion
|
18 heures
|
Fin de la journée
|
|
|
J2
|
8 heures
|
Travaux de groupe
|
Facilitateurs
|
Lecture + Discussion
|
10 heures
|
Pause café
|
|
|
10 heures 15
|
Travaux de groupe
|
Facilitateurs
|
Lecture + Discussion
|
13 heures
|
Pause déjeuner
|
|
|
14 heures 30
|
Travaux en plénière
|
Président
|
critères + calcul +
fiches de recueil
|
16 heures
|
Pause café
|
|
|
16 heures 15
|
Travaux en plénière
|
Président
|
Cadre général +
Guides d'autoévaluation et d'évaluation
externe
|
18 heures
|
Fin de la journée
|
|
|
J3
|
8 heures
|
Travaux en plénière
|
Président
|
PMA module 1
|
9 heures
|
Travaux en plénière
|
Président
|
PMA module 2
|
10 heures
|
Pause café
|
|
|
10 heures 15
|
Travaux en plénière
|
Président
|
PMA module 3
|
12 heures 15
|
Travaux en plénière
|
Président
|
PMA module 4
|
13 heures 15
|
Pause déjeuner
|
|
|
15heures
|
Travaux en plénière
|
Président
|
PMA module 5
|
16 heures
|
Pause café
|
|
|
16 heures 15
|
Synthèse
|
Dr Bassalia
|
Présentation
|
16 heures 15
|
Cloture
|
MSP
|
Allocution
|
8. BUDGET
Rubriques
|
Nbre
|
Durée
|
Montant / jour
|
Total
|
1. Perdiem
|
|
|
|
|
Participants cadres de l'intérieur
|
33
|
3
|
15 750
|
1 559 250
|
Participants non cadres de l'intérieur
|
13
|
3
|
12 600
|
491 400
|
Total Perdiem
|
|
|
|
2 050 650
|
2. Indemnités facilitateurs
|
|
|
|
|
Indemnités facilitateurs
|
11
|
3
|
6 000
|
198 000
|
Total Indemnités
facilitateurs
|
|
|
|
198 000
|
3. Transport
|
|
|
|
|
Forfait participants intérieur
|
46
|
1
|
40 000
|
1 840 000
|
Forfait participants Abidjan
|
54
|
1
|
15 000
|
810 000
|
Véhicule liaison et personnels
d'appui
|
1
|
1
|
20 000
|
20 000
|
Total transport
|
|
|
|
2 670 000
|
4. Pause déjeuner
|
|
|
|
|
Repas de midi
|
100
|
3
|
3 000
|
900 000
|
Total pause déjeuner
|
|
|
|
900 000
|
5. Pause café
|
|
|
|
|
Pause café
|
100
|
6
|
1 500
|
900 000
|
Total Pause café
|
|
|
|
900 000
|
6. Matériel et bureautique
|
|
|
|
|
Matériel et bureautique
|
100
|
1
|
5000
|
500 000
|
Total Matériel et
bureautique
|
|
|
|
500 000
|
7. Reprographie documents de
travail
|
|
|
|
|
Reprographie documents de travail PMA HOPIT.
|
100
|
500p
|
25
|
1 250 000
|
Reliure documents de travail PMA HOPIT.
|
100
|
1 doc
|
1500
|
150 000
|
Reprographie documents de travail Accréditation
|
100
|
100p
|
25
|
250 000
|
Reliure documents de travail
Accréditation
|
100
|
1 doc
|
750
|
75 000
|
Total Reprographie documents de travail
|
|
|
|
1 725 000
|
Total
|
|
|
|
8 943 650
|
9. PARTICIPANTS
Les facilitateurs au nombre de 11
dont un coordonnateur (Dr BASSALIA Diawara); ils sont
membres du groupe de travail de la DEPS et du comité d'experts.
Le Personnel d'appui du séminaire
atelier est au nombre de trois et composé de : 1 Secrétaire, 1
Logisticien et 1 Chauffeur
Les experts participants au
séminaire atelier sont au nomber de 48. Ils sont de
compétence et qualification diversifiées et sont issus
d'institutions qui ont des compétences également variées
au sein du ministère de la santé (cf. liste des experts).
N°
|
Noms et
prénoms
|
Fonction
|
Institution
|
Qualification
|
Provenance
|
1
|
BASSALIA Diawara
|
Directeur
|
SASED
|
Médecin Santé publique
|
ABIDJAN
|
2
|
KOFFI Marie-
José
|
Médecin
|
SASED
|
Médecin Santé Publique
|
ABIDJAN
|
3
|
SAKI Mathieu
|
Médecin
|
SASED
|
Médecin Santé Publique
|
ABIDJAN
|
4
|
ANE Kouakou
|
Médecin
|
SASED
|
Médecin Santé Publique
|
ABIDJAN
|
5
|
GUEBO Alexandre
|
|
|
Administrateur financier
|
ABIDJAN
|
6
|
GUESSAN BI
Bernard
|
Directeur
|
DPSC
|
Médecin de santé publique
Information Sanitaire
|
ABIDJAN
|
7
|
GBANE Fanta
|
Chef de service
|
DEPS
|
SF Spécialiste de santé publique
Pédagogue
|
ABIDJAN
|
8
|
AMANI René
|
Consultant
|
UNICEF
|
Médecin
Soins de Santé Primaire
|
ABIDJAN
|
9
|
BAMSSIE Roger
|
Directeur
|
DIPE
|
Statisticien Information Sanitaire
|
ABIDJAN
|
10
|
KOFFI Marcel
|
Conseiller technique
|
MSP
|
Professeur de Santé Publique
|
ABIDJAN
|
11
|
DOZO Bernadette
|
Sage femme
|
GT DEPS
|
Soins maternels et infantiles
|
ABIDJAN
|
12
|
ATTIA Joseph
|
S / D Décentralisation
|
SASED
|
Médecin endémiste
|
ABIDJAN
|
13
|
GNIONSAHE Hélène
|
Chef de service
|
DEPS
|
IDE SF Formatrice
|
ABIDJAN
|
14
|
Mme EBE
Caroline
|
Sous Directeur
|
DEPS
|
Administrateur des Hôpitaux
|
ABIDJAN
|
15
|
ACHO YAPO
Blaise
|
Biologiste
|
CHU Cocody
|
Méd. Biologiste Hygiène hospitalière
|
ABIDJAN
|
16
|
M'BENGUE Alphonsine
|
Maître Assistant
|
UFR sciences
médicales
|
Méd. Biologiste
Enseignant de Microbiologie
|
ABIDJAN
|
17
|
N'DOUBA Adèle
|
Maître Assistant
|
UFR sciences
médicales
|
Méd. Biologiste
Enseignant de Microbiologie
|
ABIDJAN
|
18
|
GNAMKE Solange
|
Chef de service
|
INFAS
|
Enseignante des soins infirmiers
|
ABIDJAN
|
19
|
SOW Kadidia
|
Chef de service
|
INFAS
|
Enseignante des soins infirmiers
|
ABIDJAN
|
20
|
YAPI N'TAPKE
|
Sous Directeur
|
PSP
|
Pharmacien Central d'achat et
distribution
|
ABIDJAN
|
21
|
COFFI Nicole
|
Chef de service
|
CNTS
|
Médecin Banque de sang
|
ABIDJAN
|
22
|
MANASSE Goulé
|
Sous Directeur
|
SAMU
|
Médecin Urgentiste
|
ABIDJAN
|
23
|
KONE Kelesseri
|
Chef de service
|
SAMU
|
Transport et transmission
|
ABIDJAN
|
24
|
KOUASSI Konan Jean
|
Maître Assistant
|
UFR sciences
médicales
|
Méd. Urgentiste
Enseignant de Médecine
d'urgence
|
ABIDJAN
|
25
|
GUINAN Jean
Claude
|
Maître Assistant
|
UFR odonto
stomatologie
|
Chir.Dentiste
Enseignant d'odonto
|
ABIDJAN
|
|
|
|
|
stomatologie
|
|
26
|
SAMBA Mamadou
|
Maître Assistant
|
UFR odonto
stomatologie
|
Chir. Dentiste
Enseignant d'odonto stomatologie
|
ABIDJAN
|
27
|
KACOU Anastasie
|
Chef de cabinet
|
MLS
|
Adm. services de santé et
ressources humaines
|
ABIDJAN
|
28
|
OUATTARA Massassié
|
Chef de service
|
SACG
|
Administrateur financier
|
ABIDJAN
|
29
|
MOROKOS Ziriga
|
|
|
Adm. services de santé
|
ABIDJAN
|
30
|
FOFANA Karamoko
|
Médecin chef de
district
|
DD Aboisso
|
Médecin
Gestion du District
|
ABOISSO
|
31
|
NAHOUNOU Noël
|
Médecin chef de
district
|
DD Guiglo
|
Méd. de santé Publique Gestion du District
|
GUIGLO
|
32
|
KONAN Lambert
|
Médecin chef de
district
|
DD Agnibilékro
|
Médecin
Gestion du District
|
AGNIBILEKRO
|
33
|
ASSAMOI Colette
|
Chef de service
|
Prog Nat Santé Infantile
|
Pédiatre
|
ABIDJAN
|
34
|
KOKRASSET Colette
|
Médecin
|
STP PNDS
|
Economiste de la santé
VIH/SIDA/IST
|
ABIDJAN
|
35
|
BESSAH Marguerite
|
Resp de la PEC
VIH/SIDA/
IST
|
MLS
|
Transmission Mère-Enfant du
VIH
|
ABIDJAN
|
36
|
KABRAN Niangoran
|
Chef de service
|
INSP
Laboratoire de
nutrition
|
Pharmacien
|
ABIDJAN
|
37
|
MAMBO Victorine
|
Sous Directrice des
Soins
|
CHU Cocody
|
Infirmière cadre Formatrice
|
ABIDJAN
|
38
|
KONE Sedou
|
Resp Blocs
opératoires
|
CHU Treichville
|
Infirmier cadre Formateur
|
ABIDJAN
|
39
|
ATAYI Véronique
|
Chef de service
|
DPSC
|
Sage femme spécialiste de santé publique
|
ABIDJAN
|
40
|
OUATTARA Doignan
|
Chef de service
|
UFR Médecine CHU Treichville
|
Professeur Médecine Interniste
|
ABIDJAN
|
41
|
DENOMAN Jean
|
Directeur régional
|
DR Sud comoé
|
Médecin santé publique
|
ABOISSO
|
42
|
IPO Jérémie
|
Médecin chef de
district
|
DD Adiaké
|
Médecin gestion du district
|
ADIAKE
|
43
|
AKA Miézan
|
Médecin chef de
district
|
DD Boundiali
|
Médecin gestion du district
|
BOUNDIALI
|
44
|
TUHO Moïse
|
Sous Directeur
|
DPSC
|
Médecin santé publique
|
ABIDJAN
|
45
|
GOUMA Marie
Ivoire
|
Gestionnaire
|
SASED
|
Gestionnaire en politique
économique
|
ABIDJAN
|
46
|
YAPI Yapi
|
Spécialiste du
mouvement associatif
|
SASED
|
Administrateur des ONG
|
ABIDJAN
|
47
|
YA Alexandre
|
Spécialiste du
mouvement associatif
|
SASED
|
Sociologue
|
ABIDJAN
|
48
|
Yao Jean
|
S / D Services
Extérieurs
|
SASED
|
Médecin de santé publique
Chercheur
|
ABIDJAN
|
Les participants sont à la fois
composés des experts (personnes ressources), des acteurs de terrain, du
niveau intermédiaire, du niveau central, des EPN, des unités de
formation et de recherche, des écoles de formation, des programmes de
santé et des partenaires au développement.
Les participants seront au nombre de 52.
N°
|
FONCTION
|
INSTITUTION
|
NOMBRE
|
1
|
Médecins chefs
|
HG / CHR
|
3
|
2
|
Infirmiers diplômés d'état
|
HG / CHR
|
2
|
3
|
Sages femme
|
HG / CHR
|
2
|
4
|
Directeurs
|
HG / CHR
|
3
|
6
|
Majors ou surveillants d'unité de soins
|
HG / CHR
|
2
|
8
|
Directeur régional
|
Direction régionale
|
1
|
9
|
Biotechnologiste
|
HG / CHR
|
1
|
10
|
Technicien d'imagerie
|
HG / CHR
|
1
|
11
|
Préparateur gestionnaire en pharmacie
|
HG / CHR
|
1
|
12
|
Pharmacien
|
HG / CHR
|
1
|
13
|
Chirurgien dentiste
|
HG / CHR
|
1
|
14
|
Chirurgien
|
HG / CHR
|
1
|
15
|
Pédiatre
|
HG / CHR
|
1
|
16
|
Gynécologue
|
HG / CHR
|
1
|
18
|
Directeurs généraux
|
Ministère de la santé
|
2
|
19
|
Directeurs exécutifs Palu, PNSI, SR/PF
|
Programme de santé
|
3
|
20
|
Directeurs centraux
|
Ministère de la santé
|
4
|
21
|
Inspecteur général
|
Ministère de la santé
|
1
|
28
|
PSP
|
Ministère de la santé
|
1
|
29
|
INSP
|
Ministère de la santé
|
1
|
30
|
INHP
|
Ministère de la santé
|
1
|
31
|
Chirurgien
|
CHU
|
1
|
32
|
Pédiatre
|
CHU
|
1
|
33
|
Pharmacologue
|
CHU
|
1
|
36
|
Radiologue
|
CHU
|
1
|
37
|
Médecin
|
SMIT
|
1
|
39
|
Cardiologue
|
ICA
|
1
|
41
|
Biomédicaux
|
CRIEM
|
1
|
48
|
Représentant
|
PVVIH
|
1
|
49
|
Représentant
|
UFR
|
1
|
50
|
Représentant
|
INFAS
|
1
|
64
|
Partenaires au développement
|
CTB, UNICEF, OMS, PDSSI,
Coopération Française, Union Européenne,
RETROCI, GTZ
|
8
|
TOTAL
|
|
52
|
Annexe n° 11 : Tableau présentant le
profil synthétique des districts de santé ayant achevé le
test et leur niveau de qualification
Caractéristiques
|
Districts ayant terminé le test
|
Abengourou
|
Agnibilékro
|
Abidjan Nord
|
Abidjan Sud 3
|
Bassam
|
Boundiali
|
Localisation
|
Est
|
Est
|
Sud
|
Sud
|
Sud
|
Nord
|
Milieu
|
rural
|
rural
|
urbain
|
urbain
|
rural
|
rural
|
Environnement
|
sans crise
|
sans crise
|
affecté par crise
|
affecté par crise
|
sans crise
|
crise
|
Population
|
347 323
|
124 059
|
1.032.466
|
272.952
|
166.201
|
191.623
|
Superficie (km2)
|
5200
|
1720
|
843
|
111,1
|
1 400
|
7436
|
Nombre d'hôpitaux
|
1
|
1
|
2
|
1
|
2
|
1
|
Nombre d'ESPC
|
20
|
12
|
33
|
13
|
10
|
20
|
Etablissements privés
|
15
|
2
|
33
|
13
|
31
|
6
|
Financement reçu de l'état*
|
185 388 000
|
Non disponible
|
267 000 425
|
133 131 994
|
137 394 000
|
0
|
Appui des Collectivités Territoriales
|
0
|
Réhabilitation Et Equipement
|
0
|
0
|
Réhabilitation et
équipements
|
0
|
Appui des projets
|
Coop. Belge
(important)
|
Coop. Belge
(important)
|
0
|
0
|
ONG Terre des Hommes (peu)
|
(Unicef/UE
6 921 000)
|
Ressources propres
|
85 261 700
|
27 497 270
|
1 186 410 335
|
53 417 150
|
53 108 053
|
2 880 230
|
Médecins
|
29
|
10
|
94
|
50
|
33
|
5
|
Infirmiers
|
111
|
37
|
107
|
47
|
56
|
21
|
Sages femmes
|
40
|
16
|
88
|
39
|
34
|
2
|
Supplétifs médecins**
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
Supplétifs infirmiers**
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
Supplétifs Sages femmes**
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Bénévoles**
|
0
|
0
|
0
|
31
|
0
|
50
|
Utilisation des ESPC
|
0,30
|
25
|
0.75
|
0.32
|
0.57
|
0.75
|
Couverture en accoucht***
|
8744 (84,7%)
|
Non disponible
|
23 974 (69,83%)
|
7703
|
5769
|
0.32
|
Couverture en DTC Hep 3
|
0.85
|
0.50
|
0.68
|
0.73
|
1.03
|
0.68
|
Couverture en CPN 3
|
0,47
|
0.60
|
0.87
|
0.35
|
0.58
|
0.87
|
Score d'exécution du PMA dans les ESPC
|
57,35
|
62,17
|
47
|
47.33
|
49.78
|
38.85
|
Score d'exécution du PMA à
l'hôpital
|
76
|
95
|
83
|
27
|
69
|
38
|
Score d'exécution du PMA par les ECD
|
83
|
137
|
70
|
51
|
76
|
107
|
Cotes d'opérationnalité/ performance (P1-P7)
|
6,8 / 9,7
|
6 / 8,9
|
6 ,1 / 8,9
|
6,6 / 8,8
|
7 / 11,7
|
5,9 / 6,1
|
Niveau de qualification
|
Non opérationnel
|
Performant
|
Non opérationnel
|
Non opérationnel
|
Opérationnel
|
Non opérationnel
|
* En francs CFA (1 Euro = 656.97 FCFA), ** assurent le service
dans le district depuis la crise, *** y compris bénévoles
habilités
Annexe 12 a : Exemple de synthèse des
données à l'échelle d'un district de
santé
Code
|
Critère
|
Seuil
|
Résultat
|
Source
|
Opérationnlité
|
Performance
|
Appui
|
|
|
|
district
|
|
O1
|
Population du district
|
Entre 100.000 et 300.000 h
|
124 059
|
Autoéval. ECD
|
Satisfait
|
|
|
O2
|
Bureau de district
|
Présent et correct
|
oui
|
Autoéval .ECD
|
Satisfait
|
O3
|
Véhicule de supervision
|
Présent et correct
|
oui
|
Autoéval. ECD
|
Satisfait
|
O4
|
Personnel complet au DS
|
Selon les normes
|
100%
|
Autoéval. ECD
|
Satisfait
|
5
|
Réalisation budgétaire DS
|
50%
|
100%
|
Autoéval. ECD
|
Satisfait
|
|
Nombre d'ESPC en rapport avec la densité de la
population du district
|
· < 20 h / km2 : 1/10.000 h
· entre 20 et 50h / km2 :1/ 15.000h
· > 50 h / km2 : 1/30.000 h
|
12
|
Carte sanitaire
|
Satisfait
|
06
|
|
|
Présence de chirurgie d'urgence
à l'hôpital
|
Césariennes/accouchements prévus
|
1,61%
|
Autoéval HG
|
Non satisfait
|
|
ESPC : Ressources et PMA
|
Moyenne > 45/100, perf > 55/100
|
62,17
|
Autoéval ESPC
|
Satisfait
|
Satisfait
|
|
HG : Ressources, PMA et indicateurs sanitaires.
|
Score > 55 /140, perf > 85/140
|
95
|
Autoéval HG
|
Satisfait
|
Satisfait
|
|
ECD : Ressources, PMA
|
Score > 85/164, perf > 120/164
|
137
|
Autoéval. ECD
|
Satisfait
|
Satisfait
|
|
Taux d'utilisation ESPC
|
0.25
|
0,31
|
Autoéval. ECD
|
Satisfait
|
Satisfait
|
|
CPN3 / FE
|
0.6
|
0,42
|
Autoéval. ECD
|
|
Annexe 12 a (suite)
P3 BCG / <1 an
|
0.7
|
0,76
|
Autoéval ECD
|
|
|
|
P4 DTCHep3 / 1 an
|
0.5
|
0,92
|
Autoéval ECD
|
|
0.5
|
0,69
|
Autoéval ECD
|
|
0.1
|
0,03
|
Autoéval ECD
|
|
0.01
|
0,02
|
Autoéval.HG
|
|
Au moins 1 diffusée /an
|
1
|
Autoéval ECD
|
|
|
Satisfait
|
A2 Diplômés santé publique
|
Au moins 1 pour le district
|
|
DRH
|
|
|
|
A3 Capacités d'accueil
|
D'accord et capables d'organiser des stages
de formation
|
|
Visite de terrain
|
|
|
|
|
ESPC
|
SCORE PMA /100
|
Grille de cotation des critères de
synthèse P1 à P7
|
ESPC 1
|
76
|
Couverture sanitaire
|
Seuil
|
Résultat district
|
Cote (opérationnalité)
|
Cote (performance)
|
ESPC 2
|
53
|
Taux d'utilisation
|
0,25
|
0,31
|
1,0
|
1,2
|
ESPC 3
|
80
|
CPN3/ FE
|
0,6
|
0,42
|
0,7
|
0,7
|
ESPC 4
|
54
|
BCG/<1an
|
0,7
|
0,76
|
1,0
|
1,1
|
ESPC 5
|
69
|
DTCHep3 / < 1an
|
0,5
|
0,92
|
1,0
|
1,8
|
ESPC 6
|
62
|
VAR / <1an
|
0,5
|
0,69
|
1,0
|
1,4
|
ESPC 7
|
72
|
Prévalence contraceptive
|
0,1
|
0,03
|
0,3
|
0,3
|
ESPC 8
|
72
|
Taux d'admission HR
|
0,01
|
0,02
|
1,0
|
2,4
|
ESPC 9
|
51
|
Total
|
|
|
6,0
|
8,9
|
|
|
CONCLUSION : Au regard de notre
|
analyse, le district sanitaire d'Agnibilékrou
est classé district opérationnel puisque seulement 1
critère n'est pas satisfait.
|
|
|
Par rapport à la performance,
|
les critères O8, O9 et O10 sont également
satisfaits et la cote de performance de P1 à P7 est supérieure
à 6 soit à 8,9.
|
ESPC 10
|
57
|
Le district est classe district performant.
|
ESPC 11
|
52
|
|
ESPC 12
|
48
|
|
Total
|
746
|
|
Moyenne
|
62,17
|
|
|
Annexe 12 b : Exemple d'exploitation des
données d'une équipe cadre (ECD)
ECD (Equipe Cadre)
|
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
Critère
|
Norme
|
Valeur du
district
|
*Val. Op.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RESSOURCES DU DS
|
Couverture
|
- Population du district
|
100 000 à 300 000 hab
|
124 059
|
1
|
5
|
5
|
|
|
|
1/ 3000
|
1 pour 2639
|
1
|
5
|
5
|
|
|
|
1 / 10000 hab 1 / 15 000 hab 1 / 30 000 hab
|
12
|
1
|
6
|
6
|
|
|
Humaines - % personnel complet du DS selon
100% 100% 1 5
les normes
|
5
|
|
|
Financières - Réalisation
budgétaire 50% 100% 1 4
(Subvention du DS reçu/Subvention
notifiée)
|
4
|
|
|
Matérielles
|
- Existence :
· d'un bureau effectif
du DS (lieu, type, état)
|
oui
|
oui
|
1
|
6
|
6
|
|
|
|
|
|
2
|
5
|
1
|
4
|
4
|
|
|
|
oui
|
oui
|
1
|
5
|
5
|
40
|
40
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
Critère
|
Norme
|
Valeur du district sanitaire
|
*Val. Op.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PMA
|
Planification
|
- Existence d'un Plan de
développement sanitaire (PDS)
|
oui
|
oui
|
1
|
2
|
2
|
|
|
|
oui
|
oui
|
1
|
4
|
4
|
|
|
|
oui
|
oui
|
1
|
2
|
2
|
|
|
Suivi évaluation
|
- Existence d'un suivi trimestriel
documenté du PAA
|
4/an
|
2
|
0
|
3
|
0
|
|
|
|
75%
|
53%
|
0
|
3
|
0
|
|
|
Supervision
|
- % de ESPC ayant reçu 4
supervisions documentées / an
|
75%
|
76%
|
1
|
6
|
6
|
|
|
|
4/an
|
3
|
0
|
6
|
0
|
26
|
14
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
Critère
|
Norme
|
Valeur du district sanitaire
|
*Val. Op.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PMA (SUITE)
|
|
|
SIG
|
- Proportion de rapports mensuels SIG envoyés dans les
délais à la DD (CSR, CSU, HG, CHR
|
80%
|
57%
|
0
|
3
|
0
|
|
|
Gestion financière
|
- Ratio valeur des fournitures reçues par les ESPC/
Subvention effectivement reçue par le DS ou la CT pour le compte de
l'ESPC
|
100%
|
100%
|
1
|
3
|
3
|
|
|
|
100%
|
100%
|
1
|
3 3
|
|
|
Gestion du personnel
|
- Recensement du personnel du district par catégorie pour
l'année écoulée
|
oui
|
oui
|
1
|
3 3
|
|
|
|
oui
|
oui
|
1
|
2 2
|
|
|
Gestion des médicaments
|
- Nombre de jour de rupture de stock pour :
-Amoxycilline
-Fer-ac folique
-Amodiaquine +Artémisinine -Vit A
-KIT accouchement -SRO
-DTC -Polio
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
365
|
0
|
1
|
0
|
|
|
|
90
|
0
|
1
|
0
|
|
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
Critère
|
Norme
|
Valeur du district sanitaire
|
*Val. Op.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PMA (suite)
|
|
|
|
|
|
|
|
Gestion des infrastructures, des équipements et
du matériel
|
- Inventaire annuel des biens et des équipements pour
le district (ECD, ESPC, HG/CHR)
|
oui
|
oui
|
1
|
4
|
4
|
|
|
|
oui
|
oui
|
1
|
2
|
2
|
|
|
|
oui
|
oui
|
1
|
4
|
4
|
|
|
|
oui
|
oui
|
1
|
4
|
4
|
|
|
|
oui
|
non
|
0
|
3
|
0
|
|
|
|
< 10 jours
|
< 10 jours
|
1
|
4
|
4
|
|
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
Critère
|
Norme
|
Valeur du
district sanitaire
|
*Val. Op.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
|
|
|
|
|
PMA (suite)
|
Formation continue du
personnel
|
- % d'agent ayant bénéficié d'une
formation/an :
- médecin
- IDE
- Sage - femme
|
75%
|
|
|
|
|
|
|
|
> 2 jours > 2 jours > 2 jours oui
|
1 1 1 1
|
4
|
4
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
oui
|
|
4
|
59
|
51
|
Recherche opérationnelle et recherche
action
|
- Nbre de RO et de RA réalisées et
documentées
|
Au moins 1/an
|
1
|
1
|
3
|
3
|
|
|
Coordination et gestion collégiale
|
- Nbre de réunions de l'ECD tenues/ réunions
attendues
|
=75%
|
91%
|
1
|
5
|
5
|
|
|
|
=75%
|
100%
|
1
|
3
|
3
|
|
|
Action de partenariat
|
- Activités intersectorielles entre éducation et
santé
|
50% des établ. Secondaires ont un club
santé actif
|
|
1
|
3
|
3
|
|
|
|
- Collaboration CT / Services Extérieurs MEMSP
|
> 2 rencontres d'échange
|
|
1
|
5
|
5
|
|
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
Critère
|
Norme
|
Valeur du district sanitaire
|
*Val. Op.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Décentralisation/multi-
sectorialité
|
- Présence du COGES lors des deux synthèses du
monitorage au DS
|
2 fois / an
|
|
0
|
4
|
0
|
|
|
|
50%
|
|
0
|
3
|
0
|
|
|
|
|
oui
|
1
|
4
|
4
|
|
|
|
50%
|
oui
|
1
|
4
|
4
|
|
|
|
oui
|
oui
|
1
|
5
|
5
|
39
|
32
|
SOINS CURATIFS
|
Soins curatifs
|
- Taux d'utilisation des soins curatifs
|
25%
|
31%
|
1
|
Perform.
|
|
|
|
|
|
|
CPN
|
- Couverture en CPN
|
60%
|
42%
|
0
|
Perform.
|
|
|
|
|
|
|
Vaccination
|
- Couverture vaccinale: BCG
- Couverture vaccinale: DTC Hep3 - Couverture vaccinale: VAR
|
70% 50% 50%
|
76% 92% 69%
|
1 1 1
|
Perform Perform. Perform.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PF
|
- Prévalence contraceptive moderne
|
10%
|
2,80%
|
0
|
Perform.
|
|
|
|
SCORE
|
|
|
|
|
164
|
137
|
Total ECD
|
|
|
Annexe 12 c : Exemple d'exploitation des
données d'un hôpital
HOPITAL
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
Critère
|
Norme
|
Valeur de
l'Hôpital
|
*Val. Op.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
|
|
|
|
RESSOURCES
|
Humaines
|
- Nbre de chirurgiens / obstétriciens
|
2
|
3
|
1
|
5
|
5
|
|
|
|
4
|
2
|
0
|
6
|
0
|
|
|
|
12
|
13
|
1
|
5
|
5
|
|
|
|
4
|
6
|
1
|
5
|
5
|
|
|
|
1
|
2
|
1
|
3
|
3
|
|
|
Matérielles
|
- Existence d'un bloc opératoire équipé
|
oui
|
oui
|
1
|
6
|
6
|
|
|
|
oui
|
oui
|
1
|
5
|
5
|
|
|
|
oui
|
oui
|
1
|
3
|
3
|
|
|
Financières
|
- Subvention de l'Etat reçue de la
CT/Subvention de l'Etat prévue
|
? 75%
|
82%
|
1
|
5
|
5
|
|
|
|
100%
|
|
0
|
5
|
0
|
|
|
|
- Ressources propres réalisées/ressources
propres budgétisées
|
> 80%
|
81,74%
|
1
|
4
|
4
|
52
|
41
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
Critère
|
Norme
|
Valeur de
l'Etablissement
|
*Val. Op.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
|
|
|
|
PMA
|
|
Soins Curatifs
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Permanence des
urgences
|
- Proportion de césariennes faites la nuit (18 - 6h)
|
30%
|
60%
|
1
|
5
|
5
|
|
|
Références
|
- Disponibilité des supports de référence
dans les dossiers des malades hospitalisés
référés
|
oui
|
oui
|
1
|
4
|
4
|
|
|
Protocole de
soins curatifs
|
- Application des
protocoles de soins pour le paludisme et les IST
|
> 80%
|
84%
|
1
|
4
|
4
|
|
|
Hospitalisation
|
- Nbre de patients référés parmi les
admissions
|
10%
|
15%
|
1
|
3
|
3
|
|
|
Soins Chirurgicaux
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fonctionnalité du bloc opératoire
|
- Nbre de jours de paralysie du bloc opératoire
|
< 7 jours
|
1 jour
|
1
|
6
|
6
|
|
|
Soins bucco- 0
dentaires
|
|
Fonctionnalité du cabinet dentaire
|
- Nbre de jours de paralysie du cabinet dentaire
|
< 7 jours
|
2 jours
|
1
|
3
|
3
|
25
|
25
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
Critère
|
Norme
|
Valeur de
l'Etablissement
|
*Val. Op.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
|
Services médicotechniques
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Radiologie
|
- Nbre de jours de paralysie
|
= 10 jours/an
|
21 jours
|
0
|
4
|
0
|
|
|
Laboratoire
|
- Nbre de jours sans pouvoir réaliser
NFS et dosage de Hb
|
= 10 jours/an
|
4 jours
|
1
|
4
|
4
|
|
|
|
= 10 jours
|
0
|
1
|
4
|
4
|
|
|
Transfusion sanguine
|
- Nbre de jours de rupture de stock de sang 0+
|
= 10 jours/an
|
30 jours
|
0
|
5
|
0
|
|
|
Gestion
|
|
|
|
|
|
|
Médicaments/produits traceurs
|
- Nbre de jours de rupture :
- SGI 5%
-Bandes plâtrées -KIT césarienne -KIT
accouchement -Vit A
-BCG
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13 jours
|
0
|
1
|
0
|
|
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
|
0
|
1
|
0
|
|
|
|
> 10 jours
|
0
|
1
|
0
|
|
Dossier médical
du patient
|
- Dossier individuel d'hosp. Complet
|
oui
|
non
|
0
|
3
|
0
|
|
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
Critère
|
Norme
|
Valeur de
l'Etablissement
|
*Val. Op.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
|
Gestion (suite)
|
|
|
Dossier médical du
patient (suite)
|
- Archivage des
dossiers fonctionnel
|
oui
|
non
|
0
|
3
|
0
|
|
|
Information sanitaire
|
- % des rapports
SIG envoyés et reçus dans les délais
|
>80%
|
75%
|
0
|
3
|
0
|
|
|
Activité scientifique
|
- Proportion
d'audits scientifiques des cas de décès (survenus
après 6h d'hospitalisation et dans un délai de 3 mois)
|
> 50%
|
0%
|
0
|
2
|
0
|
|
|
Gestion collégiale
|
- Nbre de
réunions de la CMC avec PV / nbre réunions CMC
attendues
|
= 75%
|
80%
|
1
|
4
|
4
|
|
|
Planification
|
- Existence d'un
plan d'action annuel
|
oui
|
oui
|
1
|
3
|
3
|
|
|
|
oui
|
oui
|
1
|
2
|
2
|
|
|
Cuisine
|
- Nbre de jours
de l'année où on a distribué un repas
aux malades
|
200 jours
|
0
|
0
|
2
|
0
|
|
|
Service d'ambulance
|
- Nbre de jours
de paralysie du service d'ambulance
|
= 10 jours/an
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
PMA
Activité
«traceuse»
|
Critère
|
Normes
|
Valeur de
l'Etablissement
|
*Val. Op.
|
Coefficient
|
Résultats
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Décentralisation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
? COGES
|
Nbre de réunions avec PV du COGES / nbre
réunions du COGES attendues
|
> 75%
|
50%
|
0
|
3
|
0
|
49
|
21
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
INDICATEURS SANITAIRES
|
Hospitalisation
|
Ratio admissions / population
|
1%
|
2,37%
|
1
|
6
|
6
|
|
|
Chirurgie d'urgence
|
Taux de césarienne
|
2%
|
1,61%
|
0
|
6
|
0
|
|
|
Soins bucco- Taux d'utilisation 0,20% 0,67% 1
2
dentaires du cabinet dentaire
|
2
|
14
|
8
|
SCORE 140 95
|
Total HG/CHR
|
|
|
Annexe 12 d : Exemple d'exploitation des
données d'un ESPC
TANGUELAN
|
|
|
|
|
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
Critère
|
Norme
|
Valeur de l'Etablissement
|
*Val. Opé.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RESSOURCES
|
Matérielles
|
- Moto(s) fonctionnelle(s)
|
Oui
|
oui
|
1
|
5
|
5
|
|
|
Oui
|
oui
|
1
|
5
|
5
|
|
- Nbre d'IDE
|
1
|
1
|
1
|
6
|
6
|
|
1
|
1
|
1
|
6
|
6
|
|
- Subvention reçue par l'ESPC de la CT ou du DS/
Subvention spécifique reçue par la CT ou le DS pour l'ESPC
|
100%
|
100%
|
1
|
3
|
3
|
|
- Ressources propres réalisées/ ressources
propres budgétisées
|
>80%
|
|
|
4
|
0
|
29
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
Critère
|
Norme
|
Valeur de
l'Etablissement
|
*Val. Opé.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
PMA
|
Soins préventifs
|
|
|
|
|
|
|
|
? CPN
|
- Nbre de mois avec au
moins 4 séances de CPN
|
11 mois
|
12 mois
|
1
|
5
|
5
|
|
90%
|
91%
|
1
|
4
|
4
|
|
5%
|
17%
|
1
|
5
|
5
|
|
- Nbre de mois avec au moins 4 séances de vaccination
|
11 mois
|
12 mois
|
1
|
5
|
5
|
|
- Nbre de mois avec au moins 2 séances de pesée
|
11 mois
|
12 mois
|
1
|
3
|
3
|
|
- Nbre de mois avec au moins 4 séances de PF proposant au
moins 3 méthodes modernes
|
11 mois
|
12 mois
|
1
|
5
|
5
|
|
|
|
|
|
0
|
|
- Proportion de patients référés parmi les
consultants
|
2%
|
4%
|
1
|
4
|
4
|
|
- Proportion de personnel paramédical prescripteur
formé à l'utilisation des algorithmes
|
50%
|
100%
|
1
|
4
|
4
|
|
PMA
Activité «traceuse»
|
|
Critère
|
Norme
|
Valeur de
l'Etablissement
|
*Val. Op.
|
Coefficients
|
Résultats
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- Proportion des parturientes évacuées parmi les
accouchements effectués à l'ESPC
|
2%
|
6%
|
1
|
5
|
5
|
|
du
|
- Proportion d'accouchements avec partogramme rempli
|
70%
|
0%
|
0
|
4
|
0
|
44
|
Gestion
|
|
|
|
|
|
|
|
|
?
Monitorage
|
|
- Nbre de Sessions annuelle de micro planification
intégrée
|
2 sessions/an
|
|
0
|
3
|
0
|
|
|
- Proportion de rapports mensuels SIG envoyés et
reçus à la DD dans les délais
|
80%
|
|
0
|
5
|
0
|
|
|
- Nbre de jours de rupture :
· Amodiaquine+ artémisinine
· Fer + folate
· Amoxicilline
· Vit A
· Kit accouchement
· SRO
· DTC
· Polio
|
|
|
|
|
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
1
|
0
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
0
|
1
|
1
|
1
|
|
Décentralisation
|
|
|
|
|
|
|
?
Participatiopn communnautaire (COGES)
|
- Nbre de réunions de COGES tenues avec PV ou CR / Nbre
de réunions prévues
|
50%
|
|
0
|
3
|
0
|
|
|
50%
|
|
0
|
2
|
0
|
|
50%
|
|
0
|
2
|
0
|
|
- Taux d'utilisation de la subvention spécifique
reçue par le COGES pour la gestion de l'ESPC
|
100%
|
|
0
|
4
|
0
|
27
|
INDICATEURS SANITAIRES
|
Soins curatifs
|
- Taux d'utilisation des soins curatifs dans les ESPC
|
30%
|
|
|
Perform
|
|
|
Vaccinations
|
Couverture vaccinale enft< 1an
· BCG
· DTC Hep3
· VAR
· VAR/DTCPHep1
|
70% 50% 50% 75%
|
78% 98% 54% 25%
|
|
Perform Perform Perform Perform
|
|
|
Planning Familial
|
- Prévalence contraceptive moderne 10% 20% Perform
|
SCORE 100 72 Total ESPC
|