BORDJAH AKLI Mme BEDOUI
NORA
République Algérienne
Démocratique Et Populaire Ministère De La Formation Et De
L'enseignement Professionnels Institut National Spécialisé De
La Formation Professionnelle Haddadi Cherif El-Hidhab
Sétif
ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE
ET MICROBIOLOGIQUE DU LAIT UHT
'DEMI-ECREME
Dans le but d'obtention du diplôme de Brevet
de Technicien Supérieure en Contrôle de Qualité dans les
Industries Agro-alimentaire
ORgANIsME IYAccuEIL
C.13 Promotion 2011E0
Remerciement
Au terme de ce travail, je tiens
à remercier Dieu le tout puissant de m'avoir
donné le courage, la volonté et la patience pour achever ce
travail.
J'ai l'honneur et le plaisir de
présenter ma profonde gratitude et mes sincères remerciements
à mon encadreur Mme N. bedoui, pour sa précieuse aide, ces
orientations et le temps qu'elle m'a accordé pour mon
encadrement.
Je remercie profondément
tous les enseignants qui m'ont encouragé et soutenu pendant mon
cursus.
Mes remerciements les plus
sincères et les plus profonds sont adressés à :
Mr F. BERKATI
(PDG) de l'entreprise
Tchin-Lait/Candia) de m'avoir ouvert les portes de son
entreprise et d'avoir mis à ma disposition les moyens nécessaires
pour la réalisation de mon étude.
Tous les responsables et le
personnel pour leurs entières disponibilités et
coopérations lors de la réalisation de ce travail.
Un très grand merci,
à l'ensemble du personnel du laboratoire et tous les employeurs de
Tchin-lait Candia, en particulier Monsieur Medjber Halim (chef du service de
laboratoire) et Monsieur Atrouche Elyès (chef du laboratoire) pour leurs
aides, leurs conseils et pour leurs complicités.
Je remercie également tous
ceux qui ont contribué de prêt ou de loin à la
réalisation de mon mémoire.
« « Merci » »
Dédicace
Je dédie ce travail, avant
tout, à « vous »mes très chers parents, merci
d'être là pour moi.
A ma Grand-Mère maternelle que j'estime
beaucoup.
A mes très chers oncles: A/Momene ; A/Aziz ;
Omar.
A mes très chères tantes et leurs familles sans
exception.
A mes très adorablefrères et soeurs.
A toute ma grande famille sans exception, oncles, cousins et
cousines ...etc. A mes chers amis : Nassim, Yamine, Djazi, Didine, Hicham,
Nadir, Hmana,
Ghazi,Fahem le comité ,Saadi ,Ferhath ,Faten ,Saaii,
boubekeur ,Nabil,...etc. A tout les résidents de la chambre C308 de la
résidence universitaire 1000
lits Bejaia««« Illoul Amirouche, Tizit
Boukhalfa et surtout Nassim»»». A tous ceux qui me sont chers,
là ou ils pourraient se trouver.
A tous les habitants de mon village AKENTAS, et tous mes amis
sans exception et tous personnes qui m'a aider pour faire ce modeste
travail.
Sans oublier la promotion de Contrôle de Qualité
dans les Industries Agro-alimentaires 2008/2011.
Akli
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction: 01
Partie théorique
Chapitre I : Généralités sur le
lait : 02
I-1-définition 02
1-2-Aspect et composition 02
I-3-propriétés physico-chimique de lait 04
1-4 les caractéristiques microbiologiques de lait 05
1-4-1-Flore originelle : 05
1-4-2-Flore de contamination : 05
I-5-quelques dénominations sur le lait 07
1-6-procédés de conservations 10
1-6-1-par le froid : 10
a- réfrigération 10
b- congélation 10
1-6-2-par la chaleur : 10
a- la pasteurisation 10
b- la stérilisation 11
1-7-La place de lait dans l'alimentation 11
1-8-La valeur nutritionnelle du lait 11
Chapitre II : le lait UHT
Demi-écrémé : 12
II-1- Définition 12
a-lait UHT 12
b-lait UHT demi-écrémé 12
II-2- Composition chimique du lait stérilisé UHT
12
II-3- Caractéristiques exigées 13
II-4- Les matières 1ères
utilisées 13
II-5- Processus de fabrication du lait UHT 14
II-5-1- La reconstitution du lait 14
II-5-2- Pasteurisation 14
II-5-2-1- Préchauffage 14
II-5-2-2- Dégazage 14
II-5-2-3- Standardisation 14
II-5-2-4- Homogénéisation 14
II-5-2-5- Pasteurisation proprement dite 15
II-5-3- Stérilisation UHT 15
II-5-3-1- Préchauffage 15
II-5-3-2- Homogénéisation 15
II-5-3-3- La stérilisation proprement dite 15
II-5-4- Conditionnement 15
A* Conditionnement aseptique 15
B*principe du fonctionnement de TBA 16
C*Stérilisation de l'emballage 16
D*Formation des paks(braquettes) 16
E*Palettisation et stockage 16
II-5-5-Commercialisation 16
II-5-6- Emballage tétra pack 16
II-5-6-1- Rôle de l'emballage tétra pack 16
II-6- Nettoyage et désinfection 17
II-6-1- Prérinçage 17
II-6-2- Nettoyage 17
II-6-3- Rinçage 17
II-6-4- Désinfection 17
II-7-Inconvénients et avantages du traitement UHT 17
II-7-1- Inconvénients 17
II-7-2- Avantages 18
II-8- Les altérations principales rencontrés 18
Diagramme de fabrication de lait UHT
demi-écrémé 19
Schéma du process technologique du lait uht 19
Organisme d'accueil
Présentation de l'unité Tchin lait « Candia
» 20
1-Historique et situation géographique 20
2-Organisation 20
A-
La laiterie 20
B- La gestion de l'unité est subdivisée en
plusieurs directions 21
C- Produits de l'unité 21
D- capacité de l'unité 21
E- Organigramme de l'unité 22 Partie
pratique
Chapitre I : Matériels et méthodes :
I- Méthodes 23
I-1- Echantillonnages 23
I-1-1- Eau de process 23
I-1-2- Poudre de lait 23
I-1-3- Lait reconstitué 23
I-1-4- produits finis 24
I-2- Analyses physicochimiques 25
I-2-1- Analyses physico-chimique de l'eau de process 26
I-2-2- Analyses physico-chimiques de la poudre de lait 28
I-2-3- Analyses physico-chimiques du lait reconstitué
33
I-2-4- Analyses physico-chimiques du lait pasteurisé 36
I-2-5- Analyses physico-chimiques du produit fini 40
I-3- Analyses microbiologiques 44
I-3-1-Analyses microbiologiques de l'eau de process 45
I-3-2- Analyses microbiologiques de la poudre de lait 51
I-3-3- Analyses microbiologiques du lait reconstitué 57
I-3-4- Analyses microbiologiques du lait pasteurisé 61
I-3-5- Analyses microbiologiques du produit fini 61
I-3-6- Test de la résazurine 63
Chapitre II : Résultats et
interprétation:
II- Résultats et interprétations
67
II-1- Résultats et interprétations des analyses
physico-chimiques 67
II-1-1- Eau de procèss 67
II-1-2- Poudre de lait 68
II-1-3- Lait reconstitué 69
II-1-4- lait pasteurisé 70
II-1-5- Produit fini 70
II-2- Résultats et interprétations des analyses
microbiologiques 72
II-2-1- Eau de process 72
II-2-2- Poudre de lait 73
II-2-3- Lait reconstitué 73
II-2-4- lait pasteurisé 73
II-2-5- Produit fini 73
II-3- Résultat et interprétation du test de la
résazurine 75
Conclusion 76
Résumé 76
Annexes
Références bibliographiques
Liste des abréviations
Abs : Absence
BCPL : Bromocrésol
Pourpre Lactose.
BLBVB : Bouillon Lactosé
Bilié au Vert
Brillon.
CT : Coliformes Totaux.
CF : Coliformes
Fécaux.
°D : Degré
Doronic.
DLC : Date
Limite de Consommation.
D/C : Double
Concentré.
EDTA : Ethylène
Diamine Tétra
Acétique.
EST: Extrait
Sec Total.
ESD : Extrait Sec
Dégraissé.
EVA : Azide et l'Ethyle
Violet.
°F : Degré
Français.
FIL : Fédération
International Laitière.
FMAT : Flore Mésophile
Aérobie Totale. GT :
Germes Totaux.
HTST :
JORA : Journal
Officiel de la République
Algérienne.
L.R : Liquide Ringer.
MG : Matière Grasse.
MGLA : Matière Grasse
Laitière Anhydre.
NEP : Nettoyage
En Place.
NPP : Nombre Le Plus
Probable.
PCA : Plant
Count Agar.
PDG : Président
Directeur Général.
SARL : Société A
Responsabilité Limité.
S/C : Simple
Concentré.
TBA : Tétra Brick
Aseptique.
TH : Titre
Hydrotimétrique.
TA : Titre
Alcalimétrique.
TAC : Titre
Alcalimétrique Complexe.
TS : Tank Stérile.
TR : Tank de Reconstitution.
TT : Tank Tampon.
UFC : Unité Formant
Colonies.
UHT: Ultra
Haute Température:
UV : Ultra
Violet.
VF : Viande Foie.
VRBL : Lactose Bilié au
cristal Violet et au Rouge neutre.
pl : Micro Litre.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : composition typique du lait de vache
3
Tableau II : les propriétés
physico-chimique du lait de vache 4
Tableau III : Les principaux groupes
bactériens du lait 6
Tableau IV : Composition moyenne du
lait UHT demi-écrémé 12
Tableau V : Les analyses physicochimiques de
l'eau, poudre, lait reconstitué, lait pasteurisé, produit
fini. 25 Tableau VI : Les germes
recherchés pour l'eau, poudre, lait reconstitué, lait
pasteurisé et produit fini 44
Tableau VII : Résultats des analyses
physicochimiques de l'eau de process 67
Tableau VIII : Résultats des analyses
physicochimiques des poudres de lait 68
Tableau IX : Résultats des analyses
physico-chimiques du lait reconstitué 69
Tableau X : Les résultats des analyses
physico-chimiques du lait pasteurisé et
stérilisé UHT demi écrémé
70
Tableau XI : Résultats des analyses
microbiologiques de l'eau de process. 72
Tableau XII : Résultats des analyses
microbiologiques de la poudre ..73 Tableau XIII :
Résultats des analyses microbiologiques de lait reconstitué,
pasteurisé et produit fini.
73
Liste des figures
Figure N°1 : Diagramme de fabrication du
lait UHT demi-écrémé(Candia) 19
Figure N°2 : Schéma technologique du
lait UHT 19*
Figure N°3 : Les étapes de
conditionnement du lait UHT par la TBA/8 15*
Figure N°4 : L'organigramme de
l'organisation de la laiterie Tchin-lait 22
Figure N°5 : Protocole de recherche des
germes Totaux dans l'eau. 46
Figure N°6 : Protocole de recherche des
coliformes dans l'eau 48
Figure N°7 : protocole de recherche des
streptocoques fécaux dans l'eau 50
Figure N°8 : Dénombrement des germes
totaux de la poudre de lait 52
Figure N°9 : Recherche et
dénombrement des coliformes dans la poudre de lait 54
Figure N°10 : Recherche des Clostridiums
sulfito-reducteurs dans la poudre de lait.56 Figure N°11 :
dénombrement de la flore aérobie mésophile total
de lait reconstitué et pasteurisé 58 Figure N°12 :
Recherche et dénombrement des coliformes fécaux et
totaux dans le lait
reconstitué et pasteurisé 60
Figure N°13 : Dénombrement des
germes totaux du produit fini 62
Figure N°14 : Méthode à la
Résazurine 65
1
Introduction
«Le lait représente l'un des plus
importants marchés de l'univers alimentaire»
Le corps humain a toujours besoin à un apport calorique
pour le bien être en raison de ce besoin le lait est un partenaire
important de notre alimentation quotidienne, et il joue un grand rôle
dans le régime alimentaire des pays consommateurs et représentant
une source importante d'éléments minéraux, glucides,
protéines et lipides.
En raison de besoin de l'homme a la disponibilité du lait,
lui a poussé à l'innovation de nouvelle technologie permet de
conservation du lait pendant une longue durée, donc il a pensé a
la stérilisation UHT.
Le traitement UHT (Ultra Haute température) occupe une
place de choix parmi les traitements de conservation du lait. La
température élevée employée (140°C) permet la
destruction totale des micro-organismes initialement présents permettant
ainsi l'obtention d'un produit dit "à longue durée de
conservation" (3 à 4 mois).
D'autre part, la rapidité de ce traitement (quelques
secondes) permet de conserver intactes les qualités organoleptiques et
nutritionnelles du lait. (Guiraud, 1998).
Aujourd'hui, le nombre de laiteries Algériennes est
suffisant pour alimenter le marché en différentes fabrications
laitières.
A la wilaya de Bejaia seulement, plusieurs laiteries (environ
huit) sont construites et peuvent couvrir les besoins de leurs clients. Parmi
ces laiteries « Tchinlait » « Candia », dans laquelle j'ai
effectué mon stage. Cette entreprise a commencé sa production de
lait stérilisé UHT depuis 2001, elle reste nouvelle dans notre
pays qui permet une longue conservation du produit.
Mon stage effectué au sein de cette entreprise est
porté sur l'étude des analyses physico-chimique et microbiologie
du lait UHT demi-écrémé, les analyses des eaux de process,
ainsi le suivi de processus technologique de sa fabrication.
Partie
Théorique
2
I- Généralités sur le lait :
I-1-définition:
La définition adoptée par le 1er
congrès international pour la répression des fraudes alimentaires
tenu à Genève en 1908, pour le lait propre à la
consommation homme: «est le produit intégral de la traite totale
interrompue d'une femelle laitière bien portante, bien nourrie et non
surmenée. Il doit être recueilli proprement et ne pas contenir de
colostrum.»
Les laits des différentes espèces de
mammifères sont constitués des mêmes types de composants;
mais leur composition varie d'une espèce à l'autre. On y trouve
des globules de matières grasses en suspension dans une solution
contenant le sucre du lait (lactose), des protéines (surtout la
caséine) et des sels de calciums, de phosphore, de chlore, de sodium de
potassium et de soufre, donc le lait est un produit équilibré
d'un point de vue nutritionnel, adapté aux besoins de chaque
espèce.
1-2-Aspect et composition:
Il apparaît comme un liquide opaque blanc mat, plus ou
moins jaunâtre selon la teneur en â-carotène de la
matière grasse, deux fois plus visqueux que l'eau, de saveur
légèrement sucrée. Il a une odeur peu marquée mais
reconnaissable. Schématiquement, on peut considérer le lait comme
une émulsion de matière grasse dans une solution aqueuse
comprenant de nombreux élément dont les une sont à
l'état dissous et les autres sont la forme colloïdale.
L'eau est l'élément quantitativement le plus
important. Il représente environ les 9/10 du lait.
Les autres éléments constituent la
matière sèche totale qui s'élève habituellement
à 125-130g par litre de lait. La matière sèche
dégraissée exprime la teneur du lait en élément
secs presque toujours voisine de 90g/litre.
Certains composants sont présents en quantités
sensibles donc plus ou moins dosables (la matière grasse, le lactose,
les matières azotés, les matières salines). D'autres, au
contraire, ne figurent qu'a état de traces et sont plus difficilement
appréciable (les enzymes, les pigments et les vitamines.
3
Constituants
|
|
Concentration (g/l)
|
Eau
|
|
905
|
Glucides : lactose
|
|
49
|
Lipides
|
|
35
|
Matière grasse proprement dite
|
|
34
|
Lécithine (phospholipide)
|
|
0,5
|
Partie insaponifiable (stérols,
carotène, tocophérols)
|
|
0,5
|
Protides
|
|
34
|
Caséines
|
|
27
|
Protéines solubles (Globulines,
Albumines)
|
|
5,5
|
Substances azotés non
protéiques
|
|
1,5
|
Sels
|
|
9
|
De l'acide citrique
|
|
2
|
De l'acide phosphorique
|
|
2,6
|
De l'acide chlorhydrique (Na Cl)
|
|
1,7
|
Vitamines, enzymes, gaz dessous
|
|
Traces
|
Extrait sec total
|
|
127
|
Extrait sec non dégraissé
|
|
92
|
Tableau I: composition typique du lait de vache
(Alais et Liden, 1987).
4
I-3-propriétés physico-chimique de lait :
Densité du lait à 20°C
|
1,028-1,034
|
Densité de lait
écrémé
|
1,035-1,036
|
Densité de la matière grasse
|
0,92-0,94
|
Point de congélation
|
0,530-0,555
|
PH à 20°C
|
6,6-6,8
|
Acidité titrable
|
14-17 °D
|
Activité de l'eau à 20°C
|
0,9
|
Tableau II: les propriétés
physico-chimique du lait de vache
5
1-4- les caractéristiques microbiologiques de
lait :
Du fait de sa composition physico-chimique, le lait est un
excellent substrat pour la croissance microbienne. De ce fait on trouve que le
lait comporte une flore originelle et une flore de contamination.
1-4-1-Flore originelle :
Le lait contient peu de Microorganismes lorsqu'il est
prélevé dans de bonnes conditions, à partir d'un animal
sain (moins de 103germes /ml). Il s'agit essentiellement des germes saprophytes
de pis et des canaux galactophores : microcoques, streptocoques lactiques,
lactobacilles. Des germes pathogènes et dangereux du point de vue
sanitaire peuvent être présents lorsque le lait est issu d'un
animal malade (Streptocoque pyogène, carynebactéries
pyogènes, des
staphylocoques) qui sont des agents des mammites et peut s'agir
aussi de germes d'infection générale Salmonella, Brucella, et
exceptionnellement listeria monocytogene, mycobactérie, Bacillus
anthracis et quelque virus (Guiraud, 2003).
1-4-2-Flore de contamination:
Le lait peut se contaminer par des apports microbiens divers:
Fèces et téguments de l'animal : Coliformes,
Entérocoques Clostridium, Salmonella. Sol: Streptomyces, Listeria,
bactéries sporulés, spores fongiques.
L'air et l'eau : Flores diverses, bactéries
sporulés. (Guiraud, 2003).
6
|
Groupes
|
Caractères
|
-Bacteries «Gram +»
|
1-bactéries lactiques
|
Activité biologique : fermentation du lactose
|
2-Microcoques
|
* Flore banale de contamination du lait *Activité
enzymatique réduite
|
3-Staphylocoques
|
*Anaérobies facultatifs, fermentent le lactose exemple :
Staphylococcus aureus
*Développement dans le lait à 15°C pendant
plusieurs heures
|
4-Bacillaceae.
|
*Mésophiles, inhibées à 45°C,
* Absentes dans le lait crus et les produits laitiers qui n'ont
pas été chauffés,
*Responsables des altérations des laits insuffisamment
stérilisés.
|
-Bacteries « Gram-»
|
1-Entérobactéries.
|
*Des coliformes, fermentent le lactose
*Leur présence est lié à une contamination
fécale *Moins abondantes dans le lait par rapport à d'autres Gram
(-),
*Ces espèces résistent aux antibiotiques, se
développent à des températures très
différentes.
|
2-Achromobactériaceae
|
*Ces microorganismes forment l'essentiel de la flore
psychrotrophe
* Ne fermentent pas les sucres.
|
3- Bactéries divers.
|
Les plus importantes Pseudomonas véhiculées par les
eaux non potables et brucella pathogènes.
|
Tableau III: Les principaux groupes
bactériens du lait (Alais, 1984).
7
8
9
I-5-quelques dénominations sur le lait :
I-5-1-Le lait cru : Autrefois, le seul
disponible. Ce lait n'a subi aucun traitement autre que la
réfrigération mécanique immédiate après la
traite à la ferme qui à remplacé le refroidissement
à l'eau fraiche (à environ 15°C).
Pour être vendu, il doit répondre à des
prescriptions réglementaires sur sa composition et l'état
sanitaire des vaches d'où il tiré. Il doit être
conditionné sur le lieu même de production et subi de nombreux
contrôles.
La couleur du conditionnement est à dominante jaune.
La mention «lait cru» ou «lait cru frais» est
obligatoire sur l'emballage. Sa date de limite de consommation correspond au
lendemain du jour de la traite.
Porté à l'ébullition 5 à 8 minutes
avant la consommation, il doit être utilisé dans les 48 heures.
Ouvert, il ne se conserve pas au-delà de 24 heures
à +4°C.
I-5-2-Lait entier : Contient
généralement 3,5% de la matière grasse. S'il n'est pas
homogénéisé, les matières grasses remontent
à la surface et forment une couche de crème.
Cette couche de crème est absente dans le lait
homogénéisé, car la matière grasse est en
suspension dans le lait. Ce lait est enrichi de vitamine D.
I-5-3-Lait partiellement écrémé :
Contient 1 ou 2% de matière grasse. Il presque la même
valeur nutritive que le lait entier, à l'exception des matières
grasses, ce qui entraîne une diminution de la valeur
énergétique. Son goût est légèrement moins
riche que celui du lait entier. On lui ajoute de la vitamine a pour compenser
les pertes survenues avec le retrait des matières grasses. Il est
également enrichi en vitamine D.
I-5-4-Lait écrémé :
Contient au maximum 0,3% de matière grasse. On y ajoute de la
vitamine A pour compenser les pertes survenues avec le retrait des
matières grasses. Il est également enrichi en vitamine D.
I-5-5-Lait pasteurisé : Lait
chauffé sous le point d'ébullition pour détruire la
plupart des bactéries pathogène. La pasteurisation consiste
à porter le lait à une température de 62,8°C pendant
30 min ou à 72,8°C pendant 16 s et c'est pour les produits laitiers
contenant 3,25% de matière grasse et moins, ce qui augmente la
durée de conservation. Cette méthode favorise la conservation de
la saveur et de la couleur ainsi que de la teneur en nutriments thermosensibles
telles la thiamine, la vitamine B12 et la lysine.
I-5-6-Lait UHT: Lait subit une pasteurisation
particulière, soit un traitement thermique à des
températures très élevées ou Ultra Haute
Température(UHT). On chauffe le lait entre 132°C et 150°C
pendant quelque secondes (2 à 6). La stérilisation détruit
tous les micro-organismes présents dans le lait. Le lait UHT est
conditionné dans des contenants aseptiques scellés; il peut se
conserver dans son emballage à la température de la pièce
pendant 3 mois. Une fois l'emballage ouvert on doit le consommer dans les jours
suivants.
I-5-7-Lait concentré: est du lait entier,
partiellement écrémé ou écrémé, dont
environ 60% de l'eau a été évaporée sous vide. Le
lait concentré contient au moins 7,5% de matière grasse et pas
moins de 25,5% de solides du lait. Il est enrichi de vitamine D et de vitamine
C.
S'il s'agit de lait partiellement écrémé ou
écrémé, il doit être enrichi de vitamine.
I-5-8-Lait aromatisé: lait auquel on
ajoute un ingrédient qui lui confère de la saveur.
Le plus connu des laits aromatisés est sans doute le lait
au chocolat. Il existe plusieurs autres laits aromatisés dont les laits
maltés, les laits à saveur de fruits ou de vanille et les
boissons au lait contenant du jus de fruit. La plupart des laits
aromatisés sont fabriqués avec le procédé UHT
(Ultra Haute Température). Compte tenu des ingrédients que
renferme le lait au chocolat, ce dernier doit subir une sérieuse
pasteurisation, soin un minimum de 30 min à 74,4°C ou 25 secondes a
81,1°C ; on peut même atteindre les conditions de
stérilisation.
I-5-9-Lait en poudre ou lait sec: C'est un lait
qui a perdu le quasi totalité de son eau (environ 96%) pour ne conserver
que son extrait sec.
Après pasteurisation et concentration, le lait est
projeté en minuscules gouttelettes dans une enceinte.
Celles-ci sont séchées par envoi d'air chaud
à 200°C qui provoque instantanément l'évaporation de
l'eau dans la tour de séchage (séchage spray).
Cette déshydratation presque totale permet au lait en
poudre de se conserver un an à température ambiante.
Cependant, il craint la chaleur et l'humidité.
Une fois ouvert, il se conserve 10 jours lorsqu'il est entier, 2
semaines s'il est demiécrémé et 3 semaines s'il est
écrémé.
Il doit être consommé immédiatement
après avoir été reconstitué par adjonction de
liquide.
Le taux de matière grasse est toujours
précisé sur l'emballage. Il existe deux catégories de lait
en poudre : le<spray écrémé> (taux de matière
grasse inferieur à 1, 5%) et le<spray gras> (taux de
matière 26%).
I-5-8-Les lait infantiles: Ce sont des laits
en poudre spécialement conçus pour s'adapter aux besoins des
nourrissons. Leur dénomination légale est *aliment lacté
diététique pour nourrissons*
10
1-6-procédés de conservations:
1-6-1-par le froid :
Actuellement, le froid est un moyen très pratique de
conserver les aliments, tout en préservant leurs qualités
nutritionnelles et organoleptiques.
a- réfrigération : La
réfrigération est une technique de semi conservation, et consiste
à placer les denrées dans une enceinte maintenu vers +5°C.
Cette température freine les développements des germes
mésophiles par contre le traitement est sans effet sur psychrophiles,
qui se développent à la température de
réfrigération. (GOSTA, 1995).
b- congélation : est un
procédé physique qui a pour but la conservation prolongée
par le froid. Les produits alimentaires sont conservés à
-40°C, il est très important que le lait destiné à
être conserver par le froid soit de bonne qualité
hygiénique.
Le but d'emploie de froid est souvent d'inhiber, retarder ou
arrêter d'une part les réactions enzymatiques dans le produit
alimentaire et d'autre part la croissance des micro-organismes.
En résumé, le froid constitue un moyen important de
conservation du lait. (GOSTA, 1995).
1-6-2-par la chaleur :
Contrairement à l'action du froid. La chaleur permet de
détruire les microbes et non d'inhiber simplement leur
développement. D'autre part elle vise à détruire les
enzymes qui peuvent impliquer la détérioration du lait. Se qui
permet l'amélioration de la qualité du lait.
a- La pasteurisation: Est un processus de
traitement thermique qui vise à détruire certains
micro-organismes présents dans un produit, alors le processus de
pasteurisation consiste à chauffer l'aliment jusqu'à une certaine
température, souvent inferieur à 100°C, elle est
employée pour les aliments qui nécessitent uniquement la
destruction des germes pathogènes ou toxinogénes.
11
b- La stérilisation: Elle vise à
destruction totale des micro-organismes et des spores présents dans le
produit. La stérilisation consiste à chauffer le
produit alimentaire au-delà de 100°C pour lui assurer
une conservation prolongée. (VEISSEURE, 1979).
Pour cette raison, le traitement de « stérilisation
»vise, en pratique, obtenir un
produit restant stable au cours d'une longue conservation (de
5à6 mois).
1-7-La place de lait dans l'alimentation :
Le lait est un aliment liquide, mais sa teneur en matière
sèche (10 à 13%) est proche de celle de nombreux aliments
solides.
Le caractère essentiel de sa composition est son harmonie
qui a fait de lui un aliment de valeur nutritionnelle inestimable,
particulièrement pour l'enfant.
La plupart des éléments nécessaires à
l'édification des tissus de l'organisme sont en effet présent.
Les protéines du lait ont une valeur nutritive
élevée, en particulier la lactoglobuline et la lactalbumine,
riche en acides amines soufrés. Le lait représente
également une excellente source de calcium, de phosphore, de riboflavine
et relativement riche en thiamine, Vitamine A. Cependant il est pauvre en fer,
cuivre, acide ascorbique et en vitamine D.
1-8-La valeur nutritionnelle du lait :
v' Le lait possède une valeur énergétique de
700kcal/litre
v' La haute qualité nutritionnelle des protéines du
lait repose sur leur forte digestibilité et leurs compositions
particulièrement bien équilibrée en acides aminés
indispensables.
v' Pour les nouveau-nés, les protéines du lait
constituent une source protéique adaptée aux besoins de
croissance durant la période néonatal. (DERBY,
2001).
12
II : le lait UHT Demi-écrémé :
II-1- Définition:
A-lait UHT : Le lait UHT se répond,
il est blanc, à bon goût et n'est guère modifié
qu'un lait pasteurisé, il peut se conserver plusieurs mois à une
température ambiante. (ALAIS ET LINDEN ,1987).
Le lait stérilisé UHT est un lait soumis
à un traitement thermique aboutissent à la destruction ou
à l'inhibition totale des enzymes, des micro-organismes et de leurs
toxines.
Le lait stérilisé UHT est le lait dont la
conservation est assurée par l'emploi successif de deux techniques
suivantes :
Traitement par procédé de chauffage direct ou
indirect, en flux continu, appliqué en une seule fois de façon
ininterrompu, pendant un temps très court (1-3 secondes), à une
température d'environ 140°C.
Conditionnement aseptique dans un contenant stérile
hermétiquement clos, aux liquides et aux micro-organismes et permettant
de soustraire le lait à toute influence défavorable de la
lumière. (ANONYME 2, 1993).
b-lait UHT demi-écrémé: Le
lait stérilisé UHT demi-écrémé
est un lait dont la teneur en matière grasse est au moins de
15,45 g/l.
II-2- Composition chimique du lait
stérilisé UHT:
Constituants
|
Lait UHT demi-écrémé (g/kg)
|
Eau
|
896
|
Matières sèches
|
104
|
Azote total
|
5
|
Protéines
|
31,9
|
Lipides totaux
|
15,7
|
Glucides disponibles
|
45,3
|
Tableau IV : Composition moyenne du lait UHT
demi-écrémé
(FEINBERG et ALAIS, 1987).
II-3-
13
14
15
16
17
18
Caractéristiques exigées : Tenant
compte de la réglementation Algérienne le lait
stérilisé UHT doit: (Anonyme 2et3).
Etre stable à l'alcool.
Etre sans coagulation, ni précipitation ni floculation
à l'ébullition.
Etre sans défauts organoleptiques tel que : la
protéolyse, et les anomalies de goût et d'odeur.
Son acidité titrable ne doit être
dépassée 18°D
La variation du PH doit être <0,2 unités du fait
de l'incubation.
Les germes aérobies à 30°C doivent être
inferieurs à 10 germes/0,1ml.
II-4- les matières 1ères
utilisées :
II-4-1-La poudre de lait :
Dans la fabrication du lait stérilisé UHT
demi-écrémé généralement on utilise deux(02)
types de poudres :
L'une a une teneur en matière grasse 26% appelé la
poudre entier.
L'autre appelée la poudre écrémé dont
la teneur ne dépasse pas 1,25%de
matière grasse (elle est sous appellation la poudre de
0%en matière grasse). La teneur en eau pour les deux
types de poudre est environ de 0,3 à 4%.
II-4-2-L'eau : L'eau est un
élément essentiel dans la reconstitution du lait. Elle doit
être potable. Sur le plan physico-chimique, elle ne doit pas contenir ni
pesticides, ni nitrate, avoir une dureté totale comprise entre 0 et 15
°F et un pH voisin de la neutralité.
Elle doit être de bonne qualité microbiologique afin
de contribuer à élaborer un produit dépourvu de
micro-organismes nuisibles (Gosta, 1995 ; Lupein, 1998).
II-4-3- La matière grasse laitière anhydre (MGLA) :
La MGLA est le produit obtenu exclusivement, à partir du lait
de beurre ou de crème au moyen de procèdes entraînant
l'élimination quasi-totale de l'eau et de l'extrait sec non gras.
Elle contient au minimum, 99,8% de matières grasses et au
maximum 0,1% d'eau. Elle doit être utilisée exclusivement, par les
industries alimentaires, pour la préparation des produits devant subir
une cuisson ou tout autre traitement thermique (J.O.R.A, N°80,
1999).
II-5- Processus de fabrication du lait UHT : Le
processus de fabrication du lait UHT demi écrémé est
résumé sur la (figure N°1 et N°2)
II-5-1- La reconstitution du lait : Cette
opération consiste à mélanger la poudre de lait avec l'eau
de process dans un circuit fermé.
L'opération de reconstitution consiste à
mélanger de la poudre de lait écrémé avec l'eau de
process à une température de 22 à 25 °C. La poudre
est soutirée par une pompe de tri blinder en même temps que l'eau,
ce qui permet le mélange de la poudre et de l'eau dans un circuit
fermé qu'on appelle le tank de reconstitution (TR) qui contient un
agitateur pour assurer la dispérsibilité.
Une fois que toute la poudre est bien mélangée,
l'agitateur et la pompe de circulation s'arrêtent et le compteur du tank
est au repos jusqu'à dissolution complète de la poudre : qu'on
appelle le temps d'hydratation qui dure 60mn, le lait soutiré passe
à travers des filtres pour éliminer les particules insolubles,
après le lait subit un refroidissement qui se fait à 5°C
avec de l'eau glacée.
II-5-2- Pasteurisation:
II-5-2-1- Préchauffage : Le lait refroidi
à 5°C, est soutiré du TR, puis pompé vers
l'échangeur à plaque, dans la section de préchauffage,
où il chauffé à une température de 68°C.
II-5-2-2- Dégazage : Le lait
préchauffé à 68 °C est introduit tangentiellement
dans la cuve sous vide. Les gaz véhiculés à la vapeur
montent vers le haut de la chambre et sont aspirés par la pompe sous
vide, et la vapeur se condense dans le condenseur et revient dans le lait.
II-5-2-3- Standardisation: Une fois le lait
sorti du dégazeur, on fait l'injection de la matière grasse
laitière anhydre (MGLA) de façon à obtenir une teneur en
matière grasse de 16 g/l.
II-5-2-4- Homogénéisation :
L'homogénéisation consiste à faire passer le lait
sous forte pression à 60 bars à travers des orifices très
étroits qui réduisent la taille des globules gras, et
détruisent partiellement les micelles de caséines.
II-5-2-5- Pasteurisation proprement dite : Le
lait sort de l'homogénéisateur à une température de
60°C, il est conduit vers l'échangeur à plaque pour
être chauffé à 90°C pendant 30 secondes dans le
chambreur.
Le lait pasteurisé est refroidi à une
température de 5°C avec de l'eau glacée, puis stocké
dans des tanks tampons (TT).
II-5-3- Stérilisation UHT:
II-5-3-1- Préchauffage : le lait
pasteurisé stocké au niveau des tanks tampon est pompé
vers le bac de lancement de l'installation UHT, puis vers la section de
chauffage pour chauffer à 75°C, pour améliorer la
qualité organoleptique et la stabilité du lait UHT.
II-5-3-2- Homogénéisation : Le
lait préchauffé subit une deuxième
homogénéisation à 200 bars avant de gagner la section
chauffage. Elle permet d'améliorer la consistance et la stabilité
du lait au cour de la longue conservation. II-5-3-3- La
stérilisation proprement dite : Le lait
homogénéisé gagne la section de chauffage de
l'échangeur à plaques, où il chauffé à
140°C dans un circuit fermé pour empêcher toute contamination
du produit par les microorganismes de l'air, après chauffage le lait
passe dans le chambreur, dimensionné de manière à assurer
un séjour de 4secondes, puis il subit un refroidissement, en sortie de
refroidissement, le produit gagne directement la section de conditionnement
aseptique.
II-5-4- Conditionnement : Le produit refroidi
est conditionné aseptiquement à l'aide d'une conditionneuse
appelée tétra brik aseptique (TBA). (Voir figure
N°3).
II-5-4-1- Conditionnement aseptique : Il est
réalisé dans des récipients stériles, cela met en
oeuvre des techniques de remplissage interdisant toute contamination.
Dans la mesure où le lait stérilisé UHT est
un produit de longue conservation, les récipients doivent être
opaques, imperméables aux gaz, à l'eau, à la
lumière et d'utilisation facile.
II-5-4-2- Principe du fonctionnement de la TBA :
Les récipients sont formés par la TBA à partir de
bobines de carton doublés tétra brik qui est constitué de
six couches de différents constituants qui sont :
polyéthylène, couche d'impression, kraft carton et
l'aluminium.
II-5-4-3- Stérilisation de l'emballage :
Dans le but d'assurer un conditionnement aseptique au produit, la TBA
stérilise la bande de papier carton qui servira d'emballage au produit.
En premier lieu, par trempage préalable dans une solution de peroxyde
d'hydrogène puis essoré partiellement entre deux rouleaux et
séché à l'air stérile.
La superposition du carton, du polyéthylène et
l'aluminium confère aux briks l'étanchéité
convenable. La soudure du fond de l'emballage est réalisée par la
conditionneuse elle-même.
Ces étapes sont suivies du remplissage et pose
bouchons.
II-5-4-4- Formation des Paks (barquettes) :
Une machine de suremballage permet de réaliser des fardeaux de
12briks, qui seront filmés puis regroupés en Paks de six, ces
derniers sont ensuite sur-filmés.
II-5-4-5- Palettisation et stockage : Les Paks
préalablement préparés sont unis sur des palettes, puis
stockés à température ambiante, dans l'attente des
résultats des contrôles.
II-5-5-Commercialisation : Après les
analyses microbiologiques et physicochimiques un bulletin de conformité
aux normes est délivré, le lait conditionné est
transporté par des camions ordinaires.
II-5-6- Emballage tétra pack: Les bricks
tétra pack sont composés de plusieurs couches réparties
essentiellement entre le polyéthylène, l'aluminium et le carton.
(Voir annexe N°1).
II-5-6-1- Rôle de l'emballage tétra pack:
Le polyéthylène assure
l'étanchéité de l'emballage.
Le carton confère la rigidité à l'emballage
et les rends résistants aux contraintes mécaniques.
L'aluminium assure la protection du produit contre la
lumière et l'oxygène de l'air.
II-6- Nettoyage et désinfection : Dans
les industries laitières, le nettoyage et la désinfection de la
chaîne de production deviennent nécessaires et très
important pour le but d'élimination des souillures organiques,
d'élimination des souillures microbiennes et des souillures
minérales, représentées par les dépotes de
matière minérales. (Luquet 1986).
Les étapes de nettoyage sont :
II-6-1- Pré-rinçage : Qui consiste
a éliminés les impuretés collées aux surfaces, avec
de l'eau.
II-6-2- Nettoyage : Selon la nature des
souillures (organiques, minérales) on utilise deux types de solution
(acide et alcaline) :
· les souillures organiques sont éliminées
par l'action d'un détergent de nature alcalin (NaOH).
· Les souillures minérales sont
éliminées par l'utilisation de détergents de nature acide
(HNO3)
II-6-3- Rinçage : Il s'effectue avec de
l'eau stérile chaude pour l'élimination des traces des produits
utilises pour désinfecter le matériel.
II-6-4- Désinfection : Cette
dernière étape est dans le but d'éliminer les traces de
désinfectant, elle est réalisée avec de l'eau
stérile pour éviter toute décontamination.
II-7-Inconvénients et avantages du traitement
UHT:
II-7-1- Inconvénients : Les traitements
technologiques peuvent modifier la composition du lait et ce faisant sa valeur
nutritives.
En effet, au cours de stockage le lait traité par
traitement UHT présente deux types d'instabilités :
La formation des sédiments dont une couche de nature
protéique.
L'augmentation de la viscosité jusqu'à la
formation éventuelle d'un gèle (Dalgleach, 1992
cités par cayot et Lorient, 1998).
Les traitements UHT ne parviennent pas à inhiber
totalement les activités de protéolyses dues à des
protéases extracellulaires psychrotrophes. (Fabricant et Law,
1993 in cayot et Lorient, 1998).
II-7-2- Avantages : Le traitement UHT est
considéré comme une révolution importante en technologie
laitière de puis l'avènement de la pasteurisation HTST
(Carole L. Vignola ,2002).
Une stérilisation UHT bien conduite permet une
conservation de la plupart des vitamines du lait, même pour les vitamines
thermosensibles B1, B12 et l'acide folique sont peu détruites (au
maximum 20 % des vitamines sont détruites lors du chauffage).
Le traitement UHT limite aussi la modification de la
matière grasse, une faible dénaturation des protéines et
une précipitation partielle des sels minéraux, ajoutant qu'il
améliore la digestibilité des protéines dans l'estomac, ce
qui fait de cet aliment de bonne qualité nutritionnelle presque
semblable à celle du lait frais (Gérard Debry
,2001).
La stérilisation du lait permet une conservation de
longue durée. Ce secteur des laits de consommation connaît avec le
procédé UHT un développement important.
Il présente plus de 50 % de la consommation globale du
lait en France et en Allemagne (Charon, 1988).
II-8-Les altérations principalement
rencontrées :
· Réactions de Maillard.
· Persistance de germes thermorésistants
sporulés pour le lait stérilisé en bouteilles.
· Oxydation des matières grasses dans le cas du lait
stérilisé en bouteilles.
La teneur élevée en acides libres dans le lait UHT
peut être due à une lipolyse préfabrication,
provoqué par les enzymes natives du lait, ils peuvent parvenir d'autre
part d'une lipolyse poste fabrication ayant pour origine soit un
développement bactérien lors de stockage dans le produit
lui-même, soit à l'activité des enzymes microbiennes
thermostables des bactéries psychrotrophes (Veisseyre
,1979).
Eau de procès
Reconstitution et recombinaison
Poudre0%+26%
19
Homogénéisation à
200bars
Pasteurisation à 90 C°/30
S
Stérilisation à 140 °C /
4sec
Homogénéisation à 60
bars
Refroidissement à 20 C°
Refroidissement à 5 C°
Préchauffage à 68
C°
Préchauffage à 75
C°
Le conditionnement
Commercialisation
Dégazage
Figure N°1 : Diagramme de fabrication du lait
UHT demi-écrémé (CANDIA)
Figure N°3 : Les étapes de conditionnement
du lait UHT par la TBA/8
(MULTON et BUREAU, 1998).
Organisme
D'accueil
20
Présentation de l'unité Tchin lait «
Candia »
1-Historique et situation géographique :
Tchin-lait est une société privée de droit
Algérien (SARL), implanté sur l'ancien site de la limonaderie
Tchin- Tchin.
Cette dernière était à l'origine d'une
entreprise familiale spécialisée dans les boissons gazeuses
depuis 1954, ayant de fait une longue expérience dans le conditionnement
des produits sous forme liquide.
C'est à l'arrivée des grandes firmes
multinationales sur le marché des boissons gazeuses, qu'elle a
révisée sa stratégie d'où l'idée de
reconversion vers le lait UHT qui a donné naissance à Tchin lait
sous label « Candia ».
C'est en 1999 qu'une franchise Candia est née en
Algérie, devenue fonctionnelle en 2001. Cette laiterie moderne
construite sur une superficie totale de 3000 m2, situé sur la
route nationale n°12 à l'entrée ouest de la ville de
Bejaïa (Bir-Slam).
Les installations des machines ont été
effectuées par la société française Tétra
pack. L'unité est dotée d'un équipement ultra moderne, de
très grande capacité sous la marque Candia, 25 tests de
contrôle sont effectués quotidiennement d'une manière
permanente et régulière par le laboratoire Tchin-Lait durant tout
le cycle de fabrication. En plus de ces tests de qualité, le lait UHT
est consigné durant 72 heures avant sa commercialisation, pour avoir la
garantie d'un lait stérile.
2-Organisation:
A-La laiterie est gérée par un PDG
qui dirige les différents
services incluant l'administration générale,
service technique et commercial.
L'unité fonctionne avec un effectif total de plus de 120
personnes entre cadres, agents de maîtrise et ouvriers de production,
24/24 heures avec trois équipes de production:
· première équipe, 5 heures du matin à
13 heures,
· deuxième équipe, 13 heures à 21
heures,
· troisième équipe, 21 heures à 5
heures du matin.
B-
21
La gestion de l'unité est subdivisée en
plusieurs directions: > Direction commerciale.
> Direction administration générale.
> Direction finances et comptabilité.
> Direction marketing.
> Direction production.
> Direction maintenance.
? Direction laboratoire.
C- Produits de l'unité : > Lait uht
demi-écrémé format 1L: 16% de MG.
> Lait uht entier format 1L: 26% de MG.
> Lait uht écrémé <<
Silhouette>> à teneur garantie en vitamines B1, B6, E et enrichi
en vitamine D. format 1L:0% de MG.
> Lait uht écrémé vitaminé
<<Viva >> A, B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, E, D.
Format 1L:0% de MG.
> Lait uht au chocolat << Candy-choco >> format 1L
et 20cl
> Lait uht additionné de jus de fruit (orange-ananas et
pêche-abricot).
Format 1L et 20cl.
Produits par tchin-lait Candia
+Capacité de production de l'unité :
> Format 1L : 400.000litres/jour
> Format 20cl : 30.000litres/jour
22
Direction maintenance
· Service entretien mécanique.
· Service électrique.
· Service de gestion de pièces de rechange.
Direction laboratoire
· Service contrôle et suivi de la qualité au
traitement.
· Service suivi de la qualité au conditionnement.
Division commerciale
· Service de vente.
· Service de gestion des stockes.
· Service de marketing.
· Service de personnel.
· Service de paies.
· Service des moyens généraux.
Secrétaire de direction
Direction production
· Service traitement.
· Service conditionnement.
Direction administration générale
Assistant
· Service analytique.
· Service matière.
Direction Générale
Direction marketing
· Service approvisionnement.
· Service calcule des coûts.
· Service promouvoir la diffusion massive des produits.
Direction finances et comptabilit
Figure n° 4 : Organigramme de l'organisation
de la laiterie Tchin-lait Candia.
Partie
Pratique
23
24
I-Méthodes:
I-1- Echantillonnages :
Des prélèvements sont effectués à
chaque niveau de la production traitant différents paramètres.
I-1-1-Eau de process:
Afin d'effectuer les analyses physico-chimiques et
microbiologiques de cette eau, il convient de procéder à une
série d'opérations très importantes dont dépendent
en grande partie les résultats.
Il faut choisir des échantillons en définissant le
lieu et les conditions des prélèvements où on
prélève trois échantillons. La prise d'échantillons
s'effectue directement d'un robinet branché à la conduite de
l'eau de process après avoir flamber ce dernier et le
prélèvement est réalisé aseptiquement.
I-1-2-Poudre de lait :
Après chaque nouvel arrivage de la poudre du lait,
l'unité Tchin lait fait la répartir en plusieurs lots
constitués d'une dizaine de sacs. Les analyses physico-chimiques et
microbiologiques sont effectuées sur un sac pour chaque lot. Le
prélèvement est réalisé initialement au niveau du
laboratoire bactériologique, à l'aide d'un ciseau stérile
on ouvre le sac à coté du bec bunsen et on plonge une louche
stérile au fond du sac pour réaliser un bon
prélèvement qui servira à toutes les analyses.
I-1-3-Lait reconstitué :
Les prélèvements s'effectuent au niveau des tanks
de reconstitutions. Toutes les opérations doivent s'effectuer dans les
meilleures conditions d'asepsie possibles. Le matériel du
prélèvement et les récipients destinés à
recevoir l'échantillon doivent être propres et stériles. Le
prélèvement est réalisé à l'aide des
seringues à un niveau spécial des tanks destinés au
prélèvement (en bas des tanks).
Apres avoir flambé l'endroit avant et après chaque
prélèvement, on récupère un échantillon pour
chaque production.
I-1-4-produits finis:
Pour l'analyse physico-chimique, trois briks sont
prélevées pour chaque production :
+ Première brick au début de la production,
? Deuxième brick au milieu de la production.
? Troisième brick à la fin de la production.
Ces briks seront analysées juste après le
prélèvement
Pour l'analyse bactériologique, cinq bricks sont
prélevés pour chaque production :
+ Première brick au début de la production ;
? Deuxième brick quand la production atteint 25%;
+ Troisième brick au milieu de la production ;
? Quatrième brick quand la production atteint 75%;
·. Cinquième brick à la fin de la
production.
Ces briks seront analysées après étuvage
à 37°C pendant 3 jours.
Pour le test à la résazurine :
+ prélèvement automatique par le pilote de la TBA
(une brik sur 400 briks). + par la machine elle même comme suit:
deux à trois briks après chaque raccord film,
raccord Papier et raccord plastique.
Deux à trois briks après chaque arrêt de la
TBA, que ça soit un arrêt court ou un arrêt long.
Les briks prélevées subissent un étuvage
pendant trois jours à 37°C puis transférées dans la
salle de la résazurine ou elles sont classées selon le datage
horaire, dans un ordre croissant
25
26
I-2-Analyses physico-chimiques :
L'étude physicochimique est réalisée pour
les différents produits de la chaîne de production. Chaque produit
est analysé par divers paramètres.
produits analysés
|
Tests effectués
|
Les eaux
|
Titre hydrométrique (TH) en
°F
Mesure de PH (à 20°C)
Titre alcalimétrique simple (TA) en °F
Titre alcalimétrique complexe (TAC) en °F Chlorures [CL] en
mg/L
|
Les poudres de lait
|
Taux d'humidité %
PH/T°
Acidité titrable en °D
Densité
Bain d'huile
Taux de matière grasse (MG) Goût et
odeur
Aspect et couleur
|
Lai reconstitué (TR)
|
PH/T°
Acidité titrable en °D
Densité
Taux de matière grasse (MG)
EST/ESD
Goût et odeur
|
Lait pasteurisé (TT)
|
PH/T°
Acidité titrable en °D
Densité
Taux de matière grasse (MG)
EST/ESD
Goût et odeur Aspect et la
couleur
Tests de stabilités
+Test à l'alcool
+Test d'ébullition
+Test Ramsdell
|
Lait stérilisé (brik)
|
Même analyses de lait pasteurisé, en
plus le test de peroxyde, le poids et le volume de la brik.
|
Tableau V : Les analyses physicochimiques de l'eau,
poudre, lait reconstitué, lait pasteurisé, produit
fini.
I-2-1-Analyses physico-chimiques de l'eau de process:
A-Titre hydrométrique (TH) :
· Principe
Il est réalisé par titrage du calcium et du
magnésium avec une solution du sel dissodique d'acide
éthylène diamine tétra acétique à un PH=10.
Lors du titrage, l'EDTA réagit tout d'abord avec les ions
Ca2+ et Mg2+ libres en solution.
Au point d'équivalence les ions combinés avec
l'indicateur, ce qui libère l'indicateur et provoque un changement de la
couleur du bordeaux au bleu.
Le TH est exprimé en degré Français
(°F).
· Mode opératoire
> Verser 100ml d'eau à analyser dans un erlen
Meyer.
> Ajouter 4ml du tampon ammoniacal, en plus d'une
pincé d'indicateur coloré Noir Eriochrome T.
> Titrer avec l'EDTA goutte à goutte jusqu'au virage
de l'indicateur au bleu foncé.
· Expression des résultats :
V1 Coloration bleu signifie qu'il n'y à pas de titrage :
TH=0° F.
v' Coloration rose signifie qu'il y'à titrage avec l'EDTA
0,02N jusqu'à la coloration bleu pour avoir un volume (V1) qui est la
chute de la burette.
TH=V1x10 °F
B-Mesure de PH :
Le pH par définition est une mesure de l'activité
des ions H+ contenus dans une solution.
· Mode opératoire :
> Etalonner le pH à l'aide des deux solutions
tampons.
> Plonger l'électrode dans l'eau à analyser et
lire la valeur du pH.
> A chaque détermination du pH, retirer
l'électrode, rincer avec l'eau distillée et sécher.
27
C-Titre alcalimétrique simple (TA) :
Il nous renseigne sur la teneur des hydroxydes alcalin et les
carbonates (OH-, CO32-) présent
dans l'eau.
TA= [OH-] + 1/2
[CO32-]
· Mode opératoire :
> Prélever 10ml d'eau à analyser à
l'aide d'une pipette,
> Introduire l'échantillon prélevé dans
un érlan Meyer et ajuster à 100 ml avec de l'eau
distillée.
> Ajouter quelques gouttes de
phénophtaléine.
· Expression des résultats :
V1 Pas de coloration (incolore) : TA=0°F
V1 Coloration rose : titrage avec H2SO4 0,02N
jusqu'à décoloration et on note le volume (V2) de la chute de la
burette.
TA=V2 * 10 ° F
D-Titre alcalimétrique complexe (TAC) :
· Principe et mode opératoire :
La détermination de TAC se fait après celle du TA
pour la même prise d'échantillon. Ajouter quelques gouttes de
Méthylorange puis titrer avec H2SO4 à 0,02 N
jusqu'à l'obtention d'une coloration jaune ou jaune orangé puis
noter le volume V3 qui correspond à la chute de la burette.
TAC = V3 x 10 ° F
28
29
30
E-Chlorures [CL] :
· Définition: La teneur des eaux en
chlorures est extrêmement variée, elle est liée à la
nature des terrains traversés et indique la concentration de l'eau en
ions (Cl-).
· Principe:
Les chlorures sont dosés en milieu neutre, par une
solution titrée de nitrates d'argent(AgNO3) ou de
chromate de potassium(K2CrO4).
· Mode opératoire :
> On verse 100 ml d'eau à analyser dans un Erlen
Meyer.
> On ajoute 2 ml de l'indicateur coloré de
(K2CrO4) (chromate de potassium à 5%) qui a une
coloration jaune.
> On titrer avec la solution de nitrate
d'argent(AgNO3) à 0.014N, jusqu'à l'apparition
de la coloration JAUNE BRUN CLAIRE PERSISTANTE.
· Les résultats sont :
V1 Coloration jaune : pas de titrage [CL]
mg/l=0mg/l
V1 Coloration marron : il y a un titrage avec
(AgNO3), [CL]=5 x Cb (mg/l) Cb : chute de la
burette.
I-2-2-Analyses physico-chimiques de poudre de lait :
A- Taux d'humidité % :
C'est la quantité de l'eau dans la poudre de lait, elle
est déterminée par séchage de la poudre de lait par un
dessiccateur muni d'un system électronique (Infrarouge) permettant de
calculer le taux de matière sèche restante.
· Mode opératoire :
> Prendre une coupelle, la peser à l'aide du
dessiccateur puis tarer.
> Ajouter 5 g de la poudre (à 0% ou à26% de la
matière grasse) et l'étaler sur la coupelle. > Remettre la
coupelle de l'appareil.
> La fin d'évaporation se manifeste lorsque la perte
du poids reste constante.
· Expression des résultats :
Le dessiccateur indique directement en pourcentage le taux
d'humidité sur l'écran. Le taux d'humidité doit être
compris entre 1 et 4%.
B-Le PH:
· Principe : l'évolution de
l'acidité ou de l'alcalinité d'un lait ou encore
l'activité métabolique des micro-organismes dans le lait se fait
par mesure directe de son PH à 20°C.
· Mode opératoire :
> Etalonner le pH à l'aide des deux solutions
tampons.
> Plonger l'électrode dans l'eau à analyser et
lire la valeur du pH.
> Introduire l'électrode dans le bécher
contenant la poudre du lait reconstitué à analyser dont la
température doit être 20°C.
> A chaque détermination du pH, retirer
l'électrode, rincer avec l'eau distillée et sécher.
· Lecture de résultat : la valeur
indiquée sur le PH-mètre.
C- La densité :
· Principe:
L'analyse consiste à immerger dans un volume de lait un
lactodensimètre qui donne directement la densité du lait à
20°C.
· Mode opératoire :
> Rincer l'éprouvette avec de lait de poudre à
analyser
> Verser le lait reconstitué dans l'éprouvette;
tenue inclinée afin d'éviter la formation de mousse ou de bulles
d'air.
> L'introduction de lactodensimètre dans
l'éprouvette pleine de lait doit provoquer un débordement de
liquide. ce débordement est nécessaire, il débarrasse la
surface du lait des traces de mousse qui gênaient la lecture.
> Plonger doucement le lactodensimètre dans le lait en
le maintenant dans l'axe de l'éprouvette est en le retenant dans sa
descente jusqu'au voisinage de sa position d'équilibre.
> Attendre 30 secondes à une minute avant d'effectuer
la lecture de la graduation.
· Lecture de résultat :
Après stabilisation du lactodensimètre, lire la
graduation apparente au niveau supérieur de la tige. La densité
est calculée selon la formule suivante :
D=1+ (Lx10 ? 3
)
D : densité du produit.
L : valeur indiquée sur la tige.
D- Acidité titrable en °D :
· Définition:
On entend par acidité titrable du lait, celle
exprimée conventionnellement en gramme d'acide lactique par litre du
lait (LUQUET 1985).
· Principe:
S'agit d'un titrage acido-basique, l'acide lactique est
neutralisé par une solution d'hydroxyde de sodium NaOH (N/9) en
présence de phénolphtaléine comme indicateur
coloré.
· Mode opératoire :
> Introduire dans un Becher 10 ml d'échantillon
à analyser, auxquels on ajoute 2 à 3 gouttes de l'indicateur
coloré.
> Titrer avec la solution NaOH (N/9) jusqu'à
l'apparition d'une coloration rose.
· Lecture:
AT=V x 10(D°)
AT: Acidité titrable
V: le volume en ml correspond à la chute
de la burette.
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32
33
34
35
36
E- Détermination du taux de la matière
grasse :
Elle est déterminée par La méthode de
GERBER (acidobutyrométrique).
· Principe:
Après dissolution des protéines par addition
d'acide sulfurique, la séparation de la matière grasse du lait
par centrifugation dans un butyromètre est favorisée par
l'addition d'une quantité d'alcool iso amylique.
· Mode opératoire :
> Introduire 10 ml d'acide sulfurique (91%) dans le
butyromètre à poudre, > Ajouter 10 ml d'eau puis 2,5 g de la
poudre (0 % ou 26%).
> Ajouter 1 ml d'alcool iso amylique et fermer avec un
bouchon.
> Après, agiter soigneusement jusqu'à la
dissolution de la poudre et les protéines par action d'acide sulfurique,
puis tourner le butyromètre du haut en bas cinq à six fois. >
afin d'obtenir une bonne homogénéisation mettre le
butyromètre dans un bain marie pendant 5 minutes puis le
centrifugé pendant 5 minutes.
> Après le chauffer une seconde fois au bain marie
pendant 5 minutes, > En fin, faire la lecture.
· Expression des résultats :
La teneur en matière grasse est exprimée en g/l
est obtenu par la lecture de la graduation sur le butyromètre. Maintenir
le bouchon vers le bas et ajuster devant le repère la plus proche, puis
lire rapidement.
MG (g/l) = (B-A) x100
A: la valeur correspondant au niveau inferieur
de la colonne grasse. B : la valeur correspondant au niveau
supérieur de la colonne grasse.
F- Bain d'huile:
· Définition de bain d'huile: bain
Marie contenant une huile thermostaté à 140°C
· But : Il permet de minimiser les risques
de voir le lait se déstabilise lors du traitement UHT pendant un certain
temps sans coagulation.
· Principe:
Le test consiste à mesurer le temps de chauffage
à haute température, nécessaire à la coagulation du
lait. Les tubes contenant le lait à tester sont chauffés dans un
bain d'huile thermostaté à 140°C la coagulation
constatée visuellement.
· Mode opératoire :
> Reconstitué le lait à raison de 10%.
> Introduire 4ml de lait dans chacun des 5tubes.
> Boucher les tubes et laisser sur le portoir.
> Placer le portoir dans le bain d'huile.
> Fermer le couvercle de bain d'huile.
> Après 12 minutes de chauffage, observer si le
lait de 1er tube à coaguler. C'est la même
manière pour le reste des tubes jusqu'à la fin de 5eme
tube où on détermine le temps nécessaire pour la
coagulation.
· Expression des résultats:
La lecture et l'expression des résultats se fait
directement, en constant le temps où la coagulation
commence.la meilleure est qu'elle soit
supérieur à 20 minutes.
G- Aspect et couleur :
On détermine directement la couleur de la poudre de lait.
On fait la lecture visuellement.
· Expression des résultats :
La couleur doit être normale, blanchâtre pour la 0%
et jaunâtre pour la 26% ; Sans grumeaux pour les deux types de poudre.
H- Goût et odeur :
Avec un test olfactif et gustatif, en goûter une
quantité de l'échantillon.
· Expression des résultats : Le
goût et l'odeur doivent être normaux.
Remarque : Pour certains
analyses de poudre de lait telle que l'acidité ; la densité ; le
PH ; Bain d'huile et Matière grasse on fait la reconstitution de poudre
de lait à raison de 10%.
I-2-3-Analyses physico-chimiques de lait
reconstitué :
A- PH/T° :
· Mode opératoire :
> Etalonner le pH à l'aide des deux solutions
tampons.
> Plonger l'électrode dans l'eau à analyser et
lire la valeur du pH.
> Introduire l'électrode dans le bécher
contenant le lait reconstitué à analyser dont la
température doit être 20°C.
> A chaque détermination du pH, retirer
l'électrode, rincer avec l'eau distillée et sécher.
· Lecture de résultat : la valeur
indiquée sur le PH-mètre.
B- Densité :
· Mode opératoire :
> Rincer l'éprouvette avec de lait reconstitué
à analyser
> Verser le lait reconstitué dans l'éprouvette;
tenue inclinée afin d'éviter la formation de mousse ou de bulles
d'air.
> L'introduction de lactodensimètre dans
l'éprouvette pleine de lait doit provoquer un débordement de
liquide. ce débordement est nécessaire, il débarrasse la
surface du lait des traces de mousse qui gênaient la lecture.
> Plonger doucement le lactodensimètre dans le lait en
le maintenant dans l'axe de l'éprouvette est en le retenant dans sa
descente jusqu'au voisinage de sa position d'équilibre.
> Attendre 30 secondes à une minute avant d'effectuer
la lecture de la graduation.
· Lecture de résultat :
Après stabilisation du lactodensimètre, lire la
graduation apparente au niveau supérieur de la tige. La densité
est calculée selon la formule suivante :
D=1+ (Lx10 3
)
D : densité du produit.
L : valeur indiquée sur la tige.
C- Acidité titrable en °D :
· Mode opératoire :
> Introduire dans un Becher 10 ml d'échantillon
à analyser, auxquels on ajoute 2 à 3 gouttes de l'indicateur
coloré.
> Titrer avec la solution NaOH (N/9) jusqu'à
l'apparition d'une coloration rose.
· Expression des résultats:
AT=V x 10(D°)
AT: Acidité titrable
V: le volume en ml correspond à la chute
de la burette.
D- Taux de matière grasse (MG) :
· Mode opératoire :
> Introduire 10 ml d'acide sulfurique (91%) dans le
butyromètre à lait par un distributeur.
> Ajouter 11ml du lait à analysé.
> Ajouter 1ml d'alcool iso amylique et fermer avec un
bouchon.
> Après, agiter soigneusement jusqu'à la
dissolution des protéines par action d'acide sulfurique, puis tourner le
butyromètre du haut en bas cinq à six fois.
> afin d'obtenir une bonne homogénéisation
mettre le butyromètre dans un bain marie pendant 5 minutes puis le
centrifugé pendant 5 minutes.
> Après le chauffer une seconde fois au bain marie
pendant 5 minutes, > En fin, faire la lecture.
· Expression des résultats :
La teneur en matière grasse est exprimée en g/l
est obtenu par la lecture de la graduation sur le butyromètre. Maintenir
le bouchon vers le bas et ajuster devant le repère la plus proche, puis
lire rapidement.
MG (g/l) = (B-A) x100
A: la valeur correspondant au niveau inferieur
de la colonne grasse. B : la valeur correspondant au niveau
supérieur de la colonne grasse.
E- EST/ESD :
Elles sont déterminés à l'aide d'un Milko
scan ; par la méthode suivante : > Introduire une quantité de
lait à analysé dans un bêcher.
> On porter le bêcher au Milko scan et on tromper
l'électrode de Milko scan dans le bêcher puis appuyer sur le
bouton star.
> Attendre 2minutes et 30 secondes pour que l'appareil
absorbe une quantité de l'échantillon par un filtre.
· Expression des résultats : les
résultats seront affichés sur l'écran de Milko scan.
F-Goût et odeur : Expliquer
précédemment.
· Expression des résultats :
normaux.
G- Aspect et couleur : déterminer visuellement
(expliquer précédemment)
· Expression des résultats : la
couleur de lait reconstitué doit être blanche.
I-2-4-Analyses physico-chimiques de lait pasteurisé
:
A-PH/T°:
· Mode opératoire :
> Etalonner le pH à l'aide des deux solutions
tampons.
> Plonger l'électrode dans l'eau à analyser et
lire la valeur du pH.
> Introduire l'électrode dans le bécher
contenant le lait pasteurisé à analyser dont la
température doit être 20°C.
> A chaque détermination du pH, retirer
l'électrode, rincer avec l'eau distillée et sécher.
· Expression des résultats : la
valeur indiquée sur le PH-mètre.
B-Densité:
· Mode opératoire :
> Rincer l'éprouvette avec de lait pasteurisé
à analyser.
> Verser le lait pasteurisé dans l'éprouvette;
tenue inclinée afin d'éviter la formation de mousse ou de bulles
d'air.
> L'introduction de lactodensimètre dans
l'éprouvette pleine de lait doit provoquer un débordement de
liquide. ce débordement est nécessaire, il débarrasse la
surface du lait des traces de mousse qui gênaient la lecture.
> Plonger doucement le lactodensimètre dans le lait en
le maintenant dans l'axe de l'éprouvette est en le retenant dans sa
descente jusqu'au voisinage de sa position d'équilibre.
> Attendre 30 secondes à une minute avant d'effectuer
la lecture de la graduation.
· Expression des résultats:
Après stabilisation du lactodensimètre, lire la
graduation apparente au niveau supérieur de la tige. La densité
est calculée selon la formule suivante :
D=1+ (Lx10 3
)
D : densité du lait
pasteurisé.
L : valeur indiquée sur la tige.
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40
41
42
43
D-Acidité titrable en °D :
· Mode opératoire :
> Introduire dans un Becher 10 ml d'échantillon
à analyser, auxquels on ajoute 2 à 3 gouttes de l'indicateur
coloré.
> Titrer avec la solution NaOH (N/9) jusqu'à
l'apparition d'une coloration rose.
· Expression des résultats:
AT=V x 10(D°)
AT: Acidité titrable
V: le volume en ml correspond à la chute
de la burette.
E- Taux de matière grasse (MG) :
· Mode opératoire :
> Introduire 10 ml d'acide sulfurique (91%) dans le
butyromètre à lait par un distributeur.
> Ajouter 11ml du lait à analysé.
> Ajouter 1 ml d'alcool iso amylique et fermer avec un
bouchon.
> Après, agiter soigneusement jusqu'à la
dissolution des protéines par action d'acide sulfurique, puis tourner le
butyromètre du haut en bas cinq à six fois.
> afin d'obtenir une bonne homogénéisation
mettre le butyromètre dans un bain marie pendant 5 minutes puis le
centrifugé pendant 5 minutes.
> Après le chauffer une seconde fois au bain marie
pendant 5 minutes,
> En fin, faire la lecture.
· Expression des résultats :
La teneur en matière grasse est exprimée en g/l
est obtenu par la lecture de la graduation sur le butyromètre. Maintenir
le bouchon vers le bas et ajuster devant le repère la plus proche, puis
lire rapidement.
MG (g/l) = (B-A) x100
A: la valeur correspondant au niveau inferieur
de la colonne grasse.
B : la valeur correspondant au niveau
supérieur de la colonne grasse.
F-EST/ESD:
Elles sont déterminés à l'aide d'un Milko
scan ; par la méthode suivante : > Introduire une quantité de
lait à analysé dans un bêcher.
> On porter le bêcher au Milko scan et on tromper
l'électrode de Milko scan dans le bêcher puis appuyer sur le
bouton star.
> Attendre 2minutes et 30 secondes pour que l'appareil
absorbe une quantité de l'échantillon par un filtre.
· Expression des résultats : les
résultats seront affichés sur l'écran de Milko scan.
G-Goût et odeur : Expliquer
précédemment.
· Expression des résultats:
normaux.
H-Aspect et couleur : déterminer visuellement
(expliquer précédemment)
· Lecture de résultats : la couleur
de lait pasteurisé doit être blanche.
I-Les tests de stabilités :
· .Test à l'alcool :
Il consiste à mélanger dans un tube, le lait et
l'alcool éthylique à 80 %.et à examiner la présence
ou l'absence d'une floculation.
Le test est dit négatif si on ne constate aucune
floculation pendant au moins une minute.
(Odet et All .1984)
· Mode opératoire :
> Introduire 2 ml du lait à examiner dans un tube
à essai,
> ajouter un même volume d'alcool éthylique,
puis fermer le tube.
> tourner le tube deux à trois fois sans agitation.
(Odet et ALL 1995).
· Expression de résultats :
v' si le mélange s'écoule le long des parois sans
laisser de traces, alors le lait est normal.
v' si le mélange laisse des grumeaux le long des parois
du tube, alors le lait est anormal.
+ Test d'ébullition :
· Mode opératoire :
> Introduire dans un tube à essai, 5 ml du lait
à examiner.
> On ferme le tube puis placer le dans un bain marie à
100°C pendant 5mn. > Après ébullition; refroidir et
tourner le tube deux à trois fois sans agitation.
· Expression des résultats :
v' Si le lait s'écoule le long des parois du tube, sans
laisser de traces de grumeaux ; le lait est donc normal.
v' Si le lait laisse des grumeaux le long des parois du tube, ce
lait donc est coagulé. + Test de ramsdell
· Définition:
C'est l'évaluation de l'aptitude d'un lait à subir
un traitement thermique, sans déstabilisation par ajout d'une solution
de phosphate mono potassique capable de provoquer la coagulation.
· Principe:
Ce test dû à Ramsdell utilisé notamment
en fabrication de lait concentré, permet d'aprecier la stabilité
du lait au traitement thermique, en fonction de son équilibre
minéral. (ODET et al 1984).
· Mode opératoire :
> Préparer une série de tubes contenant des
quantités croissantes de la solution phosphate mono potassique à
0.02 N : 1.8 ,1.9, et 2 ml.
> Introduire dans chaque tube 10 ml du lait.
> après agitation placer les tubes dans un bain marie
à 100°C pendant 5 mn. > refroidir sous courant d'eau froide et
observer.
· Expression des résultats : v' Si
le lait coagule dans les tubes, le test est positif, donc le lait n'est pas
stable.
v' S'il y'a pas de coagulation dans les tubes, le test est
négatif, ce qui renseigne sur la stabilité du lait.
I-2-5-Analyses physico-chimiques de lait
stérilisé (brik de lait) :
A- Le poids et le volume : faire tarer la brik
par une balance analytique.
B- Test de peroxyde : c'est un test
effectué pour déterminer la stérilité de notre
produit ou notre emballage.
· Mode opératoire :
> Immerger la languette test pendant 1 s dans
l'échantillon.
> Éliminer l'excédent de liquide en secouant la
languette.
> Attendre 15 s.
> Comparer la couleur de la zone test avec l'échelle
colorimétrique sur l'emballage des bandelettes. (Voir annexe
N°01).
· Expression des résultats :
En présence de peroxyde d'hydrogène, le papier
réactif prend une teinte bleue, plusou moins foncée.
C-PH/T°:
· Mode opératoire :
> Etalonner le pH à l'aide des deux solutions
tampons.
> Introduire l'électrode dans la brik de lait à
analyser dont la température doit être 20°C.
> A chaque détermination du pH, retirer
l'électrode, rincer avec l'eau distillée et sécher.
· Expression des résultats : la
valeur indiquée sur le PH-mètre.
D- Densité :
· Mode opératoire :
> Rincer l'éprouvette avec de lait
stérilisé à analyser.
> Verser le lait stérilisé dans
l'éprouvette; tenue inclinée afin d'éviter la formation de
mousse ou de bulles d'air.
> L'introduction de lactodensimètre dans
l'éprouvette pleine de lait doit provoquer un débordement de
liquide. ce débordement est nécessaire, il débarrasse la
surface du lait des traces de mousse qui gênaient la lecture.
> Plonger doucement le lactodensimètre dans le lait en
le maintenant dans l'axe de l'éprouvette est en le retenant dans sa
descente jusqu'au voisinage de sa position d'équilibre.
> Attendre 30 secondes à une minute avant d'effectuer
la lecture de la graduation.
· Expression des résultats :
Après stabilisation du lactodensimètre, lire la
graduation apparente au niveau supérieur de la tige. La densité
est calculée selon la formule suivante :
D=1+ (Lx10 3
)
D : densité du lait
stérilisé.
L : valeur indiquée sur la tige.
E- Acidité titrable en °D :
· Mode opératoire :
> Introduire dans un Becher 10 ml d'échantillon
à analyser, auxquels on ajoute 2 à 3 gouttes de l'indicateur
coloré.
> Titrer avec la solution Na OH (N/9) jusqu'à
l'apparition d'une coloration rose.
· Expression des résultats :
AT=V x 10(D°)
AT: Acidité titrable
V: le volume en ml correspond à la chute
de la burette.
F- Taux de matière grasse (MG) :
· Mode opératoire :
> Introduire 10 ml d'acide sulfurique (91%) dans le
butyromètre à lait par un distributeur.
> Ajouter 11ml du lait à analysé.
> Ajouter 1ml d'alcool iso amylique et fermer avec un
bouchon.
> Après, agiter soigneusement jusqu'à la
dissolution des protéines par action d'acide sulfurique, puis tourner le
butyromètre du haut en bas cinq à six fois.
> afin d'obtenir une bonne homogénéisation
mettre le butyromètre dans un bain marie pendant 5 minutes puis le
centrifugé pendant 5 minutes.
> Après le chauffer une seconde fois au bain marie
pendant 5 minutes.
> En fin, faire la lecture.
Remarque : mesure de la
qualité d'homogénéisation de lait uht se déterminer
par une méthode appelée test Nizo en utilisant les pipettes Nizo
et méthode butyrométrique.
· Expression des résultats :
La teneur en matière grasse est exprimée en g/l
est obtenu par la lecture de la graduation sur le butyromètre. Maintenir
le bouchon vers le bas et ajuster devant le repère la plus proche, puis
lire rapidement.
MG (g/l) = (B-A) x100
A: la valeur correspondant au niveau inferieur
de la colonne grasse.
B : la valeur correspondant au niveau
supérieur de la colonne grasse.
G- EST/ESD :
Elles sont déterminés à l'aide d'un Milko
scan ; par la méthode suivante : > Introduire une quantité de
lait à analysé dans un bêcher.
> On porter le bêcher au Milko scan et on tromper
l'électrode de Milko scan dans le bêcher puis appuyer sur le
bouton star.
> Attendre 2minutes et 30 secondes pour que l'appareil
absorbe une quantité de l'échantillon par un filtre.
· Expression des résultats : les
résultats seront affichés sur l'écran de Milko scan.
H- Goût et odeur : Expliquer
précédemment.
· Expression des résultats :
normaux.
I- Aspect et couleur : déterminer
visuellement (Expliquer précédemment).
· Expression des résultats : la
couleur de lait stérilisé doit être blanche.
J- Les tests de stabilités : +
Test à l'alcool :
· Mode opératoire :
> Dans un tube à essai introduire 2 ml du lait
à examiner.
> Ajouter un même volume d'alcool éthylique,
puis fermer le tube.
> Tourner le tube deux à trois fois sans agitation.
· Expression des résultats :
v' Si le mélange s'écoule le long des parois sans
laisser de traces, le lait est normal. v' Si le mélange laisse des
grumeaux le long des parois du tube, le lait est anormal.
+ Test d'ébullition :
· Mode opératoire :
> Introduire dans un tube à essai, 5 ml du lait
à examiner.
> placer le tube dans un bain marie à 100°C
pendant 5 mn.
> Après ébullition ; refroidir et tourner le
tube deux à trois fois sans agitation.
· Expression des résultats :
v' Si le lait s'écoule le long des parois du tube, sans
laisser de traces de grumeaux ; le lait est donc normal.
v' Si le lait laisse des grumeaux le long des parois du tube, ce
lait donc est coagulé. + Test de ramsdell :
· Mode opératoire :
> préparer une série de tubes contenant des
quantités croissantes de la solution phosphate mono potassique à
0.02 N : 2.1. ; 2.2 et 2.3ml.
> Introduire dans chaque tube 10 ml du lait.
> Après agitation placer les tubes dans un bain marie
pendant 5 mn, refroidir sous courant d'eau froide et observer.
· Expression des résultats :
v' Si le lait coagule dans les tubes, le test est positif, donc
le lait n'est pas stable.
v' S'il y'a pas de coagulation dans les tubes, le test est
négatif, ce qui renseigne sur la stabilité du lait.
44
I-3-Analyses microbiologiques :
L'analyse microbiologique des produits alimentaires est
indispensable pour: Assurer aux produits une bonne qualité et une bonne
conservation.
Assurer la garantie hygiénique et la
sécurité des consommateurs en permettant la détection des
microorganismes et des toxines microbiennes. (GUIRAUD
1998).
La réglementation exige seulement la recherche de la
flore aérobie mésophile totale dans le produit fini, les
coliformes et les coliformes fécaux pour le lait reconstitué,
ainsi que le clostridium sulfitoréducteur pour la poudre.
produits analysés
|
Germes recherchés
|
Les eaux
|
Flore totale aérobie mésophile Coliformes
totaux et fécaux Les Streptocoques fécaux
|
Les poudres de lait
|
Flore totale aérobie mésophile Coliformes
totaux et fécaux Clostridium sulfito réducteur
|
Lai reconstitué (TR)
|
Germes totaux
Coliformes totaux et fécaux
|
Lait pasteurisé (TT)
|
Flore totale aérobie mésophile Coliformes
totaux et fécaux
|
Lait stérilisé
(TS/brik)
|
Flore totale aérobie mésophile Test a la
résazurine.
|
|
Tableau VI : Les germes recherchés pour
l'eau, poudre, lait reconstitué, produit
fini
45
I-3-1-Analyses microbiologiques de l'eau de process:
A-Dénombrement de la flore aérobie
mésophile totale (FAMT) :
· Principe:
Les micro-organismes aérobies et
aéro-anaérobie facultatifs, peuvent se développer dans un
milieu nutritif non sélectif. Incubés à 30°C pendant
72h. Apparaissent sous forme de colonies de taille et de formes
différentes (Petranxiene et Lapied 1981)
· Mode opératoire :
> Dans 2 boites pétries stériles, ensemencer en
masse 1 ml de l'eau à analyser dans un milieu gélose PCA.
> Apres agitation, fait l'incuber à 30°C pendant
72h.
> Réaliser un témoin pour le milieu PCA.
· Expression des résultats
Formule adaptée par la FIL retenir pour le comptage des
colonies compris entre 10 et 300. Calculer le nombre de micro-organisme par ml
de lait à l'aide de la formule suivante :
N=ÓC/ V. (n1+0,1 n2+...)d
D'où :
N : Nombre d'UFC par gramme ou par mL de produit initial.
Óc : somme totale des colonies comptées.
n2 : nombre de boites comptées dans la
première dilution.
n1 : nombre de boites comptées dans la
seconde dilution.
d : le facteur de dilution à partir du quel les premiers
comptages ont été obtenus. v : le volume de solution
déposée.
46
Eau à analyser
Ensemencement sur PCA
1 ml
1 ml
PCA PCA PCA
Témoin
Lecture
Comptage des colonies
Incubation à 30°C pendant 72 heures
Figure N°5 : Protocole de recherche des germes
Totaux dans l'eau.
47
B- Dénombrement des coliformes totaux et
fécaux :
Les coliformes totaux sont des bâtonnets, à Gram
négatif, aero-anaerobis facultatifs, non sporulés.
(J.GUIRAUD, P.GALZY, 1980).
Les coliformes fécaux se distinguent des coliformes
totaux par leur température de prolifération qui est de 44°
C (LAPIED et PETRANSXIENE, 1981).
· Principe:
La colimétrie est l'ensemble des méthodes
permettant la recherche et le dénombrement des coliformes, qui indique
une contamination fécale.
Les coliformes ont la particularité de fermenter le
lactose avec dégagement de gaz. Le développement des coliformes
totaux acidifie le milieu qui se traduit par un virage de l'indicateur
coloré. En outre, une production de gaz apparaît dans les cloches
renversées.
(L. LAPIED, D. PETRANSXIENE, 1981).
· Mode opératoire :
> Ensemencer une série de 9 tubes (avec cloche de
Durham) de BCPL dont 3 tubes en double concentré avec 10 ml
d'échantillon, 3 tubes en simple concentré avec 1 ml, et 3 tubes
en simple concentré avec 0.1 ml.
> Incuber à 37°C pendant 48 h.
> A partir d'un tube positif de BCPL, ensemencer par 1ml un
tube de 10ml contenant l'eau peptonée exempt d'indole + cloche de
Durham.
> Incuber à 44°C pendant 24 h.
> Apres l'incubation, ajouter au tube quelques gouttes de
réactif de KOVACS,
· Expression des résultats:
v' virage de la couleur au jaune avec le trouble et production
de gaz dans la série de 9 tubes.
v' Après l'incubation, on observe une trouble et
changement de couleur dans le tube contenant l'eau peptonée exempt
d'indole, et après l'addition de réactif de KOVACS on observe
qu'il y a production de gaz et un anneau rouge a la surface de tube.
v' Le nombre des coliformes est déterminé avec la
table de Mac Grady. (Annexe N°4).
Eau peptonée exempt d'indole
Incubation à 37°c/48 h
2à3gouttes de tube positif de BCPL
49
C-recherche des streptocoques fécaux :
Les streptocoques constituent la famille de streptococcaceae
qui regroupe des Genres très fréquents dans l'industrie
alimentaire comme contaminants et surtout comme agents de fermentations
lactique.
Les streptococcaceae sont des coques gram positif, a
sporulées généralement groupées en paires ou
surtout en chaîne de longueur variable, généralement
immobiles. Ils sont catalase négatives, certains pédiocoques
possèdent un pseudo catalase et peuvent apparaître catalase
positives.
La différenciation entre genres est basée sur
l'arrangement des cellules et sur le type de fermentation lactique (homo ou
hétéro lactique).
(Guiraud et Galzy, 1980)
· Principe:
Leur recherche utilise un milieu de présomption de Roth
et un autre de confirmation de l'Eva Litsky en cas d'obtention d'un
résultat positif dans le premier test.
· Mode opératoire :
> Ensemencement d'une série de tubes contenant le
milieu de Rothe > 3tubes de Rothe D/C avec 10ml d'eau.
> 3tubes de Rothe S/C avec 1ml d'eau.
> 3tubes de Rothe S/C avec 0,1ml d'eau.
> Incubation 37°C/48h (présomption).
> La confirmation à partir des tubes positifs.
(virage, trouble du milieu). > Repiquage sur EVA Litsky à
37°C/24h.
· Expression des résultats:
1' Les tubes de Rothe présentant un trouble microbien
sont considérés comme positifs (présence de
streptocoques).
?Présence d'une pastille violette au fond de tube.
10 ml
1 ml
0,1ml
Virage et trouble microbienne de milieu
présence de streptocoques
M.Rothe D/C
Incubation à 37°c/48 h
M.Rothe S/C
2à3 gouttes de tube +
L'eau à analyser
M.Rothe S/C
Repiquage sur EVA-Litsky
Incubation à 37°c/24 h
50
Pastille violette au fond de tube (Test biochimique)
Figure N°7 : protocole de recherche des
streptocoques fécaux dans l'eau.
51
I-3-2-Analyses microbiologiques de poudre du lait :
Le lait en poudre est un produit très riche en
éléments nutritifs qui peuvent favoriser la croissance de divers
micro-organismes surtout dans le cas oü l'hygiène et les conditions
de fabrication, ainsi que celles du conditionnement ne sont pas
respectées c'est pour cette raison qu'on réalise des analyses de
contrôle de la qualité de la poudre du lait avant la
reconstitution.
A- Dénombrement de la flore aérobie
mésophile totale
· Préparation des dilutions
+La dilution mère:
Introduire aseptiquement dans un flacon stérile en verre
10 g de poudre du lait, ajuster avec le liquide Ringer jusqu'à 100
ml.
+ Les dilutions décimales :
Introduire aseptiquement à l'aide d'une pipette
stérile 1ml de la dilution mère dans un tube stérile
contenant au préalable 9ml du diluant (liquide Ringer), on obtient donc
la dilution 10-2.
A l'aide d'une autre pipette stérile introduire 1 ml de
la dilution (10-2) obtenue dans un tube stérile contenant au
préalable 9 ml du diluant (LR), on obtient la dilution 103 ;
de la même façon préparer les dilutions
(10-4,10-5).
· La technique d'ensemencement
L'ensemencement par 1 ml de chaque dilution
(10-1,10-2, 10-3,
10-4,10-5) S'effectue en masse sur milieu PCA.
Deux témoins sont toujours réalisés, l'un
pour le milieu PCA, l'autre pour le diluant (LR), L'incubation des boites est
réalises à 30 °C pendant 72h.
· Expression des résultats:
v' Les colonies sont comptées quelle que soit la taille,
à l'oeil nu.
v' Ne compter que les boites contenant de 15 à 300
colonies.
v' Le nombre de microorganisme par millilitre est calculé
à l'aide de la formule précédente.
N=ÓC/ (n1+0,1 n2+...) d
Solution mère
Incubation 72 h à 30°C
1 ml
10g de poudre 90ml de L.R
10-1 10-2 10-3
PCA
PCA
9 ml de liquide Ringer 1/4 dans chaque tube
1 ml 1 ml
temoin
Dénombrement des colonies
PCA
PCA
PCA
PCA
PCA
1 ml 1 ml
temoin
10-4 10-5
PCA
PCA
L.R
L.R
52
Figure N°8 : Dénombrement des germes totaux
de la poudre de lait
53
B-dénombrement des coliformes totaux et
coliforme fécaux :
· mode opératoire :
> Ensemencer 3 tubes de milieu liquide BLBVB (avec cloche de
Durham) avec 1ml de la dilution mère.
> Incuber à 37°C pendant 48h
> Après incubation réaliser un repiquage sur 3
autres tubes contenant le milieu BLBVB (avec cloche de Durham) et incuber
à44°C pendant 24h.
· Expression des résultats :
v' Un résultat positif s'exprime par le virage du milieu
au jaune, avec production de gaz au moins à1/10 de la cloche.
v' Le nombre des coliformes est déterminé avec la
table de NPP de la poudre. (Annexe N°6).
Milieu BLBVB +cloche
Milieu BLBVB +cloche
Milieu BLBVB + cloche
1ml
Solution mère
1ml
1ml
Incubation 48 h à 37°C pour dénombrement
de CT
Repiquage (Avec quelques gouttes de chaque tube)
Incubation 24 h à 44°C pour dénombrement
de CF
54
Lecture
Figure N°9: Recherche et dénombrement des
coliformes fécaux et totaux dans la poudre de lait
55
C- recherche des Clostridiums
sulfito-réducteurs :
· Principe: Les Clostriduim
sulfito-reducteur et Clostridiums perfringens réduisent les sulfites en
sulfures.
Les Clostridiums sulfito-reducteurs (ou leurs spores)
bactéries commensales de l'intestin ou saprophytes du sol ; comme test
de contamination fécale éventuellement ancienne vu la
résistance des spores à l'extérieur. (Christiane
Joffin, Jean-Noël Joffin 1993)
· Mode opératoire :
> Introduire dans un tube stérile 20 ml de la
dilution mère 10-1 les mettre au bain marie à
80°C pendant 10mn environ, puis refroidir rapidement sous courant d'eau
froide.
> Ensemencer avec 1 ml du lait chauffé un tube
contenant la gélose viande foie (VF) plus additifs (alun de fer et
sulfite de sodium; ajouter quelques gouttes d'huile de paraffine pour
créer l'anaérobiose, incuber à 46°C pendant 48h.
· Expression des résultats
v' les Clostridiums sulfito-réducteurs apparaissent sous
forme des colonies, entourés d'un halo noir.
56
20ml
VF (additionnée de sodium et d'alun de fer)
Bain marie à 80°C/10mn
1 ml de lait a analysé
Incubation 48 h à 46°C
Colonies entourés d'un halo noir
Solution mère
Figure N°10 : Recherche des Clostridiums
sulfito-reducteurs dans la poudre de lait.
57
I-3-3-Analyses microbiologiques de lait reconstitué
:
A-Préparation des dilutions décimale :
10-1 ,10-2, 10-3,
10-4,10-5(expliquer précédemment).
B-Dénombrement de la FAMT :
· Mode opératoire :
> Ensemencer par 1 ml des dilutions
(10-310-4 et 10-5) s'effectue en masse sur
milieu gélose PCA.
> Deux témoins sont réalisés, l'un pour
le milieu PCA, l'autre pour le diluant (LR) > Incuber à 30°C
pendant 72h.
· Expression des résultats :
Dénombrer les colonies développées dans les
boites de Pétri ne contenant pas plus de 300 colonies, et exprimer le
nombre en unités formant colonies par
millilitre de produit (UFC/ml).
58
1 ml
9 ml de liquide Ringer 1/4 dans chaque tube
L.R
Sospension mère
1 ml 1 ml 1 ml 1 ml
10-1 10-2 10-3 10-4
10-5
PCA
PCA
PCA
PCA
PCA
Incubation 72 h à 30°C
PCA
L.R
temoin
PCA temoin
Dénombrement des colonies
Figure N°11 : dénombrement de la flore
aérobie mésophile total de lait reconstitué et
pasteurisé.
59
C- Dénombrement des coliformes totaux et coliformes
fécaux :
· Principe:
Le milieu est la gélose biliée lactosée au
rouge neutre et au cristal violet, c'est un milieu sélectif qui permet
de dénombrer les coliformes par ensemencement en masse.
(LARPENT, 1997)
· Mode opératoire :
> A partir des dilutions 10-1,10-2
porter aseptiquement 1ml dans quatre boites Pétri stérile,
coulé ensuite 15 ml environ de VRBL.
> L'ensemencement se fait en double couche, incuber une
série de boite à37°C pendant 24h, et l'autre série
à 44°C pendant 24h.
· Expression des résultats :
Le développement des coliformes sur milieu VRBL s'exprime
par l'apparition des colonies rouges rondes.
Les colonies des coliformes totaux et coliformes
fécaux se présentent sous forme de colonies rouges foncées
et d'un diamètre de moins de 0,5 mm et ayant une forme ronde et
lenticulaire
VRBL
VRBL
Témoin
VRBL VRBL
48 °
Incubation 24 h à 37°C
pour dénombrement des CT
Incubation 24 h à 44°C pour Incubation
18à20 h à 44°C ur dénombrment des
C dénombrement des CF
Colonies rouges rondes présence des coliformes
T.F
Figure N°12 : Recherche et rement des coliformes
fécaux et totaux
Figure N° Recherche et dénombrement des
coliformes fécaux et xdans le ait reconstitué et
paseurisé
dans la lait reconstitué et paste
|
|
61
I-3-4-Analyses microbiologiques de lait pasteurisé
:
A-Préparation des dilutions décimale :
10-1, 10-2, 10-3, 10-4,
10-5
B-Dénombrement de la FAMT
La même technique utilisée pour le lait
reconstitué, avec ensemencement par la solution mère et la
dilution 10-1.
C-Dénombrement des coliformes totaux et
coliformes fécaux
La même technique utilisée pour le lait
reconstitué , avec ensemencement par la solution mère.
I-3-4-Analyses microbiologiques de lait
stérilisé (produit fini) :
A- Dénombrement de la FAMT :
La même technique utilisée pour le lait
reconstitué et pasteurisé, avec ensemencement par les solutions
mères (par les 05 briks de lait qu'on a prélevées).
62
Dénombrement des GT sur PCA à 30°C/72
h
B1
B2
B5
B4
B3
Figure N°13: Dénombrement des GT du produit
fini (Lait stérilisé UHT
demi-écrémé).
63
B- Le test à la résazurine : (annexe
N°5)
Le test à la résazurine, permet de contrôler
la stérilité des laits stérilisés UHT. Le potentiel
redox est la mesure du pouvoir oxydo-réducteur d'un milieu.
· Principe:
Le principe de la méthode se base sur l'évaluation
pas colorimétrie du potentiel redox d'un lait. La résazurine est
utilisée comme indicateur coloré, sensible aux changements de ce
potentiel.
L'évolution de la couleur de la résazurine suit
celle du potentiel redox du milieu, qui lui-même est dépondant de
l'activité microbienne de lait analysé.
Le changement de couleur de la résazurine suit
l'évolution moléculaire suivante :
Résazurine Résofurine
Hydroresofurine
Bleu Rose Blanc
Lait stérile douteux lait non
stérile
· Mode opératoire :
> Les briks prélevées, subissent un
étuvage pendant trois jours à 37°C avant le test; puis
transférées dans la salle de résazurine oü elles sont
classées selon le datage, horaire dans un ordre croissant et
aseptisés à l'alcool.
> Distribuer à l'aide d'une pipette appropriée
(20ul) de la solution de résazurine dans les puits des microplaques.
> Ajouter (200ul) du lait à tester.
> Incuber les microplaques à 37°C pendant 4
heures dans un etuve.
> Après l'étuvage contrôler la couleur du
lait, car le potentiel redox du lait est évalué par
colorimétrie, la résazurine est considérée comme un
indicateur coloré.
Rose Blanche
Forte présomption
de non stérilité Lait non
stérile
Bleue
Le lait est Présumé
stérile
64
· Expression des résultats :
(larpent.j.p, 1997) Les variations de la couleur du lait sont
contrôlées : v' Couleur bleue : le lait est présumé
stérile.
v' Couleur rose: forte présomption de non
stérilité. v' Couleur blanche: le lait est non stérile.
Brick de lait
Microplaque
200ul
20ul
Solution à la
résazurine
Incubation 4 h à37°C
Virage au rose ou blanc le lait et non «
Stérile »
Pas de virage le lait
est «Stérile»
65
Figure N°14 : Méthode à la
Résazurine (confirmation de la stérilité de produit
fini)
66
Remarque :
Préparation de la solution de résazurine
:
> Introduire dans un flacon stérile en verre :
· 50ml d'eau distillée stérile.
· Une pastille de résazurine à 2,5 mg.
· Agiter jusqu' a dissolution complète de la
pastille dans l'eau.
I nterprétation
Des résultats
67
II- Résultats et interprétations
II-1-Analyses physico-chimiques
II-1-1-Eau de process : Les résultats obtenus sont
rapportés dans le tableau.
Paramètres
|
Echantillons
|
Moyenne
|
Normes (*)
|
PH (à 20°C)
|
7,79
|
7,81
|
7,77
|
7,79
|
6,5 à 8,5
|
TH (F°)
|
13,7
|
14,1
|
14 ,5
|
14,1
|
10 à 20
|
Chlorure (mg/l)
|
49
|
50
|
50
|
49,33
|
Max 50
|
TAC (F°)
|
23
|
22
|
24
|
23
|
Max 25
|
TA (F°)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
Tableau VII: Résultats des analyses
physicochimiques de l'eau de process utilisée.
(*) : Normes d'entreprise
(Candia).
D'après les résultats illustrés dans le
tableau ci-dessus, on remarque que les valeurs obtenues pour paramètres
(PH, TH, TAC, TA et Cl-) sur les différents
échantillons d'eau de process, sont conformes aux normes fixées
par l'entreprise. Cela est bien
évidemment dû au traitement d'adoucissement
réalisé par l'entreprise pour avoir une bonne qualité de
l'eau qui permettra d'avoir des résultats satisfaisantes concernant la
mouillabilité et la solubilité de la poudre de lait
utilisée.
68
II-1-2-Poudre de lait :
Les résultats obtenus sont indiquées par le
tableau suivant :
Paramètres
|
Echantillon (1) de 0%
|
Echantillon (2) de 26%
|
Normes D'entreprise
|
Humidité (%)
|
2.76
|
3.08
|
1 à 4%
|
PH (à20°C)
|
6.68
|
6.85
|
6,6 à 6,8%
|
Densité
|
1.42
|
1.34
|
1,33 à 1,53
|
Matière grasse (g/l)
|
traces
|
26
|
Max1.25/0%
26%/26%
|
Bain d'huile
|
15
|
17
|
>12 mn
|
Acidité (D°)
|
12
|
13
|
11 à 14D°
|
Goût et odeur
|
Normaux
|
Normaux
|
Normaux
|
aspect
|
R.S
|
R.S
|
Sans grumeaux
|
Couleur
|
Blanche
|
Jaune pute
|
Crème à jaune pal
|
|
Tableau VIII: Résultats des analyses
physicochimiques des poudres de lait (Le PH et la densité sont
mesures après reconstitution du lait à 10%.)
Les résultats obtenus après analyse de la poudre
de lait (0% et 26% de Matière grasse) sont conformes aux exigences de
l'entreprise.
La faible teneur de la poudre en eau lui confère une
protection des altérations susceptibles de la rendre impropre à
la consommation.
La teneur de la poudre de lait en matière grasse (traces
pour la 0% et 26g/l pour la 26%) est conforme aux normes, ce qui prouve que la
composition en matière grasse a été respectée.
Les poudres utilisées par la laiterie (Candia) sont de
bonne qualité, leur conditionnement dans des sacs de 25kg en
polyéthylène doublé de sacs en papier, et leur stockage
dans une salle à température ambiante, permet d'éviter
l'augmentation du taux d'humidité, et donc leur altération. En
effet, ces poudres ne présentent pas de défauts de couleur, ni de
goût.
69
II-1-3- Lait reconstitué :
Résultats obtenus pour les échantillons de lait
reconstitué prélevés au niveau de 2 tanks
différents dans le tableau suivant :
Paramètres
|
Echantillon 1 TR1
|
Echantillon 2 TR2
|
Moyenne
|
Normes
|
Densité
(à 20°C)
|
1,034
|
1,032
|
1,033
|
1,032 à 1,033
|
MG (g/l)
|
16,3
|
16,7
|
16,5
|
18+/-1
|
EST (g/l)
|
108,5
|
109
|
108,75
|
108+/-2 (*)
|
Acidité titrable
|
12 ,5
|
12.3
|
12,8
|
12-14
|
ESD (g/l)
|
91,2
|
91,3
|
91,25
|
90+/-1
|
PH (à20°C)
|
6,72
|
6,70
|
6,71
|
6,6 à 6,8
|
Goût et odeur
|
Normaux
|
Normaux
|
Normaux
|
Normaux
|
|
Tableau IX : Résultats des analyses
physico-chimiques du lait reconstitué
(*) : Anonyme(1998)
TR : tank de reconstitution
Les résultats des analyses physico-chimiques concernant
le lait reconstitué sont conformes aux normes de l'entreprise.
Remarque : Si l'EST est
inferieur ou supérieure à la norme, il est nécessaire de
le corriger avant d'envoyer le lait reconstitué vers la pasteurisation,
en ajoutant la quantité nécessaire de l'eau ou de la poudre.
Correction:
r
V : volume d'eau a rajoutée
(rechercher). ESTm : l'extrait sec total
mesuré.
ESTr : l'extrait sec total
recherché. Vp : volume
préparé.
70
II-1-4- Lait pasteurisé et stérilisé
UHT:
Paramètres
|
TT1
|
D
|
M
|
F
|
Moyenne de 3 briks
|
Norme de l'entreprise
|
Date de fabrication
|
13/11/2010
|
/
|
/
|
/
|
/
|
/
|
DLC
|
14/02/2011
|
/
|
/
|
/
|
/
|
/
|
Test peroxyde
|
/
|
00
|
00
|
00
|
/
|
00
|
T(C°)
|
05
|
21.5
|
21
|
21
|
21,16
|
/
|
PH
|
6,76
|
6,73
|
6,72
|
6,72
|
6,723
|
6,6 à 6,8
|
Acidité
|
12,5
|
13
|
12,5
|
13,5
|
13
|
12 à 14
|
Densité
|
1,034
|
1,032
|
1,032
|
1,032
|
1,032
|
1,032à 1,034
|
EST
|
107,32
|
107,2
|
108
|
108,4
|
107,86
|
108+/-2 (1)
|
MG
|
17
|
17,4
|
17,3
|
17,2
|
17,3
|
18+/-1
|
Alcool
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Négatif
|
Ramsdell
|
2
|
2,3
|
2,3
|
2,3
|
2,3
|
>2,3
|
Ebullition
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Négatif
|
Goût et odeur
|
Normaux
|
Normaux
|
Normaux
|
Normaux
|
Normaux
|
Normaux
|
poids
|
/
|
1057.5
|
1059
|
1055
|
1057,16
|
1054 à1060
|
Couleur
|
Blanche
|
Blanche
|
Blanche
|
Blanche
|
Blanche
|
Blanche
|
|
Tableau X : Les résultats des analyses
physico-chimiques du lait pasteurisé et stérilisé UHT
demi écrémé
DLC : date limite de consommation.
TT : Tank tampon (tank de stockage).
D : Brik prélevée au début
du conditionnement.
M : Brik prélevée au milieu du
conditionnement.
F : Brik prélevée à la fin
du conditionnement.
(1): anonyme 1998.
71
Les résultats illustrés dans le tableau montrent
une conformité aux normes de l'entreprise et aux normes
algérienne.
- Le PH est au voisinage de la neutralité, ce qui permet
une longue conservation du produit, en sauvegardant ces qualités
organoleptiques et sa valeur nutritionnelle.
- Le PH nous renseigne beaucoup plus sur la stabilité du
lait et celle de ces micelles. (Mathieu 1998)
Les tests de stabilité :
· Test d'ébullition :
Les résultats montrent l'absence d'une coagulation, en
effet le lait ne commence à coaguler que lorsque l'acidité
dépasse 21D°, le lait se prend en masse.
(GUIRAUD 1998).
· Test à l'alcool
Le développement microbien qui provoque des
altérations dans le lait peut être mis en évidence par le
test à l'alcool. (GUIRAUD 1998).
En effet, le lait altéré présente des
flocons de protéines précipitées contrairement au lait
normal qui s'écoule le long des parois sans laisser des traces.
· Test de Ramsdell:
Il est présenté par le petit volume de solution de
phosphate mono-potassique nécessaire pour faire coaguler le lait.
Pour le lait UHT, le volume de la solution mono-potassique
est égal à 2,9 ml, il peut être inférieur à
ce dernier compris entre 2,3 et 2,8 ml, le test est négatif, ce qui
traduit la grande stabilité du produit fini.
Ce test sert également d'indice de stabilité
pour le suivi du lait UHT en conservation.
72
II-2- Analyses microbiologiques :
II-2-1 -L'eau de process:
|
Echantillons
1 2 3
|
Normes (*)
|
Germes totaux
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
20germes/ml
|
Coliformes totaux
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
Coliformes fécaux
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
Streptocoques fécaux
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
|
Tableau XI: Résultats des analyses
microbiologiques de l'eau de process.
(*) : Anonyme 1998.
a- lecture su milieu BCPL :
Aucun changement de couleur dans les tubes des trois
échantillons, signifie une absence totale des coliformes
fécaux.
b- lecture sur milieu PCA :
Aucune culture de colonies, les boites examinées
après incubation sont identiques au témoin.
c-lecture sur milieu Rothe:
Aucun changement de couleur dans les tubes des trois
échantillons, signifie une absence totale des streptocoques
fécaux.
L'eau de process utilisé pour la reconstitution dans
l'entreprise Tchin-lait ? Candia subit des traitements
d'adoucissements à l'intérieur de l'usine, ceci justifie les
résultats des analyses effectués qui montrent une charge
microbienne nulle Nous pouvons conclure que cette eau est de bonne
qualité microbiologique.
73
II-2-2-Poudre de lait :
Germes analysés
|
Echantillons
|
Moyenne
|
Normes (*)
|
Clostridium sulfito réducteur
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
/
|
Germes Totaux
|
102
|
102
|
Abs
|
3.106 germe / ml
|
Coliforme
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
/
|
|
Tableau XII : Résultats des analyses
microbiologiques de la poudre 0% et 26% (*) : Normes de
l'entreprise.
Les résultats obtenus montrent que la poudre de lait
présente une flore totale assez réduite par rapport aux normes,
une absence totale des coliformes et de clostridiumsulfito réducteur ce
qui nous renseigne sur la bonne qualité de la poudre. Cela est dû
à leur conditionnement dans des sacs de 25kg, qui est constitué
d'une partie en polyéthylène et d'une partie externe faite d'un
doublet en papier. Le stockage se fait à températures ambiantes
pour éviter un taux d'humidité élevé.
II-2-3-Lait reconstitué, pasteurisé et
produit fini :
|
Les germes analysés
|
Echantillons 1 2 3
|
Normes (*)
|
Echantillon prélevé au niveau du
TR
|
FAMT
|
>300 indénombrable
|
>300 indénombrable
|
>300 indénombrable
|
3.106 germes /ml
|
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
1 germe /ml
|
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
Lait pasteurisé
|
FMAT
|
114
|
62
|
59
|
3.104germe/ml
|
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
1 germe /ml
|
|
Abs
|
Abs
|
Abs
|
Absence
|
Les briks
|
FAMT
|
Abs
|
As
|
Abs
|
100germes/ml
|
|
Tableau XIII : Résultats des analyses
microbiologiques de lait reconstitué, pasteurisé et produit
fini
(*) : anonyme1998
·
74
Lait reconstitué (TR) :
a- lecture sur milieu VRBL : Absence des
coliformes dans le lait reconstitué qui se traduit par aucun changement
de couleur dans les tubes.
b- Lecture sur milieu PCA : La recherche
après incubation dans chaque boite, a donné un nombre
élevé.
Ce nombre élevé de germes totaux est certainement
due au poudrage qui est fait manuellement et à l'air ambiant où
on obtenus un nombre supérieure à 300germes/ml qui est largement
inférieure à la norme exigée, ceci indique que ces
derniers sont indénombrables.
· pasteurisé (TT) :
On obtenu un nombre de germes qui varie entre 59 et
114germes/ml, ce résultats est largement inférieur à la
norme exigée.
On constate qu'il y a une réduction très
importante de la flore totale du lait reconstitué après la
pasteurisation.
· Le produit fini :
La diminution du nombre de germes dans le lait reconstitué
(>300germe/ml à 0germes/ml dans le produit fini. Ce la s'explique par
le passage du lait reconstitué à la stérilisation ultra
haute température, donc l'efficacité de la stérilisation
qui a permis la destruction total de la flore mésophile aérobie
totale.
75
II-3- Résazurine :
Les résultats de la résazurine montrent la
stérilité du produit, qui se traduit par la persistance de la
couleur bleu. Ce la défini une absence totale de germes dans le lait
UHT.
Dans le cas d'apparition des briks non stériles, on
procède à un contrôle deuxième niveau. La non
stérilité peut être expliqués par une
re-contamination du produit causé par:
> Un défaut d'étanchéité de
l'emballage aux endroits les plus fragiles ; soudures, sertie, capsules,
> Une manutention trop brutale des emballages, et chocs sur
ces endroits fragiles (Une serti correctement réalisé peut perdre
ainsi ces caractéristiques d'étanchéité).
> Une pollution microbienne anormale des eaux de
refroidissement des emballages
> Une pollution de l'air dans la chambre de testage.
> Une contamination par les manipulateurs (mains,
vêtements,...).
76
Conclusion
Le modeste travail que j'ai réalisé a
porté sur le suivi de la qualité physicochimique et
microbiologique du lait stérilisé UHT demi
écrémé produit par Tchin-lait /CANDIA à
différents niveaux du processus de fabrication ; soit l'eau de process,
la poudre de lait, le lait reconstitué, le lait pasteurisé et le
produit fini.
Le stage effectué au sein de la laiterie Tchin-lait,
m'a permis de mettre en application les connaissances théoriques
acquises, tout au long de mon cursus.
Ce stage m'a permis de découvrir l'industrie
laitière où des technologies modernes sont mises en oeuvre pour
la fabrication des produits dans le strict respect des règles
d'hygiènes et de qualité haute gamme. Ce travail a
contribué au développement et à l'enrichissement de mes
connaissances et cela grâce à la contribution de l'ensemble du
personnel administratif et du laboratoire de cette entreprise qui a mis
à mon disposition, toute la logistique nécessaire et a rendu
plausible, l'accès à tous les niveaux.
Mon travail s'est porté sur les analyses physico-chimiques
et microbiologiques du lait uht demi-écrémé produit par la
laiterie Tchin-lait , sur les matières premières entrant dans
leur fabrication, à savoir : l'eau, la poudre de lait, MGLA, lait
reconstitué, pasteurisé et sur les produits finis(brik de lait
uht) .
Les résultats obtenus lors des analyses physico-chimiques
et microbiologiques effectuées sur les matières premières,
tout au long de la chaîne de production et sur les produits finis,
montrent que tous les points critiques ont été
maîtrisés et que du point de vue stabilité et
hygiène, le lait uht produit par l'entreprise susnommée sont de
bonne qualité.
En conclusion, le contrôle impératif des
matières premières, produit fini et la maîtrise du process
de fabrication notamment les barèmes de stérilisation permettent
d'assurer aux consommateurs un lait stérilisé UHT de bonne
qualité, tout en lui gardant ses qualités nutritionnelles et
organoleptiques et en détruisant la majorité des germes
éventuellement présents .
77
Résumé
Le lait stérilisé UHT
demi-écrémé est un lait semis à un traitement
thermique aboutissant à la destruction ou à l'inhibition totale
des enzymes, des microorganismes et de leurs toxines, ce qui assure sa
conservation pour une durée de 3 à 4 mois à
température ambiante compter de sa date de fabrication. Il a une teneur
en matière grasse qui ne dépasse pas 18,45 g/L.
Dans un souci de mettre à la disposition du consommateur
un lait de bonne qualité, la matière première mise en
oeuvre et le produit fini fabriqué, doivent faire l'objet d'un
contrôle très strict.
Afin de garantir une fabrication de produit de qualité
satisfaisante ; des analyses physico-chimiques et microbiologiques allant des
matières premières jusqu'au produit fini, en passant par
différents stades de fabrication sont effectuées en vue de
vérifier la conformité des résultats aux normes.
A cette effet, mon étude se veut de suivre un
contrôle microbiologique et certains paramètres physico-chimiques
du lait UHT demi-écrémé produit par Tchinlait /CANDIA tels
que:
Le pH, la densité, l'acidité, la matière
grasse, l'extrait sec total, test de stabilités...etc La recherche et
le dénombrement des germes totaux, les coliformes fécaux et
totaux.
A ce titre,nous sommes intéressés à
étudier le lait UHT demi écrémé produit par
TCHIN-lait CANDIA de Bejaia.
Les résultats que nous avons obtenus sont conformes aux
normes régissant ce type de lait.
Annexes
Annexe N°1
Méthode d'utilisation des bandelettes de test de
peroxyde
Annexe N°2
L'emballage aseptique
Tétra Pak :
L'emballage aseptique consiste à placer les
produits traités par UHT dans des contenants pré
stérilisés, et ce, dans un milieu stérile.
L'emballage devra assurer une protection
complète contre la lumière et l'oxygène de
l'air. Un emballage pour lait de longue conservation devra donc
comporter une fine couche de feuille d'aluminium, prise en
sandwich entre des couches de polyéthylène. Contenant aseptique
Tétra Pak :
1.
Polyéthylène : protection contre les
moisissures.
2. Papier : résistance et
stabilité.
3. Polyéthylène :
adhésion
4. Feuille d'aluminium : protection contre
l'oxygène, et la lumière et
préservation des arômes.
5. Polyéthylène :
adhésion.
6. Polyéthylène :
étanchéité.
Les contenants aseptiques Tetra Pak se composent de trois
matériaux de base qui, ensemble, leur donnent trois
qualités majeures
: efficacité, salubrité et
légèreté.
e bien précis dans le contenant
Chacun de ces matériaux joue un rôl
:
o Papier (75 %) : prove nant de forêts
renouvelables, il confère au contenant raideur et
résistance.
o Polyéthylène (20 %) : il garantit
l'étanchéité et protège le produit des micro
- organismes de l'air ambiant.
o Feuille d'aluminium (5 %) : elle
empêche la détérioration des saveurs et
arômes et tient à bonne à la pasteurisation, le
procédé UHT présente l'avantage
de garder les produits frais pendant des mois hors du
réfrigérateur distance l'air, la lumière
et tout ce qui pourrait dégrader l'aliment.
Annexe N°3
1/Composition des milieux de culture utilisés
(GUIRAUD 1998) PCA : (plate count Agar) pour le dénombrement de
la flore totale
Tryptone .6g
Glucose 5g
Extrait de levure .3g
Gélose ...15g
BCPL : (bouillon lactose au pourpre de
Bromocrésol)
Peptone 5g
Extrait de viande 3g
Lactose 10g
Pourpre bromocrésol 25mg
Répartir en tubes et ajouter éventuellement une
cloche de Durham PH=7 (autoclave 20min à 120°C)
VF : (Gélose viande foie)
Extrait viande foie 30g
Glucose 2g
Amidon 2g
Gélose 12g
Eau péptoné exemple d'indole :
Peptone exempte d'indole ..15g
Chlorure de sodium ..5g
PH=7,2 (autoclave 15 min à 120°C)
Litsky (Milieu au bouillon à l'azide et
à l'éthyl-Violet) :
Peptone
|
20g.
|
Glucose
|
.5g.
|
Chlorure de sodium
|
..5g.
|
Phosphate bi potassique
|
.2,7g.
|
Phosphate mono potassique
|
2,7g.
|
Azide de sodium
|
0, 3g.
|
Ethyl-Violet
|
0,5g.
|
Roth:
Peptone
|
20g.
|
Glucose
|
5g.
|
Chlorure de sodium
|
5g.
|
Phosphate bi potassique
|
.2, 7g.
|
Phosphate mono potassique
|
2, 7g.
|
Azide de sodium
|
..0,7g.
|
BLBVB:
Bile de boeuf déshydratée 20g.
Lactose 10g.
Peptone 10g.
Vert brillant ..13,5g.
VRBL:
Lactose 10g.
Extrait de levure 5g.
Peptone .7g.
Sels biliaires 1,5g.
Chlorure de sodium ...5g.
Rouge neutre 30mg.
Cristal violet 2mg.
Gélose ..12g.
Composition des liquides et réactifs
utilisés : Réactif de kovacs :
Alcool amylique ou iso-amylique 150ml
P.diméthylaminobenzoldéhyde 10g
Acide chlorhydrique concentré 50ml
Ajouter l'acide en dernier et lentement conservé au
réfrigérateur.
Liquide ringer :
Chlorure de sodium 9g.
Chlorure de potassium ..0,42g.
Chlorure de calcium ..0,48g.
Bicarbonate de sodium 0,2g.
Ce liquide est fréquemment utilisé dilué au
1/4.
Annexe N°4
Nombre Caractéristique
|
Nombre de Cellules.
|
Nombre Caractéristique
|
Nombre de Cellules
|
000
|
0,0
|
222
|
3,5
|
001
|
0,3
|
223
|
4,0
|
010
|
0,3
|
230
|
3,0
|
011
|
0,6
|
231
|
3,5
|
020
|
0,6
|
232
|
4,0
|
100
|
0,4
|
300
|
3,0
|
101
|
0,7
|
301
|
3,5
|
102
|
1,1
|
302
|
4,0
|
110
|
0,7
|
310
|
2,5
|
111
|
1,1
|
311
|
4,0
|
120
|
1,1
|
312
|
11,5
|
121
|
1,5
|
313
|
16,0
|
130
|
1,6
|
320
|
9,5
|
200
|
0,9
|
321
|
15,0
|
201
|
1,4
|
322
|
20,0
|
202
|
2,0
|
323
|
30,0
|
210
|
1,5
|
330
|
25,0
|
211
|
2,0
|
331
|
45,0
|
212
|
3,0
|
332
|
110
|
220
|
2,0
|
333
|
140
|
221
|
3,0
|
|
|
Tableau de Mac Grady pour une série de trois tubes
(Indice NPP)
Méthode du nombre le plus probable (NPP)
:
Le principe de cette méthode est basé sur
l'hypothèse d'une distribution statistique normale des bactéries
ou autres microorganismes dans un milieu liquide.
Mac Grady en 1918 a établi des bases
mathématiques de l'interprétation des résultats obtenus en
ensemençant des séries de tubes de chaque dilution d'une
suspension mère.
Ces bases reposent sur le calcule des probabilités et ont
conduit l'auteur (Mac Grady) à établir ces tables.
Les résultats sont en relation directe avec la
fréquence d'apparition d'une série de tubes positifs ; ces tables
peuvent être appliquées pour des dilutions à raison de 3 ou
5 tubes par dilution.
Annexe N°5
Test à la résazurine :
Les bactéries se multipliant dans le lait, sont capables
grâce à l'action de leur réductase d'abaisser le potentiel
d'oxydo-réduction jusqu'à décoloration d'un indicateur
redox. Ce test a pour but de vérifier la qualité microbiologique
générale du lait (la stérilité des briques du lait
UHT).
Le principe est basé sur le pouvoir de réduction
des bactéries du lait. En fonction du degré de réduction,
la résazurine qui est un indicateur d'oxydo-réduction, vire du
violet au rose avec un culot blanc.
Cet indicateur est préparer comme suit: on fait dissoudre
un comprimé de la résazurine dans 50 ml de l'eau
distillée. Une fois dissolution est terminée, la solution est
verser dans un bac (résazurine : 5 mg / 100 ml).
A l'aide d'une micropipette, 200 ml du lait étuvé
pendant trois jours à 35 °C, sont prélevés et
introduit dans une cupule de la plaque de microtitration (contient 96
cupules)
20 ul de la solution de la résazurine est
incorporée, ensuite ce mélange est incubé à
l'étuve à 37°C pendant 4 heures.
La lecture se fait après 4 heures d'incubation selon le
changement de couleur : Couleur inchangée (violet): le test
négatif, c'est-à-dire une bonne stérilité.
Virage du blanc au rose culotté blanc : test positif,
c'est-à-dire non stérilité des briques du lait
Annexe N°6
Nombre de tube positif
|
Nombre Plus Probable(NPP) par gramme
|
Limite de confiance
|
|
|
|
|
99%
|
95%
|
0
|
<4
|
<1
|
1
|
1
|
4
|
32
|
24
|
2
|
11
|
2
|
3
|
3
|
>11
|
64
|
48
|
Table de NPP de la poudre
Annexes N°7
Appareillages et Réactifs
I- partie physico-chimique :
1- Température:
-Thermomètre.
2- Humidité :
-Coupelle (assiette d'aluminium pour l'échantillon).
-Dessiccateur à infrarouge.
3- acidité titrable :
-Pipette graduée de 11ml. -bêcher de 50ml.
-pH mètre.
-Burette de 100ml.
-solution de NaOH titrée à 0.1mol/l. -Phénol
phtaléine (1%).
4-pH :
-pH-mètre.
-Becher de 250ml.
-Papier absorbant.
-02solutions étalons (pH=4, pH=7). -Eau
distillée.
5-Densité:
-Lactodensimètre.
-thermomètre pour vérifier la température du
produit (20°C). -Eprouvette cylindrique.
6- La matière Grasse:
-Butyromètre à lait muni d'un bouchon
approprié.
-pipette à lait de 10#177;0.2ml.
-mesureur à alcool iso amylique délivrant 1ml.
-Centrifugeuse électrique chauffante pour le
butyromètre à lait.
-Acide sulfurique.
-Acide iso amylique.
8- TH :
-Burette.
-solution EDTA à 0.02N.
-Indicateur coloré noir eriochrome T (NET).
-Eau distillée.
9- Test à l'alcool :
-Tube à essai. -Pipette de 02ml. -Ethanol.
10- Test de stabilité à
l'ébullition : -Tube à essai. -Pipette de 05ml.
-Bain-marie.
11- Test de Ramsdell:
-Tube à essai.
-02 Pipette de 05ml et 10ml. -Bain-marie.
-solution de phosphate mono potassique.
Annexes N°7
II- Partie microbiologie :
1-Flore total aérobie mésophile
:
-02 boites de Pétri.
-Etuve.
-Pipette de 01ml.
-Bec Bunsen. -Milieu gélosé PCA.
2- Coliformes : -Tubes à essai.
-Etuve.
-Pipette: 0.1ml, 1ml, 10ml.
-Bec Bunsen. -Porte- tubes.
-Milieu liquide BLBVB avec cloche de Durham (analyse de la poudre
de
lait).
-Milieu liquide BCPL (analyse de l'eau de process).
-Milieu solide VRBL (pour le lait reconstitué, lait
pasteurisé).
3-Clostridium sulfito réducteurs :
-Bain-marie.
-Tubes à essai. -Pipette de 0.1ml.
-Bec bunsen. -Etuve.
-MILieu gélosé VF +additifs (sulfite de sodium et
Alun de fer).
5- Test à la résazurine :
-Un flacon en verre.
-Une pastille de résazurine.
-Eau distillé. -Etuve.
-Bec bunsen. -microplaque. -micropipettes.
Références bibliographique
A
Alais et Linden, 1987 :
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Paris. Alais, 1984 : Science du lait :
principe des techniques laitières. Éd. Sep. Paris.
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interministériel du 18 août 1993 relatifs aux
spécifications de certain lait de consommation.
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la République Algérienne.
C
Carole L. Vignola ,2002 : Science et
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laitières, Ed : tec et doc, Lavoisier
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édition.
D
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F
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de composition des produits laitiers. Ed - Tec et Doc, Lavoisier.
c
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Paris
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traitement du lait. In : Manuel de transformation du lait. Sweden:
édition Tétra pak processing system A. B.
I
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Arrête interministériel du 27 octobre 1999
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J.Guiraud, P.Galzi, 1980 : les
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Paris.
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biochimie alimentaire.
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laitiers, vache, brebis, chèvre, V1.ED. Tec & Doc. Lavoisier
.Paris.
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alimentaire, technique de laboratoire. ED.
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laitiers dans la nutrition humain, collection FAO : alimentation et nutrition,
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(MULTON et BUREAU, 1998) : L'emballage
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O
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Odet et All.1995 : La maîtrise de la qualité du
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P
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qualité bactériologique du lait et des produits laitiers. ED. Tec
et Doc. .Lavoisier, Paris.
V
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constituants, récoltes, traitement et transformation du lait. Edition,
La maison rustique. Paris.
(*) : Normes d'entreprise (Candia)
(*) : Anonyme(1998) : Arrêt
ministériel du 24 Janvier relatif aux spécifications
microbiologiques de certains denrées alimentaires
(1) Anonyme(1998)
|