Introduction générale :
La conjoncture qui a suivie la première guerre
mondiale était caractérisée par une récession
économique qui à frapper de plein flouer l'ensemble des
économies des pays développés.
Cette dernière s'est traduite sur le terrain sous
forme de la fameuse grande crise de 1929.
L'impact de cette crise à laissée les
faiseurs de décisions des pays touchés à réagir
rapidement et surtout efficacement. En effet au cours du mois de juillet
1944;les délégués de 44 états se sont réunis
dans le cadre de la conférence monétaire et financière des
nations unis, qui s'est tenue a BRETON WOODS au New Hampshire.
L'objet de cette conférence était de discuter de la
reconstruction de l'Europe d'après guerre et de divers problèmes
monétaires, dont l'instabilité des taux de changes et les
pratiques commerciales protectionnistes.
Dans les années 1930, la plupart des grandes
économies mondiales affichaient des taux de changes instables. En outre,
plusieurs pays avaient adoptés des politiques commerciales restrictives.
En 1943, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont demandés la
création d'un Organisme mondial pour veiller à la
stabilité des taux de change et à la relance du commerce
international. En 1944, il était devenu primordial d'organiser la
reconstruction de l'Europe pour éviter les aléas d'après
guerre de celle de (1914-1918).
Les délègues présents se sont
entendus-grâce a l'accord de Breton Woods-sur
l'instauration d'un système monétaire international
d'après-guerre reposant sur la convertibilité des devises, la
stabilité des taux de change et le libre et échange.
· Afin d'atteindre ces objectifs, on a fondé
deux organismes :
Le Fonds Monétaire International
(FMI) et la Banque Internationale pour la Reconstruction et le
Développement(BIRD).
L'intention des délègues était de
fournir une aide économique pour bâtir une nouvelle Europe
d'après-guerre.
En 1947, la Banque Mondiale a
octroyée son premier prêt, d'une valeur de 250millions de dollars
à la France.
L'accord de Breton Woods visait
également à freiner la concurrence monétaire et à
promouvoir la coopération monétaire entre les nations.
Conformément au systeme de Breton Woods, les pays
membres du FMI se sont entendus sur des taux de changes fixes
que les banques centrales nationales utilisaient pour acheter ou vendre les
billets verts (DOLLARS).on a fait usage de cette pratique
monétaire dans la plupart des grands systèmes économiques
entre 1946 et le début des années 1970.
La majorité des économistes d'alors
faisaient valoir l'idée de la stabilité des taux de changes.les
défenseurs du principe de Breton Woods étaient
d'avis que cela avantagerait les systèmes économiques mondiaux en
intensifiant le commerce international. Pourtant, une fois en place, les
critiques l'ont qualifié de système de crise, car il arrivait
parfois que les taux de changes fixes dérapaient.les spéculateurs
entraient en jeu et créaient d'importants mouvements de
déstabilisation de devises, en pariant sur la valeur a laquelle le taux
de change fixe serait rétabli.les opposants se préoccupaient
aussi du fait qu'un taux de change fixe ne pouvait accorder suffisamment de
marge de manoeuvre aux pays, afin qu'ils puissent mettre en place leurs propre
politiques monétaires et fiscales.
Dans la foulée d'accord de Breton Wood, on a
également institue l'organisation mondiale du
commerce(OMC) que le congrès américain a
refusé d'endosser.les États-Unis ont plutôt
entériné l'accord général sur les
tarifs douanier et le commerce.
Depuis sa création l'OMC a recensée
plusieurs demandes d'adhésions.
L'Algérie na pas dérogée a la
règle; car elle a souhaitée toujours une adhésion
significative et rapide. Cette volonté est a apparues en 1987 lorsque le
gouvernement algérien a envoyé une lettre de candidature au
secrétariat du GATT afin d'entamé des négociations
d'adhésion mais les aléas ont voulus autrement (EVENEMENTS DE 5
OCTOBRE 1988)
Une lueur d'espoir est réapparue lors de la
signature d'un accord entre le FMI et
l'Algérie donnant ainsi à cette dernière
l'opportunité d'engagé des reformes économiques profondes
ce qui devrai normalement consolidée son dossier au prêt de
l'OMC.
-le lecteur a cette introduction pourras deviner le
thème a traité qui y est bien sur(les perspectives de
l'adhésion de l'Algérie a l'OMC).
A. Motivation du choix :
Le choix du thème à débattre nait pas
aléatoire ni le fruit du hasard car nous avons consultés
plusieurs thèmes avec plusieurs spécialistes du domaine qui y ont
assurés que l'adhésion de l'Algérie a l'OMC est un sujet
d'actualité nationale qui intéresse la classe politique mais
aussi tout les acteurs économiques qui opère sur le
terrain.
B.
Problématique :
Devant la lenteur des négociations engagées
entre l'Algérie et l'OMC une problématique peut être
constatée :
Quelles sont les causes qui y ont conduits les
autorités algériennes à vouloir adhérer à
l'OMC ?
-A partir ce constat on peut s'interrogés?
1) Est-ce que l'adhésion de l'Algérie
à l'OMC est une obligation économique, ou bien un choix
spontané qui découle d'une liberté d'action dans le cadre
de la mondialisation?
2) Est ce que l'Algérie peut elle adhérer a
l'OMC dans un futur proche?
3) Quel est l'impact de cette adhésion sur le
commerce Algérien?
Afin de répondre a la problématique
majeure initialement citée nous avons supposés comme probable
réponse que :
Dans le cadre d'une économie libérale
ouverte sur le monde, l'Algérie a vue qu'une adhésion est un pas
positif pour son développement à long terme.
Pour répondre mieux encor aux interrogations nous
avons posés ses supposions :
1) L'adhésion de l'Algérie à l'OMC
est une obligation dictée par la situation économique actuelle
caractérisée par la domination des États-Unis.
2) L'Algérie a connue un bon développement
dans plusieurs secteurs notamment économique et sociaux grâce aux
différents programmes mis en place par le gouvernement ce qui vas
certainement booster ses chances d'adhésion.
3) L'adhésion de l'Algérie a l'OMC pourrait
résulter de nombreuses répercutions sur de différends
domaines et particulièrement sur le domaine économique.
I. Premier chapitre :
généralités sur le commerce mondial et sur le commerce
extérieur Algérien :
Section 01 : sur le commerce mondial :
a. Introduction :
Jusqu'au 18emesiecle, il y avait une domination
du commerce d'exportation, les marchands commerçaient avec d'autres
qu'en recherchant ce dont ils leur manquaient et cela se faisaient
principalement par voie maritime et avec les risques que ca comportait :
naufrage, piraterie, etc......avec la révolution industrielle, il ya eu
une évolution des mentalités : les marchands cherchaient non
seulement ce qui leur manquaient, mais aussi a s'approvisionner des
matières premières car la richesse d'un pays était
mesurait par sa capacité en métaux précieux qu'il
possédait. On était en plein mercantilisme1(*) qui prohibait l'importation,
obligeant des paiements de douanes. En 1644, Colbert, en France, avait
décidé qu'il était obligatoire pour un navire
étranger de payer les droits de douanes.
Au moyen âge, on assistait à une vraie
opération d'échange de marchandise par un cycle
d'opération d'affrètement2(*) complet : les épices arrivaient par
caravanes du moyen orient, chargées a Alexandrie et
expédiées a Londres, d'ou arrivait un chargement
d'étain
Partiellement renvoyé a Alexandrie ou on reprend
un chargement d'épices. Ce n'était plus simplement
l'échange, il fallait trouver d'autres marchés nouveaux et cela
annonçait le commerce colonial.
b. définitions du commerce mondial
(international) :
La notion de commerce international
Au sein de l'économie mondiale, aucune notion n'est
autosuffisante. Les pays sont impliqués à différents
degré dans des processus d'échanges afin de se pourvoir de
produits et services déficitaires mais aussi pour parfaire la production
dans certains secteurs économiques. La mondialisation des
échanges s'accompagne aussi d'une mondialisation de la
production. Il existe par ailleurs une logique derrière le commerce
international qui s'explique par la structure économique et industrielle
des nations impliquées, mais aussi par d'autres facteurs comme la
distance, les réseaux politiques, les taux de change et les avantages
réciproques que tirent les pays des échanges
contractés.
Le commerce international expose la portée des
processus de mondialisation3(*) à travers une interdépendance spatiale
croissante entre les diverses composantes du système-monde.
L'interdépendance implique ici des relations par lesquelles circulent du
capital, du fret, de l'information et des services par voie d'échanges.
Le commerce tourne ainsi autour d'un transfert d'une possession quelconque vers
un contractant en retour généralement d'une équivalence
monétaire. En supposant l'existence d'une demande entre une origine et
une destination, plusieurs conditions doivent être remplies pour y avoir
échange.
Les biens doivent être accessibles et disponibles
pour l'échange et il doit exister une demande pour ces mêmes
biens. En d'autres termes, il doit y avoir un surplus à un endroit et
une demande à un autre. Cette condition se veut des plus essentielles
puisque l'échange n'a lieu que si des surplus (offre) sont disponibles
au sein d'une économie locale pour l'exportation vers les marchés
internationaux.
Les flux d'échanges doivent être
supportés par des infrastructures de transport permettant aux biens de
circuler adéquatement à partir d'une origine vers une
destination. La distance joue souvent un rôle fondamental à ce
niveau tout comme la capacité des infrastructures à affranchir
les biens.
La transaction ne peut avoir lieu si elle n'est
légalement possible. Ceci implique la reconnaissance de conventions
comme une monnaie d'échange commune pour que l'environnement
transactionnel puisse s'adosser sur un support légal. En
contexte de mondialisation de l'économie, cet environnement devient
d'une très haute complexité mais stimule le commerce aux
échelles régionale, nationale et internationale.
c. Le développement et l'importance du
commerce mondial (international) :
La mondialisation de l'économie traduit
l'importance primordiale qui a été prise par le commerce
international.
Le commerce international comprend les échanges de
marchandises, mais aussi de biens immatériels, les mouvements de
capitaux et l'internationalisation des activités de services.
Le développement du commerce international a connu
une première phase d'expansion après la fin de la Seconde Guerre
Mondiale. Il se traduisait en particulier par le développement des
ventes internationales de marchandises, que ce soit les matières
premières, les produits manufacturés ou les produits
agricoles.
Il s'est traduit aussi par des ventes d'usines, des
contrats de construction d'infrastructures et des opérations
immobilières internationales. L'internationalisation de la production,
avec la délocalisation et les implantations sur les marchés
étrangers non seulement par la distribution mais par l'implantation
industrielle, se traduisaient par le développement des investissements
directs.
A partir des années soixante dix, au fur et
à mesure de l'importance de plus en plus grande des services dans les
économies, le commerce international s'est étendu de façon
marquée aux échanges de services.
La mondialisation de la production se traduit par ailleurs
par un développement marqué des transports internationaux, et en
particulier des transports maritimes et aériens, mais aussi des
transports terrestres.
Le développement du commerce international a
été à la fois une conséquence de
développement du libre échange permettant les échanges
mondiaux et une incitation aux diminutions des barrières
protectionnistes et des obstacles. Les accords bilatéraux puis les
négociations à l'échelle régionale et mondiale ont
conduit à une globalisation de l'économie mondiale.
Les développements techniques en matière de
communication et de télécommunications sont un facteur important
dans cette internationalisation des échanges de biens et
services.
La mondialisation des échanges conduit au
développement de règles à une échelle
régionale et mondiale. Il en est ainsi en particulier des règles
des diverses unions régionales, et au premier plan des règles de
l'Union Européenne. Il s'agit aussi des règles à un niveau
global, règles du GATT, règles de
l'OMC.
Les échanges internationaux se développe par
ailleurs dans le cadre de pratiques transnationales. Comme les échanges
avant la naissance des nations, dans un cadre mondial est utilisé ce que
certains désignent sous le vocable de "l'ex Mercator". Des efforts
d'uniformisation des lois ont été faits, des conventions
internationales ont été conclus, et en particulier concernant les
ventes internationales de marchandises ainsi que la recherche de principes
communs, tels les principes Uni droit.
La diversité juridique se maintient cependant, et
le commerce international continue à reposer sur des règles
d'origine nationales, exigeant ainsi de résoudre des questions de
conflits de lois et de conflits de juridictions. Les règles nationales
fixent généralement des règles spécifiques pour le
contrat international qui est au coeur de la régulation du commerce
international.
Dans le règlement des litiges résultant du
commerce international s'est développé l'arbitrage international
mais le recours au juge étatique dans le règlement des litiges
reste souvent nécessaire, sinon désiré.
d. les répercutions du commerce mondial
sur les pays émergents :
La notion de pays émergents a deux sens. En premier
lieu « les pays qui pratiquent d'une manière plus ou
moins efficace, l'économie de marché » et qui
accèdent aux financements internationaux. En second lieu la
catégorie de pays en développement
-généralement les plus pauvres-qui n'ont pas encore
accédé au stade de l'émergence (notamment, en Afrique et
dans certains pays d'Asie).La question qui frappe est bien sur quelle est la
situation des pays émergents?
La libéralisation du commerce mondial a
été un vecteur de croissance pour les pays en
développement : le commerce mondial s'est accru plus rapidement que le
PIB mondial, la part des pays en développement dans le commerce mondial
s'est accrue : Cette part a été de 26 % en moyenne pendant la
période1990-2000. Mais la nature de la libéralisation du commerce
est en train de changer. .De 1948 (GATT) jusqu'à
l'Uruguay Round, ce sont les gouvernements des principaux pays
industrialisés qui ont menés le processus de
libéralisation en abaissant les tarifs douaniers et non douaniers. Mais,
avec l'Uruguay Round (1986-1994), la libéralisation du
commerce s'est orientée vers « l'intégration
réglementaire». Avant l'Uruguay Round, les acteurs étaient
essentiellement les États-Unis et l'Europe. Avec l'Uruguay Round, les
choses ont un peu changé.
Depuis 1998, les financements extérieurs
(nets) au profit des pays émergents ont oscillé entre150 et 200
milliards de dollars par an. Les flux officiels -qui représentaient
autrefois la partie prédominante des financements des pays en
développement. Ne s'élèvent plus aujourd'hui qu'à
une vingtaine de milliards de dollars par an (essentiellement sous forme
multilatérale).
La vérité c'est que de 1820 à 1980,
le nombre des pauvres dans le monde ne cessait d'augmenter. Depuis 1980, cette
tendance a été stoppée.
e. les différentes institutions
financières internationales :
La deuxième guerre est venue bouleverser
l'économie mondiale. L'Europe et le Japon étant ruinés
suite à la guerre, ne pouvaient ni importer, ni exporter, car il leur
manquait des moyens financiers. Alors que les Etats-Unis d'Amérique,
durant la guerre approvisionnaient les alliés, avaient produit et
s'étaient fait des économies. Suite à l'absence
d'acheteurs, les Américains convoquèrent une
conférence internationale à travers l'ONU, afin de trouver une
solution sur l'impasse des relations commerciales : la conférence de
BRETON WOODS (1944).a travers cette conférence toutes les parties sont
convenus la création de quelques institutions financières afin de
faire de l'ordre dans l'économie mondiale.
- les organisations
internationales :
Elles sont de deux(02) types :
1) les organisations à vocation
commerciale :
a)le GATT et
L'OMC :
Le GATT ou accord général sur les tarifs
douaniers et le commerce, signé en 1947.
A pour objectifs le développement du libre
échange basé sur 4 principes fondamentaux.
1ERprincipe :
la non discrimination, c'est à dire :
ü la clause de la nation la plus favorisée (si
un avantage est accordé à un membre du GATT il doit l'être
à tous les autres membres).
ü La règle de réciprocité (un
pays réduit ses barrières douanières et autre si ses
partenaires renduisent les leurs).
ü La règle de l'égalité de
traitement en traitement national (il est interdit à un pays signataire
des accords du GATT d'opérer une discrimination entre producteurs
étrangers et nationaux).
2emeprincipe :
l'abolition progressive des droits de douane.
3emeprincipe :
l'abolition des restrictions quantitatives (ce que l'on
appel les quotas ou contingents).
4emeprincipe :
l'interdiction du « dumping » et des subventions a
l'exportation.
*les négociations du GATT se
déroulent en sessions que l'on appelle « round » qui
peuvent durer plusieurs années.
La dernière session « Uruguay
session » entre 1987 et 1994 a permis
(1°) la réduction de 40% des droits de douane des
pays industrialisés, (2°) l'extension du champ
d'application du GATT a de nouveaux secteurs d'activités (textile,
agriculture, service, propriété industrielle), et
(3°) la création de L'OMC (organisation
mondiale du commerce) qui se substitute au GATT à compter du
1er janvier 1995.
b) la CNUCED:
La conférence des nations unies pour le commerce et
le
Développement fut crée en
1964 entre tous les pays
Membres de l'ONU pour mettre en place un nouvel ordre
Economique international pour favoriser le
développement
Du tiers monde.
C'est dans le cadre de la CNUCED qu'ont été
mis-en
Place :
· Le SGP (système
généralisé des préférences).
· Le programme intégré sur les produits
de base.
· Le code de conduite des conférences
maritimes (C a d le partage des lignes maritimes).
· L'accord sur le montant de l'aide publique au
développement.
c)L'OCDE :
L'organisation de coopération et de
développement économique a d'abord contribué à
supprimer les barrières douanières pour devenir ce qu'elle est
aujourd'hui, un centre d'étude et de concertation entre pays
développés (pays européens, états unis, Canada,
Corée du sud, japon, Australie, nouvelle Zélande).
2) les institutions à vocation
financière
a)le FOND MONETAIRE
INTERNATIONL(FMI) :
Créé en 1944 par la conférence de
BRETON WOODS aux
USA, le FMI a
organisé le système monétaire
International. Aujourd'hui son rôle est de combattre
les
Désordres monétaires internationaux. Le
FMI peut aider
Les pays membre et en difficultés en accordant des
prêts pour
Combler les déficits des balances des paiements.
Toutes
Fois sont conditionnés par l'adoption et la mis en
oeuvre
Par ces pays en difficulté des programmes et de
mesures.
D'ajustement de leurs économies et de leurs
systèmes
Financier et monétaire très strict.il s'agit
des fameux PAS4(*)
Visant à instaurer :
- Une économie libérale basée sur
les principes de la libre entreprise.
- Une convertibilité totale de la monnaie
locale.
- L'ouverture de l'économie nationale a toutes les
entreprises du monde en bannissant la réservation des projets de
développement aux seules entreprises nationales surtout dans le domaine
du BTP, des télécommunications, des
transports (tout types) etc.....
b) la banque mondiale :
On retrouve sous cette appellation trois organismes qui
sont :
· La BIRD (la banque
internationale pour la reconstruction et le développement).
· La SFI (la
société financière internationale).
· L'AID (l'association
internationale pour le développement).
La banque mondiale à travers ces trois (03)
organismes consent des prêts pour des projets de développements
à des conditions privilégiées aux pays du tiers
monde.
c) la BERD :
La banque Européenne, pour la reconstruction et le
développement a été crée en 1991.Essentiellement
pour favoriser la transition, vers l'économie de marché des pays
de l'Europe centrale et orientale engagés dans un processus de
démocratisation.
Elle participe au financement des projets
d'investissements (industriels et autres) émanant principalement
du secteur privé.
d) La BAD :
La banque africaine de développement a
été crée par les pays africains sous l'égide de
l'OUA5(*) a l'image de la banque mondiale.
Son capital autrefois réservé aux seuls pays
africain a du s'ouvrir aux autres pays et institutions internationales au
milieu des années quatre vingt en raison de l'incapacité des
africains de souscrire a l'augmentation de capital rendu nécessaire par
l'accès de crédits octroyés a certains pays membres qui se
sont retrouvés dans l'incapacité de rembourser leurs emprunts
auprès de la BAD.
Aujourd'hui la banque mondiale figure parmi les
actionnaires majoritaires de la BAD et dicte la ligne de
conduite à adopter pour l'octroi des crédits ainsi que les
conditions d'octroi de ces crédits.
e) La BID :
La banque islamique de développement dont le
siège et en Arabie saoudite est une institution financière mise
en place par les pays membre de l'OCI6(*) pour financer les projets de
développements dans les pays musulmans en octroyant des prêts sans
intérêt mais selon la formule qui prévaut en droit musulman
à savoir la participation aux bénéfices de chaque
opération fiancée par la BID.
f) Le fades :
Le Fond arabe de développement économique et
social est une autre institution née de la concertation arabe au sein du
conseil de coopération des états arabes du golf.
Comme son nom l'indique ce fond permet le financement de
projets de développement économiques. Mais aussi sociaux, dans
les pays arabes à des conditions de cout (intérêt) et de
durée particulièrement intéressantes.
Toutefois les montants des prêts sont souvent
limités à de « petite »
sommes (au regard de ce qui peut être fiancé par la
banque mondiale par exemple) et les délais de négociation sont
souvent très longs et les procédures de mise en oeuvre des
accords de accords de prêt souvent ardus ce qui parfois peut
décourager les pays arabes ou les institutions de ces pays a demander le
concours du FADES pour le financement de leurs projets de
développement économiques et sociaux
« urgent » .
-les accords
interrégionaux :
La mondialisation du commerce a entrainée un
phénomène de régionalisation de ce commerce en
contradiction avec les accords du GATT.et ce depuis une trentaine
d'années, le plus
Ancien de ces accords étant, le traité de
Rome signé 1957 pour crée l'Union Européenne et constituer
un espace économique unifié entre les différents pays de
l'union.
*nous n'allons pas énumérer tous les
accords, toutefois il faut savoir que ces accords interrégionaux peuvent
permettre des formes plus ou moins avancées d'intégration
économique, on peut distinguer cinq degrés
d'intégration :
a. La zone de libre
échange : c'est une zone au sein de laquelle
les marchandises circulent librement7(*) , chaque pays membre conserve son système
douanier vis à vis des pays tiers.
b. L'union douanière :
c'est une zone de libre échange à tarif
douanier commun a l'égard des pays tiers.
c. Le marché commun :
c'est une union douanière complétée
par la libre circulation des personnes, des services et des capitaux.
d. L'union
économique : marché commun
doublé d'une harmonisation des politiques économiques.
e. L'intégration
économique : marché unique
doublé de l'unification des politiques économiques et sociales et
l'instauration d'une monnaie unique.
f. conclusions :
Depuis le début de l'année 2008 le monde a
connu une crise financière liée notamment a la crise de
crédit qui ya touchée les états unis en particuliers.
Jusqu'à maintenant les pays émergents étaient
épargnés. D'ou la nécessite de réfléchir a
un nouveau concept de l'économie mondiale basée sur la
participation efficace des pays émergents afin de sauvegarder leurs
intérêts.
Section 02 : sur le commerce
extérieur Algérien :
Retro éclairage sur l'organisation du
commerce Algérien :
1) de 1962 jusqu'a
1988 :
Avant 1962, le commerce en Algérie était
régi par les mêmes lois que le commerce français, dans les
trois départements, le commerce du gros ou de détail ce trouve
entre les mains des Européens, l'Algérien autochtone n'avait
aucune part dans l'activité commerciale.
Avec l'indépendance et les choix politiques de
l'époque l'organisation commerciale allait connaître des
bouleversements important.
Avant de décrire les changements qui ont
été apportés dans le paysage commercial, il est
nécessaire de rappeler ce qui constituait le commerce en Algérie.
En d'autre termes, de parler de ce que l'Algérie produisait et exportait
de ce quel importait et commercialisait et du cadre formel dans le quel ce
réalisait tout le mouvement commercial.
Le commerce Algérien avant 1962 :
La conquête de l'Algérie par la France, s'est
faite parallèlement à l'évolution de l'industrie en
France, a représentait une chance inouïe pour le marché
Français.
L'économie algérienne était
organisée de tel façon qu'elle a importait des produits
manufacturés produits par l'industrie Française et
exportés dans des conditions de prix conçues et réalisait
par les représentants de la machine colonisatrice.
L'Algérie était une colonie au sens propre
du terme et la morphologie de son économie obéissait à cet
impératif. A la veille des grands bouleversements
socio-politique-économiques.
Le commerce algérien depuis 1962 :
Les accords d'Évian n'avait pas prévus le
régime dans le quel l'Algérie allait gérer son
économie elle optera pour une économie dirigée et
centralisée, la charte d'Alger de 1964 a défini la manière
dont ont voulait gérer l'économie et le commerce, dés
l'indépendance deux problèmes fondamentaux ce sont posé,
la fuite des capitaux, et la maitrise de la balance commerciale est la balance
des paiements.
- Dans le domaine financier et monétaire, deux
mesures sont prisent :
ü Afin de contracter la fuite des capitaux, un texte
français de 1944 a était remis a jour pour le contrôle des
échanges et l'apurement.
ü L'adoption du Dinard comme monnaie
nationale.
Sur le plan commercial, un cadre contingentaire a
été établi avec 3 listes des produits (produits libres a
l'importation, produits contingentaires est soumis a licence, produits
prohibés).
Les magasins pilotes
socialistes :
L'Algérie y ont pris model économique celui
des pays de l'est, il a fallu donc dans le domaine du commerce prendre des
initiatives. Une série de magasins baptisés magasins pilotes
socialistes on était crée, mais cette expérience allait
très vite échouer et se solder ou bout d'une année par une
perte de 40 millions de dollars de l'époque.
Le groupement d'achat :
Toujours dans le même esprit et pour établir
le socialisme et supprimer les intermédiaires on a crée le
groupement d'achat.
Le groupement d'achat qui sont une institution qui
merveilleusement fonctionner dans l'économie libérale, se sont
transformé entre les mains des responsables de l'époque, en
organisme de bureaucratie et centralises et se sont soldés comme les
magasins pilotes par une raréfaction et un renchérissement du
produit en fin de compte ils sont provoqués la faillite du
système.
Le monopole du commerce
extérieur :
A partir de 1969, avec la faillite du
groupement d'achat un processus de création de sociétés
nationales par secteurs de produits a était entamer sous la tutelle du
ministère du commerce.
En l'espace de trois années, vont naitre des
sociétés nationales d'importation des textiles, du bois, et
l'électroménager.
Le ministère de l'industrie, pour ne être du
reste, a attribuait le monopole de l'importation des matières
premières de l'industrie aux sociétés nationales
conçus pour la production industrielle « SANACOME à
bénéficier de l'importation des véhicules, et des
pièces de rechanges ». Cette étatisation à
outrance du commerce extérieur allé porté un coup terrible
a la capacité commerciale des algériens, car la nature de
l'organisation du commerce devait nécessairement déboucher sur ce
genre de problèmes.
Le commerce extérieur s'est trouvé
réparti entre les mains d'une poignés de fonctionnaires sans
expériences.
Il est vrai que le monopole du commerce est inscrit en
toute lettre dans l'article 14 de la constitution 1976, mais il devait
s'exercer dans le cadre de la loi.
Le commerce extérieur de l'Algérie
d'après 1979 :
La mort du président Boumediene et les grandes
mutations quelles provoquait faisait espérer une ère moins
contraignante et surtout une amélioration du sort du consommateur, le
nouveau président en avait conscience.
Le commerce extérieur a connus alors le programme
anti pénurie. Ce fut un déluge de produit de commercialisation de
toutes sorte qui envahirent l'Algérie en 1985, la physionomie du
commerce extérieur Algérien ce présenter de la
manière suivante :
L'état par l'intermédiaire des
sociétés de commercialisations et de productions détenait
le monopole du commerce extérieur, se trouvait sous la tutelle des
ministères et des marchés que ce soit pour les produits de
consommation ou les pièces de rechanges, ce caractériser par la
pénurie de tel sorte que l'explosion sociale était imminente; il
faut ajouter a cela que le pétrole qui avoisiner 40$ le baril en 1979
était arrivait a un prix bas de 15$ en 1985, l'équilibre social
économique et politique de l'Algérie était
menacé.
Octobre 1988 fut le résultat direct de la faillite
du système politique, la politique du commerce extérieur à
jouer un rôle prépondérant sur le niveau de vie de
l'Algérien.
En mettant les cordons de la bourse directement entre les
mains du gouvernement en excluant le peuple, on a permis à une poigner
d'individus de construire des fortunes colossales et privé.
Le gouvernement algérien s'est lancé
dès le début des années 90 dans un processus de transition
d'un système économique centralisé à une
économie de marché en menant une politique de réformes
structurelles dans le cadre d'un programme d'ajustement structurel mené
en collaboration avec le FMI et la BIRD et
soutenu par la communauté financière internationale et l'Union
Européenne.
Ce programme a permis le rétablissement des
équilibres macroéconomiques, l'amélioration des
performances en termes de croissance du produit intérieur brut et le
développement d'un secteur privé plus dynamique, entraînant
par conséquent un plus grand flux entrant d'investissements directs
étrangers (IDE).
2) de 1988 jusqu'à 2008 :
En septembre 1989, le gouvernement dirigé par
Mouloud HAMROUCHE permet la mise en oeuvre d'un programme de réformes
destiné à assainir les comptes et rompre avec l'économie
administrée,
Ces mesures permettent au gouvernement, d'une part, de ne
pas limiter les importations nécessaires à la production et
à l'investissement et, d'autre part, de se procurer transitivement les
moyens des ressources budgétaires afin d'améliorer relativement
les bas salaires et d'alimenter les Fonds de soutien aux petites
activités créatrices d'emploi.
En 1990, l'Algérie rentre ainsi dans une
période d'instabilité politique accentuée et de campagne
électorale permanente. La restructuration de l'environnement juridique
et administratif du marché sont à peine initiées. La
solution adoptée est difficile à gérer. D'un
côté, le gouvernement réformateur, nommé en juin
1989, tient à développer un programme de transition vers le
marché, allant bien plus loin que les conditionnalités probables
du FMI. De l'autre, cet effort ne peut être opposable aux
créanciers publics et privés pour obtenir un
rééchelonnement conséquent de la dette, du fait des
difficultés politiques et managériales de la transition.
L'atermoiement : Juin 1991 - Avril
1994
Le gouvernement Ghazali qui succède aux
réformateurs en juin 1991 choisit une voie moins intelligible. Ses
attaques contre la politique libérale des réformateurs
l'empêchent de continuer le dialogue avec le FMI et les
principaux créanciers.
La tendance se maintient en s'aggravant tout au long des
années 1992 et 1993. BELAID Abdeslam, qui est nommé chef de
gouvernement au lendemain de l'assassinat du Président Boudiaf en juin
1992, accentue le repli vers l'économie dirigée. La situation de
la balance des paiements demeure précaire tout au long de la
période d'atermoiement, de fin 1991 au milieu de 1994. Le fait que le
tiers de la dette soit libellée en francs et en yens, les importations
en monnaies Européennes et les exportations en Dollar des Etats-Unis
rend l'Algérie négativement sensible aux fluctuations de taux de
change. Dans ces conditions, les banques Américaines, Japonaises et
Arabes expriment une franche réticence devant toute nouvelle initiative
de financement, alors même que les gouvernements (Ghazali et Abdeslam)
qui se succèdent dans la période continuent d'honorer
régulièrement les échéances.
Entre 1992 et 1993, le déficit de la balance
commerciale baisse sensiblement, de 500 millions de dollars sur les deux
années, à la suite de la compression des importations et de la
baisse plus que proportionnelle des exportations en valeur en raison de la
baisse des prix du pétrole. La balance courante accuse de ce fait un
besoin de financement cumulé de 2,1 milliards de dollars de 75%
inférieur à celui des années
précédentes.
Dans le secteur public, l'encadrement
débarrassé des pressions des réformes en direction d'une
plus grande transparence et d'une évaluation économique plus
efficace, retrouve rapidement ses pratiques anciennes
d'irresponsabilité. L'allongement des délais de
réalisation, la perturbation des programmes, surtout sous l'aspect de
remise en cause permanente des délais, amplifient les réticences,
déjà grandes, des marchés financiers et des partenaires
économiques extérieurs. La conduite de ce type de politique est
maintenue contre vents et marées jusqu'à la cessation des
paiements à la fin de 1993.
L'ajustement structurel
L'année 1994 est celle du changement de cap radical
de la politique économique et financière gouvernementale. La
disparition de toute marge de manoeuvre entraîne deux gouvernements
successifs, conduits par Réda Malek et Mokdad Sifi, dont les ministres
des finances sont des anciens collaborateurs de la Banque Mondiale, à
mettre en oeuvre un Programme d'ajustement Structurel (PAS) de
quatre années (un an/trois ans) à l'initiative totale du
F.M.I.
L'accord signé en mai 1994 avec le FMI conduit les
créanciers de l'Algérie, entraînés par la France,
à apporter un soutien financier massif et sans réserve au
gouvernement Algérien.
Pour l'année 1994, le rééchelonnement
des échéances de crédits porte sur 4,441 milliards de
dollars, dont 450 millions d'intérêts. Le service de la dette
passe ainsi de 8,96 à 4,58 milliards de dollars et le ratio de service
de la dette aux exportations totales de 93,4 à 47,1%.
L'année 1995 s'ouvre ainsi sous des auspices
favorables. Les entreprises, tant dans l'investissement qu'en matière de
production, reprennent confiance, persuadées que l'aisance
financière retrouvée permettra de lever les obstacles à
une conduite satisfaisante des chantiers et, surtout, à
l'amélioration de leurs trésoreries. Ces prévisions
s'avèrent d'autant plus fondées que les prix du pétrole
recommencent à croître dès le milieu de 1994 pour se
stabiliser autour de 17,5 dollars le baril en moyenne au long de
l'année. Les importations augmentent de 1 milliard de dollars, moins
cependant qu'en 1994. Structurellement, le phénomène est plus
préoccupant parce qu'il traduit une dynamique marquée pour les
biens de consommation alimentaires et industriels. Si le secteur des
hydrocarbures demeure relativement concerné, les équipements
industriels et les grands travaux ne font pratiquement pas l'objet d'une
attention particulière. La balance commerciale est ainsi positive pour
la deuxième année consécutive alors que le déficit
des services se creuse, passant de 1,5 à 2,3 milliards de dollars entre
1994 et 1995.
Cette situation artificiellement positive se reproduit
à l'identique en 1997. Les prix du pétrole, bien qu'en baisse
continue de 24,3 dollars en début d'année à 17,8 dollars
le baril au mois de décembre, sont néanmoins plus
élevés que les prévisions initiales. En raison d'une
augmentation des quantités exportées de gaz et de pétrole,
les exportations sont supérieures à leur niveau de 1996 et
atteignent 13,5 milliards de dollars. Les importations demeurent
comprimées à 9,5 milliards de dollars, confirmant le
caractère structurel des faiblesses de l'environnement économique
déjà constatées en 1995 et 1996. La balance commerciale
poursuit ainsi sa tendance de 1996 avec un nouvel excédent de 4
milliards de dollars. De la même manière, la baisse des
amortissements du capital de la dette se poursuit. En revanche, le
rééchelonnement, dont c'est la dernière année
pleine, ne produit plus que 1,4 milliard. Enfin, si la balance courante
enregistre le même excédent qu'en 1996, les réserves
augmentent encore plus vite, de 2,8 milliards de dollars, emmenant le niveau
total des réserves liquides à 8 milliards de dollars.
La position économique extérieure du pays
s'améliore très nettement du fait de l'augmentation des prix du
pétrole entre 1995 et 1997. Cette hausse, conjuguée aux
ressources financières significatives accumulées, permet la
constitution d'un niveau de réserves très important. Mais,
à l'évidence, l'incohérence de la gestion
économique interne menée par une bureaucratie incompétente
ainsi que son corollaire, la systématisation d'une corruption nourrie
par la violence, interdisent à la production et l'investissement de
tirer profit de l'aisance financière.
De plus, la libération partielle du commerce
d'importation, introduite dès 1994 par le PAS a très
significativement multiplié le nombre d'importateurs. Concentrés
dans l'importation de biens de consommation et de demi-produits, les nouveaux
opérateurs couvrent la demande - d'ailleurs fort comprimée - sans
restriction.
En 1998, la gestion de la dette est de nouveau
modifiée sous la pression des prix pétroliers qui chutent
brutalement de 30 % entre la fin de l'année et le milieu de 1998. La
perte en valeur des exportations est de l'ordre de 4 milliards de dollars,
auxquels il faudrait ajouter 500 millions de dollars d'augmentation des
amortissements des dettes au second semestre de 1998. Dans cette situation,
1999 s'annonce sous des auspices plutôt incertains. En effet, si le prix
du pétrole se révélait inférieur à 15
dollars en moyenne, ce sont les réserves qui tomberont à moins de
deux mois d'importations, pour neuf mois aujourd'hui, et le ratio de la dette
dépasserait de nouveau 50 %. Ces prévisions peuvent
s'avérer pessimistes, ce sont elles qui déterminent toutefois
aujourd'hui, et donc pour plusieurs mois encore, avant un possible retournement
de conjoncture, le comportement des milieux financiers, du FMI et des
opérateurs.
Avril 1999 :
L'élection de Abdelaziz Bouteflika a la tète
de l'état qui s'est engagé à réduire la
pauvreté et a relancer l'économie.
Les finances publiques sont positivement
influencées dans la mesure où un excédent
budgétaire est réalisé chaque année depuis 2000, ce
qui a permis de s'engager dans des dépenses publiques
élevées et de lancer le Programme de Soutien et de Relance
Économique (PSRE) et le Programme National de
Développement de l'Agriculture (PNDA)...
en 2001, le gouvernement Algérien a mis en oeuvre
un programme de redressement économique favorisant la croissance et la
stabilité de l'économie. Ce programme de 7 milliards de $US
visait à revitaliser la production agricole, à développer
le réseau public de distribution d'eau, à améliorer
l'infrastructure et les services de transport, à rehausser le niveau de
vie et à encourager les projets locaux de mise en valeur.
D'autres plans de réforme cherchent à
intégrer l'Algérie à l'économie mondiale en
libérant le pays de sa dépendance à l'égard de
l'industrie des hydrocarbures et en permettant aux entreprises privées
de tirer profit des débouchés offerts par les secteurs
Algériens de l'énergie et des mines.
Les initiatives de libéralisation de
l'économie ont déjà commencé à porter leur
fruit. En 2003, l'investissement étranger direct (IED) fait au pays par
suite des réformes économiques et de la modification des
règlements régissant l'investissement a totalisé 2,3
milliards de $US, ce qui classe l'Algérie au deuxième rang des
pays africains pour l'importance de l'IED.
La relance économique se caractérise
également par les enveloppés allouées au programme
quinquennal de soutien à la croissance et aux programmes de
développement des régions du Sud et des Hauts plateaux. Politique
de change : Le Dinar s'est stabilisé par rapport au Dollar.
Emploi : les chantiers prévus par le plan de
relance et les investissements publics et privés ont pour objectif de
ramener le taux de chômage, d'ici 2010 à 10% de la population
active. En 2004-2005, 1 400 000 emplois ont été crées dont
684.000 en 2005.
Ce résultat a induit la baisse du chômage
évalué à 15,3% aujourd'hui contre 23,1% à la fin de
l'année 2003.
Banques : Deux instructions gouvernementales ont
été élaborées, l'une interdisant l'exécution
de décisions d'octroi de crédits sur injonctions, et l'autre sur
la nécessité de présenter des garanties suffisantes.
Remboursement de la dette par anticipation : Le volume de
la dette extérieure de l'Algérie s'établit à 15,5
milliards de dollars à fin février 2006, contre 21,4 au 31
décembre 2004 et 16,4 milliards de dollars à fin décembre
2005. La baisse est d'environ 6 milliards de dollars en 14 mois.
En 2005, le président de la république
ABDELAZIZ BOUTEFLIKA a instauré un décret qui limite
l'endettement extérieur.
Les points forts de
l'Algérie :
· Proximité géographique des
marchés potentiels. Confinant à l'Europe, l'Afrique et les pays
Arabes, l'Algérie bénéficie d'une position
géographique stratégique pour la mise en valeur de son potentiel
d'investissement, notamment les investissements étrangers
orientés vers l'exportation.
· Taille de son marché intérieur (36
millions de consommateurs).
· Richesses naturelles importantes (pétrole,
gaz). D'autres ressources minérales, non négligeables, restent
peu exploitées, notamment les phosphates.
· Abondance des ressources humaines et
flexibilité du marché du travail. Le nombre important
d'universités, de grandes Écoles et de centres de formations
professionnelles, permet le recrutement de personnels de qualité.
· Maîtrise de la dette publique
extérieure dont le niveau est passé de 20,3 milliards d'USD en
2000 à 15,5 milliards d'USD en février 2006. Le service de la
dette a été ramené de 22,6% en 2002 à 12,1% en
2005. L'Algérie vient en outre d'annoncer son intention de rembourser la
totalité de sa dette publique avant échéance auprès
de ses créanciers du Club de Paris et du Club de Londres.
Les grands défis :
· La relance de la croissance est pour l'essentiel
financée par la ressource pétrolière ce qui constitue un
modèle de développement particulièrement vulnérable
à long terme. Avec 48% de la valeur ajoutée, le secteur des
hydrocarbures constitue la principale source de devises de l'économie
(95% des recettes d'exportation), une machine mono-exportatrice.
· La structure encore mono-exportatrice de
l'économie et la faiblesse structurelle des exportations hors
hydrocarbures touche la question de la compétitivité externe de
l'économie à l'heure de l'entrée en vigueur de l'Accord
d'association avec l'Union Européenne et les négociations en vue
de l'adhésion à l'OMC.
· Le taux élevé de chômage est
un facteur de tensions sociales et constitue une contrainte forte sur
l'économie. Il touche essentiellement les jeunes.
L'Algérie et la crise financière
2008 :
Selon Reuters, Joël TOUJAS-BERNAT, responsable du
FMI, aurait déclaré, samedi 15 novembre 2008 à Alger, que
l'Algérie ne sera pas affectée de manière significative
par la crise financière mondiale, mais qu'elle doit adopter une
politique économique flexible pour compenser la chute des revenus du
pétrole. Le FMI a encouragé le pays à réduire sa
dépendance envers la production d'hydrocarbures et de diversifier son
économie. En décembre 2008 le premier ministre AHMED OUYAHIA
aurait déclaré sur la tribune du parlement que l'Algérie
et loin de la crise qui secoue les places boursières mondiale au moins
pour les cinq années à suivre (jusqu'à 2014); grâce
notamment aux réserves da change qui dépasse 138 milliard de
Dollars.
Les étapes de libéralisation du
commerce extérieur en Algérie
(brièvement) :
La révision du monopole de l'état
vis-à-vis du commerce extérieur est apparus a travers le
décret exécutif publier en octobre 1988 ce texte vise a
organisé les textes juridique en rapport avec le monopole de
l'état sur les opérations commerciales, depuis 1990 la
scène Algérienne a connu des reformes afin de libérer
définitivement le commerce extérieur des griffes de
l'état. 3 étapes de cette libéralisation
peuvent être constatées :
La première étape :
1990-1991
La nouveauté et l'adoption pour la première
fois de l'histoire de l'Algérie contemporaine, la loi de finance de
1990, comme étant le premier pas vers l'abolition des mesures de
l'ancien régime dit le programme générale de l'importation
et la balance des devises par un plan de financement extérieur sous la
responsabilité directe des banques. Des la parution du décret
n°37- 91 publier le 13 février 1991, les symptômes de la
libéralisation était plus claire, durant cette période les
autorités on prit de bras de fer la libéralisation sur ce qui
rapporte aux importations, ce qui a diminuer fortement les réserves de
change
Période de retour du
monopole :
La dépendance qui ya succéder a la
libéralisation des opérations à obliger l'état
d'intervenir, par le baillet de la loi a travers l'instruction gouvernementale
N°625appaurs le 18 Aout 1992, elle a reformulée les mesures des
opérations d'importations.
Période de la libéralisation
concrète (la convention de stand by) :
Le retour a la politique de libéralisation du
commerce algérien en avril 1994 comme résultat escompté a
cause de la signature de la convention avec le FMI afin de
rééchelonner la dette algérienne
L'accord d'association avec l'union
européenne :
En 2002, l'Algérie signe l'accord d'association
avec l'UE qui est rentré en vigueur qu'en septembre 2005. Cet accord est
partie intégrante du processus de Barcelone, l'objectif de cette
dernière est de créer une «zone de paix et de
prospérité partagée» ce qui signifie plutôt
l'instauration d'une zone de libre-échange, prévue avant 2017,
recouvrant le bassin méditerranéenne sous la tutelle de
l'UE.
Ces négociations qui ont durés plus de huit
ans (1993-2001) ont aboutis à l'intégration de l'Algérie
dans l'un des plus grands et plus puissants espace économique de la
région. L'espace naturel Euro Méditerranéen, chargé
d'histoire commune et berceau de civilisations.
L'Algérie et l'Union Pour la
Méditerranés :
Sur l'initiative du président français
Nicolas Sarkozy, 15 chefs d'états des deux rives de la
méditerranés ce son réunie le 13 juillet 2008 a paris, les
grandes lignes de ce nouveau franc économique ne sont pas encor clair
mais certain expert parle d'un nouveau processus de Barcelone, une sorte aussi
de compensation vis-à-vis de la Turquie afin de la dissuader de
s'intégré dans l'Union Européenne que Sarkozy a toujours
refusé sont entrée dans cette communauté, mais pas
seulement, mais aussi de poussé Israël dans les bras de ses voisins
Arabes. L'Algérie par le baillet de son président a
assisté à cette réunion. Notre pays, Selon des sources
diplomatiques algériennes, envisage de se porter candidate au poste de
secrétaire général de l'Union pour la
Méditerranée (UPM) voulue par Nicolas Sarkozy,
révèle le quotidien L'Expression. Toujours selon ces sources,
Alger avait demandé à Paris de soutenir sa candidature à
ce poste en contrepartie de sa présence au sommet de lancement de l'UPM,
le 13 juillet dernier à Paris.
Les moyens de libéralisations du commerce
extérieur algérien :
Afin de libérer le commerce extérieur de la
domination de l'état algérien, les gouvernements successifs ont
instaurés une série de mesures :
1-création d'institution de promotion de
commerce extérieur :
LA SAFEX : La
Société Algérienne des Foires et Exportations (SAFEX -
SPA) est une entreprise publique issue de la transformation de l'objet social
et de la dénomination de l'Office National des Foires et Expositions
(ONAFEX), crée en 1971.
Le siège social de la SAFEX est sis dans l'enceinte
du Palais des Expositions situé à
3 km de l'aéroport international d'Alger et
à 10 km du centre-ville.
Dans le cadre de ses missions statutaires, la SAFEX exerce
ses activités dans les domaines suivants :
Organisation des foires, salons spécialisés
et expositions, à caractère national, international, local et
régional.
Organisation de la participation algérienne aux
foires et expositions à l'étranger.
Assistance aux opérateurs économiques en
matière de commerce international, au moyen de :
L'information sur la réglementation du commerce
international.
Les opportunités d'affaires avec
l'étranger.
La mise en relation d'affaires.
Les procédures à l'exportation.
L'édition de revues économiques et
catalogues commerciaux.
Organisation de rencontres professionnelles,
séminaires et conférences...
Gestion et exploitation des infrastructures et structures
du Palais des Expositions.
LA CAGEX : La Compagnie
Algérienne d'Assurance et de Garantie des Exportations est régie,
entre autres, par l'article 4 de l'ordonnance 96/06du 10/01/1996 qui dispose
que l'assurance crédit à l'exportation est confiée
à une société chargée d'assurer pour:
- son propre compte et sous le contrôle de
l'état, les risques commerciaux.
- le compte de l'Etat et sous son contrôle, les risques
politiques, les risques de non transfert et les risques de catastrophes
naturelles.
ALGEX :
Cette dernière fut crée par le décret exécutif
n°04-174 signé le 12 juin 2004 en application des deux articles 19
et 20 de l'ordre n°03-04 daté du 19 juillet 2003.c'est une
entreprise étatique a vocation administrative, elle est dotée
d'une personnalité morale, d'une indépendance
financière.et elle est sous la tutelle du ministère du commerce.
2-Privatisation des entreprises
privés :
Le passage de l'économie planifiée à
l'économie de marché, a poussé l'état à se
désengager des entreprises publiques (après plusieurs
réformes infructueuses).
Selon l'Article 15 de l'Ordonnance 01.04 du 20 août
2001 « Sont éligibles à la privatisation les entreprises
publiques économiques relevant de l'ensemble des secteurs
d'activité économique »
La privatisation touche 1200 entreprises
publiques
3- l'abaissement du tarif
douanier :
A partir du 1er janvier 1988 l'état a
introduit une seule taxe douanière
4-la dévaluation de la
monnaie :
C'est un des moyens du FMI avant d'accordé une aide
supplémentaire afin de freiner le déficit dans la balance des
paiements, en effet la banque d'Algérie à dévaluer le
Dinard par rapport au autres monnaie le 10 avril 1994 de 40,17% et selon le
ministre des finance de l'époque cette dévaluation était
bénéfique.
5-libéralisation des prix et l'abolition
progressive des subventions :
Cette procédure permet de réduire les
dépenses publiques, à titre d'exemple l'Algérie avait
décidée en 1994 de suspendre les subventions a certains produits
de base, ce qui a réduit le déficit de 4% en 1995.
Statistique sur les importations et exportation
algérienne :
Les statistiques rapportées indiquent l'état
des importations et exportations des marchandises de (1995 à 2006) par
groupe « segment » mais aussi la situation de la balance
commerciale de 2004 a 2008).
Conclusion :
L'analyse que nous avons dressée montre clairement
la dépendance de notre pays vis-à-vis du pétrole, la
machine productive représente plus 98% du pétrole.
Le président Bouteflika a
conscience de cette problématique il oeuvre dans ce sens on
créant une richesse renouvelable tel la création des entreprises
et encourager les investissements étrangers directs, car le
pétrole s'avère une richesse non durable.
II. Deuxième chapitre : L'OMC et la
probable adhésion de l'Algérie :
Introduction au
chapitre :
Depuis l'effondrement de l'empire soviétique, la
chute du mur de Berlin, la réunification de l'Allemagne, la fin
officielle de la guerre froide l'invasion du Koweït et la première
guerre du golf. Le monde a connu bien des changements sur le plan politique et
militaire, des changements qui favoriseront la mise en place du nouvel ordre
économique si cher à Ronald Reagan et
George bush père.
Le bipolarisme est-ouest ayant brutalement pris fin avec
la déconfiture des régimes communistes8(*), les États-Unis et leurs
alliés avaient désormais le champ tout à fait libre devant
eux pour dicter leur volonté à la marche du commerce et de la
coopération dans le monde.
Ainsi naquit à Marrakech (1994)
l'organisation mondiale du commerce. En remplacement du vieil Accord
général sur les tarifs douaniers et le commerce.
Section 01 : la transition du GATT a
L'OMC :
1-le GATT :
1-1 généralité sur le
GATT :
Soixante ans se sont écoulés, depuis la mise
officielle d'un accord général sur les tarifs douaniers et le
commerce(GATT).considéré par le professeur
THIEBAUT comme un <accident historique>9(*).il faut en effet remonter ou
sortir de la deuxième guerre mondiale, lorsque sur l'initiative des
États-Unis, le conseil économique et social des nations unies a
convoqué, en 1947, la conférence de la havane
afin de lancer les bases d'une organisation internationale du commerce
ayant pour objet la disparition des barrières douanières.
Institution qui devrait compléter les autres déjà
existantes (FMI et BANQUE MONDIALE), malheureusement, il ya eu
ce refus de ratification des
américains « sénats »pour
diverses raisons notamment en ce qui concerne les règlementations sur le
contrôle des investissements étrangers. Pour l'entre en vigueur de
la charte de la havane, il fallait la ratification d'au moins 27 états
signataires, le coup de théâtre, soit le revirement de la
situation est venu du coté des États-Unis qui refusa la
ratification. Puisque l'initiateur de l'idée s'est opposé, les
autres grands états commerçants, abandonnèrent le
projet.
De l'échec de l'OIC, est né le
GATT, lors des négociations de Genève
1947 (30.10.47)10(*).vingt trois pays signèrent les accords du
GATT, qui au départ étaient provisoire mais a
servi de modèle aux négociations commerciales
multilatérales
Jusqu'aux accords de Marrakech en
1994.
Le GATT qui n'était pas une
organisation internationale ne régissait que le commerce de
marchandises. Un bon membre de pays y a adhérés (surtout avec la
décolonisation) car c'était la seule instance ou en pouvait
régler les différends au niveau commercial.
On trouve le fondement du GATT dans le
généralisation du mécanisme de la clause de la nation la
plus favorisée qui revient à dire qu'un pays qui
accordait les privilèges a un autre, Le devrait a tous sans
discrimination.la fixation des règles de bonne conduite du commerce,
l'organisation des conférences afin de libéraliser les
échanges, la condamnation et règlement des différends en
cas de non respect des règles de l'accord, sont les fonctions
assignées a l'accord d'octobre 1947,en vigueur
dés novembre 1948.
Il existe aussi, le principe de non discrimination. En
effet, l'article (01) de l'accord donne les mêmes avantages, faveurs ou
privilèges voir immunités accordées a un produit
originaire d'un pays, à toutes les parties contractantes qui sont donc
les pays signataires.non à la préférence d'un produit au
détriment de l'autre d'ou, l'existence d'une règle de
réciprocité qui complète le principe de non
discrimination.
Sauf dérogation, l'accord de 1947
(GATT) ne trouve son champ d'application que dans le domaine des
marchandises. Le transport maritime faisant parti des services, n'y est pas
traité. Lorsqu'il faut une autorisation pour déroger a l'accord
général, ou même, a l'accession de nouvelles parties
contractantes, ou alors l'approbation des unions douanières et des zones
de libres échanges, il faut une majorité de deux tiers des
voix.il importe de savoir qu'un état a une seule voix. Souvent au
GATT, les décessions ont été prises a
l'unanimité.
Il n'y a presque eu jamais de vote. Toute décision
non conflictuelle était adoptée par déclaration de
président11(*).
1.2 Les différends round du GATT :
L'expression anglaise <round>,
symbolise les cycles de négociations tarifaires de longue durée
dont plusieurs sont restés du fait de leurs résultats sur le
commerce mondial. Nous allons analyser les différends round du
GATT :
Pour faire fasse à ses objectifs assignés au
GATT, notamment l'organisation des conférences afin de
libéraliser les échanges et étendre les accords aux
services, plusieurs négociations ont eu lieu. On les appelle
les rounds. A chaque round, les parties contractantes
élaborent leur état de besoins, leur offre et proposent des
concessions en matières douanières ou autres.
Depuis la création de ce traité
multilatéral, il ya eu sept(07) négociations à
savoir :
Annecy round (1949), Torquay round (Angleterre
1950-1951), Genève round (1955-1956), Dillon round (1961-1962), Kennedy
round (1964-1967), Tokyo round (1973-1979), ET finalement Uruguay round
(1987-1993).
Ces négociations entaient
caractérisées par des longues réunions laborieuses qui ont
contribué à l'explosion du commerce international en
réduisant en 1990, les taxes douanières à (5%).
A l'origine, l'idée du GATT
était l'abolition du protectionnisme, revalorisation du libre
échange et la pratique de la concurrence12(*).On remarquera qu'entre (1947-1960) soit les trois
premières négociations avaient pour objet d'harmoniser les
protections douanières entre les parties contractantes, ce qui amena le
GATT a définir les conditions d'admission.il
était aussi question d'abaissement des tarifs douaniers essentiellement
sur les produits primaires et intermédiaires et finalement il y a eu une
harmonisation qui s'est effectuée notamment a l'intérieur
d'unions douanières (CEE)13(*) et de zones de libre
échange(AELE)14(*).
Le déroulement des
négociations :
C'est le comité des négociations
commerciales qui supervise les négociations. En contacte permanent avec
le groupe de négociation sur les marchandises ainsi que le groupe de
négociation sur les services (depuis l'OMC), le comite réunit les
hauts fonctionnaires des parties contractantes ou leurs ministres du commerce
au sein de conférences ministérielles qui sont convoqués
tous les deux ans.
Il est souvent question, lors des négociations,
d'ouverture des marchés et conditions de concurrence équitables,
fondées sur ce que propose-les parties et leurs concessions,
les parties contractantes groupent les questions à examiner les traites
secteur par secteur, pour ne pas tomber dans ce qui se passait avant la
Dillon round, c'est-à-dire négociation produit
par produit.
On distingue souvent lors des grandes négociations
quatre blocs principaux : Canada, États-Unis, le japon et l'union
européenne. Ils forment ce qu'on appelle
« quadrilatérale ». De leur accord
sur un point, dépend tout le reste, car les autres pays n'osent pas
s'opposer a eux.
a)avant Kennedy
round :
Les premiers rounds de négociations n'avaient
traité particulièrement que l'élimination des obstacles
douaniers et entaient bilatéraux. C'est-a-dire pour améliorer
leurs échanges, les états fournisseurs d'un même produit,
progressivement éliminaient leurs droits de douane ce qui permettraient
aux états, le bénéfice du titre de
la « nation la plus favoriser » de
profiter de ces accords.
Kennedy round est venu changer
la donne. Les négociations sont devenues multilatérales. On
remarquera la longue durée des négociations à partir de
1964, qui est due a ce type de négociation multilatérale qui a
élimine une bonne partie des obstacles a la libre circulation des
marchandises.
b) Kennedy round :
La particularité de ce round est l'adoption par les
pays membres d'un code antidumping. Il ya eu aussi la peur des
États-Unis, vis-à-vis de la CEE qui
commençait à devenir la première puissance
économique mondiale.il a fallu une réunion d'harmonisation entre
les six de la CEE a l'époque et les États-Unis
qui a abouti a une baisse sur cinq ans sur les produits industriels de 35% et
réduction de 50% sur cinq ans des droits de douane, Il ya eu entre
autre, un accord particulier sur la chimie.
Négociations
décisives
L'abaissement tarifaire des premiers rounds était
facile à obtenir car une bonne partie de ces barrières datait des
années trente et n'avait souvent plus raison d'être. A partir de
1963, les négociations dans le cadre de Kennedy round se sont
écartées du cadre tarifaire pour aborder d'autres sujets par
exemple la reconnaissance d'un mécanisme préférentiel pour
les pays en développement.
Avec la décolonisation Tokyo round avait
réussi à réunir quatre vingt dix neuf pays et a abouti,
entre autre, a la conclusion de différends accords sur les
barrières non tarifaires.de ce fait Uruguay round avait attiré
l'attention d'une bonne partie des pays qui a penta Del este avait pris
connaissance des thèmes à aborder, des accords à
conclure.
a)Tokyo round :
Non seulement c'était le prolongement des travaux
du précédent round, mais aussi la facilité des ventes des
biens fabriqués dans les pays en développement vers les pays
riches. Ce sixième round qui conservé la tradition d'être
une longue réunion a duré six ans (9/73-11/79), s'est
déroulé dans un contexte instable ou il ya eu la remise en cause
d'échanges internationaux suite a l'effondrement du dollar et a la
montée des pays exportateurs de pétrole qui avaient
quadruplé leur prix.la grandeur de l'union européenne (6-9)
était une préoccupation américaine qui avait
demandé la libéralisation des échanges agricoles au
programme de ce round. Le refus de l'union européenne à cette
demande bloquera les négociations. Il était question de reformer
le système juridique du GATT.et en plus traité
le domaine tarifaire et non tarifaire.
Tokyo round15(*) a produit 15 textes au total dans
ces résultats :
-deux protocoles tarifaires contenant les listes des
concessions tarifaires que les pays signataire s'engagent à
appliquer.
-neuf(09) accords ou arrangements concernant
les mesures non tarifaires (code de la normalisation, marché
public, code des subventions et des droits compensateur, code
de la valeur en douane, licence d'importation, code
antidumping), le commerce des avions civiles, celui de la viande bovine et
produits laitiers.
-quatre décessions interprétant ou
complétant l'accord de 1947 : traitement différencié
et plus favorable pour les pays en développement, mesures prises a des
fins de balance des paiements, mesures de sauvegardes a des fins de
développement, mémorandum16(*) d'accord sur le règlement des
différents. Avec ses 99 participants, le Tokyo round et aussi long et
universel des rounds qu'Uruguay round.
b) Uruguay round :
De toutes les séries de négociations tenus
par le GATT, elle est incontestablement la plus longue réunion.il est
question entre autre de grandes discussions entre la politique agricole
européenne et américaine .suivi par l'argentine et l'Australie,
ainsi que le groupe CAIRNS17(*) qui promettent la libéralisation
totale des échanges de produits naturls.il ya eu incorporation dans la
discussion de l'agriculture, alors que les rounds précédent
l'avait ignoré. Le dossier agriculture prendra une bonne partie des
négociations afin de trouver une plate-forme d'entente entre les
États-Unis et l'union européenne.
Compte tenu des pressions de part et d'autre, et pour
trouver une issue de secours au conflit, un compromis à
été trouve :
Il fallait exclure des négociations trois secteurs,
a savoir : finance, transport maritime et audiovisuel et il y a eu un
accord provisoire sur l'aéronautique.
Avant ce cycle, il n'y avait aucun cadre
multilatérale sur la question des services. C'était donc la
nouveauté, les services GATS18(*), les droits de
propriété intellectuelle TRIRS19(*), Et d'autre accords
non obligatoire, étant a l'ordre du jour d'Uruguay round.son
introduction ne s'est pas faite sans difficulté, car il y avait
opposition des pays en développement et les pays développer.
L'accord multilatéral sur les services a quatre
objectifs a savoir :
-permettre l'adoption des principes clairs,
-permettre l'application de la clause de la nation la plus
favorisée.
-favoriser l'adaptation des règles confirmes aux
principes du traitement national ainsi que la diminution progressive des
obstacles rencontres afin de facilite les opérations de services et
finalement établir en faveur des pays en développement, une
distinction entre la libéralisation et la
déréglementation.
Le GATT a commence des 1986 a la conférence de PUNT
DEL ESTE en république uruguayenne, un cycle de négociations
jamais envisage jusqu'alors. Il était prévu dans la
déclaration que « les négociations viseront a
établir un code multilatéral de principes et de règles
pour le commerce des services et en particulier à élaborer
éventuellement des disciplines par secteur en vue de l'expansion de ce
commerce dans des conditions de transparences et de libéralisation
progressive et comme moyen de promouvoir la croissance économique de
tout les partenaires commerciaux et le développement de tous les pays en
voie développement. Le cadre respectera les objectifs politiques de lois
et réglementations internationale, les procédures et pratique du
GATT s'appliqueront a ces négociations »20(*).
L'acte final de l'Uruguay round est compose de quatre
grands accords à savoir :
-accord instituant l'OMC, accord sur le commerce de
marchandises.
-accord général sur le commerce des
services.
-accord relatif aux aspects des droits de
propriété intellectuelle qui touchent au commerce.
Conclusion :
Après sept ans et demi de tractations, Uruguay
round a finalement abouti à la création de cette organisation
avortée en 1947. Sous l'appellation de l'organisation mondiale du
commerce et non organisation internationale du commerce, 123 membres de
l'époque s'étaient mis d'accord pour signer le 15.09.1994 au
Maroc précisément a Marrakech et sa création qui
officiellement démarra a partir du 01.011995.
2-l'OMC :
A. les circonstances de la naissance de
l'OMC :
Contrairement au GATT,
l'OMC est une véritable organisation internationale
instituée par un traité intergouvernemental international, en
vigueur depuis le 1er janvier 1995. Dans l'acte final de l'Uruguay
round achevé a Marrakech le 15 avril 1994, sont annexés21(*) :
-l'accord créant l'organisation mondiale du
commerce.
-20 accords multilatéraux sur le commerce des
marchandises.
-4 accords multilatéraux portant sur le commerce
des services, la propriété intellectuelle, les règlements
des différends, l'examen des politiques commerciales.
-4 accords « plurilatéraux »
c'est-a-dire n'engageant que ceux qui les signent et pas automatiquement
l'ensemble des états membres de l'OMC (aéronefs civils,
marchés publics, produits laitiers, viande bovine).
-23 déclarations et décisions relatives pour
l'essentiel à des sujets sur lesquels, faute d'accord, les
négociations devront se poursuivre dans le cadre de l'OMC.
La réunion ministérielle de
Marrakech :
Les ministres du commerce se réunissent pour la
dernière fois sous les auspices du GATT en
avril 1994 à Marrakech au Maroc, pour signer l'acte
final du cycle d'Uruguay, reprenant les résultats des
négociations et créer l'OMC :
1995 -le GATT et
transformé en organisation mondiale du commerce ou OMC
(W.T.O)22(*).
1997 -première
conférence ministérielle de l'OMC a Singapour,
130 pays membres ont abordé les sujets des investissements et de la
concurrence et un accord a été signe sur les
télécommunications de base, les produits des technologies de
l'information et les services financiers.
1998 - deuxième
conférence ministérielle de l'OMC à
Genève 134 pays ont abordés de multiples sujets dont la
préparation des prochains cycles de négociations.
1999 - troisième
conférence de l'OMC - Seattle,
(u.s.a.). Cette conférence a vu l'intrusion en force
des antimondialistes et la montée de la revendication des pays en
développement. Cette conférence se terminera par un échec
retentissant.
2001 - quatrième
conférence de l'OMC. Doha, (Qatar).
Cette conférence qui dure depuis des années,
a permis le lancement d'un nouveau cycle de négociation commerciales
multilatérales, celui-ci dit « cycle de
développement ». De nouveaux sujets - environnement, droit
social, médicament, etc.....- sont abordés.
2003 - cinquième
conférence ministérielle - Cancun (Mexique); les
principaux sujets lancés a Doha y ont été abordés
mais sans aboutissement significatif.
2005 - sixième
conférence ministérielle, en décembre a Hong Kong.
Quelques accords sur les subventions agricoles et le médicament ont
permis d'éviter un échec qui aurait été
préjudiciable pour la crédibilité de
l'organisation.
La mise en place du nouveau cycle de
« DOHA » :
Pendant la réunion ministérielle de
Genève en mai 1998, lors de la célébration du 50eme
anniversaire du système commercial multilatéral, il a
été question de lancer un nouveau cycle de
négociation.
Mais ce projet s'est heurté à l'opposition
de nombreux pays en développement dont l'inde qui ont
fait valoir qu'ils n'étaient pas en mesure de s'acquitter des
obligations contractées lors de cycle d'Uruguay.
Par ailleurs le groupe CAIRNS a
demandé instamment l'élimination des subventions agricoles comme
condition préalable au lancement d'un nouveau cycle.
La conférence ministérielle tenue à
Seattle, a la fin 1999, n'a pas pu convenir d'un programme de travail. De plus,
cette conférence a fait l'objet d'une vive contestation par les
organisations altermondialistes.
Chronologie du cycle
de « DOHA » :
Le magazine challenges publiait récemment une
chronologie du cycle de Doha sur sont site internet23(*) dont nous reprenons ici les
grandes lignes :
9-14 novembre 2001 :
lancement du cycle de Doha, du nom de la capitale Qatar ou
s'est tenue la réunion inaugurale, ce cycle entend mettre en place un
commerce mondial plus équitable pour les pays pauvres. Il doit
débuter le 01 janvier 2002 pour une durée de trois années
au maximum.
11 décembre 2001 :
admission de la chine a l'OMC, suivie par
l'admission de Taïwan le 1er janvier 2002, deux
« poids lourds » du commerce
international.
20 décembre
2002 : le projet d'accord à l'OMC
sur l'accès aux médicaments génériques par
les pays pauvres échoue.
26 juin 2003 : la reforme de
la politique agricole commune (PAC) est décidée.
Il devait s'ensuivre une limitation des subventions a l'agriculture, qui sont
considérées comme entrave au libre commerce et une distorsion de
conditions de concurrence par les autres pays de
l'OMC.
30 aout 2003 : l'accord sur
l'accès des pays pauvres aux médicaments génériques
est finalement signé.
Septembre 2003 : échec
de la conférence de Cancun (Mexique) qui ne parvient pas à faire
avancer la libéralisation du secteur de l'agriculture en Europe et aux
États-Unis. Les pays de sud décident de s'unir pour
faire aboutir leurs revendications.
1er aout 2004 : le
cycle de négociations commerciales lancé en 2001 est
bloqué depuis l'échec de la conférence de Cancun, est
relancé d'un commun accord.
31 décembre 2004 :
date a laquelle le cycle de Doha aurait du se
terminer.
1er janvier 2005 :
fin des quotas sur le commerce des textiles pour tous les pays appartenant
a l'OMC.
26 mai 2005 : pascal Lamy
devient directeur général de
l'OMC, a la place du thaïlandais supa
chai panitchpakdi.
24 juillet 2006 :
l'OMC suspend le cycle de Doha après
« une première réunion de la dernière
chance » entre six des principaux pays protagonistes
(États-Unis, union européenne, brésil, inde, Australie et
le japon), qui ne parvient pas a trouver d'accord sur la baisse des droits de
douane a l'importation de produits agricoles et sur la réduction des
subventions agricoles.
21 juin 2007 : échec
à Postdam (Allemagne) d'une tentative de relance des négociations
a quatre (brésil, inde, UE, usa).
20 octobre 2007 : les
États-Unis se rallient au projet agricole, qui les contraint à
ramener leurs subventions a moins de 16,2 milliard de dollars par an.
25 juin 2008 : pascal Lamy
convoque une trentaine de ministres des principales
puissances commerciales à partir de 21 juillet 2008 à
Genève.il espère boucler ce cycle avant fin 2008.
21 juillet 2008 : nouvelle
réunion de la dernière chance a Genève.la réunion
fut ainsi baptisée en référence de celle du 24 juillet
2006 et alors même que le cycle de Doha semblait aller
inéluctablement vers une impasse et tandis que les États-Unis
étaient entrés en récession progressivement a partir de la
crise des « SUBPRIMES » de l'été 2007.
Les craintes alors étaient grandes que l'Europe, voire la chine et
l'inde, entrent a leur tour en récession, plongeant alors le monde dans
une récession globale sans précédent (jusqu'à
présent, le déphasage des cycles de développement avait
permis de penser qu'une, croissance faible ou modérée en Europe
et aux États-Unis pourrait être compensée par le dynamisme
extraordinaire de la croissance des pays émergents).
En juillet 2008 « le droit de douane
industriel moyen est de 7% environ pour les 34 pays représentant 95% du
PNB et du commerce mondial »24(*).un niveau somme toute assez
bas et qui pourrait laisser penser que le gain potentiel des
négociations sur une baisse des droits de douane est peu important (50 a
70 milliards de dollars pour le seul secteur industriel.
Ce pendant sur ces 34pays, 8 d'entre eux (Canada, union
européenne, japon, États-Unis, chine, Hongkong, Macao, et
Taïwan) ont consolidé leurs droits (c'est-a-dire qu'ils ont pris
l'engagement de ne plus jamais les relever). Les 26 autres pays (dont l'inde,
le brésil, l'Australie, la Corée et Singapour).donc ils peuvent
donc céder a une tentation protectionniste en cas de crise mondiale et
relever le droit sans compensation pour leurs partenaires commerciaux. Ainsi,
outre le gain déjà mentionné d'une réduction des
droits existants, le cycle de Doha vise à obtenir de ces 26 pays
Qu'ils consolident leurs droits de douane.
Parmi ces 26 pays, beaucoup seraient prêts à
consolider leurs droits industriels si l'Europe et les États-Unis
libéralisaient leurs marchés agricoles. Ils réclament en
fait la réduction des subventions agricoles en Europe et aux
États-Unis, ainsi qu'une réduction des droits de douane agricoles
qui protègent ces deux marchés.
On a donc une sorte de troc : consolidation des
droits de douane industriels des 26 contre réduction des droits de
douane agricoles des 8.
Doha : mise en échec du
multilatéralisme?
Le 29 juillet 2008, le directeur général de
l'OMC, annonçait que la seconde réunion de la
dernière chance se soldait par un nouveau blocage, sans pourtant parler
d'échec définitif du système multilatéral.
Les causes précises du blocage sont confuses,
même si la tonalite générale est claire : des pays
comme l'inde et la chine souhaitent continuer à protéger leurs
marchés intérieurs de produits agricoles et industriels de la
concurrence européenne et américaine, tandis que les agriculteurs
américains et franco-européens souhaitent pour leur part
continuer à être protégées face aux agricultures de
pays du groupe de CAIRNS, comme le brésil,
l'argentine ou l'Australie, qui réclament depuis longtemps la
libéralisation des échanges produits agricoles.
Cependant, le mécanisme de la négociation
à l'OMC étant celui de l'échange de
concessions, un blocage définitif est impossible tant que subsistent des
gains potentiels à l'échange (de concessions). Or ces gains
potentiels ne sont pas épuisés, surtout à un moment ou il
faut compenser le ralentissement de la croissance. Mondiale les
négociations des différents blocs le savent bien et c'est donc
peut-être davantage le contexte politique global qui explique ce
blocage :
· Attente du résultat des élections
américaine du 4 novembre 200825(*).
· Attente du départ de Nicolas
Sarkozy de la présidence de l'union
européenne « départ prévu pour
décembre 2008) car celui-ci pensant naïvement faire plaisir aux
altermondialistes.
Après l'échec de la réunion de Cancun
en septembre 2003, et des deux réunions de la dernière chance, le
système multilatéral apparaît néanmoins
fragilisé..... Dans l'indifférence générale.
Ainsi, on pourra dire que l'OMC englobe l'accord
général de 1947 et les résultats des négociations
commerciales multilatérales (N.C.M) de l'Uruguay round. Notamment, les
règles du GATT 94 devraient rester en vigueur, parallèlement aux
dispositions de l'OMC. Le but26(*)de cette organisation est de développer un
système commercial multilatéral intégré et durable
ainsi que d'être l'enceinte pour les négociations sur les
relations commerciales de manière a renforcé la cohérence
des politiques économiques au niveau mondial. Parmi les principes qui
régissent l'organisation, la plus importante est le non discrimination,
c'est-a-dire chaque membre doit accorder a ses partenaires commerciaux la
même faveur.
B. La structure organique, fonctionnement de
l'OMC :
A) La structure
organique :
-la conférence
ministérielle :
La conférence ministérielle est
composée de représentants de tous les membres, elle au moins une
fois tout les deux ans. Elle exerce les principales fonctions de l'OMC et prend
les mesures nécessaires à cet effet. Elle est habilitée
à prendre les décisions sur toutes les questions relevant de tous
accord commercial multilatéral, si un membre en fait la demande et ce,
conformément aux prescriptions spécifiques de la prise de
décessions.
C'est la conférence qui accepte les
adhérents, modifie les accords, fixe la date de leur entrée en
vigueur, crée des commissions, assume des engagements etc.....
- le conseil général :
Le moteur de l'organisation est le conseil
général, composé de représentants de tous les
membres qui se réunissent régulièrement au siège
à Genève, et se charge des questions quotidiennes. C'est
la que se prennent les décisions, car les réunions des ministres
sont trop rares, et dans les négociations commerciales, c'est le travail
de tous les jours qui compte. Le conseil général correspond donc
au conseil du GATT et s'acquitte des fonctions de l'organe de règlement
du différend et administre le mécanisme d'examen des politiques
commerciales.
A l'échelon intérieur, on trouve trois
conseils chargés chacun d'un domaine d'échange :
-C.C.M (Le conseil des marchandises).
-C.A.D.P.I.C (Le conseil des aspects des droits de la
propriété intellectuelle qui touche au commerce).
-C.C.S (conseil du commerce des services).
Ces conseils sont chargés de superviser le
fonctionnement des accords commerciaux multilatéraux correspondant,
selon les termes de ces textes.
-Le secrétariat :
Le secrétariat de l'OMC est dirigé par
un directeur général nommé par la conférence
ministérielle, qui édicte les règles fixant les pouvoirs,
les attributions, les conditions d'emploi et la durée du mandat du
directeur général.
Le directeur général nomme le personnel du
secrétariat et détermine leurs attributions et leurs conditions
d'emploi conformément aux règles adoptées par la
conférence ministérielle.
Le directeur général et le personnel du
secrétariat ne sont soumis qu'aux règlements de l'OMC, leurs
fonctions ont un caractère exclusivement international. Dans
l'accomplissement de leurs taches, ils ne doivent ni solliciter ni n'accepter
d'instructions d'aucun gouvernement ou autorité extérieure a
l'OMC, et ils s'abstiennent de tout acte incompatible avec
leurs situation de fonctionnaires internationaux. Le directeur présente
au comité de budget, des finances et d'administration le rapport
financier annuel, celui ci examine le projet de budget et le rapport financier
et fait des recommandations à leur sujet au conseil
général, en sa qualité d'autorité
d'approbation.
Le comité du budget, des finances et
d'administration propose au conseil général un règlement
financier qui comporte des dispositions indiquant le barème des
contributions répartissant les dépenses de l'OMC
entre ses membres et les mesures a prendre en ce qui concerne les membres ayant
des arriérés27(*) de contributions.
-les comités :
La conférence ministérielle a
instituée plusieurs comités notamment :
ü Le comité du commerce et du
développement;
ü Le comité des restrictions appliquées
à des fins de balance des paiements;
ü Le comité du budget, des finances et de
l'administration;
ü Le comité du commerce et de
l'environnement;
ü Le comité des obstacles techniques au
commerce;
ü Le comité de l'agriculture;
ü Le comité de licences
d'importation....
Leur compétence et leurs fonctions dépendent
des accords spécifiques, de l'accord général(GATT) et des
décisions du conseil général.
-l'organe de règlement des différends
(O.R.D) :
Le conseil général se réunit suivant
les circonstances, pour s'enquérir des fonctions de l'O.R.D. ce dernier
a son propre président et son règlement intérieur.
b) le
fonctionnement :
La prise de
décision : la prise de décision au sein de
l'OMC. Se fait par consensus28(*) « l'organe concerné sera
réputé avoir pris la décision sur une question, si aucun
membre présent a la réunion ne s'oppose formellement a la
décision ».
A la conférence et au conseil
général, chaque membre dispose d'une voix. Pour les
communautés européennes, elles auront un membre de voix
égales aux membres des états membres (eux mêmes membres de
l'OMC).
*lorsqu'il ne sera pas possible d'arriver par consensus
à une décision, celle-ci sera prise aux voix.
Les dérogations :
à titre exceptionnel, la conférence ministérielle
(incluant le conseil général) pourra décider de relever un
membre des obligations qui lui sont imposées par les différents
accords. La majorité des trois quarts est requise.
* le conseil général présent un
rapport a la conférence ministérielle, qui examine les
circonstances exceptionnelles qui justifient cette dérogation, ses
modalités d'application ainsi que sa durée (renouvelable
annuellement), après examen des justificatifs.
Les amendements : tout
membre de l'OMC pourra proposer une modification des dispositions de l'accord
général et des autres accords, a la conférence
ministérielle.
-les conseils pourront également proposer des
amendements aux accords, dont ils supervisent l'application. Les
décisions, dans ce cas, sont prises par consensus. En l'absence du
consensus, la conférence tranche à une majorité de deux
tiers des membres représentés.
-tout membre de l'OMC, peut proposer une modification aux
accords commerciaux multilatéraux.
Le directeur général et le
secrétaire général, sont nommes par la conférence
ministérielle, le directeur général dirige le
secrétariat de l'OMC et veille a son bon fonctionnement.
La désignation du directeur général
ressortit beaucoup plus de procédures diplomatiques que d'autres choses,
c'est-a-dire des manoeuvres politiques et diplomatiques a outrance.
-le directeur général présente,
chaque année au comite du budget les préavisons
budgétaires et le rapport financier de l'OMC.
-chaque membre de l'OMC, verse les contributions
correspondant à sa part, fixée par le conseil
général, dans le commerce mondial.
C. principes et
missions :
Principes :
Les principes de l'OMC sont au nombre de
quatre :
-le principe d'égalité.
-la bonne foi.
- les dérogations.
- les pénalités.
Le principe
d'égalité :
-l'égalité de traitement entre les
états est le premier principe du fonctionnement de l'OMC et ce, depuis
ses origines dans le GATT de 1947.
-le principe de l'OMC est celui du consensus.
-les décisions sont prises à
l'unanimité.
-cela offre un avantage important aux états les
plus petits ou les plus faibles économiquement.
L'OMC leur permet de faire entendre leur voix, face aux
grandes puissances économiques.
Au nom du principe de l'égalité
instituée par le GATT continuent de s'appliquer au sein de
l'OMC :
-la clause de la nation la plus favorisée.
-le traitement national.
La clause de la nation la plus
favorisée :
La clause de la nation la plus favorisée stipule
tout avantage commercial accorde par un pays a un autre doit être accorde
a la totalité des membres de l'OMC.
Le traitement national :
Au titre de ce principe, les produits ou services importe
sur le territoire d'un membre ne doivent pas subir un traitement moins
favorable que celui réserves aux produits et services
nationaux.
Cependant, cette clause
admet trois types d'exceptions :
*les accords d'intégration économique
régionale, telle que la communauté européenne. Mais ces
accords doivent respecter certaines conditions pour être reconnus
valablement par l'OMC et déroger ainsi a la clause N.P.F29(*).
* les régimes commerciaux plus favorables, qui
visent à favoriser le développement des P.E.D. exemple de la
convention de Lomé, unissant l'Europe aux pays du groupe A.C.P. et qui
garantit à ces derniers l'absence de droits de douane sur leurs
exportations industrielles la communauté.
* les exceptions nationales en matière de services,
un pays peut émettre des réserves aux offres d'un marche et ce
dans le but de protéger certains régimes nationaux.
La bonne foi :
Comme dans tout type de relation contractuelle, il existe
des règles dites de bonne foi. Les 4 principales sont les
suivants :
1. La consolidation.
2. La transparence.
3. La protection par les tarifs.
4. L'interdiction des protections
déguisées.
La
consolidation :
La consolidation marque la fermeté des engagements
pris. Ainsi, les offres présentées par les membres et
acceptées par les autres prennent la valeur juridique de traites
internationaux.
Si un membre décide de revenir sur un engagement
d'ouverture de son marché ou refuse de se soumettre à une
décision de l'organisme des différends, il doit octroyer aux
partenaires lésés une compensation d'importance commerciale
équivalente. A défaut, il encourt le risque de voir l'O.M.C
autoriser ses partenaires lésés à lui retirer une
concession de même ampleur, c'est-a-dire à autoriser des
rétorsions.
Les règles de consolidation sont aujourd'hui
fixées pour le commerce des biens, mais doivent encore être
déterminées pour ce qui relève du commerce des services
qui soulève des difficultés spécifiques.
La transparence :
L'obligation de transparence vise à garantir un
accès facile aux informations réglementaires et administratives
influençant les conditions des échanges internationaux, en
obligeant par exemple des publications.
La protection par les tarifs :
Comme le GATT, l'OMC proscrit, sous réserve de
nombreuses exceptions, l'utilisation de mesures autres que tarifaires pour
assurer la protection du marché national. Il est
préférable de fixer un droit de douane élevé
plutôt que de limiter les quantités autorisées à
l'importation.
L'interdiction des protections
déguisées :
Les accords de l'OMC entendent toutefois limiter les
risques d'entrave au commerce, et c'est pourquoi ils énumèrent
des catégories de protection admises. L'OMC reconnaît la
légitimité des mesures visant la protection de la santé ou
la préservation de l'environnement. Mais ces domaines sont des domaines
sensibles et sujets à conflit, comme le montrent les questions de
sécurité alimentaire (exemple du boeuf aux hormones) ou les
questions de sécurité des personnes (cas de l'amiante).
Les
dérogations :
Les dérogations sont accordées par une
décision de la conférence ministérielle ou du conseil
général. Elles sont réexaminées chaque
année.
*traitement spécial et différencie des
pays en voie de développement.
ü Les exceptions.
ü Les sauvegardes.
ü L'antidumping.
ü Les subventions et les droits
compensateurs.
Traitement spécial et
différencie des pays en voie de
développement :
La notion de traitement spécial et
différencie entend prendre en compte la fragilité des situations
économiques des P.E.D.
Les règles sont alors adaptées au P.E.D pour
qu'il ouvre son marché.
Les exceptions :
Tout les pays peuvent prendre des mesures entravant ou
supprimant un flux d'échange dans les cas suivants :
· Protections de la santé ou la
sécurité des personnes, la protection de la vie ou de la
santé animale, la préservation des végétaux et de
l'environnement. Sauf si l'on estime que cette protection est en fait
déguisée.
· Sécurité nationale : exemple de
l'Angleterre qui a employé des exceptions vis-à-vis de
l'argentine dans la guerre des malouines.
Les sauvegardes :
Les sauvegardes autorisent à recourir à des
mesures de tarification ou de restriction pour écarter une menace grave
affectant l'équilibre de son marché domestique. Ces mesures
doivent être transitoires et, si possible, doivent être
compensées par d'autres mesures.
L'antidumping :
Si un membre importateur constate que les pays
exportateurs vend son produit a un prix inferieur que celui qui règne
sur le marché de l'exportateur, alors le pays importateur peut, sous
réserve de l'accord de l'OMC, instituer des droits pour restreindre le
flux d'importions.
Les subventions et les droits compensateurs :
Les subventions à l'économie sont
encadrées par les accords de l'O.M.C. si un membre s'estime
lésé par les subventions qu'accorde un autre membre à un
secteur particulier, il peut demander l'octroi de droits compensateurs
destines, a réparer le préjudice subi.
Les pénalités :
L'OMC n'a pas seulement un pouvoir de décision, il
a aussi celui de sanction.
Lors d'un conflit entre deux ou plusieurs membres, on peut
choisir entre deux voies :
§ La voie amiable qui consiste a
négocié des compensations équivalentes mutuellement
acceptées.
§ La voie contentieuse : l'organe de
règlement des différends(O.R.D).
§ La voie contentieuse consiste à
engager une procédure devant l'organe de règlement des
différends (O.R.D) de l'OMC. Cette procédure
débouche sur deux types de sanctions :
· Les compensations commerciales que l'on a
déjà définies et qui visent à compenser le
préjudice subi.
· Les mesures de rétorsions qui sont mises en
place en faveur de la partie plaignante, si la partie incriminée ne
s'est pas mise en conformité avec les décisions de
l'O.R.D.
L'exemple de la viande aux
hormones :
L'interdiction d'importation en Europe de la viande
contenant certaines hormones utilisées par d'autres pays a
été jugée en 1997 non conforme aux règles de
l'accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires, car la
communauté européenne n'avait pas fait procéder à
une évaluation du risque sanitaire suffisamment convaincante.
La communauté avait jusqu'au 31 mai 1999 pour se
mettre en conformité, mais les études nécessaires pour
décider de la comestibilité de la viande n'étant pas
achevées, la commission a informé l'OMC que la communauté
européenne ne serait pas en mesure de lever son embargo.
Missions :
L'OMC facilitera la mise en oeuvre de l'accord OMC et des
accords commerciaux multilatéraux et favorisera la réalisation de
leurs objectifs, elle servira de ce fait, de cadre pour la mise en oeuvre de
ces accords et sera l'enceinte pour les négociations entre ses membres,
elle gère également le mémorandum d'accord sur les
règles et procédure régissant le règlement des
différends.
L'OMC servira en outre de cadre pour la mise en ouvre des
résultats des négociations confirment aux décisions de la
conférence ministérielle.
Ainsi l'OMC contribue à la gestion des
mécanismes régissant les politiques commerciales qu'elle analyse
conformément aux annexes de l'accord en vue d'harmoniser les
méthodes d'élaboration des politiques économiques sur le
plan international, dans ce cadre l'accord dispose expressément que
l'OMC collabore avec la banque mondiale et la banque internationale pour la
reconstruction et l'urbanisme ainsi que leurs filiales.
D. les différends accords de
l'OMC :
a) l'accord général sur le
commerce des services :
Le terme « service »
recouvre un large éventail d'activités
économiques. Le secrétariat de l'OMC a subdivisé ces
activités en douze secteurs :
- Services fournis aux entreprises (y compris services
professionnels et services informatiques).
- Services de communication.
- Services de construction et services d'ingénierie
connexes.
- Services de distribution.
- Services concernant l'environnement.
- Services financiers (assurance et banque).
- Services de santé.
- Services relatifs au tourisme et aux voyages.
- Services récréatifs, culturels et
sportifs.
- Services de transport.
- Autres services, non compris ailleurs.
Ces douze secteurs ont été encore
subdivisés en cent cinquante cinq sous-secteurs.
Les quatre modes de fournitures se
services :
Les services différents des marchandises en ce qui
concerne les modalités des opérations internationales. Alors que
le commerce international des marchandises fait intervenir un
déplacement physique des produits d'un pays a un autre, très peu
d'échanges de services nécessitent un mouvement
transfrontière. Parmi les services qui font appel à un mode de
fourniture transfrontière, figurent ceux qui peuvent être transmis
par télécommunication (par exemple, un rapport de consultant ou
un logiciel sur disquette, cédérom ou autre support
informatique).
Toutefois, dans l'immense majorité des cas, la
consommation d'un service exige une unité de temps et de lieu,
c'est-à-dire que le fournisseur et le consommateur doivent se trouver en
même temps au même endroit. Cette proximité peut être
obtenue par l'établissement d'une présence commerciale dans le
pays importateur (par exemple, création d'une filiale ou succursale) ou
par le mouvement temporaire de personnes physiques (par exemple, un architecte
ou un avocat qui se rend dans un autre pays pour fournir ses services).
Dans quelques cas, il est nécessaire que les
consommateurs se rendent dans le pays ou les services sont offerts (touristes
ou étudiants allant suivre des cours a l'étranger).
C'est pourquoi, contrairement aux échanges
internationaux de marchandises qui exigent le passage physique a travers une
frontière, les services peuvent faire l'objet d'un ou de plusieurs modes
de fourniture :
- Mouvement transfrontière de
services ;
- Mouvement des consommateurs vers le pays
d'importation ;
- Etablissement d'une présence commerciale dans le
pays ou le service doit être fourni ;
- Mouvement temporaire de personnes physique vers un autre
pays pour y fournir le service sur place ;
La valeur totale des échanges se services, qui se
font sur la base des deux derniers modes de fournitures, est probablement
beaucoup plus grandes que celle des services qui correspondent aux deux
premiers modes. Il est difficile de faire des estimations.
Le protectionnisme :
Il existe une autre grande différence entre les
marchandises et les services, en ce qui concerne la façon dont les
pouvoirs publics protègent les producteurs nationaux. Les producteurs de
marchandises sont généralement protégés au moyen de
droit de douane ou d'autre mesures à la frontière, comme les
restrictions quantitatives. En raison de la nature intangible des services, et
du fait que des nombreux échanges de services ne peuvent être
obtenue un moyen de mesures a la frontière. Les producteurs se services
sont principalement protégés par la réglementation
nationale visant les investissements étrangers directs et la
participation de fournisseurs étrangers au marché
national. Ces règlements peuvent interdire aux fournisseurs de
services étrangers (par exemple, banque ou compagnies d'assurance) de
prendre des participations ou de créer les filiales nécessaires
pour fournir leurs services. La réglementation peut s'appliquer sur une
base discriminatoire aux personnes physiques fournissant des services, qui sont
traitées de façon moins favorable que les producteurs nationaux
(non application du principe du traitement national). Elle peut aussi
prévoir un traitement différencié des fournisseurs de
service selon le pays d'origine (non application du principe de la nation la
plus favorisée).
L'AGCS :
Avant le cycle d'Uruguay, le commerce des services
n'était assujetti à aucune discipline au niveau international.
L'accord général sur le commerce des
services(AGCS), négocié dans le cycle d'Uruguay,
et un premier pas important qui devrait permettre d'instaurer progressivement
une discipline internationale dans le domaine.
Les objectifs de l'AGCS sont similaires
à ceux du GATT, il s'agit de « promouvoir la croissance
économique de tous les partenaires commerciaux et le
développement des pays », par l'expansion du commerce des
services. A cet effet, l'AGCS applique au commerce des
services les règles du GATT, moyennant les modifications
nécessaires en raison de sa spécificité.
L'AGCS constitue un cadre qui
définit :
ü Les concepts, principes et règles
généraux qui s'appliquent aux mesures ayant une influence sur le
commerce des services. Le texte est complète par des annexes qui
établissent des principes et des règles pour certains
secteurs ;
ü Les engagements spécifiques de
libéralisation du commerce dans certains secteurs et sous-secteurs de
services, énoncés dans les listes nationales des pays
membres ;
L'AGCS s'applique aux mesures
gouvernementales qui affectent les services fournis sur des bases
commerciales.il s'applique donc aux entreprises détenues ou
contrôlées par les pouvoirs publics si celles-ci fournissent des
services sur base commerciale. Les services que se procurent les
administrations et organismes publics pour leur propre usage n'entrent pas dans
le champ d'application de l'accord. Le mot « service »
s'entend des services de tous les secteurs, y compris leur production, leur
distribution, leur commercialisation, selon les quatre modes décrits
précédemment.
Les obligations imposées par les
règles-cadres peuvent être subdivisées en deux grandes
catégories :
§ Les obligations générales, qui
s'appliquent à tous les secteurs des services.
§ Les obligations conditionnelles, qui s'appliquent
aux secteurs visés par les engagements énoncés dans les
listes nationales.
Obligations
générales :
-les principes obligations générales
imposées par le texte-cadre sont celle qui concerne :
Ø L'application du traitement N.P.F ;
Ø La transparence des
réglementations ;
Ø La reconnaissance mutuelle des qualifications
requises pour fournir certains services ;
Ø Les règles régissant les monopoles
et fournisseurs exclusifs de services et autres pratiques commerciales limitant
la concurrence ;
Ø Les mesures prises pour libéraliser le
commerce, et notamment pour assurer une participation croissante des pays en
développement.
Traitement N.P.F
Le texte-cadre impose une obligation d'appliquer le
traitement N.P.F :
-aux services ;
-aux fournisseurs de services.
Toutefois, l'accord prévoit qu'un pays peut
maintenir pendant une période transitoire de six ans des mesures qui
sont incompatibles avec cette règle en les intégrant dans une
liste d'exemption. Ces exemptions sont temporaires, et la
nécessité de les maintenir doit être
réexaminée périodiquement au bout de cinq ans. Elles
doivent être supprimées au bout de dix ans. Après cette
échéance, la règle N.P.F s'appliquera, en principe, de
façon inconditionnelle au commerce des services de la même
façon qu'elle s'applique au commerce des marchandises.
La transparence :
Les fournisseurs étrangers ont souvent du mal
à conclure des affaires avec des entreprises situées dans
d'autres pays, en raison des règles et réglementations
applicables dans ces pays. Le manque de transparence de ces règles et
encore plus gênant dans le secteur des services, car dans ce secteur, la
réglementation est le principal moyen employé pour
protéger les producteurs nationaux contre la concurrence
étrangère.
L'accord exige donc que chaque pays membre
établisse un ou plusieurs points d'information chargés de fournir
aux autres pays membres des renseignements sur les lois et
réglementations qui régissent le commerce des services
présentant un intérêt pour leurs fournisseurs.
En outre, pour aider les fournisseurs de services des pays
en développement, l'accord demande aux pays développés
d'établir des points de contact. Pour obtenir des renseignements en
s'adressant aux points d'information, les entreprises de services devront faire
transiter leurs demandes par leurs gouvernements, alors qu'elles pourront
s'adresser directement aux points de contact. Ceux-ci doivent être
conçus en vue de fournir des renseignements au niveau des entreprises.
En particulier, l'accord exige que les points de contact communiquent, sur
demande, aux fournisseurs de services des pays en développement des
renseignements sur :
Ø La disponibilité de technologies des
services ;
Ø Les aspects commerciaux et techniques de la
fourniture de services ;
Ø L'enregistrement, la reconnaissance et
l'obtention des qualifications professionnelles.
Ces points d'information et de contact doivent être
établis dans un délai de deux ans à compter de
l'entrée en vigueur de l'accord, c'est-a-dire avant le 1er
janvier 1997.
Reconnaissance mutuelle des
qualifications :
Les entreprises ou personnes qui fournissent des services
doivent obtenir a cet effet des certificats, licences et autres autorisations.
Les fournisseurs étrangers ont souvent du mal à obtenir ces
autorisations en raison de la diversité des exigences en matière
de formation et d'expérience professionnelles. Afin de surmonter ces
difficultés, l'accord invite ses états membres à conclure
des arrangements bilatéraux ou plurilatéraux de reconnaissance
mutuelle de qualifications requises pour obtenir ces autorisations. Il dispose
en outre que ces régimes de reconnaissance mutuelle doivent être
ouverts a l'accession d'autres pays membres, si ceux-ci peuvent
démontrer que leurs normes et exigences nationales sont comparables a
celles qui sont appliquées dans le régime
concerné.
Règles régissant les
monopoles :
Les fournisseurs de services ont souvent un pouvoir
monopolistique sur leur marché intérieur ; dans certains
cas, les gouvernements accordent à un petit nombre de fournisseurs
l'exclusivité de la fourniture d'un service. Si tel est le cas, les
membres sont tenus de faire en sorte que ces fournisseurs n'abusent pas de leur
position monopolistique ou de leurs droits exclusifs et n'agissent pas de
façon incompatible avec les obligations générales et
spécifiques découlant de l'accord.
L'accord tien compte en outre du fait que les fournisseurs
de services peuvent adopter des pratiques susceptibles de fausser la
concurrence, et donc de restreindre le commerce. Lorsqu'il rencontre un
problème de cette nature, le pays membre qui en subit les effets a le
droit de demander au pays ou le fournisseur de services concerné est
établi des consultions visant à éliminer ces
pratiques.
Engagements de
libéralisation :
L'accord prévoit un processus continu de
négociations dans le cadre de l'O.M.C pour libéraliser le
commerce dans certains secteurs. En outre, il dispose qu'une nouvelle
série de négociations « commenceront cinq ans au plus
tard après la date d'entrée en vigueur de l'accord sur
l'O.M.C » (c'est-a-dire avant le 1er janvier
2000).
Dans le commerce des marchandises, les engagements de
libéralisation pris par les pays consistent à consolider les
droits et a supprimer des mesures (telles que les restrictions quantitatives)
appliquées a la frontière. La protection des fournisseurs de
services nationaux se fait essentiellement par la réglementation
nationale et non au moyen de mesures a la frontière. C'est pourquoi
l'accord prévoit que les engagements visant à libéraliser
l'accès aux marchés tant pour les services que pour les
fournisseurs de services, et pour les quatre modes de fourniture possibles. Ces
engagements peuvent porter sur :
- Les limitations concernant l'établissement de
certaines formes de représentation locale ;
- Les limitations concernant le nombre total
d'opérations de services ou la quantité totale de services
produits ;
- Les limitations concernant le nombre total de personnes
physiques qui peuvent être employées dans un secteur de services
particulier ;
- Les mesures qui restreignent le type d'entités
juridiques (société anonymes, société en nom
collectif, etc.) par l'intermédiaire desquelles un fournisseur de
services peut opérer ;
- Les limitations concernant le nombre de fournisseurs de
services autorisés à opérer sur le marché, en
raison de contingents numériques ou d'une situation de monopole.
En raison des différences entre la façon
dont sont protégées les industries manufacturières et les
industries de services, le principe du traitement national. Tel qu'il est
envisagé dans le GATT, ne peut pas s'appliquer intégralement au
commerce des services. Ce principe interdit aux pays membres de prélever
sur les produits importés des taxes intérieures plus
élevées que celles qui s'appliquent au produit similaire
d'origine nationale, ou d'appliquer aux produits étrangers une
réglementation plus rigoureuse que celle qui s'applique au produit
national, une fois que ces produits étrangers aient été
admis sur le territoire douanier après paiement des droits de douane et
autres impositions perçues a la frontière. Cette règle
vise à éviter, que dans la pratique, le produit d'origine
nationale ne bénéficie d'une protection plus grande que celle qui
résulte de la perception d'un droit de douane.
Comme les pays n'appliquent pas de droits de douane aux
importations de services, l'application du principe du traitement national, qui
exige que les pays appliquent leurs règlementations nationales de la
même façon aux fournisseurs nationaux et étrangers, aurait
entrainé une disparition totale et intégrale de la protection
dont bénéficiaient les industries de services. C'est pourquoi il
a été convenu que le principe du traitement national serait
accordé à l'issue de négociations dans lesquelles les pays
indiqueraient quels étaient les secteurs ou sous-secteurs pour lesquels
ils étaient disposés a accorder ce traitement et les conditions
et réserves y relatives.
Participation croissante des pays en
développement :
L'accord tient compte di fait qu'il existe, en ce qui
concerne le développement des industries de services, des
disparités entre les pays développés et les pays en
développement et qu'il faudra en tenir compte dans les
négociations visant à libéraliser le commerce des
services. Pour aider les pays en développement à
développer leurs industries de services, il prévoit une
démarche selon trois axes :
· Premièrement, il invite les pays à
donner la priorité à la libéralisation de l'accès
aux marchés en ce qui concerne les modes de fournitures et les secteurs
de services dont l'exportation présente de l'intérêt pour
les pays en développement.
· Deuxièmement, il considère que, pour
promouvoir la croissance de leurs secteurs des services, les pays en
développement pourraient avoir besoin de maintenir une protection plus
poussée, tant globalement que dans certains secteurs. Il dispose donc
ces pays doivent bénéficier d'un certain assouplissement leur
permettant de limiter le nombre de secteurs ouverts à la concurrence des
importations et les types d'opérations
libéralisées.
· Troisièmement, il prévoit que,
lorsqu'ils prennent des engagements de libéralisation, les pays en
développement pourront imposer des conditions exigeant que les
fournisseurs étrangers qui souhaitent investir dans une industrie de
services et établir une filiale ou autre forme de présence
commerciale sur leur territoire :
-créent des coentreprises ;
-fournissent aux entreprises nationales un accès
à leurs technologies et/ou à leurs circuits de distribution et
réseaux d'information.
Listes
d'engagements :
Les engagements pris par les pays sont
énumérés sur la liste d'engagement de chaque pays. Le
degré et les modalités d'application des principes fondamentaux
de l'AGCS- accès aux marchés, traitement
national, et traitement N.P.F- aux différents secteurs
de services dans un pays ne peuvent être évalués que sur la
base de la liste de ce pays, des caractéristiques du régime en
vigueur et des restrictions auxquelles les engagements sont
éventuellement assujettis.
Les listes sont complexes, puisqu'elles concernent douze
secteurs et cent cinquante-cinq sous-secteurs. Pour chaque sous-secteur, les
engagements sont en outre différenciés selon le mode de
fourniture des services.
Obligations
conditionnelles :
L'accord impose, outre les obligations
générales décrites ci-dessus, certaines obligations
conditionnelles qui visent à assurer une mise en oeuvre plus
complète des engagements pris par les pays. Dans les secteurs dans les
lesquels des engagements spécifiques sont pris, ces obligations
conditionnelles sont notamment les suivantes :
- Faire en sorte que toutes les réglementations
nationales d'application générale affectent le commerce des
services soit administrés de façon raisonnable et
objective ;
- Délivrer dans un délai raisonnable les
réglementations dont les fournisseurs étrangers ont besoin pour
pouvoir fournir certain services ;
- Ne pas appliquer de restrictions aux transferts et
paiements internationaux, sauf si le pays connaît de grave
difficultés de balance de paiements.
Autres dispositions :
Les autres dispositions de cet accord peuvent être
subdivisées en deux grands groupes. Les premières
définissent les domaines dans lesquels le texte prévoit que des
négociations doivent se poursuivre. Les secondes sont celles qui
prévoient des exceptions aux règles
générales.
Le texte-cadre dispose que les pays membres doivent
entreprendre de nouvelles négociations pour élaborer des
règles régissant l'emploi de subventions et l'application de
mesures de sauvegarde dans le commerce des services.
Les dispositions prévoyant des exceptions sont les
suivantes :
ü Intégration économique :
l'accord autorise les pays à conclure des arrangements visant a
libéraliser le commerce entre un nombre limité de pays, a
condition que ces arrangements visent d'importants secteurs des services et que
les autres conditions prescrites soient satisfaites ;
ü Restrictions à des fins de balance de
paiements : les pays membres sont autorisés à imposer
des restrictions aux transferts de fonds, même dans les secteurs dans
lesquels ils ont pris des arrangements spécifiques, lorsqu'ils ont des
difficultés de balance de paiements ;
ü Intégration du marché du
travail : l'accord n'empêche pas un pays membre de conclure avec
un autre pays des arrangements visant a intégrer totalement le
marché du travail des deux pays en exemptant les ressortissants de
l'autre pays des obligations concernant les permis de travail ;
ü Exceptions générale et exceptions
liées à la sécurité : comme dans le cas du
commerce des marchandises, l'accord n'empêche pas les pays membres de
prendre des mesures qu'ils jugent nécessaires pour protéger,
entre autre, la moralité publique, la vie et la santé des animaux
et des personnes, les végétaux et les intérêts
essentiels de leur sécurité.
b) l'accord relatif aux licences
d'importation :
Cet accord a été conçu afin de tenir
compte des besoins particuliers du commerce, du développement et des
fiances des membres qui peuvent exiger des mesures de contrôle ou de
restrictions provisoires. Ce texte s'est largement inspiré de la
situation particulière des pays en développement et des pays les
moins avancés.
L'accord relatif aux licences d'importation prévoit
des procédures administratives, exigeant comme condition
préalable à l'importation sur le territoire douanier d'un membre
importateur à la présentation, à l'organe administratif
compétent, d'une demande ou d'autres documents distincts des documents
douaniers.
Deux sortes de licences ont prévues dans les
articles de l'accord relatif aux licences d'importation :
-les licences automatiques et les licences non
automatiques.
Pour ne pas constituer un moyen-
détourné - de restriction des échanges,
ces deux sortes de licences, automatiques et non automatiques, devront
répondre aux exigences de transparence, d'équité et de
justice. Conformément aux obligations et principes du GATT 94.
Pour le suivre ce
« dispositif » des licences d'importation,
un comité des licences d'importation, composé de
représentants de chacun des membres, est mis en place, tout membre qui
appliquera des procédures de licences sera tenu de les notifier au
comité, dans les soixante jours suivant leur publication.
Ces notifications contiendront la liste des produits
soumis à licence et la désignation des organes administratifs
chargés d'examiner les demandes ou de la publicité des
mesures.
Comme pour les autres accords, l'O.R.D
(l'organe de règlements des différends) de l'OMC s'occupe des
éventuels différends.
c)accord sur les droits de
propriété intellectuelle liés au
commerce(A.D.P.I.C) :
L'accord sur les aspects des droits de
propriété intellectuelle, qui touchent au commerce, est exemple
important de l'évolution du système commercial
multilatéral qui, d'un ensemble des règles destinées
essentiellement a réglementer les politiques touchant le commerce
transfrontière des marchandises, est devenu un ensemble de
facilités accordés par le pays d'accueil aux entreprises
étrangères.
En vertu de l'accord sur les ADPIC, chaque membre de l'OMC
est tenu d'accorder sur son territoire la protection prescrite par ledit accord
à la propriété intellectuelle des ressortissants des
autres membres de l'OMC. L'accord couvre tous les grands domaines de la
propriété intellectuelle. Droit d'auteur et droits connexes,
marques de fabrique ou de commerce, indications géographiques, dessins
et modèles industriels, brevets, schémas de configuration de
circuits intégrés et renseignements non divulgués ou
secrets commerciaux. En ce qui concerne ces domaines, il contient deux grands
ensembles d'obligations fondamentales :
Premièrement, il énonce des mesures
minimales de protection fondamentale pour chacune des catégories des
droits qui doivent être offertes dans la législation nationale de
chaque membre, a un niveau qui est proche de celui qui existe de nos jours dans
les principaux pays industriels.
Pour cela, ne dispose que les obligations fondamentales
des conventions de l'OMPI30(*), à savoir la convention de paris pour
la protection de la propriété intellectuelle et la convention de
berne pour la protection des oeuvres littéraires et artistiques, doivent
être respectées.
La seconde caractéristique majeure de l'accord est
le fait que, pour la première fois dans l'histoire du droit
international, on spécifie d'une manière plus ou moins
détaillée les procédures et les mesures correctives que
chaque membre doit prévoir dans sa législation nationale, de
sorte que les ressortissants des autres membres puissent effectivement faire
respecter leurs droits de propriété intellectuelle ; que ce
soit par la voie judiciaire civile normale, au moyen d'une procédure
douanière contre les importations de marchandises contrefaites et
piratées, ou par des poursuites pénales pour contrefaçon
et piraterie volontaires a l'échelle commerciale.
d) l'accord sur les services financiers :
Décembre 1997 a vu la conclusion d'un accord sur les
services financiers.
Cet accord, signé par des nations représentant
plus de 95% du
Marché des activités bancaires, des assurances,
des titres et de l'information financière, assujetti désormais
les services financiers aux règles internationales clairement
établies et définies.
Les États-Unis, qui n'avaient pas participé
à l'accord provisoire sur les services financiers de 1995, parce qu'ils
estimaient que les offres des autres membres étaient inadéquates,
ont dis que l'ensemble des offres actuelles était impressionnant et
avait « une portée véritablement
mondiale ». Autrement dit, elles étaient
incontournables.
Cet accord représentait, a l'échelle mondiale,
des transactions sur titres de 18 billions de dollars US, des prêts
bancaires internes de 38 billions de dollars et des primes d'assurance de 2,2
billions de dollars.
En 2002, le secteur des services financiers (banque,
assurance, bourse) représentait un quart environ des échanges
internationaux des services. Cet accord est entré en vigueur le
1er mars 1999.
e)l'accord relatif aux obstacles techniques au
commerce :
La multiplication de normes est perçue comme un
obstacle a l'essor des échanges mondiaux. Sinon comme des mesures
déguisées de protectionnisme.
C'est pourquoi s'est imposé cet accord relatif aux
O.T.C (obstacles techniques au commerce). Cet accord permet de contourner cet
écueil31(*) des normes et règlements techniques,
pour qu'ils ne fassent pas obstacle au développement des courants
d'échange commerciaux. Règlements, normes et prescriptions en
matière d'emballage, de marquage et d'étiquetage, ainsi que les
normes techniques, sont parfois utilisés pour stopper les importations
d'un pays concurrent. Cela malgré l'absence d'une normalisation
internationale dans ces domaines.
Cependant, des exceptions sont tolérées
quand il s'agit de faire respecter des règlements et des normes strictes
liées à la protection de l'environnement, de la
sécurité des personnes et de la santé.
· Un comité des obstacles techniques au
commerce s'occupe du suivi et du fonctionnement de cet accord.
· Le règlement des différends dans ce
domaine incombe à l'O.R.D, qui souvent appelle des experts techniques
hautement qualifiés pour consultation.
f) l'accord relatif aux textiles et aux
vêtements :
Cet accord entré en vigueur en 1974 vient comme
suite a l'accord à long terme sur le coton et a celui portant sur la
laine, les fibres synthétiques et artificielles.
Cet accord vise à permettre l'essor et la
libéralisation progressive du commerce des textiles pour prévenir
les fortes velléités- souvent exprimés par les pays
industrialisés- d'instaurer des restrictions diverses sous forme de
contingents globaux. Ce qui permet aux pays en développement et aux
pays « émergents » d'écouler leurs
productions textiles et de se renforcer, ainsi économiquement. C'est
l'un des résultats des accords dits
multifibres(A.M.F)32(*), qui ont permis aux pays en développement de
développer considérablement leurs industries
manufacturières de la branche textile, malgré les
démarches protectionnistes, telles que les mesures de sauvegarde
réclamées et appliquées par les pays industrialisés
pour sauvegarder leurs produits nationaux et les emplois existants. Pour
`discipliner' ces mécanismes de sauvegarde qui
déguisent un protectionnisme réel, l'organe de supervision des
textiles (O.S.P.T) surveille la bonne application de l'accord sur les textiles
et sévit quand il est constaté incompatibilité entre les
mesures de restrictions, bilatérales ou multilatérales, avec
l'accord.
Ainsi, le membre qui prendra la mesure de sauvegarde doit
aviser les autres membres de cette mesure qui risque de les affecter. L'organe
de supervision des textiles est saisi de cette demande de limitation des
importations avec une argumentation d'appui.
Comme pour les autres accords, les différends dans
ce domaine sont au ressort de l'organisme de règlements des
différends.
g) l'accord sur les investissements liés
au commerce :
L'accord sur les mesures concernant les investissements
liés au commerce (M.I.C) vise à promouvoir l'expansion et la
libéralisation progressive du commerce mondial et à faciliter les
investissements.
Cet accord présente trois grandes
caractéristiques :
-premièrement, il précise que certains types
de M.I.C appliqués aux entreprises qui figurent dans une liste
exemplative, sont incompatibles avec le GATT.
Celles-ci concernent essentiellement les prescriptions
relatives à la teneur en produits nationaux et à
l'équilibrage des échanges et celles auxquelles il faut se
conformer pour obtenir un avantage.
-deuxièmement, l'accord exige que toutes les M.I.C
qui sont incompatibles avec les articles 3 du GATT, soient
notifiées dans un délai de 90 jours, a compter de la
date d'entrée en vigueur de l'accord sur l'O.M.C.
Ces mesures doivent être éliminées
dans un certain délai :
Deux ans pour les pays développés, cinq pour
les pays en développement et sept pour les pays les moins
avancées
-troisièmement, l'accord prévoit un examen
dans les cinq ans. Examen au cours duquel il sera déterminé s'il
convient de compléter l'accord par des dispositions relatives a la
politique en matière d'investissement et la politique de
concurrence.
h) l'accord relatif a l'inspection avant
expédition :
Jusqu'à 1998, environ trente-quatre membres de
l'O.M.C. ont recours à l'inspection avant
l'expédition(I.A.E).
Cette opération -l'I.A.E- est
réalisée sur le territoire des membres exportateurs, et ce sont
les pays en développement qui y ont recours dans la plupart des cas.
Cela afin de garantir la prévisibilité des transactions.
Le champ d'application de cet accord s'étend
également à la vérification du taux de change, les
conditions financières ainsi que la classification douanière des
marchandises. Les membres utilisateurs devront recevoir tous les renseignements
en respectant leur confidentialité. En 1997, le groupe de travail de
l'inspection avant l'expédition a adopté des recommandations,
notamment en matière de vérification des prix des entités
d'I.A.E.
« La vérification des prix par
des entités d'I.A.E à des fins douanières se limitera
à la fourniture de conseils techniques visant à faciliter la
détermination de la valeur en douane par le membre
utilisateur. »
Autre recommandations :
« les membres exportateurs devraient veiller à ce que leurs
activités d'assistance technique visent à répondre aux
besoins spécifiques des membres utilisateurs s'agissant de la mise en
oeuvre des dispositions de l'accord et de la réalisation de ses
objectifs »
Troisième
recommandation : « les membres utilisateurs
devraient veiller a ce que les entités d'I.A.E soient encouragées
a créer des points d'information dans les pays ou elles ne sont pas
représentées sur place. »
La création de sites web par l'IFIA et par les
entités d'I.A.E, avec service en ligne, accroitrait l'efficacité
des Operations d'I.A.E dans les domaines tels que les procédures, les
méthodes, les critères d'inspection, les réponses aux
demandes de renseignement et la diffusion, par les importateurs et les
exportateurs, d'autres renseignements essentiels et utilisables.
Quatrième
recommandation : « tous les membres
notifieront le texte de leurs lois et
réglementations. »
Cinquième
recommandation : « les
membres utilisateurs veilleront a ce que les contrats conclu avec les
entités d'I.A.E ou la législation nationale d'application
où les règlements administratifs précisent les
procédures a suivre par ces entités afin de limiter ce qui est
prévu dans l'accord, les demandes de renseignements commerciaux
confidentiels qu'elles adressent aux exportateurs, et de faire en sorte que les
renseignements de ce type, ne soient pas employés a des fins autres que
les activités d'I.A.E. »
Sixième
recommandation : « les membres utilisateurs
veilleront a ce que les contrats conclus avec les entités d'I.A.E ou la
législation nationale d'application ou les règlements
administratifs établissent des structures d'honoraires qui ne soient pas
de nature a provoquer d'éventuels conflits d'intérêts d'une
façon qui pourrait être incomptable avec les objectifs de
l'accord. »
Septième
recommandation : « les utilisateurs
feront en sorte que les entités d'I.A.E délivrent des
accusés de bien-trouvé importateurs et exportateurs
immédiatement après la réception des documents finals et
l'achèvement de l'inspection. »
i) l'accord relatif a l'agriculture :
L'objectif principal de cet accord est
de « libéraliser pleinement le commerce des produits
agricoles ; éliminer les politiques agricoles nationales qui ont
des effets de distorsion et renforcer les disciplines inspirées du
GATT. » il est axé, notamment sur :
- L'élimination des restrictions à l'accord
du marché ;
- L'établissement de nouvelles règles sur
les subventions et aides ;
- Suppression progressive du soutien a l'agriculture par
un système d'aides publiques diverses.
A la place des subventions, il est toléré,
en vertu de cet accord, des mesures globales de soutien, correspondant au
niveau de soutien annuel, exprimé en termes monétaires,
accordés aux producteurs du produit agricole ou un soutien, autre que
par produit, accordés en faveur des producteurs agricoles en
général.
*une clause de sauvegarde spéciale a
été introduite : « tout membre pourra y
recourir si le volume des importations d'un produit entrant sur le territoire
douanier, excède un certain niveau. »
Pour le suivi de cet accord il est institué un
comité de l'agriculture chargé de la mise en oeuvre de
l'accord.
« Toute nouvelle mesure de soutien interne et
toute modification de celles existantes sont de sa
compétence. »
Un traitement spécial et accordé en faveur
des pays en développement.
j) l'accord sur les marchés
publics :
Le premier pas important du système GATT-OMC dans
le domaine du traitement des entreprises étrangères par les pays
d'accueil a été l'accord de 1979, relatif aux marchés
publics.
S'agissant des opérations de passation des
marchés visées, cet accord disposait qu'il ne devait pas y avoir
de discrimination a l'égard des fournisseurs étrangers, ni
surtout a l'égard des fournisseurs établis dans le pays selon
degré de participation ou de contrôle étranger.
Un nouvel accord sur les marchés publics, dont la
négociation a été achevée en même temps que
le cycle de d'Uruguay ; est maintenant en vigueur.
La règle fondamentale de non-application est
maintenue, et la valeur des marchés visés et
décuplée, le champ d'application s'étendant
désormais aux services en plus des marchandises, et aux marchés
passés au niveau des entités des gouvernements sous-centraux et
des services publics, ainsi qu'au niveau des entités du gouvernement
central.
Le nouvel accord contient aussi un certain nombre de
nouvelles règles importantes, par exemple, le droit pour les
fournisseurs de contester devant les tribunaux nationaux la conformité
des décisions dans ce domaine avec les règles internationales
elles-mêmes.
L'organe de règlement des différends
s'occupe des différends dans ce domaine.
k) l'accord relatif aux mesures sanitaires et
phytosanitaires :
Une plus grande liberté est accordées aux
membres d'établir et d'adopter des mesures nécessaires a la
protection de la santé et de la vie des personnes, des animaux et du
cadre de vie.
Cependant, l'accord place des garde-fous lorsqu'il s'agit,
à travers ces normes de sauvegardes et de protection, de déguiser
des mesures protectionnistes.
Comme pour l'accord sur les obstacles techniques au
commerce, il est souhaité que tous les membres aient recours à
des normes de niveau élevé et d'usage international et non
fantaisiste.
Donc, ces normes doivent être harmonisées et
élaborées par les organisations internationales
habilitées, en l'occurrence, la commission du codex
alimentaires ; l'office international des épizooties et
autres offices opérant dans le cadre des conventions
internationales.
Pour la mise en oeuvre de cet accord, il est
institué un comité des mesures sanitaires et phytosanitaires
(C.M.S.P).il a pour mission d'établir régulièrement des
consultations, et de mettre en oeuvre les dispositions de l'accord.
l) l'accord relatif aux règles
d'origine :
Cet accord vise essentiellement à consacrer des
règles claires et prévisibles afin de prévenir les
obstacles aux courants d'échanges. Ces règles doivent être
conformes aux principes de l'O.M.C et le GATT 94. Ces règles doivent
être élaborées et appliquées de manière
« impartiale », transparente, prévisible,
cohérente et neutre.
Pour veiller à cela, deux comités ont
été institués, en l'occurrence, le comité des
règles d'origine (CRO) et le comité technique.
Ces deux comités comprennent les
représentants des pays membres et sont chargés de l'harmonisation
et de la publicité des règles. Ils veilleront ce que ces
dernières soient également appliquées, d'une
manière impartiale.
m) l'accord sur les subventions et les mesures
compensatoires :
L'accord sur les subventions et les mesures compensatoires
(accord SMC) définit la notion de `subvention, et
établit les disciplines régissant l'octroi des
subventions.
Dans la taxonomie des aides a l'investissement
exposées dans l'accord sur les mesures concernant les investissements
liées au commerce, quelques types de mesures au moins dans chacune des
trois catégories (incitations fiscales, incitations financières
et incitations indirectes) sont des subventions au sens de l'accord
SMC.
En effet, elles peuvent comporter une contribution
financière des pouvoirs publics ou d'un organisme public, et
confèrent un avantage. Les incitations fiscales, par exemple,
relèvent généralement de la définition
donnée dans l'accord SMC du cas ou « des recettes publiques
normalement exigibles sont abandonnées ou ne son pas perçues. Ses
incitations financières, telles que le transfert direct de fonds sous
forme de dons et de crédit subventionnés.
Enfin, des incitations indirectes telles la fourniture
d'un terrain, d'une infrastructure à un prix inferieur à celui du
marché.
Un certain nombre de disciplines multilatérales
s'appliquent normalement, en vertu de l'accord SMC aux aides à
l'investissement qui correspondent à ces définitions.
Les aides a l'investissement correspondant a la
définition d'une subvention et dont l'octroi est subordonné a
l'exportation des marchandises produites(ou a produire) par un investisseur ou
a l'utilisation e produits nationaux de préférence aux produits
importés, sont interdites par l'accord.
En outre, les incitations à l'investissement autres
que celles qui correspondent à la définition des subventions
prohibées sont également soumises aux disciplines de l'accord
SMC.
N) l'accord sur les mouvements des personnes
physiques :
Parallèlement à l'accord de 1995 relatif aux
services financiers, un accord lié aux mouvements des personnes
physiques a été conclu.
17 types de services sont visés par cet accord
adossé à l'accord général sur le commerce
lié aux services(A.G.C.S).
O) l'accord sur les
télécommunications de base :
C'est le quatrième protocole
adossé à l'accord général sur le commerce des
services (A.G.C.S.), l'accord sur les télécommunications de base
est entré en vigueur en février 1998. Cet accord accompagne
l'essor extraordinaire du marché mondial des télécoms. Il
vise en l'occurrence à la libéralisation des marchés et la
fin des monopoles publics.
P) l'accord sur l'accès aux
médicaments génériques :
Cet accord intermédiaire, esquissé depuis la
conférence ministérielle de Doha et adossé a l'accord sur
les droits de propriété intellectuelle(ADPIC) contourne les
droits reconnus aux laboratoires pharmaceutiques détenteurs de
brevets d'inventions sur des médicaments vitaux.
Cet accord ouvre une brèche pour l'essor de
l'industrie des médicaments génériques pour
répondre aux urgences sanitaires (sida, paludisme,...).
E. Le Règlement des
différends :
Le Règlement des
différends :
1-l'organe de règlement des
différends :
L'OMC a mis en place un nouveau mécanisme pour le
règlement des différends, appeler l'organe de règlement
des différends(O.R.D).
Celui-ci a le pouvoir de créer des groupes
spéciaux et un organe d'appel dont il adopte les rapports et assure la
raiser en oeuvre de leurs décisions et recommandations. Il autorise
également la suspension des concessions et autre obligations
découlent des accords.
Il notifie au conseil et aux comites de l'organisation
l'état d'évolution des différends.
L'organe se réunit, le cas échéant,
en vue de trouver une solution objective au problème posé.
2-les
procédures :
Pour mener à bien sa mission, l'organe suit la
procédure ci-après :
A-Présentation d'une demande de
conciliation :
La demande de conciliation est présentée par
la partie plaignante a l'organe concerne qui doit y répondre en dix
jours sauf s'ils conviennent autrement.
Dés lors, les consultations sont entamées en
vue d'arriver a une solution idoine et en bonne foi au profil des parties au
différend et ce, dans un délai de 30 jours a partir du
dépôt de la demande.
Tout fois, en cas de non repense ou refus d'entreprendre
les consultations dans le délai imparti, le membre lésé
peut demander la création d'un groupe spécial.
La demande de conciliation doit être faite par
écrit et motivée, elle doit comporter des renseignements sur les
tarifs incriminés ainsi que sur le fondement légal de la
plainte.
Les consultations sont confidentielles, à cette
étape de la plainte, les deux parties peuvent solliciter les bons
offices, la médiation ou la conciliation de la part du directeur
général.
B-Demande de création de groupe
spécial :
En cas de non conciliation ou non réponse a la
demande de conciliation, et en l'absence d'une solution dans un délai
de 60 jours, la partie demanderesse peut demander la création d'un
groupe spécial en vue d'étudier l'affaire objet du
différend.
La demande est présentée par écrit,
elle comporte la nature de la consultation précédente les
caractéristiques du conflit ainsi qu'un bref exposé des motifs
sur le fondement juridique de la plainte.
Un mémorandum type est mis a la disposition des
parties, néanmoins celles-ci peuvent s'entendre sur un autre plus
convenable, celui-ci est soumis au président qui le notifie aux autres
membres de l'O.R.D.
Le groupe spécial est constitué d'office
dans un délai de 30 jours à partir de la date de
dépôt de la demande de création.
Pour la création d'un groupe spécial il faut
l'accord des deux parties, dans ce cas la suspension de la procédure
devient inopérante e la part du membre à l'origine du
différend.
Le secrétariat général établit
la liste des personnalités en accord avec l'O.R.D, de cette liste trois
personnalités de haute qualification sont choisies. Qu'ils soient
attachées ou non a leur administrations, ils doivent avoir exercé
dans un groupe spécial ou auprès du GATT ou être
spécialisées en droit commercial international, ils ne doivent
pas être des ressortissants d'un des parties au conflit, sauf accord des
parties, cela constitue d'ailleurs une nouveauté pour assurer une
impartialité a la décision.
Les membres décident à titre personnel et ne
représentent aucun pays membres ou une organisation.
Si un accord sur la composition du groupe spécial
n'intervient pas dans un délai de 20 jours après la date de
création du groupe, le DG en consultation avec le président de
l'ORD avec le président du comite spécial, désignera les
personnes qui lui paraissent les plus indiquées pour former le groupe et
ce, a la demande de l une des parties au différend.
Les frais des groupes spéciaux sont à la
charge de l'OMC (le comité du budget, des finances et de
l'administration).
Si plusieurs groupes spéciaux établis pour
examiner des plaintes relatives a la même question, les mêmes
personnes feront partie de chacun des groupes constitués et le
calendrier des groupes spéciaux sera harmonisé en
conséquence.
c-la mission du groupe spécial :
Le groupe spécial procède à une
évaluation objective des faits, de la cause et de l'application des
dispositions des accords visés et de la conformité des faits avec
ces dispositions.
Le groupe spécial doit formuler des consultations
à même d'aider l'ORD à faire des recommandations ou
à statuer conformément aux accords.
Le groupe spécial devait avoir
régulièrement des consultations avec les parties au
différend afin d'arriver a une solution mutuellement acceptée et
satisfaisante.
La requête relative au contentieux est
enregistrée puis distribuée aux parties au différend et
membres du groupe spécial, un calendrier en est arrêté,
dans lequel sont signalés l'urgence s'il y a lieu, ainsi que la date du
règlement du différend.
Si la conciliation a l'amiable échoue un rapport en
est dressé qui comporte les constatations et propose des solutions
adéquates et informe les parties par écrit.
D-Des investigations :
Les investigations menées par le groupe
spécial ne doivent pas dépasser les 9 mois pour présenter
le rapport aux membres.
Cependant, à la demande de la partie plaignante, le
groupe peut suspendre provisoirement son travail pour une période qui ne
peut excéder 12 mois.
Le groupe spécial peut obtenir des informations
techniques de toute personne physique ou moral ou toute autre organisme.
Toutefois avant de demander ces renseignements, le groupe
spécial informe les autorités de ce membre.
Les travaux du groupe ont un caractère
confidentiel, ses informations ne peuvent être divulguées qu'avec
l'accord de la partie qui les a fournies.
Les avis exprimés par les membres du groupe seront
anonymes. Leurs rapports sont rédigés sans que les parties au
différend soient présentes.
E- De la phase intérimaire et la phase
finale :
Le projet de rapport est communiqué aux parties qui
présentent leurs observations par écrit, suite a quoi le groupe
spécial établira son rapport dit intérimaire.
Une partie peut demander le réexamen d'un point du
rapport intérimaire avant que le rapport une fois devenue final ne soit
distribué aux membres.
L'ORD examine le rapport dans un délai de 20 jours
à partir de sa distribution aux membres. Les membres qui ont des
objections les exposeront par écrit dix jours avant la réunion de
l'ORD pour l'examen du rapport.
Le rapport est adopté dans les 60 jours qui suivent
sa distribution aux membres, à moins qu'une partie au différend
ne fasse appel.
Dans tous les cas les travaux dans leur entier ne peuvent
dépasser 34 semaines.
3-l'organe d'appel :
L'organe d'appel est composé de 7 personnes
représentatives de l'OMC, qui sont choisis parmi les
représentants de 23 états sur une liste comprenant 32
candidats.
Les membres sont désignés pour un mandat de
4 ans sur proposition du DG, du président de l'ORD, du conseil du
commerce des marchandises, du conseil du commerce des services, du conseil des
accords ADPIC, du conseil général des droits intellectuels
touchant au commerce et du conseil général.
Les candidats doivent avoir une autorité reconnue
en droit commercial international et sur les questions relevant des accords en
général.
Ils ne doivent avoir aucune attache avec leurs
administrations nationales.
A- Les procédures devant l'organe
d'appel :
L'organe d'appel se limite aux questions de droit
couvertes par le rapport du groupe spécial.
Seules les parties au différend peuvent faire
appel, les tiers ne peuvent que présenter des communications
écrites à l'organe d'appel.
L'organe d'appel compose, de 3 personnes, peut soit
confirmer, modifier ou infirmer les constatations et les conclusions du groupe
spécial.
Les travaux de l'organe d'appel sont confidentiels, ses
rapport sont rédigés sans la présence des parties au
différend, les avis exprimés par les personnes de l'organe
d'appel sont anonymes.
Le rapport de l'organe d'appel est adopté et
accepté sans condition par les parties au différend dans les 30
jours qui suivent sa distribution aux membres sauf s'il est rejeté par
les parties au différend.
B- plan de déroulement de la procédure
devant l'organe d'appel :
Consultation
.................................................
Non réponse a la demande d'établissement d'un
groupe spécial
..................................................
Établissement d'un groupe spécial par l'ORD
..................................................
Mandat type / Mandat spécial
.................................................................
Composition du groupe en 20 jours
.................................................
L'examen du groupe spécial 3 a 6 mois
.................................................
Réunion avec les parties -réunion avec les
tierces parties
.................................................
Rapport du groupe spécial
................................................
Distribution du rapport aux membres du groupe spécial
Appel 90 jours Appel 60 jours
...................................................
Rapport adopte par l'organe d'appel
.................................................
L'adoption du rapport par l'ORD
..................................................
Contrôle de la mise en oeuvre par l'ORD
Recommandation de l'organe d'appel, délai raisonnable,
recommandation du groupe spécial.
Les parties : négociations en vue
d'indemnisation ou autorisation d'entamer les procédures.
30 jours après l'expiration du délai
raisonnable.
Ainsi, on relève de ce qui précède
que l'OMC a institué un système précis et efficace pour
le traitement des diverses affaires et autres problèmes, cela
apparaît notamment, a travers les nombreux mécanismes mis en place
pour les résoudre, que ce soit sur le plan des moyens outils juridiques
et de la procédure; avec des organes aux missions précises et
délais raisonnables, ou sur le plan de la mise en oeuvre des
recommandations et décisions prises par les différents organes.
Ce système rassure les parties quant à
l'impartialité et l'équité des décisions prises par
les organes de l'OMC.
En effet, cet ensemble de règles applicables au
niveau interne et a l'échelle international, notamment les règles
relatives aux consultations juridiques, peut constituer a l'avenir une base
d'organisation du commerce internationale dans son ensemble.
Aussi, le traitement des dossiers relatifs aux
différends par des groupes constitués spécialement a cet
effet, rassure les parties et leur donne confiance quant a l'issue de leur
causes et ce, au regard de la manière dont sont désignés
les membres des groupes, leurs haute qualification et leur
indépendance.
L'OMC a traité durant la période
transitoire un nombre d'affaires aussi variées que riches en
enseignements qui mérite d'être amplement étudiées
afin d'en tirer profil, surtout par les cadres en charge du dossier avec
l'OMC.
Parmi ces affaire, nous citerons a titre d'exemple celle
qui ont opposé les USA au japon sur les véhicules en 1995, le
brésil et le Venezuela aux USA en 1995 qui avait pour cause l'agence
américaine de la protection de l'environnement qui a instauré un
critère modifiant la composante de l'essence exporté par le
brésil, l'UE contre le canada sur les tarifs douaniers sur les
céréales, l'inde contre les USA sur l'importation de
vêtements en laine, l'UE contre la Thaïlande sur l'importation du
riz, l'UE, les USA et le canada contre le japon sur les virus, les USA contre
le Costa-Rica sur les vêtements intérieurs en coton
confectionnés a la mains.
Toutes ces affaires ont été traitées
par l'ORD et l'organe d'appel.
Le groupe chargé de négocier l'accession de
l'Algérie à l'OMC doit suffisamment connaître les
mécanismes, règles et autres procédures en usage à
l'OMC pour mener à bien sa mission.
Au regard de l'importance du système de
fonctionnement de l'OMC, nous traiterons une partie de ses mécanismes de
estimons important, à savoir les groupes spéciaux.
Le groupe spécial doit pour accomplir sa mission
entreprendre les opérations ci-dessous :
1-Suivre et appliquer les dispositions contenues dans le
mémorandum en plus des autres règles et procédures d'usage
a l'OMC.
2-Se réunir sans la présence des parties au
différend, sauf si celle-ci sont invitées à assister a la
réunion.
3-assurer la confidentialité des
délibérations, toutefois la partie qui a fourni les informations
à caractère confidentielles peut les divulguer.
4-Examiner les informations confidentielle fournies par
une tierce partie en tant que telles.
Les membres du groupe spécial peuvent inviter, par
demande motivée, la partie qui a fourni les informations confidentielles
à donner un résumé non confidentiel.
Les parties au différend présentent au
groupe spécial, avant de se réunir, leurs exposes par
écrit en indiquant les frais, les causes et les preuves.
Le groupe spécial demande dans sa première
réunion a la partie plaignante de présenter un dossier et demande
le point de vue de la partie adverse dans la même séance.
Les tierces parties ayant intérêt dans
l'affaire objet du différend sont invitées pour exposer leurs
vues lors de la première séance, ils peuvent assister durant
toute la séance.
Le groupe spécial peut à tout moment, durant
la séance, demander des explications écrites ou orales aux
parties.
Les parties aux différends ainsi que les tiers
invités a la séance peuvent présenter par écrit
leur déclaration orales conformément a l'article 10 de l'accord,
et pour assurer plus de clarté et de transparence, elles assistent a
tous les exposes et les réponses données.
4-le groupe consultatif d'experts :
Ce groupe vient en application du 2eme
paragraphe de l'article 13 de l'accord de l'OMC, leurs procédures de
travail sont arrêtées par le groupe spécial auquel ils
présentent leur rapport.
Le groupe consultatif est compose de personnes ayant une
grande compétence et une expérience professionnelle reconnue dans
le domaine considéré.
Les ressortissants des parties au différend ne
peuvent être membres du groupe consultatif d'expert qu'avec l'accord
mutuel des dites parties, sauf dans des circonstances exceptionnelles ou le
groupe spécial considère qu'il n'est pas possible de disposer
d'une autre manière des connaissances les fonctionnaires des pays
parties au différend ne peuvent également faire partie du groupe
consultatif d'experts.
Les membres du groupe consultatif d'experts siègent
à titre personnel et non en qualité de représentant d'un
gouvernement ou d'une organisation. Les gouvernements et les organisations ne
peuvent par conséquent, leur donner des instructions sur les questions
dont le groupe est saisies.
Le groupe spécial consultatif peut demander
à toute source qu'il juge appropriée des renseignements et des
avis techniques. Avant de demander les dits renseignements, il en informera la
juridiction du membre en question.
Tout membre répondra dans les moindres
délais et de manière complète à toute demande de
renseignement présentée par un groupe consultatif d'experts s'il
juge ces renseignements nécessaires et appropriés.
Les parties au différend ont accès à
tous les renseignements pertinents qui sont communiqués au groupe
consultatif d'experts sauf s'ils sont de nature confidentiel.
Les renseignements confidentiels communiqués au
groupe consultatif d'Experts ne peuvent être divulgués qu'avec
l'accord formel de la partie qui les a fournis. Dans le cas ou la partie qui
les a fournis n'autorise pas leur divulgation, elle en remettra un
résumé non confidentiel.
Le groupe consultatif d'experts soumet le projet de
rapport aux parties au différend en vue de recueillir leurs observations
dont il tiendra compte dans le rapport final qui est également remis aux
parties et soumis au groupe spécial.
Les rapports final du groupe consultatif d'experts a
uniquement valeur d'avis.
A- Les mécanismes d'examen des politiques
commerciales :
Ces mécanismes tendent à amener les membres
de l'OMC à respecter davantage les règles et les engagements
définis dans les accords commerciaux, pour faciliter le fonctionnement
du système commercial en assurant une meilleure compréhension et
de la transparence dans les politiques et pratiques commerciales des membres.
Ces mécanismes permettent d'évaluation d'une
manière régulière et collective de toute la gamme de
politique commerciale, des membres ainsi que leurs effets sur le fonctionnement
du système commercial multilatéral. Néanmoins il ne peut
servir de base pour assurer le respect des obligations spécifiques
découlant des accords, ni pour des procédures de règlement
des différends, encore moins d'imposer aux membres de nouveaux
engagements en matière de politique.
Cette évaluation s'inscrit dans le contexte des
besoins de la politique et des objectifs généraux du membre
concerné en matière d'économie, du développement et
de l'environnement extérieur, ces mécanismes d'examens ont pour
fonction essentielle l'évaluation des incidences des politiques et
pratiques commerciales d'un membre sur le système commercial
multilatérale.
B-transparence interne :
L'économie d'un membre est reconnue et
valorisée à travers le système commercial
multilatéral et la transparence au niveau des décisions prises
par le gouvernement en matière de politique commerciale. C'est pourquoi
il convient d'encourager la transparence interne, qui doit être
instaurée, d'une manière volontaire et tenir compte des
systèmes juridiques et politiques de chaque membre.
C-procédure d'examen :
L'organe d'examen des politiques commerciales travaille
d'une manière périodique pour évaluer les politiques
commerciales des membres.
L'influence des différents membres sur le
fonctionnement du système commercial multilatéral est
déterminée suivant le facteur lié à la
fréquence des examens qui est un critère décisif dans ce
cas.
La communauté européenne qui vient en
tète, est soumise a examen tous les 2 ans, d'autres pays tous les 6 ans,
quant aux pays les moins avances un intervalle plu long peut être
fixé.
L'examen des entités ayant une politique
extérieure commune s'appliquent a plus d'un membre porte sur tous les
éléments de politique touchant au commerce.
Exceptionnellement, au cas ou des changements
interviendrait dans la politique ou des pratique ou des pratiques commerciales
d'un membre et qui pourraient avoir des répercussions importantes sur
ces partenaires commerciaux, l'organe de contrôle peut demander,
après consultation de ce membre, l'examen de ces pratiques par l'organe
de contrôle, qui doit axer son travail, sur la politique et les pratiques
commerciales du membre en question et doit les évaluer dans le cadre des
mécanismes d'évaluation mis en place.
L'organe de contrôle établit un plan sur le
déroulement des examens et examine les rapports actualisés des
membres et en prend note.
Il prépare chaque année un programme
d'examen, en consultation avec les membres concernés.
Le président choisit, en consultation avec le ou
les membres dont la politique est examinée, les présentateurs qui
soumettront les sujets à l'organe de contrôle des politiques
commercial(OEPC) sous leur propre responsabilité.
Pour ces travaux, l'OEPC doit disposer au moins des
documents suivants :
1- un rapport complet fourni par le ou les membres
soumis a examen.
2- Un rapport établi par le
secrétariat sous sa propre responsabilité à partir dans
renseignements en sa possession et de ceux communiqués par les membres
concernés.
Le secréterait demande au membre
concerné des éclaircissements sur sa politique commercial.
Les rapports du membre soumis à l'examen du
secrétariat ainsi que le compte rendu de la réunion de l'OEPC
sont publiés dans les moindres délais après l'examen.
Ces documents seront communiqués à
la conférence ministérielle qui en prend note.
F. l'universalisme de
l'O.M.C :
Depuis fort longtemps, les pays développés
occidentaux avaient opté pour l'économie de marché et ceux
qui ne s'y reconnaissaient pas, pratiquement l'autre forme d'économie
qui était planifiée, il était difficile d'harmoniser le
système commercial mondial. L'effondrement du bloc est et venu faciliter
la tache de l'organisation qui renforce le multilatéralisme.
Désormais l'OMC est devenue le symbole du libéralisme universel.
C'est vraiment une institution universelle non seulement, par sa composition
élargissant régulièrement, mais aussi parce que les
états membres ont l'obligation d'accepter l'ensemble des
accords33(*).
La première conférence ministérielle
de l'OMC à Singapour en 1996, dans son paragraphe 6 de l'article final
avait insisté sur l'engagement des états membres à oeuvrer
pour la libéralisation et aussi
pour « l'élimination du traitement discriminatoire dans
les relations commerciales internationales, l'intégration des pays en
développement, des pays les moins avancés et des économies
en transition au système multilatéral »
.
G. Les pays en développent et
l'OMC :
L'aboutissement de l'accord du cycle d'Uruguay est une
victoire pour les pays en développement. A la demande de la
déclaration ministérielle de PUNTA DEL ESTE, l'accord de
Marrakech comporte dans son annexe, une série d'accord positive. La
déclaration ministérielle avait demandé des dispositions
spécifiques pour les pays en développement, voir un traitement
dérogatoire pour une quarantaine de pays moins avancés. Ces pays
ont obtenu un accord pour des délais pour se mettre en conformité
avec les accords annexés à l'accord de Marrakech
précisément dans les domaines de la propriété
industrielle et investissements liés au commerce. Ces pays en
développement peuvent maintenir des subventions à l'exportation.
Le renforcement des disciplines multilatérales
était bénéfique pour les P.E.D car ca crée une plus
grande sécurité juridique tout en diminuant les risques d'abus de
pouvoir de la part des plus puissants. Uruguay round n'a pas apporté que
des points positifs, il ya eu des situations moins favorables pour les P.E.D.
exemple l'accord de Marrakech devrait engendrer une hausse des produits
agricoles et pour paliers a cette situation, il a été
décidé qu'une part croissante des produits leur sera fournie aux
conditions de l'aide alimentaire, et que des pays en difficulté pourront
bénéficier des facilites d'emprunt auprès des institutions
économiques internationales.
Quel est le poids des pays en développement
membres de l'OMC?
Actuellement, les pays en développent
représentent 74% des membres de l'OMC comparés aux 66% de 1982,
année de commencement des accords de l'Uruguay round. Dans cet espace de
temps, seul un pays développé, le Liechtenstein, est devenu
membre, contre 43 pays en développement. Le nombre des pays africain
croit lentement34(*).
Les membres de l'OMC représentent 90% des
exportations mondiales. La proportion des exportations provenant des pays en
développement membres de l'O.M.C est en forte croissance par l'effet
conjoint de l'augmentation du nombre des pays membres et de la croissance de
leurs exportations. Parallèlement, les pays en développement
représentent une proportion au sein de l'OMC bien supérieur
à leur part dans les exportations mondiale.
H. les objectifs de
l'OMC :
L'objectif de l'OMC, consiste essentiellement en ce qu'a
été décidé au cycle d'Uruguay,
notamment :
-la libéralisation graduelle du commerce
par le biais des négociations multilatérales.
-la réalisation du développement
économique des pays membres et l'encouragement de l'esprit
compétitif équitable, qui offre un traitement favorable au pays
en voie de développement, notamment en ce qui concerne les conditions
d'assistance technique, les aides, et les engagements les moins contraignant
par rapport aux pays développés ainsi que la
généralisation du concept de non
discrimination .
-la suprématie de la loi dans les relations
commerciales internationales, et la mise en place des mécanismes
adaptés aux principes de confiance et transparence.
-la mise en place de mécanismes efficaces
pour le règlement des différends entre les
membres.
-la consolidation du principe de traitement
national et du non discrimination entre les investisseurs nationaux et
étrangers pour faciliter le mouvement des capitaux.
-la création d'un mécanisme efficace
pour régler les différends entre les membres.
-la consolidation du principe du traitement
national et le non discrimination entre investisseurs nationaux et
étrangers pour encourager les investissements et les mouvements des
capitaux.
-la coopération avec la banque mondiale et
la prise en charge des résultats du cycle d'Uruguay qui portent sur le
commerce des marchandises, le commerce des services, les droits de la
propriété intellectuelle, les critères d'investissements
relatifs au commerce et a l'agriculture ainsi que les diverses mesures de
subventionnement et de compensation.
I. les nouveaux sujets de
l'OMC :
Sous le terme de nouveaux sujets on entend
l'investissement, la concurrence, l'environnement, et les normes sociales. Ces
quatre thèmes ont ainsi fait l'objet de discussions lors des cycles de
négociations de l'OMC les plus récents (depuis Doha a ce
jour).
L'environnement :
Il n'existe pas actuellement de règles soumises
à la compétence de l'OMC pour régir les possibles conflits
entre les objectifs de développement international et de protection de
l'environnement. Lors de la conférence de Doha, une véritable
ouverture a l'environnement s'est opérée. Il ya eu d'abord,
l'inscription de la protection de l'environnement dans le préambule de
la déclaration finale, ensuite l'engagement de lancer des
négociations sur les règles de l'OMC et les accords
environnementaux multilatéraux. Enfin, l'établissement d'un
programme de travail précis. L'accélération
constatée et reconnue du réchauffement climatique rend de plus en
plus lancinante la question environnementale, Trop souvent occultée par
les intérêts et les enjeux pécuniaires et
commerciaux.
La proposition française, en 2007, de
création d'une ONU-bis chargée des questions de l'environnement a
aujourd'hui beaucoup de chance d'aboutir.
Les règles sociales :
L'OMC va être amenée à clarifier les
liens entre normes sociales et commerce international. Un membre de l'OMC qui
interdit le travail des enfants, par exemple, ne peut accepter l'entrée
sur son territoire de bien produits de cette manière. Cette
clause sociale est mise en avant pour fustiger le travail massif des enfants,
et généralement la faible rétribution du travail,
notamment dans les pays émergents, rendant ainsi les couts de production
très compétitifs. La question `sociale, n'a pas
été seulement débattue depuis doha2001. En 1996, lors de
la conférence de Singapour, elle a été vivement
débattue. Bien entendu, de fortes divergences subsistent entre pays en
développement et pays riches sur cette question. Les premiers voient
dans cette clause « un Chaval de
Troie » néoprotectionnisme.
La concurrence :
Le phénomène de la mondialisation a
inévitablement rendu ardue l'application des règles OMC en
matière de prévention et des règlements des
différends et de concurrence. Les comportements anticoncurrentiels des
entreprises, les ententes et abus de position dominante pervertissement les
règles établies malgré l'impressionnant bond en avant des
échanges internationaux.
L'existence de dispositions relatives à la
concurrence dans les accords O.M.C ne suffit pas pour contenter toutes les
parties qui se plaignent de pratique anticoncurrentielles ouvertes ou
sournoises la conférence de Doha, en 2001, à relancer ce dossier,
mais son aboutissement nécessite d'autres efforts.
J. procédures d'accessions à
l'OMC :
L'article XII de l'Accord sur l'OMC dispose que
l'accession à l'OMC se fera «à des conditions à
convenir» entre le gouvernement candidat et l'OMC. Le processus
d'accession à l'OMC prend essentiellement la forme de
négociations et est assez différent du processus
d'adhésion aux autres organisations internationales, comme le FMI, qui
est en grande partie automatique.
Chaque groupe de travail de l'accession prenant ses
décisions par consensus, il doit y avoir accord entre tous les Membres
de l'OMC intéressés quant au fait qu'il a été
répondu à leurs préoccupations individuelles et
que toutes les questions en suspens ont été résolues au
cours des négociations bilatérales et multilatérales.
Tous les documents examinés par le groupe de
travail de l'accession pendant le processus de négociation font l'objet
d'une distribution restreinte jusqu'à l'achèvement du
processus.
Qui peut être candidat?
«Tout État ou territoire douanier jouissant
d'une entière autonomie dans la conduite de sa politique commerciale
peut accéder à l'OMC à des conditions à convenir
entre lui et les Membres de l'OMC» (Article XII de l'Accord sur
l'OMC).
Demande d'accession
La procédure d'accession débute par la
présentation, par écrit, d'une demande officielle d'accession par
le gouvernement candidat. Cette demande est examinée par le Conseil
général, qui établit un groupe de travail chargé de
l'examiner à son tour et de lui présenter ses conclusions pour
approbation. Tous les Membres de l'OMC peuvent participer au groupe de
travail.
Présentation d'un aide-mémoire sur
le régime de commerce extérieur
Le gouvernement candidat présente au groupe de
travail un aide-mémoire traitant de tous les aspects de son
régime de commerce extérieur et de son régime juridique.
Sur la base de cet aide-mémoire, le groupe de travail effectue une
analyse détaillée des faits
Lors des réunions suivantes, le groupe de travail
examine les questions posées par les Membres de l'OMC sur la base des
renseignements figurant dans l'aide-mémoire et des réponses
fournies par le gouvernement candidat
Conditions d'accession
Dans le même temps, le gouvernement candidat engage
avec les membres du groupe de travail intéressés des
négociations bilatérales sur les concessions et engagements en
matière d'accès aux marchés pour les marchandises et les
services. Les résultats de ces négociations bilatérales
sont regroupés dans un document qui fait partie de l'«ensemble des
conditions d'accession» définitives.
«Ensemble des conditions d'accession»
définitives
L'«ensemble des conditions d'accession» comprend
trois documents qui reprennent les résultats des négociations
multilatérales et bilatérales susmentionnées. Ces
documents sont:
· Le rapport du groupe de travail, contenant un
résumé des travaux et des conditions d'admission, et le protocole
d'accession.
· Les listes d'engagements concernant l'accès
aux marchés pour les marchandises et les services, convenues entre le
gouvernement candidat et les Membres de l'OMC.
Approbation de l'«ensemble des conditions
d'accession»
Une fois que le projet de rapport du groupe de travail, le
protocole d'accession et les listes d'engagements en matière
d'accès aux marchés pour les marchandises et les services ont
été mis au point à la satisfaction des membres du groupe
de travail, l'«ensemble des conditions d'accession» est adopté
lors d'une réunion finale formelle du groupe de travail.
Les documents sont ensuite présentés au
Conseil général ou à la Conférence
ministérielle pour adoption. Une fois approuvé, l'ensemble des
conditions d'accession est de nouveau distribué sous forme de document
non restreint.
Deux documents finals sont publiés:
· La décision du Conseil général
· Le Protocole d'accession du nouveau Membre:
annexé au rapport, il dispose que le pays accède à
l'Accord sur l'OMC, il comprend les listes et il énonce les dispositions
finales concernant le délai d'acceptation du protocole et l'accession
à l'OMC en tant que Membre à part entière.
Accession en tant que Membre à part
entière
Après l'approbation du Conseil
général ou de la Conférence ministérielle, le
candidat peut alors signer le Protocole d'accession disposant qu'il accepte
l'«ensemble des conditions d'accession» approuvé sous
réserve de sa ratification par le parlement national. Le pays dispose
normalement de trois mois à compter de la signature du Protocole
d'accession pour procéder à la ratification.
Trente jours après avoir notifié au
Secrétariat de l'OMC qu'il a mené à bien ses
procédures de ratification, le gouvernement candidat devient Membre
à part entière de l'OMC.
K. points de discorde entre le GATT et
l'OMC :
(Jusqu'ou vas la différence entre le GATT et
l'OMC ? D'un point de vue juridique, le GATT était un accord
provisoire entre pays tandis que l'OMC est une organisation a part
entière, néanmoins ; le personnel y reste limité a
500 personnes, d'autres part on' a incorporé une version mise a jour du
texte original du GATT dans les règles de l'OMC. Mais le GATT
s'appliquait seulement aux échanges de biens : les échanges
mondiaux de services c'est-dire les produits intangibles comme les assurances,
les conseils en gestions ou les activités bancaire ne faisaient pas
l'objet de règles sur lesquelles un accord se serait fait. En
conséquence, beaucoup de pays appliquaient des règles qui,
ouvertement ou de facto, étaient discriminatoires a l'égard des
producteurs étrangers. L'exclusion du GATT des échanges de
services devint une omission d'autant plus béante que les
économies modernes se centrent beaucoup plus sur les activités de
services que sur la production de bien matériels. Ainsi, l'accord sur
l'OMC inclut désormais la régulation des services par
l'A.G.C.S)35(*)
Conclusion :
Pour être en mesure de poursuivre durablement et
efficacement la mission remplie jusqu'alors par le GATT, il était
indispensable que le système commercial international fût
rénové et consolidé.
La création de l'OMC va dans ce sens, mais elle ne
suffit pas à résoudre tous les problèmes, même si
l'édification d'une base institutionnelle solide peut faciliter leur
résolution. Les structures internationales doivent s'unir pour
résoudre les problèmes globaux, ce qui exclut toute suppression
de l'Organisation Mondiale du Commerce. En outre, compte tenu de sa mission
essentiellement politique, l'ONU semble mal adaptée à
l'organisation du commerce international, et ce en dépit des
institutions financières qui lui sont rattachées. Il n'existe
probablement pas d'alternative crédible à l'OMC. A moins de
revenir à l'unilatéralisme, avec son cortège de tensions
et d'instabilité.
Une seule problématique peut être
posée, faut-il maintenir l'OMC?
Produit de la volonté des états, il a fallu
une soixantaine d'années pour que l'idée de la havane trouve
finalement sa forme actuelle.
Véritable centre commercial du monde (ou tout est
organisé de forme à ne léser personne), l'OMC a une lourde
tache qui n'est guère facile a accomplir. Il faut, pour la bonne marche
de cette institution, entente et volonté des membres. Sa disparition
entrainera une déréglementation du commerce mondial ou la loi du
plus fort sera la devise.
SECTION 02 : Les répercutions possibles et
perspectives liée a l'adhésion de l'Algérie a
l'OMC :
Introduction :
Le processus de la
mondialisation a engendré une mutation de l'économie mondiale
obligeant ainsi l'ensemble des États à reconsidérer leur
stratégies politiques, économiques et sociales et à
engager des reformes internes profondes dans le but de s'adapter à
nouvel environnement économique mondial. Afin d'assurer leur insertion
et atteindre leurs objectifs de croissance et de développement.
L'Algérie qui s'attelle depuis sont
indépendance à mettre en place une économie forte et
concurrente, a connu plusieurs plans nationaux de développement qui
visait en premier lieu à renforcer la structure économique du
pays et en suite (après octobre 1988) à mettre fin à
l'Etat providence, à l'économie de commandement à la
marginalisation de l'entreprise privée.
Confinant à l'Europe, l'Afrique et les pays arabes,
l'Algérie est le plus vaste des cinq pays composant le Maghreb
(Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie et Libye), le deuxième en
Afrique et le dixième dans le monde. Cette position géographique
stratégique lui offre de nombreux atouts pour la mise en valeur de son
potentiel d'investissement, notamment les investissements étrangers
orientés vers l'exportation.
Le défi majeur et bien sur la perspective de
l'adhésion de l'Algérie à l'OMC, dans ce dernier chapitre
nous allons abordés tout les aspects de cette probable adhésion,
ainsi que les contraintes et les opportunités annexe a cette
adhésion.
Les répercutions possibles et
perspectives liées a L'adhésion de l'Algérie a
l'OMC :
Dans cette rubrique nous allons tentés de
décortiquer d'une manière simple cette volonté de vouloir
adhérer à tout prés de l'OMC :
Les étapes des négociations pour
l'adhésion de l'Algérie à l'OMC :
Ce qui va suivre est une chronologie des
négociations entre Alger et l'OMC :
3 juin 1987 :
dépôt de la demande d'accession au prés du
secrétariat du GATT.
17 juin 1987 :
création d'un groupe de travail.
1988-1992 : gel du
dossier algérien.
Février
1993 :l'Algérie a organisée une
conférence sur sa probable adhésion au GATT, mais le hic majeur
qui était posé et es-que l'Algérie et prête et apte
a adhérer au GATT, mais la réponse n'était pas favorable
pour notre pays car le repentant du GATT n'as pas été convaincu
des garanties avancées par Alger. Malgré que des voix se soient
levées favorablement à cette adhésion grâce a la
place stratégique que détient l'Algérie.
Avril1994 : la
conférence de Marrakech s'est soldée par la création de
l'OMC. L'Algérie est devenue membre observateur juste après sa
participation au pacte final.
7 novembre 1994 : le
ministre algérien du commerce a crée une commission
internationale qui a regrouper toutes les structures concernés par
l'adhésion de l'Algérie a l'OMC, en vue de formuler un aide
mémorandum sur la structure du commerce extérieur algérien
ce qui a constitué un pas important vers la libéralisation. A
partir de cet instant les négociations ont pris une nouvelle tournure.
Juin 1996 : le
dépôt de la demande d'accession a l'OMC et ainsi l'ouverture de la
voie vers des négociations multilatérales avec les membres de
l'OMC, et dans ce contexte le gouvernement algérien a adresser un
mémorandum qui expose l'organisation du système du commerce
extérieur et le système institutionnel et juridique.
« Ce mémorandum fut
distribué sur tous les membres de l'organisation, afin de mettre les
dernières touches sur le dossier algérien. Au début des
négociations une commission permanente a était mise en place en
octobre 2006, présidée par le ministre du
commerce »
1998 : cette
année était caractérisé par l'achèvement de
la première période des négociations multilatérales
lors de la quelle l'Algérie avait répondue a une série de
500 questions posé sur de différends domaines par les pays
membres :
ü États-Unis :170
questions.
ü Union européenne : 122
questions.
ü Suisse : 33
questions.
ü L'Australie : 10
questions.
ü Le japon : 8
questions.
ü L'état hébreu : 1
question.
Fin 1999 :
était prévu que l'Algérie
débute la seconde période (période des
négociations par secteur) mais l'échec de la
conférence de Seattle a voulue autrement.
2000 :
l'Algérie a crée un conseil de coordination
qui veille sur les activités des commissions spéciales des
secteurs et le conseil national.
9 avril 2001 : la
rencontre entre le ministre du commerce de l'époque MOURAD
MEDELCI avec le président de l'OMC Mr MIKE
MOOR a Genève pour revitaliser et booster les
négociations mais les ces négociations ont
échoués.
Juillet 2001 :
l'Algérie a décidée de reformuler son dossier
d'accession par rapport aux conditions émises par
l'organisation.
13 décembre 2001 :
les experts du ministère du commerce ont
commencés à reformuler une fois encor le mémorandum de
l'adhésion. Ce dernier comporte des données spécifiques
sur le système commercial algérien et le calendrier
récapitulatif probable au niveau du système fiscal, tarif
douanier et sa compatibilité avec les règles de
l'état.
19 décembre
2001 : la ratification de l'accord d'association
avec l'union européenne a Bruxelles.
15 janvier 2002 : le
gouvernement algérien a déposait un dossier baptisé
« l'exposé des services ».
7 février 2002 :
la dernière étape des négociations
qui concerne l'insertion de l'Algérie à l'OMC fut ratifiée
à Genève.
Lors de cette ratification Alger à
réitérer : sa volonté d'adhérer a l'OMC et sa
disposition à suivre les principes du commerce international.
Le ministre du commerce ABDELAHMID TEMMAR
avait éclairé aux membres certains points :
Ce qui concerne les
entreprises :
Il a cité le rôle que jouent les p.m.e. dans
le cadre de la transition d'une économie planifié vers
l'économie de marché ou elles représentent plus de 50% de
la taxe sur la valeur ajoutée totale.
Ce qui concerne la
libéralisation :
Il a dénombré les secteurs qui ont
été libérer par segment « communication,
tourisme, énergie et les mines »
Le pacte de partenariat avec l'union européenne qui
`il a qualifié d'un don important vers l'ouverture de l'économie
de marché.
12 novembre- 14 novembre
2002 : fut organisé la quatrième
session des négociations entre l'Algérie et l'OMC à
Genève, cette rencontre a était consacrée a l'examen de la
balance des affaires.
15 novembre 2002 :
était la seconde partie des négociations
bilatérales liées au secteur des services, l'Algérie avait
proposée 9 secteur sur 11 au lieu de 7.
17 février 2003 :
une réunion présidée par le ministre
du commerce s'est tenue en présence des experts du ministère,
afin de préparer les prochains rounds de négociations.
20 mai 2003 : fut
organier la cinquième session des négociations à
Genève, avec la participation de la délégation nationale,
présidée par le ministre du commerce
« NOURDDINE BOUKHEROUH » et 32 cadres avec
le groupe de travail chargé du dossier algérien. Cette session
fut consacrée à l'analyse du régime du commerce
extérieur algérien et l'évolution du calendrier des
mutations législatif et le développement des négociations
bilatérales.
Novembre 2003 : la
tenue de la conférence ministérielle de Cancun au Mexique, le
point de discorde était les subventions agricoles.
Decembre2003 :
organisation de la sixième session des
négociations qui était complémentaire à la
précédente consacré au tarif douanier.
12 octobre 2005 :
Algérie a participe au 9 cycle de l'OMC pour
élaborer le rapport final, qui lui permettrai d'adhérer dans un
proche avenir, surtout que les négociations libérales sont en
cours, notamment avec les usa, la suisse, nouvelle Zélande et la
malaysien. Algérie s'est dite prête à négocier avec
toutes les parties intéressées pour parachever son processus
d'accession a l OMC.
1er juin 2006 :
questions et réponses additionnelles.
Les principales causes du retard du processus de
l'adhésion de l'Algérie à l'OMC :
Alger veut depuis plus de 20 années adhérer
a l'OMC cette volonté et toujours un rêve inaccessible car si on
jette un coup d'oie sur la chronologie des négociations 1987-2008
pourrait monter cette tendance avant d'entamer les causes qui bloquent ce
dossier il est impératif de parler des causes de cette volonté
d'adhérer :
Quelles sont les causes qui ont laissés nous
gouvernement successif à vouloir à tout pris adhérer
à cette organisation?
Cette problématique devrait être
posé aux experts en la matière, néanmoins on peut en
tiré ces conclusions :
Insertion dans l'économie
mondiale :
L'OMC a présentée un état des lieux
sur la situation économique en matière de croissance du commerce
mondiale via un rapport publier en 1998 qui rapporte que depuis 1995 le monde
connaît une croissance considérable qui s'étale sur
plusieurs années. Cette dernière qui touche en grande partie les
pays développés, et toujours selon l'OMC « cette
croissance » et du a la politique interne des pays orientée
vers le développement et la libéralisation du commerce
extérieur mais aussi l'implication des pays émergents dans ce
processus a travers l'augmentation de leurs échanges
commerciaux.
Et l'Algérie comme étant un pays en
développement a voulu profiter de cette tendance en voulant
adhérer à l'OMC.
La relance de l'économie
nationale :
L'adhésion a une telle organisation oblige les
entreprises nationales surtout celle touchés par des difficultés
financière, techniques ou autres a concurrencé d'une
manière rude les entreprises étrangères, l'élection
du président Bouteflika va dans ce sens. Car plusieurs entreprises
nationales à caractère économique ont
bénéficié des plusieurs programmes de mise a
niveau.
Préparation et encouragement des
investissements :
Le président Bouteflika n'as pas
négligé cet aspect du développement, a cet effet il s'est
déplacé a plusieurs reprise avec une forte
délégation a l'étranger pour encourager les
investissements directs étrangers, et cette solution à apporter
ses fruits, Au cours de l'année, 3 484 projets d'investissements d'un
montant global de 386,4 milliards de dinars ont été
déclarés, parmi lesquels 105 projets seulement
représentant un montant global de 154,59 milliards de dinars proviennent
d'investisseurs étrangers, dont 43 ont opté pour la formule de
partenariat.
Les principales causes du retard du processus de
l'adhésion de l'Algérie à l'OMC :
Juste Apres la tenue de la session des négociations
qui regroupa la partie algérienne et les représentants de l'OMC
en avril 2001, l'Algérie fut critiquée, le résultat
logique de ces critiques s'est solde par une récession du dossier
algérien, l'Algérie a promis de prendre en considération
les conseils de ses partenaires économiques, devant cet échec
l'Algérie à constater le blocus de son dossier au
niveau :
ü L'absence d'une stratégie de
négociation claire et visible a court et moyen terme, car notre pays a
adopté la même formule de négociations entrepris avec
l'union européenne.
ü Le manque d'expérience des
négociateurs algériens et la limitation de leurs
prérogatives et de leurs espaces de manouvre souvent en donnant raison
aux hommes politique qu'aux hommes de terrains, ce qui donner aux
négociations une forme politique plutôt que commerciale.
ü Absence d'un agenda et de programme claire et le
non clarté des statistiques présentés à
l'OMC.
ü Le non stabilité des gouvernements
algériens.
ü Le manque d'une volonté politique.
ü La machine productive basée sur le
pétrole.
ü Le blocage sur certains dossiers notamment
l'interdiction d'importer les véhicule de moins de 3 ans et
l'interdiction d'importer les alcools.
ü Les répercutions de cette probable
adhésion :
Dans le cas d'une adhésion :
ü L'Algérie va bénéficier de
plusieurs avantages accorés par l'OMC aux pays en
développement.
ü Baisse des prix des marchandises et services de
meilleure qualité.
ü La rapidité des échanges grâce
aux nouvelles technologies.
ü La capacité d'importer les
équipements, les capitaux, les techniques et la libéralisation de
la concurrence.
ü Accroitre les relations maghrébines surtout
que nous voisins marocain et tunisien sont membres de l'OMC.
ü Libéralisation du commerce international en
démantelons les barrières douanières et
quantitative.
Dans le cas d'un non
adhésion :
ü Agriculture : non
exportations vont être soumis à des droits de douane
élevés.
ü Procédures sur les subventions et
les mesures compensatoires : l'Algérie perdra cet
avantage.
ü Textiles et
vêtements : dans ce cas l'Algérie ne
bénéficiera pas de l'abolition progressive des systèmes
de quotas.
Les répercutions
sur :
Les politiques
économiques ;
Notre pays a sans doute, franchit des étapes
importantes dans le domaine économique en dépit de la crise
multiforme a laquelle était confronté depuis la fin des
années 80.ainsi, notre pays a conforte sa position dans le domaine
économique et commercial dans le cadre de l'économie du marche.
L'Algérie a déployé de grands efforts en vue de se
rapprocher des grands ensemble économique, notamment l'union
Européenne et les grand pays industrialise, appelés groupes des
8, ainsi que ceux d'Asie et de l'Amérique Latine. Le président de
la république accompagne d'une forte délégation
d'entrepreneurs et hommes d'affaire, a effectue plusieurs visites a cet effet
et il a essaye d'expliquer la politique économique suivie par
l'Algérie dans le cadre de l'économie de marche et de la
coopération avec les autres pays notamment dans le cadre du partenariat
et de l'investissement. Cette démarche s'est traduite par l'adoption par
le parlement de l'accord d'association avec la communauté
européenne et les États membres de la communauté en
2005.
Le régime multilatéral de l'OMC qui continue
à faire l'objet de négociation, relève actuellement de la
compétence d'autres institutions internationales et financières.
Après le commerce des services et les éléments de la
propriété intellectuelle liée au commerce, le dialogue
actuel tourne du degré d'intégration de l'investissement dans le
régime multilatéral; la conférence ministérielle de
Singapour a crée un groupe de travail pour étudier.
Les politiques
douanières :
L'entrée de l'Algérie au sein de l'OMC peut
lui procurer coté douanier :
· Facilitation des procédures de
dédouanement.
· La valeur en douane.
· L'abaissement continue des droit et taxes exigibles
sur les marchandises.
Premièrement : facilitation des
procédures de dédouanement
L'Algérie a connue cette dernière
décennie des mutations économiques a travers l'application d'une
nouvelle politique basée sur l'ouverture sur les marches
étrangères. Pour parvenir à une adhésion au sein de
l'OMC l'Algérie doit opérée des réformes et des
amendements sur tous ses secteurs en rapport avec sa politique douanière
afin de développer ce secteur, l'institution douanière ne peut
pas être écartée des nouvelles technologies. La douane a
l'obligation de facilitée les procédures d'importations.
Deuxièmement : la valeur en
douane :
La valeur en douane est fondée sur la valeur
transactionnelle qui est le prix effectivement payé ou à payer
pour une marchandise destinée a l'exportation vers
l'Algérie.
La valeur en douane est constituée du prix de la
marchandise et tout les frais engagés pour son acheminement vers la
douane.
La valeur en douane constitue la base de calcul des droits
et taxes.
Troisièmement : l'abaissement continue
des droits et taxes douaniers :
L'Algérie a eu recours à la modification de
son tarif douanier à magne reprise afin de le mettre en
conformité avec sa politique douanière :
Ø Le tarif douanier1963 : était
caractérisé par segment de produit et zone
géographique.
Ø Le tarif douanier 1968 : a connu un lifting
en ce qui concerne les segments par zone géographique.
Ø Le tarif douanier 1973 : la suppression
la classification par zone géographique.
Ø Tarif douanier 1986 : son but majeur
était d'augmenter les recettes.
Ø Tarif douanier 1992 : dicté dans la
loi de finance de 1992.
Ce qui peut être avancé sur ces reformes qui
ont touchés le tarif douanier rentre dans le cadre des mesures
d'entrée dans l'économie de marché représentait par
l'OMC.
L'accession de l'Algérie à
l'organisation mondiale du commerce (OMC) n'aura pas un impact particulier sur
l'institution douanière.
C'est ce qu'a indiqué, M. Sid Ali LEBIB, L'ex
directeur général des douanes nationales, lors d'une
journée d'étude sur le management en économie ouverte,
organisée à Alger par la direction générale des
douanes en collaboration avec l'institut d'économie douanière et
fiscale de Koléa. Plus explicite, il a noté que «l'ensemble
des dispositions exigées par les différents accords de l'OMC
existe déjà dans la législation douanière
actuelle». Il a cité, à titre d'exemple, la reconnaissance
de la valeur transactionnelle. Pour M. LEBIB «l'accession à l'OMC
permettra à l'Algérie de fixer d'une manière durable notre
législation commerciale». Concrètement, il s'agit, selon
lui, de consolider ou de stabiliser le tarif douanier et de déterminer
exactement les exceptions et restrictions dans l'offre générale
sur les services.
Les politiques agricoles :
Le domaine agricole est considéré permis les
dossiers les plus ambiguë et sensible a la foi surtout lors d'Uruguay
round a cause des intérêts des états qui participent aux
négociations :
1-accord sur l'abaissement des subventions sur les
produits agricoles
Permis les résultats d'Uruguay round l'accord sur
l'abaissement des subventions aux agriculteurs locaux, en effet chaque pays
membre de l'OMC s'est engagé à réduire de 20% ses aides a
ses propres agriculteurs entre 86/88 et ca pendant cinq
année (1995-2000). D'un coté cet accord permet aux pays en
développement dont l'Algérie dans le cas d'une adhésion
l'application de cet accord en 10 au lieu des 6 ans pour les pays
développés.
2-les répercutions de la suppression des
subventions sur les politiques agricole
L'agriculture de notre pays dépend du climat,
malgré les efforts consenti par le gouvernement n'ont rien donnés
de concrets certes le crédit el Rafiq qui est destiné aux
agriculteurs nationaux afin de les aides crée des richesses loin du
pétrole qui épuisable.
- L'ensemble des importations des produits alimentaires
représente 25,58% de la totalité des importations.
- Plus de 80% des importations des produits alimentaires
représentent des produits de large consommation.
- La totalité des exportations des produits
alimentaires représentent 1,08% de l'ensemble des exportations de
l'Algérie.
- Ce qui concerne les équipements agricoles ne
représentent que 0,06%
Si cet accord sera appliqué sur l'Algérie on
peut dire la faillite de nos agriculteurs. Car cet accord privilégierai
les produits étrangers vu le déficit qu'accuse l'Algérie,
et la sécurité alimentaire de toutes une nation serra menacer.
Les politiques
industrielles :
Notre pays n'as pas encor adhérer a l'OMC, et son
adhésion l'oblige à construire son industrie interne en mettant
en oeuvre une politique industrielle et stratégique claire.
L'abaissement des aides publiques a l'industrie et la
levée des obstacles sur le commerce dans ce domaine va entrainer les
entreprises nationales vers une faillite certaine et la met dans une
concurrence déloyale envers les autres pays.
Opportunités :
ü Amélioration des efficacités des
sociétés dans un cadre concurrentiel.
ü L'abondance des marchandises industrielles qui est
caractérisés par une qualité supérieure et les
moindres coups.
ü Augmentation des investissements étrangers
directs ce qui permettra a l'appareil productif algérien de ce
développé et ainsi la création d'emplois.
ü Ce bénéficier des avancées
technologiques issues des implantations étrangères.
ü Libéralisation du commerce des services ce
qui va accorder un espace de travail agréable pour les entreprises
locales.
ü Diversification des exportations.
ü Application d'un système douanier
basé sur les règles de l'économie de
marché.
Contraintes :
L'industrie
algérienne est basée sur les matières brutes qui occupent
une grande partie des exportations, car elle représente 95% de
l'ensemble des exportations, le pétrole ne rentre pas dans le cadre de
l'OMC. Et les exportations industrielles elles ne représentent que moins
de 2% et ces exportations n'as pas la capacité de concurrencé les
autres industries :
Ø La hausse des couts.
Ø Le manque de l'utilisation des nouvelles
technologies.
Ø Les pièces de rechange sont
importées.
Ø Le manque de l'utilisation de la
comptabilité analytique.
Ø Le manque de contrôle en matière de
gestion.
Sur le domaine juridique :
A. Droits d'auteur et le droit
algérien
Dans le cadre de l'accession de l'Algérie
à l'OMC, le législateur algérien a introduit d'importantes
modifications à la loi sur la propriété intellectuelle
liée aux commerce, afin de la mettre en conformité avec les
accords de l'OMC, En effet, malgré que notre législation soit
récente en la matière, la loi sur les droits d'auteurs et les
droits voisins a été revue et publiée 1996 en remplacement
de celle déjà vieille de 1973, et ce après que
l'Algérie ait déposé le mémorandum d'accession
à l'OMC, et ait signé entre-temps le traité de berne sur
les oeuvres littéraires et artistique.
Ces deux éléments attestent de la
volonté de l'algérien à encourager les activités de
créativité, tout en protégeant la propriété
intellectuelle, en vue d'instaurer un régime en adéquation avec
les normes internationales, Néanmoins et en dépit de cette
actualisation. Certaines dispositions ne sont pas conformes aux accords de
l'OMC sur la propriété intellectuelle d'où la
nécessité de les amendées pour les adapter à
celle-ci.
Pour pallier ses insuffisances le président
de la république a pris plusieurs ordonnances, adoptées par la
suite par le parlement, et qui ont permis à notre pays de faire des
grands pas en avant dans la modernisation de notre législation, ces
textes sont notamment:
-L'ordonnance n° 03-06 du 19 juillet 2003
sur les marques de fabriques.
-L'ordonnance n° 03-07 du 19 juillet 2003
relative au brevet d'invention.
- L'ordonnance n° 03-08du 19 juillet 2003
relative à la protection des modèles de circuit
intégrés.
Ces texte sont d'une importance capitale que ce soit sur
le plan organisationnel et technique ou sur le plan pratique, en ce sens
qu'elle protègent en même temps l'Etat et les personnes des
dommages causés la violation des droit de la propriété
intellectuelle, littéraire et artistique, par la pratique de
contrefaçon ou d'utilisation directe de leurs produits finis, C'est cet
état de fait qui a, d'ailleurs amené les pays
industrialisée a inclure dans les accords multilatéraux des
dispositions pour la protection de la propriété intellectuelle
liées au commerce.
B. Les droits voisins:
Pour ce qui est des droits voisins, les modifications
apportées à l'ordonnance n° 97-10 sont conformes à
l'article 14 de l'accord de l'OMC suscité, notamment en ce qui concerne
les questions se rapportant aux licences d'exploitation des artistes et aux
maisons d'édition(1) qui comporte la licence d'enregistrer ses
exécutions non enregistrées, les diffusions radiodiffusées
audiovisuel, les exécutions directes ainsi que les droit de percevoir
des honoraires.
Elle comporte également les licences de la
fixation des exécutions non fixée et la reproduction de cette
fixation et la radiodiffusion, par le moyen des ondes radioélectriques
et de la communication au public et leur exécution directe à la
radiodiffusion, ainsi que les réparations musicales,
Les reproductions des ouvrages effectuées par les
bibliothèques et les centres d'archives.
C. Droits de la propriété
industrielle:
Les droits de la propriété
industrielle sont protégés par des accords internationaux que les
Etats membres (dont l'Algérie) doivent scrupuleusement respecter, nous
citerons ci-après certains accords ayant la convention de
(TRIBES) tels celui de paris en 1883, de Madrid sur
l'enregistrement des marques de 1891, la convention de La Haye sur le
dépôt international des modèles industriels en 1925 sur la
classification internationale des marchandises et des services en vue
d'enregistrer la marque de fabrique, et la convention de coopération sur
les brevets de 1970, se Strasbourg sur la classification des brevets de 1971,
de Vienne
_______________________________________
Sur la classification, les caractéristique et les
éléments de forme de l'enseigne commerciale de 1973, la
convention de Budapest relative au dépôt des
« êtres délicat » en vue d'enregistrer les
brevets de 1977, la convention de la propriété intellectuelle des
circuits intégrés de 1989 et la convention internationale de la
protection des espèces botaniques de 1961.
D. Les brevets
d'invention:
Le brevet d'invention est l'un des droits
fondamentaux de la propriété intellectuelle qui doit être
protégé à l'instar des modèles industriels et
calligraphiques de l'enseigne commerciale enregistrée et des indicateurs
géographiques, afin qu'il puisse accompagner toute les
évaluations industrielles.
Dans ce cadre, l'ordonnance n° 03-07 du 19 juillet
2003 relative aux brevets d'invention qui constitue la référence
officielle, s'inspire des conventions internationale que l'Algérie a
ratifiées, telles la convention de Paris du 20 mars 1883 sur la
protection de la propriété industrielle, modifiée à
Stockholm le 14 juillet 1967 et la convention sur la coopération dans le
domaine des inventions élaborée a Washington le 19 juin 1970,
modifiée le 28 septembre 1979 et le 3 février 1984, Cette
ordonnance est une grande importance puisqu'elle définit les conditions
et moyens de protection des inventions et les effets qui en découlent,
Voir l'annexe n°1 de cette ouvrage.
Concernant la propriété
intellectuelle, industrielle et commerciale celle-ci a fait l'objet de l'annexe
n°6 de l'accord avec l'Union Européenne.
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons essayés
d'éclaircir selon notre propre vision les dossiers qui bloquent au
niveau de l'OMC.
En 20 ans de temps tout ou presque a changer le communisme
s'est effondré, le capitalisme a pris de l'avance mais jusqu'à
quand.
20 ans de tractes diplomatiques entre Alger et l'OMC rien
n'as changé, certes l'Algérie et a la phase finale de son
probable adhésion.
Mais a quel prix? Dit l'autre
La crise que connaît le monde actuellement laisse
penser quelle est l'utilité dans une adhésion à ce moment
crucial alors que le capitalisme représentait par l'OMC s'effondre
graduellement donnant ainsi la voix a un nouvel arrivant appeler la
chine.
Le temps et cours pour parler, laissons au temps nous dire
que vas rapporter cette adhésion a notre cher pays.
III. Troisième chapitre :(cas
pratique) :
Présentation de l'organisme
d'accueil :
-afin de promouvoir le commerce extérieur
national et devant l'échec de PROMEX (office national de la promotion
des exportations) qui avait des prérogatives limitée.les
autorités algériennes ont décidées de crée
un autre organisme de substitution a PROMEX appelé ALGEX (l'agence
nationale pour la promotion du commerce extérieur) placée sous la
tutelle du ministère du commerce.
A. historique et naissance
d'ALGEX :
Depuis ces dix dernières années.la promotion
des exportations hors hydrocarbures est devenue une des priorités des
pouvoirs publics.car selon des statistiques annuelles l'économie
algérienne dépend a 98% des recettes qui proviennent de la vente
du pétrole.
ALGEX est venue afin de promouvoir le commerce hors
hydrocarbure mais pas seulement car elle joue un autre rôle qui y est de
conseillers les operateurs économiques.
Cette dernière fut crée par le décret
exécutif n°04-174 signé le 12 juin 2004 en application des
deux articles 19 et 20 de l'ordre n°03-04 daté du 19 juillet
2003.c'est une entreprise étatique a vocation administrative, elle est
dotée d'une personnalité morale, d'une indépendance
financière.et elle est sous la tutelle du ministère du commerce.
B. Organisation et fonctionnement
D'ALGEX :
Voici un schéma (organigramme) récapitulatif
des différentes structures D'ALGEX :
-l'organisation
juridique D'ALGEX :
1) conseil d'orientation :
L'agence est administrée par un conseil qui y est
lui même présidé par le chef du gouvernement est
composé des membres suivants :
ü Ministre chargé des affaires
étrangères.
ü Ministre chargé du commerce.
ü Ministre chargé des finances.
ü Ministre chargé des transports.
ü Directeur général des
douanes.
ü Président de la chambre algérienne du
commerce et de l'industrie.
ü Président de la chambre nationale
d'agriculture.
ü Président de la chambre nationale de
l'artisanat et des métiers.
ü Président de la chambre algérienne de
la pèche et de l'aquaculture.
ü Des représentants de l'association des
exportateurs.
*ce conseil trace la line de conduite de cette agence
(ALGEX)
À travers plusieurs directives parmi
elle :
1) Approbation sur le programme annuel D'ALGEX.
2) Tenir le bilan et les comptes annuel D'ALGEX.
3) Les résultats et les activités
D'ALGEX.
2) directeur général :
Le directeur général est nommé par
décret exécutif. Et de la même façon ce fait terme
à ses fonctions.il est responsable notamment de la gestion de l'agence
dans le cadre institutionnel et des règles générales
prévues à cet effet dans le décret
exécutif.
Ses prérogatives :
Ø La préparation du bilan annuel de l'agence
et sa présentation au conseil d'orientation.
Ø La gestion du budget de l'agence dans les
conditions dictée par la législation en cours.
Ø Une bonne gouvernance en matière de la
ressource humaine.
Ø Il signe les marchés ainsi que les accords
et conventions liées aux fonctions de l'agence.
Ø Prépare le projet du règlement
intérieur de l'agence et il le présente au conseil
d'orientation.
Ø Prépare les travaux du conseil
d'orientation.
Ø Il veille sur la réalisation des buts
tracés par l'agence.
Ø Il représente l'agence devant la justice
en cas de litige.
Ø Il anime et coordonne les activités des
bureaux des représentants de l'agence à
l'étranger.
3) les différentes directions D'ALGEX :
Secrétaire
général :
Il assiste le directeur général dans la
gestion des activités de l'agence.il prend en charge toutes les taches
qui lui seront confit par le directeur.
Autres structures (directions) :
v La direction d'analyse des marchés.
v La direction d'analyse des produits.
v La direction des services
spécialisés.
v La direction de la formation, coopération et de
la documentation.
v La direction de l'information et communication.
v La direction de l'administration et des moyens.
v La direction des stratégies et
programmes.
-l'agence nationale pour la promotion du commerce
extérieur
Est composée de sept(07) directions. Ce qui va
suivre est une description brève de chacune
1-la direction de l'analyse des
marchés :
Cette direction a pour missions d'analysée la
politique économique et commerciale des pays ciblés. Mais pas
seulement car elle crée aussi une base de données liées
aux marchés étrangers et particulièrement les pays qui
peuvent adoptés les produits algériens. Cette direction est
organisée en trois(03) sous directions :
-sous direction de l'analyse des marchés de
l'Afrique et pays arabe.
-sous direction de l'analyse des marchés de
l'Europe et Amérique du nord.
-sous direction de l'analyse des marchés de
l'Amérique latine et de l'Asie.
2-la direction de l'analyse des produits :
Cette direction a plusieurs missions
notamment :
· Choisir les produits qui sont aptes à
être adapté dans la politique de la promotion des produits
exportés.
· Participer a la politique de la promotion des
exportations hors hydrocarbure.
· Développer les stratégies
<PRODUIT-MARCHE>.
· Proposer plusieurs formes d'appuis aux produits
agricoles, alimentaire et de pêches aquatiques apte a être
exporter.
· Sélectionner les produits industriels
capables d'être exportés.
*à son tour cette direction est composée en
trois(03) sous directions :
-sous direction de l'analyse des produits
agricoles.
-sous direction de l'analyse des produits
industriels.
-sous direction de l'analyse des produits de l'artisanat
du tourisme et des services.
3-la direction des services
spécialisés :
Parmi ses missions :
· Apporter des suggestions dans le but d'accroitre et
augmenter la concurrence entre les produits nationaux a travers
l'amélioration des conditions d'appuies de la logistique
d'exportation.
· Apporter des dispositions dans le but
d'améliorer le financement et l'assurance des produits
exportés.
· Prévoir le danger et les obstacles qui
surviennent lors de l'exportation et proposer éventuellement des
solutions appropriées.
*cette direction est organisée en trois(03) sous
directions :
-sous direction de la logistique a l'export.
-sous direction des politiques de financement et
d'assurance.
-sous direction de la qualité emballage et la
certification.
4-la direction de la formation, de la
coopération et de la documentation :
Cette direction qui y est le poumon D'ALGEX est
considérée comme étant la plus importante parmi ses
rôles :
a. Développer les relations avec les entreprises
étrangères.
b. Traduire les documents nécessaires aux
entreprises.
c. Préparer les brochures et la documentation
relatives aux séminaires organisés au sein D'ALGEX.
d. Proposer des formations aux cadres des entreprises et
aux organismes nationaux ainsi aux étrangers.
e. Prendre en charge toute les demandes en matière
de recherche et documentation liées au commerce international.
*cette direction est organisée en quatre(04) sous
directions :
-sous direction de la coopération.
-sous direction de la formation.
-sous direction de la documentation et de la recherche
documentaire.
-sous direction des publications et de la
traduction.
5-la direction de l'information et de la
communication :
Ses missions :
ü Mettre en place un système médiatique
liés au commerce international.
ü La promotion des projets de collaborations
multilatéraux dans le domaine de l'information et de la
communication.
*cette direction est organisée en trois(03) sous
directions :
-sous direction de l'information.
-sous direction de l'informatique.
-sous direction de la communication et des relations
Publiques.
6-la direction de l'administration et des moyens :
Parmi ses missions figurent :
Ø Préparer le budget de gestion
D'ALGEX.
Ø Régler les litiges administrative et
juridique.
Ø Gérer l'enveloppe budgétaire
complémentaire de l'agence.
Ø Garantir la bonne exécution du plan de
sécurité et l'hygiène des locaux.
*elle est organisée en trois(03) sous
direction :
-sous direction de personnel.
-sous direction des finances.
-sous direction des moyens
généraux.
7-la direction des stratégies et
programmes :
Parmi ses missions :
· Analyser les politiques et stratégies
liées au commerce international.
· Analyser les importations d'une façon
générale.
*cette direction est organisée en cinq(05) sous
directions :
-sous direction des stratèges de
promotion des exportations.
-sous direction de l'analyse des importations.
-sous direction des défenses
commerciales.
-sous direction des études prospectives
et de la veille économique.
-sous direction de la synthèse et du
suivi des programmes.
C. source de financement D'ALGEX :
Afin de munir A bien ses missions et son rôle pour
le quel elle a était créée ALGEX dispose de plusieurs
source de financements. En effet les butins prévisionnistes des
ressources ainsi que les dépenses sont préparés par le
directeur général ainsi ils seront soumis au ministre
chargé du commerce et le ministre chargé des finances pour
être paraphés juste après l'accord du conseil
d'orientation.et selon l'article 23 du décret exécutif, les
ressources D'ALGEX sont composés comme cela :
ü Les aides de la gestion et du fonctionnement
dictés dans le budget de l'état. (loi de finance).
ü Les donations de tout genre.
ü Les participations financières des
institutions ainsi celle des entreprises nationales et internationales.
ü La liquidité qui découle des
transactions payantes établis par l'agence.
*il est a noté que c'est les mêmes ressources
de PROMEX mais plus clairement.
D. Place D'ALGEX dans la stratégie du
développement du commerce extérieur
algérien :
*le système économique contemporain oblige
les entreprises (PME-PMI) de sortir du cadre national, à cet effet ces
dernières doivent consolider le travail avec les états afin de
développer leurs activités à l'extérieur.
-les stratégies de la
promotion des exportations :
Section 01 / la stratégie de
pénétration au marché extérieur :
La pénétration des marchés
extérieurs; Oblige le producteur a assumé pleinement la
responsabilité commerciale et ainsi avoir un monopole sur les
marchés, afin de développer la stratégie d'exportation qui
permettra aux entreprises d'exploités ces techniques économiques
et financières.
*dans ce contexte mitige l'état à le devoir
d'organisée des stratégies au niveau des marchés
extérieurs pour informer les chefs d'entreprises afin de les
guidés pour la sélection des pays appropriés.
Section 02 / la stratégie de
développement des exportations hors
hydrocarbures :
Malgré les difficultés qui heurtent les
entreprises liées au manque de couverture de la demande locale, elle
doivent réalisée un excédant de production apte à
être exporté vers d'autres marchés extérieurs afin
de couvrir au minimum les frais de productions en devises
étrangères pour être en sécurité loin des
crises que connaît les marchés de change.
Pour développer au mieux le secteur des
exportations hors hydrocarbures. L'Algérie doit en finir une fois pour
toute avec
L'idée quelle n'a rien à exporter a part les
hydrocarbures.
Pour y remédier à cette situation.les
autorités concernées doivent développer le secteur des
services dans un cours délai en ouvrant le secteur des investissements
aux operateurs économiques privés (la privatisation).
Section03 /la création des petites et
moyennes entreprises :
La création de ce type d'entreprise signifie une
transition vers l'économie de marché ce qui permettra a
notre économie nationale de s'adaptée aux changements de
l'économie mondiale, ce qui constitue la principale
prérogative du gouvernement algérien. Et c'est ce que
démontre la loi 01-18 datée le 12 décembre 2001, relatif
a l'orientation et le développement des (PME) et améliorer leurs
capacités en matière de concurrence et de production parmi les
mesures cités par cette loi :
-le développent économique et l'adoption
de politiques de formation et gestion de la ressource humaine.
-l'adoption des nouvelles technologies dans les (PME)
afin d'améliorer leurs performances et ainsi développer
l'exportation de leurs produits et services.
-facilité aux (PME) l'obtention des outils et
des services financiers adéquates a leurs besoins.
E. ressource humaine et moyens d'actions
D'ALGEX :
Considérée comme un élément
clé et essentiel dans toute organisation, les ressources humaines au
sein de l'agence nationale pour la promotion du commerce
extérieur.
Sont au coeur de sa stratégie et de son
développement qui
reposent notamment sur les valeurs partagées au sein de l'organisme
d'accueil, à savoir :
Le professionnalisme
L'esprit d'équipe
L'innovation
Orientée sur une stratégie de croissance
durable, la Direction des Ressources Humaines développe une approche
basée sur un recrutement sélectif, un accompagnement à
l'intégration, un suivi et une gestion de carrière adossé
à des programmes de formation qui allient efficacité et
expertise.
La situation humaine
D'ALGEX :36(*)
Actuellement ALGEX compte 114 employés reparti en
trois catégories :
1-la catégorie des
cadres : qui regroupe 44 éléments
réparti sur les différentes directions.
2-la catégorise des
maitrises : qui regroupe 25 éléments
réparti sur les différents services.
3-catégories des
exécutions : qui regroupe 45 éléments.
*en matière de recrutement. L'agence obéie
aux règles de la fonction publique (dictée dans le journal
officiel 2008)
-en 2008 l'agence a ouvert 25 postes budgétaires
étalés sur toutes les catégories.
Moyen d'action :
Parmi les moyens on peut cites :
-les textes réglementaires et
législatifs.
-les moyens humains (personnel)
Le réseau d'information
commercial : en plus des moyens
initialement cites.il existe le(RIC) le réseau d'information commercial.
Ce projet national et financer par le gouvernement algérien en
collaboration avec le programme des nations unis pour le développement,
exécuter sous l'égide des cadres et responsable D'ALGEX. En
accord avec les experts internationaux du centre commercial international de
Genève (CCI de GENEVE).
F. missions et activités
D'ALGEX :
ALGEX est un organisme de promotion du commerce
extérieur est plus particulièrement des exportations hors
hydrocarbure. Dans ce cadre la ses principales missions
consistent :
1. A mettre a la disposition des operateurs
économiques des informations de type commerciale (statistiques
d'importation de produits références précises
d'operateurs....), ou réglementaires (références des
textes législatifs et réglementaires, des procédures et
facilitations particulières....).
2. A écouter les doléances des
operateurs pour les conseillers sur les meilleurs moyens à mettre en
oeuvre pour conduire leurs opérations d'exportations.
3. A préparer avec l'assistance de la
SEFEX et du ministère du commerce, la participation des operateurs aux
foires en Algérie ou à l'étranger.
4. A établir des protocoles de coopération
avec les offices de promotion du commerce extérieur étrangers,
pour des échanges d'informations statistiques et
réglementaires, pour l'organisation de stages et des formations de
courtes durée, etc.............
5. A gérer les bases de données pour
une meilleure connaissance et une meilleure gestion des flux du
commerce extérieur a l'importation et a l'exportation (base REPEX,
base médicament, base acheteurs......).
6. A initier des travaux d'études pour la
promotion des produits algériens a l'exportation : notes de
synthèse sur certains problèmes techniques qui ont un rapport
particulier avec l'exportation, fiches de promotion commerciale par
branche d'activités dont les produits sont éligibles a
l'exportation.
7. A organiser des journées d'études. Des
séminaires, des ateliers afin de donner aux operateurs l'occasion
de débattre de leurs problèmes et de leur apporter des
solutions avec l'assistance D'ALGEX.
8. A gérer l'octroi des subventions afin
d'encourager l'exportation hors hydrocarbures, grâce au fond
spécial de promotion des exportations (FSPE).
*les deux subventions octroyées sont
relatives :
-aux frais de participation aux foires
à l'étranger a
Raison de 65% lorsqu'il s'agit d'une foire figurant
au
Programme annuel officiel et de 35% lorsqu'il s'agit
D'une manifestation commerciale qui ne
fait pas
Partie de la liste officielle.
- aux coûts de transport, de transit et de
manutention, a
Hauteur de 25%.
G. les objectifs et attentes
D'ALGEX :
-Vous aide à connaître et à comprendre
les règles et les pratiques du commerce international :
a) La concurrence.
b) Les prix.
c) Les normes.
d) La qualité et emballage.
e) Autre considérations.
-vous permette l'accès à la
réglementation nationale et internationale :
a) les droits de douane.
b) la fiscalité.
c) la barrière non tarifaire.
e) les mesures initiatives a la promotion des
exportations.
f) les accords et conventions.
-vous orientez vers des marchés
porteurs :
a) les marchés émergents et
spécifiques.
b) les opportunités déplacement
produit et service.
c) les diffusions de vos offres et vente de
d'information
Commerciale.
e) Une réponse a vos demandes
spécifiques d'achat.
-vous assiste et vous accompagne dans les manifestations
commerciales :
a) dossier d'information (pratique sur les pays
d'accueils)
b) information sur le marché
<LOCAL /REGIONAL>
c) information sur la réglementation
commerciale
Douanières et fiscales.
H. Le rôle D'ALGEX dans l'adhésion
de l'Algérie L'OMC :
ALGEX fut crée afin de promouvoir les exportations
nationales hors hydrocarbure, pour facilite a notre pays son intégration
dans le processus de l'OMC car cette organisation a travers ses accords
régit tout les marchandises et les services sauf l'industrie du
pétrole, de plus directeur général d'ALGEX fait parti du
groupe de négociations algériennes avec l'OMC
*conclusion :
Depuis sa création en 2004 ALGEX a jouée un
rôle prépondérant dans le cadre de la promotion du
commerce extérieur algérien et surtout les exportations hors
hydrocarbures, et sa en portant assistance aux acteurs de la scène
économique nationale en leurs effrayants un chemin vers
L'économie mondiale.
IV. Conclusion
générale
Malgré que les règles de l'OMC soient
relativement récente, car il ne date que de quelques années, et
qu'elles soient le résultat de négociations et accords
multilatéraux sur le commerce des marchandises est des services, a
l'exclusion des produits pétroliers, il n'en demeure pas moins que leur
application dans les pays industrialisés et grande ce la résulte,
en particulier, de l'expérience, acquise dans l'économie de
marchés par ces pays.
Pour ce qui concerne les pays en développement et
ceux les moins avancés, on constate un brusque changement sur le plan
procédural et sur le fond qui est dû sans doute a l'influence des
règles de l'OMC.
Notre pays a signés l'accord d'association avec
l'union européenne qui est entrée en vigueur et qui constitue un
élément important qui facilitera son accession à l'OMC, du
fait que l'UE est un membre très actif à l'OMC. L'Algérie
qui occupe une place privilégiée au regard de ses
capacités, sa position géographique, son expérience dans
le commerce avec l'Europe ainsi que dans le dialogue nord-sud constitue de ce
fait, un partenaire très intéressant que ce soit vis-à-vis
de l'UE ou de l'OMC.
Cette situation la met dans une position plus confortable
pour l'application des règles du commerce international.
Notre pays recèle des potentialités
énormes, des compétences de haut niveau et dispose de
capacités et de moyens très importants dans le domaine
économique oeuvre énergiquement pour instaurer un régime
d'équilibre basé sur des rapports justes et équitables
dans l'intérêt de toutes les parties que ce soit au sein de l'UE
ou avec les autres pays du monde, elle participe de ce fait activement au
développement de l'économie mondiale.
Si les conseils économiques et sociaux, y compris
celui de l'ONU, constituent une force de proposition non négligeable et
un espace de réflexion qui permet d'aider les états dans le
domaine de la législation, de la coordination et d'adaptation des
règles du commerce international et du marché de la main
d'oeuvre, dans l'objectif de faire régner la légalité
internationale, néanmoins cette légalité, que soutient
certains pays européens, doivent être justifiée sur le plan
économique et commercial. Car certaine ONG s'opposent a la
mondialisation et considèrent que la voie, jusqu'ici, suivi par l'OMC va
a l'encontre de la légalité et de l'équité ainsi
qu'aux principes de la démocratie, en ce sens que ni les dites ONG ni,
encore moins les peuples concernés n'aient été
consultés sur ce régime.
Toutefois, l'on rétorque que les
négociations avec l'OMC sont conduites par les gouvernements qui sont
responsables devant leurs peuples.
Néanmoins, nous estimons de notre part, que
l'accession à l'OMC permet aux états membres de surmonter les
obstacles qu'ils rencontre dans le commerce et les aides à trouver des
solutions aux divers problèmes inhérents au commerce des
marchandises et des services.
Quant a l'accession de notre pays à cette
organisation, elle interviendra surement au moment opportun, lorsque les
conditions y afférentes, y compris celles qui préserverait les
intérêts vitaux de notre pays, sont réunies, les
responsables algériens, d'ailleurs semblent a ce propos, ne pas
être pressés et n'entendraient pas céder aux exigences et
pressions émanant de certains membres de l'OMC.
En somme, le processus d'accession de l'Algérie
à l'OMC suit son cours doucement mais surement; il aboutit
inéluctablement à l'adhésion de notre pays à cette
organisation mais sans sacrifier ses intérêts notamment
économique, en tout état de cause, elle ne devrait en aucun cas
être à une victoire à la Pyrrhus.
* 1 Politique commerciale qui
préconise l `exportation des produits nationaux et limité
les exportations
* 2 CHANTAL BUHOUR: Le commerce
international: du GATT à L'OMC, page 26, Paris, 1986, Collection
MARABOUT.
* 3 Processus d'ouverture de
toutes les économies nationales sur un marché devenu
planétaire.
* 4 Programme d'ajustement
structurel
* 5 Organisation de
l'unité africaine.
* 6 Organisation de la
conférence islamique.
* 7 Absence de barrières
tarifaires et non tarifaires.
* 8 Système
caractérisé par la propriété collective des moyens
de production.
* 9 Le GATT (droit international
et commerce mondial) série organisation internationale L.G.D.J.1968.par
le professeur THIEBAUT FLORY page 09.
* 10 Afrique su sud, Australie,
Canada, Ceylan, chili, chine, cuba, Liban, Luxembourg, Pakistan, pays bas,
Syrie, tchèque, Belgique, brésil, Birmanie, Etats-Unis, France,
inde, Norvège, N Zélande, Rhodésie du nord, royaume- uni.
* 11 Le GATT et l'OMC
3e éd .1996, DANIEL JOUANNEAU page 10.
* 12 CLAUDE NEHME : le
GATT et les grands accords commerciaux mondiaux, COLL DECRYPTONS les
éditions d'Organisation, 1983.
* 13 Communauté
économique européenne.
* 14 Association
économique de libre échange.
* 15 Un nouveau GATT ? Les
échanges mondiaux après U. round, HELENE DELORME et DENIS CLERC,
1994, Page 49, éd complexe.
* 16 Note, exposé,
abrégé, aide mémoire.
* 17 Groupe cairns :
argentine, Australie, brésil, Canada, chili, Colombie, iles Fidji,
Hongrie, Indonésie, Uruguay, Paraguay, Nouvelle Zélande,
Thaïlande, philippines.
* 18 General agreement on Trade
and service (AGCS en Français).
* 19 Trade Related Intellectuel
property Right (ADPIC en français).
* 20 Les services dans le
commerce international, 1996, SYLVIE CIABINI.
* 21 Le GATT et l'organisation
mondiale du commerce, DANIEL JOUANNEAU, page 91
* 22 World Trade organization.
* 23
http:/ /www.challenges.fr
* 24
PATRICK MESSERLIN « deux préjugés menacent le cycle de
Doha » le figaro du 21 juillet 2008.
* 25 Election remporté
par le démocrate BARAK OBAMA.
* 26 Gatt 2000 (l'ouverture des
marchés de services) commission européenne, 1998.
* 27 Dus, dette.
* 28 Méthode de
décision en vigueur a l'OMC depuis ses origines GATT.
* 29 Principe qui fait
obligation aux états membres de l'OMC d'étendre à tous les
autres adhérents un avantage consenti a l'un d'entre eux.
* 30 Organisation mondiale de
la propriété intellectuelle.
* 31 Obstacle.
* 32 Accord multifibre, accord
de 1974 régissant les échanges internationaux des textiles et des
vêtements sous forme de contingentements.
* 33 BERANGERE TAXIL :
l'OMC et les pays en développement, 1998, page 32, coll. MONTCHRESTIEN,
paris.
* 34 Marchés tropicaux,
1147, 04.06.99.
* 35 Aperçu du
livre « économie international » par PAUL
KRAUGMAN page 279.
* 36 Propos recueils au
prés de Mr AIT KACI responsable de la ressource humaine a ALGEX.
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