1.3.2.2 Evaluation de K
24 -
L?érodibilité d?un sol est fonction des
matières organiques et de la texture des sols, de la
perméabilité et de la structure du profil. Il varie de 0.70 pour
les sols les plus fragiles à 0.01 sur les sols les plus stables. Les
valeurs du facteur K, situées entre 0,22 et 0, 46 montrent une nette
fragilité des sols et leur susceptibilité à
l?érosion (EL GAROUANI et al., 2007).
1.3.2.3 Evaluation des Facteurs topographiques LS
La détermination de la longueur (L) et du degré
de pente (S) pour une utilisation dans des modèles d?érosion se
fondent sur des mesures longues et difficiles sur le terrain et jugées
souvent imprécises.
Avec le développement des SIG, la détermination
du facteur LS, nécessite d?effectuer l?analyse de la carte de pente
donnant la longueur et l?inclinaison en % que les MNT permettent de
générer (HICKEY 2000).
1.3.2.4 Occupation des sols (C)
Le couvert végétal est, après la
topographie, le second facteur le plus important qui contrôle le risque
d?érosion des sols. Dans le modèle RUSLE, l?effet du couvert
végétal est incorporé au facteur d?aménagement du
couvert. Il est défini comme un ratio de la perte en sol sur des
terrains cultivés sous des conditions spécifiques par rapport
à la perte en sol correspondante sur un terrain en jachère
(WISCHMEIER et al., 1978).
La valeur de C dépend principalement du pourcentage de
couverture végétale et de la phase de croissance (KALMAN,
1970).
1.3.2.5 Pratiques antiérosives (P)
Les cultures en courbes de niveau, en bandes alternées
ou en terrasses, les reboisements en banquettes, le buttage et le billonnage
sont les pratiques les plus efficaces de conservation des sols. Les valeurs de
P sont inférieures ou égales à 1. La valeur 1 est
attribuée aux terrains sur lesquels aucune des pratiques ci-hautes
citées n?est utilisée. Les valeurs de P varient selon la pratique
adoptée et aussi selon la pente (EL GAROUANI et al.,2007).
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