République Algérienne Démocratique
et P opulaire Université Mohamed Chrif Messaadia-Souk-A
hras Institut des Sciences de la Nature et de la Vie Département
de Biologie
Mémoire De Fin D'étude Pour L'obtention
Du Diplôme
écologie Générale
De Licence D'
Thème :
Contribution à l'étude
d'entomofaune du chêne afares
de la foret de
-Mezran.Ain-Zana(Souk-Ahras)
Bou
Présenté par : Boucherit Leila
Béchani Sana
Encadré par :
Mer Maazi Mohamed-Chérif
Promotion 2012
Remerciement :
Tout le long de la réalisation de ce mémoire, on
a bénéficié de l'aide et du soutien spirituel, moral et
matériel de plusieurs personnes de près comme de loin, Nos
sincères remerciements avec beaucoup de gratitude vont également
:
*A Mr MAAZI M-CH, pour ses conseils, ses orientations ainsi
que son soutien moral et scientifique.non grâce à son
détermination, son simplicité, son entière
disponibilité, nous avons dans un premier temps acquis de nouvelles
connaissances dans le domaine forestier.
*Toutes les personnes nous ayant permis de mener à bien ce
travail sont assurées de notre gratitude :
*Notre remerciements s'adressent également à ; Mr
GUERFI AHMED pour l'accueil au sein de son bureau, son aide précieuse et
pour ses conseils objectifs.
*On tient a remercie toutes les personnes de la : -Conservation
Des Forets De La Wilaya De Souk-Ahras. -Circonscription Des Forets De La Wilaya
De Souk-Ahras. -Le District De Foret d'Ain-Zana.
*A Mél TOUAHRIA SANA d'avoir être notre guide a
cours des sorties. À Melle DJELMOUDI ISMAHENE et tous les agents
forestiers qui nous ont aidés, d'une manière ou d'une autre,
*A M BOUCHERIT ABDEMADJID qui nous à assister le
déplacement a OULADIDRISS, lien des sources des informations ainsi
à Bou-Mezran le terrain du piégeage.
Et à tous ceux qui nous ont aidés de prés
ou de loin à réaliser ce mémoire, on dit merci !!!!
BOUCHERIT LEILA BECHANI SANA
RESUME :
Cette étude a pris la tâche d'inventorier des
insectes du chêne afares de la forêt domaniale de Bou-Mezran, et a
permis de recenser un nombre de 34 espèces.
Les espèces sont distribuées entre 08 ordres
différents ; dont l'ordre des coleoptéres qui domine avec 38.23%,
la seconde position est avec 17.64% pour les Hymenoptères, ensuite les
Lépidoptères avec 11.76%, les Caelifera 8.82%, les
Hémiptères et les Orthoptères avec 5.88%, et enfin les
Dermaptères avec 2.94%.
ABSTRACT :
These stady take objectif to count the insects of chêne
afares tree in forest the of Bou-Mezran .also we have computed 34 species.
The species distributed on 08 orders .the coleoptera is the
most rich with 38.23 %. Secondly the Hymenoptera with 17.64%. Then Lepidoptera
11.76%, finely the Caelifera, Hémiptèra ,Orthoptèra and
the Dermaptèr with variant between 2 and 9 %.
:
34
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% 11.76
-
% 17.64 ~~~)"
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% 38.23 ~~~)"
- HymenopteresI.S.
-
Ç~ A
- caelifera-
A~L1 1-% 8.82 ~~~)"
. % 5.88 ço-eri
-Orthopteres- Hemipteres-
87 => -
. % 2.94
- 87
443 -
dermapteres
Introduction :
Ce mémoire est avant tout une synthèse du
travail accompli, qui ressemble des informations floristiques,
géographiques et écologiques. Le tri de ces informations
dégage, dans les différents domaines, des résultats
concrets, synthétiques ou encore analytiques. Qui contribue au
développement de la gestion durable de la propriété
forestière et qui intervient dans l'équilibre environnemental,
par la purification de l'air, la protection des terres et par la
régulation du régime des
eaux.au temps que la foret fait partie des
richesses nationales
Notre travail a pris la tâche d'inventorier la forêt
domaniale de Bou-Mezran, située au niveau de la commune d'Ain-Zana,
wilaya de souk ahras,
Au niveau du la wilaya de Souk-Ahras le nombre d'étude
qui ont fait l'objet d'un inventaire floristique et faunistique sur le
territoire et très limité en générale. Et
particulièrement aucune étude entomologique sur le chêne
afares n'a été faite.
Une telle étude est nécessaire car elle
détermine la relation entre le chêne afares et les insectes par
ces effet nocif ou non. Puis par nos réaction préventives pour
protégé cet arbre endémique (VINCENT 1986). A cet effet le
présent travail est structuré de la manière suivante :
-dans un premier chapitre nous présentons le milieu
d'étude avec ses facteurs édapho-climatique.
-dans un deuxième chapitre on a présenté les
chênes : liège, zen et sont hybride ; l'afares
-enfin on a terminé avec un troisième chapitre
qui rassemble les méthodes de piégeages et le protocole suive
durant notre réalisation de cet inventaire, avec les
résultats.
1eR cicp~~r :
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~~~~ -
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I.1. Situation géographique d'Ain-Zana
:
La commune d'Ain Zana est située à la
périphérie nord/est de la wilaya de Souk-Ahras et se trouve
à environ 37km de son chef lieu. Limitée au nord par la Tunisie ,
au sud la commune de khedara et ouilen ,a l'est la commune de Ouléd
Moumen, au sud ouest la commune de ouled driss et a l'ouest la wilaya d'el tarf
.
C'est une commune rurale frontalière à vocation
forestière et agro pastorale qui s'étend sur une superficie de
16540 ha.
I.3. Présentation du site d'étude: Foret
domaniale de Bou-Mezran :
I.2.1.Présentation géographique
:
La forêt de Bou-Mezran est située à
l'Extrême Nord Est de la wilaya de SoukAhras. Elle est limitée en
Nord et Nord- Est par la frontière Algéro-Tunisienne, à
l'Ouest et Nord-Ouest par la forêt domaniale de Fadj El-Amed et au Sud
par les communes d'Ouled Driss, khedara et Ouled Moumen (Figure .01). Elle
couvre une superficie totale de 7428,8 hectares. La forêt de Bou-Mezran
couvre en partie les communes de Ain Zana et Ouled Driss, elle est
gérée par la conservation de Souk Ahras à l'aide du strict
de Ain Zana.
Fig.01 : Présentation géographique de
BOU-MEZRAN
(BOUACHA 2001)
I.2.2. Situation administrative:
La forêt de Bou-
Mezran couvre une partie très important de la
commune d'Ain Zana daïra d'Ouled Driss, wilaya de
Souk-
Ahras. Elle est gérée par la conservation
de Souk-Ahras qu'est représenté par le strict de
Ain Zana.
La forêt reliée à
l'agglomération de Souk-Ahras par la route nationale
n°20.
Fig.02 : Situation géographique et administrative
de la forêt de
I.2.3. Morphologie et relief :
La forêt est caractérisée par un relief
montagneux et des vallées. Parmi ces reliefs la crête principale
d'une orientation Est-Ouest, du Djebel Bou-Mezran 610 m à Guern Aicha
860 m au frontière Algéro-Tunisienne.
Dans la forêt de Bou-Mezran, la plus haute altitude est de
1033 m s'inscrit au Djebel Bouroba, et la plus basse se situe à 350 m au
niveau d'oued Ain Guesba.
(BOUACHA 2001)
I.2.4 Géologie et pédologie :
La géologie de la région d'étude est
établie, à partir de l'esquisse géologique des monts de la
haute Medjerda. La structure de ces terrains est très complexée,
les plus anciens sont représentés par les formations du Trias,
qu'est constituées par des marnes à gypse, débris des
roches diverses, des calcaires gris, des blocs de grès et d'argilites
l'ensemble de ces formations triasiques se présentent au sud de la zone
d'étude, ces terrains sont en général tendres et sujet a
une forte érosion des que la végétation disparaît.
(HAFIANE 2006)
Au-dessus de ces formations, nous avons des calcaires noirs
à silex de l'Eocène, des marno-calcaires du
Crétacée des marnes et des argiles avec des alternances de
grès ,au-dessus des grès numidiens l'Oligo-Miocène et des
grés du Miocène très développés au Nord
.Au-dessus de ces formations, nous avons des terrains plus récents:
formations superficielles peu profondes constituées de :
· cailloutis, sables et éboulis de pentes
· des alluvions fluviatiles récentes dans les basses
terrasses des grands oueds.
* Selon la nature géologique et la morphologie de la
forêt de Bou-Mezran , trois grandes catégories de sols (CHALABI
2006):
-La catégorie des sols minéraux bruts ou la
classe des lithosols : qui sont formés à partir de la
décomposition des grès numidiens sous l'action des facteurs
atmosphériques et de la végétation, ces grès
s'altèrent et se décomposent en une complexe argilo-siliceux
friable et perméable.
-La classe des sols peu évolués non climatiques :
formée sous l'action des érosions régosolique et
lithique.
- la dernière classe des sols brunifiés
caractérisé par un lessivage faible et faiblement podzolique.
I.2.5 Hydrographie :
Le territoire d'étude est traversé par un
important réseau hydrographique dense et ramifie qui alimentent trois
principaux Oueds qui déterminent les trois grands sous bassins versants.
(HAFIANE 2006) :
· Sous bassin versant de l'Oued El Hammam à la
périphérie Nord-Ouest,
· Sous bassin versant de Chaabet En Nemra au Nord Est,
· Sous bassin versant de l'Oued Medjerda au Sud.
I.3. Caractéristiques climatiques :
*la situation géographique et la
morphologie de Bou-Mezran lui confèrent un climat de type montagnard qui
subit les influences du climat méditerranéen.
La commune se trouve à une altitude moyenne de 800
à 1100 m et est à michemin
Entre le littoral nord et les hautes plaines du sud.
*Les relevés pluviométriques enregistrés par
la station de Souk-Ahras nous donnent les données climatologiques
suivantes :
Tableau N° 01 : Les données
climatiques de l'année 2010, 2011
(source SMSA)
MOIS
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Dec
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Juin
|
Juil
|
Oou
|
m
|
oy
|
T min
|
16.1
|
11.9
|
7.8
|
4.5
|
3.3
|
3.6
|
5.5
|
7.1
|
11.3
|
15.4
|
18.3
|
18.8
|
10
|
.3
|
T max
|
28.3
|
23.7
|
17.3
|
12.8
|
11.7
|
12.6
|
15.7
|
18
|
24.1
|
29.5
|
33.3
|
33.4
|
23
|
.7
|
T moy
|
21.6
|
17.2
|
12.1
|
8.2
|
7.2
|
7.8
|
10.3
|
12.3
|
17.5
|
22.4
|
25.7
|
25.7
|
15
|
.6
|
P(mm)
|
41.6
|
41.3
|
62.9
|
109
|
103.7
|
72.9
|
67.3
|
79.8
|
58.4
|
21.8
|
9.2
|
19.5
|
57
|
.2
|
H(%)
|
35.3
|
97.9
|
157.3
|
71.3
|
158.3
|
47.9
|
63.7
|
68.2
|
81.3
|
38.3
|
0.1
|
18
|
69
|
.8
|
T max : Température maximale T
min : Température minimale
T moy : Température moyenne P (mm)
: Précipitation en millimètre H(%)
: humidité
I.3.1. Température :
Les
valeurs mensuelles (tableau 01) indiquent, que la zone
se caractérisé par une température
moyenne annuelle de 15,6°c, .Elles s'affaiblissent pendant la
saison froide avec un minima au mois de Janvier de 3,3°c
et se produisent dans la saison chaude avec un maxima de 33,4
°c au mois de juillet et Août.
Fig.03 : Les températures minimale et maximale de
l'année 2010/2011(SMSA)
I.3.2. La pluviométrie :
Les précipitations notées montrent que, la
forêt de Bou-mezran reçoit une quantité de 884 mm pondant
l'année 2010.
Les valeurs mensuelles (Tableau n° :01) des
pluies indiquent que cette zone caractérisée par un hiver
pluvieuse, froide s'étend d'octobre jusqu'au mois d'avril et un
été sèche et chaude s'étend de mais jusqu'au mois
de septembre.
I.3.3. Les vents :
Le vent souffle d'une façon générale en
hiver du Nord au Sud et en été du Sud au Nord. Mais ils peuvent
prendre plusieurs directions durant la journée et notamment au niveau de
la forêt, où cette dernière casse sa direction et
dégrader sa vitesse. Elle a notée des directions rares du Nord au
sud le matin et au Nord-est le soir avec vitesses (Tableau n°2).Selon le
BNEDER, (2011)
Tableau 02: relèves mensuelle du vent 2010-2011.
Source (SMSA)
Mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
Jt
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
V (moy)
|
2.8
|
2.7
|
3.3
|
3.6
|
3.4
|
3.9
|
3.8
|
3.7
|
3.0
|
3.1
|
3.1
|
2.8
|
V (max)
|
32
|
30
|
37
|
34
|
32
|
37
|
30
|
34
|
27
|
35
|
31
|
34
|
V (moy) : vitesse moyenne V (max) :
vitesse maximale L'unité en m/s
I.3.4. Les neige :
Dans la forêt de Bou-Mezran des chutes de neige sont
enregistrées durant 1'hiver et début printemps, épaisseur
peut atteindre 30 à 40 cm. (BOUACHA 2001)
I.4. Synthèse bioclimatique :
Les différentes données de la station de la zone
d'études qui permettent d'analyser les caractéristiques
bioclimatiques ou le foret domanial de Bou-Mazren se situe dans l'étage
subhumide.
I.6. La biodiversité : I.5.1. Flore :
La forêt de Bou-Mezran est Caractérisée par
une formation de chêne liège et de chêne zen.
Au niveau des parties hautes de la forêt de Bou-Mezran
où le couvert végétal s'installe sur le chêne
zen (Quercus canariensis) et le sous-bois est peu dense compose
essentiellement de :
· Cytisustriflorus L.
· Ampelodesmamauritanica Dur
· Phillyrealatifolia L.
· Arbutus unedo L.
· Pistacialentiscus L.
· Erica arborea L.
Par contre au niveau des parties basses de la forêt
domaniale de Bou-Mezran les peuplements de chêne liège Quercus
suber) pur occupent une superficie de 3.900 ha.ils présentent l'aspect
d'une futaie irrégulière jardinée en état d'abandon
avec un sous-bois dense forme par:
· Erica arboreaL.
· Calycotomespinosa Lam.
· ArbutusunedoL.
· GenistaTricuspidataDesf.
· PhillyrealatifoliaL
· Cistusmonspeliensis L.
· PistacialentiscusL.
· LavandulaStoechas L
L'absence de gestion : par des coupes de
régénération ni d'éclaircie, les incendies, le
pâturage, et la méthode de récolte du liège par
tachronnage (pour le compte de l'entreprise nationale du liège)
occasionnent des blessures graves, et façonné l'aspect actuel
désolant de la subéraie. (BNEF 1991)
Des pieds d'Eucalyptus sont installés sur des zones bien
définies (sur les rivières des routes et les zones de glissement)
de la région d'étude. (BNEF 1991).
I.5.2. Faune :
1' Les Invertébrés :
Les invertébrés de la forêt de Bou-Mezran
sont très mal connus. Recense 124 espèces, dont 106 sont
identifiés et regrouper en 11 ordres tableau 03 (BOUACHA 2001).
Tableau N° 3:Liste des insectes au niveau de la zone
d'Ain-Zana
N° :
|
Ordre
|
1
|
O.Dermoptères
|
2
|
O. Dictyoptères
|
3
|
O. Blattopteres
|
4
|
O. Odonatopteres
|
5
|
Orthoptères
|
6
|
O. Hémiptères
|
7
|
O. Hétéroptères
|
8
|
O.Coléoptères
|
9
|
O. Hyménoptères
|
10
|
O. Lépidoptères
|
11
|
O.Diptères
|
v' Les Vertèbres :
a. Les mammifères :
Une enquête menée auprès des riverains
ainsi qu'auprès des services des forets et des chasseurs de la
région, nous a permis d'établir une première liste qui
reste incomplète des mammifères dans la zone:
· Le Sanglier. Sus scrofa
· Le Chacal Canisauretis
· Le renard roux Vulpes vulpes
· La Mangouste Herpestesichnoumon
· La Genette Genetta genetta
· Le Porc épic Hystrix cristata
· Le Lièvre brunLopuscapensis
· La BeletteMustelanivalis
· Mulet sylvestre Apodemussylvaticus
· Le Lérot Eliomysqiiercinus
· Rat surmulot Rattusnorvegicus
· Rat noir Rattusrattus
· La souris Mus musculus
Certaines espèces mammifères sont
particulièrement abondantes, Sanglier, Chacal, Mangouste et
Hérisson ; d'autres sont représentées par de faibles
effectifs, la genette, Caracal et Hyène d'autre sont très rares
tel que le cerf de barbarie Cervus elaphus barbarus
b. Les oiseaux
La diversification des écosystèmes de la
région de Souk-Ahras permet une richesse spécifique importante.
Selon les données de la conservation des forêts, il existe (30)
espèces. (com personnelle MAAZI)
evwe Chcfpitre:
B.Lol.ogLe Au ch8vte Afcfres e62uercus
Afcfres »
II.1.Le Chêne afares (Quercus afares
Pomel.)
II.1.1. Caractères sylvicoles et botaniques
:
Cette espèce recouvre environ 10.000 ha en kabylie et
à l'Est de l'Algérie (Jijel, Guelma et Souk Ahras) est un arbre
de 1ère grandeur (il peut atteindre 30 m de hauteur). C'est
un chêne à feuilles caduques, elles sont dentées,
l'écorce ressemble à celle du chêne liège mais son
liège est fragile et sec. Il fructifie tous les deux ans ; son bois est
caractérisé par un : retrait axiale de 0.15, un retrait
tangentiel 9.65et retrait
radial de 5.17 et un retrait volumétrique total de 18.41
(DAUTREBANDE, 1989), il est utilisé pour la menuiserie, c'est un bon
combustible. (CHABA, 1987)
Fig.04: Chêne Afares
II.1.2. Ecologie de l'espèce :
Le Quercus afares (Fig.04) est
considérée comme une espèce endémique numidienne :
Afrique du nord, Algérie et Tunisie, (QUEZEL et SANTA 1962). C'est une
espèce qui occupe les montagnes humides (800 à 1500 mm/an),
supporte la chaleur et le froid ; c'est une espèce calcifuge. Son
étage optimum se situe entre 600 et 1500 m d'altitude. Il Constitue
l'originalité de la réserve naturelle d'Ain Zana (Objet de notre
étude) puisqu' il s'agit d'une espèce endémique et rare
qui s'ajoute à l'originalité de ces paysages naturels (MONGI
2002).
Fig.05: Chêne Afares
II.1.3. autre Caractéristique :
· Distribution : montagnes
d'Algérie, Tunisie
· Taile et port : 25 m ; port
pyramidal dans sa jeunesse.
· Feuiles : 7-14 cm sur 4-6,
oblongues lancéolées ; arrondies à la base, apex
légèrement atténué ; bord à 8-12 paires de
dents triangulaires à court mucron, et à sinus arrondis ; vertes
et luisantes dessus avec quelques poils stellaires ; dessous à tomentum
gris blanchâtre court, surtout le long des nervures ; tombent à la
fin de l'hiver ; 8-15 paires de nervures latérales ;
pétiole poilu de 0,5-1 cm. (fig. .7)
fig.06. la Feuille de chêne afares
· Fleurs : absent
· Fruits : glands de 4 cm, par 1
à 3 ou plus sur un court pédoncule de 1 cm ; inclus au 1/3 dans
une cupule ressemblant à celle de Q. cerise ; mûr en 1
an.
· Ecorce, rameaux, bourgeons :
écorce rugueuse, un peu liégeuse, profondément
fissurée ; rameaux d'abord tomenteux, devenant glabres ; bourgeons
terminaux tomenteux entourés de stipules persistantes.
· Habitat et culture :
rustique ; toutes terres ; croissance rapide.
II.1.4. Classification :
· règne : plantae
· embranchement : Angiosperme
· sous embranchement :
dicotylédones
· famille : fagacées
· genre : Quercus
· espèce : Quercus Afares
Il faut noter que le chêne afares est
considéré comme un hybride entre le chêne zeen (Quercus
mirbeckii) et le chêne liège. (Quercus suber).
s evue Ch apitre :
Les Techvtiztves De Ricolte t De
Covtservatiovt Des Ivtsectes
III.1. Définition de l'entomologie :
C'est l'étude des Insectes.une science qui tient une
place importante dans le monde sur le plan agricole, forestier, médical
et vétérinaire. En Algérie, beaucoup de problèmes
liés aux Insectes restent inexpliqués par le manque
d'Entomologistes dans les secteurs sus - énumérés. En
foresterie, les Insectes causent les plus grands dégâts sur nos
forets naturels et boisées. Ils s'attaquent à la fois au
feuillage, à l'écorce et au bois engendrant ainsi
d'énormes pertes pour l'économie nationale. Heureusement, Il y a
parmi les Insectes ceux qui participent au rétablissement et à la
défense de l'équilibre bioécologique ; on note à ce
sujet particulièrement le rôle joué par les insectes
auxiliaires considérés à juste titre comme moyens de
luttes contre la plupart des ravageurs et des agents pathogènes.( MARCEL
MAZOYER.2002).
III.2. Techniques de récolte et de conservation
des insectes:
III.2.1. Le piégeage :
C'est une technique très efficace qu'il faut pratiquer
avec discernement. C'est celle qui permet le mieux d'apprendre à
observer et à connaître. Elle permet aussi de choisir ce que l'on
attrape. Sauf cas bien particuliers, il ne faut capturer que ce que l'on pourra
étudier. Le piégeage ne doit être pratiqué que dans
des buts bien précis et doit être limité dans le temps.
(BONNEAU, 2008). Différentes techniques sont utilisées à
savoir: (LAMOTTE 1969) (PATRICK BONNEAU 2008.)
III.2.1.1. Piège Actifs :
III.2.1.1.1. Les pièges attractifs :
A. Prospection De Gites Ou Micro-Habitats Et Chasse A
Vue :
L'opérateur prospecte les micro-habitats et les
gîtes ciblés ou potentiels des espèces ciblées.
· L'écorçage :
A l'aide d'un écorçoir, d'un couteau, d'un
ciseau à bois ou d'un piochon, l'opérateur décortique des
habitats liés au bois mort : arbres morts debout ou au sol à
différents niveaux de dégradation et parties du bois
(écorce, tronc, branches, souche), ainsi que les champignons lignicoles.
Les matériaux sont récupérés dans un bac en
plastique blanc ou sur une nappe de battage pour examen immédiat. Les
individus peuvent être capturés grâce à une pince
souple ou un aspirateur à bouche. Sinon, les débris peuvent faire
l'objet d'un tamisage à l'appareil de Ber lèse.
· Le brossage :
A l'aide d'une brosse fixée au bout d'un manche on
frotte le tronc d'un arbre sur une zone définie apriori et on
récupère les invertébrés qui se laissent tomber sur
un bac en plastique, une nappe ou un drap.
· Le battage (Fig.07) :
Le battage consiste à donner des coups de bâton
sur le feuillage d'un arbre ou d'un arbuste pour faire tomber les insectes sur
un support placé dessous. Il faut donner des coups brusques
dirigés verticalement de haut en bas, car un coup de côté
pourrait projeter les insectes au loin. Certains recommandent de frapper deux
fois la branche au même endroit pour t'assurer de meilleures prises (on
peut utiliser le manche du filet). On recueille les insectes tombés avec
un parapluie japonais, un carré de tissu blanc tendu sur une croix en
bois qu'on tient sous les branches battues. À la place, on peut utiliser
un simple carré de tissu blanc ou, même, un sac en plastique blanc
étendu à plat sur le sol. Le plus simple, c'est d'utiliser un
parapluie ordinaire (de préférence de couleur claire) qu'on ouvre
et qu'on place, à l'envers, sous les branches battues. (MORA, 1994)
Fig.07:Illustration de la technique du
battage
A.1.Qu'est-ce qu'on attrape ?
Le battage permet de capturer diverses espèces
arboricoles (qui vivent sur les arbres). Il peut s'agir d'insectes, comme des
punaises, des pucerons, des psoques et des coléoptères, mais
aussi d'acariens et d'araignées. Plusieurs types de larves sont
récoltés de cette façon. Pour les chasses de nuit, il faut
profites d'une sortie à la belle étoile pour essayer cette
méthode. En battant les branches des arbres morts ou mourants, muni d'un
éclairage pour repérer les prises, on peut trouver des perceurs
du bois, qui sont des coléoptères nocturnes. Même pour
l'utilisation de cette technique sur une espèce d'arbre en particulier,
on ne peut pas être certain que les insectes qu'on les captures vivent ou
se nourrissent sur cet arbre. Il se peut qu'ils se soient simplement
posés là au moment où on a effectues le battage.
(Gilles Bourbonnais.)
· Le fauchage :
A l'aide d'un filet fauchoir, l'opérateur capture les
insectes en « fauchant » la végétation par un mouvement
de va-et-vient.
· La chasse à vue et au filet :
A l'aide d'un filet « à papillons »,
l'opérateur prospecte un habitat homogène et dénombre les
espèces rencontrées, déterminées soit à
distance, soit après capture au filet, éventuellement grâce
à un aspirateur à bouche.
B. Transect d'observation :
L'opérateur dénombre visuellement les imagos
rencontrés dans un cube virtuel (5x5x5 m) situés devant lui le
long d'un itinéraire prédéfini parcouru à vitesse
constante (2 km/h).
C. Thermo nébulisation insecticide («
FOGGING ») :
La méthode consiste à pulvériser un
insecticide (Pyréthrine) sur une ou plusieurs plantes, ou sur un arbre
entier pour récolter tous les invertébrés hôtes
nonfixés sur des bâches (au sol ou en l'air) dont la surface peut
être définie a priori.
D. Aspirateur type :
Un aspirateur (aspirateur de jardin avec un filet
adapté sur l'embout) est posé verticalement au contact du sol et
collecte les insectes pendant une durée et sur une superficie
prédéfinies (diamètre de l'embout ou surface
aspirée délimitée au sol).
E. Cylindre d'extraction et sélecteur de chauvin
(CHAUVIN 1948 .ROBERT 1991) :
La méthode consiste à coiffer de manière
rapide la végétation avec un cylindre de diamètre fixe
puis à aspirer ou asphyxier les invertébrés
emprisonnés.
F. Sac collecteur de feuillage et de rameaux ligneux
:
Des branches et des rameaux ligneux sont emprisonnés
rapidement dans un sac que l'on referme grâce à une cordelette. Le
prélèvement des invertébrés s'effectue in situ
après traitement insecticide ou exsitu après coupe
et transport du rameau puis traitement insecticide.
G. Quadrat, carre de ramassage et biocenometre (LAMOTTE,
1969 in MORA, 1994) :
La méthode consiste à collecter de
manière exhaustive tous les invertébrés présents
sur une surface de végétation homogène et
prédéfinie à l'aide de tous les outils de récolte
possibles. La surface est délimitée par un filet assez haut pour
empêcher la fuite des individus (carré de ramassage) ou par une
enceinte complètement fermée dans laquelle évolue(nt) le
(ou les) opérateur(s) (biocénomètre).
H. Captures par attraction lumineuse sur drap
:
La méthode consiste à attirer par la
lumière certains insectes sur un drap blanc tendu et
éclairé par une lampe émettant dans les faibles longueurs
d'ondes (Ultra Violet).
I. Reconnaissance au chant des orthoptères
:
L'opérateur reconnait à l'ouïe les
stridulations émises, caractéristiques de chaque espèce
d'Orthoptères et aussi d'Homoptères Cicadoidea. Il peut s'aider
d'un enregistreur et analyser ultérieurement les chants grâce
à un logiciel spécifique (Audacity®, logiciel libre).
L'emplacement relatif peut être noté et le nombre d'individus
comptabilisés.
J. Chalutage :
Grâce à un filet amarré à un
véhicule (automobile, vélo...), la méthode consiste
à récupérer les insectes volants (« plancton
aérien ») sur des parcours prédéfinis.
K. Comptage de fourmilières (FOURMIS ROUSSES)
:
La méthode consiste à inventorier et à
caractériser les dômes de Fourmis rousses
III.2.1.2. Pièges Passifs :
Plusieurs types de pièges sont utilisés (ROBERT
1991)
À savoir :
· Piège vitre :
Un récipient de collecte est disposé sous un
obstacle d'interception plan (interception bidirectionnelle), ou croisé
(interception multidirectionnelle) en position verticale. Le piège
intercepte en vol les insectes particulièrement mobiles qui ont un vol
lourd et qui se laissent tomber lors d'un choc contre un obstacle.
· Piège malaise :
C'est un piège d'interception constitué d'une
structure stationnaire en forme de tente, faite d'un tissu finement
maillé, avec des côtés ouverts, un plan central vertical
et un toit conique muni d'un dispositif de récolte
(flacon avec liquide conservateur) au sommet. Les insectes bloqués dans
leur vol par la tente cherchent une issue vers le haut et la lumière et
sont collectés dans le flacon.
· Piège adhésif :
Un dispositif en plaque ou en feuille recouvert d'une substance
collante retient les insectes qui s'y posent ou le percutent.
· Piège aérien rotatif ou a succion
:
Le principe est d'intercepter les insectes volants par un
dispositif comprenant un ou plusieurs filets montés perpendiculairement
à un axe et entraînés en rotation sur un plan horizontal
par un moteur (piège aérien rotatif) ou par un aspirateur
électrique fixe muni d'une toile conique et d'un récipient
collecteur (piège aérien à succion).
· Filet stationnaire :
Un filet tendu face au vent dominant capture les insectes
transportés ou déviés par le vent, ainsi que les insectes
migrateurs (si le filet est face à l'axe de migration).
· Piège à fosse ou piège
barber :
Un récipient enfoncé dans le sol intercepte les
animaux mobiles qui tombent à l'intérieur.
· Piège sexuel :
Le principe repose sur la réponse des mâles
à l'émission d'une phéromone par la femelle avant
l'accouplement. Les individus attirés par une phéromone
synthétique ou par une femelle non-fécondée sont
capturés par des dispositifs variés (entonnoirs, glue).
Groupes échantillonnés
· Pièges appâtes :
Le principe est celui de l'attraction par une réponse
à un stimulus d'ordre alimentaire.
· Piège appâté au
sol
Piège combinant un dispositif de capture par interception
(piège à fosse) et un dispositif d'attraction (cadavres ou
viandes en décomposition, excréments).
· Piège appâté suspendu ou
« piège à bière »
Piège combinant un dispositif de capture suspendu
(récipient avec un entonnoir) et un dispositif d'attraction (substances
fermentées et/ou sucrées (miel, fruits), miellée,
éthanol, benzyl acétate, térébenthine,
alphapinène...).
· Piège refuge :
Des substrats artificiels sont
déposés le temps que des insectes s'y installent ou y pondent,
puis, récupérés, ils sont décortiqués au
laboratoire ou laissés jusqu'à l'émergence des adultes.
· Piège colore :
Ce type de piège est basé sur l'attraction
visuelle des insectes héliophiles et floricoles par les couleurs
(mimétiques des fleurs). Les insectes attirés tombent dans le
piège rempli d'un liquide mouillant et conservateur.
· Piège lumineux automatique :
Ce piège combine un dispositif d'attraction par la
lumière (tube lumineux émettant dans les rayonnements
ultra-violets avec déclanchement automatique par programmation ou par
cellule photosensible) et un dispositif d'interception (type piège
à vitre multi-directionnel).
· Piège microtube a fourmis :
Un microtube rempli d'une solution sucrée (miel
dilué) (1/3 du tube) et bouché (à la moitié du tube
par du coton hydrophile permettant une lente diffusion de l'odeur
sucrée) est enterré dans le sol pour
· Piège ou nasse a émergence
:
Des enceintes coiffent ou entourent le substrat
(herbacées et sol, tronc, pièces de bois mort, champignon, etc.)
déjà colonisé par les larves. Les captures sont
basées sur le phototropisme positif des insectes qui, après
émergence, se dirigent vers une ouverture équipée d'un
récipient de collecte. Le substrat peut être maintenu «
in situ » ou déplacé « ex situ
». Le temps d'émergence peut être long (plusieurs
années selon les espèces).
· Piège entomologique composite (ROBERT
1991) :
Il s'agit d'un dispositif initialement conçu pour des
suivis et non pour des inventaires, combinant des pièges à
interception aériens (vitre et Malaise) et au sol (piège fosse)
ainsi que des pièges attractifs (piège coloré).
III.2.2. Matériel utilisé :
-Le filet :
C'est très outil. Utilisé
généralement de trois façons différentes :
· Capture au vol :
C'est la méthode la plus courante. Faites des
mouvements latéraux. Une fois l'insecte dans le fond du filet,
enfermez-le en tournant rapidement le manche de façon à faire
passer le sac par-dessus l'anneau. Coincez l'insecte dans un repli du filet et
capturez-le en le couvrant du flacon de chasse ouvert introduit dans le filet.
Une fois l'insecte dans le pot, la main toujours dans le filet, replacez le
couvercle. Si vous croyez avoir affaire à un insecte piqueur, vous
pouvez introduire dans le flacon de chasse le repli du filet dans lequel
l'insecte est coincé et refermer le couvercle pardessus le filet
jusqu'à ce que le poison fasse effet. Il est souvent plus sûr
d'attendre que l'insecte se pose sur un support pour l'attrapé.
Fig.08 :Technique de capture au vol
· Capture au sol
Pour capturer un insecte au sol, il suffit de rabattre
rapidement le filet pardessus. Après avoir rabattu le filet, on peut
« encourager » l'insecte à se diriger vers le fond en
soulevant le sac du filet par son extrémité. Comme les insectes
ont tendance à s'enfuir vers le haut, votre capture devrait se diriger
vers le fond du filet.
· Fauchage
C'est une chasse « à l'aveugle ». Utilisez
votre filet pour faucher, par de rapides mouvements latéraux de
va-et-vient, les herbes ou le feuillage des buissons. Dans un champ, avancez
lentement en fauchant les herbes devant vous. Attention aux épines et
branches dures si vous ne voulez pas vous retrouver avec un filet plein de
trous (les entomologistes utilisent un filet spécial plus robuste pour
le fauchage). Il ne reste plus, ensuite, qu'à trier les captures parmi
les nombreux débris ramassés.
Fig.09 : Technique du fauchage
Avant toute la manipulation de l'échantillonnage il fau
préparé deux documents :
· la fiche de tri
· Les planches d'étiquettes correspondant au site
de piégeage ; BOUMEZRAN(STAH). (Synthèse des réflexions
menées par le groupe de travail (Inv.Ent.For.)
III.2.3. La manipulation des échantillons
:
III.2.3.1. Tuer et conserver les insectes capturés
: On a utilise souvent :
1. Le flacon de chasse :
Permet de tuer rapidement les captures. Il est plus simple et
sécuritaire d'utiliser de l'acétate d'éthyle. On peut
remplacer l'acétate d'éthyle par du dissolvant à vernis
à ongles. Il suffit de placer un peu de papier absorbant au fond d'un
pot et d'y laisser tomber quelques Gouttes d'acétate d'éthyle. Le
flacon sera efficace pour quelques heures. Pour les plus petits insectes, on
utilise une petite bouteille dans laquelle on place une bandelette de papier
imbibée d'une goutte d'acétate d'éthyle. (FRAVAL,
1997).
2.
Les bouteilles :
Le flacon de chasse ne devrait servir qu'à tuer les
insectes. Après, il faut les transférer dans un petit flacon
identifié. Généralement on utilise de petites bouteilles
fermées par un couvercle qui se visse, un bouchon de liège ou de
plastique (Fig.10) ou simplement un tampon de ouate.
Fig.10.les bouteilles
3. l'alcool :
Les plus petits insectes qui ne peuvent être
montés ou ceux à corps mou comme les larves ou les
araignées peuvent être directement placés dans un flacon
contenant de l'alcool à 70%. Les spécialistes utilisent
habituellement de l'éthanol, mais on peut aussi utiliser de l'alcool
à friction vendu en pharmacie (alcool isopropylique).
III.2.3.2. Montage définitif :
Les insectes récoltés seront montés sur une
épingle entomologique. Ces épingles se vendent en
différentes tailles (ZAHRADNIK, 1984) .
A. Épingler le spécimen :
Il est très important d'épingler l'insecte
au bon endroit. Cet endroit varie selon les ordres D'insectes
(fig.11) .
Fig.11. Technique pour épingler les
différents ordres des insectes
A. Montage sur triangle :
Les insectes trop petits pour être
épinglés (en pratique, tous ceux de moins de ~5 mm) nous avons
les conservés dans l'alcool ou montés sur une
pointe, c'est à dire un petit triangle de carton. Nous
avons facilement les découper à même une bande de carton de
8 mm de large. On colle l'extrémité du triangle (repliée
vers le bas) sur le côté droit du thorax. Le
dessous de l'insecte doit demeurer visible. Si ce n'est pas possible, placez-le
dans une bouteille avec de l'alcool. Pour la colle, on peut utiliser du vernis
à ongles transparent. Attention, il ne faut pas trop en mettre. La
quantité requise correspond à environ la moitié de ce que
vous pensez être la plus petite quantité nécessaire !
Placez le triangle à 10 mm du bout arrondi de l'épingle.
(fig.12)
Fig.12.Technique de montage sur
triangle
III.2.3.3. L'étiquetage :
Plusieurs méthodes sont utilisées pour
l'étiquetage des insectes qui vont être collectionné Chaque
insecte épinglé est accompagné de deux ou trois
étiquettes montées sur l'épingle. Chacune des
étiquettes porte les données suivantes :
1ère étiquette :
· Localité et province.
· Date de récolte.
· Nom du collectionneur. 2ème étiquette :
· Milieu de capture, plante ou organisme hôte,
etc.
· Méthode de capture.
· Numéro du carnet de terrain. 3ème
étiquette :
· Identification à l'espèce (nom
scientifique).
· Nom de l'identificateur.
4 evue Ch ap itre :
matériels t méthodes De
Travail
IV. Matériel et méthode de travail
:
L'inventaire des insectes sur une partie de territoire vise
à dresser la liste la plus exhaustive possible des espèces
présentes et à recueillir, le cas échéant, des
indications sur leur abondance, leur biologie et leur écologie, les
impacts d'un ou plusieurs facteurs naturels ou anthropiques, etc. Or, un
inventaire entomologique est
avant tout un échantillonnage puisqu'il est impossible
de réaliser, sur une surface importante, un recensement exhaustif
d'organismes mobiles et très diversifiés comme les insectes
(CONROY, 1996). (LAMOTTE et BOURLIER, 1969).
IV.1.Le choix de la station :
Une seule station à été choisi pour
réaliser notre travail car c'est la seule station qui abrite le
peuplement du chêne afares au niveau du foret domaniale de BouMezrane.
D'autres sujet de cette espèce sont
éparpillés au niveau du reste du foret et sont en mélange
avec le chêne zeen.
Fig.09. foret domaniale de BOU-MEZRAN : STAH
IV.2.Caractéristiques de la station :
· Altitude : 900 m
· Exposition : Nord Est.
· Pente : Très faible. (0 à
5%)
· Végétation (Sous bois) :
Bruyère, phyllère, Asphodèle, cyll, Arbousier,
Calycotome Spinosa Lam,...etc.
· Substrat : Siliceux.
IV.3.Matériel et méthode utilisés
pour notre travail :
IV.3.1.Méthode :
Le but de notre travail est de dresser la liste la plus
exhaustive possible des insectes vivant sur le chêne afares. Pour ceci
nous avons utilisé la méthode dite de « battage » et
l'écorçage qui a pour but d'inventorier les espèces
corticoles et xylophages. Dans tous les cas, il faut choisir des arbres qui
présentent des signes de dépérissement (ZEMOURI, 1991).
Les deux (02) méthodes sont décrites dans le chapitre III
IV.3.2.Matériel :
Pour les besoins de notre travail nous avons utilisé le
matériel suivant :
· Un parapluie Japonais : constitué d'un morceau de
tissus de 1m2 tendu sur une croix en bois.
· Un bâton en bois souple pour battre le
feuillage.
· Des flacons en plastique pour récupérer les
insectes.
· De l'alcool pour conserver l'insecte.
· Des aiguilles pour fixer les insectes
· Du polystyrène pour le montage des insectes
· De la colle
· Des bouts triangulaires en papier cartonné pour la
fixation des insectes de petite taille.
IV.4.les étiquettes :
On à accompagné chaque insecte
épinglé d'une étiquette, porte des données
relatives:
· Souk-Ahras
· foret de Bou-Mezran : STAH
· Mai2012
· ordre
· famille
IV.5.Période :
Deux sorties ont eu lieu à savoir vers la fin Avril
(30/04/2012) et le début du mois de Mai (07/05/2012).une la
matiné.et la deuxième
l'après-midi, Cette période à été choisi
pour avoir le maximum d'émergence des insectes. Il faut noter que
l'année 2012 a été caractérisée par de
fortes chutes de neiges qui ont entravé le déroulement de notre
travail.
5evue ahapitre:
Les Risultats
V.1.Composition entomologique du chêne afares
:
Une étude entomologique est forte intéressante
dans un milieu productif comme la chênaie. Nous avons dressé une
liste d'insectes rencontrés lors de nos deux sorties sur terrain. Cette
liste s'articule sur la classification actuelle des espèces sur le plan
systématique. (PERRIER, 1940).
L'identification a été faite d'après les
guides d'identification des insectes et on utilisant la collection des insectes
de la Conservation des Forets et qui a été établie.
(BOUACHA 2001).
Notre travail nous a permis de recenser 34 espèces
d'insectes inféodées au chêne afares et qui se
répartissent entre 21 familles appartenant à 08 ordres. (fig. 14)
(Tab.5) et (Tab.6) .Les ordres les plus représentés sont les
coléoptères (38%), les hyménoptères (17%) et les
lépidoptères (12%).
V.2.Espèces inventoriées :
(Tab.4)
Tableau N° 4.Liste des espèces
inventoriées au niveau de Ain zana , Station : Stah ; essence :
Chêne afares.
Ordre
|
Famille
|
Espèce
|
Coleoptera
|
Carabidae
|
Calosoma sycophanta L.
|
Calosoma inquisitor L.
|
Notiphilus Biguttatus
|
|
|
Agorum dorsale
|
Amara aenea
|
Scarabeidae
|
Geotrupes sp
|
Tropinota squallida
|
Aphodium sp
|
Silphidae
|
Thanatophilus simatus
|
Byturidae
|
Byturus tomentosus
|
Scolytidae
|
Myelophilus piniperda
|
Cicindelidae
|
Cicindela campestris
|
Curculionidae
|
Sitona sp
|
Lépidoptères
|
Piéridae
|
Pieris rapae L.
|
Cleopatra cleopatra
|
Pieris brassica
|
Satyridae
|
Maniolia jurtinahispula
|
Caelifera
|
Tetrigidae
|
Tetrix subulata L
|
Catantopidae
|
Locusta migratoria
|
Acrydidae
|
Chorthippus biguttulus
|
Hymenoptères
|
Formicidae
|
Aphenogaster testaceo-
pilosa
|
Crematogaster scutellaris
|
Cataglyphus bicolor
|
Messor barbara
|
F Scoliidae
|
Scolia sp
|
Halictidae
|
Halictide anthroforide
|
Dipteres
|
Calliphoridae
|
Lucilia sp
|
Syrphidae
|
Syrphus sp
|
Bombylidae
|
Bombylius sp
|
Hémiptères
|
Lygaeidae
|
Lygaeus equestris L.
|
|
|
Lygaeus punctato
fabricius
|
Orthoptères
|
Tetigonidae
|
Phoneroptera nana
fubber
|
Odentura microptera
|
Dermaptères
|
Forficulidae
|
Forficula auricularia L.
|
Tableau N° 5 .Etat regroupant le
nombre d'espèce par ordre de la classe des insectes inventoriés
au niveau de Ain-zana , Station : Stah ; essence : Chêne
afares.
Ordres
|
Nombre d'espèces
|
Pourcentage (%)
|
Coleoptera
|
13
|
38.23
|
Lépidoptères
|
04
|
11.76
|
Caelifera
|
03
|
8.82
|
Hymenoptères
|
06
|
17.64
|
Dipteres
|
03
|
8.82
|
Hémiptères
|
02
|
5.88
|
Orthoptères
|
02
|
5.88
|
Dermaptères
|
01
|
2.94
|
Total
|
34
|
100
|
14
12
Nbre d'espece
10
8
6
4
2
0
Ordres
Fig.14.Distribution des espèces par
ordre
Hémiptères 6%
Dermaptères 3%
Orthoptères 6%
Dipteres 9%
Coleoptera 38%
Hymenoptères 17%
Caelifera 9%
Lépidoptères 12%
Fig.15Pourcentage des espèces par
ordre
Conclusion :
Il faut noter que les travaux qui ont été fait sur
les inventaires des insectes au niveau de notre wilaya se comptent sur les
bouts des doigts. Voir même aucune étude n'a été
consacrée aux insectes du chêne afares.
Notre travail qui sert dans cette optique réalisé
à travers l'inventaire de l'entomofaune du chêne afares au niveau
du foret domanial de Bou-Mezran. Nous a permis de recenser un affectif de 34
espèces d'insectes .qui se repartissent entre 21 familles appartenant
à 8 ordres. (Les : coléoptères en 13 espèces, les
hyménoptères : 06 espèces. Les lépidoptères
: 04 espéces.les Caelifera : 03 espèces, les Dipteres :
03espèces, les Hémiptères : 02 espèces,
Orthoptères : 02 espèces et les Dermaptères avec une seule
espèce.)
L'ordre des coléoptères est le plus
représenté avec un effectif de 13 espèces soit 38.23% de
l'entomofaune globale notons que la majeure partie des espèces de
l'ordre de coléoptère appartient à la famille des
Scarabeidae tant en nombre d'espèces que par celui des individus.
En ce qui concerne les Hymenoptères .les espèces
recensées présentent 6%de l'effectif globale .c'est la famille
des Formicidae qui occupe la première place.
Les Piéridae dominent l'ordre des
Lépidoptères, avec un pourcentage de 11.76%.
En fin les Caelifera, les Dipteres, les Hémiptères,
Orthoptères et les Dermaptères on un affectifs varient entre 2 et
9 %.
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ZAHRADNIK J.1984. Guide des insectes. Ed. Hatier Fribourg
(Suisse).318p.
SOMMAIRE : Introduction 01 I.
Identification et localisation du milieu : ain-zana.Bou-Mezran
I.1. Situation géographique d'Ain-Zana ..03
I.2. Présentation du site d'étude: Foret domaniale
de Bou-Mezran 03
I.2.1 Présentation géographique ..03
I.2.2 Situation administrative . 04
I.2.3 Morphologie et relief .06
I.2.4 Géologie et pédologie .06
I.2.5 Hydrographie .07
I.3. Caractéristiques climatiques 07
I.3.1 Température ...08
I.3.2 La pluviométrie ..08
I.3.3 Les vents 08
I.3.4 Les neige 09
I.4. Synthèse bioclimatique .09
1.5. La biodiversité .09
1.5.1 Flore ...09
1.5.2 Faune 10
· Les Invertébrés 10
· Les Vertèbres 11
a. Les mammifères 11
b. Les oiseaux ..12
II. Biologie du chêne afares
II.1.Le Chêne afares (Quercus afares Pomel.)
.14
II.1.1. Caractères sylvicoles et botaniques 14
II.1.2. Ecologie de l'espèce 14
II.1.3. autre Caractéristique 15
II.1.4. Classification 16
III. les techniques de récolte et de conservation
des insectes
III.1. Définition de l'entomologie 18
III.2. Techniques de récolte et de conservation des
insectes 18
III.2.1. Le piégeage 18
III.2.1.1 Piège Actifs .18
III.2.1.2. Pièges Passifs ..22
III.2.2. Matériel utilisé 24
III.2.3. La manipulation des échantillons 26
III.2.3.1. Tuer et conserver les insectes capturés
....27
III.2.3.2. Montage définitif .27
III.2.3.3. L'étiquetage 29
IV. Matériels et méthodes de
travail
IV.1.Choix de la station ..32
IV.2.Caractéristiques de la station ..33
IV.3.Matériel et méthode utilisés pour notre
travail 33
IV.4.les étiquettes ..34
IV.5.Période ...34
V. Les Résultats :
V.1. Composition entomologique du chêne afares 36
V.2.Les Espèces inventoriées 37
Conclusion général ..40
Référence
BNEF ,1991. Étude d'aménagement des forêts
dominicales de la willaya de Souk-Ahras. PV d'aménagement phase
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GILLES BOURBONNAIS. Directives pour la collection d'insectes et
d'arthropodes identification des invertébrés terrestres. Biologie
145-310-sf. ce document est aussi
Liste des tableaux :
Numéro du
|
Titre :
|
tableau :
|
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Tableau n°01 :
|
Les données climatiques de l'année 2010, 2011
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Tableau n°02 :
|
relèves mensuelle du vent 2010-2011
|
Tableau n°03 :
|
Liste des insectes au niveau de la zone d'Ain-Zana
|
Tableau n°04 :
|
Liste des espèces inventoriées au niveau de Ain
zana , Station : Stah ; essence : Chêne afares.
|
Tableau n°05 :
|
Etat regroupant le nombre d'espèce par ordre de la classe
des insectes inventoriés au niveau de Ain zana , Station : Stah ;
essence : Chêne afares.
|
Liste des figures :
Numéros :
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Titre :
|
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Figure n°01 :
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Présentation géographique de BOU-MEZRAN.
|
Figure n°02
|
Situation géographique et administrative de la forêt
de Bou-Mezra.
|
Figure n°03
|
Les températures minimale et maximale de l'année
2010/2011.
|
Figure n°04
|
Chêne Afares.
|
Figure n°05
|
chêne Afares.
|
Figure n°06 :
|
la Feuille de chêne afares.
|
Figure n°07 :
|
Illustration de la technique du battage.
|
Figure n°08 :
|
Technique de capture au vol.
|
Figure n°09 :
|
Technique du fauchage.
|
Figure n°10 :
|
les bouteilles.
|
Figure n°11 :
|
Technique pour épingler les différents ordres des
insectes.
|
Figure n°12 :
|
Technique de montage sur triangle.
|
Figure n°13 :
|
foret domaniale de BOU-MEZRAN : STAH.
|
Figure n°14 :
|
Distribution des espèces par ordre.
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Figure n°15 :
|
Pourcentage des espèces par ordre.
|
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