3.6. Les insectes
La classe des Insectes appartient à l'embranchement des
Arthropodes, ce sont les animaux qui, de très loin, présent le
plus grand nombre d'espèces (Mimaud et al. 1969).
Si l'on peut compter un million d'espèces animales
décrites actuellement, on connaît environ 800000
espèces d'insectes, soit les quatre cinquième de la
faune de notre globe. On les rencontre dans tous les milieux car ils s'adaptent
aux conditions les plus difficiles. Leur prolificité est
étonnante et le nombre d'individus est impressionnant (Bailly et al.
1990).
Selon Grabiella et al, (1978) :
· Certains insectes, comme les Otiorrynque, font leurs
dégâts la nuit et se cachent le jour. Une inspection des plantes
malades à la lanterne est alors à envisager.
· D'autres insectes, comme les Coupe-Bourgeons, ne font
sur les plantes qu'un court séjeur pour y déposer leurs oeufs.
Ils faut alors s'armer de patience pour capturer le spécimen
nécessaire à la détermination.
· Certain insectes s'attaquent aux racines.
· Quelques autres, comme les Pyrales, et les Cicadelles
enroulent les feuilles et s'abritent dans leurs replis.
· Beaucoup d'insectes sont très petits et vivent en
colonies nombreuses. C'est le cas des Pucerons, ...etc.
· Quelques insectes sont difficiles à
dépister en raison de leur immobilité et l'enduit protecteur qui
les recouvre. A ce groupe appartiennent les cochenilles (Kermès),
recouvertes d'une capace et fixées sur l'écorce des arbres, les
feuilles et les tiges des plantes.
3.7. Les nématodes
B lancard, (1991) : définis les nématodes comme
étant des vers de petite taille, le plus souvent invisible à
l'oeil nu, pourvus d'un stylet buccal leur permettant de piquer les cellules
pour en absorber le contenu. Sous leur forme larvaire ou adulte (sauf dans le
cas des femelles hypertrophiées de Meloidogyne, Heterodera ou
Globodera) ils se déplacent dans le sol par des mouvements ondulatoires.
Un film d'eau leur est nécessaire, ainsi qu'une bonne structure du sol
leur permettant de passer d'un agrégat à l'autre. Les sols
m n les divise en ectoparasites (vivant dans le sol et piquant
les racines çà et là), semi-
vivant à l'intérieur des organes
végétaux. Parmi ces derniers on distingue les «
Nématodes
à galle », les « Nématodes à
kystes », et les « endoparasites migrateurs ».
Les dégats sont fréquents sur les
Chrysanthèmes, les OEillets, les Laitues, les Poireaux et bien d'autres
plantes. En cas de doute, un examen microscopique permet d'être
fixé sur la cause du dégât constaté.
Les Anguillules (Nématodes) sont d'autant plus
difficiles à combattre qu'elles peuvent se conserver très
longtemps hors des plantes, dans les terreaux, les bassins d'arrosage, etc.,
sous forme de kystes. En cas d'invasion, on sera amené à
désinfecter les locaux, les bassins, le terreau destiné aux semis
et rempotages. Le traitement des plantes attaquées
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