La France et la reconstruction de la République Démocratique du Congo( Télécharger le fichier original )par Guelord Mpongo Ngamake Université de Lubumbashi - relation internationale 2010 |
§2. LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES FRANÇAISES DANS LA LUTTE POUR L'INTEGRITE TERRITORIALEDes ONG Françaises oeuvrant en RDC ont produit un rapport de situation sur la réponse de l'union européenne aux besoins urgentes de protection, d'assistance dans la république Démocratique du Congo, surtout à l'Est, les FARDC, avec le soutien de la force de maintien de la paix, fournissent les efforts pour désarmer les milices ( forces démocratiques de libéralisation du Rwanda) qui empêchent aux ONG de faire valablement leur travail sur le terrain, ils appellent à l'UE, entre autres, à ursuer auprès du gouvernement congolais pour qu'ils prennent des mesures concrètes afin de minimiser l'impact négatif des opérations militaires sur les civils. La France a été à la base du rapprochement entre la France et le Rwanda étant en effet, une composante nécessaire d'une paix durable dans les grands lacs, les offensives militaires ont souvent été décrétés comme nécessaires à la consolidation de ce rapprochement mais les bénéfices pour les circuits sont rarissimes, au contraire les opérations militaires ont eu des conséquences humanitaires désastreuses rendant les conditions plus difficiles qu'avant le début des opérations non seulement les civils ont été pris pour cible à des nombreuses reprises. Dans les deux comparaisons des modestes succès de la stratégie militaire actuelle. La France étant le chef de file de l'UE en RDC est bien placée pour mener les efforts vers une nouvelle stratégie visant à protéger les civils et à plus log terme, à mettre fin au conflit qui affecte la RDC depuis plus de dix ans. La France et le royaume uni en tant que membres au conseil de sécurité des nations unies, doivent sincèrement se rendre compte de certains problèmes en RDC le cas probant de la non protection des civils et doivent s'assurer que la MONUC donne une réelle priorité aux stratégies de désarmement, réinsertion non militaire et qu'elle travaille avec le gouvernement de la RDC pour déterminer et mettre en oeuvre une série concentrée des mesures non militaires afin de garantir le désarmement d'un maximum de miliciens combattants. §3. L'APPUI AUX INSTITUTIONS POLITIQUES CONGOLAISESDepuis un certain moment, le gouvernement de la RDC s'est engagé à restaurer la paix et reconstruire un Etat moderne, à résorber les déséquilibre macro économique et relancer la croissance, et à faire face aux besoins urgents créés par les conflits et les catastrophes naturelles, cette volonté à reçu un écho favorable et une fenêtre d'opportunités lui a été ouverte par les partenaires. L'appui à la volonté de restaurer la paix et de reconstruire l'Etat s'est exprimé qu'il y a plusieurs années seulement que l'Etat congolais avait plus besoin aux institutions étrangères capable de donner un coup de main aux institutions politiques congolaises d'une situation transitaire assez longue. De nombreuses initiatives financières, diplomatiques et politiques s'efforcent d'assurer la bonne organisation d'un Etat de droit, par ailleurs, la stabilisation et la relance de l'économie sont au centre d'un effort intense de la communauté internationale, la banque mondiale (BM), le fonds monétaire international (FMI), la banque africaine de développement (BAD), l'union européenne (UE) et les agences spécialisées du système des nations unies (OMS, UNICEF, PNUD,...) appuient les programmes de reforme mis en place par le gouvernement de la RDC. Pour classer le cycle de l'hyper inflation, la BM et le FMI ont apporté un appui technique appréciable à la mise en oeuvre du programme intérimaire (PI), et au programme intérimaire renforcé (PIR). L'effort et la mobilisation du don IDA (US, 50 millions) destiné au financement des capacités des activités d'urgence y compris l'assistance technique au renforcement des capacités de l'administration publique et la reconstruction des routes d'intérêts national, démontre à suffisance l'engagement de la communauté internationale aux cotés de la RDC, grâce à la bonne diplomatie de la France dans les instances supérieures, en commençant par l'union européenne.16(*) L'appui aux institutions politiques congolaises passe par la promotion de la coopération bilatérale et multilatérale, la coopération internationale est un facteur déterminant dans le maintien d'une politique vouée au développement. Depuis plus d'une décennie, la RDC est mise à l'index par la communauté internationale et ne peut capitaliser les possibilités qu'offre cette communauté pour faire face à la misère et ne peut insupportable. Economiquement les flux d'aides bilatérales et multilatérales sont constantes diminutions. Il est à même des investissements privés et publics en dépit d'une crise qu'a connu le pays, ce dernier éprouve d'énormes difficultés pour faire entendre sa voix dans le concert des nations pour cet isolement le gouvernement a clairement montré sa volonté de régulariser les relations avec la communauté internationale en s'engageant à négocier la résolution équitable du problème de sa dette extérieure entre en programme de stabilisation avec les institutions de BRETON WOODS, de respecter les règles du droit international pour consolider cette ouverture envers la communauté internationale, le gouvernement congolais a en accord avec le représentant des partenaires de développement, qui est la France, créé un cadre institutionnel et concertante et d'harmonisation de politique de développement se fixant sur les objectifs du millénaire pour le développement. Le résultat de l'appui aux institutions politiques de la RDC s'avère fiable dans le sens que le premier résultat semble donner des fruits. Celui des reformes dans le domaine de la maîtrise de dépenses publiques et au contrôle de l'inflation des résultats encourageants. Ces résultats viennent renforcer les quelques projets et programmes que le gouvernement avait déjà mis en place avec le concours des agences des nations unies (OMS, PNUD, UNICEF, etc.) Et des autres partenaires bilatéraux, aux fins d'atténuer tant soit peu, la détérioration de la situation socio économique et l'aggravation de la pauvreté. La poursuite des efforts encours et la consolidation des résultats acquis permettent au pays de passer de la phase de stabilisation à la phase de transition destinée à la réhabilitation d'un minimum d'infrastructures de base ce n'est qu'après que les interventions dans le secteur de la croissance pourront être relancer avec tact. L'expression de la volonté du gouvernement congolais d'engager, à ce processus d'une manière participante et durable, ensemble des forces vives de la nation témoigne de l'importance avec laquelle l'Etat congolais veut sortir de l'impasse et parviendra au développement durable d'une excellente coopération. * 16 Fonds monétaire international, Rapport sur la relance de l'économie de la RDC, n°V2/FMI/RDC/PI, du 20 Juin 2008, p.15 |
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