1.1.3.2 Propriétés
morphométriques
a. Ordre de drainage
On définit habituellement l?ordre d?un cours d?eau
à partir d?une carte topographique (MUSY, 2005). Il y a trois
méthodes pour ces définitions :
· La méthode de STRAHLER,
· La méthode HORTON
· La méthode de GRAVELIUS.
Dans la méthode STRAHLER, les cours d?eau du premier
ordre sont à l?amont. Deux cours d?eau du premier ordre qui confluent
donnent un cours du deuxième ordre. Deux cours d?eau du deuxième
ordre qui confluent donnent un cours d?eau de troisième ordre, et ainsi
de suite. Si un cours d?eau d?un ordre donné rencontre un cours d?eau
d?ordre inférieur, il ne change pas d?ordre.
b. Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique se définit comme
l'ensemble des cours d'eau naturels et artificiels, permanents ou temporaires
qui participent à l'écoulement (VINCENT et al., 1995).
L?analyse du comportement hydrologique d?un bassin versant
(système hydrologique) s?effectue le plus souvent par le biais de
l?étude de la réaction hydrologique du bassin face à une
sollicitation (la précipitation). Cette réaction est
mesurée par l?examen de la quantité d?eau qui s?écoule
à l?exutoire du système (VINCENT et al., 1995).
1.1.3.3 La pédologie
Le sol agit sur l?hydrologie d?un cours d?eau tout d?abord de
par sa nature qui influence le développement de la
végétation et la réflexion des rayons solaires, mais aussi
par ses propriétés mécaniques qui régissent sa
perméabilité (MAKOKO et al., 1986).
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L'analyse des donnees pedologiques du bassin debute par une
etude de la distribution spatiale des sols fondee sur le calcul de la surface
relative, en pourcentage, occupee par chaque serie de sols. La portee de cette
etude se trouve accrue quand on associe repartition des sols et repartition de
la vegetation, de manière à definir des complexes solvegetation
(NDEMBO, 2008).
1.1.3.4 Le Couvert végétal
L?effet principal de la couverture du sol par la vegetation
reside dans le contrôle de l?énergie cinétique des gouttes
de pluies par les parties aeriennes et la reduction du battage de sol avec
toutes les consequences qui en decoulent : maintien de la structure du sol en
surface, meilleure infiltration, donc ruissellement reduit (MAKOKO et al.,
1986).
La vegetation intervient encore par ses racines et comme
source de matières organiques. En effet, d?une part les racines mortes
constituent des canaux favorisant l?infiltration mécanique de l?eau en
augmentant la porosité de l?horizon superieur du sol et, d?autre part,
les racines vivantes renforcent la cohesion des particules de sol et
empêchent ainsi leur entrainement (MAKOKO et al., 1986).
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