Acronymes
AChE
|
Acétylcholine Estérase
|
ADEME
|
Agence de l'Eau et de la Maîtrise de l'Energie
|
AFSSA
|
Agence Française de Sécurité Sanitaire des
Aliments
|
BE
|
Bioévaluation
|
BI
|
Bioindicateur
|
BM
|
Biomarqueur
|
BMo
|
Biomonitoring
|
CILSS
|
Comité Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse
dans le Sahel
|
CL50
|
Concentration Létale
|
CLCPRO
|
Commission de Lutte contre le Criquet Pèlerin dans la
Région Occidentale
|
CNLAA
|
Centre National de Lutte Antiacridienne, Maroc
|
CP
|
Cellule Permanente
|
CSAO
|
Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest
|
DL50
|
Dose Létale
|
DT50
|
Demi-vie d'un produit
|
FAO
|
Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et
l'Agriculture
|
GCP :
|
Groupe Consultatif FAO sur les pesticides
|
GTTE /CIPEL
|
Groupe et Travail Tests Ecologiques de la Commission
International pour la Protection des Eaux de Léman
|
IE
|
Indicateur écologique
|
IR
|
Indice de risque
|
ITAB
|
Institut Technique de l'Agriculture Biologique.
|
LFDA
|
Fondation Ligue Française des Droits de l'Animal
|
MEE
|
Ministère de l'Environnement et de l'Eau
|
MERH
|
Ministère de l'Environnement et des Ressources
Halieutiques.
|
PPDB
|
Pesticide Properties Data Base
|
RAP
|
Réseau d'Avertissement Phytosanitaire
|
ROC
|
Ligue pour la Préservation de la Faune sauvage et de la
Défense des Non-Chasseurs
|
SSA
|
Service de Sécurité Alimentaire
|
UICN
|
Alliance Mondiale pour la Nature
|
UE
|
Union Européenne
|
UN
|
Univers-Nature : Portail Environnement, Nature -- écologie
sur Internet
|
Résumé
Jusqu'à la fin des années 1980, la surveillance
de l'environnement reposait sur des méthodes de chimie conventionnelle
plus ou moins sensibles, conduisant d'une manière générale
à l'évaluation des concentrations des substances chimiques
considérées comme dangereuses dans l'eau, les sédiments et
les organismes qui peuplent les écosystèmes. Ainsi, le concept de
la biosurveillance, reposant sur l'étude de la réponse biologique
des êtres vivants aux substances dangereuses, répond justement aux
lacunes de cette chimie conventionnelle. En effet, l'analyse des effets
biologiques des pesticides utilisés en lutte antiacridienne
déversés intentionnellement ou accidentellement dans le milieu
naturel peut servir d'indicateur de contamination ou de pollution dans le
règne animal et végétal et permet la mise en
évidence précoce la contamination des écosystèmes.
Pratiquement, il a donc été démontré qu'un
organisme qui évolue dans un milieu qui a reçu des pesticides,
est sujet à un syndrome de stress (voir figure 13) qu'il est possible
d'identifier et de quantifier à l'aide d'analyses biologiques. En
conséquence, le développement de la bioindication ouvre la voie
à une surveillance plus large et écologique intégrant les
effets des pesticides (polluants) sur l'environnement grace à des
organismes vivants (bioindicateurs - biomarqueurs). Les bioindicateurs peuvent
être utilisés dans des programmes de surveillance des milieux pour
:
1. Emettre des signaux précoces des problèmes
environnementaux ;
2. Identifier les relations de cause à effet entre les
facteurs d'altération et les effets biologiques ;
3. Evaluer l'état de stress global de l'environnement
à travers différentes réponses d'organismes indicateurs
;
4. Evaluer l'efficacité de mesures réparatrices
sur la santé des systèmes biologiques. A la marge de cette
étude, une approche a été faite pour construire un
modèle de suivi biologique en lutte antiacridienne (cas des abeilles),
basé essentiellement sur une comparaison des données de terrain
avec les valeurs des bases de données scientifiques. Les objectifs
spécifiques visés par la bioindication des pesticides de lutte
antiacridienne avec les abeilles est de disposer d'un système de
biosurveillance efficace des intoxications afin d'identifier les risques
potentiels de l'empoisonnement et de déterminer le degré de la
contamination de l'environnement.
Mots dlés: Criquet, pesticides,
bioévaluation, bioindicateurs, biomarqueurs,
écotoxicologie
|