REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE Ministère de la Santé, de la Population et de la
Réforme Hospitalière Ecole de Formation Paramédicale
Djelfa
Mémoire Professionnel de Fin d'Etudes
Infirmier Diplôme d'Etat
Thème
`Rôle de l'infirmier dans la prise en
charge
des douleurs chroniques chez les personnes
âgées hospitalisés'
Présente par :
- Battach Ameur
- Taleb Hamza Diriger par :
M. KASSE Kaddour
Promo 2011/2012
emerciement
Nous tenons à remercier toutes les personnes
qui nous ont aidés de prés comme de loin, pour
l'élaboration de ce travail.
En particulier les infirmiers ou exerçant en
service de médecine femme et médecine homme et de service
chirurgie et service de l'orthopédie au niveau de l'EPH HASSI BAHBAH,
ayant bien voulu répondre à notre questionnaire, sans oublier
notre directeur de mémoire Mr KASSE Kaddour et tout les enseignant de
l'école de formation paramédicale de djelfa pour leur
encadrement et leur soutien.
Et Je tiens à exprimer mes remerciements aux
membres du jury, qui ont accepté d'évaluer mon
travail.
Et sans oublier Dr Aouchar Mouloud et Dr Boukre H
qui nous ont aidés pendant notre stage.
Dédicaces
A ceux qui m'ont tout donné sans rien en retour A
ceux qui m'ont encouragé et soutenu dans mes Moments les plus
difficiles. A mes parents pour leur amour et leur support continu A mes
frères. Et toute ma famille Que ce travail soit le témoignage
sincère et affectueux De ma profonde reconnaissance pour tout ce que
vous avez Fait pour moi.
Hamza
Dédicaces
Je dédie ce travail qui n'aura jamais pu voir
le jour sans le soutien indéfectible et sans limite
de mes chères parents qui ne cessent de donner
avec amour et fournir le nécessaire pour que je puisse
arriver à ce que je suis aujourd'hui, que dieu vous protège et
que la réussite soit toujours à ma porte pour que je puisse vous
combler de bonheur.
Merci aussi à mon frère pour ces encouragements et
son appui multidimensionnel et que ce travail soit pour lui une raison pour
être fier de tout ce qu'il a fait pour moi.
Merci aussi à mes soeurs et qu'ils trouvent dans ce
travail le fruit de leurs soutiens et encouragement.
Je tiens aussi à dédier ce travail et remercier
du fond du coeur, à Hamza,Ismail,Toufik,Mouad,Ahmed,Achraf,Fouad,Souleh
Je voudrais adresser mes remerciements à tous ceux
que j'ai oublié de nommer.
Ameur
Les douleurs chez les personnes
âgées
Sommaire
Introduction 03
Problématique 04
Les hypothèses 05
Choix du thème 06
Les objectifs de la recherche 07
CADRE THEORIQUE
Définition des concepts 10
La douleur et la personne âgée
13
1. La douleur
1.1. Types de douleurs 13
1.2. Mécanisme physiopathologique de la douleur
13
1.3- Les différentes échelles
d'évaluation la douleur 16
1.4- La prise en charge de la douleur 18
1.4.1- La prise en charge de la douleur
médicamenteuse 18
1.4.2- La prise en charge non médicamenteuse de la
douleur 19 2-La personne âgée
2.1-Droit des personnes âgées 21
2.2- Spécificité de la douleur chez les
personnes âgées 21
2.3- Les différentes modalités de soins
chez la personne âgée 22
CADRE PRATIQUE Questionnaire et étude de
cas
1. choix de la méthode 25
1.1- Le questionnaire 25
1.2-lieu de la recherche 25
1.3-population ciblée 25
2- Les statistiques 26
3-Résultats de questionnaire 29
3.1-Analyse 51
3.2-Synthese 53
Suggestions 58
Conclusion 60
Bibliographie 62
Abréviations 63
Annexes 65
Introduction
Introduction
me un luxe par
patient souffrir de nombreuse heures surtout s'il est
âgé et multitaré (arthrite, cancers, maladie
ie......)
Nul ne peut nier que les dernières jours et les
dernières années de la vie sont difficiles à
vivre, vue l'état dont laquelle le corps et
l'esprit da la personne se trouve, c'est une étape
délicate et critique qui demande la présence et l'aide d'une
personne proche ou d'un infirmier pour
Chez la personne âgée, la chronicité de la
douleur affecte de façon négative le comportement
et le bien-être, elle s'accompagne d'anxiété,
de dénutrition, de trouble de sommeil, dépression et perte
d'autonomie.
La prise en charge de la douleur chez la personne
âgée doit être un objectif prioritaire de toute
l'équipe de soin et doit faire partie d'une intégrante du
traitement, car soulager est aussi important que faire le diagnostic.
Problématique
Problématique
Pendant longtemps, la douleur chronique chez les personnes
âgées était considérée
comme faisant partie du vieillissement normal et physiologique,
actuellement, elle commence
à être reconnu comme étant une maladie
à part entière, le patient en souffrance ayant droit à
un traitement qui le soulage, surtout la personne âgées qui voit
la douleur comme
une fatalité et qui l'accepte plus ou moins, dans certains
cultures, dire qu'on a mal, c'est signe de faiblesse, avoir mal c'est normal,
il faut souffrir de nos jours, les mentalités changent la
médecine fait des progrès et les patients acceptent de plus ou
moins d'avoir mal.
Chez la personne âgée la douleur s'accompagne
d'autres répercussions telles que la perte
d'autonomie et grabatisation, la perte d'appétit, les
troubles de sommeil, l'isolement social, la dépression et
associées à ces conséquences, l'hospitalisation,
l'altération de l'état générale des poly
pathologies respiratoire, cardiaque et bien d'autres encore.
Nous nous somme de ce faite posée la problématique
suivante :
- Quel est le rôle de l'infirmier dans la
prise en charge des douleurs chroniques chez les personnes Agées
hospitalisées ?
- Quel est l'impact de l'évaluation de la
douleur chez le sujet Agée sur sa prise en charge ?
Les hypothèses
Les hypothèses
Les moyens d'exploration du soulagement.
négativement sur sa prise en charge.
Choix du thème
Choix du thème
On a constaté durant notre stage pratique dans les
différents services hospitalier que la douleur et le signe majore de la
plupart des pathologies de sujet âgé.
Le problème chez les personnes âgées est la
douleur est souvent mal exprimée au cours des
considéré par les infirmiers la source de
douleur.
Un événement remarquable par des souffrances,
suite à un traumatisme d'une vielle agée de 80 ans, multi
taré, qui a été hospitalisée suite à une
chute causant une fracture de jambe.
Cette situation, nous intéresse, et elle attire notre
attention surtout que la prévalence de la douleur augmente avec l'age,
notamment chez la patients multi tare, et les occasions de souffrir sont
effectivement nombreuses au âge élevés et un certain nombre
d'affections douloureuses sont spécifiquement gériatrique.
Au regard de cette situation ; l'idée s'est impose
à nous pour améliorer la prise en
Les objectifs de la recherche
Les objectifs de la recherche
· Reconnaitre la douleur pour :
ü Identification systématique des malades
présentant une douleur
ü L'aide à la décision d'un traitement
symptomatique adapté à l'intensit de la douleur.
ü La réévaluation systématique et
régulière de la douleur par des critères identique.
· Pour sensibiliser les personnels soignant sur le
rôle du travaille multidisciplinaire et son influence sur la prise en
charge de la douleur.
· Pour sensibiliser les personnels soignant sur la prise en
charge de la douleur. .
· Pour sensibiliser les personnels soignant sur la prise en
charge de la douleur physique et morale (physique) des personnes
âgées.
· Pour améliorer la prise charge de la douleur chez
le sujet âgée.
CHAPITRE (I) :
Définition des concepts
LA DOULEUR
La douleur se définit comme « une
expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,
associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou
décrite en terme d'un tel dommage »1
LA SOUFFRANCE
C'est l'association de phénomènes à la
fois physiques, moraux et psychologiques mettant en jeu tous les
mécanismes affectifs, intellectuels et instinctifs .La souffrance varie
beaucoup d'un individu à l'autre, elle est fonction du contexte ou de la
signification de la douleur. Ainsi les douleurs de cicatrisation
postopératoire sont moins pénibles que celles qui accompagnent la
réapparition d'un cancer. 2
LA PERSONNE AGEE
Le vieillissement est un processus biologique continu depuis
la naissance jusqu'à la mort, qui modifie constamment la structure et le
fonctionnement de l'organisme, il est résultante des effets intrique de
facteur génétique et de facteur environnementaux au quel est
soumis l'organisme tout au long de sa vie, le vieillissement est universel,
long, et progressif.3
1- Alain Serrie et Claude Thwel ellipses,
Douleur et sida, édition marketing S.A, paris 1997, paris, p
49.
2 -Dr Bruno Comyn, « douleur chez la
personne âgée» ;
http://www.chauny.pagesperso-orange.fr/texte10.htm
p1 à 9 (consulter le 25/03/2012)
3 - BEATRICE Amar et Jean-Philippe Gueguen,
soins infirmiers-concepts et théories démarche de soins,
3 éme édition Masson, paris ,2003 ,249 pages
DOULEUR CHRONIQUE
C'est une maladie à part entière, qui se
définit comme une douleur quotidienne, existant depuis plus de trois
mois, rebelle aux traitements Antalgiques usuels ~. 4
SOIGNTANT
Un soignant est ; «une personne qui donne des soins.
»Ainsi. Le mot soignant
désigne l'ensemble de l'équipe pluridisciplinaire
qui entoure le patient (médecin infirmier. Aide-soignant)
5
L'INFIRMIER
Un infirmier, du latin in-firmus (« qui n'est
pas ferme, au moral comme au physique » ou « qui s'occupe des
infirmes » étymologiquement parlant) est un professionnel de
santé, dont la profession est de délivrer des soins
infirmiers.
Et selon l'Organisation mondiale de la santé « La
mission des soins infirmiers dans la société est d'aider les
individus, les familles et les groupes à déterminer et
réaliser leur plein potentiel physique, mental et social et à
y parvenir dans le contexte de l'environnement dans lequel ils
vivent et travaillent, tout cela en respectant un code de
déontologie très strict. Ceci exige que
les infirmiers apprennent et assurent des fonctions ayant trait
au maintien et à la promotion
de la santé aussi bien qu'à la prévention
de la maladie. Les soins infirmiers englobent également la planification
et la mise en oeuvre des soins curatifs et de réadaptation et concernent
les aspects physiques, mentaux et sociaux de la vie en ce qu'ils affectent la
santé, la maladie, le handicap et la mort. Les infirmiers permettent la
participation active de l'individu, de sa famille et de ses amis, du groupe
social et de la communauté, de façon appropriée dans tous
les aspects des soins de santé, et encouragent ainsi
l'indépendance et l'autodétermination. Les infirmiers travaillent
aussi comme partenaire des membres des autres professions impliquées
dans la prestation des services de santé. »
4 - Bernard fergane - chanttel jcanmougin,
pour réussir le D.E.I-DOULEUR : soins préventif et prise en
charge, Flammarion médicine-sciences, France, 2000,
111p
5 - Larousse médical, Franc
cedex 06, 2003
CHAPITRE (II) :
La douleur et la personne âgée
1. La douleur
1.1. Types de douleurs
D eux types de douleurs exist
· Douleur aigue : elle correspond
habituellement à une lésion tissulaire, et a un
rôle d'alarme, faisant percevoir à l'individu qu'une menace
potentielle existe pour lui.
· Douleur chronique : c'est une
maladie à part entière, qui se définie comme une douleur
quotidienne, existant depuis plus de trois mois, rebelle aux
traitements antalgiques usuels.
1.2. Mécanisme physiopathologique de la douleur
La démarche diagnostic doit permettre de
préciser non seulement l'existence et la nature des processus
pathologique en cause, mais aussi de comprendre le mécanisme
générateur de la douleur. Le traitement symptomatique
découle pour une large part d'une compréhension satisfaisant de
ce mécanisme. Même si de nombreuses données
physiopathologiques sont encore imparfaitement comprise, la distinction de
trois grands types de mécanismes conserve une valeur
opérationnelle, tant lors de l'évaluation que pour les
décisions thérapeutiques.
L'origine somatique : l'exces de stimulations
nociceptives
L'excès de stimulations nociceptives est le
mécanisme le plus couramment rencontré de la majorité des
douleurs aigues (traumatique, infectieuse,
dégénérative..). Au stade chronique, on le retrouve dans
les pathologies rhumatismales chroniques ou le cancer, elle s'exprime sur un
plan sémiologique selon un rythme mécanique (augmentation de la
douleur par l'activité physique) ou inflammatoire (réveil
nocturne par douleur). L'examen clinique pourra souvent trouver une manoeuvre
pour provoquer la douleur. L'imagerie permet de documenter la lésion en
cause. Le mécanisme correspondant ici à la représentation
la plus usuelle de la douleur.
U n processus pathologique active, au niveau
périphérique, le système physiologique de transmission des
messages nociceptifs. L'information, née au niveau des
récepteurs, est transmise vers les structures centrales. Au plan
thérapeutique, il est légitime d'agir sur le processus
périphérique lui-meme (traitement étiologique) ou d'en
limiter les effets excitateurs en utilisant des antalgiques
périphériques ou centraux ou en cherchant à interrompre
les messages aux divers étages de la transmission
périphérique ou centrale (blocs anesthésique)
L'origine neuropathique
Pour le clinicien, au moins deux types de mécanismes de
lésion nerveuse peuvent-être responsables des douleurs
neuropathiques. Certaines douleurs résultent de la compression d'un
tronc, d'une racine ou d'un plexus (sciatique par hernie discale, syndrome
canalaire, tumeur...). D'autre ne sont pas liées à une
compression persistante et surviennent dans des tableaux séquellaires.
Le mécanisme des douleurs neuropathiques a fait l'objet de nombreuses
études, tant cliniques qu'expérimentales.
Après lésion ou section des afférences
périphériques, les neurones des relais spinaux ou supra
spinaux peuvent devenir hyperexcitables par les mécanismes
encore imparfaitement élucidés :
défaut d'inhibition, démasquage de connexions
excitatrices, hypersensibilité. Des travaux
récents montrent également la participation de
mécanismes périphériques dans les douleurs
survenant après lésion nerveuse
périphérique : hypersensibilité des terminaisons
sectionnées,
transmission par contigüité d'influx de fibres
à fibres.
La complexité des mécanismes à la fois
centraux et périphériques fait aujourd'hui
préférer
le terme douleur neuropathique sans préjugerez la part
périphériques ou
comprimant les voies nerveuses.
La notion de douleur neuropathique (et anciennement
désafférentation) a toutefois été extremement utile
pour venir souligner la possibilité survenue d'une douleur centrale,
persistant en l'absence d'entretien par une stimulation
périphérique.
L es principales causes de douleurs neuropathiques sont le
membre fantôme, le zona, section de nerf, la paraplégie.
L'origine neuropathique de la douleur est aisément
identifiée dans un contexte connu d'atteinte neurologique ; elle est
souvent mal identifiée au cours du cancer ou dans
à l'envahissement tumoral, soit aux complications des
traitements (plexite post-radique.). Les douleurs neuropathiques sont une cause
fréquente de douleurs chroniques. Souvent l'analyse rétrospective
des dossiers montre que trop rarement, elles ont reçus
précocement le diagnostic et le traitement symptomatique adaptés.
Elles ont des caractéristiques sémiologiques particulières
qui facilitent leur reconnaissance. Ces douleurs sont habituellement
insensibles aux antalgiques usuels étant anti-inflammatoire non
stéroïdiens.
L es traitements médicamenteux de première
intention sont d'action centrale : antidépresseurs
tricycliques (amitriptyline, clomipramine) et
antiépileptiques (gabapentine, carbamazépine). De même, On
proposera des techniques de neurostimulation et on récusera les
techniques anesthésiologiques ou neurochirurgicales de section. Ces
dernières sont d'ailleurs parfaitement contre indiquées car
susceptibles d'aggraver la lésion nerveuse et la
désafférentation.
L'origine sine materia et psychogine
Même si la nature « sine materia » pouvait
être suspectée précocement, c'est souvent au stade
chronique, après avoir tout éliminé, que
l'origine fonctionnelle d'une douleur finit par être
évoquée. On doit admettre qu'il est aisé de
porter le diagnostic de douleur « fonctionnelle » après qu'un
bilan minutieux clinique et paraclinique soit resté négatif.
Dans certains cas, la description entre dans un tableau
stéréotypé évoquant un cadre sémiologique
précis : céphalée de tension, fibromyalgie,
glossodyne...Dans ces cas, il est préférable de parler de douleur
idiopathique tant
le mécanisme physiopathologique dans ces tableaux reste
imparfaitement élucidé.
Dans d'autres cas, la sémiologie de la douleur aide
à suspecter une origine
psychogène : description luxuriante, imprécise ou
variable, sémiologie atypique.
L'origine psychogène ne se limite pas à un
diagnostic de non organicité ; elle doit
reposer sur une sémiologie psychopathologique positive.
Divers cadres nosographiques peuvent être évoqués :
conversion hystérique, somatisation d'un désordre
émotionnel (dépression), hypochondrie. En fait de nombreuses
ne sont pas totalement « sine materia » et qu'un
cadre nosographique somatique peut être incriminé. Ces douleurs
résultent plutôt de l'intrication de facteurs somatiques et
psychosociaux.
Décrire ces malades d'un point de vue exclusivement
physique ou psy
compte des problématiques en cause qui sont le plus
souvent mixtes6
6
-Benard Fergane chantel jenmougin, pour résussir
le D.E.I DOULEUR : soins préventif et prise en
cgarge,Fmammarion médcine --science ,France 2000 ,p 111
1.3- Les différentes échelles
d'évaluation la douleur
1.3.1- échelle unidimensionnelles:
1.3.1.1- E V A (échelle visuelle
analogique)
L'EVA se présente sous la form
de dix centimètres et un curseur qu'il doit
déplacer entre les deux extrêmes : la gauche
aximale imaginable). L'
1.3.1.2- E V S (échelle verbale
simple):
L'évaluation fait par un interrogatoire oral,
sur le qualificatif de la douleur qu'il
ressent. Le soignant propose une échelle imaginaire, avec
par un exemple des termes croissants qualifiant la douleur tels que ((absent,
faible, modérée, intense, extrêmes intense)).
Le patient choisit alors l'un de ces termes pour décrire
sa douleur. Cest une échelle facilement
compréhensible par le patient.
1.3.1.3- E N (échelle
numérique):
et 10(douleur maximale imaginable).
1.3.2-échelle multidimensionnelles :
1.3.2.1-questionnaire douleur de saint Antoine
(QDSA):
Ce doucement est composé de 61 mots répartis en 17
sous
qualitative). Puis notre de 0 à 4 l'intensité
ressentie de chacun des mots cochés (approche
quantitative).Les adjectifs sont de deux types: sensoriel et
affectif. Ce questionnaire nécessite du temps pour être rempli et
interprété, et est peu utilisé les services.
1.3.2.2-MEGILLE pain questionnaire(MPQ):
Il s'agit l'outil américain traduit et
réadapté pour obtenir le QDSA. Ce questionnaire
com
1.3.3-échelle comportementales:
Il s'agit d'échelles
d'hétéro-évaluation basées sur l'observation du
comportement et des d'attitude du patient par le soignants. Elles sont
utilisées lorsque le patient ne communique pas ou n'est pas
coopérant. La cinétique des scores permet de suivre
l'évolution de la douleur. D'évaluer l'efficacité du
traitement antalgique et de réadapter si besoin. Il faut un peu plus de
5 minutes au soignant pour remplir sérieusement l'échelle.
1.3.3.1-doloplus:
Elle comporte 10 items regroupés en 3 sous groupes : 5
items somatiques, 2 item
psychomoteurs, 3item
avec un score variant au total de 0 à 30 .en admet que
le patient souffre de doule pour un score supérieure ou égale
à 5/30.l'échelle et remplier au minimaux deux f au cours de la
journée, notamment lors de changement de comportement. L'idéal de
la remplir alternativement avec d'autres soignants, pour avoir une approche
glob du malade.
1.3.3.2- ECPA (Echelle comportementale de la
douleur chez la personne âgée) :
L'échelle comporte 8 items avec 5 modalités de
réponses cotées par ordre croissant
de 0 à 4, proportionnellement à la douleur
exprimée. Le score varie alors de 0 (pas de douleur) à 32
(douleur maximale). Il n'y pas de seuil minimal pour affirmer une douleur.
L'ECPA est surtout utilisée avant et pendant les soins
considères comme douloureux, tels que
la réfection de pansements. La douleur une fois
évaluée de façon la plus précise et plus
adéquate possible, il convient alors de la prendre en
charge « vieillesse est un hôpital ou toutes les
maladies7. »
1.4- La prise en charge de la douleur :
1.4.1- La prise en charge de la douleur
médicamenteuse
Le traitement médicamenteux est prescrit par le
médecin. Il est choisi selon l'intensité de la douleur, son
étiologie, l'état du patient. En effet, les personnes
agées peuvent avoir une fonction rénale altérée et
il est important d'administrer des médicaments compatibles avec la
modification du métabolisme de ces patients. De même, souvent les
patients âgées souffrent de pathologies associées et il
serait dangereux d'associer deux molécules contre indiquées pour
cause de risque d'interaction. Enfin les personnes agées sont plus
fragiles et plus à même de développer des effets
indésirables suite aux traitements médicamenteux.
Au niveau des traitements antalgiques, l'OMS
(Organisation Mondiale de la
Santé) décrit trois paliers :
· Niveau I: analgésiques
périphériques (Traitement des douleurs de modeste
intensité, par exemple EVA 1 à 3) : Paracétamol (ex.
Dafalgan®), Anti-inflammatoires Non Stéroïdiens
(ex. Advil®), Aspirine.
· Niveau II: analgésiques centraux faibles
ou antalgiques opioïdes faibles (Traitement des douleurs
moyennes, par exemple EVA 4 à 7) : Codéine souvent
associée au paracétamol (ex. Efferalgan
codéine®). Dextropropoxyphène associé au
paracétamol (ex. Diantalvic®), Tramadol associé
ou non au paracétamol (ex. Topalgic®).
· Niveau III: analgésiques centraux forts
ou antalgiques opioïdes forts (Traitement des douleurs de
forte intensité, par exemple EVA >8) : Morphine (ex.
Skénan®), Fentanyl (ex.
Durogésic®), Oxycodone (ex.
Oxycontin®).
* à cote des antalgiques d'autre traitements sont
prescrit :
- Antidépresseur : ils potentialisent
l'action des antalgiques, améliorent l'humeur ou sont prescrits pour
corriger les troubles du sommeil associes aux douleurs (ex.
Laroxyl®).
- Antiépileptique : ils agissent sur les
douleurs à type de décharge électriques (ex.
Tégretol®).
- Neuroleptiques : ils ont une action sur
l'anxiété et les contractures (ex. Haldol®). -
Anxiolytiques : ils diminuent l'anxiété et les
contractures (ex. Lexomyl®)
7 - Jean Louis Ducasse, DEQUAD urgences, douleurs
aigues en situation d'urgence, groupe liaisons S. Malmaison cedex Rueil,
France, 2004, 325 p
- Anti-inflammatoire : ils diminuent
l'inflammation (ex. Voltaréne®).
- Corticoïdes : ils ont une action
stimulante, euphorisante ( ex.Solumédrol®) 8. H
1.4.2- La prise en charge non médicamenteuse de
la douleur : 1.4.2.1-Le Massage :
Le massage se définit comme « un toucher manuel plus
ou moins appuyée sur les muscles, à travers la peau,
pratiqué de manière volontaire [...] dont le but peut etre
On utilise notamment des manoeuvres à visée
antalgique, favorisant le retour veineux, ou luttant contre l'oedème.
Les kinésithérapeutes sont formés aux massages et peuvent
aussi conseiller les infirmiers sur les gestes de base à
visée antalgique. Il existe aussi des formations
spécifiques au toucher-massage, accessibles au personnel
paramédical notamment.
1.4.2.2- Relation d'aide :
La relation d'aide est une « relation professionnelles dans
laquelle une personne doit être assistée pour opérer son
ajustement personnel à une situation à laquelle elle ne
s'adaptait pas. Ceci suppose de comprendre le problème dans
les termes où il se pose pour tel individu singulier dans
son existence singulière. Ceci suppose aussi d'aider la personne
à évaluer dans le sens de sa meilleure adaptions possible
».
Parmi les outils de la relation d'aide, on compte «
l'attitude, le regard, l'écoute, la synchronisation posturale et
verbale, les questions fermées et ouvertes, la reformulation, la
formulation d'hypothèses, l'observation, le toucher, les silences »
chacun de ces outils permet au patient d'exprimer directement ou indirectement
sa douleur en bénéficiant de l'empathie du soignant.
1.4.2.3- Art-thérapie :
L'art-thérapie est une « méthode de soins ou
de prévention qui consiste à crée
les conditions favorisant l'expression subjective mais aussi et
surtout le dépassement des difficultés personnelles par le biais
d'une stimulation des capacités créatrices». Ainsi, par la
pratique du modelage avec des matières brutes comme l'argile, le
platre
le patient s'évade et ne pense plus autant à
ses douleurs. Il faut arriver à lui faire chasser ses pensées
obsédantes en le distrayant au maximum, tout en respectant ses
affinités personnelles.
1.4.2.4-stimulations thermique :
H Les stimulations thermiques font partie de la
physiothérapie puisqu'elles
dans le traitement de la douleur :
8-Alain Serrie et Claude Thwel ellipses, Douleur et
sida, édition marketing S.A, paris 1997, paris, 211 pages.
· Stimulation par le froid : compresse froides, gants de
toilette froid sur les parties corporelles douloureuses, vessie de
glace, bain glacé, brumisateur ces stimulation provoquent une
vasoconstriction qui contribue à diminuer la douleur.
· Stimulation par le chaud: couverture chauffante,
bouillote, bain chaud ces stimulations provoquent une détente
musculaire et un bien être corporel, atténuant les
douleurs.
1.4.2.5-Positions antalgiques et techniques de
manutention:
Il s'agit pour le patient de se mettre dans une position
où ressent le moins de douleur .le recours à des ((coussins sous
les courbures naturelles [...] soulage le malade algique en supprimant les
contractions musculaires .un coussin sous le avant-bras [...],des alèses
ou serviettes roulées , [...], un cale-pied [...] ou un cerceau
participent aussi à la prévention
de la douleur )) .dans les hôpitaux, il y a des
ergothérapeutes et des kinésithérapeutes qui
peuvent conseiller les infirmiers sur l'installation des patients
dans les lits ou les fauteuils
sur les manipulations douloureuses etc.
1.4.2.6-Relaxation:
La relaxation a pour but de détendre les
muscles et l'esprit du patient .il s'agit
de ((déconditionner l'organisme de sa réponse
réflexe à la douleur, qui est la tension musculaire, et de
crée une autre réponse somatique aux situations mentalement
stressent)) la pratique de la relaxation nécessitent
une minimum de temps pour être efficace. Dans certains hôpitaux,
des soignant sont détachés des services et
bénéficient de formation spécifique pour pouvoir organiser
des séances de relaxation.
1.4.2.7-musicothérapie:
La musicothérapie est une ((approche psychosensorielle
qui associe le son le mouvement, la voix, le rythme, dans le but
d'opérer une régulation tant émotionnelle et
relationnelle)). ((La diffusion d'une musique douce facilite le
relâchement de l'ensemble du corps devenu soudain moins lourd et moins
tendu)). Ainsi, l'infirmier peut allumer mettre une musique, de
préférence douce, selon les gouts et l'accord du
patient9.
9
-Dr Soraya SEBBAH, la douleur , saidal santé, n°6 ,
1er trimestre 2010, p26-35
2-PERSONNE AGEE:
2.1-Droit des personnes âgées:
q Art3: la protection et la préservation de la
dignité des personnes âgées constituent une obligatoire
nationale. Cette obligatoin incombe, en premier lieu, à la famille,
notamment les descendants, a l'état, aux collectivités locales et
au mouvement associatif à caractère social
q et humanitaire ainsi qu'à tout personne de droit
publique ou prive susceptible d'apporter sa
contribution à la matière de protection et de prise
en charge des personnes âgées.
Art 14: les personnes âgées ont le droit
d'accès à la gratuité des soins au niveau des
structures de santé publique. L'état met en place,
un dispositif de prévention des maladies
Il met en place, en outre, un dispositif de vielle de nature,
prémunir les personnes âgées,
particulièrement les personnes vivant seules, contre les
déférents aléas des conditions climatiques et des risques
liés à la solitude et a l'isolement10 (voir l'annexe
VI)
17
2.2- Spécificité de la douleur chez les
personnes âgées :
" Si en examinant un vieillard malade, vous ne lui trouve pas
"au moins trois maladies, c'est que vous ne l'avez pas bien examinée
"
La personne âgée caractérise tout d'abord par
sa poly pathologie. Le vieillissement cellulaire,
et se multiplient. La personne âgée pressante
souvent plusieurs types de douleur comme
les douleurs physiques et morales, ou encore les douleurs
aigués et corniques. La douleur physique "avoir mal" tandis que la
douleur morale, c'est "être mal ". En suit, la douleur aiguée E
La douleur aiguée est un signal d'alarme qui permet de
rechercher la cause, elle a un rôle
protecteur. Elle est récente, transitoire et finit par
céder rapidement ; par centre, elle est
souvent intense. Dès que la douleur subsiste pendant plus
de 6 mois, elle devient chronique.
L es douleurs sont en première lieu de type
ostéoarticulaire, puis vasculaires, cancéreuses
et neurogénes. Ces douleur d'origine, de localisation et
des types différentes compliquent
jeune à exprimer ses douleur. Cela est lié aux
éventuels troubles qu'elle présente :
- Les troubles sensoriels tels que la cécité, la
presbyaccousie.
-Les troubles cognitifs tels que démences comme la maladie
d'Alzheimer.
-
Les troubles moteurs tels que dysarthrie, l'aphasie les personne
âgée ont donc plus
de douleurs liées à leur vieillissement
physiologique et pathologique, mais celui-ci
entraine des difficultés à exprimer cette douleur
de façon clair et précise.
De plus, la douleur a été très longtemps
sous-estimée, non seulement par le patient qui souffrait mais aussi par
les professionnels. De nos jours, les personnes âgées ont
encore
"La douleur fait partie des vieillissements normal" : ce
préjugé émane des personnes âgées
et de leur entourage, il est souvent partagée par les
soignants. Selon l'éducation et la culture,
les personnes peuvent croire que " la douleur sauve ": c'est une
valeur rédemptrice dans
10
-Journal officiel de la république Algérienne
N°79 chapitre I et III , mercredi 29/12/2010
le contexte judéo-chrétien. La douleur peut
être de plus signe de faiblesse :"un homm un vrai, n'pas mal ".
Ainsi, le fait que bon nombre de personnes âgées
n'expriment pas de façon claire leur douleu
2.3- Les différentes modalités de soins chez
la personne âgée :
q Les soins infirmiers au pré des personnes
âgées ne se limite pas uniquement à la dimension curative
(que est propre à la guérison d'une maladie) et doivent par
contre
s'extensible à la prise en charge globale de la personne
âgée même âpres la sortie de l'hôpital.
L'aide ménagères ou à domicile : tout
personne âgée de plus de 65 ans est reconnu
inapte au travail et ne dispose pas ressource financière
suffisante doit être aidée par
q l'environnement proche ou assistance sociale.
L'aide médicopsychologique : ce volet s'intéresse
à la prise en charge de la personne
âgée de côté médicale et
psychologique car les handicaps sont plus au moins graves à cet
âge. La dépendance devient presque total et la
nécessité de prodiguer des soins quotidiennes
et mettre en place des activités d'éveille pour
inciter la personne âgée a communique, cela
demande de la part de soignant beaucoup attention et de patience
pour adapter a leur mode de
vie.
L'aide médicopsychologique doit accorder à la
personne âgée en prise en charg de double avec une écoute
constante tout en mettant ses problèmes personne de côté. C
domaine exige une force musculaire remarquable pour effectuer les taches
quotidien (coucher lever, toilette), soit sous forme de service ménager,
soit on organisant des visites périodique
11 -évaluation et prise en charge
thérapeutique de la douleur chez les personnes âgées ayant
troubles de la communication verbale, chapitre 2,
www.anaes.fr
12
- Dr Soraya SEBBAH, la douleur , saidal santé, n°6 ,
1er trimestre 2010, p37-41
CADRE
PRATIQUE
CHAPITRE (III) :
Questionnaire et étude de cas
Questionnaire et étude de cas 1-choix de la
méthode
Pour continuer l'étude de notre problématique,
l'enquête par un questionnaire. Ce document étant
anonym
De même, les soignants pouvaient y répondre quand
bon leur simple puisque les documents
étaient laissés en moyenne 2 semaines dans les
services. (14-28 avril 2012)
1.1-Le questionnaire:
L e questionnaire joue un rôle de premier plan dans la
démarche de collecte de données. Un questionnaire bien
conçu permet de recueillir des données de manière
efficace et en minimisant le risque d'erreur. Un bon questionnaire facilite
le codage et la saisie des données et permet de réduire les frais
et les délais de collecte et de traitement des données. Le
plus grand défi dans l'élaboration d'un questionnaire consiste
à traduire les objectifs de l'enquete en un cadre d'étude solide
du point de vue conceptuel et méthodologique.
Concernant notre questionnaire, nous avons tout d'abord
décidé de le limiter à 3 pages
questions dont 10 questions fermées et 06 questions sem
d'informations et une libre expression (voir l'annexe I).
1.2- lieu de la recherche :
La problématique de notre sujet étant basée
sur le rôle de l'infirmier dans la prise en
de Médecine femme, de l'EPH : HASSI BAHBAH (voir l'annexe
V)
Ce service est composé de :
· 02 Bureaux pour les médecins.
· Une Salle de soins.
· Une salle pour la Pharmacie.
· Une Salle d'attente.
· 15 chambres de malade (chaque chambre contient 2
lits).
· Une chambre de réanimation.
· Un Bureau d'accueil.
· Deux salles de linges (1 pour linge propre et l'autre
pour le linge sale).
· Vidoir.
· 2 douches et 2 toilettes.
· Cuisine
1.3-population ciblée
Malgré la multidisciplinaire de cette prise en charge,
nous avons délibérément décidé
de distribuer les questionnaires uniquement aux personnelles
paramédicale (ISP-IB-AS), afin
17
2-Les statistiques :
Notre statistiques sur les malades admis au niveau des services
suivantes (médecine, l'orthopédie, chirurgie) de l'hôpital
de HASSI BAHBAH pendant les premiers quartes mois de l'année 2012
(janvier, février, mars, avril).
Les statistiques ont été analysées selon
:
· le sexe et l'âge
Tableau- 01: Nombre des malades au niveau les
services (médecine, l'orthopédie, chirurgie) pendant les 4
premiers mois de l'Année 2012
service/mois
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Total
|
médecine
|
36
|
32
|
47
|
39
|
154
|
chirurgie
|
48
|
38
|
53
|
32
|
171
|
l'orthopédie
|
21
|
26
|
23
|
30
|
100
|
Total
|
105
|
96
|
123
|
101
|
5
|
Malades Nombres des malades
60 50 40 30 20 10 0
|
|
|
médcine chirurgie l'orthopidie
|
Janvier Février Mars Avril Mois
Interprétation
Nous avons constatés que le nombre des malades est
élevé en mars pendant 2012.
1( Et Nous avons constatés que le nombre des malades
élevé en niveau de
Tableau- 02: Nombre des m
service mois
|
médecine
|
chirurgie
|
l'orthopédie
|
Total
|
m. homme
|
m. femme
|
ch. Homme
|
ch. femme
|
homme
|
femme
|
Janvier
|
17
|
19
|
18
|
30
|
12
|
9
|
105
|
Février
|
17
|
15
|
17
|
21
|
16
|
10
|
96
|
Mars
|
26
|
21
|
24
|
29
|
16
|
7
|
123
|
Avril
|
14
|
25
|
13
|
19
|
15
|
15
|
101
|
Total
|
74
|
80
|
72
|
99
|
59
|
41
|
425
|
nombres des malades selon le sexe
Malades
Janvier Février Mars Avril
70
60
50
40
30
20
10
0
home femme
Mois
Interprétation
ü Nous constatons que le nombre de malade est
élevé chez les hommes plus que les femmes pendant les mois de
janvier et avril.
ü Nous constatons que le nombre de malade est
élevé chez les femmes plus que les hommes pendant les mois de
février et mars.
Tableau- 02: Nombre de malade au niveau des
services (selon l'âge)
Mois
Age
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Total
|
Plus de 60
ans
|
63
|
50
|
70
|
58
|
241
|
Moins de 60 ans
|
42
|
46
|
53
|
43
|
184
|
Total
|
105
|
96
|
123
|
101
|
425
|
Malades
|
1 RP EtIVCGeVCP MIGeVCVelRnCAIIGTIC
|
|
Janvier Février Mars Avril
|
plus de 60 ans moins de 60 ans
|
Mois
Interprétation
Nous constatons que la totalité des malades
hospitalisés sont des personnes âgées plus de 60 ans.
3-Résultats de questionnaire:
I-Information générale :
1-sexe:
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
masculin
|
28
|
77,78% X
|
Féminin
|
8
|
22,22% X
|
Total
|
36
|
100,00% X
|
masculin Féminin
22,22%
sexe
77,78%
Interprétation:
· la majorité des personnelles interrogés
sont de sexe masculin 77.78% ; par contre 22.22 % sont de sexe
féminin.
1- Option grade :
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
I.S.P (I D E)
|
17
|
47.22% x
|
A.S (ATS)
|
12
|
33.33% x
|
I.B
|
7
|
19.44% x
|
TOTAL
|
36
|
100% x
|
I.S.P .TA S
I.B
19,44%
33,33%
Option grade
47,22%
Interprétation:
· 47.22% des personnelles interroges sont des : I.S.P
· 33.33% des personnelles interroges sont des: A.S.
· 19.44% des personnelles interroges sont des : I.B.
On a remarqué que la majorité des personnelles
interrogés sont des I.S.P
3-Ancienneté:
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
1-10ans
|
5
|
13.88% x
|
10-20ans
|
10
|
27.78% x
|
Plus de 20ans
|
21
|
58.34% x
|
TOTAL
|
36
|
100% x
|
|
1-10ans 10-20ans
Plus de 20ans
58,33%
ancienneté
13,89%
27,78%
Interprétation:
· la plus part des personnelles interrogés sont
expérimenté dans le domaine de la sante : 58.33%.
· 27.78% ont une expérience 10-20ans.
· 13.89% ont une expérience 1
10ans.
Tableau 1 :
· Avez-vous eu à prendre en charge des patients
âgés atteints des Douleurs chroniques?
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
36
|
100% x
|
Non
|
00
|
00% x
|
Total
|
36
|
100% x
|
|
Oui Non
recontre douleur chronique
100,00%
0,00%
Interprétation:
· 100% des infirmiers interrogés ont répondu
[OUI].
Si oui, quelle était l'origine de ces
douleurs?
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Articulaire/Osseuses
|
13
|
36.11% x
|
Cancer
|
10
|
27.78% x
|
Plaie (escarre plaie chronique)
|
3
|
8.33% x
|
Trouble fonctionnel
|
5
|
13.89% x
|
Psychologique
|
03
|
8.33% x
|
Névralgie
|
01
|
2.78% x
|
Crise de goutte
|
01
|
2.78% x
|
TOTAL
|
36
|
100% x
|
|
Articulaire/Osseuses l'orgine de douleur
Plaie (escarre plaie chronique)
Trouble fonctionnel
Cancer
Psychologique Névralgie
Crise de goute
8,33%
13,89%
2,78% 2,78%
8,33%
27,78%
36,11%
Interprétation:
· 36.11% des infirmiers son des citent des douleurs
articulaires ou osseuse.
· 27.78% mentionnent des douleurs en rapport avec
les cancers (cancer, effets indésirables des traitements
anticancéreux, métastase osseuse).
· 8.33% pensant aux douleurs de plais (escarre, plaie
chronique, plaie artéritique).
· 13.89% citent des douleurs ayant pour origine des
troubles fonctionnels.
· 8.33% constatant des douleurs psychologiques.
· 2.78% mentionnent les névralgies.
· 2.78% parlent des crises de goutte.
Tableau 2:
Existe t il un protocole
âgée dans votre service?
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
00
|
00%
|
Non
|
33
|
91.66%
|
Na pas répondu
|
3
|
08.34%
|
Total
|
36
|
100%
|
|
Oui
Non
Na pas répondu
Existance d'un protocole
8,33%
0,00%
91,67%
Interprétation:
· Sur 36 questionnaires, 91.67% des infirmiers
interrogés ont répondu [NON], 8.33 n'ont pas réponde
à la question.
· Aucun infirmier n'a répondu [OUI].
-SI oui, en quoi consiste-t-il?
· Aucun infirmier n'a répondu [OUI].
· L
Tableau 3:
Quelle sont les thérapeutiques mises en oeuvre pour
soulager la douleur chez la
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Thérapeutique Médicamenteuse
|
30
|
83.33%
|
Thérapeutique non
médicamenteuse
|
02
|
05.55%
|
Les deux
|
04
|
12.12%
|
Total
|
36
|
100%
|
|
TRT ,M TRT,N,M Les deux
5,56% 11,11%
Type de traitement
83,33%
Interprétation:
· 83.33 % des infirmiers interrogés ont
répond thérapeutique médicamenteuse.
· 5.56 % des infirmiers interrogés ont répond
thérapeutique non médicamenteuse.
· 11.11 % ont répondu l'association des deux
thérapeutiques.
? La thérapeutique médicamenteuse est beaucoup
utilisée pour soulager la douleur, par apport la thérapeutique
non médicamenteuse.
Tableau 4 :
Quel(s) types de soi
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Massage
|
05
|
13.89%
|
Position antalgique
|
16
|
44.44 %
|
Relation d'aide
|
08
|
22.22 %
|
Autres
|
07
|
19.44 %
|
Total
|
36
|
100 %
|
|
Massage
Position antalgique Relation d'aide Autres
Type de soins
22,22%
19,44%
13,89%
44,44%
Interprétation:
· 100% des soignants ont répondu à la
question.
· 44.44% des soignants font adopter des positions
antalgiques.
· 13.89% des soignants font des massages.
· 22.22% fait appel à la relation d'aide.
· 19.44% D'autres moyens sont cités:
ü 50% font référence au traitement
antalgique.
ü 50% installent le patient sur un matelas
thérapeutique.
Tableau 5 :
Par qui sont réalisés ces soins?
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Les Médecins
|
01
|
2,78%
|
Les Infirmiers (ISP+IB)
|
25
|
69,44%
|
Les Médecins+ Les Infirmiers
|
06
|
16,67%
|
Aide-soignant
|
04
|
11,11%
|
Infirmier spéciale
|
00
|
0,00%
|
Total
|
36
|
100%
|
acteur des soins
Infirmier spéciale
Les Médecins
Les Infirmiers (ISP+IB)
Les Médecins+ Les Infirmiers
Aide soignant
0,00%
2,78%
16,67%
69,44%
11,11%
Interprétation:
· 100%des infirmiers interrogés ont répondu
à la question.
· 11.11% des infirmiers répondent que les
aides-soignants réalisent ces soins.
· 69.44% des infirmiers répondent que les infirmiers
réalisent ces soins.
· 02.78% des infirmiers répondent que les
Médecins réalisent ces soins.
· 16.67% des infirmiers répondent que les
Médecins et les infirmiers réalisent ces soins.
· Aucun ne répond qu'il existe des infirmiers
spécialisés rattachés à plusieurs unités de
soin.
Tableau 6:
Contactez vous un bénéfice sur le patient quand
vous réalisez de tels soins?
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
20
|
55.56%
|
Non
|
02
|
05.56%
|
Pas toujours
|
08
|
22.22%
|
Na pas répondu
|
06
|
16.67%
|
Total
|
36
|
100%
|
|
Oui
Non
Pas toujours
Na pas répondu
incidence des soins
22,22%
5,56%
16,67%
55,56%
Interprétations:
· 94.44% des infirmiers interrogés ont
répondu à la question.
· 05.56% n'y ont pas répondue.
· 55.56% des infirmiers ont répondu [OUI].
· 16.67% ont coché pas [PAS TOUJOURES].
· 22.22% des infirmiers ont répondu [NON].
-Si oui la quelle?
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Le Patient rassuré
|
04
|
11.11% x
|
Se plaint moins
|
24
|
66.67% x
|
Patient sont étendus
|
03
|
08.33% x
|
Diminution visible de la douleur
|
05
|
13.89% x
|
Total
|
36
|
100% x
|
|
binefice de soin
11,11%
Le Patient rassuré Se plaint moins
Patient sont étendus
Diminution visible de la douleur
8,33% 13,89%
66,67%
Interprétation:
· 11.11% des infirmiers interrogés ont
répondu : patient rassurer.
· 08.33% des infirmiers interrogés ont
répondu: Patient sont étendus.
· 66.67% des infirmiers interrogés ont
répondu: Se plaint moins.
· 13.89% des infirmiers interrogés ont
répondu: Diminution visible de la douleur.
Tableau 7:
Les techniques
elles réalisables?
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
00
|
00%
|
Non
|
02
|
05.56%
|
Pas toujours
|
10
|
27.78%
|
Na pas répondu
|
24
|
66.67%
|
Total
|
36
|
100%
|
|
Oui
Non
Pas toujours
Na pas répondu
realisablité des techniques
66,67%
0,00% 5,56%
27,78%
Interprétation :
· 33.33% des infirmiers interrogés ont
répondu à la question.
· 66.67% n'ont pas répondu.
· 27.78% ont coché une case (pas toujours).
· 05.56% ont répondu (non). Les techniques
enseignées sur l'évaluation de la douleur c
sont rarement réalise.
Tableau 8 :
Quel(s) moye
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
E.C.P.A
|
00
|
00%
|
Doloplus
|
00
|
00%
|
E.V.A
|
00
|
00%
|
E.V.S
|
00
|
00%
|
Autres
|
05
|
13.89%
|
Na pas répondu
|
31
|
86.11%
|
Total
|
36
|
100%
|
|
E.C.P.A
Doloplus
E.V.A
E.V.S
Autres
Na pas répondu
outils d'évaluation
86.11%
0%
0%
0% 0%
13.89%
Interprétation:
· 13.89% des infirmiers sondés ont répondu
à la question.
· 86.11% n'y ont pas répondu.
· Aucun soignant n'utilise (ECPA-DOLOPLUS-EVA-EVS
· 13.89% mentionnent d'autres moyens:
ü Observer le patient.
ü Questionner la famille.
· Aucun soignant n'utilise cette échelle
d'évaluation, ce dern services de soin.
Tableau 09:
Quels sont les mem
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Les Médecin
|
01
|
02.78%
|
Les Infirmiers
|
11
|
30.56%
|
Les Médecins+ Les Infirmiers
|
18
|
50.00%
|
Aide-soignant
|
04
|
11.11%
|
Toute l'équipe
|
02
|
05.56%
|
Total
|
36
|
100%
|
|
Aide soignant
Toute l'équipe
Les Médecin Les Infirmiers
Les Médecins+ Les Infirmiers
le travail multidisplinaire
11,11%
50,00%
5,56%
2,78%
30,56%
Interprétation:
· 100% des infirmiers interrogés ont répondu
à la question.
· 02.78% des infirmiers interrogés ont
répondu:(Médecin).
· 30.56% des infirmiers interrogés ont
répondu:(Infirmier).
· 50.00% des infirmiers interrogés ont
répondu:(médecin, infirmier).
· 11.11% des infirmiers interrogés ont
répondu:(aide soignant).
· 05.56% des infirmiers interrogés ont
répondu:(toute l'équipe). Donc le travail multidisciplinaire en
collaboration est rare dans les services de soin.
Tableau 10:
Combien de tem
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
05m.n
|
36
|
100%
|
10mn
|
00
|
00%
|
20mn
|
00
|
00%
|
Plus de 20mn
|
00
|
00%
|
Total
|
36
|
100%
|
|
05m.n 10mn 20mn Plus de 20mn
la duree d'évaluation de la douleur
100%
0%
Interprétation:
· 100% des infirmiers interrogée ont répondu
à la question.
· 100% des infirmiers interrogée ont
répondu:(5mn).
./ Le temps dévaluation de la douleur par le soignant est
insuffisant.
Tableau 11:
Est
ce la surc
personne âgée?
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
33
|
91.67%
|
Non
|
03
|
08.33%
|
Total
|
36
|
100%
|
|
Oui Non
la surcharge dans le service
8,33%
91,67%
Interprétation :
· 91.67% des infirmiers interrogé ont répondu
:(oui).
· 08.33% des infirmiers interrogé ont
répondu:(non).
La surcharge est à lien du non respecte de
l'évaluation de la douleur.
Tableau 12 :
Pensez vous que la prise e
optimale dans votre service?
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
26
|
72.22%
|
Non
|
05
|
13.89%
|
Na pas répondu
|
05
|
13.89%
|
Total
|
36
|
100%
|
|
Oui
Non
Na pas répondu
prise en charge optimal
13,89%
13,89%
72,22%
Interprétation:
· 72.22% n'y ont pas répondu.
· 13.89% des infirmiers ont répondu :(oui).
· 13.89% des infirmiers ont répondu :(non).
> A la question (que
ressentez-vous?)
· 37 % des infirmiers font référence à
une prise en charge médicamenteuse non adaptée, à un
laxisme du médecin ou à manque d'écoute médecin.
· 27 % ressentent de l'impuissance.
· 20 % disent que si la prise en charge n'est pas optimale
elle est néanmoins correcte.
· 6 % ne ressente rien, la prise en charge des douleurs
chroniques n'étant pas une priorité du service.
> A la question
(qu'envisageriez-vous?)
· 20 % des infirmiers soulignent l'importance de
l'évaluation de la douleur pour réajuster le traitement
médicamenteux.
· 02 % sont en attende de formation.
· 06 % souhaitent la réévaluation de la
prescription médicamenteuse avec notamment l'utilisation d'un antalgique
plus puissant si nécessaire.
· 58 % parlent d'une sensibilisation obligatoire pour
toutes les catégories des personales, en ce qui concerne les techniques
et les produits de prise en charge des douleurs.
· 14 % envisagent d'être plus à
l'écoute.
Tableau 13:
Avez-vous suivi une form
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
00
|
00%
|
Non
|
36
|
100%
|
Total
|
36
|
100%
|
|
Oui Non
formation spécefique
100%
0%
Interprétation:
· 100% des infirmiers ont répondu (non).
· Aucun infirmier répondu (oui).
Aucun infirmier avoir suivi une formation, des soignants
sondés sont diplôm
depuis 6 mois au moment de questionnaire, donc ils n'ont pas
encore eu l'occasio
de suivre de formation spécifique et
complémentaire à celle acquise au cours.
Tableau 14:
Rencon
âgées ?
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
24
|
66.67 %
|
Non
|
08
|
22.22 %
|
Na pas répondu
|
04
|
11.11 %
|
Total
|
36
|
100%
|
|
Oui
Non
Na pas répondu
l'éxistence du difficulte
22,22%
11,11%
66,67%
Interprétation:
· 66.67% des infirmiers ont répondu (oui).
· 22.22% des infirmiers ont répondu (non).
· 11.11% n'y ont pas répondu.
Tableau 15:
Quelle
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Matériel
|
10
|
27.78%
|
Humaine
|
20
|
55.56%
|
Les deux
|
06
|
16.67%
|
Total
|
36
|
100%
|
|
Matériel Humaine Les deux
type de difficulté
55,56%
16,67%
27,78%
Interprétation :
· 27.78% des infirmiers ont répondu la
difficulté matérielle.
· 55.56% des infirmiers ont répondu la
difficulté humaine.
· 16.67% des infirmiers ont répondu la
difficulté matérielle+ matérielle.
Tableau 16:
Excite-il un psychologue dans votre service?
Réponse
|
Nombre effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
06
|
00%
|
Non
|
30
|
100%
|
Total
|
36
|
100%
|
|
Oui Non
l'éxistence de psychologue
83.34%
16.66%
Interprétation:
· 16.66% infirmiers répondu (oui).
· 83.34% des infirmiers répondu (non). L'existence
d'un psychologue si
3.1-Analyse:
1-Epidémiologie et principale étiologies
des douleurs chroniques:
La douleur chronique est un phénomène très
important au sien de la population âgée,
Pui ce que la totalité des infirmiers sondés ont eu
à prendre en charge au moins un patient âgé attient de
douleur chronique.
La plupart des personnes âgées souffrent des
douleurs articulaire : rhumatismes ou d'arthrose ;
l'ostéoporose par exemple, peut ne pas apparaitre
grâce au respect de certains principes
(activité sportive, alimentation riche en calcium, et
vitamine D).
Puis les infirmiers citent les douleurs liées aux cancers,
comme les métastases osseuses ou les
effets secondaires des traitements anti-cancéreux.
D'où l'intérêt de consulter au moindre doute
Ensuite, les infirmiers ont cité les douleurs de plais
comme par exemple les escarres : ils ont
une place très important, en collaboration avec
l'équipe pluridisciplinaire pour éviter
Puis, les infirmiers ont cité les douleurs liées
aux troubles fonctionnels (hémiplégie, état
L'infirmier a un rôle important à jouer, en
utilisant notamment les outils de la relation d'a
en travaillant avec la famille et le psychologue (avec l'accord
du patient).
2-place de la prise en charge des douleurs chroniques
dans les services :
Dans les services sondés.il n'existe pas de protocole de
prise en charge des do
charge en équipe pluridisciplinaire. Ivec par exemple une
grille de roulement d'évaluation de
la douleur de façon régulière et avec un
outil adapté selon l'état cognitif du patient? Pourquoi
ne pas pratiquer systématiquement chez un malade attient
des douleurs articulaires par exemple un massage avec une pommade protocolaire
par le médecin?
3-Formation du personnel infirmier: JU
Les formations spécifiques à la prise en charge de
la douleur est absente par l'infirmier
aucune infirmier avoir suivi une formation. I noter que des
soignants sondés sont diplôme
depuis 6 mois au moment de questionnerai. Donc ils n'ont pas
encore eu l'occasion de suivre
de formation spécifique et complémentaire à
celle acquise au cours. Il est pourtant dommage
pas bénéficier d'une formation.
4-Evaluation de la douleur :
L'évaluation de la douleur est très importants
puisque d'elle découle la prise en charge
adaptée. Lorsque les patients sont cognitivement aptes
à quotter eux-mêmes leur douleur, les
soignants peuvent utiliser des outils d'auto évaluation.
L'EliI (échelle visuelle analogique).
Souvent, la population âgée n'est pas en état
cognitif pour répondre de façon correcte, précise
et censée à une auto évaluation, comme par
exemple dans le cas de démence. Cest pourquoi,
mais aucun soignant utilise cette échelle
d'évaluation. Cette dernière est non connu dans l
services se soin. Des soignants ont cité autre moyennes.
[Questionnaire] la famille l'observation.
5-les difficultés rencontrées dans les
services de soins:
A- les difficultés liées aux personnes
âgées:
L'évaluation de la douleur est la phase la plus important
dans la prise en charge
globale de la douleur, mais c'est aussi celle où les
soignants rencontrent de nombreuse
difficultés, notamment liées aux personne
ageés.la dépendance et la poly pathologie que
présentent les personnes âgées
interférent dans l'évaluation. D'autre difficulté, pouvant
être
rencontrées par les soignants sont dues d'une part aux
[aspecte clinique trompeurs de l'expression de la douleur], cela
étant lié à la poly pathologie de la personne
âgée, à la dépendance grandissante, et à
ses difficultés d'expression liées à l'augmentation de
B- Les difficultés dans les services
:
Des réponses très diverses ont été
donnés quant
services. Commençons tout d'abord par le manque de s
difficultés les plus citées dans notre
questionner. Le m
soignants interrogés, serait dû au manque de
formation co
soignants pour une trentaine de patients. Aussi ils
déclarent l'absence totale des grilles d'évaluation.
C- les difficultés liées aux
soignants:
Les soignants rencontrant des obstacles tel que: l'absence de
communication et la
transmission entre les membres d'équipe. Et aussi
l'absence de disponibilité réelle ou ressentie
soit d'ordre personnel ou institutionnel. (Difficulté
physique).préoccupation d'ordre familiale.
6-Amélioration de la prise en charge de la douleur
chez la personne âgée
q 1-une prise en charge d'équipe:
Il y a de nombreux moyens à mettre en place et là,
la prise en charge de la douleur du patient
doit être un travail d'équipe. Chaque personne de
l'équipe pluridisciplinaire doit se sentir
charge. Pour cela, il faut également améliorer les
transmissions entre membres de l'équipe.
q 2-Sensibiliser les professionnels de santé
:
La formation des professionnels est d'une grande importance dans
la prise en charge de la
douleur ; elle permet également d'explorer le
thème selon le service où l'on exerce. Ainsi
q 3-La prise en charge psychologique de la douleur
:
"Douleur physique et douleur morale sont intimement
liées [...] âme et corps sont intimement liées. [...] La
douleur physique a des répercussions sur la souffrance et la souffrance
s'inscrit dans le corps " un simple "bonjour " , un sourire du soignant
l'écoute du patient, qui a besoin de parler, est pour nous une des
choses les plus :"à raconter ses maux souvent on les
soulage.". Souvent le patient n'a besoin que d'une
oreille attentive pour alléger ses pensées.
3.2-SYNTHESE : WI
q L'évaluation de la douleur est la phase la plus
importante dans la prise en charge
globale de la douleur. Il faut bien évaluée la
douleur pour décider de mettre place telle ou
telle thérapeutique, puis traitée de façon
optimale, et réévaluée en réajustant le traitement
s'il
le faut.
La majorité des soignantes interroges utilisent la
thérapeutique médicamenteuse pour soulager la douleur chez le
personne âgée par contre la thérapeutique non
médicamenteuse est
rarement utiliser ce qui nous indique que la prise en charge de
la douleur reste insuffisante.
Normalement à côte de ces thérapeutiques,
les soignants évaluent la douleur grâce à
l'échelle EVA, dont les résultats sont
considérés au même titre que les constantes (pulsations,
Température, tension artérielle). Les patients sont
en général très satisfaits de cette prise en
charge. Leurs plaintes sont entendues et leur douleur est
rapidement soulagée, du mieux
possible. Mais selon les réponses de notre questionnaire;
aucun soignant connait cet échelles
d'évaluation. Ils déclarent l'absence total des
grilles d'évaluation (EVA, EVS, DOLOPLUS....) nous avons
déjà rencontré des personnes dans les services, où
l'on évalue ponctuellement la douleur, ceux de médecine par
exemple qui demandent "avez-vous mal? " ; si ce dernier répond "oui, un
peu", le soignant décidera "on va mettre douleur modérée".
Cela
q devient alors trop subjectif comme évaluation. La prise
en charge de la douleur chez la
personne âgée n'est pas optimale dans les services
de soin et reste très insuffisant à cause de :
L'ignorance d'évaluation de la douleur par les soignants
et l'absence totale des grilles
4. ETUDE DE CAS :
Il s'agit d'une patiente: Mme H.M âgée de
70 ans, arrivée en urgence à l'EPH de
Hassi Bahbah. W. Djelfa le 25/04/2012 à 15 :30
A l'examen du malade :
- céphalée depuis 03 jours.
-
Tension artérielle : 14/8.
- Le médecin a suspecté une crise migraineuse.
-
Lors des crises :
· Déficit moteur.
· Vomissements.
· Anorexie.
· Photophobie.
- Antécédents médicaux : migraine + HTA
depuis 3 ans (sous AMLOR - Antécédents chirurgicaux :
néant.
- Antécédents obstétricaux : 06
accouchements sans complications.
Conduite à tenir en première intention
:
- Traitements :
· Un abord veineux.
· Repos.
· Sérum glucosé 5 %.
· 1 ampoule de Colpramide en IVD.
· 1 ampoule d'AZENTAC en IM.
· 1 flacon de PRODAFALGAN en perfusion.
· HTA sous AMLOR 1 comprimé /jour.
- les examens demandés à faire :
· Un bilan sanguin (FNS, groupage, urée
créatinine, la glycémie).
· Un électrocardiogramme (ECG).
· Un téléthorax (TLT).
· Une échographie abdominale.
Après une heure :
- Disparition des vomissements.
-
Persistance des céphalées.
- TA : 17/07.
- Le bilan biologique, ECG, et l'échographié
abdominale son normaux.
- Le médecin de garde décide l'hospitalisation au
service de médecine femme (MF) > La conduite
à tenir au service de médecine femme (MF):
· Prodafalgan 3 fois/jour.
· AMLOR 1 comprimé/jour.
Les soins que nous avons appliqués :
ü Surveillance stricte de la TA (chaque 03 heures).
ü Surveillance de la température, le pouls,
fréquence cardiaque, la diurèse.
ü Surveillance et le changement de l'abord veineux.
ü Application des médicaments prescrit par le
médecin.
ü L'hygiène corporelle et toilette intime.
ü Changement de position.
ü Réfection de lit.
ü Le lever (déficit moteur) sous surveillance et
avec aide.
ü Surveillance de la douleur : on évalue la douleur
par l'échelle d'EVA et on a tracé le tableau suivant:
TRT
Prodafalgan
L'évaluation Chaque 2 h
|
L'administration à 08h
|
Ladministration à 16 h
|
Ladministration à 00 h
|
0 heures
|
5
|
5
|
5
|
2 heures
|
2
|
1
|
1
|
4 heures
|
3
|
3
|
4 E
|
6 heures
|
4
|
5
|
5
|
|
Interprétation:
La douleur apparait par intermittence, elle disparait
après avoir reçue la Prodafalgan
Le même traitement jusqu'au 4eme jour, mais la douleur
persiste, selon le médecin la
douleur est modérée. Ce dernier suspecte une
tumeur cérébrale et pour confirmer il a demandé de faire
une TDM cérébrale.
Le TDM cérébrale est revenue en faveur d'un
néoplasie cérébrale d'où la décision
de l'équipe du service d'évacuer la patiente vers un service
spécialisé pour une meilleur
exploration et prise en charge, après avoir obtenir un
rendez-vous d'hospitalisation.
Conclusion :
C l1s moy1ns d'évaluation sont abs1nts, on a fait par
l'écout1, l'
av1c sa famill1 1t on a proposé un1 évaluation par
l'éch1ll1
EVA
doul1ur modéré1.
C la pati1nt1 a b1soin d'un mili1u calm1, 1ll1 n1 support1 pas
l1 bruit 1t la lumièr1, pour c1la,
on a parlé av1c l1 ch1f d1 s1rvic1 pour cré1 un
mili1u adaptabl1.
C La pris1 1n charg1 d1 la doul1ur ch1z c1tt1 malad1 d1mand1
b1aucoup d' d'att1ntion 1t d1
pati1nc1, 1n laissant la pati1nt1 s'1xprim1r, 1t 1n
l'écoutant att1ntiv1m1nt, 1n obs1rvant av1c
soins la façon dont 1ll1 décrit son mal 1t sa
souffranc1 afin d1 pouvoir l'aid1r à la surmont1r 1t la soulag1r.
Suggestions
Suggestions:
ü Ecouté - comprendre - faire confiance et croire le
malade.
ü La mise en place de protocole de soin validé par
tout personnel soignant du service est indispensable.
- Suivant l'étiologie, mettre en place un protocole de
prise en charge en équipe pluridisciplinaire, avec par exemple une
grille de roulement d'évaluation de la douleur de façon
régulière et avec un outil adapté selon l'état
cognitif du patient.
- Pratiquer chez un malade attient de douleurs articulaires par
exemple un massage avec une pommade protocolisée par le
médecin.
- Faire prendre un bain d'eau chaud systématiquement 3
fois par semaine à une malade douloureux chronique à la place,
(d'une toilette au lit ou au lavabo).
ü Le travail multidisplinaire d'équipe est un
facteur déterminant de réussite de la procédure
d'assurance qualité sur la douleur.
ü La formation pratique des personnels médicale et
paramédicale est un préalable à la bonne gestion de la
douleur et garant indispensable à la sécurité des
patients:
· Assurer une formation au moins un soignant par
équipe sur le sujet afin de transmettre les informations et les conseils
adéquatas a ses collègues pour optimiser la prise en charge de la
douleur chez la personne âgée au sein de service de soin.
· Organiser à la fin de semaine au niveau de
service des réunions pour évaluer sensibiliser et informer les
soignants sur amélioration de la prise en charge de la douleur.
ü Améliore les modalités de traitements
médicamenteux et l'utilisation des méthodes non pharmacologique
pour une prise en charge de qualité (éviter la
toxicité).
ü Le carnet douleur (annexe IV) : il sera remis à
tout patient hospitalise dès son arrivé afin qu'il soit
pleinement informer des possibilités de prise en charge de la
douleur.
- Mettre jà la disposition des grilles
d'évaluation dans les services de soins.
- Ne pas oublier l'effet de la douleur sur la psychologie du
malade.
« Douleur physique et douleur morale sont intimement
liées [...] âme et corps sont intimement liées. [...] La
douleur physique a des répercussions sur la souffrance et la souffrance
s'inscrit dans le corps »13
ü Il est nécessaire de crée une
véritable structure sanitaire pour la gériatrie.
13 - évaluation et prise en charge
thérapeutique de la douleur chez les personnes Sgées ayant
troubles de la communication verbale, octobre 2000, chapitre 5,
www.anaes.fr
Conclusion
Conclusion :
Une prise en charge adéquate de la douleur fait partie
de la prise en charge globale du patient. Outre les raisons humaines,
l'obtention d'une analgésie optimale est justifiée par son impact
positif sur l'évolution psychique et la qualité de la
réinsertion socio professionnelle du patient.
L'évaluation de la douleur utilise des
outils simples qui renseignent en permanence le soignant sur
l'efficacité de ses interventions thérapeutiques, depuis la
salle d'urgence jusqu'à la phase de revalidation et de
réinsertion. La compréhension des mécanismes
physiopathologique de la douleur, de ses différentes composantes et de
leur caractère dynamique doit permettre de choisir et d'adapter au mieux
les diverses thérapeutiques pharmacologiques et non pharmacologiques
mises à notre disposition.
Nous avons pris beaucoup de plaisir à réaliser
ce travail, car selon nous, la douleur est un problème rencontré
quotidiennement dans les services de soins, à ce jour, nous pensons
qu'il est parfois difficile en tant que jeune professionnelle qui débute
dans un service de faire preuve d'autant de savoir-faire que de
savoir-être.
Nous pensons qu'il faut garder à l'esprit nos valeurs
professionnelles et se rappeler les raisons pour lesquelles on est devenu
soignant.
Bibliographie
Bibliographie :
Alain Serrie et Claude Thwel ellipses, Douleur et sida,
édition marketing S.A, paris 1997, paris, 211 pages.
Bernard fergane - chanttel jcanmougin, pour réussir le
D.E.I-DOULEUR : soins préventif et prise en charge, Flammarion
médicine-sciences, France, 2000, 111p.
BEATRICE Amar et Jean-Philippe Gueguen, soins
infirmiers-concepts et théories démarche de soins, 3
éme édition Masson, paris ,2003 ,249 pages.
Jean Louis Ducasse, DEQUAD urgences, douleurs aigues en situation
d'urgence, groupe liaisons S.A Malmaison cedex Rueil, France, 2004, 325 p.
Larousse médical, Franc cedex 06, 2003.
Dr Soraya SEBBAH, la douleur, Saidal santé, n°6,
1er trimestre 2010. Journal officiel de la république
Algérienne N°79 chapitre I et III, mercredi29/12/2010.
évaluation et prise en charge thérapeutique de
la douleur chez les personnes âgées ayant troubles de la
communication verbale, chapitre 2,
www.anaes.fr , (consulter le
22/03/2012).
Dr Bruno Comyn, « douleur chez la personne
âgée» ;
http://www.chauny.pagesperso-orange.fr/texte10.htm
p1 à 9 (consulter le 25/03/2012)
Les Abréviations
EVA : échelle visuelle analogique.
EVS : échelle verbale simple.
E N : échelle numérique.
QDSA : Questionnaire douleur de saint
Antoine.
MPQ : MEGILLE pain questionnaire.
ECPA : Echelle comportementale de la douleur
chez la personne âgée. OMS : Organisation
Mondiale de la Santé.
EPH : Etablissement Publique et
Hospitalier.
IDE l iCOQirmILriCE LSCPmeiCOTEtat.
ISP : Infirmière ou infirmier de la
santé publique.
IB : infirmier brevet.
AS : aide-soignant.
HTA : Hypertension artérielle.
TA : Tension artérielle.
IVD : Intraveineuse directe. IM
: Intra musculaires.
FNS: Formule Numération Sanguine.
ECG : Electrocardiogramme. TLT
: Téléthorax.
MF : Médecine femme.
TDM : Tomodensitométrie.
Annexe I
Questionnaire destiné aux personnels
paramédicaux
Le présent Questionnaire rentre dans le cadre de la
préparation d'une recherche de fin d'étude sur la prise en charge
de la douleur chronique chez la personne âgée
(critères d'évaluation).
Vous êtes priés de répondre à ces
questions d'une manière plus objective, et merci pour votre
collaboration.
I- Informations générales
Service :
1. Sexe : M F
2. Option grade : ISP ATS IB
3. L'enceinté dans le travail de sante
:
1-10 ans 10-20 ans plus de 20 ans
II- Questions
Question 01 : Avez-vous eu à prendre en
charge des patients âgés atteints des douleurs chroniques ?
non
Oui
Si oui, quelle était l'origine de ces douleurs ?
Question 02 : Existe-t-il un protocole de prise
en charge des douleurs chronique chez personne âgée dans votre
service ?
Oui non
Si oui, en quoi consiste-t-il ?
Question 03 : Quelle sont les
thérapeutiques mises en oeuvre pour soulager la douleur chez la personne
âgée dans votre service ?
Thérapeutiques médicamenteuse
Thérapeutiques non médicamenteuse
Question 04 : Quel(s) type(s) de soin(s)
réalisez-vous dans le cadre de votre
rôle propre pour soulager la douleur chez la personne
âgée ? Massages Position antalgique
Relation d'aide Autre ; a
précisé
Question 05 : Par qui sont
réalisés ces soins ?
Médecin Infirmier
Aide-soignant Infirmier spécialisé
Question 06 : Constatez-vous un
bénéfice sur le patient quand vous réalisez de tels soins
?
Oui non pas toujours
Si oui laquelle ? « ~« Question 07 :
les techniques enseignées sur l'évaluation de la douleur
chez personne âgée sont-elles réalisables ?
Oui non pas toujours
Si non, pourquoi ? « .. ~«
Question 08 : Quel(s) moyen(s) utilisez-vous
pour évaluer la douleur chez la personne âgée ?
E.C.P.E DOLOPLUS
E.V.S E.V.A Autre ; a précisé
Question 09 : Quels sont les membres de
l'équipe pluridisciplinaire qui participent à la prise en charge
de douleur et à son évaluation ?
Médecin Infirmier
Aide-soignant Autre ; a précisé
Question 10 : Combien de temps consacrez-vous
à un patient âgé pour évaluer la douleur ?
5 min
Question 11 : est-ce que la surcharge est un
lien du non-respect de l'évaluation de la douleur ?
non
Oui
Question 12 : Pensez-vous que la prise en charge
des douleurs chez la personne âgée est optimale dans votre service
?
Oui non
Question 13 : avez-vous suivi une formation
spécifique sur la prise en charge des douleurs ?
Oui non
Question 14 : rencontrez-vous des
difficultés face à l'évaluation de la douleur chronique
chez les personnes âgées ?
Oui non
Si oui, comment y remédiez-vous ?
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Y a-t-il encore des progrès à faire selon vous ? Si
oui, lesquels ?
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Question 15 : Quelles sont les
difficultés que rencontrent les soignants face à la prise en
charge de la douleur chez la personne âgée ?
Matérielles Humaines Autre
Question 16 : existe-il une psychologue dans
votre service ? Oui non
Echelle verbale simple EVS
Le carnet de la douleur
|