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Contribution à  l'étude d'entomofaune du chêne Afares de la forêt de Bou- Mezran. Ain- Zana(Souk- Ahras ) Algérie

( Télécharger le fichier original )
par Béchani Sana Boucherit Leila Béchani Sana
Université Mohamed Chérif Messaadia de Souk- Ahras Algérie - Licence d'écologie générale  2012
  

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République Algérienne Démocratique et P opulaire
Université Mohamed Chrif Messaadia-Souk-A hras
Institut des Sciences de la Nature et de la Vie
Département de Biologie

Mémoire De Fin D'étude Pour L'obtention Du Diplôme

écologie Générale

De Licence D'

Thème :

Contribution à l'étude d'entomofaune du chêne afares

de la foret de

-Mezran.Ain-Zana(Souk-Ahras)

Bou

Présenté par : Boucherit Leila Béchani Sana

Encadré par :

Mer Maazi Mohamed-Chérif

Promotion 2012

Remerciement :

Tout le long de la réalisation de ce mémoire, on a bénéficié de l'aide et du soutien spirituel, moral et matériel de plusieurs personnes de près comme de loin, Nos sincères remerciements avec beaucoup de gratitude vont également :

*A Mr MAAZI M-CH, pour ses conseils, ses orientations ainsi que son soutien moral et scientifique.non grâce à son détermination, son simplicité, son entière disponibilité, nous avons dans un premier temps acquis de nouvelles connaissances dans le domaine forestier.

*Toutes les personnes nous ayant permis de mener à bien ce travail sont assurées de notre gratitude :

*Notre remerciements s'adressent également à ; Mr GUERFI AHMED pour l'accueil au sein de son bureau, son aide précieuse et pour ses conseils objectifs.

*On tient a remercie toutes les personnes de la : -Conservation Des Forets De La Wilaya De Souk-Ahras. -Circonscription Des Forets De La Wilaya De Souk-Ahras. -Le District De Foret d'Ain-Zana.

*A Mél TOUAHRIA SANA d'avoir être notre guide a cours des sorties. À Melle DJELMOUDI ISMAHENE et tous les agents forestiers qui nous ont aidés, d'une manière ou d'une autre,

*A M BOUCHERIT ABDEMADJID qui nous à assister le déplacement a OULADIDRISS, lien des sources des informations ainsi à Bou-Mezran le terrain du piégeage.

Et à tous ceux qui nous ont aidés de prés ou de loin à réaliser ce mémoire, on dit
merci !!!!

BOUCHERIT LEILA
BECHANI SANA

RESUME :

Cette étude a pris la tâche d'inventorier des insectes du chêne afares de la forêt domaniale de Bou-Mezran, et a permis de recenser un nombre de 34 espèces.

Les espèces sont distribuées entre 08 ordres différents ; dont l'ordre des coleoptéres qui domine avec 38.23%, la seconde position est avec 17.64% pour les Hymenoptères, ensuite les Lépidoptères avec 11.76%, les Caelifera 8.82%, les Hémiptères et les Orthoptères avec 5.88%, et enfin les Dermaptères avec 2.94%.

ABSTRACT :

These stady take objectif to count the insects of chêne afares tree in forest the of Bou-Mezran .also we have computed 34 species.

The species distributed on 08 orders .the coleoptera is the most rich with 38.23 %. Secondly the Hymenoptera with 17.64%. Then Lepidoptera 11.76%, finely the Caelifera, Hémiptèra ,Orthoptèra and the Dermaptèr with variant between 2 and 9 %.

:

34

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Introduction :

Ce mémoire est avant tout une synthèse du travail accompli, qui ressemble des informations floristiques, géographiques et écologiques. Le tri de ces informations dégage, dans les différents domaines, des résultats concrets, synthétiques ou encore analytiques. Qui contribue au développement de la gestion durable de la propriété forestière et qui intervient dans l'équilibre environnemental, par la purification de l'air, la protection des terres et par la régulation du régime des eaux.au temps que la foret fait partie des richesses nationales

Notre travail a pris la tâche d'inventorier la forêt domaniale de Bou-Mezran, située au niveau de la commune d'Ain-Zana, wilaya de souk ahras,

Au niveau du la wilaya de Souk-Ahras le nombre d'étude qui ont fait l'objet d'un inventaire floristique et faunistique sur le territoire et très limité en générale. Et particulièrement aucune étude entomologique sur le chêne afares n'a été faite.

Une telle étude est nécessaire car elle détermine la relation entre le chêne afares et les insectes par ces effet nocif ou non. Puis par nos réaction préventives pour protégé cet arbre endémique (VINCENT 1986). A cet effet le présent travail est structuré de la manière suivante :

-dans un premier chapitre nous présentons le milieu d'étude avec ses facteurs édapho-climatique.

-dans un deuxième chapitre on a présenté les chênes : liège, zen et sont hybride ; l'afares

-enfin on a terminé avec un troisième chapitre qui rassemble les méthodes de piégeages et le protocole suive durant notre réalisation de cet inventaire, avec les résultats.

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I.1. Situation géographique d'Ain-Zana :

La commune d'Ain Zana est située à la périphérie nord/est de la wilaya de Souk-Ahras et se trouve à environ 37km de son chef lieu. Limitée au nord par la Tunisie , au sud la commune de khedara et ouilen ,a l'est la commune de Ouléd Moumen, au sud ouest la commune de ouled driss et a l'ouest la wilaya d'el tarf .

C'est une commune rurale frontalière à vocation forestière et agro pastorale qui s'étend sur une superficie de 16540 ha.

I.3. Présentation du site d'étude: Foret domaniale de Bou-Mezran :

I.2.1.Présentation géographique :

La forêt de Bou-Mezran est située à l'Extrême Nord Est de la wilaya de SoukAhras. Elle est limitée en Nord et Nord- Est par la frontière Algéro-Tunisienne, à l'Ouest et Nord-Ouest par la forêt domaniale de Fadj El-Amed et au Sud par les communes d'Ouled Driss, khedara et Ouled Moumen (Figure .01). Elle couvre une superficie totale de 7428,8 hectares. La forêt de Bou-Mezran couvre en partie les communes de Ain Zana et Ouled Driss, elle est gérée par la conservation de Souk Ahras à l'aide du strict de Ain Zana.

Fig.01 : Présentation géographique de BOU-MEZRAN

(BOUACHA 2001)

I.2.2. Situation administrative:

La forêt de Bou-

Mezran couvre une partie très important de la commune d'Ain Zana daïra d'Ouled Driss, wilaya de Souk-

Ahras. Elle est gérée par la conservation de Souk-Ahras qu'est représenté par le strict de Ain Zana.

La forêt reliée à l'agglomération de Souk-Ahras par la route nationale n°20.

Fig.02 : Situation géographique et administrative de la forêt de

I.2.3. Morphologie et relief :

La forêt est caractérisée par un relief montagneux et des vallées. Parmi ces reliefs la crête principale d'une orientation Est-Ouest, du Djebel Bou-Mezran 610 m à Guern Aicha 860 m au frontière Algéro-Tunisienne.

Dans la forêt de Bou-Mezran, la plus haute altitude est de 1033 m s'inscrit au Djebel Bouroba, et la plus basse se situe à 350 m au niveau d'oued Ain Guesba.

(BOUACHA 2001)

I.2.4 Géologie et pédologie :

La géologie de la région d'étude est établie, à partir de l'esquisse géologique des monts de la haute Medjerda. La structure de ces terrains est très complexée, les plus anciens sont représentés par les formations du Trias, qu'est constituées par des marnes à gypse, débris des roches diverses, des calcaires gris, des blocs de grès et d'argilites l'ensemble de ces formations triasiques se présentent au sud de la zone d'étude, ces terrains sont en général tendres et sujet a une forte érosion des que la végétation disparaît. (HAFIANE 2006)

Au-dessus de ces formations, nous avons des calcaires noirs à silex de l'Eocène, des marno-calcaires du Crétacée des marnes et des argiles avec des alternances de grès ,au-dessus des grès numidiens l'Oligo-Miocène et des grés du Miocène très développés au Nord .Au-dessus de ces formations, nous avons des terrains plus récents: formations superficielles peu profondes constituées de :

· cailloutis, sables et éboulis de pentes

· des alluvions fluviatiles récentes dans les basses terrasses des grands oueds.

* Selon la nature géologique et la morphologie de la forêt de Bou-Mezran , trois grandes catégories de sols (CHALABI 2006):

-La catégorie des sols minéraux bruts ou la classe des lithosols : qui sont formés à partir de la décomposition des grès numidiens sous l'action des facteurs atmosphériques et de la végétation, ces grès s'altèrent et se décomposent en une complexe argilo-siliceux friable et perméable.

-La classe des sols peu évolués non climatiques : formée sous l'action des érosions régosolique et lithique.

- la dernière classe des sols brunifiés caractérisé par un lessivage faible et faiblement podzolique.

I.2.5 Hydrographie :

Le territoire d'étude est traversé par un important réseau hydrographique dense et ramifie qui alimentent trois principaux Oueds qui déterminent les trois grands sous bassins versants. (HAFIANE 2006) :

· Sous bassin versant de l'Oued El Hammam à la périphérie Nord-Ouest,

· Sous bassin versant de Chaabet En Nemra au Nord Est,

· Sous bassin versant de l'Oued Medjerda au Sud.

I.3. Caractéristiques climatiques :

*la situation géographique et la morphologie de Bou-Mezran lui confèrent un climat de type montagnard qui subit les influences du climat méditerranéen.

La commune se trouve à une altitude moyenne de 800 à 1100 m et est à michemin

Entre le littoral nord et les hautes plaines du sud.

*Les relevés pluviométriques enregistrés par la station de Souk-Ahras nous donnent les données climatologiques suivantes :

Tableau N° 01 : Les données climatiques de l'année 2010, 2011

(source SMSA)

MOIS

 

Sep

Oct

Nov

Dec

Jan

Fév

Mar

Avr

Mai

Juin

Juil

Oou

m

oy

T min

16.1

11.9

7.8

4.5

3.3

3.6

5.5

7.1

11.3

15.4

18.3

18.8

10

.3

T max

28.3

23.7

17.3

12.8

11.7

12.6

15.7

18

24.1

29.5

33.3

33.4

23

.7

T moy

21.6

17.2

12.1

8.2

7.2

7.8

10.3

12.3

17.5

22.4

25.7

25.7

15

.6

P(mm)

41.6

41.3

62.9

109

103.7

72.9

67.3

79.8

58.4

21.8

9.2

19.5

57

.2

H(%)

35.3

97.9

157.3

71.3

158.3

47.9

63.7

68.2

81.3

38.3

0.1

18

69

.8

T max : Température maximale T min : Température minimale

T moy : Température moyenne P (mm)

: Précipitation en millimètre H(%) : humidité

I.3.1. Température :

Les

valeurs mensuelles (tableau 01) indiquent, que la zone se caractérisé par une température moyenne annuelle de 15,6°c, .Elles s'affaiblissent pendant la saison froide avec un minima au mois de Janvier de 3,3°c et se produisent dans la saison chaude avec un maxima de 33,4 °c au mois de juillet et Août.

Fig.03 : Les températures minimale et maximale de l'année 2010/2011(SMSA)

I.3.2. La pluviométrie :

Les précipitations notées montrent que, la forêt de Bou-mezran reçoit une quantité de 884 mm pondant l'année 2010.

Les valeurs mensuelles (Tableau n° :01) des pluies indiquent que cette zone caractérisée par un hiver pluvieuse, froide s'étend d'octobre jusqu'au mois d'avril et un été sèche et chaude s'étend de mais jusqu'au mois de septembre.

I.3.3. Les vents :

Le vent souffle d'une façon générale en hiver du Nord au Sud et en été du Sud au Nord. Mais ils peuvent prendre plusieurs directions durant la journée et notamment au niveau de la forêt, où cette dernière casse sa direction et dégrader sa vitesse. Elle a notée des directions rares du Nord au sud le matin et au Nord-est le soir avec vitesses (Tableau n°2).Selon le BNEDER, (2011)

Tableau 02: relèves mensuelle du vent 2010-2011. Source (SMSA)

Mois

J

F

M

A

M

J

Jt

A

S

O

N

D

V (moy)

2.8

2.7

3.3

3.6

3.4

3.9

3.8

3.7

3.0

3.1

3.1

2.8

V (max)

32

30

37

34

32

37

30

34

27

35

31

34

V (moy) : vitesse moyenne V (max) : vitesse maximale L'unité en m/s

I.3.4. Les neige :

Dans la forêt de Bou-Mezran des chutes de neige sont enregistrées durant 1'hiver et début printemps, épaisseur peut atteindre 30 à 40 cm. (BOUACHA 2001)

I.4. Synthèse bioclimatique :

Les différentes données de la station de la zone d'études qui permettent d'analyser les caractéristiques bioclimatiques ou le foret domanial de Bou-Mazren se situe dans l'étage subhumide.

I.6. La biodiversité : I.5.1. Flore :

La forêt de Bou-Mezran est Caractérisée par une formation de chêne liège et de chêne zen.

Au niveau des parties hautes de la forêt de Bou-Mezran où le couvert végétal s'installe sur le chêne zen (Quercus canariensis) et le sous-bois est peu dense compose essentiellement de :

· Cytisustriflorus L.

· Ampelodesmamauritanica Dur

· Phillyrealatifolia L.

· Arbutus unedo L.

· Pistacialentiscus L.

· Erica arborea L.

Par contre au niveau des parties basses de la forêt domaniale de Bou-Mezran les peuplements de chêne liège Quercus suber) pur occupent une superficie de 3.900 ha.ils présentent l'aspect d'une futaie irrégulière jardinée en état d'abandon avec un sous-bois dense forme par:

· Erica arboreaL.

· Calycotomespinosa Lam.

· ArbutusunedoL.

· GenistaTricuspidataDesf.

· PhillyrealatifoliaL

· Cistusmonspeliensis L.

· PistacialentiscusL.

· LavandulaStoechas L

L'absence de gestion : par des coupes de régénération ni d'éclaircie, les incendies, le pâturage, et la méthode de récolte du liège par tachronnage (pour le compte de l'entreprise nationale du liège) occasionnent des blessures graves, et façonné l'aspect actuel désolant de la subéraie. (BNEF 1991)

Des pieds d'Eucalyptus sont installés sur des zones bien définies (sur les rivières des routes et les zones de glissement) de la région d'étude. (BNEF 1991).

I.5.2. Faune :

1' Les Invertébrés :

Les invertébrés de la forêt de Bou-Mezran sont très mal connus. Recense 124 espèces, dont 106 sont identifiés et regrouper en 11 ordres tableau 03 (BOUACHA 2001).

Tableau N° 3:Liste des insectes au niveau de la zone d'Ain-Zana

N° :

Ordre

1

O.Dermoptères

2

O. Dictyoptères

3

O. Blattopteres

4

O. Odonatopteres

5

Orthoptères

6

O. Hémiptères

7

O. Hétéroptères

8

O.Coléoptères

9

O. Hyménoptères

10

O. Lépidoptères

11

O.Diptères

v' Les Vertèbres :

a. Les mammifères :

Une enquête menée auprès des riverains ainsi qu'auprès des services des forets et des chasseurs de la région, nous a permis d'établir une première liste qui reste incomplète des mammifères dans la zone:

· Le Sanglier. Sus scrofa

· Le Chacal Canisauretis

· Le renard roux Vulpes vulpes

· La Mangouste Herpestesichnoumon

· La Genette Genetta genetta

· Le Porc épic Hystrix cristata

· Le Lièvre brunLopuscapensis

· La BeletteMustelanivalis

· Mulet sylvestre Apodemussylvaticus

· Le Lérot Eliomysqiiercinus

· Rat surmulot Rattusnorvegicus

· Rat noir Rattusrattus

· La souris Mus musculus

Certaines espèces mammifères sont particulièrement abondantes, Sanglier, Chacal, Mangouste et Hérisson ; d'autres sont représentées par de faibles effectifs, la genette, Caracal et Hyène d'autre sont très rares tel que le cerf de barbarie Cervus elaphus barbarus

b. Les oiseaux

La diversification des écosystèmes de la région de Souk-Ahras permet une richesse spécifique importante. Selon les données de la conservation des forêts, il existe (30) espèces. (com personnelle MAAZI)

evwe Chcfpitre:

B.Lol.ogLe Au ch8vte
Afcfres
e62uercus Afcfres
»

II.1.Le Chêne afares (Quercus afares Pomel.)

II.1.1. Caractères sylvicoles et botaniques :

Cette espèce recouvre environ 10.000 ha en kabylie et à l'Est de l'Algérie (Jijel, Guelma et Souk Ahras) est un arbre de 1ère grandeur (il peut atteindre 30 m de hauteur). C'est un chêne à feuilles caduques, elles sont dentées, l'écorce ressemble à celle du chêne liège mais son liège est fragile et sec. Il fructifie tous les deux ans ; son bois est caractérisé par un : retrait axiale de 0.15, un retrait tangentiel 9.65et retrait

radial de 5.17 et un retrait volumétrique total de 18.41 (DAUTREBANDE, 1989), il est utilisé pour la menuiserie, c'est un bon combustible. (CHABA, 1987)

Fig.04: Chêne Afares

II.1.2. Ecologie de l'espèce :

Le Quercus afares (Fig.04) est considérée comme une espèce endémique numidienne : Afrique du nord, Algérie et Tunisie, (QUEZEL et SANTA 1962). C'est une espèce qui occupe les montagnes humides (800 à 1500 mm/an), supporte la chaleur et le froid ; c'est une espèce calcifuge. Son étage optimum se situe entre 600 et 1500 m d'altitude. Il Constitue l'originalité de la réserve naturelle d'Ain Zana (Objet de notre étude) puisqu' il s'agit d'une espèce endémique et rare qui s'ajoute à l'originalité de ces paysages naturels (MONGI 2002).

Fig.05: Chêne Afares

II.1.3. autre Caractéristique :

· Distribution : montagnes d'Algérie, Tunisie

· Taile et port : 25 m ; port pyramidal dans sa jeunesse.

· Feuiles : 7-14 cm sur 4-6, oblongues lancéolées ; arrondies à la base, apex légèrement atténué ; bord à 8-12 paires de dents triangulaires à court mucron, et à sinus arrondis ; vertes et luisantes dessus avec quelques poils stellaires ; dessous à tomentum gris blanchâtre court, surtout le long des nervures ; tombent à la fin de l'hiver ; 8-15 paires de nervures latérales ;

pétiole poilu de 0,5-1 cm. (fig. .7)

fig.06. la Feuille de chêne afares


· Fleurs : absent

· Fruits : glands de 4 cm, par 1 à 3 ou plus sur un court pédoncule de 1 cm ; inclus au 1/3 dans une cupule ressemblant à celle de Q. cerise ; mûr en 1

an.

· Ecorce, rameaux, bourgeons : écorce rugueuse, un peu liégeuse, profondément fissurée ; rameaux d'abord tomenteux, devenant glabres ; bourgeons terminaux tomenteux entourés de stipules persistantes.

· Habitat et culture : rustique ; toutes terres ; croissance rapide.

II.1.4. Classification :

· règne : plantae

· embranchement : Angiosperme

· sous embranchement : dicotylédones

· famille : fagacées

· genre : Quercus

· espèce : Quercus Afares

Il faut noter que le chêne afares est considéré comme un hybride entre le chêne zeen (Quercus mirbeckii) et le chêne liège. (Quercus suber).

s evue Ch apitre :

Les Techvtiztves De Ricolte
t De Covtservatiovt
Des Ivtsectes

III.1. Définition de l'entomologie :

C'est l'étude des Insectes.une science qui tient une place importante dans le monde sur le plan agricole, forestier, médical et vétérinaire. En Algérie, beaucoup de problèmes liés aux Insectes restent inexpliqués par le manque d'Entomologistes dans les secteurs sus - énumérés. En foresterie, les Insectes causent les plus grands dégâts sur nos forets naturels et boisées. Ils s'attaquent à la fois au feuillage, à l'écorce et au bois engendrant ainsi d'énormes pertes pour l'économie nationale. Heureusement, Il y a parmi les Insectes ceux qui participent au rétablissement et à la défense de l'équilibre bioécologique ; on note à ce sujet particulièrement le rôle joué par les insectes auxiliaires considérés à juste titre comme moyens de luttes contre la plupart des ravageurs et des agents pathogènes.( MARCEL MAZOYER.2002).

III.2. Techniques de récolte et de conservation des insectes:

III.2.1. Le piégeage :

C'est une technique très efficace qu'il faut pratiquer avec discernement. C'est celle qui permet le mieux d'apprendre à observer et à connaître. Elle permet aussi de choisir ce que l'on attrape. Sauf cas bien particuliers, il ne faut capturer que ce que l'on pourra étudier. Le piégeage ne doit être pratiqué que dans des buts bien précis et doit être limité dans le temps. (BONNEAU, 2008). Différentes techniques sont utilisées à savoir: (LAMOTTE 1969) (PATRICK BONNEAU 2008.)

III.2.1.1. Piège Actifs :

III.2.1.1.1. Les pièges attractifs :

A. Prospection De Gites Ou Micro-Habitats Et Chasse A Vue :

L'opérateur prospecte les micro-habitats et les gîtes ciblés ou potentiels des espèces ciblées.

· L'écorçage :

A l'aide d'un écorçoir, d'un couteau, d'un ciseau à bois ou d'un piochon, l'opérateur décortique des habitats liés au bois mort : arbres morts debout ou au sol à différents niveaux de dégradation et parties du bois (écorce, tronc, branches, souche), ainsi que les champignons lignicoles. Les matériaux sont récupérés dans un bac en plastique blanc ou sur une nappe de battage pour examen immédiat. Les individus peuvent être capturés grâce à une pince souple ou un aspirateur à bouche. Sinon, les débris peuvent faire l'objet d'un tamisage à l'appareil de Ber lèse.

· Le brossage :

A l'aide d'une brosse fixée au bout d'un manche on frotte le tronc d'un arbre sur une zone définie apriori et on récupère les invertébrés qui se laissent tomber sur un bac en plastique, une nappe ou un drap.

· Le battage (Fig.07) :

Le battage consiste à donner des coups de bâton sur le feuillage d'un arbre ou d'un arbuste pour faire tomber les insectes sur un support placé dessous. Il faut donner des coups brusques dirigés verticalement de haut en bas, car un coup de côté pourrait projeter les insectes au loin. Certains recommandent de frapper deux fois la branche au même endroit pour t'assurer de meilleures prises (on peut utiliser le manche du filet). On recueille les insectes tombés avec un parapluie japonais, un carré de tissu blanc tendu sur une croix en bois qu'on tient sous les branches battues. À la place, on peut utiliser un simple carré de tissu blanc ou, même, un sac en plastique blanc étendu à plat sur le sol. Le plus simple, c'est d'utiliser un parapluie ordinaire (de préférence de couleur claire) qu'on ouvre et qu'on place, à l'envers, sous les branches battues. (MORA, 1994)

Fig.07:Illustration de la technique du battage

A.1.Qu'est-ce qu'on attrape ?

Le battage permet de capturer diverses espèces arboricoles (qui vivent sur les arbres). Il peut s'agir d'insectes, comme des punaises, des pucerons, des psoques et des coléoptères, mais aussi d'acariens et d'araignées. Plusieurs types de larves sont récoltés de cette façon. Pour les chasses de nuit, il faut profites d'une sortie à la belle étoile pour essayer cette méthode. En battant les branches des arbres morts ou mourants, muni d'un éclairage pour repérer les prises, on peut trouver des perceurs du bois, qui sont des coléoptères nocturnes. Même pour l'utilisation de cette technique sur une espèce d'arbre en particulier, on ne peut pas être certain que les insectes qu'on les captures vivent ou se nourrissent sur cet arbre. Il se peut qu'ils se soient simplement posés là au moment où on a effectues le battage. (Gilles Bourbonnais.)

· Le fauchage :

A l'aide d'un filet fauchoir, l'opérateur capture les insectes en « fauchant » la végétation par un mouvement de va-et-vient.

· La chasse à vue et au filet :

A l'aide d'un filet « à papillons », l'opérateur prospecte un habitat homogène et dénombre les espèces rencontrées, déterminées soit à distance, soit après capture au filet, éventuellement grâce à un aspirateur à bouche.

B. Transect d'observation :

L'opérateur dénombre visuellement les imagos rencontrés dans un cube virtuel (5x5x5 m) situés devant lui le long d'un itinéraire prédéfini parcouru à vitesse constante (2 km/h).

C. Thermo nébulisation insecticide (« FOGGING ») :

La méthode consiste à pulvériser un insecticide (Pyréthrine) sur une ou plusieurs plantes, ou sur un arbre entier pour récolter tous les invertébrés hôtes nonfixés sur des bâches (au sol ou en l'air) dont la surface peut être définie a priori.

D. Aspirateur type :

Un aspirateur (aspirateur de jardin avec un filet adapté sur l'embout) est posé verticalement au contact du sol et collecte les insectes pendant une durée et sur une superficie prédéfinies (diamètre de l'embout ou surface aspirée délimitée au sol).

E. Cylindre d'extraction et sélecteur de chauvin (CHAUVIN 1948 .ROBERT 1991) :

La méthode consiste à coiffer de manière rapide la végétation avec un cylindre de diamètre fixe puis à aspirer ou asphyxier les invertébrés emprisonnés.

F. Sac collecteur de feuillage et de rameaux ligneux :

Des branches et des rameaux ligneux sont emprisonnés rapidement dans un sac que l'on referme grâce à une cordelette. Le prélèvement des invertébrés s'effectue in situ après traitement insecticide ou exsitu après coupe et transport du rameau puis traitement insecticide.

G. Quadrat, carre de ramassage et biocenometre (LAMOTTE, 1969 in MORA, 1994) :

La méthode consiste à collecter de manière exhaustive tous les invertébrés présents sur une surface de végétation homogène et prédéfinie à l'aide de tous les outils de récolte possibles. La surface est délimitée par un filet assez haut pour empêcher la fuite des individus (carré de ramassage) ou par une enceinte complètement fermée dans laquelle évolue(nt) le (ou les) opérateur(s) (biocénomètre).

H. Captures par attraction lumineuse sur drap :

La méthode consiste à attirer par la lumière certains insectes sur un drap blanc tendu et éclairé par une lampe émettant dans les faibles longueurs d'ondes (Ultra Violet).

I. Reconnaissance au chant des orthoptères :

L'opérateur reconnait à l'ouïe les stridulations émises, caractéristiques de chaque espèce d'Orthoptères et aussi d'Homoptères Cicadoidea. Il peut s'aider d'un enregistreur et analyser ultérieurement les chants grâce à un logiciel spécifique (Audacity®, logiciel libre). L'emplacement relatif peut être noté et le nombre d'individus comptabilisés.

J. Chalutage :

Grâce à un filet amarré à un véhicule (automobile, vélo...), la méthode consiste à récupérer les insectes volants (« plancton aérien ») sur des parcours prédéfinis.

K. Comptage de fourmilières (FOURMIS ROUSSES) :

La méthode consiste à inventorier et à caractériser les dômes de Fourmis rousses

III.2.1.2. Pièges Passifs :

Plusieurs types de pièges sont utilisés (ROBERT 1991)

À savoir :

· Piège vitre :

Un récipient de collecte est disposé sous un obstacle d'interception plan (interception bidirectionnelle), ou croisé (interception multidirectionnelle) en position verticale. Le piège intercepte en vol les insectes particulièrement mobiles qui ont un vol lourd et qui se laissent tomber lors d'un choc contre un obstacle.

· Piège malaise :

C'est un piège d'interception constitué d'une structure stationnaire en forme de tente, faite d'un tissu finement maillé, avec des côtés ouverts, un plan central vertical

et un toit conique muni d'un dispositif de récolte (flacon avec liquide conservateur) au sommet. Les insectes bloqués dans leur vol par la tente cherchent une issue vers le haut et la lumière et sont collectés dans le flacon.

· Piège adhésif :

Un dispositif en plaque ou en feuille recouvert d'une substance collante retient les insectes qui s'y posent ou le percutent.

· Piège aérien rotatif ou a succion :

Le principe est d'intercepter les insectes volants par un dispositif comprenant un ou plusieurs filets montés perpendiculairement à un axe et entraînés en rotation sur un plan horizontal par un moteur (piège aérien rotatif) ou par un aspirateur électrique fixe muni d'une toile conique et d'un récipient collecteur (piège aérien à succion).

· Filet stationnaire :

Un filet tendu face au vent dominant capture les insectes transportés ou déviés par le vent, ainsi que les insectes migrateurs (si le filet est face à l'axe de migration).

· Piège à fosse ou piège barber :

Un récipient enfoncé dans le sol intercepte les animaux mobiles qui tombent à l'intérieur.

· Piège sexuel :

Le principe repose sur la réponse des mâles à l'émission d'une phéromone par la femelle avant l'accouplement. Les individus attirés par une phéromone synthétique ou par une femelle non-fécondée sont capturés par des dispositifs variés (entonnoirs, glue).

Groupes échantillonnés

· Pièges appâtes :

Le principe est celui de l'attraction par une réponse à un stimulus d'ordre alimentaire.

· Piège appâté au sol

Piège combinant un dispositif de capture par interception (piège à fosse) et un dispositif d'attraction (cadavres ou viandes en décomposition, excréments).

· Piège appâté suspendu ou « piège à bière »

Piège combinant un dispositif de capture suspendu (récipient avec un entonnoir) et un dispositif d'attraction (substances fermentées et/ou sucrées (miel, fruits), miellée, éthanol, benzyl acétate, térébenthine, alphapinène...).

· Piège refuge :

Des substrats artificiels sont déposés le temps que des insectes s'y installent ou y pondent, puis, récupérés, ils sont décortiqués au laboratoire ou laissés jusqu'à l'émergence des adultes.

· Piège colore :

Ce type de piège est basé sur l'attraction visuelle des insectes héliophiles et floricoles par les couleurs (mimétiques des fleurs). Les insectes attirés tombent dans le piège rempli d'un liquide mouillant et conservateur.

· Piège lumineux automatique :

Ce piège combine un dispositif d'attraction par la lumière (tube lumineux émettant dans les rayonnements ultra-violets avec déclanchement automatique par programmation ou par cellule photosensible) et un dispositif d'interception (type piège à vitre multi-directionnel).

· Piège microtube a fourmis :

Un microtube rempli d'une solution sucrée (miel dilué) (1/3 du tube) et bouché (à la moitié du tube par du coton hydrophile permettant une lente diffusion de l'odeur sucrée) est enterré dans le sol pour

· Piège ou nasse a émergence :

Des enceintes coiffent ou entourent le substrat (herbacées et sol, tronc, pièces de bois mort, champignon, etc.) déjà colonisé par les larves. Les captures sont basées sur le phototropisme positif des insectes qui, après émergence, se dirigent vers une ouverture équipée d'un récipient de collecte. Le substrat peut être maintenu « in situ » ou déplacé « ex situ ». Le temps d'émergence peut être long (plusieurs années selon les espèces).

· Piège entomologique composite (ROBERT 1991) :

Il s'agit d'un dispositif initialement conçu pour des suivis et non pour des inventaires, combinant des pièges à interception aériens (vitre et Malaise) et au sol (piège fosse) ainsi que des pièges attractifs (piège coloré).

III.2.2. Matériel utilisé :

-Le filet :

C'est très outil. Utilisé généralement de trois façons différentes :

· Capture au vol :

C'est la méthode la plus courante. Faites des mouvements latéraux. Une fois l'insecte dans le fond du filet, enfermez-le en tournant rapidement le manche de façon à faire passer le sac par-dessus l'anneau. Coincez l'insecte dans un repli du filet et capturez-le en le couvrant du flacon de chasse ouvert introduit dans le filet. Une fois l'insecte dans le pot, la main toujours dans le filet, replacez le couvercle. Si vous croyez avoir affaire à un insecte piqueur, vous pouvez introduire dans le flacon de chasse le repli du filet dans lequel l'insecte est coincé et refermer le couvercle pardessus le filet jusqu'à ce que le poison fasse effet. Il est souvent plus sûr d'attendre que l'insecte se pose sur un support pour l'attrapé.

Fig.08 :Technique de capture au vol

· Capture au sol

Pour capturer un insecte au sol, il suffit de rabattre rapidement le filet pardessus. Après avoir rabattu le filet, on peut « encourager » l'insecte à se diriger vers le fond en soulevant le sac du filet par son extrémité. Comme les insectes ont tendance à s'enfuir vers le haut, votre capture devrait se diriger vers le fond du filet.

· Fauchage

C'est une chasse « à l'aveugle ». Utilisez votre filet pour faucher, par de rapides mouvements latéraux de va-et-vient, les herbes ou le feuillage des buissons. Dans un champ, avancez lentement en fauchant les herbes devant vous. Attention aux épines et branches dures si vous ne voulez pas vous retrouver avec un filet plein de trous (les entomologistes utilisent un filet spécial plus robuste pour le fauchage). Il ne reste plus, ensuite, qu'à trier les captures parmi les nombreux débris ramassés.

Fig.09 : Technique du fauchage

Avant toute la manipulation de l'échantillonnage il fau préparé deux documents :

· la fiche de tri

· Les planches d'étiquettes correspondant au site de piégeage ; BOUMEZRAN(STAH). (Synthèse des réflexions menées par le groupe de travail (Inv.Ent.For.)

III.2.3. La manipulation des échantillons :

III.2.3.1. Tuer et conserver les insectes capturés : On a utilise souvent :

1. Le flacon de chasse :

Permet de tuer rapidement les captures. Il est plus simple et sécuritaire d'utiliser de l'acétate d'éthyle. On peut remplacer l'acétate d'éthyle par du dissolvant à vernis à ongles. Il suffit de placer un peu de papier absorbant au fond d'un pot et d'y laisser tomber quelques Gouttes d'acétate d'éthyle. Le flacon sera efficace pour quelques heures. Pour les plus petits insectes, on utilise une petite bouteille dans laquelle on place une bandelette de papier imbibée d'une goutte d'acétate d'éthyle. (FRAVAL, 1997).

2.

Les bouteilles :

Le flacon de chasse ne devrait servir qu'à tuer les insectes. Après, il faut les transférer dans un petit flacon identifié. Généralement on utilise de petites bouteilles fermées par un couvercle qui se visse, un bouchon de liège ou de plastique (Fig.10) ou simplement un tampon de ouate.

Fig.10.les bouteilles

3. l'alcool :

Les plus petits insectes qui ne peuvent être montés ou ceux à corps mou comme les larves ou les araignées peuvent être directement placés dans un flacon contenant de l'alcool à 70%. Les spécialistes utilisent habituellement de l'éthanol, mais on peut aussi utiliser de l'alcool à friction vendu en pharmacie (alcool isopropylique).

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