Impact macroéconomique des fluctuations des prix des produits pétroliers au Burundi: une modélisation VAR (1980- 2009 )( Télécharger le fichier original )par Viateur NDUWIMANA Université du Burundi - Licence en sciences économiques et administratives 2010 |
Le tableau suivant montre la capacité de stockage de la SEP en produits pétroliers.Tableau N°1 : Capacité de stockage de la SEP
Source : SEP Burundi. Ordonnance ministérielle N° 750/142 de la 7/11/1996 portant disposition générale d'entreposage du carburant. De part ce Tableau, on se rend compte que l'essence et le Gasoil occupent un très grand espace de stockage. Cela s'explique par leur consommation qui est conséquente. De plus, on prévoit de l'espace réservé à l'eau. Cette eau va être utilisée en cas d'incendie. Ø COFITA La COFITA, filiale d'AL HAMAD INTERNATIONAL, est concessionnaire du Parc Pétrolier de GITEGA pour une durée de 10ans renouvelables, moyennant payement d'une redevance de 5dollars Américains. Cette Société a pour mission l'importation, l'entreposage, la manutention, le transport et la revente des produits pétroliers du dépôt de GITEGA aux sociétés pétrolières de la place et des régions frontalières. Ø Frais de stockage Afin de stocker leurs produits pétroliers, les compagnies disposent d'un contrat de stockage et de passage. La majeure partie du stock de produits pétroliers des compagnies est destinée à la distribution, tandis que le restant constitue un stock de sécurité, c'est-à-dire une réserve stratégique permettant de répondre à des situations de crise d'approvisionnement. L'Etat demande à chaque compagnie de disposer d'un stock de sécurité minimum égal à un mois de vente. Dans les faits, le niveau du stock de sécurité varie puisqu'il dépend de l'approvisionnement. Si la compagnie vient d'être approvisionnée, le niveau du stock peut atteindre jusqu'à 2, 3 ou 4 mois de vente. Toutes les sociétés pétrolières opérant sur le territoire national sont tenues de payer les frais de passage dépôt destinés à rémunérer les services d'entreposage et de manutention, le maintien en bon état et l'entretien des installations pétrolières de Bujumbura et Gitega, et couvrir les différents frais occasionnés lors de la gestion de ces entrepôts. Les frais d'entreposage sont supposés couvrir toute la période que doit durer le stock de sécurité. Les sociétés d'entreposage signent avec les sociétés pétrolières un contrat de Gardiennage. Elles disposent pour cela des moyens de protection contre les incendies et tout le matériel nécessaire au déchargement des Camions-citernes et des Parges au Port de Bujumbura. Ces mêmes sociétés étant au service des sociétés pétrolières, elles facturent en retour des frais de réception, d'entreposage et de manutention. Selon les statuts qui les régissent, les sociétés d'entreposage agréées doivent réserver un traitement équivalent à tous les importateurs des carburants. Ainsi, toutes les questions relatives aux modalités de passage, de prélèvements aux pertes de produits, aux fluctuations pour frais d'administration et autres questions liées à l'entreposage sont de la compétence des sociétés d'entreposage et de leurs utilisateurs. Si les sociétés d'entreposage doivent connaître chaque semaine la situation des stocks de chaque type de carburants, c'est pour pouvoir établir de façon fiable des sorties pour chaque société pétrolière. II.4. Distribution des Produits pétroliersII.4.1. Distributeurs des Produits pétroliersLe pétrole sert dans tous les domaines énergétiques, mais c'est dans les transports que sa domination est la plus nette. Seul le transport routier est en grande partie électrifié ; pour tous les autres moyens de transports, les alternatives sont marginales et coûteuses, et ont un potentiel de croissance limité. En 2002, selon le FMI[], 48 % des produits pétroliers sont employés dans ce secteur, et cette part continue à augmenter. La distribution des produits pétroliers qui, à l'origine était dans les mains des sociétés pétrolières succursales des multinationales telles que FINA,B.P,MOBIL OIL,SHELL, etc....est contrôlée par d'autres sociétés aussi bien locales, publiques que privées. Ces derniers partagent le marché pétrolier burundais. C'est entre autres PETROBU, HYDROBUR, SICCOP, qui ont succédé respectivement à TEXACO, SHELL et MOBIL dont elles ont repris les installations de distribution : ENGEN, BOC, PETRACO, ERCOIL, BUPECO, etc.... Les dysfonctionnements de la politique de gestion du secteur pétrolier sont caractérisés par l'insuffisance des infrastructures de distribution et par l'irrégularité de l'approvisionnement de certaines stations. Avec environ une station-service pour 57554 habitants et pour 200 Km2, le Burundi dispose de l'un des plus faibles taux de couverture du territoire national en points de vente officiels des produits pétroliers. De nombreuses agglomérations ne disposent plus de stations officielles de distribution, offrant une opportunité énorme de développement au marché informel qui offre un service de proximité. En effet, la libéralisation de la distribution ne semble pas porteuse d'indicateurs d'un changement de la situation ; les sociétés privées préfèrent s'installer dans les centres urbains où la demande est plus forte. Enfin, la mauvaise gestion du secteur pétrolier depuis sa libéralisation n'incite pas les compagnies pétrolières à investir. Le Tableau suivant montre la localisation des Stations Services par Province sur le Territoire Burundais. |
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