La France et la reconstruction de la République Démocratique du Congo( Télécharger le fichier original )par Guelord Mpongo Ngamake Université de Lubumbashi - relation internationale 2010 |
§.III. APPUI DE LA FRANCE A LA SANTEEn date du 14 mars 2006, l'ambassadeur de France, a été reçu en audience par le ministère de la santé publique. Il s'agissait de la première rencontre les deux hommes puis l'entrée en fonction de ministère, à terme de cet entretien, l'ambassadeur français à procédé à la remise des matériel de biologie à l'institut national de recherche biomédicales (INRB), pour un montant de près de 260.000 dollars, monsieur Germain NGOBILA MBAKA, vice ministre de l'agriculture et monsieur Ferdinand NTUE OSIAMBA, vice ministre de la santé s'étaient joints également à la cérémonie à cette occasion. La France a fait de la santé en république démocratique du Congo, l'un de ses secteurs prioritaires. Il s'agit pour la coopération Française d'accompagner la réforme du système de santé avec pour objectif principal de réhabiliter les capacités nationales congolaises d'alerte et de réponse aux épidémies. Plus particulièrement, la France dans le cadre de l'émergence de la grippe aviaire sur le continent africain a souhaité apporter un appui à la république démocratique du Congo, passant par le ministère de la santé publique selon deux étapes 36(*): · Améliorer la surveillance des épidémies et l'amélioration des capacités des structures de surveillance. · Renforcer la capacité biomédicale et scientifique de l'institut national de recherche biomédicale (INRB), institut de référence en République Démocratique du Congo. Est cet appui se traduit par l'affectation de matériel de biologie moléculaire de dernière génération pour renforcer les laboratoires national de référence : l'INRB à Kinshasa et des matériels à biologie pour renforcer en périphérie le laboratoire médicale provinciale de Lubumbashi, second pole du pays. Ces matériaux sont constitués d'une chaine ELISA et d'un ensemble MINIVIDAS. Cet ensemble unique en Afrique centrale dote la RDC d'un équipement de haut niveau pour lui permettre de faire face aux risques de contamination de la grippe aviaire. La volonté de la France dans ce domaine comme d'autres, est d'inscrire son programme d'action en toute lisibilité auprès des autorités congolaises et en parfaite complémentarité de celle des autres portes noires (centre d'Atlanta CDC, coopération Belge, union européenne, OMS). La France par cette action contribue à un système performant de surveillance et d'alerte concernant l'apparition des cas humains. Ceci permettra une meilleure prise en charge des malades et limite des contaminations inter humaines. Dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire, la France avec contribution totale de 34,3 millions de dollars notamment à l'OMS, la FAO et l'organisation internationale des épizooties (O.I.E) est l'un des principaux contributeurs.37(*) * 36 TSHIMPANG, M, « la conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement de la région des grands lacs », 2004, p.23 * 37 TSHIMPANGA, op cit, p.24 |
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