La France et la reconstruction de la République Démocratique du Congo( Télécharger le fichier original )par Guelord Mpongo Ngamake Université de Lubumbashi - relation internationale 2010 |
SECTION III. Les moyens de l'application Française en RDCLa France a joue un rôle capital au processus électoral, en République Démocratique du Congo. Dans cette section il est question de l'implication Française au processus électorale, les soutiens de la France à l'instauration d'un état de droit en RDC et dans la mission et objectif de l'armée républicaine. §.I. L'application Française au processus électoralUn auteur souligne que, la RDC accusée un déficit en matière de tradition électorale. Depuis quatre décennies, les congolais n'ont pas eu droit aux scrutins libres et transparents. Par ailleurs, plus de la maître du corps électoral pourrait comprendre de moins de jeunes qui posent la leurs premiers actes civique. 39(*) La France soucieuse du bon déroulement de la transaction, de l'installation d'un état de droit et du renforcement de la démocratie en RDC a décider de poursuivre son effort d'appuis au processus électoral avec le versement d'une aide exceptionnelle d'un montant d'un million d'euros (soit près de 600 millions de francs congolais). Cette aide constitue la poursuite d'une action déjà entamée auprès des autorités, en particulier de la commission électorale indépendante. En effet, un appui d'un montant de trois millions d'euros a déjà été dès 2005 pour l'organisation des différents scrutins. Ce seront donc 4 millions d'euros soit près de 2 milliards 400 millions de francs congolais qui auront été apportées pour la France en appuis aux élections. Cette première action a permis au peuple congolais de pouvoir s'exprimer librement pour la première fois depuis l'indépendance et de choisir les représentants qui vont diriger le pays. Ce faisant, le déroulement de scrutins implique la prise en compte de plusieurs préalables dont la résolution passe à la fois par une dynamique interne et par un accompagnement extérieur. Les cinq années de guerre vaincue par la RDC on suffit pour détruire ce qui restait du tissu socio économique. La totalité des secteurs de la vie nationale est ainsi délabrée et appel une reconstruction avant d'y arrive, il faut impérativement réussi « la réunification, la pacification la construction de l'intégrité territorial du territoire national. Ce faisant, le partage du pouvoir opéré lors des négociation de Pretoria a permis de mettre sur pied une équipe gouvernementale de 36 ministre et 25 vice ministres la répartition de responsabilité s'est effectuée au prorata du poids de la composante ou de l'entité. Une assemblée nationale de 500 membres et un sénat de 120 personnes ont été mis en place. L'accord globale et inclusif prévu l'installation des institutions d'appuis à la démocratique. Il s'agit de la commission électorale indépendante, la haute autorité de médias, la commission « vérité et réconciliation » l'observation nationale des droit de l'homme, la commission ethnique et de la lutte contre la corruption40(*) la mission des ces cinq organes ne semble pas facile, dans la mesure ou il faudra évolue au sens d'un environnement renforcé, aussi bien sur le plan matériel que sur le plan des mentalités. * 39 Noel OBOTELA RASHIDI, « La face aux défis du développement durable et de la démocratie », in Congo Afrique, n°410, 2006, p.79 * 40 Lire à ce propos accord global et inclusif du 147 Septembre 2002 |
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