SIGLES ET ABREVIATIONS
ACP : Analyse des Composantes Principales
ACTA : Association de Coordination Technique
Agricole ANOVA : Analyse de variance
BNETD: Bureau National d'Etude Technique et de
Développement cm : centimètre
CTA : Centre Technique de Coopération
Agricole et Rurale
DFR-ARA : Département de Formation et de
Recherche Agriculture et Ressources Animales
DPVCQ : Direction de Protection des
Végétaux et Contrôle
QualitéEFCPC : Ecole de Formation Continue
et de Perfectionnement des Cadres
ENSA : Ecole Nationale Supérieure
Agronomique ESA: Ecole Supérieure d'Agronomie
g : gramme
g/l : gramme/litre
I A B : Institut Agricole de
BouakéINP-HB: Institut National
Polytechnique Félix Houphouët-Boigny
ITA : Ingénieur des Techniques Agricoles
JAS: Jours Après Semis
Km: kilomètre
OLCV: Okra leaf curl virus
OMV: Okra mosaic virus
PE : Parcelle élémentaire
RGPH : Recensement Général de la
Population et de l'Habitat SNK: Student Newman Keuls
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE 1 : Fiche de notation des insectes du gombo
ANNEXE 2 : Fiche de pesage des fruits du
gombo
ANNEXE 3 : Evolution des populations
d'insectes
ANNEXE 4 : Résultats du test de
comparaison de SNK avec les moyennes et écart-types ANNEXE 5
: Tableau récapitulatif des moyennes d'insectes par bloc
ANNEXES 6 : Tableau récapitulatif des
moyennes des trois répétitions (poids (g) des bons
fruits/traitement)
ANNEXE 7 : Rendement du gombo par traitement
(g)
XIV
DEDICACE
A
mes parents
INTRODUCTION
Pays à vocation essentiellement agricole, la Côte
d'Ivoire a depuis plusieurs années opté pour la diversification
des cultures dont les cultures maraîchères. De toutes les plantes
maraîchères cultivées en Côte d'Ivoire, le gombo est
probablement celle qui, avec la tomate, paient le plus lourd tribut aux
maladies et aux déprédateurs : fontes de semis,
altérations du feuillage et des fruits (Déclert, 1990). La
production mondiale est estimée à six millions de tonne par an.
La contribution de l'Afrique de l'ouest et centrale est d'environ 10% (CTA,
2004).
Malheureusement, l'on constate que ces cultures
pratiquées à proximité des points d'eau (lacs, bas-fonds,
rivières etc.) font l'objet d'utilisation massive et non
contrôlée de produits chimiques en particulier les pesticides.
D'ailleurs, une étude menée par Houenou et al. (1996) de
l'Université d'Abobo-Adjamé en Côte d'Ivoire
révèle que l'abus d'engrais et de pesticides dans les champs
cultivés nuit à la qualité de l'eau du lac Buyo et de son
bassin hydrographique. De même, hors de nos frontières, notamment
en France, les travaux menés ces dernières années font en
effet, apparaître une forte augmentation des malformations
congénitales chez les enfants exposés aux pesticides. Des
observations montrent également une explosion de cancers génitaux
(prostates et testicules) avec une hausse de 300% chez les personnes
âgées de 25 à 35 ans et une diminution de moitié de
la spermatogénèse depuis les années 50, à causes
des pesticides (Anonyme, 2012).
Vu les effets négatifs, des insecticides chimiques
classiques sur la santé humaine, la faune et la flore, il est
impérieux de proposer de nouvelles alternatives, non seulement
respectueuses de l'environnement mais aussi efficaces pour la lutte contre les
ennemis des cultures (Regnault-Roger, 2008).
Pour se protéger contre les insectes, de nombreuses
plantes produisent diverses substances à effets toxiques ou
anti-appétant ou des composés intervenant dans la
régulation de la croissance des insectes. La présente
étude qui porte sur le thème « Etude comparée
de l'efficacité des extraits aqueux de graines de neem (Azadirachta
indica Juss) et de feuilles d'eucalyptus (Eucalyptus
camaldulensis) dans la lutte contre les insectes du gombo (Abelmoschus
esculentus L). » a pour objet de tester en plus des
performances d'extraits aqueux de graines de neem (étude menée
les années précédentes), celles des feuilles d'eucalyptus
et d'en évaluer l'efficacité contre les insectes ravageurs du
gombo.
Dans cette étude, nous présenterons dans une
première partie quelques généralités sur la zone
d'étude, les pesticides et les cultures maraîchères. Nous
aborderons dans une deuxième partie l'étude expérimentale
avec le matériel et les méthodes utilisés, les
résultats qui nous amènerons à une discussion et à
des recommandations.
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