CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur la
prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA en ville de Butembo.
L'objectif du travail est de contribuer à l'amélioration de la
prise en charge des PVVIH.
Nous sommes partis des hypothèses selon les
quelles :
- La prise en charge des PVVIH en ville de Butembo serait
partielle et embryonnaire ;
- Les PVVIH en ville de Butembo mèneraient une vie dure
et connaîtraient une extrême pauvreté ;
- Les PVVIH en ville de Butembo exprimeraient plusieurs
besoins dont la satisfaction ne serait pas encore prise en compte dans la
stratégie de prise en charge globale.
Pour arriver à l'explication de notre objet
d'étude, et vérifier nos hypothèses, nous nous sommes
servies de la méthode dialectique.
Notre recherche a été rendue possible
grâce aux techniques : documentaire, l'interviews,...
Ce travail est reparti en trois chapitres à
savoir :
- Le chapitre premier est axé sur les
considérations conceptuelles et théoriques ;
- Le deuxième porte sur la présentation du
milieu d'étude et la démarche méthodologique ;
- Enfin le troisième est consacré à la
présentation, l'analyse et l'interprétation des
résultats.
En guise des résultats, nous avons trouvé que
100 % des PVVIH enquêtés ont déjà reçu
quelconque assistance en grande partie en provenance des agences humanitaires
100 % et de l'Etat 89,3 %. Les types d'assistances reçus sont surtout
d'ordre médicale 95,1 %, aide alimentaire 92,2 %, la scolarisation des
enfants 35,9 % (tableau 12). Au tableau 13, 74% des nos enquêtés
se disent ne pas être satisfaites de ces assistances fournies. Les
raisons soulevées sont : l'inadaptation, l'insuffisance et
l'irrégularité des assistances octroyées. Ainsi, nous
avons confirmé notre première hypothèse.
Conformément à la deuxième
hypothèse, nous avons remarqué que la majorité des nos
enquêtés 75,73% n'ont pas d'emploi ; 85,4% son responsable de
1 à plus de 5 enfants ; 59,2% sont locataires ; 81,5% prennent
un repas par jours et parfois ne mangent pas ; 76,7% n'ont pas
accès aux soins de santé ; ont accusées plusieurs
difficultés aux quels elles sont confrontées (tableau 21) et
72,6% vivent sous d'une dépendance totale (des bienfaitaires, membres
des familles, parents et amis).
Par conséquent, nous avons confirmé notre
deuxième hypothèse.
Notre troisième hypothèse a été
confirmé par le fait que nos enquêtés avaient
exprimés plusieurs besoins liés à leur prise en charge
notamment l'appui financier 95,1 %, l'accès facile et même gratuit
aux soins de santé 77,7%, le soutien psychologique 24,3%, la lutte
contre la discrimination/stigmatisation 19,4% et afin, les besoins
alimentaires 16,5%.
Concluons que, les Personnes vivant avec le VIH/SIDA sont une
donnée importante dans la lutte contre la propagation du VIH. Les
abandonner à elles mêmes sur tous le plans est une
démission hautement préjudiciable aux conséquences
incalculables. Pour cela, nous suggérons ce qui suit :
· A l'Etat Congolais, aux ONG Internationales,
nationales et locales :
- d'accompagner psychologiquement et socialement les PVVIH car
se sentent perdus et abandonnées à l'annonce des résultats
et ne savent pas comment mener une vie positive avec le VIH ;
- de les soutenir économiquement car la maladie les
affectent durement et les rendent dépendantes ;
- Les prendre en compte dans les efforts de lutte contre le
SIDA.
· Aux employeurs : de maintenir
toujours leurs employés PVVIH avant le stade du SIDA. Halte contre la
discrimination.
· Aux PVVIH : Nous leur disons
« Vivre et laisser vivre » en changeant des comportement
à risque.
Loin de prétendre épuiser tous les aspects de
la prise en charge des PVVIH.
Ainsi, la porte reste ouverte à tous chercheur voulant
nous emboîtés dans cette étude.
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