II.2
Fig. II : Schéma de base pour un
réseau électrique
SGi et SDi étant respectivement
les puissances générée et demandée au noeud i. La
figure Fig. II.2 fait montrer où est jumelée théoriquement
une génération à une charge en chaque noeud ou jeux de
barres, le transit de la puissance est fait à travers un maillage de
lignes de k transport.
S Gk
I La somme vectorielle de SGi et de
SDi quantifie la puissance apparente Sk :
? ? Y V k km m
En manipulant les deux équations, nous aurons :
Eq. II.4 Eq. II.5
Examinons cette dernière équation (Eq. II.5),
nous remarquons que la génération ou la consommation au niveau de
chaque noeud ne doit être considéré indépendant de
la composition topologique du réseau et de façon dont les
producteurs sont connectés aux consommateurs. En fait, le tout est fait
de telle sorte qu'un besoin de consommation d'énergie en un noeud est
comblé par des surplus de puissance générée
parvenant des noeuds restants du réseau.
La même équation peut être vue autrement
Eq. II.6
Le transit de puissance se fait à travers des lignes de
transport qualifié par des por i j
?
Z
Y Y
caractéristiques électriques par rapport au
matériau utilisé. Cette caractéristique 8 n'est
) ? / 2) pour i j
?
que l'impédance série Zser et
l'admittance shunt Ysh.
Dans cette vue de la relation, toutes les puissances
injectés actives ou réactives au noeud k contribuent en tant que
carence de demande ou de surplus de génération senti chez les
autres noeuds auxquels est connecté ce méme noeud k (Fig
II.3).
Fig II : Exemple de réseau avec ses
composantes actives
Nous remarquons tout de même que le réseau
électrique, par ses composantes actives ou passives met en jeux quatre
paramètres avec lesquels l'état du système est
déterminé.
Fig II : Schéma normalisé d'un
réseau électrique 8
Les équations précédentes font apercevoir
d'ores et déjà les éléments SG, SD, V et I,
respectivement les puissances apparentes générée, la
puissance apparente demandée, la tension et courant au noeud. Selon une
critique plus poussée, l'énergie réactive ainsi que son
influence sur la stabilité et la propreté de la tension nodale
des impuretés harmoniques ou tout simplement les chute de tension,
exigent une position plus explicite faisant montrer une adéquation
claire entre P, Q, |V| et enfin ö [5, 8, 9 , respectivement les puissance
active et réactive aux noeud considéré, le module de la
tension au noeud et finalement le déphasage du courant par rapport
à la tension (ce qui indiquera autrement un Cosp donc la
qualité). Nous reconnaissant aussi qu'avec la même écriture
la puissance générée et celle consommée seront lu
implicitement de la même mise en équation Eq. II.6, 8
Eq. II.8
Par convention, les paramètres Pk, Qk, Vk et ök
sont dites variables d'état du système réseau.
Une fois déterminées, permettent une identification exacte du
problème de la production à l'égard d'une
éventuelle demande.
A cette méme base, les noeuds doivent être vus
différemment selon qu'ils soient générateur simple,
référence ou simplement consommateur.
Tab. II : Type de noeuds et liste des
variables d'état connus et inconnues (- : non connue)
Type Pk Qk |Vs| ök
Bilan - - 1.0 0°
Générateur PG - |Vs| -
Consommateur PD QD -
En tant que variables d'état et d'après la relation
Eq. II.8, nous observons que pour un réseau électrique à n
noeuds le nombre d'inconnues serait 4*n (dont Pk, Qk, , ök au
nombre de n chacun). Alors que selon le tableau Tab. II.1 si nous
soustrayant 2*n ce qui ne
laisse que 2*n inconnues comparé à n
équations indique que la solution est encore non visible. En
séparant la partie réelle et celle imaginaire en deux
équations manipulables séparément.
Eq. II.9
Eq. II.10
Sachant que
D'où 2*n équations pour 2*n inconnues.
Les méthodes numériques ne peuvent que profiter
de cette remarque afin de nous permettre de résoudre le système
d'équations en suivant un algorithme précis susceptible
d'être implémenté sous forme d'un code informatique
écrit dans un langage adapté.
Une figure du même problème est décrite par
la relation Eq. II, 11, 12 :
Eq. II.11 Eq. II.12
Les deux équations dites 'équations du bilan -
actif et réactif' sont sources d'une longue discussion. Certes,
l'énergie électrique produite ne peut être stockées
en grandes quantités ce qui signifie qu'une prédisposition
obligée du producteur est exigé afin de s'aligner à toutes
les demandes éventuelles.
PL et QL respectivement pertes par transmission actives et
réactives quant à elles jugent l'égalité
demandée entre la production PGi ou QGi
et la demande des consommateurs CT ou DT, dépendant de la
génération.
Fig. II : Contribution d'un noeud m par son
apport dans l'adéquation Production/Transport (Equation du bilan)
De cette constatation, nous remarquons que pour un temps t
donné, le consommateur exige une puissance CT fini, Le producteur
répond en générant cette quantité, prenant en
considération le conditionnement du réseau de transport. Pour ce
faire, Les producteurs (Centrales) mettent en jeux leurs propres
caractéristiques techniques en matières de la façon avec
laquelle la génération d'une quelconque énergie est
réaliser; c'est la 'fonction coût'. Cette fonction
mathématique montre la relation entre la puissance
générée Pgi et le coût apposant à
payer équivalent à l'énergie primaire
dépensée (même discussion faite pour la parie Qgi).
La forme mathématique en question d'une fonction
coût peut être écrite selon la relation suivante :
Eq. II.13
Pour et ai, bi, ci sont des coefficients dépendant du type
de centrale utilisé.
Si nous regroupant toutes ces informations sous une même
équation, nous obtenant :
g N N N
L
? ?
C m=l h=
|
Eq. II.14
|
D'où fonction écrite par rapport à la
contrainte inégalité = sur Pgj et
fonction écrite par rapport à la contrainte
inégalité = sur Pgj mais chacune multipliée par
un paramètres ?. dit multiplicateur de Lagrange ou Khun-Tuker dans le
sens le plus large 3, 4, 9 où l'équation est prise dans son sens
non-linéaire. Cette même relation peut intégrer les
quantités équivalentes pour la partie réactive.
Bien entendu, selon une vision plus approfondie, nous prenons PL
comme fonction des ? puissances générées Pgi
(seule partie contrôlable dans le système) donc :
( .
P Q Q Q P Q Q P
? ? ?
k kl l
? k kl l
? k kl l
? k kl l
? )
Eq. II.15
Comme aussi prises constantes, le cas de la forme Eq. II.14.
Les pertes par transmission une fois fonction des puissances
générées 8 doiventt être écrites sous la
forme suivante :
Eq. II.16
Avec
Eq. II.17
PGk et PDk étant tout simplement les
puissances actives et réactives au noeud k, RN la résistance de
la ligne considérée.
Les relations Eq. II.9 et Eq. II.10 ont d'autres formes selon que
l'éventualité le permet ainsi que les besoins et moyen de calcul
offrent. Les algorithmes à leur tour peuvent eux
R N KL
? cos ?
aussi représenter une source d'idées formalisant
les deux équations mentionnées plus haut.
k l
Les méthodes de calculs les plus utilisées sont
N KL sin ? k
· Transit de charges : Gauss-Seidel, Newton-Raphson &
variantes, Relaxation ...
V
P P
· Lissage de courbes : Polynômes de Lagrange,
Moindres carrés, Polynômes de Newton ...
· Répartition des charges : Simplexe,
Fletcher-Powell, Bellman, Algorithmes génétiques ...
G Dk
· Topologie des graphes : Ford, Dijkstra, Moore,
Recuit-Simulé ...
· Inférence, Systèmes expert : Algorithmes
génétiques, Colonies de fourmis, Chainage Avant/Arrière,
Réseau de neurones, Knn....
La caractéristique la plus essentielle pour mener
à bien le calcul et émettre une décision concernant un
problème posé, c'est l'algorithme avec ses paramètres
mathématiques, complexité algorithmique et temporelle. Aussi la
potabilité d'un algorithme fait en sorte que ce dernier peut être
utilisé sur n'importe quel type de machine à calculer.
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