CHAPITRE I : BREF APERCU SUR LE DIABETE.
I.1 DEFINITION
Le diabète est une maladie métabolique
caractérisée par une sécrétion inadéquate
(insuffisant) d'insuline, ou par une absence de réponse biologique (cas
des obèses, ou les quelques rares cas connus à ce jour-de
résistance auto-immune à l'insuline) c'est-àdire que les
diabètes sucrés sont des troubles caractérisés
principalement par l'hyperglycémie et par la glucosurie. Ils sont dus au
manque d'insuline ou à une inefficacité de l'action de l'insuline
(43).
Le plus souvent, l'hyperglycémie modérée
est asymptomatique. On peut constater parfois une discrète perte de
poids (1 à 3 kg) et une asthénie, mais le malade peut se sentir
parfaitement bien. Le syndrome cardinal diabétique, qui comporte
polyuropolydipsie, amaigrissement, hyperphagie, n'existe que pour des
glycémies supérieures à 3 g/l. Il existe alors une
glycosurie importante, responsable de polyurie osmotique, entraînant
à son tour une polydipsie.
I.2 HISTOIRE
Les médecins égyptiens avaient
déjà découvert que cette maladie à l'époque
d'Amenhotep III entre le XVe siècle et le XVIe siècle avant notre
ère (date variable selon les égyptologues). La maladie est
décrite à la section vases d'eau du corps, dans le Papyrus Ebers
conservé à Leipzig, rédigé sous le règne
d'Amenhoptep III ou (Aménophis III en grec), où se trouvent
toutes les sources de la médecine égyptienne. Les médecins
grecs de l'école d'Hippocrate de Cos, qui ont donné son nom
à la maladie (dia baïno, en grec ancien : äé~
ìð~ïvo, ou äéEâ~ïõù), ont
ensuite observé vers le IIIe siècle av. J.-C. ou le IIe
siècle av. J.-C. (selon les sources) « que les malades
étaient frappés d'une soif continuelle, et qu'ils semblaient
uriner aussitôt ce qu'ils venaient de boire, comme s'ils étaient
« traversés par l'eau » sans pouvoir la retenir. » C'est
Praxagoras de Cos 384-322 av.J.C. disciple d'Hippocrate, qui évoqua pour
la première fois la nocivité des humeurs sucrées. Dans
certains cas les urines n'avaient pas de goût (diabète insipide)
dans d'autres les urines étaient sucrées (diabète
sucré ou hyperglycémie). Au VIIe siècle après. J-C,
les Chinois faisaient part de leurs observations et de leur
interprétation concernant les urines sucrées et proposaient un
traitement proche des méthodes modernes qui recommandent aux
diabétiques de s'abstenir de consommer de l'alcool et de l'amidon
(49).
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