CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS INSTITUT NATIONAL
DES TECHNIQUES DE LA DOCUMENTATION
MEMOIRE pour obtenir le DESS en Sciences de
l'information et de la documentation spécialisées
présenté et soutenu par Karine ROZET
le 16 novembre 2004
LOGICIELS LIBRES ET GESTION DE CONTENU : L'EXEMPLE
DE SPIP POUR LA CREATION DE SITES WEB
Mémoire soutenu devant un jury composé de :
Monsieur Bernard BONNET Docteur François MEYER
Cycle supérieur Promotion XXXIV
Remerciements
Je tiens vivement à remercier Bernard BONNET (Office
National d'Information sur les Enseignements et les Professions - ONISEP) de
m'avoir suivie dans ce projet ainsi que François MEYER (Agence
française de sécurité sanitaire des produits de
santé).
Je tiens également à remercier Pierre DE PAEPE,
Laurent FLEURY, Jean-Pierre MEYNIAC, Philippe RIVIERE, Bénédicte
ROLLAND, et Nicolas STEINMETZ pour leur accueil et leur
disponibilité.
Je tiens enfin à remercier chaleureusement toutes les
personnes qui ont rendu ce travail possible par leur conseils, remarques et
encouragements, notamment :
Agnès CUDENNEC, Delphine DEGROOTE, Catherine DENIS,
Nicolas LAGARDE, Lionel "CyberYoyo" MESCAM et Marie-Pierre PY.
Résumé
Logiciels libres et gestion de contenu : l'exemple de SPIP
pour la création de sites web / Karine Rozet.-- Paris : INTD-CNAM, 2004,
95 p.-- Mémoire DESS, Info-Doc.-- Gloss, Bibliogr, 58 réf.
Résumé :
SPIP (Système de Publication pour l'Internet) est un
logiciel libre qui permet de réaliser des sites web sans avoir de
connaissances préalables en programmation informatique. Il fait partie
des logiciels de gestion de contenu web (Content Management Systems - CMS)
utilisés au travers d'une interface intuitive accessible via Internet.
Le principal intérêt de SPIP réside dans l'organisation de
la gestion éditoriale des sites et le dynamisme des communautés
qui font vivre le projet. SPIP peut également être
intégré dans le système d'information d'une
organisation.
Mots-clés :
CMS COMMUNAUTE
E-JOURNAL
GESTION DE CONTENU
INTERNET
LOGICIEL LIBRE
PUBLICATION ELECTRONIQUE
SPIP WEB WEBZINE
Table des matières
LISTE DES SIGLES 7
LISTE DES FIGURES 8
LISTE DES TABLEAUX 8
1 INTRODUCTION 9
2 LOGICIELS LIBRES 10
2.1 Historique 10
2.1.1 Projet GNU 10
2.1.2 Free Software Foundation 11
2.2 Utilisation des logiciels libres 12
2.2.1 Distinction entre les logiciels libres et les autres
principaux types de logiciels 12
2.2.2 Développement des logiciels libres 13
2.2.3 Choix des logiciels libres par les organisations 14
2.2.4 Logiciels et manuels libres 15
2.3 Licences des logiciels libres 16
2.4 Logiciels Open Source et logiciels libres
18
2.4.1 Historique de l'Open Source 18
2.4.2 Différence entre logiciels libres et Open Source
19
2.5 Exemples de logiciels libres 20
3 GESTION DE CONTENU WEB 22
3.1 Sites web statiques et dynamiques 22
3.2 Emergence des systèmes de publication
électronique 23
3.3 Logiciels de gestion de contenu 23
3.3.1 Avantages des logiciels de gestion de contenu 24
3.3.2 Fonctionnalités attendues pour les logiciels de
gestion de contenu 25
3.3.2.1 Gestion des intervenants 25
3.3.2.2 Gestion des versions du contenu 26
3.3.2.3 Utilisation des métadonnées et recherche
26
3.3.2.4 Validation du contenu 27
3.3.2.5 Stockage des documents 27
3.3.2.6 Intégration d'autres sources de données
27
3.3.2.7 Comparaison de CMS 28
4.1 Création de SPIP 31
4.1.1 Origines de SPIP 31
4.1.2 Caractéristiques techniques 33
4.2 Organisation éditoriale de SPIP
34
4.2.1 Rôles des intervenants 34
4.2.2 Structure des informations 36
4.2.2.1 Articles 37
4.2.2.2 Brèves 37
4.2.3 Validation des informations 38
4.3 Fonctionnalités de SPIP 40
4.3.1 Partie publique du site 40
4.3.1.1 Moteur de recherche intégré 40
4.3.1.2 Forum et pétition 40
4.3.2 Espace privé du site 41
4.3.2.1 Outils de communication 42
4.3.2.2 Rubriques, articles et brèves 43
4.3.2.3 Moteur de recherche intégré 43
4.3.2.4 Forum et pétition 43
4.3.2.5 Mots-Clés 44
4.3.2.6 Multilinguisme 44
4.3.2.7 Syndication de sites 44
4.4 Communauté SPIP 45
4.4.1 Listes de discussion, forums et contributions 45
4.4.2 Apéros SPIP 46
4.5 Projets satellites de SPIP 47
4.5.1 BioSPIP 47
4.5.2 SPIP-EDU 47
4.5.3 ADULLACT 48
4.5.4 SPIP-AGORA 48
4.5.5 Sociétés de service 49
5 EXEMPLE D'INSTALLATION DE SPIP 51
5.1 Configuration de l'environnement de travail
51
5.1.1 Inscription sur Free 51
5.1.2 Base de données MySQL 51
5.1.3 Transfert de fichiers 52
5.2 SPIP 52
5.2.1 Installation automatique 52
5.2.2 Utilisation 56
5.3 Remarques sur le squelette de base de SPIP
58
5.3.1 Page d'accueil 58
5.3.2 Page d'un article 59
5.4 Réflexion sur la migration d'un site
61
5.4.1 Présentation du site du SGCT 61
5.4.2 Page d'accueil proposée 63
5.4.3 Indexation 64
5.4.4 Rubriques 64
5.4.5 Difficultés rencontrées pour la migration
68
6 CONCLUSION 71
7 REFERENCES 73
7.1 Logiciels libres et projet GNU 73
7.2 Licence Publique Générale - GPL
74
7.3 Open Source 75
7.4 Gestion de contenu - Content Management Systems
76
7.5 Documents d'information sur SPIP 77
7.6 Projets Adullact, Agora et Spip-Edu 79
8 ANNEXES 80
8.1 Courrier de demande d'entretien 80
8.2 Guide d'entretien semi-directif 80
8.3 Liste des personnes interviewées
81
8.4 Règles d'écriture sur le web
82
8.5 Plan du site SGCT 84
8.6 Texte de la licence GPL 85
9 GLOSSAIRE 91
LISTE DES SIGLES
Afssaps Agence française de
sécurité sanitaire des produits de santé
CMS Content Management System : logiciel de
gestion de contenu
CT Commission de la Transparence
FSF Free Software Foundation : Fondation pour le
Logiciel Libre, association à but
non lucratif créée pour le développement des
logiciels libres
FTP File Transfer Protocol : protocole
permettant de transférer les fichiers via
Internet
GNU Acronyme récursif de "GNU's Not Unix
: nom du projet sur les logiciels libres
Terme anglais pour GNOU, antilope africaine
GPL General Public License : Licence publique
générale du projet GNU destinée
aux logiciels libres
PHP Hypertext Preprocessor : langage de
programmation
SGCT Secrétariat Général de
la Commission de la Transparence (Afssaps)
SMR Service Médical Rendu
SPIP Système de Publication pour
l'Internet : nom du logiciel libre de gestion de
contenu
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Logo du projet GNU 10
Figure 2 : Catégories de logiciels libres 17
Figure 3 : Logo du projet SPIP 31
Figure 4 : Organisation hiérarchique de l'information dans
SPIP 36
Figure 5 : Cycle de validation du contenu dans SPIP 39
Figure 6 : Barre d'outils de la partie privée du site
(administrateurs) 41
Figure 7 : Barres d'outils des sous-menus de la partie
privée 42
Figure 8 : Pages web de l'installation automatique de SPIP 55
Figure 9 : Page d'accueil de l'espace privé lors de la
création d'un site 56
Figure 10 : Exemple de page d'accueil avec le squelette de base
58
Figure 11 : Exemple d'article avec le squelette de base 59
Figure 12 : Page d'accueil du site du SGCT (Afssaps) 61
Figure 13 : Maquette de la page d'accueil du site SGCT sous SPIP
63
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Comparaison des principaux types de logiciels 13
Tableau 2 : Logiciels libres de gestion de contenu web 28
Tableau 3 : Caractéristiques techniques de SPIP 33
Tableau 4 : Comparaison des fonctionnalités pour les
rubriques, les articles et les brèves 38 Tableau 5 : Informations du
SGCT dans les champs de saisie de SPIP 68
1 INTRODUCTION
Le terme logiciel (software) est utilisé comme synonyme de
programme informatique. En général, un logiciel est
principalement composé d'un ou de plusieurs programmes.
Il existe trois types de logiciels :
> les logiciels de base du fonctionnement d'un ordinateur
comme le système d'exploitation,
> les langages de programmation (PHP, Java, C++, ...),
> les programmes d'applications (traitements de texte, bases
de données,...).
La notion de logiciel libre a été
créée au début des années 1980 en opposition aux
logiciels propriétaires qui ne peuvent être ni modifiés, ni
dupliqués, ni distribués librement. Cette notion est
fondée sur le partage des connaissances car le code source des
programmes est accessible à tous. Ainsi, chacun est libre de modifier le
code pour adapter le programme à ses propres besoins.
Ainsi, des communautés, composées de
développeurs (informaticiens qui programment des logiciels, mais aussi
étudiants, professeurs, chercheurs, passionnés d'informatique) et
d'utilisateurs, s'organisent autour de différents projets liés
à l'évolution et au perfectionnement du logiciel libre.
Parmi les logiciels libres, il existe des systèmes de
gestion de contenu web (Content Management System - CMS) qui sont des outils de
production de sites web dynamiques utilisés au travers d'une interface
intuitive, accessible via un navigateur web.
SPIP, Système de Publication pour l'Internet, est un
exemple de ce type de systèmes de gestion de contenu web. L'objectif des
créateurs de SPIP est de mettre à disposition des internautes,
néophytes ou confirmés, un outil de publication simple à
utiliser qui favorise le travail collaboratif et la communication.
La plupart des informations présentée dans ce
mémoire est issue de recherches bibliographiques. Ces dernières
ont essentiellement été effectuées via Internet car les
projets de logiciels libres ont pour volonté de mettre à
disposition de tous la documentation nécessaire à leur
compréhension.
De plus, quelques entretiens1 ont été
menés afin de compléter les informations recueillies.
La première partie de ce mémoire est
consacrée à la description de la genèse des logiciels
libres et à leur problématique.
La deuxième partie aborde ensuite le concept des
systèmes de gestion de contenu des sites web, notamment ceux issus du
mouvement des logiciels libres.
La troisième partie présente un exemple de ce
type de logiciels : SPIP. Son organisation éditoriale, ses
fonctionnalités et les différentes communautés qui
gravitent autour du projet seront décrites dans cette partie
Enfin, la dernière partie regroupe un guide pratique
pour les internautes débutants souhaitant créer leur propre site
web avec SPIP et une étude de cas sur la migration d'un site Internet
existant.
1 Les références bibliographiques sont
citées entre crochets dans le texte, de même que les informations
issues des entretiens, exemple : [Entretien, 47].
2 LOGICIELS LIBRES 2.1 Historique
2.1.1 Projet GNU
Richard M. STALLMAN a commencé sa carrière en
1971 au MIT (Institut de Technologie du Massachusetts, université des
Etat-Unis) au sein du laboratoire d'Intelligence Artificielle. Il a
intégré une communauté qui fonctionnait depuis longtemps
sur le partage des logiciels. A cette époque, la notion de logiciel
libre n'existait pas mais des échanges de programmes s'effectuaient
entre universitaires et ingénieurs. Le rôle de Richard Stallman au
sein de cette communauté était celui de Hacker2 du
système d'exploitation.
Au début des années 1980, la communauté
du laboratoire d'Intelligence Artificielle s'est effondrée car la
plupart de ses membres avaient quitté l'université pour rejoindre
une société privée. D'autre part, le laboratoire a
dû s'équiper de nouveaux logiciels qui n'étaient pas
libres, ce qui mettait fin au fonctionnement de toute communauté
coopérative. Effectivement, presque tous ces logiciels étaient
des logiciels propriétaires, dont le code source n'était pas
toujours disponible. Il était donc impossible de les modifier et de les
faire évoluer en fonction des besoins du laboratoire.
Richard Stallman, n'acceptant pas les exigences de non
divulgation des codes sources informatiques, finit par quitter
l'université en 1984. Il lance alors le projet GNU dont l'objectif est
de créer une nouvelle communauté qui pourrait contribuer au
développement de programmes informatiques.
(Source :
www.gnu.org)
Figure 1 : Logo du projet GNU
Son premier travail consiste à créer un
système d'exploitation complètement libre, compatible avec
Unix3 afin de faciliter le passage de Unix à GNU.
Pour lui, le mot "libre" (Free) fait référence
à la liberté et non au prix.
2 Personne qui aime programmer et apprécie de
le faire de manière astucieuse et intelligente (cf. glossaire)
3 Système d'exploitation, à usage
principalement professionnel, dit ouvert (open systems), multitâche et,
multi-utilisateurs, créé en 1969. Il a donné naissance
à toute une famille de systèmes GNU/Linux.
Les premiers projets de Richard Stallman ont consisté
en deux briques fondamentales pour le développement des logiciels libres
: l'éditeur Emacs qui permet d'écrire les programmes et le
compilateur GCC pour le système d'exploitation. Des centaines de
logiciels ont été développés à ce jour par
cette communauté regroupant de nombreux volontaires
bénévoles. [14]
A terme, le projet GNU vise à fournir un système
complet, notamment grâce au développement (qui a été
lancé il y a plus de dix ans) du noyau HURD qui est en passe
d'être terminé et devrait être bientôt disponible.
[14]
Les outils GNU fournissent une bonne part des distributions
Linux4.
Le projet GNU est probablement le pilier fondamental du mouvement
des logiciels libres. [5,13]
2.1.2 Free Software Foundation
La FSF - Free Software Foundation (en français «
Fondation pour le Logiciel Libre ») est une association à but non
lucratif créée par Richard Stallman en 1985 pour le
développement des logiciels libres.
Elle est dédiée à la promotion du droit des
utilisateurs d'ordinateurs à utiliser, étudier, copier, modifier
et redistribuer les programmes informatiques.
La FSF encourage le développement et l'utilisation du
logiciel libre, en particulier le système d'exploitation GNU
(aujourd'hui utilisé largement dans sa variante GNU/Linux) et la
documentation libre. Elle propose ainsi un répertoire des logiciels
libres (en anglais).
La FSF milite pour les logiciels libres en aidant
également à diffuser la conscience des questions éthiques
et politiques de la liberté dans l'utilisation des logiciels.
La FSF vend des copies de logiciels libres (dont GNU) et des
manuels pour des honoraires de distribution. La majorité des fonds de
FSF vient de ce service de distribution.
Fidèle à ses principes de liberté, elle
autorise la redistribution et les modifications des logiciels, mais aussi des
manuels.
La Free Software Fondation est très respectée au
sein de la communauté du logiciel libre. [4, 10, 13]
4 Le système d'exploitation libre Linux a
été créé en 1991, à l'initiative de
l'étudiant finlandais Linus Torvalds qui a conçu, à partir
de Minix (système d'exploitation créé par Andrew Tanenbaum
sur la base d'Unix, à visée pédagogique), un nouveau noyau
sur lequel pourraient se greffer les logiciels libres développés
par la Free Software Fondation de Richard Stallman. Après avoir
développé une version utilisable, il s'est adressé aux
internautes, par le biais des newsgroups et pour pouvoir permettre un processus
de collaboration efficace, il a placé son code sous la licence GPL. Ce
système regroupe le noyau (kernel), ainsi que de nombreux autres
logiciels dont une partie a été développée par la
FSF dans le cadre du projet GNU : c'est pour cela que l'on parle souvent de
système GNU/Linux. Aujourd'hui, le système Linux est
considéré comme une alternative aux systèmes
propriétaires des éditeurs commerciaux.
2.2 Utilisation des logiciels libres
2.2.1 Distinction entre les logiciels libres et les autres
principaux types de logiciels
Les logiciels libres sont disponibles
sous forme de code source (lignes de programmation), librement redistribuables
et modifiables. Par contre, ils ne sont pas forcément gratuits.
La Free Software Foundation les définit de la façon
suivante [2,8,13] :
> Liberté d'exécuter un programme sans aucune
limite d'objectif, d'usage
> Liberté de modifier le programme afin qu'il
corresponde le mieux possible aux besoins des utilisateurs. Dans la pratique,
pour que cette liberté prenne effet, il faut pouvoir accéder au
code source ; en effet, opérer des modifications au sein d'un programme,
dont le code source n'est pas connu, est un exercice extrêmement
difficile
> Liberté de redistribuer des copies du programme,
que ce soit gratuitement ou contre une somme d'argent (donc l'usage commercial
des logiciels libres est possible)
> Liberté de distribuer des versions modifiées
du programme avec son code source, afin que la communauté puisse
bénéficier des améliorations.
Il existe d'autres catégories de logiciels qu'il ne faut
pas confondre avec les logiciels libres : [1,6,17,23]
1. Les logiciels propriétaires
n'offrent pas l'accès au code source des programmes. Les utilisateurs ne
peuvent donc pas adapter le logiciel à leurs besoins ou corriger
d'éventuels bogues. En général, ils passent par un club
d'utilisateurs pour que leurs demandes d'évolutions soient
éventuellement prises en compte.
2. Les logiciels du domaine public
n'appartiennent à personne et peuvent être utilisés par
tout le monde. Leur code source peut ne pas être disponible. Dans le cas
contraire, des logiciels propriétaires peuvent être
créés à partir du code de ces logiciels. C'est donc un
risque pour les utilisateurs qui ne pourront plus bénéficier
librement des versions ultérieures si des personnes à l'esprit
peu coopératif suppriment les libertés que l'auteur avait
donné à son logiciel en choisissant d'abandonner ses droits.
3. Les freewares5
(gratuiciels) sont des programmes souvent développés à
titre de hobby par un développeur unique et qui peuvent être
utilisés librement. Contrairement aux logiciels libres, la
disponibilité du code source d'un freeware est laissée à
la discrétion du développeur qui est le propriétaire du
logiciel (notion de copyright). Dans la pratique, le code source est rarement
disponible.
4. Les sharewares (partagiciels) sont
très proches des freewares. En effet, un shareware est un programme qui
peut être essayé gratuitement (en général 30 jours)
mais qui doit être acheté en cas d'utilisation prolongée.
Il s'agit d'un programme propriétaire. De plus, la licence d'un
shareware contient en général des limitations quant au nombre de
copies, à la durée d'utilisation et au territoire
concerné.
5 Dans le mot freeware, free signifie gratuit,
contrairement aux logiciels libres (free softwares) pour lesquels free
correspond à la notion de liberté.
Le domaine d'applications des freewares et des sharewares
concerne principalement les accessoires de bureautique.
Tableau 1 : Comparaison des principaux types de
logiciels
|
Logiciel libre
|
Logiciel propriétaire
|
Domaine public
|
Freeware
|
Shareware
|
Gratuit à l'achat
|
Souvent
|
Non
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Protégé par le droit d'auteur
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Oui
|
Code source disponible
|
Oui
|
Non
|
Oui ou Non
|
Rarement
|
Rarement
|
Peut être copié librement
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Non
|
Non
|
Peut être adapté librement
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Non
|
Non
|
Peut être revendu comme logiciel libre
|
Oui
|
Non
|
Oui
|
Non
|
Non
|
Peut être revendu comme logiciel propriétaire
|
Non, s'il est placé sous licence GPL
|
Non
|
Oui
|
Non
|
Non
|
(Source : Smets-Solanes, Faucon [12])
2.2.2 Développement des logiciels libres
Les logiciels libres sont développés selon un
mode de travail collaboratif : ce sont les membres des communautés qui
contribuent au développement des projets. Ces « communautés
du libre » ont pour volonté de mutualiser les efforts de chacun.
Un projet de logiciel libre peut être décrit en
trois étapes : [1,9]
> Etape 1 - Développement initial du logiciel
Un ou plusieurs développeurs, indépendants ou
membres d'une organisation, créent un logiciel pour répondre
à un besoin précis. Dans une optique de mutualisation de
l'effort, les résultats sont partagés avec la publication du
programme accompagné de son code source sous une licence de logiciel
libre.
> Etape 2 - Contributions au développement du
logiciel
Le logiciel évolue grâce aux améliorations
proposées par les contributeurs extérieurs qui forment la
communauté. Les améliorations répondent souvent à
de nouveaux besoins exprimés par les utilisateurs.
Les programmateurs développeurs participent le plus
souvent aux projets de logiciels libres de façon bénévole.
Il peuvent contribuer aux modifications du code source quels que soient le lieu
où ils travaillent (secteurs public ou privé), le lieu où
ils résident (grâce aux échanges via Internet), leur
âge (certains sont encore au collège),...
> Etape 3 - Organisation pour la pérennisation du
logiciel
Cette étape est atteinte lorsqu'une équipe (core
team) se met en place autour du ou des développeurs initiaux pour
coordonner, rationaliser les évolutions du logiciel.
Cette équipe, composée des créateurs du
logiciel et/ou de contributeurs de haut niveau, effectue ainsi les
contrôles et assure la cohérence et la qualité des
développements.
La pérennité d'un logiciel libre repose
notamment sur la taille et le dynamisme de sa communauté
(développeurs et utilisateurs). En général, il est
constaté que les utilisateurs des logiciels libres reçoivent
rapidement des réponses de la part des développeurs lorsqu'ils
expriment des besoins précis d'améliorations. [1,23]
Cependant, il n'existe pas de modèle économique
spécifique applicable aux logiciels libres qui permettrait de juger des
conditions de leur pérennité. [14]
2.2.3 Choix des logiciels libres par les organisations
Le terme organisation est employé ici pour désigner
tout type d'entreprises privées, d'institutions publiques et
d'associations.
Les logiciels libres sont une véritable alternative aux
logiciels propriétaires qui sont utilisés par de nombreuses
organisations. [1,3]
Ce choix des logiciels libres pour une entreprise se justifie sur
les points suivants : > indépendance vis-à-vis des
éditeurs,
> appropriation des codes et des solutions,
> qualité, stabilité et flexibilité des
logiciels
> en général, respect des standards
édictés par les instances de standardisation et de
normalisation.
Ces logiciels sont mis gratuitement à la disposition de
tous, mais les organisations doivent faire elles-mêmes l'effort de :
> les télécharger,
> les installer,
> les intégrer aux autres logiciels existants dans
l'entreprise,
> vérifier que les besoins des utilisateurs sont
satisfaits,
> assurer les moyens humains et développer les
compétences pour les faire fonctionner et/ou évoluer,
> maintenir une veille technologique afin de se tenir
informées des nouveautés et des problèmes de
sécurité...
Si une organisation choisit une migration vers un
système à base de logiciels libres, le coût de la formation
et de la perturbation dans l'efficacité des agents à leur poste
de travail, causées par un changement d'outils, est important mais
difficile à évaluer. [14]
Cependant, lorsqu'une organisation utilise ou participe au
développement d'un logiciel libre, grâce aux améliorations
proposées par la communauté, les coûts liés à
l'évolution du logiciel sont partagés et tous en retirent un
bénéfice. [19,23]
Une question apparaît souvent à propos des
logiciels libres : « sont-ils fiables en matière de
sécurité ? ». Cette question se pose également pour
les logiciels propriétaires car ils encourent les mêmes risques :
failles de sécurité dues à l'existence de
"back-doors"6 (portes dérobées) ou de
"spywares"7 (logiciels espions), bogues dans les programmes,... Il
se trouve que les logiciels libres se montrent souvent aussi sûrs, sinon
supérieurs aux logiciels propriétaires en matière de
sécurité. Ainsi, la sécurité des logiciels libres
ne doit être le seul élément de choix pour leur mise en
place dans une entreprise. [Entretien, 1,3]
Depuis quelques années, des prestataires de service de
type SSII (Société de Service en Ingénierie Informatique)
se spécialisent dans les logiciels libres : ce sont les SSLL
(Société de Service en Logiciels Libres). Ces
sociétés proposent des solutions utilisant les logiciels libres
qu'elles adaptent en fonction des besoins spécifiques de leurs clients.
De même, les SSII proposent de plus en plus des solutions
intégrant les logiciels libres (distribution, assistance technique,
formation, maintenance, insertion de nouvelles fonctionnalités,...). Ces
activités lucratives ne posent pas de problème lorsque les quatre
libertés définies par la Free Software Foundation sont
respectées (Cf. 2.2.1). [1,13,23]
Concernant le secteur public, une Agence pour le
Développement de l'Administration Electronique8 (ADAE) a
été créée en 2003 pour renforcer le
développement de systèmes d'information permettant de moderniser
le fonctionnement de l'administration et de mieux répondre aux besoins
du public. L'ADAE est un service interministériel placé
auprès du Premier ministre, mis à la disposition du ministre
chargé de la Réforme de l'État. Elle contribue à la
promotion et à la coordination des initiatives, assure leur suivi et
procède à leur évaluation. Une des missions de l'ADAE est
de proposer aux administrations une démarche de choix et d'usage des
logiciels libres. [1]
2.2.4 Logiciels et manuels libres
Afin de favoriser les développements et la
pérennité des logiciels libres, il est nécessaire de
pouvoir disposer de manuels corrects qui puissent être incorporés
dans les « paquetages »9 des logiciels libres. [7,11,13,14]
Leur redistribution et leur modification doivent être
autorisées, y compris la vente commerciale, en ligne et sur papier,
grâce aux licences de documentation libre telles que la GNU/FDL (Cf.
2.4), la licence chronodégradable, la licence Open Content. [16,18]
De bons manuels existent mais malheureusement, les
éditeurs les publient sous des termes trop restrictifs (pas de droit de
copie ou de modification, sources non disponibles).
6 Une back-door est un sous-programme,
intégré par les créateurs d'un programme, qui peut
être activée pour fournir des accès
privilégiés pour les tests ou la maintenance. Mais les pirates
qui les découvrent peuvent déjouer tous les mécanismes de
sécurité et rentrer dans le système.
7 Un spyware est un logiciel espion qui renseigne
un serveur sur les habitudes de navigation, voire de consommation, d'un
internaute sur le Web. Ce recueil et cette transmission d'informations
indiscrètes sont effectués évidemment à l'insu de
l'intéressé. Généralement, ces logiciels sont
installés à partir d'éléments
téléchargés sur le web. Ils ne sont pas détectables
par l'internaute et ne peuvent être désinstallés.
8 L'ADAE a remplacé l'ATICA, l'Agence pour les
technologies de l'information et de la Communication dans l'Administration
créée en août 2001.
9 Un paquetage informatique rassemble les fichiers,
les informations, et les procédures nécessaires à
l'installation facile (ou la désinstallation) d'un logiciel sur une
plate-forme donnée.
D'autre part, des auteurs d'ouvrages ne jouent pas le jeu de
l'entraide de la communauté du logiciel libre, notamment en plagiant des
documents disponibles gratuitement via Internet. De plus, des pages de code
informatique ont très peu d'intérêt en version papier.
[43]
Il est important de comprendre que la documentation libre fait
référence à la liberté des utilisateurs, et non au
prix des publications. En effet, la Free Software Foundation vend des versions
imprimées de manuels, mais à la différence des
éditeurs privés, elle donne le droit de les copier et de les
modifier.
Cette liberté est nécessaire car les
programmateurs d'une communauté ont la possibilité de modifier un
logiciel et, s'ils sont consciencieux, ils doivent pouvoir mettre à jour
les parties techniques du manuel correspondant.
Cette liberté ne s'oppose pas à certaines
restrictions telles que :
> la préservation de la notice de copyright
originale,
> les termes de distribution,
> la liste des auteurs
> l'apposition d'une notice signalant qu'il s'agit d'une
version modifiée du manuel d'origine,
> une liste de parties du manuel d'origine ne pouvant
être supprimées, ni être modifiées (en dehors des
parties techniques).
Actuellement, il est constaté une insuffisance de la
documentation libre ce qui constitue le plus grand défaut des logiciels
libres. Ainsi, des programmes parmi les plus importants ne sont pas fournis
avec des manuels complets. [7,13]
Le manque de traductions des manuels existants peut
également limiter l'utilisation des logiciels libres. Heureusement,
grâce à des initiatives individuelles, il est parfois possible de
trouver des traductions « non officielles » via Internet.
2.3 Licences des logiciels libres
Une licence de logiciel est un document décrivant les
conditions d'utilisation et de diffusion d'un logiciel.
Ainsi, une des premières préoccupations de
Richard Stallman a été d'instituer des conditions de distribution
qui empêcheraient de transformer un logiciel GNU en logiciel
propriétaire par le biais de licences trop restrictives sur les droits
des utilisateurs.
La Free Software Foundation a donc créé le
concept du copyleft10 en opposition au copyright (droit d'auteur)
qui permet la réservation des oeuvres. En effet, les logiciels
propriétaires sont placés sous copyright pour restreindre la
liberté des utilisateurs alors que le copyleft leur garantit cette
liberté. [16]
Le copyleft reprend les quatre libertés qui sont
associées aux logiciels libres (Cf. 2.3.1) : liberté d'utiliser,
de copier, de modifier et de (re)distribuer le logiciel. [16]
10 Le terme copyleft (gauche de copie) a
été créé comme un jeu de mots avec copyright (droit
de copie).
Il indique en premier lieu que le logiciel est placé
sous un copyright, pour lutter contre la « propriétarisation »
abusive du logiciel, puis ajoute des conditions de distribution de
manière à le laisser libre.
Avec les licences de logiciels libres, le ou les créateurs
du logiciel conservent l'ensemble de leurs droits d'auteurs.
L'objectif de ces licences n'est pas de transférer un
droit de propriété ou de faire tomber le logiciel dans le domaine
public, mais de permettre la libre évolution du logiciel.
La GNU General Public License - GNU/GPL (Licence publique
générale du projet GNU) est la licence de logiciels libres la
plus restrictive car elle interdit la construction de toute solution
propriétaire à partir d'un logiciel libre.
La licence GNU/GPL, afin de protéger les auteurs, ne
fait l'objet d'aucune garantie : si une version modifiée est
défectueuse, la réputation des auteurs de la version originale ne
peut être remise en cause. [20,21]
Plus de 70 % des logiciels libres sont placés sous
licence GPL. C'est d'ailleurs cette licence qui est recommandée pour les
logiciels issus du projet GNU et pour le développement de projets dans
l'administration française.
Seule la version anglaise de la GPL est officielle (Cf. annexe
8.6) mais des versions françaises sont disponibles sur plusieurs sites
web.
[1,15,18,20]
(Source :
http://
www.gnu.org)
Figure 2 : Catégories de logiciels
libres
D'autres licences, comme celles de type MIT ou BSD, contrairement
à la GNU/GPL, permettent les création de logiciels
propriétaires dérivés d'un logiciel libre.
Il existe également une licence pour la documentation
du même type que la GNU/GPL pour les logiciels : la GNU Free
Documentation License (FDL). Elle a été conçue pour les
manuels, les livres ou tout autre document, de manière à assurer
à chacun la liberté effective de les copier et de les
redistribuer, avec ou sans modifications, de façon commerciale ou non.
[16]
Une menace pèse cependant sur les logiciels libres : la
brevetabilité des logiciels. Si la législation impose le
dépôt de brevets pour les logiciels, les créateurs
indépendants de logiciels libres n'auront pas les moyens financiers
d'effectuer ces démarches.
Cela reviendrait d'une part à offrir aux grands
éditeurs les moyens de contrôler l'industrie du logiciel, et
d'autre part les normes officielles pourraient adopter des formats
propriétaires pour lesquels les acteurs privés ont tout loisir
d'imposer les conditions qu'ils souhaitent pour leur usage. [12]
2.4 Logiciels Open Source et logiciels libres
2.4.1 Historique de l'Open Source
Le mouvement de l'Open Source a été
créé par Bruce PERENS et Eric S. RAYMOND qui ont fondé
l'Open Source Initiative (O SI) en 1998.
Ce mouvement est né de la communauté du logiciel
libre dont certains membres ont commencé à utiliser le terme Open
Source Software (logiciel ouvert) au lieu de Free Software (logiciel libre)
afin de ne pas mélanger les notions de gratuité et de
liberté dues à l'ambiguïté du mot FREE en anglais.
L'OSI considère plutôt les logiciels de façon pratique que
de façon théorique comme le fait la Free Software Foundation.
[22,26]
L'OSI accepte certaines licences de logiciels associant des
logiciels libres et des logiciels propriétaires, contrairement à
la Free Software Foundation.
L'OSI donne la définition suivante pour les logiciels Open
Source : [1,2,25]
> les logiciels peuvent être distribués et
redistribués gratuitement
> les codes sources doivent être disponibles
> les programmes peuvent être modifiés et des
programmes dérivés en être tirés (exemple : fichiers
patchs) qui peuvent à leur tour être distribués sous la
même licence. Par contre, l'auteur du logiciel d'origine peut imposer des
mesures de protection de l'intégrité de son travail lors de la
création de ces programmes dérivés (par exemple leur
distribution sous un numéro de version différent)
> aucune discrimination ne peut être effectuée
contre des personnes, des groupements ou des domaines d'activité en
terme d'utilisation du logiciel
> les droits attachés au programme doivent
s'appliquer à tous les utilisateurs auxquels le logiciel est
distribué sans qu'il leur soit besoin de se conformer à des
termes de licence complémentaires
> les termes de la licence ne peuvent être rendus
spécifiques à un produit, un mode de distribution, un type de
technologie ou un style d'interface
> les termes de la licence ne doivent pas imposer de
restrictions sur d'autres produits distribués en même temps que le
logiciel libre (par exemple la licence ne doit pas exiger qu'un autre logiciel
inclus sur le même CD-ROM soit aussi un logiciel libre).
Les développeurs de logiciels ont utilisé le terme
« Open Source » pour apporter aux organisations un gage de
sérieux. L'Open Source est alors considérée comme une
marque de certification qui indique si un logiciel est libre ou non. [22]
L'Open Source rencontre un succès croissant dans le
monde des entreprises qui travaillent sur des projets visant à modifier
leurs logiciels propriétaires en logiciels libres (exemple : Mozilla
pour Netscape, OpenOffice pour StarOffice, cf.2.6). [24]
2.4.2 Différence entre logiciels libres et Open Source
La différence entre le concept de Free Software de
Richard Stallman et celui d'Open Source d'Eric Raymond fait l'objet d'un
débat sur le web. Cependant, dans la pratique, les deux termes sont
utilisés indifféremment en français sous le nom de «
logiciels libres ». [1,2,9,26]
La notion de logiciel libre est la première à
avoir été définie. Les valeurs du mouvement du logiciel
libre sont : liberté, solidarité et indépendance. Ainsi,
la solution trouvée est celle pour laquelle le code source est ouvert.
Il s'agit d'une démarche plutôt philosophique dont l'objectif est
d'offrir le plus de liberté possible aux utilisateurs.
Pour Richard Stallman : « la rhétorique de l'Open
Source met l'accent sur le potentiel pour faire du logiciel puissant et de
grande qualité, mais occulte délibérément les
idées de liberté, de communauté, et de principes ».
[13]
De son côté, Eric Raymond prétend que le
terme Free Software est trompeur et qu'il risque de limiter le
développement du marché et de la distribution des logiciels
libres. [1]
Le mouvement pour l'Open Source est plutôt issu de
constats techniques. C'est une démarche intellectuelle qui cherche
à démontrer la supériorité technique et commerciale
d'un modèle fondé sur l'ouverture du code. L'Open Source est un
dérivé du logiciel libre plutôt orienté vers les
entreprises. [10,24]
En outre, la licence Open Source peut être plus
contraignante que celle des logiciels libres. Enfin l'OSI permet le
mélange de solutions propriétaires et libres, contrairement
à la Free Software Foundation. [10]
Ainsi, bien que l'analogie soit souvent faite entre ces deux
concepts, ce sont finalement les termes des licences des
logiciels qui permettent de savoir s'il s'agit d'un logiciel libre ou
d'un logiciel Open Source. [24]
Dans les parties suivantes du mémoire, seul le terme
« logiciel libre » sera utilisé afin d'éviter toute
confusion.
2.5 Exemples de logiciels libres
Les logiciels libres peuvent servir pour la configuration
entière d'un système informatique :
Apache : serveur web représentant 67,22 %
de part de marché en mai 2004 (source : Netcraft)
Linux : système d'exploitation
fonctionnant sur tout type d'ordinateurs. La première version officielle
date de 1994. Linux est maintenant considéré comme un
système extrêmement fiable et puissant. Les sociétés
IBM, SUN, HP, Compaq et DELL assurent le support de Linux sur leurs
ordinateurs.
Mozilla : navigateur dont le code source a
été donné en 1998 par Netscape. A partir de la version
6.0, les navigateurs Netscape sont donc issus des modifications
apportées par la communauté du libre.
MySQL : base de données
PHP : langage de programmation pour les sites
web
OpenOffice : suite bureautique issue de la
suite commerciale StarOffice de Sun, qui propose un traitement de texte
(Writer), un tableur (Calc), un logiciel de présentation (Impress), un
logiciel de dessin vectoriel et de PAO (Draw), un éditeur de pages web
et un module de création et de gestion des bases de données. Elle
est compatible en lecture et en écriture (et donc en modification) avec
les fichiers issus de la suite bureautique Microsoft Office version XP (et des
versions antérieures 2000, 97 etc...)
EN RESUME :
Les logiciels libres, issus du projet GNU, reposent sur la
mise à disposition du code source des programmes informatiques. Leur
principe réside dans la liberté accordée aux utilisateurs
pour les utiliser, les modifier et les diffuser. Ils sont une alternative aux
logiciels propriétaires
La plupart des logiciels libres sont régis par la
GNU-General Public License (GPL) qui assure un droit d'auteur et les
libertés, citées ci-dessus, aux utilisateurs.
La Free Software Foundation, association américaine
à but non lucratif, encourage le développement et l'utilisation
des logiciels libres.
Les développeurs et les utilisateurs d'un logiciel
libre constituent une communauté qui permet de faire vivre le projet
grâce aux contributions permettant de faire évoluer le
logiciel.
Ce sont les éléments des licences qui
différencient les concepts de logiciel libre et d'Open Source, mais en
pratique, les deux termes sont utilisés indifféremment.
Les logiciels libres peuvent être utilisés par
tout type d'organisation, soit pour la configuration entière de leur
système d'information, soit en complément de logiciels
propriétaires préalablement installés.
Avantages des logiciels libres
> Liberté d'utilisation, de modification, de
distribution du logiciel libre et de distribution des versions
modifiées
> Indépendance vis-à-vis des éditeurs
> Possibilité pour les organisations de faire appel
à des prestataires de service pour intégrer les logiciels libres
à leur système d'information
Inconvénients des logiciels libres
> Pérennité d'un logiciel libre : il
dépend du dynamisme de sa communauté > Manque de
visibilité sur les évolution futures
> Documentation parfois inexistante
> Incertitude sur le projet de brevetabilité des
logiciels qui conduiraient à transformer les logiciels libres en
logiciels propriétaires
|
3 GESTION DE CONTENU WEB 3.1 Sites web statiques et
dynamiques
Les premiers sites web ont été
réalisés par les organisations pour proposer des informations
générales, avec des outils qui en faisaient des sites statiques.
Le volume d'informations n'était pas très grand et la navigation
sur le site s'effectuait uniquement grâce à des liens
hypertextes.
Un site statique est entièrement codé dans des
fichiers HTML. Tout modification d'un site (de fond ou de forme) doit
être réalisée en modifiant le code des pages. Ainsi, le
moindre changement d'un élément d'un site (graphique ou textuel)
entraîne la mise à jour du code de chaque page
concernée.
La gestion des sites statiques fait donc rapidement face à
des problèmes techniques dès que la taille de ces sites devient
trop importante : [3 1,35,37]
> erreurs de manipulation du code,
> mise à jour des liens à l'intérieur des
pages du site avec la possibilité d'oublis (liens brisés),
> nécessité de saisir plusieurs fois les
mêmes informations avec les risques inhérents aux
opérations de « copier-coller »,
> difficultés pour réorganiser un site, faire
évoluer son architecture.
L'ensemble de ces problèmes peut donc aboutir à une
situation où le contenu des sites n'est plus à jour, ce qui peut
être préjudiciable pour les organisations.
Le webmestre (webmaster) est seul en charge de toutes ces
opérations de modifications ou de mise à jour des sites ce qui
conduit à des situations de « goulot d'étranglement ».
Plus la taille des sites est importante, plus la mise en ligne du nouveau
contenu est ralentie. [31,35,36,37]
La création des sites web dynamiques, pour lesquels le
contenu est stocké dans des bases de données, permet
d'éviter l'apparition des problèmes techniques rencontrés
avec les sites statiques. Le passage d'un site statique à un site
dynamique se fait grâce à l'utilisation d'une base de
données qui permet de séparer la forme et le contenu. [31,36]
Malheureusement, les sites dynamiques reposent souvent sur des
systèmes de bases de données relationnelles qui ne sont pas
adaptées pour le stockage de documents. En effet un document s'archive
mieux sous forme d'objet que sous forme d'un enregistrement dans une base de
données où un champ correspond à une information.
D'autre part, ils utilisent les langages PHP ou ASP qui
demandent d'écrire une application complète pour la
création de chaque nouveau site web alors que de nombreuses fonctions
nécessaires sont génériques. [31]
Il était donc nécessaire de mettre en place des
plates-formes de développement évolutives et extensibles
dédiées au web, qui fournissent des fonctions
génériques et des bases de données reliées aux
pages des sites par des scripts11 programmés en langage perl,
php, asp, etc... [31,37]
11 Les scripts sont des morceaux de programmes
3.2 Emergence des systèmes de publication
électronique
Avec l'apparition de l'Internet, de nouveaux moyen de
communication sont apparus. Des internautes ont commencé à
créer des sites personnels ou associatifs afin de diffuser largement
toutes sortes d'informations.
Les systèmes de publication électronique peuvent
être classés selon les types suivants :
> Le forum autonome est un système de gestion de
communauté qui permet de classer des informations autour d'un sujet
particulier. Il n'existe pas de gestion éditoriale (exemple :
http://www.phpbb.com/).
> Le Wiki désigne un site web collaboratif
réalisé par un ou plusieurs internautes où seule la
dernière version mise à jour est conservée (exemple :
http://www.wikini.net/). Un
exemple très réussi est Wikipédia, une encyclopédie
en ligne multilingue dont le contenu est librement réutilisable (license
GNU/FDL). Chaque visiteur peut créer un article ou apporter des
modifications à un article existant (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil).
> Le Weblog est un logiciel simple de publication,
personnel ou communautaire, accessible à tous les internautes. Les
informations sont publiées dans l'ordre antéchronologique de leur
mise en ligne, sous forme de fil de discussion. Les articles sont souvent
classés par thèmes (exemple :
http://slashdot.org/). [29,33]
> Le Webzine est un site web d'information à vocation
éditoriale, aussi appelé e- journal ou e-zine, exclusivement
diffusé via Internet.
> Le logiciel de gestion de contenu ou CMS (Content
Management System) est un système de publication plus
élaboré que les précédents qui permet de
créer des sites web dynamiques possédant différentes
fonctionnalités. [35]
Ainsi parmi les systèmes de publication
électronique, les CMS sont les outils qui possèdent le plus de
fonctionnalités et qui sont donc le plus indiqués pour les
besoins des organisations.
3.3 Logiciels de gestion de contenu
La gestion de contenu12 permet de gérer des
sites web, que se soient des sites Internet ou des sites Intranet13,
et de partager l'information d'une manière efficace. [31,32]
Les systèmes de gestion de contenu (Content Management
Systems - CMS), également liés à la notion de gestion de
contenu web (Web Content Management - WCM), sont des plates-formes
entièrement paramétrables, dédiées au contenu,
pouvant être déployées rapidement. Les CMS
améliorent la productivité des intervenants et la
réactivité des sites web car ils rationalisent et automatisent
des tâches répétitives. [28,31]
12 Le terme "contenu" est utilisé pour
désigner tout type d'informations disponibles au sein d'une organisation
: texte, images, objets multimédias (son, vidéo,...),...
13 Intranet est un réseau interne aux
organisations qui fonctionne de la même façon que l'Internet.
Ce sont des outils qui offrent la possibilité à des
non-techniciens de gérer des sites web, sans compétence
informatique particulière, et de favoriser ainsi le travail
collaboratif.
Concernant les organisations, les CMS doivent être
adaptés à leurs besoins et des compétences en
programmation sont alors nécessaires.
Les responsables de sites web des organisations deviennent
donc responsables de la coordination des différents intervenants
(développeurs, graphistes, rédacteurs, documentalistes,
utilisateurs). [31]
Les CMS peuvent être répartis en deux familles de
logiciels : [27,36]
> les CMS payants (et souvent très chers),
très sophistiqués tels que : Documentum, Vignette, Interwoven,
Tridion qui sont utilisés dans les organisations pour construire de
véritables référentiels de contenu qui vont au-delà
des sites web,
> les CMS issus du mouvement des logiciels libres
plutôt orientés vers la seule gestion de sites web : SPIP, ZOPE,
PhpNuke, Typo3... Ils ont donc été utilisés en premier
lieu à un niveau individuel ou pour des associations. Les organisations
sont maintenant de plus en plus intéressées par leur
intégration dans leur système d'information.
3.3.1 Avantages des logiciels de gestion de contenu
Les CMS permettent aux webmestres et aux développeurs de :
[29,31,37]
> contrôler l'entrée et la sortie du contenu au
moyen d'une interface (souvent un navigateur web),
> maîtriser l'aspect et la publication de l'ensemble des
pages d'un site,
> séparer totalement le contenu de la structure et de
la mise en page,
> permettre une gestion automatisée des liens amont et
aval d'une page (notamment en cas de suppression de page),
> diffuser le contenu sous plusieurs formats de manière
automatique (exemples : HTML, PDF, TXT, DOC,...),
> permettre à chaque utilisateur de créer et
gérer du contenu.
L'utilisation d'un CMS au sein d'une organisation peut lui
permettre de : [31,35]
> réduire les coûts de maintenance de son ou ses
sites web, notamment grâce aux gains de productivité du travail
des webmestres,
> réduire les délais de publication : le
goulot d'étranglement des sites statiques n'existe plus sur le plan
technique (mais il peut demeurer si le système de validation du contenu
est trop contraignant). De plus, une information saisie une seule fois peut
être mise en ligne sur plusieurs sites simultanément,
> augmenter la valeur ajoutée du contenu du site
grâce à la pertinence et à l'actualisation des informations
: les rédacteurs sont des spécialistes des questions
traitées et ils peuvent contribuer à l'alimentation du site via
Internet, quelle que soit leur position géographique.
3.3.2 Fonctionnalités attendues pour les logiciels de
gestion de contenu 3.3.2.1 Gestion des intervenants
Les rédacteurs contribuant à la vie du site
peuvent, en fonction des droits qui leur ont été alloués,
créer, modifier ou supprimer du contenu via leur navigateur web avec
l'utilisation de formulaires. [31,36,37]
Toutes les modifications sont répercutées sur le
site, après validation éditoriale éventuelle, via un
système de pages dynamiques. [31,35]
Les annuaires d'entreprises peuvent être utilisés
pour définir des groupes d'utilisateurs et l'attribution des droits
individuels et collectifs.
Les CMS offrent donc la possibilité à chaque
membre d'une organisation de participer à la vie d'un site web, tout en
respectant les règles hiérarchiques existantes. Il en
découle une valorisation du travail des collaborateurs qui peuvent se
traduire par des gains de productivité. [31,35]
Certaines informations peuvent avoir un caractère
confidentiel. Or, un CMS permet de respecter la confidentialité en
mettant en place des restrictions d'accès au contenu du site en fonction
du rôle et des droits de chaque utilisateur. Par exemple, une note d'un
directeur général ne pourra être lue que par les
responsables de l'organisation. [31]
Enfin, les rédacteurs n'étant pas des
spécialistes du langage HTML, les CMS proposent des interfaces
utilisateurs simples et intuitives, accessibles par le biais des navigateurs
web. Il est aussi important que les CMS puissent transformer automatiquement
tout document sous format bureautique habituel (.doc, .pdf, .txt, .xls,...)
produit préalablement par les rédacteurs. [30,31]
Il faut distinguer deux types d'interfaces : [28]
> l'interface de « back office »
Cette interface a pour rôle de simplifier la gestion des
sites web, elle peut être appelée également partie
privée ou espace privé d'un site. Elle est utilisée par
les administrateurs des sites, les webmestres, les
contributeurs/rédacteurs...
> l'interface de « front office »
Cette interface est la partie publique du site, elle permet de
gérer les visiteurs et de leur faciliter l'accès aux informations
dont ils ont besoin.
La plupart des logiciels libres CMS offrent la
possibilité d'associer des forums de discussion (modérés
ou non) aux articles publiés afin de transformer les sites web en outil
de communication bilatérale. Les commentaires des internautes peuvent
apporter une valeur ajoutée à l'information publiée.
[34]
3.3.2.2 Gestion des versions du contenu
Un CMS permet de conserver et d'archiver les différentes
versions d'un document avec le jour, l'heure et l'auteur de la modification.
[31]
Le contrôle des versions permet à plusieurs
intervenants de travailler sur un même fichier, sans que les
modifications des uns « n'écrasent » le travail des autres.
[31]
De plus, des forums de discussion internes peuvent être
disponibles et les commentaires sont utiles au moment de l'élaboration
des documents. [31]
3.3.2.3 Utilisation des métadonnées et
recherche
La complexité et la variété des
systèmes d'information s'étant accrues, les
métadonnées constituent des structures et des descriptions
émises à un niveau d'abstraction supérieur (méta)
et relatives à un niveau inférieur (ou
référence).
Ainsi, les métadonnées sont « des
données sur les données » de type : > Identification
(titre, auteur, mots-clés,...),
> Administration (droits),
> Localisation (objet physique, URL),
> Utilisation (caractéristiques physique, format de
fichier, ...).
Les métadonnées générées
par un CMS peuvent de plus faciliter ou améliorer la diffusion de
données de base car elles doivent être compatibles avec la norme
Dublin Core (standard international d'appellation des
métadonnées). Elles peuvent ainsi s'interfacer avec les logiciels
de gestion documentaire existants et tenir compte des pratiques des
documentalistes. [31,36]
L'utilisation de métadonnées peut ainsi servir de
base de référencement pour les moteurs de recherche.
En effet, les metatags, balises HTML décrivant le
contenu des pages web, sont des informations utilisées par les serveurs
ou les moteurs de recherche. Ces metatags peuvent être alimentées
automatiquement par les métadonnées du CMS.
Ces informations sont visibles en faisant un « clic-droit
» sur une page web et en choisissant « Afficher la source ». Le
code HTML de la page s'ouvre dans le bloc-notes de l'ordinateur.
Exemples de balises HTML :
<title>Titre de la
page</title>
<meta name="Description" content="Description du
contenu de la page"> <meta name="Author"
content="Nom de l'auteur du site, de la page">
<meta name="Keywords" content="Liste des mots-clés de la
page">
Un CMS doit proposer, en outre, un outil de recherche interne
puissant permettant aussi bien d'effectuer des recherches en fonction des
métadonnées que des recherches en texte intégral sur
l'ensemble du site. [31]
3.3.2.4 Validation du contenu
Un CMS doit pouvoir gérer le cycle de vie des documents et
donc remplir des actions du type : soumettre un document, le renvoyer pour
correction ou l'approuver.
L'organisation du processus de validation des documents doit
pouvoir s'effectuer en fonction de différents critères tels que
la cible du document, son type, son auteur, etc... [31]
3.3.2.5 Stockage des documents
En général, les CMS très
sophistiqués utilisent une base de données documentaire pour
stocker l'ensemble des documents avec leurs métadonnées. Ces
dernières sont plus adaptées à ce type de stockage que les
bases de données relationnelles.
Cependant, dans la plupart des cas, ce sont des bases de
données relationnelles traditionnelles (MySql, Oracle, Sybase,...) qui
sont utilisées. [31,36]
Les documents ou les fragments de documents sont
stockés en XML dans des BLOB (Big Large Objects Binary) et un certain
nombre d'informations des documents est remonté dans des tables
relationnelles afin de pouvoir effectuer rapidement des recherches.
3.3.2.6 Intégration d'autres sources de
données
Lorsqu'une organisation prend la décision
d'acquérir un CMS, elle doit vérifier qu'il peut être
compatible avec le système d'information existant.
Le CMS doit pouvoir retrouver et stocker des données en
provenance d'autres disques, d'autres serveurs. [31]
L'utilisation du langage XML permet de séparer le
contenu de sa présentation et donc de décrire les informations et
les organiser finement. L'utilisation de gabarits (templates) permet de
créer des modèles de pages dynamiques, de documents dont le
contenu et la forme peuvent être modifiés indépendamment
l'un de l'autre.
Les CMS basés sur le XML proposent des services de
transformation, de présentation et de validation du contenu. [31,33]
Une connexion doit être établie avec une base de
données des utilisateurs LDAP (annuaire d'entreprise, cf. glossaire)
pour gérer l'accès au CMS ainsi que les droits affectés
à chaque personne ou groupe de personnes. [31]
Les sources d'information pouvant également provenir
d'autres sites web, il est alors possible de mutualiser les contenus de sites
web différents grâce au mécanisme de syndication de site
(exemple : les journaux qui diffusent les dépêches des agences de
presse). [34,37]
3.3.2.7 Comparaison de CMS
Le tableau suivant recense onze projets de logiciels libres de
gestion de contenu web.
Tableau 2 : Logiciels libres de gestion de contenu
web
CMS
|
Caractéristiques
|
Commentaires
|
Slash
|
- Perl & MySQL
- Articles, catégories, commentaires, sondages - Interface
modulable (système de thèmes et modèles)
- Extensible (système de plug-in)
- Moteur de recherche
- Rapide, bonne montée en charge,
sécurisé
|
A l'origine le CMS utilisé par le site Slashdot, il a
néanmoins tendance à être moins bien vu dans un web
où l'optimisation et la standardisation prennent le pas.
|
phpNuke / postNuke
|
- PHP & MySQL
- Articles, catégories, commentaires, sondages -
Extensible (système de modules et de blocs) - Moteur de recherche
|
phpNuke a été l'un des premiers CMS en PHP, et a
été adopté par de nombreux sites. Réputé
pour son
manque de flexibilité, il est remplacé peu à
peu par postNuke
|
SPIP
|
- PHP3 & MySQL
- Articles, brèves, rubriques, forums de discussion,
pétitions, statistiques
- Multilinguisme
- Interface modulable
- Extensible (système de boucles)
- Moteur de recherche
- Système de correction typographique
|
L'un des premiers CMS français qui permet de gérer
facilement un site complet.
|
Drupal
|
- PHP & MySQL/PostgreSQL/SQL Server... - Articles,
catégories, sondages, forums, wiki, weblog
- Interface modulable
- Extensible (modules)
- Moteur de recherche
|
Un couteau suisse de la gestion de contenu : il peut pour ainsi
dire tout faire (CMS, weblog, wiki,
forum.. .),et se révèle très puissant.
|
Typo3
|
- PHP & MySQL+AdoDB/PEAR::DB
- Articles, catégories, newsletter
- Extensible
- XHTML et CSS en standard
- Editeur WYSIWYG
- Import de documents Word
- Moteur de recherche - Interface modulable - Conservation des
anciennes versions d'articles...
|
Un outil complet qui permet de rapidement créer
plusieurs sites. La phase
d'apprentissage peut se
révéler longue pour l'administrateur.
|
Plone
|
- Python/Zope
- XHTML et CSS en standard
- Extensible (add-ons et scripts) - Moteur de recherche
- Interface modulable
|
Facile et installer et à utiliser, il ne manque à
ce CMS
qu'une plus vaste offre des hébergeurs Python pour qu'il
devienne un "best-seller".
|
EZ Publish
|
- PHP
- Toutes les fonctions classiques
- Support PDF, WebDAV, LDAP, Unicode...
|
Sa conception sous forme d'Objets en fait un CMS très
naturel à gérer.
|
CMS
|
Caractéristiques
|
Commentaires
|
Mambo
|
- PHP & MySQL
- Editeur WYSIWYG - Interface modulable - Extensible (modules
et composants)
- Gestion de publicités - Moteur de recherche
|
Très complet et simple d'utilisation, Mambo est l'une des
références des CMS.
|
XOOPS
eXtended Object Oriented Personal System
|
- PHP
- Toutes les fonctions classiques - Extensible (modules)
- Moteur de recherche
- Interface modulable (thèmes)
|
Orienté Objet, tout comme eZ Publish. Excellente
communauté francophone. Issu du monde Nuke
|
Midgard
|
- PHP
- Toutes les fonctions classiques
- Editeur WYSIWYG
- Conservation des anciennes versions d'articles - Interface
modulable
- Extensible (modules et composants)
- Système interne de mise en page
- Support Unicode
|
Ce CMS finlandais dispose de nombreux atouts.
|
Leyna Cocoon
|
- Java
- Standard XML et XSLT
- Editeur WYSIWYG
- -Workflow
- Multilinguisme (allemand, anglais, espagnol, français,
italien
- Système de gestion des versions
- Extensible (modules et composants).
|
Projets faisant partie de la fondation Apache (
http://www.apache.org/). Cocoon
est un des
composants de Leyna.
|
(Sources :http://www.journaldunet.com/ [29,34]])
EN RESUME:
Les systèmes de gestion de contenu aussi appelés
CMS (Content Management Systems) sont des logiciels qui permettent de
créer et gérer des sites web dynamiques ayant de fortes
contraintes : contenu varié, nombreux rédacteurs, mise à
jour fréquente du contenu, forte audience,...
Les premiers CMS étaient des logiciels
propriétaires très sophistiqués qui permettent de
gérer l'ensemble du contenu d'une organisation (exemples : Documentum,
Vignette,...)
Ils sont concurrencés depuis le début des
années 2000 par des systèmes, tels que SPIP, issus du monde des
logiciels libres pour la gestion de contenu web.
Ces CMS « libres » peuvent aussi bien être
utilisés par des particuliers qu'être intégrés au
système d'information d'une organisation. Dans ce deuxième cas,
ils nécessiteront alors des développements supplémentaires
pour adapter le logiciel aux besoins spécifiques de chaque
organisation.
Avantages des CMS
> Séparation du contenu et de la forme ce qui permet
une présentation structurée et uniforme des informations sous
différents formats
> Incitation au travail collaboratif : chaque utilisateur peur
créer et gérer du contenu > Diffusion des informations sur
plusieurs sites web simultanément
Inconvénients des CMS
> Certains CMS sont assez récents, donc le recul n'est
pas suffisant pour pouvoir les comparer les uns les autres de façon
efficace
> Le choix d'un CMS dépend des besoins des
utilisateurs
4 SPIP
4.1 Création de SPIP 4.1.1 Origines
de SPIP
L'idée de créer un système de publication
pour gérer des sites web date de 1998. Elle a été
lancée par des acteurs du web indépendant : Pierre LAZULY, Arnaud
MARTIN et Erwan CARIO. [48,50]
Au départ SPIP était le nom du bateau sur lequel
Pierre Lazuly avait passé ses vacances, puis les créateurs du
logiciel ont trouvé une signification pour l'acronyme : Système
de Publication pour l'Internet. Le choix de l'écureuil comme logo est un
clin d'oeil au fait que SPIP est également le nom de l'écureuil,
fidèle compagnon de Spirou. [48]
Ainsi, SPIP est le système de publication
développé en septembre 2000 pour le Minirézo, groupe
informel de webmestres, pour la gestion du site uZine2 (
http://www.uzine.net/) qui milite
pour un web indépendant. [40,50]
Les trois développeurs principaux sont Arnaud MARTIN
(ARNO*, webmestre, graphiste, PAOiste, site uZine), Antoine PITROU (Antoine,
informaticien, site uZine) et Philippe RIVIERE (Fil, journaliste, webmestre, Le
Monde diplomatique). [47]
(Source :
www.spip.net)
Figure 3 : Logo du projet SPIP
Le Monde diplomatique, grâce à son webmestre
Philippe Rivière, a très rapidement montré son
intérêt pour les fonctionnalités de SPIP et les a mises en
oeuvre. Cela a conduit les développeurs à répondre
à de nouveaux besoins et donc à faire évoluer les versions
de SPIP. Le site du « Diplo » est le bêta-testeur officiel pour
les nouvelles versions de SPIP. [Entretien,28,47]
La première version officielle de SPIP date de juillet
2001 et la dernière version (1.7.2) de mai 2004.
Chaque nouvelle version est accompagnée de la
documentation correspondante, notamment pour accompagner les débutants.
[40,49]
SPIP est un logiciel libre gratuit, 100% français,
dédié à la publication collaborative de sites Internet ou
Intranet. [39,46]
SPIP est un système de gestion de contenu (CMS)
particulièrement bien adapté pour la publication d'articles, de
brèves (courtes nouvelles) et le référencement d'autres
sites web. [35]
Le logiciel SPIP a été placé sous licence
GPL afin de garantir sa non-confiscation et qu'il ne soit donc pas
transformé un jour en logiciel propriétaire. Cette licence donne
à chaque utilisateur de SPIP la liberté de lire le code et de le
modifier, ainsi que le droit de le redistribuer en posant une seule condition :
le programme redistribué doit offrir à ses utilisateurs ces
mêmes libertés.[48,49]
Actuellement, plus de 1 900 sites web développés
sous SPIP sont référencés sur le site officiel : sites de
particuliers, d'associations, de journaux, d'écoles, d'administrations,
de partis politiques, d'entreprises... [40,48] Le référencement
n'étant pas obligatoire, le nombre exact de sites utilisant SPIP n'est
pas connu.
Pour les entreprises, SPIP couvre 80 % des besoins standards de
gestion de contenu sur le web. [28]
La gestion d'un site web créé avec SPIP s'effectue
à deux niveaux : > à partir d'une interface web intuitive
Cette interface possède des fonctions différentes
en fonction des droits accordés aux deux types d'utilisateurs : les
administrateurs et les rédacteurs.
L'interface permet de structurer le site (organisation des
rubriques), d'activer les fonctionnalités optionnelles et de
rédiger le contenu.
Conçue entièrement dans une optique
éditoriale, elle permet la gestion éditoriale du site (validation
des articles et des brèves proposés pour la publication en
ligne). [40,46]
> à partir de pages programmées en HTML
Tout le contenu d'un site géré sous SPIP
(articles, brèves, forums, pétitions, profils des utilisateurs,
messagerie interne, etc) est installé dans une base de données
relationnelle MySQL. [28]
Pour présenter ces informations aux internautes, il
existe des squelettes (gabarits sous forme de pages HTML). Ces squelettes
peuvent être modifiés ou créés de toute pièce
à l'aide d'un langage spécifique à SPIP, dont la notion de
base est la boucle. Il est également possible d'insérer dans les
squelettes des feuilles de style (CSS) et du XML. [52]
Les squelettes sont faciles à récupérer sur
certains sites et notamment sur le site officiel de SPIP. [40]
SPIP assure ainsi la séparation entre la gestion effective
du contenu et le design des sites web.
4.1.2 Caractéristiques techniques
Tableau 3 : Caractéristiques techniques de
SPIP
Systèmes d'exploitation : Windows, MacOS, Linux, FreeBSD,
SUN Solaris,...
Langues : Français, anglais, espagnol, ...multilingue
Serveur : Apache
Programmation : PHP
Base de données : MySQL
Taille : environ 5 Mo (format zip au
téléchargement) Licence : GNU/GPL
Tarif : gratuit
Copyright (c) 2001-2004 : Arnaud Martin, , Antoine Pitrou,
Philippe Rivière pour le Minirézo
|
(Sources :www.spip.net [21],
www.framasoft.net)
La configuration nécessaire pour l'installation SPIP
est de disposer d'un hébergement web avec un accès FTP pour
l'installation des fichiers, un support PHP3, un accès à une base
de données MySQL. [51]
Une procédure d'installation automatisée est
intégrée à SPIP. [50]
Le changement de version de SPIP s'effectue sans aucun
problème technique. [Entretien]
La gestion de SPIP s'effectue directement via Internet, donc
aucune configuration spéciale n'est nécessaire sur les
ordinateurs personnels. Il suffit juste de disposer d'un navigateur web et d'un
logiciel FTP pour le transfert des fichiers. [51]
En ce qui concerne les volumes de fichiers, les seules limites
sont a priori celles de la base de données, le site le plus important
étant celui de l'Humanité avec 150 000 articles :
http://www.humanite.presse.fr/. [Entretien,46]
La taille maximum d'un site est environ de 8 000 rubriques.
[Entretien]
SPIP est un outil d'intégration (« le tout en un
») donc il n'y a pas de modules permettant d'ajouter des
fonctionnalités, comme c'est la cas pour d'autres CMS. [47]
A noter que pour une installation de SPIP sur un poste de
travail en local, il est nécessaire d'installer EasyPHP. [39] EasyPHP
installe et configure automatiquement un environnement de travail complet
permettant de mettre en oeuvre toute la puissance et la souplesse qu'offrent le
langage dynamique PHP et son support efficace des bases de données. La
version EasyPHP 1.7 qui est en ligne regroupe un serveur Apache 1.3.27, une
base de données MySQL 4.0.15, le langage PHP 4.3.3, PhpMyAdmin 2.5.3,
ainsi que des outils facilitant le développement de sites web ou
d'autres applications.
Le téléchargement de EasyPHP 1.7, uniquement pour
les PC, peut s'effectuer à partir du site (entièrement en
français) : http://www.easyphp.org/
4.2 Organisation éditoriale de SPIP 4.2.1
Rôles des intervenants
> Groupe de pilotage du projet
La composition du groupe de pilotage varie en fonction de la
taille des projets, de une personne pour un site web personnel à
plusieurs pour le site d'une organisation.
Le groupe de pilotage (ou comité de rédaction) d'un
projet doit définir :
- le(s) public(s) ciblé(s) : à chaque public
correspondent des attentes et des besoins spécifiques,
- les informations à mettre en ligne : quel type
d'information , sur quel support, - l'architecture du site qui correspondra au
« plan du site »,
- la charte éditoriale, en général
créée à partir d'une charte graphique utilisée au
préalable par l'organisation,
- l'organisation de la gestion du site : qui fait quoi, quand,
comment.
Au sein d'une grande organisation, il peut être
affectée à chaque direction la responsabilité de la
politique éditoriale de ses propres pages.
Une fois le site créé, le groupe devra coordonner
la rédaction afin de veiller à la cohérence globale du
site et si nécessaire, modifier le site en fonction des besoins
exprimés.
> Les administrateurs
Il existe deux types d'administrateurs : ceux qui ont tous les
droits sur l'ensemble du site et ceux qui n'ont des droits que sur une ou
plusieurs rubriques, les « administrateurs restreints ». [38]
Il n'existe pas de notion de groupes d'utilisateurs : en cas
de restriction d'accès aux rubriques du site, la même
opération devra être effectuée pour chaque administrateur
restreint.
Les administrateurs ont par défaut le statut de
rédacteurs : ils peuvent proposer des articles et des brèves, et
les valider eux-mêmes.
Ils peuvent choisir le statut des nouveaux contributeurs :
administrateur (restreint ou non), rédacteur, visiteur, « à
la poubelle ».
Les administrateurs peuvent communiquer entre eux à
travers le forum des administrateurs. Ils ont également accès au
forum interne de discussion.
> Les documentalistes
Les documentalistes peuvent avoir un rôle important
à jouer au sein d'une organisation dans la gestion de l'information.
Ainsi, ils peuvent être désignés comme chef de projet pour
la création ou le suivi d'un site web et être membre du groupe de
pilotage.
Les documentalistes doivent donc avoir le statut
d'administrateur pour pouvoir gérer les différentes options du
site, notamment la liste des mots-clés. En effet, leur formation leur
a
appris à manipuler des thésaurus 14 et à
indexer les documents (dans le cas de SPIP, il s'agit de l'indexation des
articles et des brèves, cf. 4.3.2.5).
Ils peuvent définir en collaboration avec les directions
fonctionnelles les informations à mettre en ligne et participer ainsi
à l'élaboration et à l'évolution du plan de
site.
Il peut également leur être demandé d'assurer
une veille quant à la mise à jour des informations sur le
site.
> Les rédacteurs
Les internautes qui souhaitent participer à
l'activité éditoriale d'un site peuvent s'inscrire grâce
à un formulaire en ligne sur ce dernier.
Les rédacteurs ont accès à l'espace
privé du site avec leur login et leur mot de passe. Ils peuvent
proposer, pour validation par les administrateurs, des articles et des
brèves à travers une interface web très intuitive et
facile d'utilisation.
Ils ne peuvent pas intervenir sur les options de gestion du
site.
Des raccourcis typographiques présentés dans
l'aide en ligne leur permettent de mettre en forme leur texte sans avoir
à utiliser le langage HTML, rendant ainsi à n'importe qui la
possibilité de participer à la vie éditoriale d'un site
web. Certains utilisateurs souhaiteraient cependant disposer d'un
éditeur de texte plus performant. [Entretien]
Les rédacteurs ont également la possibilité
de communiquer avec les administrateurs et les autres rédacteurs
grâce à un forum interne de discussion.
Lorsqu'un annuaire d'entreprise existe, l'extension LDAP doit
être activée dans l'installation de PHP afin qu'elle puisse
être utilisée avec SPIP (accès en lecture seule à
l'annuaire). L'authentification d'un nouvel auteur depuis LDAP entraîne
la création d'une nouvelle entrée dans la table des auteurs de
SPIP (le statut est défini à l'installation : administrateur,
rédacteur ou visiteur). D'autre part, il est possible d'ajouter de
nouveaux auteurs, indépendamment de leur présence dans l'annuaire
externe.
> Le webmestre
La personne qualifiée de webmestre s'occupe des aspects
graphiques des pages et de la navigation à l'intérieur du
site.
Le webmestre doit donc connaître le langage de
programmation de SPIP pour créer ou modifier des squelettes afin de
répondre aux besoins des administrateurs, des rédacteurs et des
internautes. [35]
Dans le cas d'organisations de petites tailles telles que les
associations, le webmestre est souvent le responsable éditorial du
site.
14 Un thésaurus est une liste
hiérarchisée de termes normalisés utilisés pour le
classement documentaire. Ces termes représentent des concepts d'un
domaine particulier. Ils sont organisés en thèmes et
possèdent des liens sémantiques entre eux : synonymie,
équivalence, terme spécifique (lien vers un concept de sens plus
précis), terme général (lien vers un concept de sens plus
large). Le thésaurus permet une homogénéité de
vocabulaire et une aide à la recherche/interrogation sur un site.
Les webmestres peuvent utiliser des squelettes différents
à l'intérieur d'un même site, notamment pour la composition
des pages d'accueil des sites. [Entretien]
> Les visiteurs
Les visiteurs peuvent accéder uniquement au site public,
ainsi qu'aux forums auxquels ils sont abonnés. Ils n'ont pas
accès à l'espace privé du site. [42]
4.2.2 Structure des informations
Les informations sont structurées de façon
hiérarchique dans des rubriques. C'est cette structure qui compose de
plan du site. [52]
...
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
Rubrique 1
Rubrique 2
Rubrique 1.1
Rubrique 1.2
Rubrique 1.3
Rubrique 2.1
Rubrique 2.2
Rubrique 1.1.1
Rubrique 1.1.2
Rubrique 1.1....
...
Figure 4 : Organisation hiérarchique de l'information dans
SPIP
Les administrateurs du site peuvent créer une
hiérarchie de rubriques, mais elles n'apparaîtront dans l'espace
public uniquement lorsqu'elles auront du contenu. [38]
Ils peuvent aussi à tout moment déplacer une
rubrique avec l'ensemble de son contenu, que ce soient les articles ou les
sous-rubriques.
A l'intérieur de chaque rubrique, les administrateurs
peuvent :
> rédiger un descriptif rapide (contenu de la rubrique
en quelques mots) et un texte explicatif
> créer des sous-rubriques
> écrire des articles et des brèves (les
rédacteurs ont aussi cette possibilité)
> télécharger des documents de type : ai, aiff,
asf, avi, bmp, bz2, c, deb, djvu, doc,
dvi, eps, gif, gz, h, html, jpg, mid, mng, mov, mp3, mpg, ogg,
pas, pdf, png, ppt,
ps, psd, qt, ra, ram, rm, rpm, rtf, sdd, sdw, sit, swf, sxc, sxi,
sxw, tex, tgz, tif, txt,
wav, wmv, xcf, xls, xml, zip
> référencer et syndiquer des sites web
> télécharger un logo de rubrique
> télécharger un logo pour le survol de la
rubrique (lorsque la flèche de la souris passe sur le logo, le logo de
survol apparaît).
SPIP ne gère pas la taille des logos : l'image
téléchargée comme logo garde sa taille d'origine donc il
convient de lui donner un taille de logo avant de la
télécharger.
Si une image est de grande taille ou de haute résolution,
elle occupe davantage de mémoire et son temps d'affichage sera plus
élevé. [38]
Attention : les brèves ne peuvent être
reliées qu'aux rubriques de niveau 1. 4.2.2.1 Articles
Il n'existe qu'un seul type d'articles, ils sont donc saisis par
les administrateurs ou par les rédacteurs sur un formulaire unique.
[27]
Les articles sont composés des informations suivantes :
> titre obligatoire
> sur-titre et sous-titre optionnels (la présentation
du site s'adaptera automatiquement à leur présence ou absence)
> descriptif rapide optionnel : contenu de l'article
utilisé pour la navigation à l'intérieur du site. Il
permet d'indiquer brièvement, dans les sommaires par exemple, le
thème de l'article
> chapeau optionnel : texte introductif de l'article
> texte (s'il est très long, à partir de 32 ko,
il arrive qu'il soit tronqué ou refusé lors du transfert dans
SPIP)
> post-scriptum.
Les éléments facultatifs des articles qui ne seront
pas utilisés peuvent être masqués lors du
paramétrage du site. [28]
Il est possible d'effectuer un « copier-coller » d'un
texte préalablement rédigé dans un traitement de texte.
[38]
Les articles sont accompagnés de leur date de publication
(qui peut être modifiée par les administrateurs) et en option du
nom des auteur(s) et des mots-clés.
Un article n'appartient qu'à une seule rubrique. Si
des mots-clés lui sont attribués, une navigation transversale
dans le site est alors possible par ce biais. [27,28]
Au niveau de chaque article il est possible de : [52]
> télécharger un logo pour l'article
> activer un forum et/ou une pétition pour
l'interactivité avec les internautes
> télécharger des documents (directement, ou via
le logiciel FTP pour ceux de taille importante)
> rediriger l'article vers un autre site web (adresse à
inscrire).
4.2.2.2 Brèves
Tout comme les articles, il n'existe qu'un seul type de
formulaire pour la saisie des brèves, pour les administrateurs et pour
les rédacteurs.
Les brèves sont des articles courts dont les champs
à remplir sont : le titre (obligatoire), le texte explicatif, un lien
hypertexte optionnel (titre, URL).
Elles servent à annoncer une nouveauté, une
actualité ou un message court. [38]
Les brèves sont accompagnées des informations
suivantes : date de publication, mots-clés.
Au niveau de chaque brève il est possible de : >
télécharger un logo pour la brève
> ajouter des images de type : jpg, gif, png.
Tableau 4 : Comparaison des fonctionnalités pour
les rubriques, les articles et les brèves
|
Rubriques
|
Articles
|
Brèves
|
Titre
|
oui
|
oui
|
oui
|
Sur-titre, sous-titre
|
|
oui
|
|
Descriptif rapide
|
oui
|
oui
|
|
Chapeau
|
|
oui
|
|
Texte explicatif
|
oui
|
oui
|
oui
|
Post-scriptum
|
|
oui
|
|
Date de publication
|
|
oui
|
oui
|
Nom du ou des auteurs
|
|
oui
|
|
Mots-clés
|
|
oui
|
oui
|
Téléchargement d'un logo
|
oui
|
oui
|
oui
|
Forum, pétition
|
|
oui
|
|
Téléchargement de documents
|
oui
|
oui
|
images (jpg, gif, png)
|
Redirection vers un autre site web
|
|
oui
|
|
Lien hypertexte vers un site web
|
|
oui
|
oui
|
Référencement, syndication de sites web
|
oui
|
|
|
Choix de langue
|
oui
|
oui + lien entre articles traduits
|
|
4.2.3 Validation des informations
La validation des informations s'effectue à partir de
l'interface privée du site.
Un article rédigé par les rédacteurs peut
être sous 5 états différents : > en cours de
rédaction
> proposé à l'évaluation
> publié en ligne
> à la poubelle
> refusé
Une brève ne comporte que trois états
différents : > brève proposée
> NON - Brève refusée
> OUI - Brève validée
(Source : N.Steinmetz, Linagora)
Figure 5 : Cycle de validation du contenu dans
SPIP
Le cycle de validation des informations prend donc la forme d'un
workflow (cf. glossaire) de validation limité. [27,28,35]
Un auteur crée un nouvel article et ajoute
éventuellement d'autres auteurs pour une rédaction à
plusieurs, la concertation se faisant grâce aux messageries et forums
internes associés aux articles.
Une fois l'article terminé, les auteurs demandent la mise
en ligne de leur article.
Les administrateurs généraux, ou ceux de la
rubrique dans laquelle l'article a été rédigé,
peuvent alors soit demander aux auteurs d'apporter des modifications, soit
approuver la publication, soit la refuser définitivement.
Les administrateurs peuvent faire passer les articles et les
brèves d'un état à un autre à tout moment,
même après leur mise en ligne.
Pour compléter ce workflow, un suivi des processus de
publication peut être mis en place avec un système d'alertes
annonçant par e-mail les demandes et les validations de publications.
[28]
D'autre part, une version CVS (gestion du code du programme,
chaque version étant stockée) de SPIP et une gestion de versions
des articles sont en cours de développement pour une future version de
SPIP. [Entretien]
4.3 Fonctionnalités de SPIP 4.3.1 Partie
publique du site 4.3.1.1 Moteur de recherche intégré
Un moteur de recherche est intégré à SPIP
dans la version standard proposée au téléchargement.
Il permet aux internautes de rechercher des informations
à partir d'une interrogation en texte libre. Une liste d'articles et /ou
de brèves correspondants aux termes de la recherche est alors
affichée.
Le moteur prend en compte les termes servant à
l'indexation des articles et des brèves pour la recherche, ainsi que le
contenu des articles, des brèves, des rubriques, des pétitions,
des forums et des auteurs. [28] Il ne prend pas en compte les documents joints.
[Entretien]
Le moteur de recherche ne traite pas les opérateurs
logiques (opérateurs booléens, exemples : et, ou, sauf, ...).
[27]
La pertinence des résultats de la recherche prend en
compte la position du terme recherché (exemple : un terme se trouvant
dans un titre d'article sera mis en avant par rapport à un autre article
ne l'ayant que dans son post-scriptum), La pertinence globale est la somme des
pertinences de chaque terme de la recherche (tri par points). [28]
En cliquant sur un titre affiché dans le résultat
de la recherche, la page du texte correspondant apparaît avec en
surbrillance jaune le(s) terme(s) recherché(s).
Il est aussi possible de désactiver le moteur recherche
à partir de l'espace privé du site et d'utiliser à la
place un moteur externe qui aurait plus de fonctionnalités.
4.3.1.2 Forum et pétition
Les forums publics sont paramétrables dans la partie
privée du site pour l'ensemble du site ou pour chaque article et pour
chaque brève. Ainsi chaque article ou chaque brève peut disposer
d'un forum dédié, dans lequel les visiteurs du site web pourront
intervenir et donner leur avis.
Ces forums peuvent être modérés a priori ou a
posteriori depuis l'espace privé. L'identification de l'intervenant peut
être demandée par son adresse e-mail. [28]
Une fois validée, la réponse dans un forum ne peut
être modifiée. Par contre, les administrateurs du site peuvent la
supprimer à tout moment.
Les pétitions ne peuvent être utilisées qu'en
lien avec un article. Il n'y a pas de gestion de réponses multiples
(exemple: oui / non).
Il s'agit de questions de type : « Si vous êtes
d'accord, votez ». SPIP se charge alors de recueillir les signatures avec
un nom ou un pseudo, l'adresse e-mail, et éventuellement le nom et
l'adresse d'un site web personnel.
Globalement, les pétitions sont très peu
utilisées. [Entretiens, 47]
Les pétitions peuvent également être
utilisées comme outil d'inscription en ligne pour une association, par
exemple.
4.3.2 Espace privé du site
Chaque utilisateur ayant accès à l'espace
privé du site peut en personnaliser l'aspect : choix entre l'interface
simplifiée (fonctions principales) et l'interface complète,
modification de la couleur d'affichage de l'interface. [52]
Les outils de l'espace privé sont disponibles à
l'aide des barres d'outils.
La navigation dans cet espace peut également se faire par
le biais d'icônes de raccourcis à l'intérieur des pages.
À suivre Édition
du site
Discussions Évolution
du site
Administration du site
Aide en ligne
Visiter le site
Figure 6 : Barre d'outils de la partie privée du
site (administrateurs)
Seuls les administrateurs du site ont accès aux
icônes « Evolution du site » et « Administration du site
».
La gestion des options du site s'effectue à partir de
l'interface privée de façon très intuitive.
De plus, l'aide en ligne signalée par le apporte toutes
les explications nécessaires à leur
utilisation.
A chaque icône du menu principal correspond une autre barre
de menu spécifique ; ces barres sont représentées
ci-après.
Quelques fonctionnalités de l'espace privé sont
également détaillées dans les parties suivantes.
À suivre Informations
personnelles
Tout le site Suivre la vie du
site
Rechercher :
|
|
|
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|
|
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Se déconnecter
|
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|
|
|
|
Barre d'icônes du menu « À suivre »
Se
Rubriques Articles Brèves Auteurs Mots-clés Sites
référencés Documents des
rubriques déconnecter
Barre d'icônes du menu « Édition du site
»
Rechercher :
Forum interne Forum des
administrateurs
|
Agenda Messagerie
personnelle
|
|
|
Se déconnecter
|
|
|
|
Barre d'icônes du menu « Discussions »
Suivre/gérer les forums
Suivre/gérer les pétitions
Statistiques des visites
Répartition des visites
Rechercher :
Se
déconnecter
Barre d'icônes du menu « Évolution du site
» (administrateurs)
|
|
|
|
Rechercher :
|
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|
Configuration du site
|
Gestion des langues
|
Maintenance du site
|
Vider le cache
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Se déconnecter
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|
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|
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Barre d'icônes du menu « Administration du site
» (administrateurs)
Figure 7 : Barres d'outils des sous-menus de la partie
privée 4.3.2.1 Outils de communication
SPIP dispose d'outils pour que les personnes ayant
accès à l'espace privé du site puissent travailler en
commun : agenda, forum interne pour tous les contributeurs, forum interne
réservé aux administrateurs du site, messagerie interne. [28]
Le calendrier permet de rédiger des pense-bêtes et
des messages auxquels sont associés un titre, l'affichage optionnel dans
le calendrier (date + créneau horaire) et un texte.
De plus, les administrateurs peuvent rédiger des annonces
qui seront visibles par tous les rédacteurs et qui peuvent être
modifiées par tous les autres administrateurs du site.
Des e-mails peuvent être envoyés pour le suivi de
l'activité éditoriale et l'annonce des nouveautés.
L'espace privé permet également de visualiser des
statistiques relatives à la fréquentation du site :
> nombre de visites sur l'ensemble du site avec
éventuellement leur origine, > nombre de visites par article,
> les liens entrants à partir d'autres sites web, pour
chaque jour (remise à zéro toutes les 24 heures).
Il est aussi possible d'utiliser des solutions mixtes avec
l'usage des statistiques internes à SPIP et une solution externe
(exemple : Xiti). [Entretien]
4.3.2.2 Rubriques, articles et brèves
Les rubriques et les sous-rubriques sont affichées dans un
ordre alphabétique qu'il n'est pas possible de modifier. [27]
Pour les articles, les administrateurs du site peuvent, via la
page « Configuration du site », totalement supprimer l'utilisation
des sur-titres, sous-titres, descriptifs, chapeaux, post- scriptum, dates de
publication antérieure, lien hypertextes.
Les administrateurs ont également la possibilité
d'activer ou non le système des brèves.
Les rédacteurs doivent connaître les raccourcis
typographiques propres à SPIP (disponibles sur l'aide en ligne) pour
mettre en forme leurs articles. L'éditeur de texte possède des
icônes pour mettre en forme le texte (italique, gras, intertitre, lien
hypertexte, note de bas de page, guillemets) et d'insérer des
caractères spéciaux (A, É, oe, OE, €). [27]
4.3.2.3 Moteur de recherche intégré
Il fonctionne sur les mêmes principes que le moteur de
recherche disponible sur la partie publique du site web.
4.3.2.4 Forum et pétition
La gestion globale des forums s'effectue dans la partie
interactivité de l'administration du site. Cependant des options peuvent
être activées pour chaque du site avec une modération avant
ou après publication selon le choix des administrateurs : [27]
> modéré a posteriori
> modéré a priori
> modéré sur abonnement
> pas de forum.
Les forums associés aux brèves peuvent
être activés globalement, pour tout le site, par les
administrateurs, mais il n'y a pas d'option pour chaque brève comme
c'est la cas pour les articles.
Les pétition fonctionnent uniquement pour les articles.
Lorsqu'une pétition est activée, il est possible de
choisir le type de recueil des signatures : > une seule signature par
adresse e-mail
> indiquer obligatoirement un site web
> une seule signature par site web
> possibilité d'envoyer un message
4.3.2.5 Mots-Clés
Les articles et les brèves peuvent être
indexées avec les mots-clés, mais pas les documents joints.
Il n'existe pas de liste pré-existante de mots-clés
donc une liste doit être créée pour chaque nouveau site
web.
Les mots-clés peuvent être regroupés dans des
catégories thématiques, comme une liste de pays par exemple.
Seuls les administrateurs peuvent créer et modifier la
liste des mots-clés.
Les mots-clés offrent un moyen de navigation
transversal à l'intérieur du site. En associant un ou plusieurs
mots-clés à un article, il est possible de créer des liens
avec d'autres articles aux thèmes similaires, mais situés dans
d'autres rubriques, sachant qu'un article ne peut figurer que dans une seule
rubrique.
4.3.2.6 Multilinguisme
La dernière version de SPIP (1.7) est proposée
en allemand, anglais, arabe, bulgare, catalan, chinois, créole de la
Réunion, danois, espagnol, espéranto, farsi, français,
galicien, italien, néerlandais, sept dialectes d'occitan (niçard,
languedocien, gascon, provençal, auvergnat, limousin, vivaro-alpin),
polonais, portugais, vietnamien, et d'autres traductions sont en
préparation.
Sous l'icône administration du site de l'espace
privé (réservé aux administrateurs), l'icône gestion
des langues permet de configurer le multilinguisme. Les 25 langues
citées ci- dessus bénéficient d'une traduction de tous les
textes de l'interface privée. De même certains textes de
l'interface publique seront automatiquement traduits : plan du site, en
résumé, espace privé, rechercher, dates...
4.3.2.7 Syndication de sites
SPIP est particulièrement efficace en matière de
syndication car il est possible de mettre à disposition d'autres sites
un flux RSS (Cf. glossaire), mais aussi d'intégrer un ou plusieurs flux
RSS externes en indiquant uniquement l'URL (adresse) du RSS. [27]
Un squelette XML est livré en standard dans SPIP pour
assurer la mise à disposition de contenu de syndication RSS. [28]
Ainsi SPIP est très utile pour la création de sites
web de type « portails » qui regroupent et structurent des
informations provenant d'autres sites web.
4.4 Communauté SPIP
La communauté, composée à la fois des
développeurs et des utilisateurs, est l'élément le plus
important dans la vie d'un logiciel libre. En effet, les niveaux de
collaboration au sein de ces communautés sont souvent très
importants, même si les membres sont disséminés de par le
monde. [1]
La communauté de SPIP rassemble selon Philippe
Rivière « toutes les personnes qui sont passées dans
l'espace privé ».
Cette communauté est ample et active, ce qui assure
à SPIP réactivité, qualité et
pérennité. [44]
Cette communauté s'est organisée autour de
différents projets qui sont présentés ci-après.
4.4.1 Listes de discussion, forums et contributions
Le site officiel de SPIP (hhtp://
www.spip.net) propose des forums de
discussion sur les thèmes suivants :
- installation et mise à jour
- utilisation de l'espace privé,
- administration, gestion, configuration du site,
- créer ses squelettes.
Les internautes ont également accès à
plusieurs listes ou projets concernant SPIP. Pour chacune des listes suivantes,
il est possible de s'abonner et/ou d'accéder aux archives de messages
déjà publiés. Ci-après sont
présentées les listes françaises15. [47]
> Spip-ann (
http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/spip-ann)
Spip-ann est la liste des annonces consacrée aux nouvelles
versions de SPIP. > Spip (
http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/spip)
Il s'agit de la liste de discussion des utilisateurs de SPIP,
c'est celle qui est la plus utilisée et qui structure le noyau de la
communauté d'utilisateurs de SPIP.
> Spip-dev (
http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/spip-dev)
Spip-dev est une liste de discussion spécialisée
pour les développements de SPIP. Cette liste est destinée
à discuter de la programmation de SPIP, et non pas de la programmation
avec SPIP.
> Spip-commit (
http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/spip-commit)
C'est une liste qui recense toutes les modifications du code et
qui envoie automatiquement des changements du CVS (logiciel libre de gestion de
versions).
15 Il existe des listes de discussions par langue,
celles fonctionnant le mieux étant les listes espagnoles, occitanes,
allemandes et anglaises. [Entretien]
> Spip-contrib (
http://www.spip-contrib.net/)
Spip-contrib est une liste de discussion multilingue
créée fin 2002 par Ben et Filifab. [41] C'est une liste
très importante ayant pour thème la spécialisation
technique. [Entretien]
Elle propose un classement par rubriques des différentes
contributions, des squelettes à télécharger, de la
documentation sur SPIP, des boucles de programmation... [43]
Elle intègre également un forum de discussion
créé sous SPIP et dont le squelette est facilement
téléchargeable.
Spip-contrib dispose aussi d'un SpiKini : « grand
bloc-notes, où la communauté SPIP essaie d'élaborer des
choses de manière collective. Il est assez inutile d'y poser des
questions ; en revanche il est très intéressant d'y apporter :
toutes les réponses que vous avez trouvées ici ou là en
vous posant des questions ; les morceaux de projet que vous pensez
intéressants de formuler à plusieurs ; les infos diverses et
variées qui ne trouvent pas (pas encore) de place ailleurs ».
http://www.
spip-contrib.net/spikini/index.php?wiki=PagePrincipale
> Spip Lab (
http://lab.spip.net/)
Spip Lab est un espace plus ou moins « expérimental
» accueillant réflexions et développements sur des chantiers
visant à améliorer ou étendre SPIP. Il propose :
- un wiki destiné à élaborer les directions
de développement envisagées, et à
effectuer un travail de documentation à destination des
contributeurs (notamment
pour expliquer certains choix importants de conception de
SPIP),
- un CVS qui sera piloté par une équipe initiale
composée de Christian Lefebvre, Yannick Patois, Antoine Pitrou et
Gaétan Ryckeboer. Cette équipe pourra s'étendre par
cooptation de nouveaux contributeurs,
- une zone de test,
- une liste de discussion avec possibilité d'abonnement en
ligne.
> Spip Mag (
http://mag.spip.net/)
Spip-Mag est le projet d'un webzine sur et autour de SPIP.
Ses objectifs, son contenu, son mode de réalisation sont
encore en gestation, mais il serait orienté vers un échange
d'idées sur le point de vue éditorial de SPIP. [Entretien]
A l'heure actuelle le site ne dispose pas de contenu, il s'agit
surtout d'une maquette pour le futur site. Par contre, il est possible de
s'abonner à la « mailing list ».
D'autres initiatives existent, telles que SPIPAGE (
http://spipage.levillage.org/)
qui propose aide, astuces et discussions pour promouvoir la publication via
Internet avec SPIP, des groupes d'utilisateurs sur Yahoo...
4.4.2 Apéros SPIP
Les Apéros SPIP à la Maison des Métallos ont
commencé en février 2004 à l'adresse suivante : Maison des
métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud , Paris 1
1ème.
Les apéros SPIP regroupent deux évènements
distincts : le café numérique et les ateliers SPIP (
http://www.spip-contrib.net/spikini/AperoSpip).
> Café numérique
Le café a vocation d'être un lieu de rencontres
informel, le premier mardi du mois, durant 5 minutes ou 2 heures, visant
à découvrir des pratiques en facilitant les passerelles entre les
néophytes et les spécialistes.
Le café porte sur les systèmes de publication
collective (spip, wiki, blogs...) : l'idée est que chaque mois, un
invité vienne présenter son site pendant 15 minutes en insistant
sur l'usage de SPIP.
> Ateliers SPIP
L'atelier est un espace de rencontre plus technique. Comme sur
les listes SPIP, chacun y vient librement, pour se rencontrer, partager et
échanger. Il n'y a pas a priori de notion de niveau et le programme se
fait le jour même, ou d'une fois sur l'autre selon les souhaits et la
volonté des participants.
Il existe aussi des ateliers SPIP à Brest, Marseille,
Montpellier, Nantes, ainsi qu'en Belgique et en Suisse romande.
4.5 Projets satellites de SPIP
La communauté de SPIP s'étend à des projets
satellites souvent orientés vers la mise à disposition de
squelettes génériques ou spécialisés
(éducation, administration).
4.5.1 BioSPIP
BioSPIP (
http://www.biospip.org/) a
été développé pour offrir à SPIP un aspect
simple et efficace : un menu fixe à gauche, un bandeau de titre en haut
et les articles sur le reste de la page.
De nombreuses fonctionnalités ont été
ajoutées à SPIP : album photo, annuaire de sites web,
agenda, forum multisalons, newsletter...
BioSPIP s'installe comme SPIP, mais il présente un aspect
des pages visiteurs plus accessible et compréhensible que les pages par
défaut de SPIP. [45]
4.5.2 SPIP-EDU
L'équipe propose un squelette SPIP, nommé EVA,
destiné aux sites Internet ou Intranet des établissements
scolaires. L'objectif principal d'EVA est de proposer un outil clés en
mains, facile à installer et à utiliser, pour réaliser un
site web collaboratif. [39,45]
SPIP étant lui même très bien fait,
très souple et fortement personnalisable, il a permis d'ajouter, de
regrouper un certain nombre de « fonctionnalités » qui
paraissaient intéressantes pour un site web, sans rien modifier au
code de SPIP, seulement en exploitant
la personnalisation des squelettes. Les quelques
fonctionnalités supplémentaires sont l'album photo, le diaporama,
l'éditorial (texte d'accueil) et l'agenda.
4.5.3 ADULLACT
L'ADULLACT (Association des Développeurs et
Utilisateurs de Logiciels libres pour l'Administration et les
Collectivités Territoriales) est une association de loi 1901
créée en septembre 2002. Elle se donne pour tâche de
coordonner les compétences mises en oeuvre par les administrations et
les collectivités territoriales dans le développement et
l'utilisation de logiciels libres. Elle s'est dotée d'un système
de développement coopératif (
http://adullact.net). [53]
L'ADULLACT déploie, en partenariat avec le groupement
e-toiles (réseau d'acteurs de l'Internet coopératif) une offre
« site web pour tous » destinée à ses adhérents,
les communes de moins de 5000 habitants..
Cette opération SPIP (
http://www.ope-spip.ouvaton.org)
consiste donc à offrir à ces communes un site web sur une
plate-forme mutualisée, avec l'installation, un choix parmi cinq chartes
graphiques prédéfinies, des forums de support, un CD-Rom
d'auto-formation et une assistance en ligne. [58]
4.5.4 SPIP-AGORA
Le SIG (Service d'Information du Gouvernement) est responsable
des sites web du gouvernement. Faisant face à des contraintes de plus en
plus fortes en termes de délais, le service décide, début
2003, après avoir étudié plusieurs alternatives issues du
monde des logiciel libres, d'utiliser SPIP pour la création des futurs
sites, ainsi que la migration d'anciens sites (exemples :
http://retraite.gouv.fr,
http://forum.gouv.fr,
http://internet.gouv.fr). [56]
Suite à ce choix, le SIG lance une communauté
baptisée SPIP AGORA (Architecture de Gestion de contenu à
réplication automatisée) dont les objectifs sont : [54,56]
> Se doter d'un outil unique de gestion de contenu pour
gérer l'ensemble des sites
présents et à venir,
> Faire le choix d'un environnement technologique unique et
« standard » pour capitaliser une expertise technique et pouvoir
« internaliser » en partie la création de sites,
répondant ainsi à la demande de raccourcissement des
délais et des coûts de production, et aux besoins de souplesse et
d'évolutivité des sites,
> Faire le choix d'un outil convivial dans son utilisation qui
permette à n'importe quel producteur d'information d'être son
propre éditeur web,
> Permettre et favoriser l'interopérabilité
des sites via des flux « XML RSS » (respect du Cadre commun
d'interopérabilité de l'ADAE - Agence pour le
Développement de l'Administration Electronique) et par la syndication de
contenus,
> Intégrer directement dans l'outil de publication le
respect des normes d'accessibilité (W3C, WAI,
Euroacessibilité),
> Faire en sorte que l'outil de publication web soit
conçu en intégrant d'autres problématiques
multimédia telles que le référencement, la mesure
d'audience.
Au 1er juillet 2004, SPIP-AGORA proposait une version
1.2.1 au téléchargement sur leur site officiel :
http:// www.agora.gouv.fr/.
Certains articles circulent via Internet visant à
comparer SPIP et SPIP-AGORA. Il semble que SPIP-AGORA propose des
fonctionnalités améliorées (exemple : différents
types de bases de données) mais qu'il soit plus lourd et plus difficile
à installer que SPIP. [Entretien,57]
4.5.5 Sociétés de service
Des sites peuvent être créés par des
prestataires de service (SSII, SSLL) qui vont créer des squelettes
spécifiques, voire incorporer de nouvelles fonctionnalités
à SPIP pour répondre aux besoins spécifiques de leurs
clients.
Ce sont les galeries d'images qui sont très
demandées, alors que les forums et les brèves le sont très
peu. Quant aux pétitions, elles ne sont jamais utilisées.
[Entretien]
Si SPIP est utilisé dans un autre objectif que celui de
publier des informations, il peut être nécessaire de casser son
code, ce qui rend impossible toute mise à jour automatique
ultérieure.
[Entretien]
D'autre part, certains clients demandent un accord de
confidentialité concernant la création de leur site ce qui nuit
à l'objectif de mutualisation des logiciels libres.
Il est donc important que ces sociétés
contribuent activement aux propositions de développement de SPIP et
qu'elles informent leurs clients sur les droits liés aux logiciels
libres.
Au delà de la création de sites, les
prestataires peuvent travailler de façon très proche avec leurs
clients ; l'organisation de l'activité éditoriale
représente notamment une activité de conseil importante. Une
assistance est également souvent proposée sur plusieurs mois
suivant la livraison d'un site. [Entretien]
Les développeurs reconnaissent que SPIP simplifie les
langages PHP et HTML, mais que d'un autre côté, cela donne de
mauvaises habitudes de programmation aux webmestres (notamment en ce qui
concerne la typographie). D'autre part, si un site web réalisé
avec SPIP doit être refondu dans un nouveau système, il sera
nécessaire de convertir tout le contenu du site à cause du
langage réservé à SPIP. [Entretien]
EN RESUME:
SPIP est un logiciel libre de gestion de contenu qui permet de
créer des sites web dynamiques sans aucune connaissance préalable
en programmation informatique. Il est plutôt destiné à des
sites à vocation éditoriale.
SPIP peut aussi bien être utilisé par des
particuliers ou des associations que par des organisations.
Lorsque SPIP est intégré au système
d'information d'une organisation, des compétences en
développement informatique sont nécessaires afin d'adapter SPIP
aux besoins des utilisateurs.
La mise en place de SPIP doit d'effectuer selon un processus
de gestion de projet au cours duquel les documentalistes ont un rôle
à jouer en tant que spécialistes de la gestion de
l'information.
Avantages de SPIP
> Logiciel libre sous licence GNU/GPL : la
disponibilité de son code source rend SPIP facilement intégrable
dans le système d'information d'une organisation
> Logiciel français : toute la documentation
nécessaire existe en ligne en français > Facilité
d'installation, hébergement standard
> Possibilité d'utiliser SPIP sans aucune connaissance
préalable en programmation, interface privée très
intuitive centrée sur les besoins standards
> Processus de validation du contenu
> Séparation du contenu et de la forme
> Possibilité d'ajouter un annuaire d'entreprise LDAP
à la configuration de base > Gestion du multilinguisme dans l'espace
privé
> Syndication des sites très facile à mettre en
oeuvre
> Communauté très active (sur les listes de
discussion, peu de messages restent sans réponse)
Inconvénients de SPIP
> La présentation du site par défaut est
très simple, en modifier l'aspect peut être un obstacle pour les
webmestres les plus néophytes. Les webmestres doivent apprendre le
langage propre à SPIP pour modifier l'ergonomie d'un site.
> Pas de critères de recherche affectés au
moteur donc les recherches peuvent être difficiles dans des sites de
grande taille
> Les documents joints (texte, image, photo,...) ne sont pas
indexés dans SPIP
> Il n'y a pas d'éditeur de texte élaboré
(HTML WYSIWYG) : les rédacteurs doivent connaître les raccourcis
typographiques de SPIP
> L'interface graphique de l'espace privé ne peut pas
être modifiée, il n'y a pas de squelettes
> Le langage de programmation propre à SPIP peut
être un frein à son évolution et à son
développement
> Ce n'est pas un application modulaire, ce qui empêche
le développement autonome de fonctionnalités, mais c'est la
philosophie de SPIP.
|
5 EXEMPLE D'INSTALLATION DE SPIP
Cette partie est un exemple d'installation de SPIP sur le serveur
de Free.
L'installation de SPIP est très simple et ne requiert
pas de connaissances techniques particulières. La configuration se fait
directement en ligne au travers d'une interface très simple.
Il y aura tout d'abord une présentation des outils
utilisés avec SPIP : l'hébergeur, la : base de données et
le logiciel de transfert de fichiers sur le web. Puis, l'exemple « fictif
» de la création d'un site web sous SPIP suivi de remarques sur
l'ergonomie du squelette de SPIP proposé au
téléchargement.
5.1 Configuration de l'environnement de travail
5.1.1 Inscription sur Free
Free (
http://www.free.fr) est un fournisseur
d'accès à Internet (FAI) qui propose de multiples services aux
internautes : messagerie, hébergement de sites web ...
Free permet d'héberger gratuitement des sites avec une
capacité de 100 Mo.
La première démarche consiste à créer
un compte gratuit sur Free à l'adresse suivante :
http://subscribe.free.fr/
Au cours de la procédure d'inscription, le choix du
login est laissé libre aux utilisateurs, il est préférable
de créer un login correspondant au nom du futur site web car ce dernier
sera accessible à l'adresse:
http://login.free.fr/spip/
Pour la suite des étapes de la création du site web
avec SPIP, le login sera "nomdusite". 5.1.2 Base de
données MySQL
La base de données MySQL proposée par Free doit
être activée à partir de leur site (
http://www.free.fr).
La procédure à suivre est la suivante :
> il faut aller dans la partie Support de Free
> Gérer votre espace web
> Activer votre compte pour les pages personnelles : une
attente de 24 heures est nécessaire avant la suite de la
procédure.
Une fois le compte activé, il faut retourner dans la
partie Support: > Gérer votre espace web
> Activer votre base de données MySQL et suivre la
procédure.
5.1.3 Transfert de fichiers
Il est nécessaire de télécharger un logiciel
FTP (File Transfer Protocol) pour transférer les fichiers du disque dur
personnel vers le compte web sur Free.
Le FTP est une technique, « un protocole », qui
permet aux fichiers de transiter via Internet. Le FTP désigne
également un disque dur distant duquel il est possible de
télécharger ou d'envoyer des fichiers.
Une liste de logiciels libres FTP est disponible sur le site
http://www.framasoft.net. Il est
à noter que certains de ces logiciels disposent d'une documentation en
ligne, en français.
Les données à saisir dans le logiciel FTP sont les
suivantes : Nom du serveur =
ftpperso.free.fr
Login = nomdusite
Mot de passe = mot de passe du site
C'est le répertoire "spip" créé au
préalable qu'il faudra transférer sur le compte
hébergé par Free (Cf. 5.2.1).
5.2 SPIP
Voici un exemple d'installation de SPIP « pas à pas
».
Avant de se rendre sur le site officiel, il est nécessaire
de créer un répertoire "spip" (bien respecter les minuscules) sur
le disque dur de l'ordinateur.
5.2.1 Installation automatique
Sur la page d'accueil de SPIP (
http://www.spip.net/fr) se trouve
un lien direct pour l'installation de la dernière version disponible
:
Télécharger la dernière version
SPIP 1.7.2
Si la page de téléchargement est en anglais, il est
possible de la voir en français en cliquant sur : [fr] en bas de la
page.
Ensuite il faut cliquer sur : "Allez dans
INSTALL/ pour la procédure d'installation
automatique".
Pour enregistrer le fichier spip_loader.php3
qui se trouve en bas de la page, il suffit de cliquer sur le nom avec le bouton
droit de la souris et choisir "Enregistrer la cible sous...". Le fichier doit
être enregistré dans le répertoire "spip"
préalablement créé.
Si par défaut ce fichier est défini comme un
fichier texte, il est nécessaire de le renommer en lui ajoutant
l'extension ".php3".
Une fois le fichier enregistré, il faut transférer
le répertoire "spip" via Internet, à l'aide du logiciel
FTP, vers le compte web hébergé par Free (CF. 5.1.3).
Pour finaliser la mise en place du site, il faut inscrire
l'adresse de votre site dans le navigateur web (exemple :
http://nomdusite.free.fr/)
et la page suivante apparaît :
Index of /
Name Last modified Size Description
Parent Directory 24-Aug-2004 20:49 -
spip/ 25-Aug-2004 01:07 -
Il suffit alors de cliquer sur "spip" et la procédure
d'installation commence.
Voici les différentes pages qui se succéderont ; il
n'y a plus qu'à suivre les instructions :
Téléchargement de SPIP
Bienvenue dans la procédure d'installation
automatique de SPIP.
Le système va d'abord vérifier les droits
d'accès au répertoire courant, puis lancer le
téléchargement des données SPIP à
l'intérieur de ce répertoire.
Veuillez appuyer sur le bouton suivant pour continuer.
Commencer l'installation
Installation du système de
publication...
Sélectionnez une langue puis cliquez sur le bouton
« suivant » pour lancer la procédure d'installation.
français
>>
Suivant >>
Installation du système de publication...
Première étape : Votre connexion MySQL
Consultez les informations fournies par votre hébergeur :
vous devez y trouver, si votre hébergeur supporte MySQL, les codes de
connexion au serveur MySQL.
Adresse de la base de données
(Souvent cette adresse correspond à celle de votre site,
parfois elle correspond à la mention «localhost», parfois
elle est laissée totalement vide.)
nomdusite.free.fr
Le login de connexion
(Correspond parfois à votre login d'accès au
FTP; parfois laissé vide)
nomdusite
Le mot de passe de connexion
(Correspond parfois à votre mot de passe pour le
FTP; parfois laissé vide)
Suivant >>
mot de passe pour l'inscription sur free
Installation du système de
publication... Deuxième étape : Essai de
connexion à la base
La connexion a réussi.
Vous pouvez passer à l'étape suivante.
Suivant >>
Installation du système de publication...
Troisième étape : Choix de votre base
Choisissez votre base :
Le programme d'installation n'a pas pu lire les noms des
bases de données installées. Soit aucune base n'est
disponible, soit la fonction permettant de lister les bases a été
désactivée pour des raisons de sécurité (ce qui est
le cas chez de nombreux hébergeurs).
Dans la seconde alternative, il est probable qu'une base portant
votre nom de login soit utilisable :
jlknm nomdusite
|
|
|
|
|
ou... nmlkji Créer une
nouvelle base de données :
|
|
spip
|
|
|
|
Suivant >>
|
|
|
|
Installation du système de publication...
Quatrième étape : Création des tables de la
base
La structure de votre base de données est
installée. Vous pouvez passer à l'étape
suivante.
Suivant >>
Installation du système de publication...
Cinquième étape : Informations personnelles
Le système va maintenant vous créer un
accès personnalisé au site.
(Note : s'il s'agit d'une réinstallation, et que votre
accès marche toujours, vous pouvez laisser ces champs vides)
Votre identité publique...
Signature
(Votre nom ou votre pseudo)
C'est le nom qui sera affiché dans la partie
publique du site comme nom d'auteur des articles et des
brèves.
Votre adresse email
Vos identifiants de connexion... Ces
identifiants sont à conserver précieusement Votre login
Ils permettent d'accéder à l'espace privé du site
(Plus de 3 caractères)
Votre mot de passe (Plus de 5
caractères)
Suivant >>
Installation du système de publication...
Dernière étape : C'est terminé !
N'oubliez pas vos propres codes d'accès
!
Vous pouvez maintenant commencer à utiliser le
système de publication assistée...
Suivant >>
Figure 8 : Pages web de l'installation automatique de
SPIP
L'accès se fait alors vers l'espace privé du site
réservé aux administrateurs :
Figure 9 : Page d'accueil de l'espace privé lors
de la création d'un site
C'est à partir de cette interface que s'effectue
l'organisation éditoriale du site. Elle permet également de
définir toutes les options d'administration.
5.2.2 Utilisation
Avant même d'utiliser SPIP, il est nécessaire de
valider la cohérence du projet avec les fonctionnalités de SPIP.
Par exemple, SPIP n'est pas approprié pour le commerce
électronique. [42]
Dès le début d'un projet de création d'un
site web, il est préférable de mettre en place une dynamique de
réflexion pour définir :
> Le type de public
Le choix du type de public est nécessaire dès la
création du site car il aura un impact sur la politique
éditoriale.
De plus, il permettra de définir les modalités
d'annonce de la création du site : journaux ou autres sites web
spécialisés dans le domaine concerné,
référencement16 dans les principaux annuaires
généralistes et sur le site officiel de SPIP, ...
> Le type d'informations
Les informations mises en ligne sont en lien direct avec le type
de public ciblé : elles peuvent être généralistes
et/ou spécialisées en fonction des rubriques.
En les identifiant au démarrage du projet, elles
permettront d'orienter le travail des rédacteurs.
> L'organisation éditoriale du site
Il est préférable de définir dès le
début du projet les rubriques qui constitueront le plan du site, bien
qu'il soit possible de les modifier à n'importe quel moment.
> Les modalités de gestion du site
Toutes les options de gestion du site sont accessibles au niveau
de l'espace privé. Elles sont définies par les administrateurs du
site.
> L'alimentation du site
Pour qu'un site soit attractif et souvent visité par
les internautes, il est nécessaire de l'alimenter
régulièrement. Il faut donc motiver les rédacteurs pour
qu'ils s'engagent à produire du contenu avec la régularité
qu'ils fixeront. [45]
Par exemple, dans les associations, il y a souvent un grand
nombre de rédacteurs mais peu proposent des articles. C'est d'ailleurs
une question très importante : Comment maintenir l'attrait des personnes
qui participent à un projet ? [Entretien]
> La formation des intervenants
Pour une bonne utilisation du site, il est nécessaire
d'assurer la formation des différents intervenants sur :
- les fonctionnalités de SPIP,
- l'objectif éditorial,
- les règles d'écriture à respecter pour la
rédaction des articles dans un style efficace (Cf. annexe 8.4)
16 Pour la méthodologie de
référencement, un mode d'emploi existe sur le site Abondance :
http://methodologies.abondance.com/referencement.html
5.3 Remarques sur le squelette de base de
SPIP
Cette partie regroupe quelques conseils pour
l'amélioration du squelette de base proposé au
téléchargement sur le site officiel de SPIP :
http://www.spip.net.
Ces remarques concernent essentiellement les principes de
navigation à l'intérieur du site.
Les copies d'écran proviennent d'un site « fictif
» réalisé sous SPIP, pour une familiarisation avec
l'interface d'administration.
5.3.1 Page d'accueil
Derniers articles publiés
Moteur de recherche
2 niveaux de rubriques
Nom du site
Figure 10 : Exemple de page d'accueil avec le squelette
de base
Liens sur le web issus de la syndication Liste des brèves
du site
Plus bas dans la page se trouve le formulaire d'inscription en
ligne pour les internautes souhaitant participer à la vie du site.
Les rubriques de niveau 1 sont dans un cadre vert clair, et leurs
sous-rubriques sont séparées par des pointillés.
Les rubriques (et le sous-rubriques) sont affichées par
défaut dans l'ordre alphabétique.
Il est dommage que le choix de l'ordre ne puisse se faire dans
l'espace privé, en effet, si un site regroupe un nombre de rubriques
important, elles n'auront pas toutes le même poids informationnel et
l'ordre peut avoir de l'importance.
D'autre part, des règles implicites d'ergonomie des
sites web existent et il est par exemple fréquent de trouver une
rubrique « Lien » à la fin de la liste des rubriques, ce qui
n'est pas possible dans le modèle de base.
En cliquant sur une rubrique, l'ordre d'affichage est
modifié, ce qui n'est pas très usuel pour les autres sites
web.
De plus, les sous-rubriques correspondantes s'affichent dans un
cadre à droite de la page, ce qui peut prêter à
confusion.
Il serait plus simple du point de vue de l'ergonomie visuelle
de laisser les rubriques toujours dans le même ordre, avec l'affichage
des sous-rubriques juste en dessous, tel qu'il est par exemple habituel de
naviguer dans l'explorateur de fichiers de windows. En cliquant sur une
rubrique de niveau 1, ses sous-rubriques correspondantes s'affichent dans le
menu.
5.3.2 Page d'un article
Figure 11 : Exemple d'article avec le squelette de
base
Mots clés avec en dessous la liste des articles ayant
été indexés avec les mêmes termes
|
Liste des article les plus populaires publiés par
l'auteur de l'article en cours
|
Il est dommage que seul le numéro des articles figure
dans la barre d'adresse du navigateur. En effet, si les titres des articles y
étaient inscrits, les moteurs de recherche (Google, ...) pourraient les
prendre en compte.
Concernant la mise en page, seules les réponses aux
articles ou aux pétitions nécessitent l'utilisation de
l'ascenseur horizontal (barre permettant de faire défiler la page de
gauche à droite). Ainsi, un internaute néophyte n'aura peut
être pas l'idée de l'utiliser spontanément, et il ne pourra
pas avoir accès soit au commentaire sur la pétition, soit
à la possibilité de répondre à un message.
Enfin, les liens hypertextes ne sont pas toujours très
visibles, c'est juste le curseur de la souris qui se transforme d'une
flèche en une main et le fond du texte qui devient grisé.
Par exemple, en cliquant sur le nom de l'auteur d'un article, il
est possible d'envoyer un e- mail par le biais d'un formulaire et d'avoir
accès à la liste intégrale de ses articles.
Une info-bulle pourrait s'afficher lorsque le curseur passe sur
le texte pour donner ces précisions.
5.4 Réflexion sur la migration d'un
site
Il s'agit d'un exemple de réflexion menée pour
transférer les pages du site de l'Agence française de
sécurité sanitaire (Afssaps) concernant le Secrétariat
Général de la Commission de la Transparence (SGCT) sous un site
qui serait géré sous SPIP.
En effet, il est prévu que les missions du SGCT soient
transférées à la Haute Autorité de santé,
mais les modalités techniques sont encore en cours de discussion.
Actuellement les pages du site sont « statiques »,
seuls les liens hypertextes permettent la navigation dans le site, ainsi
certaines modifications sur le site nécessitent plusieurs
opérations de mise à jour. Par exemple, l'ajout d'un seul avis de
la Commission de la Transparence entraîne la modification de 4 pages du
site.
La création d'un site dynamique sous SPIP permettrait
de saisir les informations à un seul endroit, l'espace privé, et
de les diffuser en fonction de différents critères comme l'ordre
chronologique, l'ordre alphabétique...
5.4.1 Présentation du site du SGCT
Actuellement, tout le contenu du site de l'Afssaps concernant
le SGCT a été isolé sur des pages individualisées
afin de permettre une transmission aisée vers le futur site Internet de
la Haute Autorité de santé. Le contenu concerne uniquement la
Commission de la Transparence (CT) : présentation et travaux
réalisés.
(Source :
http://afssaps.sante.fr/sgt/index.htm)
Figure 12 : Page d'accueil du site du SGCT
(Afssaps)
Le contenu du site se présente sous trois formats
différents : texte, tableaux et fichiers joints. Ce contenu peut
être calculé en nombre de pages : 49 pour les textes et 170 pour
les tableaux, soit 219 pages au total.
Il ne faut pas oublier les 3 liens vers le site de l'Afssaps,
le lien vers la lettre de mission de la réévaluation du service
médical rendu (document TIFF17) et les 1 244 liens vers les
avis de la Commission de la Transparence (documents PDF).
A ces pages, il faudra ajouter dans le futur site les fiches
nouveaux médicaments, les textes réglementaires, le
règlement intérieur de la CT, les informations concernant le
dépôt des dossiers dont la taxe.
> Les avis de la Commission de la Transparence
A la date du 8 octobre 2004, 1 244 avis ont été
publiés.
Les avis de la CT sont classés par ordre
alphabétique : un tableau avec toutes les spécialités
pharmaceutiques18 et un tableau pour chaque lettre de l'alphabet,
soit 27 tableaux au total. Les avis sont également classés dans
l'ordre chronologique de la date de l'avis, du plus récent au plus
ancien, pour les années 2001 à 2004, ce qui correspond à 4
tableaux.
Chaque tableau est composé de quatre colonnes :
- nom de la spécialité avec le dosage, la forme
pharmaceutique (comprimé, solution injectable,... ) et le
conditionnement,
- nom de la substance active (DCI19) ,
- nom du laboratoire,
- date d'adoption de l'avis par la CT.
Les avis sont tous au format PDF et accessibles en cliquant
sur le nom de la spécialité pharmaceutique. Ils sont tous
basés sur deux modèles : un modèle pour les demandes
d'inscription sur la liste des spécialités pharmaceutiques
remboursables et un modèle pour les demandes de renouvellement
d'inscription.
> La réévaluation du Service Médical
Rendu (SMR)
Le SMR de 4 490 spécialités pharmaceutiques a
été réévalué par la CT entre 1999 et 2001.
Les niveaux de SMR attribués sont : majeur, important,
modéré, faible ou insuffisant.
Les résultats de la réévaluation sont
présentés sur une page récapitulative composée de 2
tableaux avec les informations suivantes :
- Disciplines + SMR + nombre de spécialités + % du
nombre de spécialités, - SMR + nombre de
spécialités + % du nombre de spécialités.
17 TIFF - Tagged Image File Format : format de fichier
graphique.
18 Le code de la santé publique Art. L.51
1-2 donne la définition suivante : « On entend par
spécialité pharmaceutique, tout médicament
préparé à l'avance, présenté sous un
conditionnement particulier et caractérisé par une
dénomination spéciale ». C'est cette notion qui est
appelée communément médicament.
19 La DCI (Dénomination Commune International)
correspond au principe actif à la base du médicament : c'est la
substance active qui agit pharmacologiquement, exemple : paracétamol.
D'autre part, une page avec les intitulés des 17
disciplines et des 136 sous-classes fait le lien avec toutes les pages de
tableaux présentés des deux façons suivantes :
- spécialité (dosage + forme pharmaceutique) +
conditionnement + DCI + SMR,
- spécialité (dosage + forme pharmaceutique +
conditionnement) + DCI + SMR .
> Les fiches de transparence
Il y a 41 fiches de transparence au format HTML. Elles ne sont
pas toutes rédigées exactement sur le même
modèle.
Elles sont regroupées dans 9 classes anatomiques.
Certaines fiches ont un rapport avec des informations
présentes sur le site de l'Afssaps, ainsi 3 liens vers les pages de ce
dernier ont été créés manuellement.
5.4.2 Page d'accueil proposée
La page d'accueil du SGCT pourrait comporter les informations
suivantes :
- le sommaire des 7 rubriques de niveau 1
- la liste (déroulante) des nouveautés et des mises
à jour, s'il y en a depuis plus d'un mois, sinon pas d'affichage
- la liste (déroulante) des derniers avis de la
commission
- la liste (déroulante) des dernières fiches
nouveaux médicaments
- les liens vers d'autres sites web
- le plan du site, la dernière date de mise à jour
du site et les mentions légales.
Plan du site Date de mise à jour Mentions
légales
LOGO + TITRE DU SITE
|
SOMMAIRE
|
|
|
|
LIENS
|
NOUVEAUTES
|
|
|
AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE
|
|
|
FICHES NOUVEAUX MEDICAMENTS
|
|
|
Figure 13 : Maquette de la page d'accueil du site SGCT
sous SPIP
5.4.3 Indexation
L'indexation des articles et des brèves dans SPIP permet
de faire des liens entre des informations figurant dans des rubriques
différentes.
Les trois groupes de mots-clés retenus concernent les
classes de médicaments et les maladies.
> Indexation des médicaments
La classification ATC (anatomique, thérapeutique,
chimique) est une classification internationale établie par
l'Organisation Mondiale de la Santé afin de favoriser des études
internationales sur l'utilisation des médicaments. Les
médicaments sont classés selon l'organe sur lequel ils agissent
et/ou leurs caractéristiques thérapeutiques et chimiques. La
classification se décline en cinq niveaux, mais seuls les deux premiers
seront utilisés pour l'indexation comme groupes de mots-clés :
- le niveau 1 : le groupe « anatomique » est
composé de 14 termes exemple : A - Voies digestives et
métabolisme
- le niveau 2 : le groupe « thérapeutique » est
composé de 94 termes exemple : A10 - Médicaments
du diabète
Les chiffres et les lettres composant les codes des niveaux
seront conservés pour permettre une recherche des termes plus rapide.
> Indexation des maladies
La Classification Internationale des Maladies - CIM version 10
sera utilisée avec uniquement son premier niveau de regroupement. Ce
groupe de mots-clés comprendra 21 termes, par exemples : tumeurs,
troubles mentaux et du comportement, maladies du système nerveux, ...
5.4.4 Rubriques
Un nouveau plan de site présentant l'ensemble des
activités du SGCT est proposé en annexe 8.5 avec les trois
niveaux de rubriques et le type d'article qui les constitue.
Pour chaque rubrique, les champs « Descriptif » et
« Texte explicatif » de l'espace privé peuvent permettre de
présenter le contenu
Chaque rubrique peut être identifiée par un logo
spécifique afin d'améliorer la navigation sur le site.
Pour chaque rubrique seront présentés les
sous-rubriques et leur contenu, articles et brèves de SPIP, avec les
champs de saisie. Les informations concernant les articles qui se rapportent
à un type de document précis sont résumées dans le
tableau 5 (fin de la partie 5.4.4).
> Rubrique 1 : La Commission de la Transparence (CT)
Un descriptif rapide peut être rédigé au
niveau de la rubrique. La rubrique peut être divisée en quatre
sous-rubriques :
1.1. La présentation des missions de la CT
Actuellement cette présentation représente 6 lignes
de texte qui peuvent être repris dans les champs de saisie de la
rubrique.
Une autre solution consisterait à créer un article
au niveau de la rubrique principale afin d'éviter un trop grand nombre
de sous-rubriques.
1.2. La composition de la CT
Deux articles peuvent être rédigés, l'un
pour la composition qualitative et l'autre pour la composition nominative. Des
liens peuvent également être créés vers les
décrets de nomination.
1.3. Les textes réglementaires
Un article peut être rédigé pour le
règlement intérieur de la CT. Concernant les textes issus du code
de la sécurité sociale, il y a trois options pour leur
publication dans la rubrique : copier les textes à l'intérieur de
plusieurs articles, créer des liens vers Légifrance (site web
juridique officiel français), ou télécharger les textes
préalablement enregistrés.
1.4. Les contacts
Les coordonnées des agents peuvent être
publiés à l'intérieur d'articles, chaque article
représentant une unité du SGCT.
> Rubrique 2 : Les avis de la CT
La rubrique est divisée en 7 sous-rubriques,
elles-mêmes divisées selon l'ordre alphabétique et l'ordre
chronologique :
2.1. Tous les avis
2.2. 2004 2.3. 2003 2.4. 2002 2.5. 2001 2.6. Par substance
active (DCI)
2.7. Par classification ATC au niveau 2 (Cf. 5.4.3)
Dans cette rubrique, chaque article représente un avis de
la Commission de la Transparence et les champs peuvent représenter les
informations suivantes :
Sur-titre = Laboratoire
Titre = Nom de la spécialité pharmaceutique
Sous-titre = Substance active (DCI)
Descriptif = Dosage + Forme pharmaceutique + Conditionnement
Chapeau = Type d'inscription (nouvelle inscription ,
renouvellement, ...)
Texte = Recommandations de la Commission de la Transparence
Post-scriptum = Remarques sur l'avis
La liste des articles est présentée sous forme de
tableau avec les champs suivants : Titre, Descriptif, Sous-titre et
Sur-titre.
La date de publication permet de connaître les derniers
avis mis en ligne, mais il faut également utiliser le champ « Date
de publication antérieure » pour indiquer la date d'adoption de
l'avis par la Commission de la Transparence. C'est d'ailleurs cette
dernière date qui devra être affichée dans la partie
publique du site.
Pour chaque article, l'avis au format PDF sera
téléchargé. > Rubrique 3 : Les fiches nouveaux
médicaments
Actuellement, les fiches nouveaux médicaments sont en
cours de préparation, mais leur intégration est à
prévoir dans les pages du futur site web, avec un lien vers l'avis de la
Commission de la Transparence les concernant.
Dans cette rubrique, chaque article représente une fiche
nouveau médicament et les champs peuvent représenter les
informations suivantes :
Sur-titre = Laboratoire
Titre = Nom de la spécialité pharmaceutique
Sous-titre = Substance active (DCI)
Descriptif = Dosage + Forme pharmaceutique + Conditionnement
Chapeau = Partie « L'essentiel » de la fiche
Texte = Indications de l'Autorisation de Mise sur le
Marché (AMM)
Post-scriptum = Remarques concernant la fiche
> Rubrique 4 : Les Fiches d'Information Thérapeutique
(FIT)
Actuellement, il n'y a pas de FIT dans le site du SGCT, mais
le besoin de les publier peut apparaître. Avec SPIP, il est possible de
créer une rubrique qui n'apparaîtra dans le sommaire que si elle a
du contenu.
Chaque FIT suit un modèle de présentation
standardisé dont les informations peuvent être saisies ainsi :
Sur-titre = Laboratoire
Titre = Nom de la spécialité pharmaceutique
Sous-titre = Substance active (DCI)
Descriptif = Dosage + Forme pharmaceutique + Conditionnement
Chapeau = Avis du Haut Comité Médical de la
Sécurité Sociale (HCMSS)
Texte = Conditions de prescription et de délivrance
Post-scriptum = Remarques concernant la fiche
Une FIT doit pouvoir être reliée à l'avis de
la CT et /ou la fiche nouveau médicament concernant la même
spécialité pharmaceutique.
> Rubrique 5 : La réévaluation du Service
Médical Rendu (2001)
Le texte d'accueil peut être copié dans les champs
de saisie de la rubrique, et la lettre de mission
téléchargée au format TIFF.
Le texte explicatif des modalités d'évaluation
constitue un article de cette rubrique.
Cette rubrique est divisée en deux sous-rubriques qui
donnent les résultats de la réévaluation.
3.1. Résultats par discipline
Dans cette rubrique, chaque article représente une des
136 catégories (exemples : antalgiques, calcium, cancer de la
prostate,...) et les champs peuvent représenter les informations
suivantes :
Titre = Nom de la catégorie de spécialités
pharmaceutiques
Post-scriptum = Remarques concernant la fiche
Chaque tableau est enregistré au format HTML et
téléchargé en document joint.
3.2. Tableau récapitulatif
Le tableau sur l'ensemble des spécialités
examinées peut être rédigé au niveau de la
rubrique.
Quant au tableau récapitulatif de chaque discipline, il
peut être enregistré au format HTML et
téléchargé au niveau de cette sous-rubrique.
> Rubrique 6 : Les fiches de transparence (1999-2001)
Dans cette rubrique, chaque article représente une
catégorie de spécialités pharmaceutiques et les champs
peuvent représenter les informations suivantes :
Titre = Nom de la catégorie de spécialités
pharmaceutiques
Post-scriptum = Remarques concernant la fiche
Les 41 fiches peuvent être «
copiées-collées » dans le champ texte de l'article ou
enregistrées au format HTML pour être
téléchargées.
Les deux liens hypertextes vers les Recommandations de Bonne
Pratique, ainsi que celui vers « Le point sur » du site de l'Afssaps
peuvent être créés au niveau des fiches
concernées.
> Rubrique 7 : Le dépôt de dossier
Cette rubrique n'existe pas dans le site actuel, seules quelques
informations sont disponibles sur celui de l'Afssaps. Cette rubrique pourrait
être divisée en 2 sous-rubriques :
7.1. Taxe
Il s'agit des informations concernant la taxe perçue
pour toute demande d'inscription d'un médicament sur la liste des
spécialités pharmaceutiques des médicaments pris en charge
et utilisés par les collectivités publiques (art. L. 5123-5 du
code de la santé publique).
Un article peut présenter la liste des montants en
fonction du type de demande et le bordereau de transmission peut être
téléchargé aux formats texte et PDF .
7.2. Dossier type
Le dossier type à déposer auprès du SGCT est
en cours de rédaction.
Un article pourra le présenter brièvement et le
document pourra être téléchargeable à un format
adéquat (modèle de document Word par exemple).
Un guide méthodologique pourrait également
être ajouté afin de donner un maximum d'informations aux
industriels qui déposent des dossiers auprès du SGCT.
Le tableau suivant présente les différents types
d'articles de SPIP avec les champs de saisie :
Tableau 5 : Informations du SGCT dans les champs de
saisie de SPIP
|
Avis de la CT
|
Fiches nouveaux médicaments
|
FIT
|
Fiches de transparence
|
Réévaluation du SMR
|
Sur-titre
|
Laboratoire
|
|
|
Titre
|
Nom de la spécialité
|
Catégorie
|
Catégorie
|
Sous-titre
|
Substance active (DCI)
|
|
|
Descriptif rapide
|
Dosage + Forme pharmaceutique + Conditionnement
|
|
|
Chapeau
|
Type d'inscription
|
« L'essentiel »
|
Avis du HCMSS
|
|
|
Texte explicatif
|
Recommandations de la CT
|
Indications de l'AMM
|
Conditions prescription délivrance
|
|
|
Post-scriptum
|
Remarques
|
Date de publication
|
Date de mise en ligne
|
Date antérieure de publication
|
Date d'adoption par la CT
|
Non
|
Mots-clés
|
Oui
|
Téléchargement d'un logo
|
Oui
|
Forum, pétition
|
Non
|
Téléchargement de documents
|
Avis au format PDF
|
Fiche au format PDF
|
FIT au format PDF
|
Texte au format HTML
|
Tableau au format HTML
|
Lien hypertexte vers un site
web
|
|
|
|
Site Afssaps
|
|
5.4.5 Difficultés rencontrées pour la migration
> Les modèles de pages
Il est nécessaire d'obtenir l'aide d'un développeur
sous SPIP pour la création des pages du site, notamment pour la page
d'accueil et les pages des rubriques des avis de la CT.
> Les tableaux
Le site actuel est composé de 170 pages de tableaux au
format HTML. Or, il n'est pas possible d'effectuer des « copier-coller
» dans SPIP qui garderaient la mise en forme en tableau. Deux solutions
peuvent donc être envisagées.
Pour les tableaux définitifs (exemple :
réévaluation du SMR), les pages peuvent être
enregistrées au format HTML puis téléchargées soit
au niveau d'une rubrique, soit au niveau d'un article. Ce format est
préférable au format PDF car les fichiers sont moins longs
à ouvrir dans le navigateur web.
Pour les avis de la CT, le tableaux peuvent être
présentés sous le même format à condition de pouvoir
programmer leur mise en page.
> Les documents à télécharger (TIFF,
PDF)
Plus de 1 000 avis de la CT au format PDF doivent être
téléchargés dans l'espace privé de SPIP, un
document par article, ce qui demande un temps de traitement très long
(plus de 7 heures), d'autant plus que les fichiers actuels portent des noms
« codés » du type : ct03 1607.
Pour les 41 fiches de transparence, afin d'éviter de
les remettre en forme après le « copier- coller » dans SPIP,
il est préférable de les enregistrer au format HTML et de les
joindre aux articles correspondants.
> L'indexation
Un seul niveau de regroupement existe pour les mots-clés,
il n'est donc pas possible d'utiliser des classifications existantes pour
indexer le contenu du site.
Outre l'indexation par mot-clé, il serait
intéressant de pouvoir programmer des liens entre les articles des
rubriques Avis de la CT, Fiches nouveaux médicaments et FIT à
partir des champs de saisie suivants des articles : Sur-titre, Titre et
Sous-Titre.
Si ce n'est pas possible, il serait alors nécessaire de
créer un groupe de mots-clés « Spécialité
pharmaceutique » pour indexer les articles avec le nom des
spécialités.
> Les champs de saisie
Le nombre de champs de saisie est limité dans SPIP et
il n'est pas possible d'en ajouter de nouveaux. Par conséquent, les
informations à saisir sont limitées et un choix d'affectation des
champs doit être opéré.
Cette limite entraîne la saisie de plusieurs
informations de type différent dans un même champ (dosage, forme
pharmaceutique, DCI), ce qui est contraire aux règles des bases de
données bien structurées.
D'autre part, les informations présentes dans les
tableaux des avis de la CT sont issues d'une base de données
créée sous Access 97. Si ces informations peuvent être
exportées vers la base de données de SPIP, les champs sur-titre,
sous-titre et date antérieure de publication pourraient être
alimentés automatiquement.
Par contre, il sera nécessaire d'effectuer des
opérations de « copier-coller » pour les champs titre,
descriptif rapide, chapeau et texte explicatif pour les 1 244 avis.
> Les catégories de spécialités
pharmaceutiques utilisées
Les fiches de transparence et les tableaux de la
réévaluation du SMR ne sont pas classés dans des
catégories de spécialités pharmaceutiques basées
sur des classifications existantes.
La réévaluation est classée en fonction
de spécialités médicales (cancérologie,
cardiologie, neurologie...) alors que pour les fiches de transparence, il y a
un mélange de ces spécialités avec la classification
ATC.
Ainsi, il est nécessaire de les indexer manuellement pour
pouvoir créer des liens entre des thèmes identiques.
La migration d'un site sous SPIP nécessite donc une
étude de l'existant et des besoins futurs pour vérifier leur
adéquation avec les fonctionnalités de SPIP.
Dans le cas du site du SGCT, l'intérêt principal
à utiliser SPIP est de pouvoir passer d'un site statique à un
site dynamique qui comporte des données structurées. Dans
l'idéal, il faudrait que le site soit relié aux bases de
données qui permettent de gérer l'activité du SGCT.
Par contre, toutes les fonctionnalités
d'interactivité (forums, pétitions) qui sont un grand
intérêt de SPIP n'ont pas lieu d'être utilisées pour
le site du SGCT car il s'agit d'un site institutionnel.
6 CONCLUSION
L'utilisation d'Internet a permis une large diffusion des
logiciels libres dans le monde entier, avec une participation active des
communautés de développeurs et d'utilisateurs qui facilite leur
évolution par le biais des multiples contributions.
La mise à disposition des logiciels libres, avec le
code source des programmes, a modifié l'offre du marché
informatique car leur champ d'action concurrence un grand nombre de logiciels
propriétaires. Ainsi, les organisations doivent prendre en compte cette
offre lors de l'acquisition de nouveaux logiciels ou de la migration d'un
système existant.
Ce type de décision étant complexe, les services
informatiques des organisations doivent suivre une démarche standard de
gestion de projet avec l'identification des besoins, la rédaction de
cahiers des charges, la recherche de la solution technique appropriée et
la personnalisation de la solution choisie.
Parmi les logiciels libres, les systèmes de gestion de
contenu web (Content Management Systems - CMS) permettent de proposer aux
organisations des outils facilitant la création de sites web dynamiques
ayant de fortes contraintes : contenu varié, nombreux rédacteurs,
mise à jour fréquente, forte audience,....
Les informations sont stockées dans une ou plusieurs
bases de données, ce qui permet une saisie unique avec une restitution
sur plusieurs pages d'un même site, voire sur plusieurs sites web
simultanément.
Le choix d'un CMS doit être effectué par les
organisations en fonction de leurs besoins, de la plate-forme technique
disponible et des compétences en développement
nécessaires.
SPIP, comme tous les CMS, permet de nettement séparer les
tâches d'administration d'un site web, le « contenant » d'un
côté et le « contenu » de l'autre.
Pour le contenant, des compétences spécifiques de
programmation sont requises pour : > l'administration technique :
installation technique et configuration,
> la création de l'interface graphique de la partie
publique du site.
Dans le cadre des organisations, la programmation revient donc
aux webmestres ou aux informaticiens. Cette activité peut
également être externalisée en faisant appel aux
prestataires de services.
Concernant le contenu, aucune compétence technique
spécifique est nécessaire, car il alimente automatiquement la
base de données grâce aux formulaires de saisie, sous interface
web, faciles d'utilisation. Les administrateurs n'ont à s'occuper que de
:
> la gestion des options de l'espace privé,
> la création des rubriques,
> la rédaction des articles et des brèves,
> la responsabilité éditoriale : correction,
validation de ce qui sera publié et donc accessible publiquement.
Les documentalistes, en tant que spécialistes du
traitement de l'information, ont ainsi un rôle important à jouer
dans la gestion de contenu lors du développement de projets utilisant
SPIP. Ils peuvent alors notamment s'occuper de l'organisation éditoriale
d'un site web et de l'indexation du contenu.
Cependant, la gestion documentaire traditionnelle ne peut pas
être effectuée car SPIP manque de fonctionnalités propres
au travail des documentalistes : le moteur de recherche est basique, les
documents joints ne sont pas indexés, le nombre de champs de saisie est
limité.
En outre, il n'est pas possible d'utiliser de thésaurus,
ni de classification car seule une liste de groupes de mots-clés non
hiérarchisée peut être créée pour
l'indexation.
Grâce à une communauté très active,
les versions de SPIP peuvent évoluer si les utilisateurs constatent un
manque réel dans les fonctionnalités proposées, dont les
fonctionnalités documentaires. Cependant, il ne faut pas oublier que
l'objectif des créateurs de SPIP était de fournir un logiciel
très simple d'utilisation qui subvienne aux besoins standards des
concepteurs de sites web.
Dès lors, si une organisation a des besoins très
spécifiques, elle doit faire modifier la version du logiciel, soit en
faisant appel à des prestataires de service, soit en utilisant des
compétences internes pour le développement de SPIP.
Ainsi, SPIP pourrait particulièrement être
utilisé par les organisations pour la création de sites Intranet
ayant peu de besoins spécifiques. En effet, tous les membres de
l'organisation peuvent alors participer facilement à la vie
éditoriale du site, en proposant des articles et des brèves, car
ils n'ont pas besoin de compétences particulières en
informatique, la connaissance des outils bureautiques étant suffisante.
D'autre part, les fonctionnalités d'interactivité
proposées par SPIP (forums et pétitions) peuvent être
activées afin de favoriser la communication au sein de
l'organisation.
En tant que responsable d'un site web, les documentalistes
devront, en plus des fonctions d'administration des informations, jouer le
rôle d'animateur de leur réseau de rédacteurs pour que
l'alimentation du site soit régulière, cohérente et de
bonne qualité.
7 REFERENCES
Les références sont classées de façon
thématique : en fonction de l'ordre alphabétique des auteurs,
puis par ordre chronologique décroissant.
En l'absence de nom d'auteur et de date, les
références sont classées dans l'ordre alphabétique
des adresses de sites web.
A noter : la plupart des références sont
issues de sites web en raison même du sujet. Effectivement, le mouvement
pour les logiciels libres, y compris SPIP, milite pour une documentation libre
de droits et accessible à tous, via Internet si possible.
Bibliographie arrêtée au 28/07/2004
7.1 Logiciels libres et projet GNU
[1] Guide de choix et d'usage des licences de logiciels libres
pour les administrations / ADAE.-- 2002.--
<
http://www.adae.gouv.fr/article.php3
?id_article=1 72> [Consulté le 28/07/2004]
Il s'agit d'un guide conçu par l'Agence pour le
Développement de l'Administration Electronique (ADAE) :
définition d'un logiciel libre, intérêts de leur
utilisation pour les administrations, développements
réalisés.
[2] Logiciels libres : implications pour les organisations /
Frédéric Adam, Joseph Feller, Brian Fitzgerald.-- Systèmes
d'information et management, 2003, vol.8, n°1 (p.3-9).
Résumé sur l'émergence du mouvement du logiciel
libre.
[3] Logiciels libres et sécurité : un arbitrage
nécessaire / Samir Cheliout.-- Archimag, 2004, n°172 (p.40-43).
Cet article démontre que les logiciels libres ont une
solide réputation de fiabilité et que ce n'est pas sur ce point
que doit se faire un choix entre logiciel libre et logiciel
propriétaire.
[4] Qu'est ce que la Free Software Foundation? / Free Software
Foundation.-- <
http://www.gnu.org/fsf/fsf.fr.html
> [Consulté le 20/07/04]
Présentation des missions de la Free Software
Foundation.
[5] Histoire du projet GNU / Free Software Foundation.-- <
http://www.gnu.org/gnu/gnu-history.fr.html>
[Consulté le 20/07/04] Présentation de la création du
projet GNU.
[6] Catégories de logiciels libres et non libres / Free
Software Foundation.-- <
http://www.gnu.org/philosophy/categories.fr.html>
[Consulté le 20/07/04]
Glossaire des différentes catégories de
logiciels qui sont le plus souvent cités dans les discussions sur les
logiciels libres.
[7] Logiciels et manuel libres / Free Software Foundation.-- <
http://www.gnu.org/philosophy/free-doc.fr.html>
[Consulté le 20/07/04]
Présentation des raisons pour lesquelles il est
nécessaire de disposer de manuels libres comme documentation des
logiciels libres.
[8] Qu'est-ce qu'un "logiciel libre" ? / Free Software
Foundation.-- <
http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html>
[Consulté le 16/07/04] Définition des logiciels
libres.
[9] Logiciel libre : définition, histoire /
François Guély.-- <
http://perso.club-internet.fr/fguely/logiciel_libre/definition.html>
[Consulté le 08/07/04] Résumé de la création
des logiciels libres et des logiciels Open SOurce.
[10] Logiciel libre : la parole à un "militant" / Carine
Niot.-- 2002.-- <
http://www.indexel.net/doc.j
sp?id=1 971> [Consulté le 27/07/04]
Interview de Bernard Choppy, membre du groupe de traduction
francophone des documents GNU/Linux
Argumentaire pour l'utilisation des logiciels libres et
rôle de la communauté.
[11] Le logiciel libre dans les entreprises / Yvon Rastetter.--
Paris : Lavoisier, 2002. L'objectif de cet ouvrage est de comprendre la
genèse du mouvement des logiciels libres et d'analyser le potentiel de
ces outils pour les entreprises.
[12] Logiciels libres : liberté, égalité,
business / Jean-Paul Smets-Solanes, Benoît Faucon.-- Paris : Edispher,
1999.
Cet ouvrage présente les aspects juridiques,
politiques, économiques et technique que recouvrent les logiciels
libres. Il est placé sous licence Open Content.
[13] Le projet GNU / Richard Stallman.--
<
http://www.gnu.org/gnu/thegnuproject.fr.html>
[Consulté le 20/07/04] Présentation du projet GNU par son
créateur.
Le site Framasoft (créé avec SPIP) est un annuaire
français de logiciels libres. Une notice explicative accompagne chaque
logiciel avec également des liens utiles :
<http://www.framasoft.net/>
7.2 Licence Publique Générale -
GPL
[14] Logiciels libres et licence GPL / Laurent Benoist.--
<
http://www.
securite.teamlog.fr/publication/1 0/36/40/11/> [Consulté le
20/07/04] Résumé du texte de la licence GPL et du projet
GNU.
[15] La licence publique générale GNU /
Mélanie Clément-Fontaine.-- 1999.-- <
http://crao.net/gpl/gpl.html>
[Consulté le 20/07/04]
Etude juridique dans le cadre d'un mémoire de D.E.A
de Droit des Créations Immatérielles de l'université
Montpellier I.
[16] Qu'est-ce que le copyleft ? / Free Software Foundation.--
<
http://www.gnu.org/copyleft/copyleft.fr.html>
[Consulté le 20/07/04]
Définition du copyleft mis au point dans le cadre du
projet GNU pour garantir la liberté des utilisateurs.
[17] Qu'entend-on par "Copyleft", ou "gauche d'auteur" ? / Free
Software Foundation.-- <
http://www.gnu.org/licenses/licenses.fr.html>
[Consulté le 20/07/04]
Définition du cadre juridique du copyleft et lien avec
la Licence Publique Générale.
[18] Liste des licences avec commentaires - Projet GNU / Free
Software Foundation.-- <
http://www.gnu.org/licenses/licenses-list.fr.html>
[Consulté le 20/07/04]
Liste des licences de logiciels, des licences de
documentation et d'autres licences et analyse de leur compatibilité avec
la GPL.
[19] La FSF et le projet GNU - La licence GPL / Rémi
Leblond.-- <
http://remi.leblond.free.fr/linux/node
1 0.html> [Consulté le 20/07/04] Utilisation des logiciels libres
dans le cadre de la GPL.
[20] Licence GPL / Linux-France.--
<
http://www.linux-france.org/article/these/gpl.html>
[Consulté le 19/07/04]
Traduction française (non officielle) du texte de la
licence GPL de la Free Software Foundation.
[21] Conditions d'utilisation : explication de la licence /
SPIP.-- <
http://www.spip.net/fr_article864.html>
[Consulté le 22/07/04] Explications sur l'utilisation de SPIP dans
le cadre de la GPL.
7.3 Open Source
[22] Pourquoi "Free Software" est-il meilleur que "Open Source"
/ Free Software Foundation.--
<
http://www.gnu.org/philosophy/free-software-for-freedom.fr.html>
[Consulté le 20/07/04]
Analyse des relations entre le mouvement du logiciel libre et
le mouvement Open Source.
[23] Logiciel libre : avantages, limitations, modèle
économique, opportunités / François Guély.--
<
http://perso.club-internet.fr/fguely/logicile_libre/debat.html>
[Consulté le 08/07/04] Présentation des avantages des
logiciels libres (qualité, coût raisonnable, forte
réactivité, pérennité) et de leurs limites
(obstacles financiers, type de logiciel, formation des utilisateurs,
marketing).
[24] L'Open Source et le libre / Mickaël Menu.-- 2004.--
<
http://www.moteurprog.com/?url=article_affiche.php&ID_article=77>
[Consulté le 27/07/04]
Présentation rapide des mouvements pour le logiciel
libre et l'open Source avec les avantages et les inconvénients de
chacun.
[25] The Open Source definition / Open Source Initiative.--
<
http://www.opensource.org/docs/definition.php>
[Consulté le 09/06/04] Définition officielle, version 1.9, de
l'Open Source par l'OSI.
[26] La définition de l'Open Source / Bruce Perens,
Sébastien Blondeel.-- 1999.-- <
http://www.linux-france.org/article/these/the_osd/fr-the_open_source_definition_
monoblock.html> [Consulté le 19/07/04]
Traduction d'un essai de Bruce Perens qui présente
l'origine de l'Open Source.
7.4 Gestion de contenu - Content Management
Systems
[27] Content management. Les solutions opensource / Patrice
Bertrand, Badr Chentouf
(Smile Livre blanc version 1.6).-- Paris 2004 [commandé
sur
http://www.smile.fr]
Il s'agit d'un comparatif, autour des concepts fondamentaux,
de plusieurs Content Management Systems (CMS), dont SPIP.
[28] Portails et gestion de contenu / Frédéric
Bon.-- Paris : Gartner France, 2004 Il s'agit d'un ouvrage évaluant
plusieurs logiciels de gestion de contenu, dont SPIP.
[29] Dix systèmes de gestion de contenu Open Source /
Xavier Borderie.-- 2004.-- <
http://developpeur.journaldunet.com/tutoriel/out/040510-10-cms-open-source.shtml>
[Consulté le 17/06/04]
Cet article donne une définition des logiciels de
gestion de contenu et présente dans un tableau synthétique dix
logiciels libres considérés comme logiciels de gestion de
contenu.
[30] Open Source : quel portail collaboratif pour quel
utilisateur ? / Fabrice Deblock.-- 2003.--
<
http://solutions.journaldunet.com/0301/030113_portails.shtml>
[Consulté le 23/07/04] Cet article classe les logiciels libres de
gestion de contenu en fonction du type d'utilisateur : individu, association,
organisation.
[31] Gestion de contenu Web : l'exemple de Zope / Arnaud
Lefèvre.-- 2002.-- <
http://www.nuxeo.com/nuxeo/wp/nuxeo_wp-cms.pdf>
[Consulté le 23/07/04] Ce document présente l'origine des
systèmes de gestion de contenu, ainsi que les objectifs et les
fonctionnalités qu'ils devraient remplir.
[32] Gestion de contenu : le logiciel libre séduit par sa
simplicité / Olivier Roberget.-- 2002.--
<
http://www.01net.com/article/187062.html>
[Consulté le 23/07/04]
Cet article présente deux témoignages sur
l'utilisation de Zope et de SPIP.
[33] Système de gestion de contenu / Wikipédia.--
2004.-- <
http://fr.wikipedia.org/wiki/Content_Management_System>
[Consulté le 08/07/04] Cet article, issu de l'encyclopédie
libre Wikipédia, présente de manière synthétique
l'architecture des CMS et les possibles évolutions à
venir.
[34] Comment choisir un système de gestion de contenu
pour Internet / Yann.-- 2003.-- <
http://www.boomtchak.net/article.php3
?id_article=969> [Consulté le 08/07/04] Cet article·peut
servir d'aide aux décideurs des organisations dans leur choix pour
l'acquisition d'un CMS.
[35] Spip, Zope et PhpNuke... le comparo / 2003.-- <
http://www.boomtchak.net/article.php3
?id_article=1 122> [Consulté le 17/06/04] Il s'agit d'un rapport
de stage de DESS qui compare Spip, Zope et PhpNuke.
[36] Content management : promesses et réalité /
2002.-- <
http://www.veblog.com/fr/2002/1
013 -cms-precautions.html> [Consulté le 23/07/04] Cet article
présente les avantages et les désavantages de l'utilisation des
CMS.
[37] L'explosion du "Web Content Management" / 2001.-- <
http://www.veblog.com/fr/2001
/0407-content-management.html> [Consulté le 02/06/04] Cet
article liste les principes de fonctionnement des CMS.
7.5 Documents d'information sur SPIP
SPIP <http://www.spip.net/>
Le site officiel de SPIP permet d'accéder à
toute la documentation concernant SPIP : installation, présentation et
premiers pas, guide de l'utilisateur, manuel de référence, guide
du webmestre ...
Tous les sites développés sous SPIP peuvent
être inscrits sur le site officiel.
De plus le site
http://www.glums.com/home/
propose un annuaire thématique des sites sous SPIP.
[38] Mode d'emploi rédacteurs / Ben.-- 2004.-- <
http://www.spip-contrib.net/spikini/index.php?wiki=ModeEmploiRedacteurs>
[Consulté le 19/07/04]
Cette contribution est un mode d'emploi de l'espace
privé pour les "simples rédacteurs".
[39] Mettre en place in Intranet local avec Spip / Ghislain
Chasme, Jacqueline
Valladon.-- 2003.-- <
http://docsdocs.free.fr/modules.php?name=Content&pa=showpage&pid=1
06&page= 1> [Consulté le 16/07/04]
Modalités pratiques pour créer un site
Intranet avec SPIP avec quelques conseils organisationnels.
[40] SPIP : ARNO* l'interview / Davduf.-- 2003.-- <
http://www.davduf.net/article.php3
?id_article=1 28&date=2002-07>
[Consulté le 27/07/04]
Interview d'Arnaud Martin, un des créateurs de
SPIP.
[41] SPIP-Contrib, l'interview / Davduf.-- 2003.--
<
http://www.davduf.net/article.php3
?id_article=1 26&date=2003 -02> [Consulté le 27/07/04]
Interview de Ben et Fililab, les deux webmestres de
Spip-contrib.
[42] Incontournables de SPIP / Fil.-- 2004.--
<
http://www.
spip-contrib.net/spikini/index.php?wiki=IncontournablesDeSpip>
[Consulté le 19/07/04]
Cette contribution présente les fonctions
incontournables de SPIP ainsi que des exemples de boucles de
programmation.
[43] Comment économiser 23 euros / Fil.-- 2003.-- <
http://www.uzine.net/article1955.html>
[Consulté le 19/07/04]
Cet article est une critique d'un ouvrage sur SPIP dont la
plupart du contenu est issue du site web officiel de SPIP.
[44] SPIP 1.7.2 / Framasoft.-- 2004.--
<
http://www.framasoft.net/article1077.html>
[Consulté le 02/06/04] Il s'agir d'une description rapide de SPIP
avec une liste de liens utiles.
[45] La nouvelle pédagogie passera par SPIP ou ne passera
pas / Patrice Hardouin.-- 2003.--
<
http://www.framasoft.net/IMG/pdf/article_presentation
_spip.pdf> [Consulté le 19/07/04] Cet article présente
rapidement l'espace privé de SPIP. Il y a également l'interview
d'un "cyberprof" et une liste de liens utiles.
[46] Publication de contenu : vous saurez tout sur SPIP / Carine
Niot.-- 2003.-- <
http://www.indexel.net/bin/doc/2407>
[Consulté le 07/07/04]
Interview de Philippe Rivière à propos de
SPIP.
[47] SPIP au scope / Thierry Pinon.-- 2004.--
<
http://www.libroscope.org/Spip-au-scope>
[consulté le 08/07/04]
Retranscription de la conférence d'Antoine Pitrou
de juillet 2003. Il est également possible d'accéder aux
transparents et à l'enregistrement audiophonique de la conférence
: aspects organisationnels et méthodologiques de SPIP.
[48] Un projet nommé SPIP / Thierry Pinon.-- 2002.-- <
http://www.libroscope.org/article.php3
?id_article=46> [consulté le 11/05/04] Interview de deux
créateurs de SPIP, Antoine Pitrou et Philippe Rivière :
historique de la création, fonctionnement et évolutions
[49] La toile de SPIP / Philippe Rivière.-- 2003.-- <
http://www.monde-diplomatique.fr/2003/1
0/RIVIERE/1 0470> [consulté le 11/05/04] Présentation de
SPIP par un de ses créateurs
[50] L'histoire minuscule et anecdotique de SPIP / SPIP.-- <
http://www.spip.net/fr_article918.html>
[consulté le 07/07/04]
Historique de la création de SPIP et
présentation des ajouts pour chaque version.
[51] Installer SPIP : configuration nécessaire / SPIP.--
<
http://www.spip.net/fr_article402.html>
[consulté le 16/07/04]
[52] Caractéristiques complètes / SPIP.-- <
http://www.spip.net/fr_article890.html>
[consulté le 22/07/04]
7.6 Projets Adullact, Agora et Spip-Edu
[53] ADULLACT
<http://www.adullact.org/>
L'ADULLACT est une association qui accompagne les projets
« TIC des administrations, collectivités publiques, entreprises et
aux associations.
[54] AGORA <http://www.agora.gouv.fr/>
AGORA (Architecture de Gestion de cOntenu à
Réplication Automatisée) est une solution de gestion de contenu
web sous licences GPL, développée à partir de SPIP par le
département multimédia du Service d'Information du
Gouvernement
[55] SPIP-EDU
<http//spip-edu.edres74.net/>
Site dédié à l'utilisation de SPIP dans
l'Education.
Il propose un modèle de site sous SPIP : EVA qui a
été créé principalement pour les
établissements scolaires, soit pour leur site web public, soit pour leur
Intranet. Mais il peut être utilisé par tout le monde
librement.
[56] Le gouvernement français gère ses contenus
Web avec Spip / Antoine Crochet- Damais.-- 2004.--
<
http://solutions.journaldunet.com/0406/040623_spipagora.
shtml> [consulté le 16/07/04] Cet article présente le
choix du SIG (Service d'Information du Gouvernement) pour SPIP et la naissance
du projet SPIP-Agora.
[57] Comparaison SPIP SPIP-Agora / Jean-Luc Raymond.-- 2004.--
<
http://www.neokraft.net/blog/2004/06/1
7/51 5-comparaison-spip-spip-agora> [consulté le 16/07/04]
Article personnel comparant l'installation de SPIP et de
SPIP-Agora avec tests à l'appui.
[58] Adullact / 2004.--
<
http://www.autourdulibre.org/article67.html>
[consulté le 20/07/04] Autre présentation de l'Adullact et de
son projet avec SPIP.
8 ANNEXES
8.1 Courrier de demande d'entretien
Madame, Monsieur,
Je réalise un mémoire de DESS en Sciences de
l'Information (INTD-CNAM) sur l'utilisation de SPIP pour la publication
d'informations via Internet. Dans ce cadre, je souhaiterais rencontrer des
responsables de projet, des rédacteurs, des webmestres et des
prestataires de service pour recueillir leur expérience sur ce sujet.
Vous serait-il possible de m'accorder un entretien d'environ une
heure d'ici la fin juillet. Vous trouverez ci-joint, pour information, un guide
d'entretien indicatif.
Je reste à votre disposition pour tout renseignement
complémentaire.
Cordialement
Karine ROZET
8.2 Guide d'entretien semi-directif
A - JUSTIFICATION DE L'UTILISATION DE SPIP
1. Pour quels motifs deviez-vous créer un site web ?
1.1 Quelles étaient vos contraintes techniques et
financières ?
1.2 Quel était le public destinataire ?
1.3 Quels types d'informations deviez-vous mettre en ligne ?
1.4 Comment avez-vous déterminé les rubriques ?
2. Quelles étaient les différentes alternatives
que vous avez étudiées ?
2.1 Autre mode de diffusion de l'information qu'Internet ?
2.2 Autre logiciel libre ?
3. Avez-vous eu recours à un prestataire de service ?
3.1 Si oui, lequel ?
3.2 Pour la création, l'hébergement et/ou
l'actualisation du site ?
3.3 Comment avez-vous travaillé avec lui ?
B - CREATION DU SITE AVEC SPIP
4. Pourquoi avez-vous choisi SPIP pour créer votre site
web ?
4.1 Points positifs ?
4.2 Points négatifs ?
5. Quelles sont les contraintes techniques qui se sont
imposées pour la création du site ?
C - UTILISATION DE SPIP
6. Quelles sont les informations mises en ligne ?
6.2 Type, nature
6.1 Organisation, hiérarchisation
7. Quelle est l'organisation éditoriale ?
7.1 Nombre de personnes impliquées avec leur
rôle
7.2 Site centralisé ou décentralisé
8. Quelles sont les fonctionnalités de SPIP que vous
utilisez (moteur de recherche, forums, indexation, syndication, multilinguisme,
statistiques...)?
9. Quelles sont les contraintes techniques qui existent pour
l'actualisation du site ?
8.1 Actualisation de la structure
8.2 Actualisation des données
10. Avez-vous recours à l'utilisation de statistiques ?
Profilming ?
11. A posteriori, que pensez-vous de SPIP ? Referiez-vous le
même choix ?
8.3 Liste des personnes interviewées
Pierre DE PAEPE, Linagora, société de services en
logiciels libres
Laurent FLEURY, Agence française de sécurité
sanitaire des produits de santé (Afssaps) Jean-Pierre MEYNIAC, Les
Clionautes, association
Philippe RIVIERE, Le Monde diplomatique, journal
Bénédicte ROLLAND, Iago, cabinet de consultants
Nicolas STEINMETZ, Linagora, société de services en
logiciels libres
8.4 Règles d'écriture sur le
web
Ces informations sont issues du cours de Sophie DUBOIS à
l'INTD-CNAM en 2004. Elles reprennent notamment certaines techniques
journalistiques.
Pour commencer, voici quelques chiffres qui permettent de
comprendre pourquoi l'écriture sur le web est différente de celle
sur papier :
> la lecture se fait 25 % moins vite sur un écran que
sur un support papier > 80 % des lecteurs survolent le texte (ie : pas de
lecture mot à mot)
> la perception d'une page web est globale et la lecture se
fait le plus souvent en diagonale
La structure des textes suit deux grandes règles :
1. Pyramide inversée
Les informations du texte doivent être structurées
de l'essentiel au détail, à tous les niveaux de la structure du
texte
Par exemple, le plan chronologique est à
éviter.
2. Règle des 5 W : Who, What, Where, When, Why.
Elle est appliquée dans les brèves
journalistiques.
Cette règle peut être traduite en français
par : qui, quoi, comment, où, quand, pourquoi (QQCOQP)
Les règles d'écriture les plus communes sont :
> la longueur moyenne d'une phrase : 15 mots environ
> 1 phrase = 1 information : distinguer l'essentiel de
l'accessoire (techniques journalistiques)
> diviser le texte en paragraphes multiples
> la syntaxe des phrases simple : sujet + verbe +
complément
> utilisation de la forme active
> temps des verbes : présent, futur,
passé-composé
> vocabulaire : le plus simple est le meilleur, le plus court,
le plus courant et le plus précis
> police de caractères : Verdana, Arial ou Helvetica
(utiliser des caractères sans empattements), l'utilisation de couleur
peut faciliter la lecture
> présentation des éléments d'information
sous forme de listes
> sigles : toujours donner le nom développer, ne pas
les mettre dans les titres
> chiffres : comparer les chiffres à des valeurs
connues. Il faut toujours se poser la question : "vont-ils renseigner le
lecteur ?"
Il est préférable de lire le texte à voix
haute avant de le mettre en ligne pour vérifier sa
compréhension.
Il vaux mieux disposer les textes au centre de l'écran,
sans dépasser 2 longueurs d'écran.
L'utilisation de liens hypertextes facilite la navigation au sein
d'une page mais aussi entre différentes pages.
Pour mettre les informations en évidence, il faut utiliser
:
> Titre : rédiger un titre qui délivre un
message (attention au public ciblé), et éviter la surcharge de
ponctuations
> Chapeau : résumé informatif du texte
> Intertitres : titres des paragraphes ou quelques mots
extraits des paragraphes concernés
> Légendes : elles doivent pouvoir être
lues et comprises indépendamment du texte
> Encadrés : ils permettent d'alléger le
texte. Ils doivent pouvoir être lus de façon autonome
Il faut respecter les règles d'usage sur le web :
> les liens hypertextes sont : bleu souligné pour les
liens actifs puis rouge ou violet pour les liens visités
> si le texte dépasse une longueur d'écran,
insérer des flèches pour le retour en haut de page
8.5 Plan du site SGCT
Niveau 0 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 ARTICLES
SPIP
Commission de la Transparence
|
|
Missions
|
Texte explicatif
|
|
|
|
|
Composition
|
Composition qualitative Composition quantitative
|
|
|
|
|
Textes réglementaires
|
Règlement intérieur
Code de la Sécurité Sociale
|
|
|
|
|
Contacts
|
|
Avis de la Commission
|
|
Tous les avis
|
|
Ordre alphabétique
|
|
|
|
|
Ordre chronologique
|
|
|
2004
|
|
Ordre alphabétique
|
|
|
|
|
Ordre chronologique
|
|
|
2003
|
|
Ordre alphabétique
|
|
|
|
|
Ordre chronologique
|
Avis de la
Commission de la Transparence
|
|
2002
|
|
Ordre alphabétique
|
|
|
|
Ordre chronologique
|
|
2001
|
|
Ordre alphabétique
|
|
|
|
Ordre chronologique
|
|
|
Par DCI
|
|
Ordre alphabétique
|
|
|
|
|
Ordre chronologique
|
|
|
Par ATC niveau 2
|
|
Ordre alphabétique
|
|
|
|
|
|
Ordre chronologique
|
|
Accueil SGCT
|
|
Fiches nouveaux produits
|
Fiches nouveaux médicaments
|
|
|
Fiches d'Information
|
|
FIT
|
|
Thérapeutique
|
|
|
|
|
|
Tableaux des sous-
|
|
Résultats par
|
17 catégories de
|
Réévaluation du Service
|
|
discipline
|
|
disciplines
|
disciplines
|
Médical
|
|
|
|
|
|
|
|
Rendu
|
|
|
|
|
|
Tableau récapitulatif
|
|
Ensemble des spécialités Répartition par
discipline
|
|
|
|
|
Fiches de transparence
|
Fiches de transparence
|
9 catégories
|
|
|
|
|
|
|
Taxe
|
Dépôt de dossier
|
|
|
Texte explicatif
Guide méthodologique
|
|
Dossier type
|
|
|
|
|
8.6 Texte de la licence GPL
GNU GENERAL PUBLIC LICENSE Version 2, June 1991
Copyright (C) 1989, 1991 Free Software Foundation, Inc.
59 Temple Place, Suite 330, Boston, MA 02111-1307 USA
Everyone is permitted to copy and distribute verbatim copies of
this license document, but changing it is not allowed.
Preamble
The licenses for most software are designed to take away your
freedom to share and change it. By contrast, the GNU General Public License is
intended to guarantee your freedom to share and change free software--to make
sure the software is free for all its users. This General Public License
applies to most of the Free Software Foundation's software and to any other
program whose authors commit to using it. (Some other Free Software Foundation
software is covered by the GNU Library General Public License instead.) You can
apply it to your programs, too.
When we speak of free software, we are referring to freedom,
not price. Our General Public Licenses are designed to make sure that you have
the freedom to distribute copies of free software (and charge for this service
if you wish), that you receive source code or can get it if you want it, that
you can change the software or use pieces of it in new free programs; and that
you know you can do these things.
To protect your rights, we need to make restrictions that
forbid anyone to deny you these rights or to ask you to surrender the rights.
These restrictions translate to certain responsibilities for you if you
distribute copies of the software, or if you modify it.
For example, if you distribute copies of such a program,
whether gratis or for a fee, you must give the recipients all the rights that
you have. You must make sure that they, too, receive or can get the source
code. And you must show them these terms so they know their rights.
We protect your rights with two steps: (1) copyright the
software, and (2) offer you this license which gives you legal permission to
copy, distribute and/or modify the software.
Also, for each author's protection and ours, we want to make
certain that everyone understands that there is no warranty for this free
software. If the software is modified by someone else and passed on, we want
its recipients to know that what they have is not the original, so that any
problems introduced by others will not reflect on the original authors'
reputations.
Finally, any free program is threatened constantly by software
patents. We wish to avoid the danger that redistributors of a free program will
individually obtain patent licenses, in effect making the program proprietary.
To prevent this, we have made it clear that any patent must be licensed for
everyone's free use or not licensed at all.
The precise terms and conditions for copying, distribution and
modification follow.
GNU GENERAL PUBLIC LICENSE TERMS AND CONDITIONS FOR COPYING,
DISTRIBUTION AND MODIFICATION
0. This License applies to any program or other work which
contains a notice placed by the copyright holder saying it may be distributed
under the terms of this General Public License. The "Program", below, refers to
any such program or work, and a "work based on the Program" means either the
Program or any derivative work under copyright law: that is to say, a work
containing the Program or a portion of it, either verbatim or with
modifications and/or translated into another language. (Hereinafter,
translation is included without limitation in the term "modification".) Each
licensee is addressed as "you".
Activities other than copying, distribution and modification
are not covered by this License; they are outside its scope. The act of running
the Program is not restricted, and the output from the Program is covered only
if its contents constitute a work based on the Program (independent of having
been made by running the Program).
Whether that is true depends on what the Program does.
1. You may copy and distribute verbatim copies of the
Program's source code as you receive it, in any medium, provided that you
conspicuously and appropriately publish on each copy an appropriate copyright
notice and disclaimer of warranty; keep intact all the notices that refer to
this License and to the absence of any warranty; and give any other recipients
of the Program a copy of this License along with the Program.
You may charge a fee for the physical act of transferring a
copy, and you may at your option offer warranty protection in exchange for a
fee.
2. You may modify your copy or copies of the Program or any
portion of it, thus forming a work based on the Program, and copy and
distribute such modifications or work under the terms of Section 1 above,
provided that you also meet all of these conditions:
a) You must cause the modified files to carry prominent notices
stating that you changed the files and the date of any change.
b) You must cause any work that you distribute or publish,
that in whole or in part contains or is derived from the Program or any part
thereof, to be licensed as a whole at no charge to all third parties under the
terms of this License.
c) If the modified program normally reads commands
interactively when run, you must cause it, when started running for such
interactive use in the most ordinary way, to print or display an announcement
including an appropriate copyright notice and a notice that there is no
warranty (or else, saying that you provide a warranty) and that users may
redistribute the program under these conditions, and telling the user how to
view a copy of this License. (Exception: if the Program itself is interactive
but does not normally print such an announcement, your work based on the
Program is not required to print an announcement.)
These requirements apply to the modified work as a whole. If
identifiable sections of that work are not derived from the Program, and can be
reasonably considered independent and separate works in themselves, then this
License, and its terms, do not apply to those sections when you distribute them
as separate works.
But when you distribute the same sections as part of a whole
which is a work based on the Program, the distribution of the whole must be on
the terms of this License, whose permissions for other licensees extend to the
entire whole, and thus to each and every part regardless of who wrote it.
Thus, it is not the intent of this section to claim rights or
contest your rights to work written entirely by you; rather, the intent is to
exercise the right to control the distribution of derivative or collective
works based on the Program.
In addition, mere aggregation of another work not based on the
Program with the Program (or with a work based on the Program) on a volume of a
storage or distribution medium does not bring the other work under the scope of
this License.
3. You may copy and distribute the Program (or a work based on
it, under Section 2) in object code or executable form under the terms of
Sections 1 and 2 above provided that you also do one of the following:
a) Accompany it with the complete corresponding
machine-readable source code, which must be distributed under the terms of
Sections 1 and 2 above on a medium customarily used for software interchange;
or,
b) Accompany it with a written offer, valid for at least
three years, to give any third party, for a charge no more than your cost of
physically performing source distribution, a complete machine-readable copy of
the corresponding source code, to be distributed under the terms of Sections 1
and 2 above on a medium customarily used for software interchange; or,
c) Accompany it with the information you received as to the
offer to distribute corresponding source code. (This alternative is allowed
only for non-commercial distribution and only if you received the program in
object code or executable form with such an offer, in accord with Subsection b
above.)
The source code for a work means the preferred form of the
work for making modifications to it. For an executable work, complete source
code means all the source code for all modules it contains, plus any associated
interface definition files, plus the scripts used to control compilation and
installation of the executable. However, as a special exception, the source
code distributed need not include anything that is normally distributed (in
either source or binary form) with the major components (compiler, kernel, and
so on) of the operating system on which the executable runs, unless that
component itself accompanies the executable.
If distribution of executable or object code is made by
offering access to copy from a designated place, then offering equivalent
access to copy the source code from the same place counts as distribution of
the source code, even though third parties are not compelled to copy the source
along with the object code.
4. You may not copy, modify, sublicense, or distribute the
Program except as expressly provided under this License. Any attempt otherwise
to copy, modify, sublicense or distribute the Program is void, and will
automatically terminate your rights under this License.
However, parties who have received copies, or rights, from you
under this License will not have their licenses terminated so long as such
parties remain in full compliance.
5. You are not required to accept this License, since you
have not signed it. However, nothing else grants you permission to modify or
distribute the Program or its derivative works. These actions are prohibited by
law if you do not accept this License. Therefore, by modifying or distributing
the Program (or any work based on the Program), you indicate your acceptance of
this License to do so, and all its terms and conditions for copying,
distributing or modifying the Program or works based on it.
6. Each time you redistribute the Program (or any work based
on the Program), the recipient automatically receives a license from the
original licensor to copy, distribute or modify the Program subject to these
terms and conditions. You may not impose any further restrictions on the
recipients' exercise of the rights granted herein. You are not responsible for
enforcing compliance by third parties to this License.
7. If, as a consequence of a court judgment or allegation of
patent infringement or for any other reason (not limited to patent issues),
conditions are imposed on you (whether by court order, agreement or otherwise)
that contradict the conditions of this License, they do not excuse you from the
conditions of this License. If you cannot distribute so as to satisfy
simultaneously your obligations under this License and any other pertinent
obligations, then as a consequence you may not distribute the Program at all.
For example, if a patent license would not permit royalty-free redistribution
of the Program by all those who receive copies directly or indirectly through
you, then the only way you could satisfy both it and this License would be to
refrain entirely from distribution of the Program.
If any portion of this section is held invalid or
unenforceable under any particular circumstance, the balance of the section is
intended to apply and the section as a whole is intended to apply in other
circumstances.
It is not the purpose of this section to induce you to
infringe any patents or other property right claims or to contest validity of
any such claims; this section has the sole purpose of protecting the integrity
of the free software distribution system, which is implemented by public
license practices. Many people have made generous contributions to the wide
range of software distributed through that system in reliance on consistent
application of that system; it is up to the author/donor to decide if he or she
is willing to distribute software through any other system and a licensee
cannot impose that choice.
This section is intended to make thoroughly clear what is
believed to be a consequence of the rest of this License.
8. If the distribution and/or use of the Program is
restricted in certain countries either by patents or by copyrighted interfaces,
the original copyright holder who places the Program under this License may add
an explicit geographical distribution limitation excluding those countries, so
that distribution is permitted only in or among countries not thus excluded. In
such case, this License incorporates the limitation as if written in the body
of this License.
9. The Free Software Foundation may publish revised and/or
new versions of the General Public License from time to time. Such new versions
will be similar in spirit to the present version, but may differ in detail to
address new problems or concerns.
Each version is given a distinguishing version number. If the
Program specifies a version number of this License which applies to it and "any
later version", you have the option of following the terms and conditions
either of that version or of any later version published by the Free Software
Foundation. If the Program does not specify a version number of this License,
you may choose any version ever published by the Free Software Foundation.
10. If you wish to incorporate parts of the Program into
other free programs whose distribution conditions are different, write to the
author to ask for permission. For software which is copyrighted by the Free
Software Foundation, write to the Free Software Foundation; we sometimes make
exceptions for this. Our decision will be guided by the two goals of preserving
the free status of all derivatives of our free software and of promoting the
sharing and reuse of software generally.
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WHEN OTHERWISE STATED IN WRITING THE COPYRIGHT HOLDERS AND/OR OTHER PARTIES
PROVIDE THE PROGRAM "AS IS" WITHOUT WARRANTY OF ANY KIND, EITHER EXPRESSED OR
IMPLIED, INCLUDING, BUT NOT LIMITED TO, THE IMPLIED WARRANTIES OF
MERCHANTABILITY AND FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. THE ENTIRE RISK AS TO THE
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DEFECTIVE, YOU ASSUME THE COST OF ALL NECESSARY SERVICING, REPAIR OR
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12. IN NO EVENT UNLESS REQUIRED BY APPLICABLE LAW OR AGREED
TO IN WRITING WILL ANY COPYRIGHT HOLDER, OR ANY OTHER PARTY WHO MAY MODIFY
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If you develop a new program, and you want it to be of the
greatest possible use to the public, the best way to achieve this is to make it
free software which everyone can redistribute and change under these terms.
To do so, attach the following notices to the program. It is
safest to attach them to the start of each source file to most effectively
convey the exclusion of warranty; and each file should have at least the
"copyright" line and a pointer to where the full notice is found.
<one line to give the program's name and a brief idea of what
it does.> Copyright (C) <year> <name of author>
This program is free software; you can redistribute it and/or
modify it under the terms of the GNU General Public License as published by the
Free Software Foundation; either version 2 of the License, or (at your option)
any later version.
This program is distributed in the hope that it will be
useful, but WITHOUT ANY WARRANTY; without even the implied warranty of
MERCHANTABILITY or FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. See the GNU General Public
License for more details.
You should have received a copy of the GNU General Public License
along with this program; if not, write to the Free Software :
Foundation, Inc., 59 Temple Place, Suite 330, Boston, MA
02111-1307 USA
Also add information on how to contact you by electronic and
paper mail.
If the program is interactive, make it output a short notice like
this when it starts in an interactive mode:
Gnomovision version 69, Copyright (C) year name of author
Gnomovision comes with ABSOLUTELY NO WARRANTY; for details type
`show w'. This is free software, and you are welcome to redistribute it under
certain conditions; type `show c' for details.
The hypothetical commands `show w' and `show c' should show
the appropriate parts of the General Public License. Of course, the commands
you use may be called something other than `show w' and `show c'; they could
even be mouse-clicks or menu items-- whatever suits your program.
You should also get your employer (if you work as a
programmer) or your school, if any, to sign a "copyright disclaimer" for the
program, if necessary. Here is a sample; alter the names:
Yoyodyne, Inc., hereby disclaims all copyright interest in the
program `Gnomovision' (which makes passes at compilers) written by James
Hacker.
<signature of Ty Coon>, 1 April 1989 Ty Coon, President of
Vice
This General Public License does not permit incorporating your
program into proprietary programs. If your program is a subroutine library, you
may consider it more useful to permit linking proprietary applications with the
library. If this is what you want to do, use the GNU Library General Public
License instead of this License.
<
http://www.gnu.org/licenses/gpl.txt>
9 GLOSSAIRE
APACHE
Serveur web libre multiplate-forme utilisé par près
de 70 % ses sites.
BACK OFFICE / FRONT OFFICE
Cette notion distingue, dans une application informatique, les
tâches effectuées en présence de la clientèle de
celles réalisées dans les bureaux ou les usines. Le front office
désigne l'ensemble des programmes utilisés pour gérer la
relation avec les clients alors que le back office réunit tous les
outils de gestion nécessaires à l'entreprise.
CODE SOURCE
Il s'agit du corps d'un programme composé de lignes de
programmation. Dans le cas des logiciels libres, il est nécessairement
accessible aux utilisateurs.
COPYLEFT, "gauche de copie"
C'est le type de droit d'auteur inventé par Richard
Stallman fondateur de la Free Software Foundation (FSF), permettant à
tous de profiter de l'usage d'un logiciel, de le modifier et même de le
revendre sous forme de logiciel libre, mais interdisant à quiconque d'en
prendre possession. Le copyleft a servi de base à la licence GPL.
CSS, Cascading Style Sheets
Les CSS, feuilles de style, définissent la mise en page
de documents HTML et XML en fixant les attributs d'affichage (police, taille,
couleur, etc.). Elles sont dites "en cascade" car elles peuvent être
imbriquées.
CVS, Concurrent Versions System
Logiciel libre de gestion des versions d'une application qui
peut fonctionner en local, ou en mode client-serveur. Il présente une
alternative à l'utilisation de RCS. Sa popularité s'accroît
du fait qu'il présente un avantage de taille. Il permet également
les développements parallèles, c'est-à-dire qu'il autorise
plusieurs programmeurs de travailler sur un même fichier en même
temps. Les commandes CVS ressemblent à celles de RCS.
EXTRANET
Extension du site web d'une entreprise permettant à des
personnes externes mais clairement identifiées (clients, fournisseurs)
d'accéder via Intranet aux données, documents ou informations
dont elles ont besoin.
FRAMEWORK
Un Framework informatique est un ensemble de
bibliothèques (ensemble de code assemblé pour réaliser un
groupe de tâches liées) permettant le développement rapide
d'une application. Ils fournissent suffisamment de briques logicielles pour
pouvoir produire une application aboutie. Ces composants sont organisés
pour être utilisés en interaction les uns avec les autres. Ils
sont en principe spécialisés pour un type d'application.
FREEWARE
Programme que tout le monde peut utiliser et distribuer sans
payer de droits. Contrairement aux logiciels libres, un freeware est rarement
disponible avec son code source.
FTP, File Transfer Protocol
Protocole de communication pour échanger des fichiers
entre ordinateurs.
GED, Gestion Electronique de Documents
Gestion, par des moyens informatiques, du cycle de vie complet
d'un document électronique (textuel, graphique, sonore, etc.), allant de
sa création à sa destruction, en passant par sa modification, sa
publication, sa diffusion, son archivage, etc., de manière à
optimiser l'accès à ce document, à l'information qu'il
contient et à l'information qui le concerne.
GNU
Le projet GNU a été créé en 1984
par Richard Stallmann. GNU est l'acronyme récursif de "GNU's Not Unix".
Ce projet a débouché sur la création d'un système
d'exploitation libre de type Unix dont le code source peut ainsi être
modifié par les utilisateurs. Il a surtout donné naissance
à la plupart des logiciels libres.
GPL, General Public License
Cette licence de logiciel libre a été
créée dans le cadre du projet GNU. Son intérêt est
de garantir la non-confiscation du logiciel, au contraire d'un logiciel du
domaine public qui peut se voir transformé en logiciel
propriétaire. Dans le cas d'un logiciel sous GPL, l'auteur fournit le
code source du logiciel et autorise la libre copie, la distribution et les
modifications aux utilisateurs. En contrepartie, tout programme issu d'une
modification doit être lui aussi placé sous GPL.
GROUPWARE, Travail collaboratif
Il s'agit d'un ensemble d'outils destinés à
favoriser le travail en équipe. Au coeur des logiciels de travail de
groupe, on retrouve un serveur de messagerie. Il est généralement
complété par des outils de partage de documents, de gestion
d'agenda, de gestion de contacts, de workflow, de
vidéoconférence, etc...
HACKER
Mordu d'informatique. A la base, ce mot a été
lancé dans les années 1980 par une communauté
désirant se différencier des crackers (ou
pirates), notamment en termes de finalité d'action. En effet, à
la différence des crackers dont le seul objectif est de casser les
systèmes de sécurité, les hackers pénètrent
un environnement, un programme pour le connaître, et ainsi faire
progresser les méthodes de protection utilisées.
HEBERGEUR
Service qui met à disposition un espace disque
où il est possible d'enregistrer des pages web et qui donne un libre
accès en lecture à cet espace disque. Les pages sont accessibles
à tous les internautes qui connaissent l'adresse de cet espace
disque.
HTML, HyperText Markup Language
Langage de balisage hypertexte qui permet l'écriture des
pages pour le web à l'aide de balises (tags).
HTTP, HyperText Transport Protocol
Protocole de communication qui définit la façon
dont les pages web circulent de serveur en serveur grâce au
sous-protocole TCP/IP.
INTERNET
Réseau qui interconnecte des réseaux. Le web et
le courrier électronique sont les services les plus connus pour
accéder aux informations qui circulent sur ce réseau. Le
réseau utilise le protocole de communication TCP/IP.
LDAP, LightWeight Directory Access Protocol
Protocole permettant d'interroger un annuaire d'entreprise
contenant les informations sur les utilisateurs et leurs droits.
LOGICIEL LIBRE
Logiciel disponible sous forme de code source, librement
redistribuable et modifiable. Il est développé de façon
collaborative et bénévole par des programmeurs. Contrairement au
freeware, un logiciel libre n'est pas forcément gratuit.
MySQL
SGBDR (système de gestion de bases de données
relationnelles) fonctionnant sur les serveurs Apache qui s'exploite souvent
avec le langage PHP.
NAVIGATEUR, Browser
Logiciel qui permet de surfer/naviguer sur le web et de
l'explorer. Via une interface ergonomique, l'internaute peut parcourir les
pages qui composent le web.
Exemples : Netscape, Microsoft Explorer, Mozilla, Opera...
OPEN SOURCE
Logiciel dont le code, mis à la disposition de tous,
peut être modifié librement (il est ouvert). La plupart des
logiciels Open Source sont des logiciels libres ; néanmoins, les droits
d'usage de certains peuvent être limités.
PDF, Portable Document Format
Format de fichiers qui permet de visualiser les documents dans
leur exacte mise en page originale, quel que soit l'ordinateur sur lequel ils
sont consultés.
PHP, Hypertext Preprocessor ou Personal Home Page
tools
Langage de programmation développé en 1994
initialement pour les serveurs web tournant sur Linux et disponible maintenant
sur tous les systèmes. PHP concurrence la technologie ASP de Microsoft.
Le code PHP s'exécute sur le serveur et le navigateur web ne
reçoit que le résultat de l'exécution. Les pages web
écrites en PHP ont l'extension php, php3 ou phtml.
PLUG-IN
Petit morceau de programme qui vient se loger dans une
application pour l'adapter à l'environnement dans lequel elle va
fonctionner ou en accroître les fonctions. Une fois installé, le
plug-in s'utilise de façon tout à fait transparente.
PUSH / PULL
La méthode Push consiste à aller au devant des
utilisateurs en leur fournissant automatiquement des informations.
La méthode Pull consiste à inciter les utilisateurs
à venir rechercher régulièrement des informations.
RCS, Revision Control System
Système de gestion des versions du code source. Il
comprend des commandes permettant de suivre les modifications des fichiers,
récupérer les versions précédentes et comparer les
versions courantes avec les anciennes.
RSS, Really Simple Syndication
Format de fichiers basé sur le langage XML qui permet
d'indexer de façon automatique le contenu d'un site web et de le mettre
à disposition d'autres sites. Il sert donc à la syndication des
contenus.
SHAREWARE
Programme qui peut être essayé gratuitement (en
général 30 jours) mais qui doit être acheté en cas
d'utilisation prolongée.
SPIP, Système de Publication pour
l'Internet
Il s'agit d'un ensemble de fichiers, installés sur un
compte web, qui permettent de bénéficier d'un certain nombre
d'automatismes : gérer un site à plusieurs, mettre en page des
articles sans avoir à taper de HTML, modifier très facilement la
structure du site... Avec le même navigateur qui sert à visiter un
site web, SPIP permet de fabriquer et de tenir un site web à jour,
grâce à une interface très simple d'utilisation.
SQUELETTE
Il s'agit du nom donné aux feuilles de style
utilisées avec SPIP (termes équivalents : template, gabarit).
SYNDICATION
La syndication de sites consiste à échanger des
contenus entre différents sites web de manière automatique.
TCP/IP, Transmission Control Protocol/Internet
Protocol
Nom d'une famille de protocoles de communication (il en existe
plus d'une centaine) mis au point par la défense américaine entre
1969 et 1982, date de leur entrée dans le domaine public.
URL, Uniform Resource Locator
L'URL correspond à l'adresse d'une ressource accessible
via Internet : page web ou fichier quelconque. L'adresse est lisible dans la
boîte de dialogue (barre d'adresses) du navigateur. Exemple:
http://www.spip.net/fr.
W3C, World Wide Web Consortium
Association chargée de la standardisation d'Internet,
notamment du langage HTML et de ses dérivés qui fut fondée
en octobre 1994 par Tim Berners-Lee, l'inventeur du web, au MIT/LCS
(Massachusetts Institute of Technology/Laboratory for Computer Science) en
collaboration avec le CERN (Centre Européen de Recherche
Nucléaire).
WEB
Service le plus populaire d'Internet, qui publie des pages
contenant des textes, des images, des sons... Il est aussi appelé
WWW.
WEBLOG
Le weblog, aussi nommé BLOG, blogue,
newspage ou filter, est un outil de publication, personnel ou communautaire,
accessible à tous les internautes. Le rédacteur est appelé
weblogger ou blogger. Initialement les bloggers se contentaient de commenter
des adresses web.
WEBZINE
Site web d'information à vocation éditoriale, aussi
appelé e-journal ou e-zine, exclusivement diffusé via
Internet.
WIKI
Ce terme provient de l'hawaïen wiki-wiki qui signifie
"vite". Il désigne les sites collaboratifs réalisés par
les internautes où seule la dernière version mise à jour
est conservée.
WORKFLOW
Automatisation d'un processus (partiel ou complet), au cours
duquel des documents, des informations et des tâches passent d'un
participant à un autre, au sein d'un groupe de travail, en
conformité avec un ensemble de règles prédéfinies.
Un système de workflow définit, crée et gère
l'exécution de tels processus.
Le workflow est aussi une catégorie de collecticiel
(groupware) impliquant des processus de transmission des dossiers au sein d'un
groupe de personnes. Il ne doit pas être confondu avec le groupware. Il
s'agit ici d'automatiser des procédures de circulation de documents, par
exemple un permis de construire, depuis sa demande jusqu'à sa
délivrance. Alors que le groupware laisse une grande liberté
d'action autour de structures relativement statiques (boîte aux lettres,
bases de documents), le workflow est à la fois plus dynamique et plus
déterministe.
WYSIWIG, What You See Is What You Get
Généralement traduit en français par "Tel
écran, tel écrit", cette abréviation signifie que ce qui
est vu à l'écran (dans un éditeur de texte, par exemple)
sera imprimé d'une façon identique. Cet acronyme courant en
informatique désigne les interfaces utilisateurs graphiques permettant
de composer visuellement le résultat voulu, typiquement pour un logiciel
de mise en page, un traitement de texte ou d'image.
XML, eXtensible Markup Language
Langage qui permet à un créateur de pages HTML de
définir ses propres marqueurs (tags) et donc de personnaliser la
structure et l'organisation des données qu'il présente.
Il permet une structuration de l'information, impossible avec
HTML, car il repose sur l'utilisation de feuilles de styles afin de rendre
indépendantes les données de leur mise en forme.
NB : La plupart des définitions sont issues des
sites suivants :
http://www.alaide.com
http:// www.bonweb.com
http://www.dicofr.com/
http://encyclopedie.journaldunet.com
http://www.net-dico.com/
http://fr.wikipedia.org
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