I.4 Différentes Topologies Logiques
a) Topologie Ethernet
Ethernet est aujourd'hui l'un des réseaux les plus
utilisés en local. Il repose sur une topologie physique de type bus
linéaire, c'est-à-dire tous les ordinateurs sont reliés
à un seul support de transmission. Dans un réseau Ethernet, la
communication se fait à l'aide d'un protocole appelé CSMA/CD
(Carrier Sense Multiple Access with Collision Detect), ce qui fait qu'il aura
une très grande surveillance des données à transmettre
pour éviter toute sorte de collision. Par un conséquent un poste
qui veut émettre doit vérifier si le canal est libre avant d'y
émettre.
b) Le Token Ring
poste veut émettre, il doit attendre jusqu'à ce
qu'il ait le jeton. Dans un réseau Token ring, chaque noeud du
réseau comprend un MAU (Multi station Access Unit) qui peut recevoir les
connexions des postes. Le signal qui circule est
régénéré par chaque MAU. Mettre en place un
réseau token ring coûte chers, malgré que la panne d'une
station MAU provoque le disfonctionnement du réseau.
c) le FDDI
La technologie LAN FDDI (Fiber Distributed Data Interface) est
une technologie d'accès réseau utilisant des câbles fibres
optiques. Le FDDI est constitué de deux anneaux : un anneau primaire et
anneau secondaire. L'anneau secondaire sert à rattraper les erreurs de
l'anneau primaire. Le FDDI utilise un anneau à jeton qui sert à
détecter et à corriger les erreurs. Ce qui
fait que si une station MAU tombe en panne, le réseau
continuera de fonctionner.
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L'ATM (Asynchronous Transfer Mode, c'est-à-dire mode de
transfert asynchrone) est une technologie très récente
qu'Ethernet, Token Ring et FDDI. Il s'agit d'un protocole de niveau 2, qui a
pour objectif de segmenter les données en cellules de taille unique.
L'en-tête de chaque cellule comprend des informations qui permettent
à la cellule d'emprunter son chemin. Les cellules ATM sont
envoyées de manière asynchrone, en fonction des données
à transmettre, mais sont insérées dans le flux de
donnée synchrone d'un protocole de niveau inferieur pour leur
transport.
Avec le réseau ATM, deux technologies existent pour le
moment :
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La commutation des paquets La commutation des circuits
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I.5 Les différents types de réseaux
I.5.1 LAN
Un réseau local, souvent
désigné par l'acronyme anglais LAN de Local
Area Network, est un réseau informatique tel que les terminaux qui
y participent (ordinateurs, etc.) s'envoient des trames au niveau de la couche
de liaison sans utiliser de routeur intermédiaire. On définit
aussi le LAN par le domaine de diffusion, c'est-à-dire
l'ensemble des stations qui reçoivent une trame diffusée. C'est
généralement un réseau à une échelle
géographique relativement restreinte, par exemple une salle
informatique, une habitation particulière, un bâtiment ou un site
d'entreprise. On interconnecte les réseaux locaux au moyen de
routeurs.
Dans le cas d'un réseau d'entreprise, on utilise aussi le
terme RLE pour réseau local d'entreprise.
Au niveau de l'adressage IP, un réseau local correspond
généralement à un sous-réseau.
Histoire
Le pionnier dans ce domaine est le réseau Ethernet
conçu au centre Xerox PARC dans les années 1970, puis IBM a
lancé son propre système, l'anneau à jeton ou Token
Ring dans les années 1980.
Les réseaux Ethernet sont les plus courants,
grâce a la simplicité de leur mise en oeuvre et a l'augmentation
progressive des débits de connexion, passés de 10 Mbit/s, puis
100 Mbit/s, pour atteindre 10 Gbit/s au XXIe siècle.
À l'origine, les réseaux locaux sont
limités aux commutateurs interconnectés. Le concept de
réseau local virtuel (VLAN) permet de créer des réseaux
locaux logiquement distincts à l'intérieur d'un châssis de
commutateur. Les protocoles dot1q et ISL permettent d'étendre des VLAN
entre commutateurs.
Limitations des réseaux locaux
La propagation des trames de diffusion à l'ensemble des
hôtes représente une limitation, celle-ci étant
coûteuse en termes de bande passante et de ressources au niveau des
commutateurs, ceci constitue une limite pratique au nombre d'hôtes dans
un LAN.
Quand plusieurs commutateurs sont interconnectés au niveau
2, il y a un risque de boucles et de broadcast storm. On emploie le
Spanning tree protocol pour éviter celles-ci.
Utilitaires
l existe toutes sortes d'utilitaires permettant à
l'administrateur réseau de détecter plus facilement des
problèmes dans son réseau local.
Les sniffeurs de paquets et analyseurs de trames : o tcpdump
o Wireshark (anciennement Ethereal) o PRTG
Un réseau métropolitain (en
anglais Metropolitan Area Network,
MAN) désigne un réseau composé
d'ordinateurs habituellement utilisé dans les campus ou
dans les villes. Le réseau utilise généralement des
fibres optiques.
Les MAN (Metropolitan area Network) permettent de connecter
plusieurs LAN proches entre elles. Pour les relier entre elles, on fait appel
à des routeurs et des câbles de fibre optique permettant des
accès à très haut débit.
Utilisation
Par exemple, une université ou un lycée peut
avoir un MAN qui lie ensemble plusieurs réseaux locaux situés
dans un espace d'1 km2. Puis, à partir des MAN, ils
pourraient avoir plusieurs WAN les liant à d'autres universités
ou à Internet.
De la même manière qu'un WAN, un MAN peut être
la " dorsale" d'un Intranet.
Certaines technologies utilisées dans ce but sont
l'ATM, le FDDI, et le SMDS. Ces anciennes technologies sont en passe
d'être remplacées par le Gigabit Ethernet utilisé dans de
nombreux MAN.
La norme IEEE 802-2001 donne une définition de
l'acronyme MAN dans la sous-section 1.2 de sa section "Scope".
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