EPIGRAPHE
« Conduire une affaire avec succès,
consiste à faire des choses très simplement, les faire
régulièrement et ne jamais négliger de les
faire » (
William
LEVER).
« L'excellence est un art que l'on n'atteint
que par l'exercice constant. Nous sommes ce que nous faisons de manière
répétée. L'excellence n'est donc pas une action mais une
habitude » (
ARISTOTE).
La gestion d'entreprise, en bon père de famille, se
pratique au quotidien. C'est la multitude de petites tâches et de petits
détails qu'on prend l'habitude de régler, au jour le jour, sans
jamais les négliger.
(CHIZA CHIRIMULUME David)
DEDICACE
A mes très chers parents, KASONGO CHIRIMULUME
Enoch et NSIMIRE MWA LUBANDJA, source biologique et
artisans de mon existence ; je serais bien ingrat si je ne vous exprimais
pas tous mes sentiments de profonde gratitude. L'intérêt que vous
avez toujours porté sur moi, l'affection maternelle et paternelle,
d'énormes sacrifices consentis pour mon éducation et mon
instruction me touchent très profondément. Par ce travail, je
voudrais être digne de vous faire honneur.
Veuillez trouver ici, l'expression de ma profonde
reconnaissance et que ce travail soit pour vous la récompense de tous
vos efforts consentis.
REMERCIEMENTS
Compte tenu des vicissitudes ayant caractérisé
notre formation scientifique, nous tenons à nous acquitter d'un
agréable devoir, celui d'exprimer ici nos remerciements très
sincères à tous ceux qui, de loin ou de près ont
contribué à notre formation en général et à
la réalisation de ce travail de fin de cycle en particulier.
De prime abord, nous remercions l'Eternel Dieu Tout Puissant
« NYAMUZINDA » pour son apport
céleste, l'assistance portée sur notre modeste personne depuis le
début jusqu'à la fin de notre travail.
Ainsi, nos sentiments de reconnaissance vont tout droit au
Chef de Travaux Lambert BURH'OL LYANGOMBE qui a accepté de diriger ce
travail, des mains de maître, malgré ses occupations multiples.
Nous avons aussi une immense dette de reconnaissance envers
l'Assistant John MULUME KADUSI qui n'a hésité un seul instant
à donner le meilleur de lui - même pour que nous puissions enfin
réaliser ce travail.
Qu'il nous plaise encore ici, de rendre hommage au corps
enseignant de l'Université de Pédagogique Nationale en
général et en particulier à celui de la Faculté des
Sciences Économiques et de Gestion, pour la contribution à notre
formation. Qu'il trouve l'expression de notre gratitude pour les sacrifices
consentis afin que nous puissions décrocher notre Diplôme de
Graduat en Sciences Economiques et de Gestion.
Nous pensons aussi à nos frères CHIMUSA Moise,
BYACHIJIRWA Samuel, KAHASHA François, MUGISHO Flavien, MUSHAGALUSA
Patrick, MUKUBWA Bienvenu ; nous les remercions pour l'attention et
l'affection tout à fait particulière qu'ils ont manifestée
à notre personne.
Nous présentons nos très sincères
remerciements à nos oncles et frères qui nous ont assistés
au cours de notre vie estudiantine, Sylvain CHIZUNGU et sa charmante
épouse Cornelly NSIMBA, Olivier MIRINDI, MULUME KADUSI John et sa
chère épouse Materne, Fiston Amos BIRINDWA et son épouse
MAMY, Alexi BADERHA, Pierrot BURHOLE.
Nous tenons à remercier Papa Jules NAMULI, Pasteur
Joël KAMBAZA, Maman Esther Pasteur SIMBA, Papa MAKWALA et sa charmante
épouse Denise MAKWALA, Paul BIMIS, Papa Samuel MUHIGIRWA, Edmond CIVAVA
et toute l'église MEVAC pour votre soutien.
A mes cousins, cousines et nièces IMANI Isaac,
BONTÉ Zacharie, ZAWADI Priscilla, AMANI Joy, AHADI Aurore, Prince
BAGUMA, Nicole CIVAVA, Christian CIVAVA, Merveille, Thérèse,
Baby, Manu BUGANDWA nous vous remercions pour l'attention tout à fait
particulière portée à notre personne.
Nous sommes émis de reconnaissance à nos
camarades et combattants de lutte notamment Justin KADUSI, Marc PAKE, Godet
MAMFUANA, Fabrice KUZANWA, Daddy, Chadrack, Perle, Amida, Furaha, Denis,
Pascaline, Jeannette Patricia, Bervelyne, Tansia, Junior pour votre endurance
malgré les embûches endurés.
A nos amis de tous les jours, frères et soeurs Ruth
NZIMBU, YAYA TATU et son époux Biggy, Nelly CHISHOSI, Huguette, AHADI,
Benjamin SHUKU, Sarah NEEMA, Crispin, Belinda, Alledy, Michel, Jean, KOLIKO,
Richard IMANI, Olivier, Dieu Merci, Bienvenue, Medy, Tchico, Fanny, Florida
Dieudonné, Mardelle, Jina, Emile, Glodia, Jean Petit, Patrick, Emma,
Wasso, Falone, la grande chorale l'Eclat de louange de MEVAC pour vos
encouragements.
Cette liste n'est pas exhaustive, vous comprendrez notre
regret de ne pas vous citer dans ce travail de fin de cycle, mais nous disons
merci à toutes vos contributions et que Dieu vous bénisse au
centuple.
Que chacun trouve ici, nos
remerciements.
0. INTRODUCTION
01. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Généralement, cinq fonctions principales sont
reconnues à l'Entreprise. La fonction technique, la fonction humaine ou
personnel, la fonction commerciale, la fonction recherche et
développement, enfin la fonction financière. De toutes ces
fonctions, celle humaine revêt une importance capitale dans le
fonctionnement d'une entreprise ; car réalité humaine,
l'entreprise est une unité sociale. De cette affirmation, il ressort que
l'entreprise n'est pas simplement un instrument destiné à fournir
des biens et des prestations des services, mais qu'elle devient une
organisation à part entière, un système d'actions et des
décisions impliquant la participation des individus et leur souscription
à des buts clairement définis.1(*)
Ainsi toutes les fonctions de l'entreprise étant mises
en place pour faciliter la réalisation des objectifs et que la fonction
humaine est la plus importante, nous avons jugé utile d'étudier
cette dernière dans le secteur d'assurance congolaise.
Cette étude présente un intérêt
pratique pour nous, car elle va nous aider à vérifier si les
théories apprises sur la gestion des entreprises ou mieux sur la gestion
des ressources humaines sont d'application dans les entreprises locales ;
elle permet aussi à notre entreprise cible de passer en revue sa
politique de gestion du personnel par rapport aux observations qui seront
émises. Et aux futurs chercheurs, elle aidera à se faire une
idée sur le fonctionnement des entreprises publiques locales,
particulièrement sur la gestion du personnel.
02.
PROBLEMATIQUE
Pour assurer l'essor économique, beaucoup de pays
procèdent en dehors d'autres méthodes de recouvrement des
recettes, par la création des entreprises afin d'augmenter le volume des
recettes de l'Etat.
L'objectif primordial de toute entreprise étant la
recherche du profit, il en va de soi pour l'entreprise de bien gérer
toutes les ressources mises à sa disposition entre autres le capital
humain ; car un courant fort moderne tend à placer l'homme au
centre du débat sur le succès économique. Il est vrai que
loin d'être un facteur accidentel, l'homme s'affirme être le pilier
de la productivité et du progrès. 2(*)
Notre préoccupation est de savoir si les principes
généraux appris sur la Gestion des Ressources Humaines sont
d'application dans les entreprises locales en général et la
société nationale d'assurance en particulier ; autrement dit
si celle-ci place son personnel au centre du débat sur la
rentabilité et la manière dont elle s'y prend à travers
les actes de gestion classique tels que le recrutement, l'évaluation, la
gestion de la mobilité, les promotions, etc.
03. HYPOTHESE DU
TRAVAIL
D'après P. RONGERE, l'hypothèse de recherche
est une proposition des réponses aux questions que l'on se pose sur
l'objet de la recherche, formulée en termes tels que l'observation et
l'analyse pour fournir une réponse.3(*)
Donc une hypothèse est cet ensemble des réponses
aux diverses questions que le chercheur se pose lors d'une étude. Ces
réponses peuvent, le long du travail être confirmées ou
infirmées.
Partant de ces définitions et au regard de la question
principale constituant notre problématique, nous pensons que la SONAS
applique les principes généraux de la gestion des ressources
humaines.
04. METHODES ET
TECHNIQUES
La réalisation de tout travail scientifique doit
obéir à une démarche logique qui impose des règles
rigoureuses devant guider l'esprit du chercheur dans l'établissement de
la vérité.4(*)
Pour réaliser ce travail, nous avons eu recours aux
méthodes et techniques ci-après :
a. Méthodes
· La méthode
historico-descriptive nous a servi à la
présentation de l'entreprise,
· La méthode
structuro-fonctionnaliste nous a permis d'étudier les
actes de gestion très classique au sein de l'entreprise,
· La méthode analytique
nous a permis de vérifier l'adéquation entre la politique de
gestion du personnel de l'entreprise et les objectifs assignés à
cette dernière. Aussi nous permis à apprécier et analyser
des données recueillies auprès de nos enquêtés.
· La méthode qualitative
nous a permis à l'appréciation de la qualité de
l'information reçue.
b. Techniques
· La revue de la
littérature nous a servi à rassembler toutes les
théories relatives aux actes de gestion très classiques ;
· L'observation directe et spontanée
lors du stage ; nous a permis d'étudier les
comportements des agents et analyser directement quelques
phénomènes et faits sociaux.
· L'interview non
structurée avec le service de Formation de
l'entreprise.
· La technique de questionnaire nous a
aidé à l'obtention des informations auprès de nos
enquêtés par le biais d'un questionnaire.
· La technique d'entretien nous a
été importante à ce sens qu'il fallait nous entretenir
avec les responsables de la SONAS pour recevoir d'informations
complémentaires à notre sujet.
05. DELIMITATION DU
SUJET
Toute démarche scientifique procède fatalement
par un découpage de sa réalité. Il n'est pas possible
d'étudier, de parcourir tous les éléments influents
jusqu'aux extrêmes limites de la terre et jusqu'au début de
temps.5(*)
Le présent travail qui est axé sur l'analyse de
la gestion du personnel dans une entreprise d'assurance particulièrement
dans la Société Nationale d'Assurance, est subdivisé dans
le temps, en couvrant la période allant de 2005 à 2010 car de
temps en temps, l'entreprise subit des modifications structurelles, et vue la
multitude d'entreprises dans l'espace notre étude a ciblé la
SONAS.
06. DIFFICULTES
RENCONTREES
Au cours de la réalisation de ce travail, nous avons
été buté à certaines difficultés
notamment :
ü la quasi-inexistence des documents pouvant nous fournir
des plus amples détails sur la politique de gestion des entreprises
d'assurances congolaises en général et de la
société nationale d'assurance en particulier,
ü la réticence manifestée par certains
responsables hiérarchiques à parler explicitement des services
sous leurs directions ou à fournir certains documents contenant des
informations sur lesdits services.
07. PRESENTATION SOMMAIRE
DU TRAVAIL
En dehors de l'introduction et de la conclusion, le
présent travail comporte trois chapitres :
Ø Le premier traite des
généralités sur l'analyse de la gestion du personnel dans
une entreprise d'assurance ;
Ø Le deuxième présente l'entreprise quant
à son aperçu historique, son organisation administrative et
structurelle, ses ressources financières, sa gestion technique, etc.
Ø le troisième vérifie si les principes
généraux de gestion sont d'application dans l'entreprise.
CHAPITRE I :
CADRE THEORIQUE ET
CONCEPTUEL
Au cours du présent chapitre, nous allons
présenter les différentes théories sur l'analyse de la
gestion du personnel dans une entreprise d'assurance. Nous commençons
par situer le cadre conceptuel, avant de parler des actes de gestion
très classique pour enfin dire un mot sur la communication et
l'amélioration des conditions de travail. Ce sont ces théories
qui seront confrontées plus tard aux pratiques de notre entreprise cible
afin d'émettre un jugement de valeur sur sa politique de gestion du
personnel.
I.1. APPROCHES
CONCEPTUELLES
I.1.1. Analyse
Le mot analyse est employé
dans différentes matières. Ces différentes significations
ne partagent pas seulement le même nom, mais sont véritablement
des applications spécifiques d'un concept commun.
· En
Philosophie,
l'
analyse
est une méthode qui s'oppose à la
synthèse. Elle
vise à comprendre un objet en le décomposant en ses constituants.
Elle établit donc tout d'abord des critères permettant
d'identifier les composants.
· En
Mathématique,
l'
analyse
est une branche de cette science qui est constituée du calcul
différentiel et intégral et des domaines associés.
· En
Démographie,
l'analyse est de deux types :
o L'analyse longitudinale, qui consiste à
mesurer (
mesure
longitudinale) les phénomènes à partir d'un
événement initial où l'on peut distinguer les
générations ou les cohortes (naissances, mariages, migrations);
o L'analyse transversale, qui permet de mesurer (
mesure
transversale) un phénomène au cours d'une période de
temps, généralement l'année civile.
· En
Chimie,
l'analyse consiste à déterminer les constituants d'un produit,
· En
Art
Plastiques, l'
analyse d'oeuvre
extrait les sens de la composition graphique et expose les
références culturelles nécessaires.
· En
Musique,
l'
analyse est
l'étude de la structure
formelle,
mélodique,
harmonique et
rythmique
des
oeuvres musicales.
· En
Psychanalyse,
l'analyse est la démarche d'un patient lors d'une cure.
· En
Organisation,
l'
analyse force faiblesse
opportunité menace est un
concept d'
intelligence
économique.
· Au Jeu d'
échecs,
l'
analyse
ou analyse post-mortem permet aux deux joueurs,
à la fin d'une partie, de revoir les moments-clés de
celle-ci.6(*)
· En
Littérature,
l'
analyse
est une méthode structurée pour étudier une oeuvre :
la
psychocritique
définie par
Charles Mauron, par
exemple. L'analyse littéraire s'appuie sur les connaissances
psychologiques,
Freud, le premier a
proposé une telle analyse de
Hamlet.
I.1.2. Gestion.
La Gestion est l'ensemble des actes tendant, dans le cadre
d'une politique prévisionnelle définie, à
déclencher, suivre et contrôler le fonctionnement à court
et à moyen termes des éléments dont dispose l'entreprise
pour atteindre le (s) but (s) fixé (s).7(*)
Gérer, c'est mettre en oeuvre tous les
éléments à la disposition de l'entreprise en vue de
réaliser le (s) but (s) fixé (s).
Gérer, c'est aussi piloter un processus que prend un
problème à l'état où se trouve le gestionnaire,
pour le conduire au seuil de la décision.
Gérer, c'est donc organiser un processus de prise de
décisions et de telle façon que cette décision soit prise
en temps opportun, par les personnes les mieux placées et ayant
autorité pour la prendre, en intégrant toutes les données
et paramètres nécessaires à la qualité de cette
décision. La gestion implique des règles qui régissent le
processus et n'anticipent pas la solution. Gérer ne consiste pas
à élaborer d'abord des règles capables de résoudre
tous les cas susceptibles de se présenter puis en suite de les appliquer
aux situations.
Gérer, c'est élaborer des règles à
appliquer afin que, pour chaque cas, la meilleure solution soit trouvée,
retenue et appliquée.
· Gestion du personnel
La gestion du personnel s'est donnée comme vocation de
gérer les individus eux-mêmes, mais de les gérer dans
l'absolu. Cette pratique se structure à travers les actes de gestion
très classiques tels que le recrutement, l'évaluation, la gestion
de la mobilité, les promotions et les affectations... mais elle
s'effectue sans autre référence précise aux besoins de
l'organisation que celle des objectifs budgétaires.
Les règles de gestion traitent du processus de prise de
décisions et indiquent la façon dont il convient d'établir
la solution.
D'où gérer une entreprise c'est :
- fixer des objectifs ;
- mettre en oeuvre des moyens pour atteindre ces
objectifs ;
- contrôler que les résultats obtenus sont bien
conformes aux objectifs poursuivis, tout ceci à travers une structure
donnée de l'organisation.
I.1.3.
Personnel
I.1.3.1.
Définition
Le personnel désigne les hommes au travail dans une
organisation. Il s'agit des individus effectuant une activité
contraignante appelée « Travail ».
C'est aussi l'ensemble des personnes employées par un
service public ou par l'entreprise qu'il agisse des cadres ou auxiliaires.
C'est également l'ensemble de plusieurs
catégories de personnes physiques quels que soient leur âge, leur
sexe, leur race et leur activité professionnelle moyennant une
rémunération sous la direction et l'autorisation d'une personne
physique ou morale, publique ou privée dans les liens d'un contrat de
travail.
I.1.3.2.
Missions de la fonction du personnel
La fonction du personnel recouvre trois missions :8(*)
· L'administration sociale du personnel :
renferme toutes les tâches découlant du lien juridique
installé entre l'employeur et le travailleur par la conclusion du
contrat de travail. Le travailleur se trouve être dans cette perspective,
un ayant droit auquel il convient d'assurer des prestations reconnues et de
requérir les services convenus. Ce champ d'actions se résume
notamment en :
o L'élaboration des politiques concernant entre autres
les salaires, les garantis d'emplois, les avantages sociaux ;
o La définition des procédures de mise en oeuvre
de ces politiques : système de rémunération,
hiérarchisation des emplois, règlement intérieur ;
o La réalisation des opérations administratives
au bénéfice de l'ayant droit : formalité d'embauche,
paies, indemnités de mutations, de pensions, de licenciements.
o Le traitement des informations pour les organismes interne
ou externes (notamment la sécurité sociale, les pouvoirs
publics) ;
o L'accomplissement des prestations en liaison avec les
services convenus explicitement ou implicitement dans le contrat : le
logement, la cantine, le transport.
Les compétences réclamées dans ce domaine
vont de la maîtrise juridique à l'organisation administrative, de
l'étude économique à l'art de négociation.
· Le développement social :
Gérer les relations de l'entreprise avec les différents
groupes sociaux qu'elle renferme et dans lesquels les individus passent leur
vie professionnelle.
Ces groupes sont également le siège d'un certain
nombre d'exigences ou d'insatisfactions complexes.
Son champ d'action comporte :
o L'étude des insatisfactions pour se développer
dans l'organisation et des phénomènes sociaux qui en sont les
symptômes : absentéisme, rotation, mouvements sociaux,
détérioration des performances ;
o La mise au point et l'accomplissement des actions permettant
la réduction de ces insatisfactions et la disparition de leurs causes et
effets négatifs ;
o L'analyse des besoins et l'animation des actions en
matière d'information du personnel ;
o L'étude des attentes des groupes (en
référence à l'évolution de l'environnement social)
et la réalisation des actions de progrès de diverses
natures : amélioration des conditions de travail et de la
sécurité, aménagement d'horaires, enrichissement des
tâches, et nouvelles structures des services ou d'atelier.
La finalité recherchée par l'action
développement social vise l'amélioration des structures et des
conditions de vie au travail afin d'accroître la satisfaction des groupes
sociaux, le développement de la culture d'entreprise et
l'efficacité de l'organisation.
Elle n'inclut donc pas pratiquement des activités de
réglementation ou de procédure.
· La gestion des personnes : Elle
s'intéresse aux attentes professionnelles de chaque individu : son
appréciation, sa promotion, sa participation à la formation.
Bref, il s'agit de la gestion qualitative où le
rôle de la direction du personnel se caractérise par :
o Les études et définitions des politiques
(exemple : plan de carrière, plan de formation) ;
o La prescription des méthodes de gestion et
l'animation en vue de leur utilisation, la coordination et l'intégration
nécessaires ainsi que les arbitrages inter- secteurs ;
o L'étude prévisionnelle des besoins en
personnel (exemple : évolution de la population du personnel,
développement de l'entreprise.)
La finalité de la gestion des personnes tend
naturellement à favoriser le meilleur épanouissement des
personnes tout en fournissant à l'entreprise le potentiel professionnel
le plus adapté. La différence avec la mission
« administration du personnel » réside dans le fait
que la relation de l'entreprise aux individus est moins en rapport avec les
ayants droit déterminés par des conventions ou des accords, mais
plus, une relation à des personnes ayant des exigences sociales que
l'entreprise cherchera à satisfaire non pas par des règles mais
à travers sa propre gestion et son propre développement.
Les compétences requises relèvent surtout de la
psychologie, de la connaissance sociale et technique de la firme et de son
développement.
Ce domaine requiert de fortes capacités d'études
et des compétences socio psychologiques, une intelligence des
perspectives d'évolution sociale et une qualité d'animation des
actions du changement.
I.1.4.
Entreprise
I.1.4.1.
Définition.
Selon Armand DAYAN, l'entreprise peut être
définie selon deux approches. 9(*)
a) L'approche pragmatique
L'entreprise est un groupe humain de production autonome,
disposant d'un patrimoine, exerçant un effet d'attraction sur son
environnement et dont le devenir dépend de la vente du produit de son
activité. Etant un groupe humain les problèmes de motivation, de
communication, de contrôle sont donc fondamentaux, et la
personnalité du ou des leaders joue un rôle essentiel dans le
choix des objectifs et dans la mode d'organisation du groupe.
La production du groupe est l'ensemble des services mis
à la disposition de l'utilisateur. Ces services peuvent être
antérieurs ou concomitants ou postérieurs à la vente.
L'entreprise est autonome, elle détermine
elle-même ses objectifs. L'environnement lui fournit des modèles
juridiques, techniques, des relations sociales, parmi lesquels elle choisit.
b) L'approche système
Faisant référence à la théorie
générale des systèmes, l'entreprise peut être
analysée comme un système ouvert et adaptif. On entend par
système un ensemble de variables liées ayant une finalité.
I.1.4.2.
Rôles d'une entreprise
1° Rôle technique : l'entreprise
doit, de manière permanente, suivre l'évolution technologique et
s'y adapter de manière à produire des biens et services qui
soient compétitifs et les plus performants possibles.
2° Rôle économique : les biens
et services produits sont destinés à la consommation.
L'entreprise veille aux exigences du marché où les facteurs de
qualité et de prix jouent un rôle déterminant dans
l'écoulement des produits. Rares sont les entreprises dont la production
est destinée à l'autoconsommation.
3° Rôle social : lequel vise
essentiellement la répartition équitable du produit social. Ceci
permet aux travailleurs de tirer profit du revenu de l'entreprise en
contre-partie de leur prestation au sein de celle-ci en vue de satisfaire les
besoins de la communauté.
I.1.4.3.
Diversité des entreprises
Cette diversité se situe à plusieurs
niveaux :10(*)
· Secteurs et branches :
o Les entreprises agricoles : présentent la
particularité d'avoir une activité soumise aux aléas
climatiques (gel, grêle, ouragan, sécheresse,...).
o Les entreprises industrielles : l'importance des
capitaux mis en jeu et la concentration des effectifs, l'aspect concret,
physique de la production, expliquent que l'industrie est et demeure le lieu
privilégié de l'innovation et de la diffusion du progrès
technique, en particulier des méthodes de rationalisation du travail,
source d'importants gains de productivité.
o Les entreprises commerciales : la fonction essentielle
des entreprises commerciales est d'acheter pour revendre.
o Les entreprises de service : se distinguent par le
caractère immatériel de leur production, ce qui n'exclut pas une
activité de transformation ou une présentation physique des
produits (restauration, production de films, publicité, transport).
· Dimension :
o Les petites et moyennes entreprises (P M E) : sont
celles qui sont exploitées par des patrons qui risquent dans leurs
propres capitaux, qui exercent sur ces affaires une direction administrative et
technique effective, et qui ont des contacts directs et permanents avec leur
personnel.
o Les grandes entreprises : « grande
entreprise » est synonyme d'effectif nombreux.
o Les groupes : Pour de multiples raisons d'ordre
juridique, fiscal, économique et social, les entreprise
s'agglomèrent et se structurent en groupes.
· Forme juridique
Une première distinction peut être faite entre
les entreprises privées, contrôlées par des personnes
privées (physiques ou morales) et les entreprises publiques
contrôlées par l'Etat ou une collectivité locale.
o Les entreprises privées peuvent adopter plusieurs
formes juridiques.
o Les entreprises individuelles : propriété
exclusive d'une seule personne, l'exploitant qui la dirige.
o Les sociétés civiles : ont le
caractère civil, toutes les sociétés auxquelles la loi
n'attribue pas un autre caractère en raison de leur forme, de leur
nature, ou de leur objet.
o Les sociétés commerciales.
On distingue :
Ø la société en non collectif
(SNC) ;
Ø la société en commandite simple
(SCS) ;
Ø la société par action à
responsabilité limitée (SARL),
Ø la société privée à
responsabilité limitée (SPRL),
Ø La société coopérative (S.C)
etc.
I.1.4.4.
Entreprise d'Assurance
Définition11(*)
Les entreprises d'assurance ont pour fonction
économique de transformer les risques individuels en risques collectifs
en garantissant le paiement d'une somme en cas de réalisation du risque.
La comptabilité nationale distingue les organismes
d'assurance et de capitalisation et les mutuelles.
a) Organismes d'assurance et de
capitalisation12(*)
Ces organismes sont des unités institutionnelles dont
les ressources principales sont constituées par des primes d'assurance.
Ils versent à leurs assurés des indemnités si cela est
nécessaire. Ces organismes groupent les entreprises qui pratiquent
l'assurance dommage et la responsabilité civile, l'assurance vie, les
compagnies de réassurance et la Caisse nationale de prévoyance.
b) Mutuelles13(*)
Les mutuelles sont les sociétés dont les
ressources sont constituées par des cotisations sociales volontaires et
qui versent des prestations sociales sans constituer de provisions, car elles
fonctionnent sous un régime de répartition.
I.1.5. Gestion des Ressources
Humaines
I.1.5.1. Définition
La gestion des ressources humaines consiste en des mesures
(politiques, procédures, etc.) et des activités (recrutement,
etc.) impliquant des Ressources Humaines et visant une efficacité et une
performance optimale de la part des individus et de l'organisation. Elle a une
approche individuelle et considère les personnes comme une ressource
plutôt que comme un coût. Elle fait du partage de la fonction
Ressources Humaines une priorité nécessaire pour la coordination
des ressources.14(*)
I.1.5.2. Dimensions de la Gestion des Ressources Humaines
Parler de gestion des Ressources Humaines revient à
mettre l'accent sur l'aspect managérial (gestion) et économique
(ressources humaines). L'évolution, tant du rapport salarial que des
facteurs socio- culturels, a développé les dimensions juridiques,
psycho- sociales de la fonction. 15(*)
a) Dimension managériale et
économique
Diriger le personnel, c'est exercer une fonction de
commandement, d'organisation, d'animation et d'évaluation ; c'est
aussi gérer un facteur de production, et non des moindres, le travail,
ce qui conduit à appliquer le raisonnement économique
(coûts, productivité, allocation des ressources rares, etc.) et
les techniques de gestion prévisionnelles (analyse des besoins, gestion
des flux : recrutement, promotion, départs ; gestion
qualitative : profil de postes, formation, etc.).
b) Dimension juridique
Conçu à l'origine comme un simple contrat de
louage des services par le code civil, la relation employeur-employé
s'est , tout au long du 20ième siècle,
institutionnalisée, générant un droit du travail, dont les
textes, de plus en plus nombreux, régissent de nombreux domaines :
embauche, durée du travail, discipline, règlement
intérieur, détermination du salaire, congés,
représentation des salariés, réglementation des conflits,
licenciements, hygiène et sécurité, etc.
c) Dimension psycho-sociale
L'organisation des salariés, l'évolution du
niveau scolaire et des moeurs, les recherches en psychologie, en sociologie des
organisations, en communication, etc., ont profondément modifié
les attentes des salariés et des employeurs. Pour les premiers, il
semble que l'entreprise soit de moins en moins perçue comme un lieu
où l'on aliène son autonomie, voire sa personnalité, en
échange d'un salaire, mais plutôt comme un espace de vie où
l'on espère réaliser un certain nombre de besoins
supérieurs : estime des autres, sécurité,
convivialité, opportunités des carrières, etc.
Les employeurs, quant à eux, cherchent à agir
sur les variables psycho-sociales pour motiver, développer
l'adhésion et la cohésion de leur personnel.
d) Dimension politique
Diriger des hommes est un acte éminemment politique.
Cela implique une attitude à aménager un rapport de force,
à conquérir, exercer, défendre son pouvoir sur les autres.
L'institutionnalisation de la représentation du
personnel, du droit d'expression des salariés, la gestion des conflits
individuels ou collectifs, nécessitent, en plus des connaissances
techniques et juridiques, des qualités de tacticien et de
négociateur.
La gestion des hommes n'est l'apanage de la Direction des
Ressources Humaines. Tout responsable qui encadre ses subordonnés, ne
serait-ce qu'un seul, doit gérer, dans le cadre de ces attributions, des
ressources humaines. Néanmoins l'importance des tâches
administratives et le haut degré de spécialisation
évoqué ci-dessus justifient l'existence des services
spécialisés.
I.1.5.3. Attributions de la Gestion des Ressources
Humaines
La Gestion des Ressources Humaines a pour
attributions :16(*)
a) La gestion administrative du personnel
Elle comprend :
- des tâches de gestion collectives :
· Analyse des besoins d'emploi ;
· Gestion des flux internes : promotion, mutation,
licenciements ;
· Définition des procédures à
l'embauche, l'évaluation, la rémunération, etc.;
· Conception du règlement
intérieur ;
· Définition et mise en application des
règles de sécurité ;
· Gestion du plan de formation : analyse des
besoins, organisation d'actions de formation, etc.
· Gestion de certaines oeuvres sociales
· Médecine du travail ;
· Etablissement de statistiques : certaines sont
obligatoires, par exemple, les accidents du travail, le bilan social, d'autres
à usage interne (ratio social) ;
- Des tâches de gestion individuelle :
· Recrutement ;
· Gestion des dossiers individuels ;
· Rémunération, rotation, et
sanction ;
· détermination des plans de
carrière ;
- des relations avec les administrations :
· inspection du travail ;
· Direction départementale du travail ;
· Sécurité sociale ;
· Caisse de retraites ;
· Agence Nationale pour l'Emploi.
b) Les relations sociales
Cette gestion administrative implique une certaine
disponibilité pour répondre aux éventuelles questions
posées par le personnel. Mais au - delà, la Gestion des
Ressources Humaines a également dans ses attributions l'organisation et
la gestion des relations avec les représentants du personnel et le
traitement des conflits.
Dans le cadre de la réglementation applicable et en
fonction de la politique sociale de l'entreprise, il convient d'organiser les
élections des représentants du personnel, de leur permettre
d'exercer leurs attributions, de conduire les négociations, etc.
I.2.
ACTES DE GESTION CLASSIQUE
I.2.1.
Recrutement
I.2.1.1. Définition
Le recrutement est une activité qui vise à
pourvoir des postes offerts et vacants dans une organisation.
Cette activité entraîne l'établissement
d'une procédure permettant à l'organisation de faire en sorte
(préparation, recherche, information) d'attirer un nombre suffisant de
bonnes candidatures possédant des qualifications et de la motivation
face au poste offert. Nous pouvons définir plus
précisément le recrutement comme un ensemble d'actions
entreprises par l'organisation pour attirer des candidats qui possèdent
les compétences nécessaires pour occuper dans l'immédiat
et dans l'avenir un poste vacant.17(*)
I.2.1.2. Processus de recrutement
Les différentes étapes du recrutement
sont :
1) La définition du
besoin
Elle comprend :
a) La demande de recrutement
Elle émane en général du responsable
hiérarchique directement concerné. L'origine de la demande peut
être un remplacement du fait d'un départ, d'une mutation ou d'un
besoin supplémentaire.
b) La décision de recruter
Avant de lancer les opérations de recrutement, il est
nécessaire de vérifier l'opportunité de la demande. Le
diagnostic d'opportunité permet de vérifier que toutes les
solutions d'amélioration de la productivité et de la
réorganisation du service, voire l'externalisation, ont
été analysées avant de recourir à l'augmentation ou
au maintien des effectifs.
c) La définition de la fonction
Il ne peut y avoir de recrutement sans définition de la
fonction. S'il n'existe pas de descriptif adéquat ou actualisé,
il est nécessaire de l'établir ou de le réviser à
l'occasion du recrutement.
Ø L'analyse du poste
L'analyse du poste est une des clés de voûte de
la Gestion des Ressources Humaines. Elle présente une large gamme
d'utilisations au- delà du recrutement (notamment pour déterminer
la rémunération de base).
Ø La description du poste
Les données de l'analyse doivent être
rassemblées afin de définir le poste, sa finalité, les
caractéristiques, les compétences et habilités qu'il
suppose.
d) La définition du profil
Une fiche de fonction comprend également trois
rubriques principales :
Ø La mission confiée
Cette rubrique comprend, entre autres, les buts et les
finalités du poste, le niveau hiérarchique, les tâches
à accomplir.
Ø Les compétences nécessaires
La fiche distingue les compétences transverses,
nécessaires pour tous les postes de l'entreprise, de ce niveau ou dans
cette fonction et les compétences spécifiques propres au
poste.
Ø Le profil du candidat
Il est défini, notamment, par la formation
indispensable, la formation souhaitée, l'expérience
nécessaire, les compétences spécifiques exigées.
2) La recherche des candidats
La recherche se fait sur le marché interne de
l'entreprise et sur le marché externe.
a) La prospection interne
Les postes vacants sont généralement
proposés en priorité aux salariés de l'entreprise dans le
cadre des politiques de mobilité interne. Dans le cadre des politiques
de promotion interne, un dosage entre recrutement externe et promotion interne
n'est généralement autorisé qu'en l'absence des
possibilités de recrutement interne.
b) La recherche des candidatures externes
La recherche des candidatures externes renvoie :
Ø au souhait de comparer les candidats internes aux
candidats externes afin de disposer d'information sur les niveaux relatifs des
marchés interne et externe du travail ;
Ø au souci d'enrichir le potentiel interne de l'apport
de son « sang » nouveau et / ou de rajeunir la pyramide
d'âge ;
Ø à l'impossibilité de trouver dans
l'entreprise le profil recherché. Il peut s'agir des postes du bas
l'échelle, des postes de débutants ou des postes particuliers
impliquant un cursus original.
c) Les candidatures spontanées
Elles sont en nombre croissant. Elles affirment en particulier
dans les grandes entreprises. L'abondance des candidatures spontanées
est une de mesure de l'image externe auprès de publics ciblés.
Les liens avec les écoles et universités, la participation
à des forums dans les établissements d'enseignement renvoient
à ce souci d'attirer les diplômés recherchés.
d) L'annonce
Elle peut être adressée à des associations
ou des organismes, être publiée dans la presse ou de plus en plus
fréquemment sur Internet. L'annonce publiée dans la presse est le
moyen le plus fréquent. Son efficacité repose l'adaptation du
support au poste, à sa situation géographique et à la
qualité du contenu.
La rédaction de l'annonce est d'une grande importance.
Si elle est explicite, claire et sans ambiguïté dans la
définition de la fonction proposée et des critères
professionnels requis, elle aura des chances d'être lue et comprise par
le petit nombre des candidats correspondant au poste.
Les autres moyens
D'autres sources se développent.
· Les stages : Ils sont un tremplin pour les jeunes
diplômés, car un certain nombre de stages de fin d'études
débouchent sur une proposition de recrutement.
· La transformation de contrat à durée
déterminée en contrat à durée
indéterminée.
3) La sélection des candidats
a) Le tri des candidatures
La sélection débute par l'analyse des lettres de
candidature et des curriculum vitae. Une première confrontation des
caractéristiques des postulants avec les exigences de l'entreprise
conduit à une élimination importante.
b) Le questionnaire (ou dossier de candidature
maison)
Le questionnaire permet à l'entreprise de réunir
les compétences et la personnalité du candidat, les
éléments qui lui sont nécessaires de façon
précise et identique.
c) L'entretien
L'entretien de recrutement a un double but :
- informer le candidat sur l'entreprise, sa stratégie,
les profils recherchés, les perspectives offertes et le poste à
pouvoir ainsi que ses caractéristiques.
- Lui permet de s'exprimer pour qu'il donne le maximum
d'informations sur le passé professionnel, ses aspirations, ses
compétences, ses qualités relationnelles et managériales,
etc. Il est important que les responsables opérationnels menant des
entretiens bénéficient d'une formation spécifique.
d) Les tests
Les candidats retenus à l'issue des phases
précédentes peuvent être soumis à des tests. Leur
objectif est double :
- Faire apparaître les points faibles éventuels
pouvant constituer des contre- indications pour le poste ;
- Classer les aptitudes des candidats parmi lesquels choisir,
et les adéquations entre les profils respectifs et le profil du
poste.
Les tests peuvent être classés en trois
catégories :
· Les tests d'aptitudes pour une tâche
donnée ;
· Les tests de personnalité : il vise
à cerner la personnalité du candidat ;
· Les tests de groupe proposent une situation de groupe
rassemblant généralement les derniers candidats en
piste ;
· Les tests de situation : Ils visent à
intégrer les éléments de la tâche et ceux de la
personnalité.
4) Concrétisation, accueil et
intégration
a) La décision
Une fois les entretiens et tests éventuels
achevés, le service interne ou le cabinet externe chargé du
recrutement et le responsable hiérarchique demandeur examinent les
dossiers des candidats retenus.
La décision finale est généralement prise
par le responsable hiérarchique à partir de l'ensemble des
données recueillies.
b) La négociation d'un engagement
La négociation porte essentiellement sur le montant et
les éléments qui constituent la rémunération
globale.
c) La signature de contrat
Le contrat est nécessairement écrit dans
certains cas :
- Contrat à durée
déterminée ;
- Contrat de travail temporaire ;
- Contrat à temps partiel ;
- Contrat d'apprentissage,
- contrat d'adaptation,
- contrat de qualification,
- contrat d'orientation,
- contrat d'initiative d'emploi,
- contrat emploi jeune, etc.
I.2.2. Mobilité et
gestion des carrières
I.2.2.1. Définition
On définir le mot carrière dans un sens strict
comme l'ensemble d'emplois qu'un individu occupe durant sa vie professionnelle
et pour lesquels il reçoit une rétribution. L'expression
« gestion des carrières » a un sens plus large. On
peut la définir comme un ensemble d'activités entreprises par une
personne pour introduire, orienter et suivre son cheminement professionnel, en
dedans ou en dehors de l'organisation, de façon à lui permettre
de développer pleinement ses aptitudes, habilités et
compétences.18(*)
Pour Jean Marie PERETTI19(*), une carrière dans une
entreprise, c'est une succession d'affectations. La gestion de carrière
inclut le suivi dans la passé, le présent et l'avenir des
affectations d'un salarié au sein des structures de l'entreprise. Elle
apparaît comme un compromis permanent entre les besoins de l'entreprise,
des potentiels disponibles et des désirs exprimés par les
salariés. Ce compromis s'exprime en décisions de recrutement, de
formation et de mobilité interne.
L'évolution des hommes au sein de la pyramide
hiérarchique de l'entreprise se traduit en décisions de
promotion. Gérer les carrières, c'est prendre en compte à
la fois les besoins de l'entreprise et les potentiels et souhaits de chaque
salarié.
Cela implique un système d'appréciation
permettant de détecter les potentiels et d'orienter la gestion
personnalisée de l'emploi. Cela nécessite également
l'existence d'une politique de promotion et d'une gestion des carrières.
Cela englobe enfin la prise en compte des départs.
I.1.5.4. Politique de mobilité
Deux politiques de mobilité peuvent être
distinguées :
· La mobilité «au coup par
coup »,
· La mobilité organisée.
Dans le premier cas, le problème de la mobilité
ne se pose que lorsqu'un poste à pourvoir existe. La hiérarchie
recherche avec le gestionnaire des carrières si l'un des salariés
possède les aptitudes requises.
La mobilité « au coup par coup »
peut intervenir à tout niveau hiérarchique. Elle ne se situe pas
dans le cadre d'une gestion des ressources humaines vraiment
élaboré. La nécessité de pourvoir rapidement le
poste, l'absence d'outils d'évaluation adéquats peuvent aboutir
à des échecs. Les promotions manquées qui entraînent
un constat d'échec se révèlent particulièrement
coûteuses. Aussi paraît-il nécessaire d'organiser la
mobilité.
La mobilité organisée repose sur une gestion
prévisionnelle de l'emploi et un système d'évaluation du
personnel. Elle nécessite de prévisions, une préparation
minutieuse et une étude des répercussions. La mobilité
organisée utilise les plans de remplacement.
I.2.3. La
Rémunération
I.2.3.1. Définition
La rémunération est la somme en espèces,
due par un employeur à un travailleur, en vertu d'un contrat de travail
ou des dispositions légales. Elle comprend le salaire et les accessoires
convenus.20(*)
On distingue la rémunération directe et la
rémunération indirecte.21(*)
a) Rémunération
directe : elle comprend les paiements en espèces et
en nature, les sommes gagnées par les salariés et les gains
résultant d'autres systèmes de rémunération, comme
les régimes d'incitation et d'intéressement. Elle englobe en
outre, la rémunération des heures supplémentaires
dépassant le taux de salaire régulier. Tous ces paiements ont
généralement un rapport direct avec le travail accompli.
b) Rémunération
indirecte : elle s'ajoute à la
rémunération directe pour les salaires. Il s'agit d'autres
paiements ou prestations dont bénéficient les salariés.
Elle porte le nom d'avantages sociaux ou
d' « éléments sociaux ». Pour
l'employeur, les éléments sociaux sont un ajout au coût de
la main d'oeuvre. Ce sont des frais incontournables qui dépassent la
rémunération directe des salariés.
I.2.3.2. Facteurs de rémunération
a) Facteurs internes
· Nature de l'emploi : elle se décrit en
termes de contenu d'emploi et d'exigences.
- Si un emploi requiert plus de qualification et de
responsabilité qu'un autre, il sera mieux
rémunéré.
- C'est l'analyse des emplois, suivie par l'évaluation
des emplois, qui permet de déterminer les salaires de base.
· La contribution du salarié : Elle englobe
la compétence personnelle, l'ancienneté et la performance.
b) Facteurs externes
· Lois du marché : l'évaluation des
salaires est une question d'offre et de demande.
· Législation gouvernementale : l'Etat peut
déterminer par une loi ou un décret les conditions minimales
à respecter dans l'établissement des niveaux de salaires.
· Coût de la vie : ce facteur a pour objet
d'ajuster le niveau de salaire pour tenir compte de la perte du pouvoir
d'achat.
I.2.4.
Formation
Certains auteurs insistent, dans leur définition, sur
la transmission des connaissances afin de répondre aux besoins de
l'organisation. Ainsi, la formation peut se définir comme l'ensemble des
actions capables de mettre les individus et les groupes en état
d'assurer avec compétence leurs tâches actuelles ou celles qui
leur seront confiées dans le futur pour la bonne marche de
l'organisation.
D'autres auteurs englobent dans leurs définitions des
actions lors de l'éducation de base et lors de la formation
professionnelle, en cours d'emploi ou en tant qu'adulte. Ainsi la formation
englobe toutes les activités éducatives auxquelles pourraient
s'adonner l'adulte, qu'il s'agisse d'études générales ou
professionnelles, de recyclage ou de perfectionnement, de matières
pertinentes à son travail comme à sa vie de citoyen.
On retient que la formation en organisation est un ensemble
d'actions, de moyens, de techniques et de supports à l'aide desquels les
salariés sont incités à améliorer leurs
connaissances, leurs comportements, leurs attitudes, leur habiletés et
leurs capacités mentales, nécessaires à la fois pour
atteindre les objectifs de l'organisation et des objectifs personnels ou
sociaux, pour s'adapter à leur environnement et pour accomplir de
façon adéquate leurs tâches actuelles et futures.22(*)
I.3. COMMUNICATION ET
INFORMATION
I.3.1.
Définition de la communication humaine
La définition la plus simple est celle qui accorde une
importance capitale à la dimension interpersonnelle, puisque, de tout
temps, dans tous les milieux et dans toutes les langues, dans les
activités quotidiennes comme les grands débats philosophiques,
les êtres humains ont communiqué entre eux. On peut donc
définir la communication en mettant l'accent non seulement sur le
transfert d'information par un humain (émetteur) également sur
l'acceptation de l'information par un autre humain (récepteur).
Dans cette optique, la communication est un processus reposant
sur un échange entre deux ou plusieurs personnes utilisant un code
fermé de gestes, de mots ou d'expressions qui rend compréhensible
une information formelle ou informelle transmise d'un émetteur à
un récepteur.23(*)
I.3.2.
Communication et information
Les termes « communication» et
« information » sont souvent confondus. Pourtant
l'information fait partie de la communication mais elle n'est que la
« servante ». L'information est un ensemble de pratiques
qui cherchent surtout à mettre des individus en relation avec des
événements. La communication est plutôt un ensemble de
pratiques qui cherchent à réaliser une mise en relation des
individus entre eux. La communication contient donc l'information et elle fait
généralement circuler l'information dans les deux sens.
I.4.
L'AMELIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL ET DE SECURITE
L'importance des enjeux économiques et humains justifie
l'intérêt qu'a l'entreprise pour l'action à mener sur les
conditions de travail et la sécurité, le calcul des coûts
sociaux, et notamment des coûts liés à de mauvaises
conditions de vie au travail. L'action concernant les conditions de travail se
développe dans trois directions : l'ergonomie, l'organisation du
travail et la sécurité.24(*) Sur ces terrains, les hommes
des Ressources Humaines ne peuvent agir qu'en collaboration étroite avec
la hiérarchie. Leur rôle est souvent celui de promoteur et de
conseiller.
I.4.1.
L'ergonomie
L'ergonomie est une étude multidisciplinaire du travail
humain pour remédier à l'inadaptation industrielle, limiter les
atteintes à la santé physique ou mentale, réduire la
fatigue professionnelle.
Les grilles d'analyse ont été
élaborées pour établir un diagnostic des conditions de
travail. Ces grilles portent, en particulier, sur les conditions d'ambiance
physique de travail, les charges physiques et mentales.
I.4.2.
L'organisation du travail
L'amélioration des conditions de travail ne saurait se
limiter aux aspects environnementaux et physiques. Le contenu du travail est un
élément crucial.
A partir d'une critique de l'organisation scientifique du
travail, de nouvelles formes d'organisation ont été
expérimentées. Les formules proposées sont : la
rotation, l'élargissement, l'enrichissement, les groupes de production
(ou groupes semi-autonomes) et l'empowerment.
I.4.3. La
Sécurité
L'hygiène et la sécurité des travailleurs
dans l'entreprise doivent répondre aux conditions prévues par une
réglementation abondante et complexe.
La sécurité représente d'importants
enjeux financiers dans l'entreprise. En effet, les accidents du travail sont
très onéreux, notamment du fait d'une tarification incitative.
CHAPITRE II :
PRESENTATION ET
FONCTIONNEMENT DE L'ENTREPRISE
La Société Nationale d'Assurances, en sigle
« SONAS » est une entreprise publique à
caractère technique et commercial placée sous la tutelle du
ministre du porte feuille et celui des finances. Elle se situe sur le boulevard
du 30 juin numéro, BP 3445 Kin. Téléphone 230 53, elle
s'étend sur toute l'étendue du territoire national.
Elle est dotée d'une personnalité juridique et
elle est régie par l'ordonnance n° 78/002 du 06 janvier 1978 portant
dispositions générales applicables aux entreprises publiques et
par l'ordonnance loi n° 78/19 de 05 mai 1978 portant statut de la
société nationale d'assurances.
II.1. HISTORIQUE DE
L'ENTREPRISE
Avant la création de la SONAS, le marché des
assurances était entièrement entre les mains des étrangers
parmi les quels nous pouvons citer les britanniques, les français, les
belges, les allemands etc.
Elle s'étaient constituées en
société d'assurances, on pouvait donc compter plusieurs
sociétés d'assurance qui fonctionnaient à l'époque
dont voici quelques un : Charles le jeune, IMMOAF, BEGANE.
A cette époque, il y avait une société
initiative nationale dénommée compagnie nationale d'assurance du
Congo en sigle CONASCO.
Toutes ces sociétés initiées par les
étrangers transférant tous les revenus dans leurs pays d'origine,
cette situation n'avait pas manqué de tiquer le Président MOBUTU
qui avait décidé de fermer toutes les maisons d'assurance et
avait confié la responsabilité des assurances aux fils du pays,
c'est-à-dire aux nationaux d'où la création de la SONAS
comme société nationale d'assurance.
II.2. CREATION DE LA
SONAS
La SONAS fut créée le 23 novembre 1966 par
l'ordonnance loi présidentiel n° 66/622, après cela une autre
ordonnance n° 240 du 23 novembre 1966 de la même année accorait le
monopole des assurances à la SONAS en République
Démocratique du Congo, les travaux de la SONAS ont commencé en
1967 et se sont étendus partout dans le pays, certaines maisons existent
encore mais sous recueil portant organisation de la SONAS. En 1968, elles
fonctionnent à titre du courage ; elles fonctionnent ou travail
pour le compte de la SONAS.
II.3. OBJECTIF DE LA
SONAS
L'objectif de la SONAS consiste à assurer :
· Toutes les opérations d'assurance
· Les opérations des assurances et
réassurances avec les sociétés étrangères
établies en dehors de nos frontières
· Toutes les opérations relatives aux transactions
immobilières notamment : la location, l'achat et la vente des
immeubles appartenant aux particuliers et dont la gestion est confiée
à la SONAS.
· Le service de contrôle technique des
véhicules automoteurs. Notons que la mission principale de la SONAS est
d'assurer la protection des personnes et de leurs biens en cas de sinistre par
la vente des assurances.
En ce qui concerne les assurances, la SONAS exploite ou met
à la disposition de la population congolaise le six types
d'assurances ci-dessous :
1) Assurances automobiles (A)
2) Assurances incendie
3) Assurances accident et risques divers (ARD)
4) Assurances vie
5) Assurances de transport
6) Assurances de l'assureur
1. Assurance Automobile
L'assurance automobile est obligatoire, elle présente
les garanties ci-après :
a) Garantie de Responsabilité Civile en cas
d'accident
Elle consiste à ce que le client automobile assure sa
voiture à la responsabilité civile, et la SONAS prend la charge
de la responsabilité de la personne en cas d'accident.
b) La garantie du dégât matériel ou
dommage
Ici, on voit le dégât matériel, le dommage
matériel que la SONAS assure après l'accident
c) La Garantie de Vol et Incendie
La SONAS dédommage le client en cas de vol et incendie
de son véhicule.
d) La Garantie de Tout Risque (TR)
La SONAS prend la charge de dédommager tout.
2. Assurance Incendie
Cette assurance consiste à ce que le client de la SONAS
se voit en sécurité après l'incendie, la SONAS prend la
charge de toutes les conséquences de l'incendie. Cette assurance
présente également beaucoup de garantie, elle concerne les biens,
les choses, les bâtiments simples, industriels, commerciaux, scolaires,
domestiques etc.
3. Assurance Accident et Risques Divers (ARD)
Cette catégorie d'assurance a 34 sous branches parmi
les quelles nous pouvons citer :
- Assurance scolaire : pour couvrir l'école contre
le risque d'accident de la maison à l'école,
- Assurance sportive : couvre le risque d'accident pour
les joueurs ou sportifs,
- Assurance incendie du travail : ici on voit les
accidents ou dommages des machines.
4. Assurances Vie
Elle est une sorte d'épargne, ici la personne s'assure
contre le décès ou la vieillesse. Cette assurance couvre une vie
heureuse, cette assurance est très délicate il y a :
assurance vie en groupe, assurance éducation pour les enfants. La SONAS
prend en charge de l'éducation des enfants du client en cas de
décès.
5. Assurance Transport
Ici, on sous entend, l'assurance du transport routier, action
maritime, exemple assurance des bateaux, contennaires, marchandises
transportées...
6. Assurance de l'assureur ou réassurance
Ici l'assureur assure ses risques en allant s'assurer à
la SONAS pour atomiser les risques.
- La Co-assurance : c'est l'assurance, avec plusieurs
assurances qui se mobilisent pour partager le risque, ces assurances
correspondent aux six directions techniques du siège.
La SONAS exploite en monopole tout le marché congolais
des assurances et réalise en partenariat les opérations de
réassurances avec les sociétés
étrangères.
II.4. FONCTIONNEMENT ET
ORGANISATION DE LA SONAS
Comme toute entreprise publique, la SONAS est composée
d'un conseil d'administration, d'un comité de gestion et de la direction
générale.
II.4.1. Conseil
d'Administration
C'est l'organe de conception, d'orientation et de
décision sur les objectifs à atteindre selon la mission
assignée à la SONAS par le gouvernement, il est composé
d'un président et les membres du comité d'administration par un
décret présidentiel, l'actuel conseil d'administration a
été nommée le 03 août 2005.
II.4.2. Comité de
Gestion
C'est l'organe d'exécution, des décisions de
conseil d'administration qui a pour rôle d'assurer les affaires courantes
de l'entreprise, de prévoir, de coordonner et de contrôler la
gestion de la SONAS. Il est composé des cinq membres dont les quatre
premiers sont nommés par décret présidentiel, le
comité de gestion est composé de la manière
suivante :
- Un Président Directeur Général (PDG)
- Un Président Directeur General Adjoint (ADGA)
- Un Administrateur Directeur technique (ADT)
- Un Représentant des travailleurs.
II.4.3. La Direction
Générale
Elle chapeaute toutes les autres directions ; c'est celle
qui oriente et donne les directives aux autres directions. Il y a trois types
de direction ci-après :
- Les directions techniques
- Les directions fonctionnelles
- Les directions provinciales
A) Les Directions Techniques
Elles s'occupent de la souscription c'est-à-dire de
l'exploitation des assurances et du règlement des sinistres, elle est
subdivisée en six directions chacune de l'une de six assurances que la
SONAS vend.
B) Les Directions Fonctionnelles
Elles s'occupent des facteurs humains, matériels et
financiers, c'est-à-dire qu'elles s'occupent de tous les facteurs que
concourent au bon fonctionnement de la société. Elle s'est
subdivisée en huit (8) directions qui sont :
a. La Direction des Ressources
Humaines
Elle s'occupe de la gestion des ressources humaines et du
recrutement à la retraite.
b. La Direction Administrative et
Immobilière
Elle s'occupe de la gestion immobilière comme charroi
automobile de la maintenance et de la société.
c. La Direction d'études des Statistiques
Chargée de mener des études d'évaluation
pour chaque branche d'assurance sur le marché. Elle a l'exploitation des
assurances.
d. La Direction d'Organisation
d'Information
Elle s'occupe des études et organisation des structures
et des circuits informations de l'entreprise.
e. La Direction d'Inspection
Chargée de contrôle d'opération en rapport
avec les instructions en vigueur données par la hiérarchie de
l'entreprise et pour l'Etat.
f. La Direction Financière et
Comptable
Elle s'occupe de la gestion comptable, financière et
budgétaire de l'entreprise.
g. La Direction de Marketing
Elle s'occupe de marketing des assurances, elle voit comment
les assurances sont consommées par la population et comment le faire
consommer.
h. La Direction Médicale
Elle s'occupe des soins médicaux préventifs et
curatifs des agents et de leurs familles.
C) Les Directions Provinciales
Elles s'occupent des exploitations des branches d'assurance
des activités techniques et de la gestion du personnel dans les
différentes provinces.
a. Direction Provinciale de Kinshasa
Elle a son siège à Kinshasa Limete, elle a
autorité sur les succursales de KIKWIT, GEMENA, GBADOLITE, NIOKI, BUMBA,
N'DJILI, KINTAMBO, BANDUNDU, MBANDAKA.
b. Direction Provinciale de l'Ouest
Son siège se trouve à BOMA, elle comprend les
bureaux de Moanda, Tshela, succursale de Mbanza - Ngungu et Matadi.
c. Direction Provinciale de l'Est
Le siège social se trouve à Goma, elle comprend
les succursales de bureaux de Butembo, Isiro, Bukavu, Bunia, Kindu, Beni,
Uvira.
d. Direction Provinciale du Sud
Elle a pour siège dans la ville de Lubumbashi et
comprend les bureaux de LIKASI, KISANGANI, MBUJI-MAYI, KANANGA, KOLUEZI,
KALEMIE, KASUMBA LESA, souscription de KONGOLO, KANSIMBI, KAMINA et BUTA.
Dans le cadre de fonctionnement de chaque direction, nous
pouvons retenir qu'une direction est dirigée par une direction, un
département par la farde du pouvoir ou chef de département, une
division par un chef de division, un service par un chef de section et une
agence par un chef d'agence.
Pour la réalisation de sa production, la SONAS utilise
trois canaux de vente :
- Le premier canal est constitué des entités de
production animées et gérées directement par la SONAS.
Celles-ci comprennent : les directions du siège et les agences.
- Le deuxième canal est constitué des courtiers,
le rôle de ceux-ci se limite à rechercher les clients, à
les convaincre, à souscrire une assurance, à renouveler un
contrat arrivé à l'échéance et à percevoir
pour le compte de la SONAS ; pour le service rendu, la SONAS leur accorde
une commission sur les affaires réalisées selon les branches.
- Le troisième canal comprend le producteur
indépendant, leur rôle consiste seulement à rechercher les
clients, les convaincre à souscrire une assurance ou à renouveler
un contrat et les mettre en contact avec les services de l'entreprise pour la
réception des primes, ils sont rémunérés par
commission pour les services rendus suivant les instructions en vigueur.
A cet effet, elle dispose de cinq guichets de vente au
siège et de plusieurs entités décentralisées
appelés « AGENCE » selon le nouvel ordre.
Elle comporte plusieurs agences de représentation
à travers la capitale de Kinshasa qui sont : l'agence de Gombe, de
Limete, de Bandalungwa, de Ngiri-Ngiri, de Kasa-vubu, de N'djili, de Masina, de
Ndolo, de Kintambo, de Delvaux etc.
II.5. CONDITIONS D'EMBAUCHE
A LA SONAS
Nul ne peut être recruté agent de la SONAS, s'il
ne satisfait pas aux conditions ci-après :
a) Etre de nationalité congolaise ;
b) Etre de bonne conduite et moeurs,
c) Jouir de ses droits civiques et politique ;
d) Avoir dépassé l'âge maximum de 45 ans
à la date d'admission ;
e) Avoir l'aptitude physique indispensable pour la fonction
à exercer ;
f) Etre porteur d'un diplôme d'études
appropriées, d'un certificat reçu pour l'exercice de l'emploi et
éventuellement avoir reçu avec succès les épreuves
d'admission.
Tout recrutement doit avoir pour objet de compléter la
vacance crée dans l'emploi soit par le départ du titulaire soit
pour l'extension des activités de la SONAS nécessitant la
création des postes, le recrutement se fait en tenant compte de la
structure organique générale de la SONAS et des dispositions
budgétaires appropriées.
II.6. ORGANIGRAMME
Direction comptabilité
Direction immobilière
Direction organisation et stat
Direction comptabilité
Directions des services généraux
Direction financière
Direction médicale
Direction recherche et développement
Direction fonctionnelle
Direction indirecte
Direction accident et risques divers
Direction assurance accident
Agence de type C
Agence de type D
Agence de type B
Direction assurance vie
Direction incendie
Direction transport
Direction automobile
Direction technique
Agence de type A
Audit interne
Conseil juridique
Direction Générale
Comité de gestion
Conseil d'administration
Tutelle
CHAPITRE III :
PRINCIPES GENERAUX DE LA
GESTION DU PERSONNEL A LA SOCIETE NATIONAL D'ASSURANCE
III.1. CONTENU DE LA
POLITIQUE DE GESTION DU PERSONNEL A LA SOCIETE NATIONALE D'ASSURANCE
III.1.1. Service de
recrutement, formation et stage
La Société Nationale d'Assurance procède
par la prospection interne et la recherche des candidatures externes en cas de
poste vacant.
Tout recrutement doit avoir comme objectif de combler une
vacance. Le candidat doit s'adresser par écrit à
l'autorité compétente. Le recrutement doit être l'objet
d'une publicité au préalable. Cette publicité doit
être assurée par un avis d'appel au candidat qui sera
affiché ou paraîtra dans un journal de la place. L'appel d'offre
détermine le délai utile.
La Société Nationale d'Assurance affiche la
liste des candidats dans ses locaux après l'examen de candidatures. Les
candidats retenus doivent passer un concours de recrutement. Les centres
spécialisés auprès desquels on peut recommander les
candidats, organisent les tests psychotechniques qui permettent d'examiner
leurs aptitudes intellectuelles et le degré de leur maturité.
Dans tous les cas, il y a un jury chargé de concours
qui a comme mission de :
· élaborer les questionnaires,
· corriger le test,
· publier les résultats.
Le service de recrutement, formation et stage s'occupe
de :
· recensement des besoins en formation de
gestion ;
· traitement de demande de stage ;
· traitement des autorisations de recherche ;
· liaison avec le recrutement et les statistiques.
Pour ce qui est de la formation, La Société
Nationale d'Assurance envoie ses agents à l'Institut National de
Préparation Professionnelle. Mais ces derniers temps, les agents n'y
sont plus envoyés fréquemment.
III.1.2. La politique de
rémunération à la Société Nationale
d'Assurance
Le salaire est établi en fonction de chacun des
salariés et en fonction des postes.
A part le salaire de base, la Société Nationale
d'Assurance ajoute :
Ø les annales,
Ø les primes de cotation,
Ø le logement,
Ø le transport,
Ø les indemnités de vie chère,
Ø les allocations familiales, etc.
La Société Nationale d'Assurance recherche aussi
l'équilibre entre les différentes populations (hommes et femmes)
mais celui-ci n'est toujours pas atteint. Par contre, l'effectif est
composé uniquement des nationaux c'est-à-dire que l'entreprise ne
compte pas des étrangers parmi son personnel.
La Société sous étude est dotée
d'un Direction d'audit qui effectue différents audits en matière
de rémunération.
Comme facteurs internes de rémunérations
à cette société nous avons :
Ø la nature de l'emploi : c'est l'analyse des
emplois, suivie par l'évaluation des emplois, qui permet de
déterminer les salaires de base ;
Ø la contribution du salarié : ici on tient
compte de la compétence personnelle qui se mesure par
l'évaluation des Ressources Humaines, l'ancienneté et la
performance personnelle.
Pour ce qui est des facteurs externes, la
Société Nationale d'Assurance tient compte uniquement de la
législation gouvernementale notamment le SMIG (Salaire Minimum
Interprofessionnel Garanti).
III.1.3. Politique de
mobilité à la SONAS
La Société faisant sujet de notre étude
combine la politique de mobilité organisée et la politique de
mobilité « au coup par coup » c'est-à-dire en
cas de poste vacant, on peut promouvoir un agent mais cette promotion se base
sur les résultats du système d'appréciation du
personnel.
Le système d'appréciation à la
Société Nationale d'Assurance a pour but de rendre plus
rationnelles les décisions prises à l'égard du
personnel.
Les décisions que l'appréciation
améliorée peut influencer :
· les promotions, mutations, changements d'affectation et
l'ensemble des décisions de mobilité ;
· la formation ;
· l'individualisation de la
rémunération.
III.1.4. L'amélioration
des conditions de travail, l'information et la communication à la
Société Nationale d'Assurance
Pour améliorer les conditions de travail de ses
employés, la Société, à travers sa Direction du
personnel s'occupe de la documentation, de l'entretien et du fonctionnement
pour le meilleur rendement de ses employés. En ce qui concerne la
communication, elle imprime les dépliants, passe les communiqués
dans la presse écrite et audio-visuelle (information descendante)
pour :
· véhiculer les procédures ;
· faire connaître l'entreprise et ses grandes
orientations ;
· motiver le personnel.
La Délégation Syndicale assure l'information
ascendante c'est-à-dire faire connaître les aspirations et les
propositions du personnel à la hiérarchie.
III.2. LA SECURITE
SOCIALE
C'est la protection que la société accorde
à ses membres, grâce à une série de mesures
publiques, contre le dénuement économique et social où
pourraient les plonger, en raison de la disparition ou de la réduction
sensible de leur gain, la maladie, la maternité, les accidents du
travail et les maladies professionnelles, le chômage,
l'invalidité, la vieillesse et le décès.
III.2.1.
Les éventualités (risques) couvertes par la
sécurité sociale
L'Organisation Internationale du Travail prévoit neuf
éventualités reprises par la norme minimum de la
sécurité sociale.
Il s'agit :
- des prestations aux familles ;
- des prestations en cas d'accident du travail ou de la
maladie professionnelle ;
- des prestations d'invalidités ;
- des prestations de vieillesse ;
- des prestations de survivants ;
- des indemnités de maladies ;
- des prestations de maternité ;
- des prestations de chômage ;
- des soins médicaux.
III.4.
ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS DE L'ENQUETE
Comme l'intitulé l'indique, cette partie nous conduit
au dépouillement des données récoltées sur terrain
et y apporter quelques explications y afférentes. Ce n'était pas
facile de puiser ces renseignements dans l'esprit des gens qui sont toujours
débout et en mouvement et surtout que la matière de
rémunération et motivation a été toujours sensible
et discrète même dans nos familles. Il fallait se familiariser
avec le terrain et s'adapter à tous ses caprices pendant un certain
temps, ce moment de sacrifice était indispensable pour trouver le peu de
renseignements nous aidant à rédiger notre travail.
Les uns, nous considéraient comme intrus, et les autres
comme des espions qui veulent connaître le fond de leur casserole. Mais
comme l'humilité précède la gloire et comme la Bible le
déclare très bien que « le coeur de l'homme est
tortueux plus que toute chose et il est incurable, qui pourrait le
connaître ? Moi, l'Eternel, moi, je sonde les coeurs, je scrute le
tréfonds de l'être pour donner à chacun ce que lui auront
valu sa conduite et les effets de ses agissements.
Jérémie 17 : 9-10 ». Nous nous
contentons de ce que nous avons trouvé tout en sachant que les autres
peuvent continuer les recherches car nous ne sommes pas Dieu pour
connaître tout ce qui se passe dans le coeur de l'homme.
III.4.1. PRESENTATION DE
L'ENQUETE
Comme évoquer précédemment, pour
récolter les données de notre étude, nous nous sommes
familiarisé avec le milieu professionnel pendant un certain temps, nous
avons usé la technique d'interview avec les agents qui
étaient ouverts à notre égard pendant les heures de repos,
et pour les autres qui étaient discrets et chaque fois en mouvement,
nous avons opté une autre technique celle de questionnaire
d'enquête.
Le Questionnaire est une série des
questions standardisées en vue d'une enquête. Il traduit les
objectifs de la recherche en questions précises. Tandis que
l'Interview est basée sur les rapports verbaux de
communication sans ou avec canevas préétabli entre
l'enquêteur et l'enquêté. Cette conversation suivie est une
technique d'observation pour juger de la personnalité d'un sujet. Elle
est un entretien méthodique conduit sur un objet précis de
recherche avec des personnes choisies selon un plan.25(*)
Nous ne pourrions pas élaborer un questionnaire
d'enquête sans pour autant nous fixer un effectif total des Agents de la
SONAS à enquêter.
Pour bien mener nos enquêtes, nous nous sommes
fixés un effectif total d'agents actifs engagés soit Soixante
sept (67 Agents), dont 50 Agents du sexe masculin et 17 Agents du sexe
féminin. Sur ce chiffre de soixante sept, nous avons pris un nombre de
quarante cinq(45) comme échantillon mais seuls trente huit(38) ont
répondu favorablement à notre préoccupation, et les autres
jusqu'à présent ils n'ont pas répondu. Ceci revient
à dire que notre échantillon est aléatoire.
III.4.2. IDENTIFICATION DES
ENQUETES
TABLEAU N°1 : Sexe des enquêtes
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Masculin
|
28
|
73.7%
|
Féminin
|
10
|
26.3%
|
TOTAL
|
38
|
100%
|
Source : Nos Enquêtes
L'interprétation de ce tableau est que 38
enquêtés pris comme échantillon est pris comme 100% la
population cible, dont 28 soit 73.7% sont du sexe Masculin et 10 soit 26.3%
sont de sexe féminin. On remarque que dans cette Société
d'assurances il y a plus d'hommes que de femmes.
TABLEAU N°2: Age des
enquêtés
Age
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
De 18 à 30 ans
|
2
|
5.3%
|
De 31 à 50 ans
|
22
|
57.9%
|
De 51 et plus
|
14
|
36.8%
|
TOTAL
|
38
|
100%
|
Source : Nos enquêtes.
En lisant ce tableau concernant l'âge, nous remarquons
que le Personnel de la SONAS tend à la vieillesse. Après analyse
de ce tableau, nous constatons qu'à la SONAS, on n'a pas la coutume
d'engager ou recruter les jeunes. Les enfants des agents attendent la mort de
leurs parents pour qu'ils les remplacent. Même les deux cas cités
dans ce tableau, sont des enfants des agents décédés. Mais
selon la convention collective de la SONAS, lors du recrutement, la
priorité est donnée aux enfants des agents
décédés, même s'ils ne sont pas encore morts, ils
peuvent glisser les dossiers de leurs enfants.
TABLEAU N°3 : Etat Civil des
enquêtés
Etat Civil
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Célibataire
|
10
|
26.3%
|
Marié(e)
|
28
|
73.7%
|
Veuve ou Veuf
|
0
|
0%
|
Divorcé(e)
|
0
|
0%
|
TOTAL
|
38
|
100%
|
Source : Nos Enquêtes
Il y a plus de mariés que de célibataires, soit
26.3% de célibataires, 73.7% de mariés, 0% de veuves et veufs, 0%
de divorcés. Cela revient à dire que la majorité des
agents de la SONAS est responsable. Dans ce raisonnement, il n'est pas dit
qu'à la SONAS il n'y a pas de veuves et veufs ou même des
divorcés. Ils y sont représentés mais à qui nous
n'avons pas remis le questionnaire.
TABLEAU N°4: Ancienneté des
enquêtés
Ancienneté
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
De un à 10 ans
|
10
|
26.3%
|
De 11 à 25 ans
|
16
|
42.1%
|
De 26 ans et plus
|
12
|
31.6%
|
TOTAL
|
38
|
100%
|
Source : Nos Enquêtes
La majorité du personnel de la SONAS, est ancien dans
cette entreprise car plus de 70% ont une ancienneté de plus de 10 ans
d'expérience.
TABLEAU N°5 : Niveau d'Etude des
enquêtés
Niveau d'études
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Primaire
|
0
|
0%
|
Secondaire
|
9
|
23.7%
|
Gradué
|
15
|
39.5%
|
Licencié
|
14
|
36.8%
|
TOTAL
|
38
|
100%
|
Source : Nos Enquêtes
N.B : Il y a zéro pour cent postes pour le
primaire, 23.7% du Secondaire, 39.5% de Gradués, et 36.8% de
licenciés. Son personnel a un bagage intellectuel passable.
III.5. INTERPRETATION DES
RESULTATS DE L'ENQUETE
Partant de notre thème, ici nous allons recourir
à une seule et grande question, celle relative à la motivation
des agents de la société sous étude.
« Qu'est-ce qui vous motive depuis que
vous êtes Agent à la SONAS » :
N°
|
MOTIVATIONS
|
FREQU.
|
POURC.
|
a
|
La régularité de la
rémunération
|
38/38
|
100%
|
b
|
La prime d'ancienneté
|
30/38
|
79%
|
c
|
Les indemnités de transport
|
34/38
|
89.5%
|
d
|
La prime de diplôme
|
29/38
|
76.3%
|
e
|
La prime de rendement caisse
|
3/38
|
8%
|
f
|
La gratification mi et fin d'année
|
25/38
|
65.8%
|
g
|
Les colis de fin d'année
|
23/38
|
60.5%
|
h
|
Les emprunts reçus
|
5/38
|
13.1%
|
i
|
Les indemnités de logement
|
19/38
|
50%
|
j
|
Les allocations familiales
|
27/38
|
71%
|
k
|
Les soins médicaux
|
38/38
|
100%
|
l
|
La prime de fidélité
|
10/38
|
26.3%
|
m
|
La prime de scolarité
|
24/38
|
63.1%
|
n
|
Indemnité de cadres
|
4/38
|
10.5%
|
o
|
L'assurance d'eau et électricité
|
5/38
|
13.1%
|
p
|
L'augmentation de salaire
|
34/38
|
89.5%
|
q
|
Congratulations de la part de chefs
|
2/38
|
5.3%
|
r
|
Heures supplémentaires
|
5/38
|
13.1%
|
Source : Nos enquêtes
III.5.1 La
Régularité de la rémunération
Tous nos enquêtés confirment qu'il n'y a pas de
retard en matière de paiement de salaire, et ils sont satisfaits parce
qu'il n'y a pas des arriérées de salaire.
III.5.2 Prime
d'ancienneté
Nous avons soixante dix-neuf pour cent de nos
enquêtés qui reçoivent la prime d'ancienneté, parce
que la plus part des agents de la SONAS ont une ancienneté
avancée et le vingt et un pour cent n'ont pas d'ancienneté
c'est-à-dire ils sont encore nouveaux ou en période d'essai.
III.5.3 Indemnités de
transport
Presque la majorité des agents de la SONAS confirme que
les indemnités de transport sont insérées dans la
rémunération. Et les autres agents trouvent que cela importe peu.
Ne peut avoir une prime de transport que celui qui est engagé par la
SONAS et dont la rémunération est payée chaque mois.
III.5.4 Prime de
diplôme
Soixante seize point trois pour cent des agents
reçoivent la prime de diplôme, car cette prime est accordée
uniquement aux agents qui ont de diplôme de graduat et de licence et les
autres qui n'ont pas ce titre ne sont pas concernés. Cette prime suscite
de mécontentement de la part de ceux qui n'ont pas un diplôme
universitaire.
III.5.5 Prime de rendement de
caisse
Tout le monde n'est pas affecté à la caisse,
seuls les agents commis à la caisse et qui déposent l'argent
à la Banque bénéficient de cette prime. Il faut dire que
cette prime n'est pas seulement accordée pour la simple affectation
à ce service mais aussi et surtout à la bonne tenue des
caisses.
III.5.6 Gratification mi et fin
d'année
Beaucoup d'agents confirment que la gratification de fin juin
est une lettre morte dans leur convention collective, parce qu'il y a beaucoup
d'années qu'ils ne touchent pas cette gratification, sauf la
gratification de fin d'année qui est totale. C'est pourquoi, 65% des
enquêtés l'ont seulement confirmés.
III.5.7 Les colis de fin
d'année
Tout le monde reçoit ces colis de fin d'année,
mais ce ne sont pas ces colis qui le poussent à être
motivé. Les agents savent que chaque fin d'année ces colis
reviennent à eux un droit acquis.
III.5.8 Les emprunts
reçus
Treize point un pour cent de nos enquêtés ont
répondu affirmatif sur la question des emprunts, c'est comme si les
autres agents ont tenté un jour de demander un prêt mais en vain,
et les autres avaient reçus des prêts, mais sont restés
insolvables, jusqu'à arriver au point de bloquer ceux qui sont dans les
besoins. Ici c'est la confiance qui compte plus pourtant la SONAS en accordant
des prêts peut facilement les recouvrer par des retenues sur salaire.
III.5.9 Les indemnités
de logement
Cinquante pour cent de nos enquêtés sont
motivés par ces indemnités de logement et les autres sont
ceux-là qui ne sont pas intéressés. La satisfaction est
relative, chacun a son goût. Ceux-là qui reçoivent ces
indemnités sont surtout les cadres supérieurs comme le Directeur,
son adjoint, le fondé du pouvoir. Les autres cadres qui ne
reçoivent pas ces indemnités sont parfois
découragés et peuvent conduire à la
démotivation.
III.5.10 Les allocations
familiales
Soixante onze pour cent de nos enquêtés
reçoivent ces allocations, et sont en majorité des mariés
et les autres ne disent rien sur cette assertion, peut être qu'ils n'ont
d'enfants ou ils ne sont pas peut être mariés, surtout que nous
avons 20% d'enquêtés célibataires.
III.5.11 Les soins
médicaux
La totalité de nos enquêtés est
motivée par les soins médicaux. C'est ce qui explique d'ailleurs
le taux de 100% dans notre tableau d'analyse globale.
III.5.12 La prime de
fidélité
Vingt-six point trois pour cent de nos enquêtés
sont assidus et fidèles, ils sont motivés par cette prime. Ce
n'est pas tout le monde qui reçoit cette prime au vu même du
score.
III.5.13 La Prime de
Scolarité
Seuls les agents qui ont des enfants que la
société reconnait et qui étudient, sont motivés par
cette prime de scolarité car c'est une charge lourde pour le budget
familial.
III.5.14 les indemnités
de cadres
Tout le monde n'est pas cadre pour bénéficier de
ces indemnités, seuls les cadres doivent être motivés et
les autres sont à l'écart en train de baver. Cette situation a
comme conséquence le mécontentement des certains cadres qui ne
sont pas concernés par cette indemnité.
III.5.15 L'assurance d'eau et
électricité
C'est toujours les cadres qui en bénéficient,
cette assertion ne concerne une certaine catégorie d'agents. Il faut que
la SONAS ait des ressources financières consistantes pour payer les
factures de tout son personnel ce qui n'est pas le cas. Les factures de l'eau
et de l'électricité sont payées par la SONAS que pour une
catégorie des cadres.
III.5.16 Augmentation de
Salaire
La majorité des agents ont vu leur salaire
augmenté quand il y a promotion ou élévation à un
poste quelconque, ou même après une année de services
continus dans la même société.
III.5.17 Congratulations
de la part du chef
La majorité des agents affirment que leur chef ou
Directeur d'agence n'a pas cette coutume en lui. Il réprimande les
agents en plein air, il voit tout simplement le côté
négatif et non positif, pourtant un chef doit avoir l'habitude de
congratuler ses subalternes.
III.5.18 Les Heures
supplémentaires
Ce sont surtout les agents qui travaillent le samedi et les
jours fériés qui bénéficient de ces heures, les
autres qui se reposent pendant ces journées ne reçoivent pas la
contre valeur de ces heures supplémentaires.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail intitulé
« Analyse de la gestion du personnel d'une entreprise
d'assurance, cas de la SONAS de 2005 à 2010 », et
nous n'avons nullement pas la prétention d'avoir tout
épuisé dans ce domaine. Nous pourrions tout écrire mais
nous nous sommes limités sur ce que vous avez dans vos mains pour que
vous aussi, puissiez continuer avec des recherches en cette matière.
Nous avons remarqué que dans beaucoup de
sociétés ou institutions, l'impunité règne et il
n'y a pas de contrôles et suivis dans la gestion des ressources humaines
parce qu'on paie mal son personnel et il n'y a pas parfois de motivation. Les
agents vivent avec le système d'antivaleurs à outrance tels
que ; « débrouillez-vous, sauve qui peut ! Madeso ya
bana, article 15... ». On a mal à contrôler et à
coordonner de telles organisations. C'est sûr que, c'est à la
femme qu'on donne de rations et provisions qu'on peut savoir contrôler et
prodiguer des conseils pour qu'en retour à l'absence du responsable,
elle soit en mesure de bien encadrer les enfants qui sont l'espoir de
demain.
Si nos sociétés ne prennent pas garde
aujourd'hui à bien coordonner tous les facteurs de motivations du
personnel, on aura plus d'antivaleurs que des gens sérieux qui mettront
leur mains à la pâte pour le développement de la nation, au
lieu d'être parmi les pays en voie de développement, on risquera
d'être parmi les pays en voie de disparition sur la cène mondial
pour ne pas répondre au rendez-vous de la haute technologie et de la
mondialisation.
Il faut que nos dirigeants sachent que c'est en coordonnant
tous les facteurs de motivations que les parents auront un mot à dire
sur l'éducation de leurs enfants et on aura sauvé une famille,
car dit-on « ventre creux n'a point d'oreilles », et ils
doivent savoir que la rémunération n'est pas ni la seule ni la
principale source de motivation qui peut amener à la satisfaction du
personnel. Il faut détecter d'autres facteurs et les mettre en place
pour l'avancement et l'épanouissement de la société.
Vu tout ce que nous avons épinglé comme facteurs
influençant sur la bonne gestion du personnel selon certains auteurs, et
malgré l'effort que la SONAS est entrain de fournir pour mettre dans de
bonnes conditions son personnel, on ne peut pas s'aventurer de dire que la
société est déjà arrivée au paroxysme, pour
ne pas mener d'autres investigations en matière des motivations, non,
qu'elle continue à bien améliorer le cadre professionnel et
d'ériger un système des valeurs pour son personnel, pour qu'en
retour les parents ne dilapident pas follement l'argent et que leur
progéniture ne soit confondue aux badauds.
Si on veut éviter que sa propre femme fasse
l'adultère, on doit savoir l'encadrer sur tout le plan, et si on veut
lutter contre la corruption qui domicilie dans les institutions publiques et
privées, il faut savoir mettre son personnel dans de bonnes conditions
et bien l'encadrer pour qu'il soit une source de développement de la
communauté, car la Bible déclare ; « Tu
n'exploiteras pas ton prochain et tu ne le voleras pas. Tu ne retiendras pas le
salaire d'un ouvrier jusqu'au lendemain matin. LEVIT.
19 :13 »
Notre objectif était de savoir si réellement le
Personnel de la SONAS était bien motivé par rapport à
d'autres Agents des Entreprises Publiques en RD Congo pour ainsi éviter
la maladie de la corruption et les détournements qui battent record
Pour atteindre notre objectif nous avons adopté
certaines méthodes et techniques.
Les méthodes suivantes ont été à
notre disposition :
La méthode historico-descriptive nous a servi à
la présentation de l'entreprise,
La méthode structuro-fonctionnaliste nous a permis
d'étudier les actes de gestion très classique au sein de
l'entreprise,
La méthode qualitative est intervenue par son
importance d'appréciation de la qualité de l'information
reçue. Elle attache beaucoup d'intérêts à
l'information et à l'observation. Elle permet la manipulation par le
chercheur de ce qu'il entend, écoute, voit et perçoit.
La méthode analytique nous a permis de vérifier
l'adéquation entre la politique de gestion du personnel de l'entreprise
et les objectifs assignés à cette dernière, aussi
d'apprécier et analyser des données recueillies auprès de
nos enquêté.
La méthode étant plus ou moins abstraite, la
technique apparaît comme un moyen palpable pour effectuer une recherche.
Elle appuie les méthodes comme étant outil dans la récolte
des données.
Ainsi, les techniques de questionnaire, d'interview et de
documentation se sont avérées indispensables à notre
recherche.
Cette dernière nous a été importante pour
enrichir le présent travail par des consultations de différents
documents relatifs à notre sujet de recherche.
La technique de questionnaire nous a aidé à
l'obtention des informations auprès de nos enquêtés par le
biais d'un questionnaire d'enquête étant plus global qui nous a
par la suite aidé à découvrir les idées des
enquêtés.
La technique d'interview nous a été importante
à ce sens qu'il fallait nous entretenir avec les responsables des
ressources humaines afin de rassembler les compléments
d'informations.
Ce travail est constitué par trois chapitres
excepté la conclusion et l'introduction qui sont la toiture et la
fondation de cette architecture. Au premier chapitre, nous avions seulement
défini le cadre théorique et conceptuel,
Par ailleurs, le deuxième chapitre s'est
articulé sur la présentation de la SONAS et toutes les
stratégies mises en oeuvre pour la bonne gestion de son Personnel.
Enfin le troisième chapitre a parlé de principes
généraux de la gestion de son personnel et l'analyse et
interprétation des résultats de nos enquêtes.
Si on pouvait rester comme un homme de la rue, on pourrait
dire que toutes les entreprises Publiques en République
Démocratique du Congo ne paient pas bien et ne motivent pas leurs
agents, et c'est la raison pour laquelle il y a beaucoup des
détournements, corruptions et les agents viennent au travail quand ils
veulent et en sortent quand ils veulent. Mais quand nous sommes entrés
dans les détails avec la réalité sur terrain et si on
s'imprégnait des documents relatifs à la gestion et la motivation
du personnel telle que la convention collective de la SONAS, vous comprendrez
que la réalité est toute autre et parfois les hommes sont
animés de mauvaises volontés pour ne pas mieux faire, et les
oisifs sont là en train de tourner pouce, sans rien faire, parce qu'il
est enfant de Directeur. Ces oisifs, ne fournissent pas beaucoup d'effort pour
créer des innovations. Ils ont un slogan : « c'est la
société de mon père, parce que la convention collective
dans son Art. 19, stipule que : La priorité de l'engagement est
accordée aux enfants des agents décédés,
pensionnés, et en service, ainsi qu'aux veuves.
Aux hommes de science, nous savons qu'après la lecture
de cet ouvrage, vous serez capables de mener des investigations en ce domaine
pour mettre en lumière tout ce qui est caché dans des
Sociétés Etatiques, votre fouille systématique
s'avère aussi indispensable pour l'avenir de notre environnement
scientifique. Ainsi nous confirmons avec notre hypothèse que les
principes généraux appris sur la gestion des ressources humaines
sont d'application à la société nationale d'assurance,
malgré la mauvaise volonté de certains agents qui ne se
concentrent pas au lieu du travail. Au lieu de faire l'essentiel, ils
s'esquivent pendant les heures de services avec des sorties intempestives. Tous
ceux-là sont de systèmes d'antivaleurs qu'il faut bannir pour que
la société contribue à renflouer la caisse du
trésor Public. Il faut éviter l'engagement par influence, car le
népotisme et le clientélisme tuent la Société.
Mettons la personne qu'il faut à la place qu'il faut.
Le personnel de la SONAS n'a jamais connu un retard de
paiement de salaire et chaque fois, il a une petite gratification. Dans une
société viable, les conflits ne manquent pas et ne manqueront
jamais, mais tant que la société vive il faut toujours chercher
de pistes de solutions pour remédier à tous ces conflits et ne
pas en faire un tapage pour ne pas écrouler la société.
Car un Dirigeant qui ne sait pas maîtriser sa colère est comme une
ville démantelée de ses remparts, dit-on.
Nous encourageons ce que la SONAS est entrain de faire mais
nous la prions d'améliorer et d'ajouter d'autres ingrédients et
condiments pour que la sauce soit meilleure davantage, car l'homme est un
insatisfait éternel.
Dans l'ensemble tous les facteurs analysés dans le
tableau d'interprétation des résultats sont motivationnels.
Cependant, il faut préciser que ceux qui sont plus motivationnels sont
la régularité de rémunération, l'assurance des
soins suivis par l'indemnité de transport, la gratification de fin
d'année, les allocations familiales, l'augmentation des salaires et la
prime de scolarité pour autant que ces facteurs sont globaux et non
spécifiques.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
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l'entreprise, Ed. Nathan, Paris, 2è éd., 1999,
p.49
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3. DUHAMEL, H, Stratégie et
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4. PERETTI, J.-M. Gestion de Ressources
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2002. p.105
5. REZSOHAZY, R, Théorie et
critique des faits sociaux, la renaissance du livre, Bruxelles, 1971,
p.68
6. SEKIOU et al. Gestion des Ressources
Humaines, Ed. 4L inc., Montréal, 2è éd.,
2001, p.10
B. COURS INEDITS, TFC MÉMOIRE
1. Henry BOURGOIN cité par
MBILO, F, L'entreprise publique congolaise face au
défi du management moderne, Les Presses de la société
les Editions Européennes, Bruxelles, 2002, p. 38.
2. MAKINDU, H. Cours de Gestion des
Ressources Humaines, G3 FASE/UPC-Kinshasa, 2005-2006, p.10
3. MAKINDU, H. Cours de théorie
générale de management, G2 FASE/UPC-Kinshasa, 2005-2006, p.3
4. NDONDOBONI, L, Cours de théories
générale des organisations, G1 FASE/UPC - Kinshasa, 2002 - 2003,
P. 3
5. P. RONGERE cite par J. MULUME
KADUSI, Analyse critique de l'administration communale à
Kinshasa, cas de la commune de Selembao, TFC, IPN, 2002. -
6. POLO FUETA, statistique inductives, cours
inédit G2 ISMGL/Goma 2009-2010, P. 37 et 38
C. WEBOGRAPHIE
« INTERNET »
1. http//fr.wikipedia.org/wiki/analyse, le 09 mars 2012
2. http://www.boursomania.info/agents/entreprises.htm, le 15
avril 2012
3.
http://www.boursomania.info/agents/entreprises/assurance.htm, le 15 avril
2012
4.
http://www.boursomania.info/agents/entreprises/mutuelles.htm le 15 avril 2012
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
1
DEDICACE
2
REMERCIEMENTS
3
0. INTRODUCTION
3
01. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
02. PROBLEMATIQUE
3
03. HYPOTHESE DU TRAVAIL
3
04. METHODES ET TECHNIQUES
3
05. DELIMITATION DU SUJET
3
06. DIFFICULTES RENCONTREES
3
07. PRESENTATION SOMMAIRE DU
TRAVAIL
3
CHAPITRE I :
CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL
3
I.1. APPROCHES CONCEPTUELLES
3
I.1.1. Analyse
3
I.1.2. Gestion.
3
I.1.3. Personnel
3
I.1.3.1. Définition
3
I.1.3.2. Missions de la fonction du
personnel
3
I.1.4. Entreprise
3
I.1.4.1. Définition.
3
I.1.4.2. Rôles d'une
entreprise
3
I.1.4.3. Diversité des
entreprises
3
I.1.4.4. Entreprise d'Assurance
3
I.1.5. Gestion des Ressources Humaines
3
I.1.5.1. Définition
3
I.1.5.2. Dimensions de la Gestion des
Ressources Humaines
3
I.1.5.3. Attributions de la Gestion des
Ressources Humaines
3
I.2. ACTES DE GESTION CLASSIQUE
3
I.2.1. Recrutement
3
I.2.1.1. Définition
3
I.2.1.2. Processus de recrutement
3
I.2.2. Mobilité et gestion des
carrières
3
I.2.2.1. Définition
3
I.1.5.4. Politique de
mobilité
3
I.2.3. La Rémunération
3
I.2.3.1. Définition
3
I.2.3.2. Facteurs de
rémunération
3
I.2.4. Formation
3
I.3. COMMUNICATION ET INFORMATION
3
I.3.1. Définition de la
communication humaine
3
I.3.2. Communication et information
3
I.4. L'AMELIORATION DES CONDITIONS DE
TRAVAIL ET DE SECURITE
3
I.4.1. L'ergonomie
3
I.4.2. L'organisation du travail
3
I.4.3. La Sécurité
3
CHAPITRE II :
PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT DE
L'ENTREPRISE
3
II.1. HISTORIQUE DE
L'ENTREPRISE
3
II.2. CREATION DE LA SONAS
3
II.3. OBJECTIF DE LA SONAS
3
II.4. FONCTIONNEMENT ET ORGANISATION DE LA
SONAS
3
II.4.1. Conseil d'Administration
3
II.4.2. Comité de Gestion
3
II.4.3. La Direction
Générale
3
II.5. CONDITIONS D'EMBAUCHE A LA
SONAS
3
II.6. ORGANIGRAMME
3
CHAPITRE III :
PRINCIPES GENERAUX DE LA GESTION DU
PERSONNEL A LA SOCIETE NATIONAL D'ASSURANCE
3
III.1. CONTENU DE LA POLITIQUE DE GESTION
DU PERSONNEL A LA SOCIETE NATIONALE D'ASSURANCE
3
III.1.1. Service de recrutement, formation
et stage
3
III.1.2. La politique de
rémunération à la Société Nationale
d'Assurance
3
III.1.3. Politique de mobilité
à la SONAS
3
III.1.4. L'amélioration des
conditions de travail, l'information et la communication à la
Société Nationale d'Assurance
3
III.2. LA SECURITE SOCIALE
3
III.2.1. Les éventualités
(risques) couvertes par la sécurité sociale
3
III.4. ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS DE L'ENQUETE
3
III.4.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE
3
III.4.2. IDENTIFICATION DES ENQUETES
3
III.5. INTERPRETATION DES RESULTATS DE
L'ENQUETE
3
III.5.1 La Régularité de la
rémunération
3
III.5.2 Prime d'ancienneté
3
III.5.3 Indemnités de transport
3
III.5.4 Prime de diplôme
3
III.5.5 Prime de rendement de caisse
3
III.5.6 Gratification mi et fin
d'année
3
III.5.7 Les colis de fin d'année
3
III.5.8 Les emprunts reçus
3
III.5.9 Les indemnités de
logement
3
III.5.10 Les allocations familiales
3
III.5.11 Les soins médicaux
3
III.5.12 La prime de
fidélité
3
III.5.13 La Prime de Scolarité
3
III.5.14 les indemnités de
cadres
3
III.5.15 L'assurance d'eau et
électricité
3
III.5.16 Augmentation de Salaire
3
III.5.17 Congratulations de la part du
chef
3
III.5.18 Les Heures
supplémentaires
3
CONCLUSION
3
BIBLIOGRAPHIE
3
TABLE DES MATIERES
3
* 1 NDONDOBONI, L, Cours de
théories générales des organisations, G1 FASE/UPC -
Kinshasa, 2002 - 2003, P. 3
* 2 Henry BOURGOIN cité
par MBILO, F, L'entreprise publique congolaise face au défi du
management moderne, Les Presses de la société les Editions
Européennes, Bruxelles, 2002, p. 38.
* 3 P. RONGERE cité par
J. MULUME KADUSI, Analyse critique de l'administration communale à
Kinshasa, cas de la commune de Selembao, TFC, IPN, 2002. -
* 4 DUHAMEL, H,
Stratégie et direction de l'entreprise, (CLE) - 27 bd de
port-loyal-75013 Paris, 1986, p.34
* 5 REZSOHAZY, R,
Théorie et critique des faits sociaux, éd., la renaissance
du livre, Bruxelles, 1971, p.68
* 6
http//fr.wikipedia.org/wiki/analyse, le 09 mars 2012
* 7 MAKINDU, H. Cours de
théories générales de management, G2 FASE/UPC-Kinshasa,
2005-2006, p.3
* 8 MBILO, F. op.cit., p.116
* 9 DAYAN, A. Manuel de
gestion, Vol. I, Ed. Ellipses, Paris, 1999, p.791
* 10 ALBERTO, T. et COMBEMALE,
P. Comprendre l'entreprise, Ed. Nathan, Paris, 2è
éd., 1999, p.49
* 11
http://www.boursomania.info/agents/entreprises.htm, le 15 avril 2012
* 12
http://www.boursomania.info/agents/entreprises/assurance.htm, le 15 avril
2012
* 13
http://www.boursomania.info/agents/entreprises/mutuelles.htm le 15 avril
2012
* 14 SEKIOU et al. Gestion
des Ressources Humaines, Ed. 4L inc., Montréal, 2è
éd., 2001, p.10
* 15 ALBERTO, T. et COMBEMALE,
P. op.cit., p.181
* 16 ALBERTO, T. et COMBEMALE,
P. op.cit., p.186
* 17 SEKIOU et al. op.cit.,
p.227
* 18 SEKIOU et al. op. cit.,
p.367
* 19 PERETTI, J.-M. Gestion
de Ressources Humaines, Ed. Vuibert, Paris, 10è
éd., 2002. p.105
* 20 MAKINDU, H. Cours de
Gestion des Ressources Humaines, G3 FASE/UPC-Kinshasa, 2005-2006, p.10
* 21 SEKIOU et al. op.cit.,
p.157
* 22 SEKIOU et al. op. cit.,
p.336
* 23 Idem, p.461
* 24 PERETTI, J.-M. op. cit.
p.206
* 25 POLO FUETA, statistique
inductives, cours inédit G2 ISMGL/Goma 2009-2010, P. 37 et 38
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