Epigraphe
« L'échec est le
fondement de la réussite, à condition
qu'on en tire les leçons. Ainsi, sur le terreau des
insuccès
d'aujourd'hui doivent germer les
réussites de demain ».
Philosophe chinois Lao Tseu
***
REMERCIEMENTS
A Dieu le père de notre seigneur et sauver
Jésus - Christ, qui ne cesse de nous bénir et de répandre
abondamment sur nous toute espèce de sagesse et intelligence
spirituelle, afin que nous sachions quelle est l'immensité de la
richesse et la gloire qu'il réserve à nous ses
élus.
DEDICACE
A mes parents, Nestor MATUVANGA KEYITA et Gertrude
LUMVUEMBA LESSA pour l'amour, l'affection, le réconfort et
l'abnégation qu'ils ont montrés à notre égard afin
de faire de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Qu'ils reçoivent
à travers ces mots notre coeur de gratitude et de reconnaissance, et que
Dieu continue à leurs accorder bénédiction et
longévité.
AVANT - PROPOS
Au terme du premier cycle d'études
universitaires, qu'il nous soit permis de notre profonde gratitude à
l'ensemble du corps professoral ainsi qu'aux autorités académique
de l'université protestante au Congo (U.P.C.) pour avoir assuré
notre formation intellectuel dont nous démontrons aujourd'hui la
quintessence, par le présent travail.
En effet, durant ces trois années de formation,
nos enseignants nous ont non seulement communiqué la science, mais
au-delà de la science une logique de penser et d'agir de sorte que nous
soyons des intellectuels accomplis. Qu'ils trouvent en ce mot notre profonde
déférence.
Ainsi, nous tenons à remercier principalement
le professeur ordinaire EMOMO MOPAMBA pour avoir accepté comme directeur
de ce travail malgré ses innombrables occupations. Qu'il trouve ici
l'expression de notre révérence, et de notre haute
considération.
Nos remerciements vont également aux chefs des
travaux et aux assistants de la faculté d'administration des affaires et
sciences économique de l'université protestante au Congo pour
leur encadrement. Tout au long de notre formation, et particulièrement
au chef de travaux Franck MULAMBA, pour sa disponibilité en faisant
office de codirection de ce travail.
Nous ne pouvons rester insensible à la
gentillesse, la disponibilité, et l'orientation dont nous avons
bénéficié de la société nationale
d'électricité (S.N.EL.), à travers monsieur Didier MUMPUTU
PAY PAY agent au sein du service de contrôle de gestion.
Nos remerciements vont également à Papa
Joseph MUNGEMA, Christian MATUVANGA, Virginie MUNGEMA et le couple
Célestine et Joseph KOUTOMA pour leurs encouragements.
A mes frères et soeurs : couple Nicole et
Freddy NKE ; Thierry, Agap MATUVANGA ; Jack LUBENZO, Cédric, Jorelle
Malou KOUTOMA, Christelle MATUKA ; Geulord KIFUMU, Junior KANDA, Nacha KASISI,
Carine LOMBOTO, Daniella MASSONSA, Mirelle KUMBU, Charis LEBWA ; le couple
LEBWA, le couple FELEO, famille LUBENZO, les MUNGEMA filles, que ce travail
soit un exemple positif pour le développement intellectuel de notre
famille.
A ma défunte amie, Glodie LUBESU qui n'a pas vue
l'aboutissement de ce travail.
A mes amis, Fernand VUMPA, Patou MANGWETE, Platini
MAKANI, Besthyna MIMPONGO, Aicha KIBANZA, Francine BOBO, Linda MIKONDO, Hulda
KABATU, Sheyla NKIERE, pour leur apport tant moral qu'affectif ;
A mes compagnons de lutte : Jonathan KOUTOMA,
Hénoch IFAMBE, Grace DIAKA, Popon MPOTO, Roland KIEFU, Andy MINIAKI,
Yannick TSHIMENGA, Berry MUKOKILA, Jean-Jacques KOLELA, Titan IPEE
;
Nous tenons aussi à remercier Mr. Pithou
MATUTALA, Mr. Yves NKEMBO, et Mr. Christian MATUVANGA, pour leurs orientations
pendant l'élaboration de cette dissertation scientifique.
A toute la grande famille du ministère de la
voie, et ceux qui m'ont soutenu de près ou de loin.
Nos sentiments de gratitude s'adressent aussi à
tous nos amis et camarades de l'Université Protestante au Congo, qui ne
nous ont jamais abandonné pendant les moments de peine ou de joie,
symbole d'une amitié sincère.
Enfin, nos remerciements vont à l'endroit de
tous ceux dont les noms ne sont pas repris dans ce travail, mais qui nous ont
assurés de près ou de loin leur appui qu'ils trouvent ici
l'expression de notre reconnaissance.
0. INTRODUCTION
0.1 Problématique
Actuellement, la République démocratique
du Congo est dans une phase importante de son histoire, elle cherche à
tout prix la reconstruction dans tous les secteurs et domaines de la vie. Dans
ces lourds défis, elle a besoin du concours de tous les acteurs (agents
économique) de la vie économique, politique, et sociale qui le
compose.
Et dans ces enjeux, les entreprises dites publiques
ont un rôle majeur et central à jouer. Cependant nous constatons
une certaine vulnérabilité en matière de gestion
financière, empêchant à ces dernières de se
développer et participer efficacement à cette édification
nationale.
Il est à savoir qu'une gestion
financière saine et efficace est basée sur le respect scrupuleux
des principes et techniques utilisés à la sauvegarde du
patrimoine et bon fonctionnement de l'entreprise.
Des études antérieures faites sur
plusieurs entreprises publique ont démontrées que la plupart
d'entres elles ne respectent pas le principe de l'équilibre financier
minimum qui stipule que les emplois stables doivent être financés
par des emplois durables, cet équilibre s'avère être
prépondérant dans la mesure où il conduit l'entreprise
à une certaine stabilité interne entre les ressources et les
emplois, et une certaine fiabilité économique et
financière.
En effet, en dépit des différents
problèmes qui peuvent affecter les ressources durables, il importe aux
gestionnaires d'entreprises de mener une analyse minutieuse de toutes ces
sources de financement afin d'éviter le déséquilibre
financier et anticiper une gestion financière efficiente.
De ce qui précède nous allons analyser
particulièrement l'équilibre financier minimum de la SNEL par
l'entremise des questions suivantes :
· Est-ce-que la SNEL, parviennent-il à
réaliser l'équilibre entre ses ressources et ses emplois
?
· Comment évoluent les agrégats de
l'équilibre financier de la SNEL ?
0.2 Les objectifs poursuivis par le travail
0.2.1 L'objectif général
L'objectif général de cette étude
est de faire ressortir dans une entreprise quelle que soit sa nature,
l'équilibre général qui dépend du rapport entre les
ressources durables et les emplois stables (c'est-à-dire immobilisations
ou investissement).
0.2.2 Les objectifs spécifiques
Mettre en exigence à partir des certains
financièrement simplifié, les différents postes du bilan
qui entre en compte dans la détermination de l'équilibre
financier minimum.
Dégager parmi plusieurs indicateurs, d'analyse
financière ceux qui sont pertinents pour l'appréciation de
l'équilibre financier minimum.
0.3 Hypothèse de l'étude
Nous partons de l'hypothèse selon laquelle une
entreprise publique, privée ou mixte bien financièrement
gérée, serait celle dont les emplois stables sont d'abord
financés par des ressources durables et ensuite les emplois cycliques
sont financés à leur tour pour les dettes à court
terme.
0.4 Intérêt et choix du sujet
Les entreprises doivent promouvoir leur survie afin de
pratiquer dynamiquement au développement du pays
Ainsi donc, ce sujet revêt u triple
intérêt ;
La curiosité de confronter la théorie
à la réalité pour comprendre et approfondir les
théories étudiées tout au long de notre formation à
l'UPC
Attirer l'attention des gestionnaires sur certains
problèmes liés à l'atteinte de l'équilibre
financier minimum.
Et enfin, faire savoir au grand public congolais que
si la SNEL est bien gérée financièrement la population
congolaise bénéficiera de l'emploi et continuera à
savourer au vrai développement de la RDC.
0.5 Délimitation du sujet
0.6 Méthodes et techniques de recherche
Pour assurer le mieux possible la validité de
notre étude, nous avons recouru aux méthodes et techniques
suivantes :
0.6.1. Méthodes
1. La méthode analytique
Elle nous a permis de décortiquer les
données à la lumière de notre postulat de
départ.
2. La méthode descriptive
Elle nous a permis de décrire les données
recueillis avec un maximum de
clarté.
0.6.2. Techniques
1. La technique documentaire
Elle nous a été utile dans la consultation
des documents pouvant fournir des informations nécessaires à
notre sujet d'étude ;
Dans cet ordre d'idées, deux types principaux de
documents internes à l'entreprise considérée, et la
documentation externe.
2. La technique d'interview Elle nous a permis de
dialoguer directement avec les représents de la firme.
0.7 CANEVAS
Hormis l'introduction et la conclusion le travail
comporte quatre chapitres :
- Le Premier chapitre parle des fondements
conceptuels
- Le deuxième chapitre traite de la notion de
l'équilibre financier
- Le troisième chapitre présente
l'entreprise SNEL;
- Et la quatrième chapitre porte sur l'analyse de
la l'équilibre financier minimum la SNEL de 2007 à
2009.
CHAPITRE 1 : FONDEMENTS CONCEPTUELS
Section 1. NOTIONS SUR L'ANALYSE FINANCIERE
1.0 Evolution historique de l'analyse
financière1
L'analyse financière est une discipline
relativement récente puisqu'elle s'est développée surtout
au XXe siècle, si ses origines remontent à la fin du XIXe
siècle, l'analyse financière moderne s'est
développée seulement à une époque plus
récente et est en évolution permanente.
1.0.1 Début de l'analyse financière2
Les besoins d'informations financières se sont
considérablement accrus depuis le début du 20e
siècle. Parmi les événements qui ont contribué
à créer ces besoins, on peut citer :
- Le développement des sociétés
anonymes ;
- L'importance du rôle des banques et des
institutions financières.
L'analyse financière se limitait alors à
une analyse de ratios financiers menés surtout dans le but de
déterminer la solvabilité des entreprises à qui les
banques accordaient un crédit. On se rendit rapidement compte des
limites de cette analyse. En mars 1919 aux USA, une étude d'A.WALL
portait sur une analyse simultanée de ratios pour 981 firmes
classées par secteur et par région
géographique.
C'était le début d'une analyse de ratios
inter entreprises plus tard toujours aux USA , DUN et BRADSTREET allaient
publier régulièrement des estimations périodiques des
performances des entreprise et des statistiques des ratios moyens par secteur
.Le nombre ainsi que la qualité des informations ont progressé et
ont rendu possible une nouvelle approche de l'analyse
financière.
1.0.2 L'approche moderne de l'analyse
financière
L'analyse financière tend à devenir un
système de traitement de l'information destinée à fournir
des données aux preneurs des décisions
financières.
Des nombreuses modifications sont apparues :
- L'analyse financière n'est plus limitée
aux données financières mais intègrent des données
boursières et économiques ;
1 Manzambi Kavoka, note de cours d'analyse des états
financiers, G4 comptabilité, ISC/Gombe, 2007-2008
2 Op.cit
- Les résultats donnés par l'analyse
financière sont intégrés dans des modèles
financiers ;
- L'analyse financière sert de prévision
à court, moyen et long terme. Plusieurs raisons expliquent cette
évolution notamment :
> Les mouvements de concentration des entreprises
;
> L'impossibilité pour les banques de
demander des garanties susceptibles de couvrir le risque de non paiement, les a
poussées à mettre au point l'analyse de risque économique
et financier ;
> Le développement d'investissements de
grande taille, dont la rentabilité s'étale sur plusieurs
années, a conduit les institutions bancaires et financières
à élaborer des méthodes d'analyse plus
perfectionnées pour accorder ou refuser le crédit ;
> Le développement des nouveaux moyens de
financement a entrainé une réflexion plus approfondie sur les
montages financiers et le cout du capital, etc.
L'évolution de l'analyse financière se
poursuit en tentant d'adapter ses objectifs aux besoins des différents
utilisateurs.
1.1 Définition de l'analyse financière
L'analyse financière est une technique de
gestion qui a pour objectif de donner une vision synthétique de la
situation de solvabilité d'une entreprise, d'en caractériser la
rentabilité et les perspectives afin de faciliter l'investissement
(analyse boursière ...), ou l'octroi de crédit. L'analyse
financière utilise les comptes cash-flow du compte de trésorerie)
afin de tirer des ratios clefs une analyse financière fondamentale vise
à donner à une entreprise cotée en bourse une valorisation
absolue en tenant compte de la situation de marche.3
On peut aussi la définir comme étant une
étude ayant pour objectif, d'une part, de formuler un diagnostic sur la
capacité présente ou futur d'une entreprise, de
rentabilité des capitaux qui lui sont nécessaires ; d'autre part,
de mettre en évidence les emplois financiers et les ressources que
l'entreprise peut se procurer soit par ellemême soit par
l'extérieur.
- D'après Armand DAYAN :<< L'analyse
financière est un ensemble de concepts, méthodes et outils qui
permettent de traiter des informations internes et externes, en vue de formuler
des recommandations pertinentes concernant la situation d'un agent
économique spécifique, le niveau et la qualité de ses
performances, ainsi que le degré de risque dans un environnement
fortement concurrentiel>>4
3 Un article de wikipedia , l'encyclopédie libre, windows
internet l'analyse financière.pdf 20.03.09
4 A.Dayan, manuel de gestion financière ,ed.Marketing
,volume 2,1999,p.59
- D'après Michel REFAIT, c'est <<
l'ensemble de travaux qui permettent d'étudier la situation d'une
entreprise, d'interpréter ses résultats et d'y prendre des
décisions qui impliquent des flux
monétaires>>5
- Pour Elie COHEN, c'est << l'ensemble des
concepts, des méthodes et des instruments qui permettent de formuler une
appréciation relative à la situation financière d'une
entreprise, aux risques qui l'affectent, au niveau et à la
qualité de ses performance>>6
1.2 Buts de l'analyse financière
Le but de l'analyse financière est de
réaliser une évaluation d'entreprise rapide et souvent à
des fins tactiques, selon le cas :
· Soit d'évaluer la solvabilité de
l'entreprise par exemple, et plus généralement pour nouer des
relations d'affaires avec elle ;
· Soit d'estimer la valeur de l'entreprise dans
une optique de cession de participation ou d'achat ou de vente d'action en
bourse : évaluation d'entreprise, évaluation d'action
boursière.
1.2.1 Objectif de l'analyse financière
L'analyse financière conduit à un
diagnostic financier de l'entreprise comme les objectifs poursuivis par les
utilisateurs des états financiers sont divers, l'analyse
financière sera menée de façon
différente.
1.2.1.1 Analyse financière et gestionnaire
L'étude financière effectuée
dans l'entreprise est appelée. Analyse financière « interne
». Elle se différencie de l'analyse financière «
externe » faite par les analystes externes. Les analystes internes ont
plusieurs objectifs :
- De permettre à l'intervalle régulier
de porter un jugement sur la gestion passée, sur la rentabilité,
sur la solidarité, la liquidité le risque financier de
l'entreprise etc.
- De devoir guider les décisions de la
direction générale ainsi que celle de la direction
financière : Décision d'investissement, de financement, de
distribution de dividende, etc.
- De constituer la base des précisions
financières, plan d'investissement, budget de trésorerie,
etc.
5 Michel Refait, l'analyse financière, PUF, Paris,
1994,p.23
6 Elie Cohen, L'analyse financière,4e ed ,
Edition Economica, paris,1997,p.7
- Enfin, de servir d'instrument de contrôle de
la gestion. L'importance du diagnostic par l'analyse financière est
fondamentale pour les gestionnaires. Il éclaire non seulement la
politique financière mais la politique
générale.
1.2.1.2 L'analyse financière et
l'investisseur
Les actionnaires (particuliers ou entreprise) sont
directement intéressés au calcul de la valeur de l'entreprise
puis qu'ils fournissent les capitaux à risque.
En tant qu'investisseurs, ils procèdent, dans la
pratique, à une évaluation de la rentabilité
espérée de l'entreprise.
Leur préoccupation essentielle est ce que sera
le bénéfice par action de la société. Le calcul du
bénéfice anticipé sera complété par une
étude de la politique de dividendes et une étude du risque, de
façon à orienter les titres les mieux
appropriés.
Les analystes financiers utilisent deux méthodes
pour évaluer les entreprises et estimer la valeur des actions
:
- L'analyse fondamentale basée sur l'étude
des états financiers, de la
rentabilité ; du risque, etc.
- L'analyse graphique fondée sur la courbe
d'évolution des cours.
1.2.1.3 L'analyse financière et le
prêteur
Si l'analyse financière s'est rapidement
développée dans les banques lorsque celles - ci voulaient
s'assurer de la capacité de remboursement de leurs clients, elle a
été aussi utilisée par les entreprises qui consentent des
prêts ou des avances à l'autre entreprise ou qui vendent à
crédit.
L'analyse financière est différente selon
qu'il s'agit des prêts à court terme ou long terme.
- S'il s'agit des prêts à C.T, les
préteurs sont spécialement intéressés par
liquidité de l'entreprise c'est-à-dire sa capacité
à faire face aux échéances de court terme ;
- S'il s'agit des prêts à L.T au contraire,
les préteurs doivent alors s'assurer de la solvabilité et de la
rentabilité de l'entreprise.
1.2.1.4 L'analyse financière et les
salariés
Le régime de participation obligatoire des
salariés au fruit de l'expansion à certaines entreprises selon la
législation en vigueur ouvre au personnel le droit de participer, sous
certaines conditions aux bénéfices.
Aussi, les salariés sont-ils
intéressés aux résultats de l'entreprise. En outre,
certaines législations prévoient le système d'actionnariat
salarial notamment :
- L'option de souscription ou d'achat d'actions par les
salariés.
- L'émission ou achat en bourse d'actions
réservées aux salariés.
Dans tout ce cas, l'analyse financière
intéresse les salariés pour se rassurer des
bénéfices attendus de l'entreprise, de la rentabilité
espérée, du risque probable, etc.
En effet l'objectif essentiel de l'analyse
financière est de porter un jugement de valeur sur la santé
financière d'une entreprise en vue de prendre des décisions qui
s'imposent. Il consiste à apprécier les conditions
d'équilibre financier d'une entreprise et de mesurer les performances
commerciales, économiques et financières des capitaux
investis.
La pluralité des points de vue justifie non
seulement des différences des choix au niveau des méthodes et de
l'interprétation des données comptables et financières,
mais aussi des objectifs recherchés. Car l'analyse financière
concerne en principe tous les partenaires de l'entreprise. Les objectifs
poursuivis sont donc multiples et varient selon le point de vue du partenaire
qui la mène.7
1.3 Rôles de l'analyse financière
L'analyse financière consiste à
étudier l'information comptable et financière relative à
une entreprise, afin d'émettre un diagnostic l'analyse doit aboutir
à un diagnostic.
Une telle démarche suppose l'existence des normes
et une définition préalable de la notion de l'équilibre
financier.
1.4 Métiers de l'analyse financière
Le terme « Analyse financière »
recouvre plusieurs réalités qui correspondent à des
méthodes et des objectifs différents. Parmi les analystes
financiers de profession, on notera :
7 ILASHI, Notes de cours analyse financière, UPC/Kinshasa
G3 FASE 2010-2011
* Analyste Sell Side : chargé d'informer
et de conseiller les investisseurs en bourse, les Sell Sides sont souvent
sectoriels ;
* Analyste Bay Side opèrent dans des
sociétés d'investissements (gestion active) chargées
d'évaluer et de sélectionner des actifs sur lesquels investir.
Les Bay Side retraitent les informations délivrées par Sell Side
;
* Analystes financiers en
entreprise (des contrôleurs de gestion) ils sont
chargés du surveiller la situation financière interne afin de
prévoir les besoins financiers ;
* Analystes
crédit chargés d'évaluer la
capacité de remboursement des crédits bancaires demandés
par les entreprises ;
* Analystes Quants
chargés de développer des modèles d'analyse statistique ou
d'un type d'instruments ;
* Analystes Corporate
finance (dans la fusion acquisition l'émission d'action
et d'émission d'obligations) Ils sont chargés d'évaluer
les entreprises et leurs conseillers de financements. Aussi de plus en plus ils
opèrent dans des grands groupes d'entreprises et non pas dans les
établissements financiers. Leurs rôles sont de déterminer
les valeurs d'acquisition de revente des activités devant être
cédées.
La plupart des analystes financiers sont employés
d'une société de bourse en tant que Sell Side.
1.5 Méthodes d'analyse financière8
L'analyse financière porte essentiellement sur
les ratios financiers. Un ratio est défini comme étant le rapport
entre deux grandeurs susceptibles de donnner.une indication, une explication
sur la situation financière de l'entreprise. Plusieurs techniques
existent pour analyser les ratios financiers. Parmi les plus usitées, on
cite :
1.5.1 Méthode horizontale
Elle permet de mesurer l'évolution des
données financières dans le temps, en calculant la variation d'un
exercice à l'autre, en valeur ou en pourcentage ;
1.5.2 Méthode verticale de structure
Elle est un complément très efficace de
l'analyse horizontale. Car l'analyse verticale visualise la part relative de
chaque poste dans la constitution du montant global alors que l'analyse
horizontale considère l'évolution de l'ensemble du
patrimoine.
Deux méthodes sont principalement
utilisées : l'analyse peut être menée de manière
chronologique (longitudinale) transversale et vectorielle.
1.6 Approche d'analyse financière9
Pour analyser le bilan d'une entreprise, deux approches
peuvent être mobilisées :
- L'analyse fonctionnelle vise à
étudier la structure financière de l'entreprise en distinguant
les opérations selon le cycle auquel elles sont rattachées
(exploitation, financement ou investissement) son objectif est de porter un
jugement sur la solidité financière de l'entreprise, dans une
optique de continuation de l'activité. Dans cette approche, le bilan est
donc analysé en fonction des cycles de l'entreprise ;
- L'analyse patrimoniale ou financière a pour
objectif d'étudier la liquidité et la solvabilité de
l'entreprise, et donc son risque de faillite : l'entreprise est liquidée
si ses disponibilités sont suffisantes pour faire face à ses
échéances, elle est solvable si elle a la capacité
à régler l'ensemble de ses dettes en cédant ses
actifs.
Cette approche est donc basée sur une
hypothèse implicite de cessation de l'activité et les
éléments du bilan sont classés en fonction de leur
liquidité (leur échéance) et non plus en fonction du cycle
économique auquel ils se rapportent.
En effet ces deux approches sont
complémentaires. Elles doivent être choisies suivant les objectifs
d'analyse de la situation financière de l'entreprise. En effet, de par
sa construction le bilan fonctionnel traduit l'équilibre financier de
l'entreprise en utilisant les notions de fonds de roulement et de besoins en
fonds de roulement.
1.7 Utilisateurs de l'analyse financière10
Plusieurs personne sont intéressées par le
diagnostic financier d'une entreprise ce faisant, les attentes varient selon
que l'intéressé est :
- L'actionnaire : il utilise le diagnostic financier
pour analyser la rentabilité attendue de ses capitaux engagés
dans une entreprise dans le but de savoir s'il doit maintenir, diminuer ou
augmenter sa participation dans celle-ci.
- Le bailleur des fonds : il utilise le diagnostic
financier pour analyser la solvabilité de l'entreprise débitrice
afin de s'assurer de sa capacité de remboursement à court ou
à long terme ;
- La société de crédit-bail :
utilise le diagnostic financier pour analyser la capacité
bénéficiaire de l'entreprise financée, s'assurer que
l'entreprise pourra
9 Finance d'entreprise, épreuve n°6 du DCG, INTEC,
paris, 2008, p.115 10ILASHI UNSHENGWO, Op.cit
ou non faire face à la charge
supplémentaire que représente le loyer des équipements
;
- Le fournisseur : il s'en sert pour analyser
l'évolution du compte client complétée
périodiquement par des études des documents comptables du client
lui-même, pour comparer les conditions de crédit qu'il lui accorde
avec celles des autres fournisseurs ;
- Le client : il s'en sert pour analyser
l'évolution du compte fournisseur complétée
périodiquement par des études des documents comptables du
fournisseur lui-même, pour comparer les conditions de crédit
obtenu par rapport à celles accordées à d'autres clients
;
- Le concurrent :il se sert du diagnostic financier pour
analyser la situation financière de l'entreprise sous tous les aspects
comparés à la sienne ;
- Le salarié de l'entreprise utilise aussi le
diagnostic financier pour analyser les conditions de travail susceptibles d'en
améliorer la productivité et donc la rentabilité actuelle
et potentielle pour lui-même et pour l'actionnaire.
Section 2. Instruments d'analyse
Il nous sera question de parler sur les
éléments permettant l'analyse financière sur ce, nous
allons faire allusion :
- Bilan
- Tableau de formation de résultat (T.R.F) ;
- Tableau de financement à titre indicatif ;
- Tableau économique, fiscal, et financier.
2.1 Bilan
2.2.1 Définition
Plusieurs définitions peuvent être
avancées à savoir :
· Le bilan est un document comptable de
synthèse qui présente la situation patrimoniale de l'entreprise
à un moment donné :
· Le bilan est la présentation
privilégiée de la situation patrimoniale de l'agent
économique ou la dimension, juridique prend le pas sur la dimension
économique. Il est dressé à partir de la balance
après inventaire11
· Le bilan est un des outils
privilégiés de l'observateur financier : il synthétise en
effet de manière particulière l'entreprise avec ses
évolutions12
A cet effet, on inscrit le bilan toujours « le
31/12/N » par exemple, pour préciser la date à laquelle il a
été arrêté.
11 C.P.C.C, plan comptabilité générale
congolais, 1ere éd, comptabilité et finance, Kinshasa
1978, P.145
12 Thierry CAPRON, Gestion d'emploie, éd. Marabout, Paris
2001, P145
2.1.2 Les éléments du bilan
Il a deux parties à savoir : l'actif et le passif
2.1.2.1 L'actif
L'actif du bilan regroupe l'ensemble des biens, des
créances et des disponibilités monétaires de l'entreprise.
Les éléments d'actif du bilan sont classés par ordre de
liquidité croissante.
Parmi les éléments, nous citons
:
1. Valeurs immobilisées
Les valeurs immobilisées comprennent l'ensemble
des moyens durables de production. Elles peuvent être examinées en
trois groupes :
- Les immobilisations incorporelles ;
- Les immobilisations corporelles ;
- Les autres valeurs immobilisées.
(immobilisations financières)
1.1 Les immobilisations incorporelles
Ce sont les biens immatériels durables dont la
valeur constitue une propriété de l'agent économique. Nous
citons parmi ces éléments : marque de fabrique, brevet, fonds de
commerce, concessions sur terrain, frais d'établissement,...
1.2 Les immobilisations corporelles
Ce sont des biens matériels durables dont la
valeur constitue une propriété de l'agent économique.
Elles sont notamment, les terrains, machines, bâtiments, etc.
1.3 Les immobilisations
financières
Ce sont les biens de l'entreprise à titre
monétaire détenues par d'autres personnes morales ou physiques et
dont la durée de remboursement est au delà d'une année.
Nous citons entre autres les prêts à LMT, les garanties, les
actions...
2. Les valeurs circulantes
2.1 Valeurs d'exploitation
Les valeurs d'exploitation comprennent les comptes de
stock et les travaux en cours. L'évolution des stocks peut se faire au
cours d'achat.
Il existe cependant dans les valeurs d'exploitation,
un certain stock qu'il est de coutume d'appeler stock outil ou stock de
sécurité représentant pour l'entreprise, un seuil
jugé indispensable pour son fonctionnement harmonieux.
2.2 Valeurs réalisables
Elles comprennent les clients et les effets à
recevoir, les avances et acomptes versés aux fournisseurs, les
créances sur l'Etat, les comptes de régularisation d'actif, les
prêts à moins d'un an. Ce sont des valeurs transformables en
liquidité dans un laps de temps relativement court.
2.3 Valeurs disponibles
Ce sont des valeurs d'actif les plus liquides dont
dispose l'entreprise. Ce sont les postes banques, caisse et cheque
postaux.
2.3.1.2 Le passif
Le passif est une mémoire : il recense les
ressources à la disposition de l'entreprise ; mais c'est l'actif qui
énumère sous quelle forme ces fonds sont
matérialisés. Les éléments sont classés
selon l'ordre d'exigibilité croissante.
Il peut être de trois groupes :
- Les fonds propres ;
- Les emprunts à long et moyen terme ;
- Les dettes à court terme.
1. Les fonds propres
Les fonds propres comportement le capital social et
l'ensemble de ces prolongements qu'on appelle situation nette.
L'analyse devra veiller à déduire toutes
les non valeurs du fonds. De même, la partie du résultat à
distribuer devra être placée dans les dettes à court
terme.
2. Les emprunts à long et moyen
terme
· Les emprunts à moyen terme sont des
obligations de l'entreprise vis-à-vis des tiers et dont
l'exigibilité est comprise entre une année et 5 ans.
· Les emprunts à moyen terme
échéant à moins d'un an sont ceux dont
l'échéance devient à mois d'un an.
La partie des emprunts et dettes à long terme
venant à l'échéance à moyen terme, devra être
déduite de rubrique pour être placée dans les emprunts et
dettes à moyen terme.
La partie des emprunts de dettes à moyen terme
devenant exigible à court terme, devra être déduite de
cette rubrique pour être placée dans les dettes à court
terme.
3. Les dettes à court terme
Les dettes à court terme peuvent être
examinées à trois groupes à savoir : -
Les dettes commerciales ;
- Les dettes financières qui feront partie de la
trésorerie passive ;
- Les dettes spontanées ; tous les temporaires
dont l'entreprise bénéficie.
2.2 Tableau de formation de résultat (T.F.R)
Le tableau de formation de résultat
récapitule schématiquement les comptes qui représentent
des grandeurs caractéristiques essentielles à la gestion de
l'entreprise. Il constitue une présentation par paliers successifs de la
formation du résultat net au cours d'une période et permet
également la détermination du cash-flow.
Il reprend les soldes des classes 6 « charges et
pertes par nature »,7 « produits et profits par nature », «
soldes intermédiaires de gestion »
Les soldes intermédiaires de gestion sont au
nombre de 10 selon le plan comptable général congolais
:
1. Marge brute
2. Valeur ajoutée
3. Résultat brut d'exploitation
4. Résultat brut hors exploitation
5. Résultat net d'exploitation
6. Résultat net hors exploitation
7. Résultat sur cession d'immobilisations, et des
titres à court terme.
8. Résultat net avant contribution
(impôt)
9. Résultat net de la période à
affecter
10. Cash flow
2.3 Tableau de financement(T.F)
Le T.F est un tableau qui permet de saisir les
variations qui ont affecté les éléments actifs et passifs
du patrimoine de l'entreprise au cours d'un exercice comptable.
2.4 Tableau économique, fiscal et financier
(T.E.F.F)
Le T.E.F.F est un document de synthèse qui
complète les informations fournies par les agents économiques
dans le T.F.R, le bilan et le T.F en livrant aux administrations publiques des
informations supplémentaires
2.5 Annexes
L'annexe est un document comptable indissociable des
autres états financiers il est normalisé dans certains pays. Au
Congo (République Démocratique du Congo) elle n'est ni
normalisée ni retenue parmi les documents obligatoires. Et pourtant elle
présente un grand intérêt analytique dans les pays ou elle
est normalisée13, en ce sens qu'elle fournit des indications
méthodologiques et des informations additionnelles
particulièrement utiles pour la compréhension de comptes. En ce
qui concerne les règles et méthodes comptables utilisées,
elle mentionne, par exemple, l'application des conventions
générales et des adaptions spécifiques au secteur, la
justification éventuelle de changement de méthode
utilisée.
Pour des informations complémentaires relatives
au bilan et au T.F.R par exemple, l'annexe mentionne les postes de bilans
également concernés par un élément d'actif ou de
passif imputé à un autre, l'état de chaque actif
immobilisé avec toutes les entrées, les sorties et les virements
de poste à poste, l'état des amortissements avec indication des
modes de calcul utilisés, l'état des provisions, la balance
âgée ( maturité des créances et des dettes)
etc.
Outre ces méthodes et informations
complémentaires, l'annexe a une troisième rubrique : « les
autres éléments d'informations ». Elle indique par exemple,
les modalités d'amortissements des primes des remboursements des
emprunts, l'identité de la maison mère pour les entreprises qui
relèvent d'un groupe, la liste des entreprises dans lesquelles la
société a une participation d'au moins 10%,avec nombre et valeur
nominale des actions et parts bénéficiaires, obligations,
obligations convertibles etc.
13 En France par exemple.
Section 3. Travaux préliminaires
3.1 Tableau d'affectation de résultat
C'est un tableau qui détermine l'affectation du
résultat dont une partie est à conserver et l'autre partie
à distribuer aux associés.
Tableau : modèle de tableau
d'affectation du résultat
Exercice
|
|
montant
|
Résultat de l'exercice (1)
|
|
*
|
Report à nouveau (2)
|
|
*
|
Total à affecter = 1 + 2
|
|
**
|
Affectation
|
|
|
- réserves légales
|
|
*
|
- réserves statutaires
|
|
*
|
- réserves facultatives
|
|
*
|
- report à nouveau
|
|
*
|
- dividendes
|
|
*
|
Total affecté
|
|
**
|
Source : Elaborer par nous même sur base de la
notion d'analyse financière
3.2 La restructuration du bilan financier
La vision des comptable est différente de celle
du
financier.si
le comptable établit son bilan dans la finalité de
présenter à une date donnée, les ressources qu'a obtenu
l'entreprise et l'emploi qu'il en a fait, le financier quant à lui,
établit son bilan dans la finalité de présenter la
façon dont les ressources ont financé les emplois.
De ce fait, le bilan comptable doit être
restructuré pour établir un bilan financier. La restructuration a
deux opérations : les retraitements et le reclassement.
3.2.1 Les retraitements
Les retraitements consistent à identifier,
analyser et valoriser avec précision les emplois et les ressources
significatives utilisés par l'entreprise à la date de
l'établissement du bilan.
Nous citons les retraitements les plus
utilisés.
a. L'affectation du résultat dégagé
par l'exercice en cours ;
b. Les actifs sans valeur ou fictifs doivent
être éliminés car ils ne donneront lieu à aucune
rentrée des fonds du fait qu'ils ne représentent pas la
réalité économique. En contre partie, on diminue au passif
dans les fonds propres la même valeur.
c. L'ajustement des comptes à la
réalité du marché ( la réévaluation
).
d. Le crédit bail doit être
retraité en inscrivant la valeur brute du bien loué dans les
immobilisations corporelles, et des loyers déjà payés aux
amortissements (actif). Au niveau de passif, il faut rajouter aux dettes
à MT, les loyers restant à couvrir.
e. Elimination des écarts comptables par
rapport aux données physiques ;
f. Les effets escomptés non échus
(EENE) ; le montant des EENE doit être rajouté
simultanément au poste clients dans l'actif circulant et aux dettes
bancaires à CT au passif ;
g. Les immobilisations corporelles, incorporelles et
financières sont prises à leurs valeurs nettes ;
3.2.2 Les reclassements
Ils consistent à changer les positions des
certains comptes dans le bilan, selon la réalité
économique.
a. Les dettes financières sont ventilées
entre les dettes à plus d'un an et celles à moins d'un an
à transférer dans les dettes bancaires à CT ;
b. La déduction des dividendes à verser,
des capitaux permanents et leur classement au niveau des dettes hors
exploitation ;
c. Les provisions pour risques et charges sont
appréciées en fonction de leur renouvellement. Elles sont
classées dans les quasi-fonds propres, en cas de renouvellement et
assimilées à dettes hors exploitation dans le cas contraire
;
d. Les comptes courants des associés sont
considérés comme des financements stables, donc il convient de
les intégrer aux dettes financières ;
e. Le stock outil doit être intégré
dans les immobilisations ;
f. Le poste clients douteux, tant qu'on ne connait pas
exactement quand est ce qu'il va payer, on doit l'intégrer aussi dans
les immobilisations ;
C'est l'ensemble de ces conditions qui aboutit à
la formation d'un bilan financier.
3.3 Présentation de bilan financier 14
3.3.1 Bilan condensé
Le bilan condensé est un bilan financier
présenté en terme de rubrique ou masse bilantaire. Il reprend est
sept masses dont quatre à l'actif et trois au passif.
14 ILASHI UNSHENGW, Op.cit.
Années
|
N
|
N+1
|
N+2
|
Rubriques
|
|
|
|
Actif
|
* * *
|
* * *
|
* * *
|
- Valeurs immobilisées - Valeurs d'exploitation
- Valeurs réalisation
|
TOTAL
|
X
|
X
|
X
|
Passif
|
* * *
|
* * *
|
* * *
|
- F.P
- D.L&M.T - D.C.T
|
TOTAL
|
X
|
X
|
X
|
Source : Elaborer par nous même sur base de la
notion d'analyse financière
3.3.2 Bilan synthétique
Le Bilan synthétique est un bilan qui
représente quatre masses dont deux à l'actif et au
passif.
Année
|
N
|
N
|
N
|
Rubrique
|
|
|
|
Actif
|
* *
|
* *
|
* *
|
- Capitaux fixes - Actif circulant
|
TOTAL
|
X
|
X
|
X
|
Passif
|
* *
|
* *
|
* *
|
- capitaux permanents - Dettes à court
terme
|
TOTAL
|
X
|
X
|
X
|
Source : Elaborer par nous même sur base de la
notion d'analyse financière
3.3.3 Tableau de cristallisation
Cristalliser un bilan consiste à la
présentation en valeur et en pourcentage (%) du total
bilantaire.
Années
Rubriques
|
N
|
N
|
N
|
Valeur
|
%
|
Valeur
|
%
|
Valeur
|
%
|
Actif
|
|
* * * *
|
* * * *
|
|
* * * *
|
* * * *
|
|
* * * *
|
* * * *
|
- V.I
- V.E
- V.R.C.T - V.D
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
x
|
|
X
|
x
|
|
x
|
x
|
|
X
|
Passif
|
|
* * *
|
* * *
|
|
* * *
|
* * *
|
|
* * *
|
* * *
|
- F.P
- D.L &M.T - D.C.T
|
TOTAL
|
x
|
|
X
|
x
|
|
x
|
x
|
|
x
|
Source : Elaborer par nous même sur base de la
notion d'analyse financière
3.3.4 Graphique de visualisation
N
|
N+1
|
N+3
|
Actif
|
Zone
|
Passif
|
Actif
|
Zone
|
Passif
|
Actif
|
Zone
|
Passif
|
V.I.N
|
|
Caps. Propres
|
|
|
Cap. Propres
|
V.I.N.
|
|
|
V.E
|
V.E.
|
V.E.
|
D.L. & M.T.
|
V.R
|
|
D.L & M.T
|
|
|
|
V.R.
|
|
|
D.C.T.
|
V.R.
|
D.L. & M.T.
|
V.D
|
D.C.T.
|
|
V.D.
|
V.D.
|
Source : Elaborer par nous même sur base de la
notion d'analyse financière
Section 4. Notions d'entreprises
4.1. Définition
Etymologiquement, le terme entreprise dérive de
« entreprendre », daté d'environ 1430-1440 avec le sens de
« prendre entre ses mains » ;
Aux environs de 1480, il prit l'acceptation actuelle de
« prendre un risque, relever un défi, oser un objectif
».15
Nous appelons entreprise : une unité
économique autonome combinant divers facteurs de production, produisant
pour la vente des biens et des services et distribuant des revenus en
contrepartie de l'utilisation.16
En d'autres termes nous pouvons définir aussi
une entreprise comme étant une Unité économique impliquant
la mise en oeuvre de moyens humains (cadres, employés, ouvriers) et
matériels (bâtiments, machines, outillage) de production ou de
distribution de richesses, reposant sur une organisation
préétablie. L'entreprise, en tant qu'entité
économique, n'a pas de personnalité morale, celle-ci ne lui
étant reconnue que pour autant qu'elle prenne la forme d'une
société commerciale par exemple (société
privée à responsabilité limitée,
société par actions à responsabilité
limitée).
15 M. DRANCOURT : Leçon d'histoire sur l'Entreprise de
l'Antiquité à nos jours, PUF, Paris, 2002, P.5
16 A.C. MARTINET et A. SILEM ; Lexique de gestion, 6e
Ed. DALLOZ, Paris, 2003, P.46
4.2. Types d'entreprise
Généralement on distingue deux
classifications d'entreprises :
· Classification économique ;
· Classification juridique.
4.2.1. Classification économique
On peut classer les entreprises
généralement selon deux critères, entre autres : a)
Critère de taille :
Dans ce critère, on prend comme variable de base
de classification :
· le chiffre d'affaires :
intéressant pour étudier des entreprises de même secteur.
Parmi ses limites, on peut citer l'absence de liens entre chiffre d'affaires et
résultat réalisé par l'entreprise.
· Valeur ajoutée : elle permet de
mesurer la richesse créée par l'entreprise et sa
productivité.
· Nombre de salariés : c'est un
critère très important dans la détermination de la taille
de l'entreprise. Ce critère nous permet de distinguer 5 types
d'entreprises :
· Nombre de salariés compris entre 1 et 9 ;
micro entreprise
· Petite entreprise (10 à 41) ;
· Moyenne entreprise (50 à 499)
;
· Grande entreprise (500 à 999)
;
· Très grande entreprise (1000 et
plus).
Capitaux propres : représentent la
surface financière de l'entreprise.
Pour définir certains types d'entreprises, il peut
s'avérer nécessaire d'utiliser simultanément deux
critères différents.
b) domaine d'activité :
· les entreprises du secteur primaire :
ce sont toutes les entreprises qui exploitent des ressources naturelles sans
aucune transformation telles que les exploitations agricoles, les
sociétés de pêche, élevage...
· Les entreprises du secteur secondaire : ce
sont les entreprises qui ont une activité industrielle,
c'est-à-dire de transformation des matières
premières.
· les entreprises du secteur tertiaire :
la prestation des services marchands est considérée comme
activité principale de ce type d'entreprises. Par exemple, les banques,
les hôtels, les agences de voyage, les assurances...
4.2.2 Classification juridique
Selon le critère juridique, on peut repérer
trois indicateurs principaux :
a) le secteur privé :
Comme son nom l'indique, il regroupe l'ensemble des
entreprises appartenant en totalité à des particuliers. Ces
derniers ont un pouvoir de décision et de contrôle sur les
activités de l'entreprise.
Par ailleurs, une entreprise privée peut
être une entreprise individuelle ou secondaire.
L'entreprise individuelle :
Le capital appartient à un seul individu, et
c'est lui qui gère son entreprise. L'entreprise sociétaire
:
Elle unie plusieurs associés. A ce niveau, on
peut distinguer trois types de sociétés : les
sociétés de personnes, les sociétés de capitaux, et
les sociétés hybrides.
On peut trouver aussi dans le secteur privé,
un tier secteur, qui regroupe des entreprises ayant des objectifs
économiques et sociaux tels que les coopératives, les
associations et les mutuelles.
b) le secteur public :
Il regroupe l'ensemble des entreprises qui ont pour
objectif de rendre des services à la société. Elles
appartiennent en totalité à l'Etat ou à des
collectivités territoriales exemple les offices, entreprises
publiques
c) le secteur mixte : Il englobe des entreprises
associant des capitaux publics et aussi privés.
(Exemple : Santé
Télécom).
CHAPITRE 2 : NOTION SUR L'EQUILIBRE FINANCIER
Introduction
L'équilibre financier dans une entreprise est
l'ajustement des flux financiers. On parle de l'équilibre financier, si
le fonds de roulement est nul, il est exprimé à un moment
donné par l'équilibre entre capital économique
utilisé par l'entreprise et les ressources qui permettent de le
détenir .Il s'exprime sur une période par l'équilibre
entre les ressource et dépense de la période ou encore les
emplois de fonds et les ressources.1
2.1. Définition2
L'équilibre financier peut être
définit comme étant l'adéquation. Entre la structure en
termes des emplois : ce principe conduit à énoncer que les
emplois du cycle long également dite durable ou stable.
Les emplois cycle long équivalent à l'actif
immobilisé qui comprend :
- La phase d'acquisition des actifs
(investissement)
- La phase de leur mise en oeuvre ;
- La cession ou leur mise en rebut
(désinvestissement). Etant donné que la vitesse du cycle
dépend de l'activité et l'entreprise.
En outre, le cycle d'exploitation comprend les phases
suivantes :
- Approvisionnement (avec paiement de fournisseurs au
comptant ou à crédit) ;
- Stockage (des approvisionnements en matières
premières aux produit finis) ;
- Vente (au comptant ou à crédit)
;
- Recouvrement des créances en cas de vente
à crédit ;
- Règlement des fournisseurs en cas d'achat
à crédit.
Le cycle d'exploitation est la source essentielle des
activités courantes de l'entreprise :
- Il entraine des emplois de fonds ( stock,
créances clients) ;
- Il génère des ressources ( crédit
fournisseur) ;
1. Equilibre entre les emplois et les
ressource3
· La durée des financements doit
correspondre à la durée de détention des actifs qu'ils
servent à financer ;
1 Congo, P. gestion financier de l'entreprise. éd. Dounod,
paris, 2000. P52
2 Internet « Google » Notion de l'équilibre
financier, Mars 2011
3 Internet. Op. Cit.
· Les immobilisations doivent ainsi être
financées par des ressources stables restant durablement à la
disposition de l'entreprise ;
· Le fonds de roulement doit couvrir le besoin de
financement de l'exploitation ;
· Le besoin de financement de l'exploitation
;
· Le besoin de financement de l'exploitation est
égal au stock augmenté des créances client, diminué
des dettes fournisseurs.
2. Règle de l'équilibre financier
minimum4
· Cette règle peut s'énoncer ainsi
« les emplois stables doivent être financés par des
ressources durables ».il s'agit d'une règle de bon sens et de
prudence, le non respect de cette règle risquerait d'entrainer de
problèmes de trésorerie. En fait, le respect strict de la
règle de l'équilibre financier minimum ne garantit pas totalement
l'absence de problème de trésorerie. C'est pourquoi, on estime
qu'une « marge de sécurité » est nécessaire
cette marge est le fonds de roulement.
2.2. Agrégats de l'équilibre financier
Les principaux indicateurs de l'équilibre
financier sont :
- Les fonds de roulement ;
- Besoin en fonds de roulement ; - La
trésorerie ;
- La liquidité
2.2.1. Le fonds de roulement (FR)
Introduction
Le fonds de roulement est une notion de
l'équilibre financier pouvant être calculé à partir
des éléments du bilan comptable (plus précisément
le bilan fonctionnel d'une entreprise).
L'élaboration du bilan fonctionnel permet une
meilleure évaluation de la situation financière de l'entreprise.
L'analyse financière permet d'évaluer la capacité d'une
entreprise à faire face à ses besoins financiers.pour ce faire ;
elle dispose de ressources propres qui lui procurent une certaine marge de main
oeuvre. Autrement dit, une marge de sécurité financière
notamment pour satisfaire ses besoins financiers à long terme, mais
aussi à court terme.
4 Jean Barreaux& J. Delahaye, Gestion financière,
manuel & application, 10 éd DUNOD,Paris 2001
La première étape de l'analyse de la
situation financière d'une entreprise passe par la détermination
du fonds de roulement de l'entreprise.
2.2.1.1. Définition
Il convient de signaler qu'il ya plusieurs et
différentes façons de définir le fonds de roulement selon
les auteurs traitant de finance et de comptabilité.
De ce qui précède, nous allons nous
attarder sur quelques définitions de différents auteurs et bien
sur essayer d'énoncer notre propre définition en nous
référant à celles qui existent
déjà.
Sur ce, le fonds de roulement peut être
défini de la manière suivante :
· C'est excédent des capitaux permanents
(capitaux propres + dette à long et moyen terme) sur l'actif
immobilisé. En d'autres termes, c'est la part des capitaux permanents
qui est affectée au financement du cycle d'exploitation.
· L'excédent de capitaux stables, par
rapport aux emplois durables, utilisés pour financer une partie de
l'actif circulant ;5
· La partie des ressources durables qui concourent
au financement de l'actif circulant.6
· On définit le fonds de roulement comme le
montant des ressources longues disponibles pour financer des actifs court et
renouvelés ;7
FR=Ressource durables - Emplois stables
En outre, le fonds de roulement est une marge de
sécurité restante dans l'entreprise après avoir
financé les actifs immobilisés par les ressources stables. Entre
autre après avoir liquider de différente dette à court
terme et suivant de prévention durant le cycle d'exploitation de
l'entreprise.
Schématiquement, nous pouvons le
représenter de la manière suivante :
Emplois stables
|
Ressources stables
|
Actif Circulant
|
|
Dettes circulants
|
5 Internet Google, http //Fr. wikipedi Org. Fond de roulement,
Décembre 2008
6 J. Barreaux & J. Delahaye. op.cit.P.256
7 Laurent Batshi, Le diagnostic financier, Paris 1995, P.51
a) Importance de T.R
L'importance du fonds de roulement dépend de type
d'entreprise et de la branche d'activité.
> L'entreprise industrielle
Etant donné la longueur de son cycle
d'exploitation et les besoins important que l'entreprise entraine, il est
évident que ce type d'entreprise suppose d'un fonds de roulement
adéquat qui va lui permettre d'ouvrir une partie ses besoins qui n'a pas
trouvé un financement à court terme.
> L'entreprise commerciale
Etant donné que l'entreprise achète souvent
à crédit et vend au comptant, le fond de roulement n'a pas une
signification.
> L'entreprise de service
Comme nous l'avions avions évoqué dans
les entreprises commerciales, il en est de même pour l'entreprise de
service, mais celle-ci est caractérisé par une absence de
crédit fournisseur son fonds de roulement n'a pas une grande
signification. Il est important de note que, quel que soit le type
d'entreprise, disposer d'un fonds de roulement est un atout majeur pour la
gestion financière car il permet de faire face à certains
aléas et risques survenir dans le cycle d'exploitation.
b) Rôle de F.R Le fonds de roulement sert
à financer le besoin en fonds de roulement(BFR).
Croisièrement, la partie stable du BFR correspond
aux éléments indispensables pour démarrer et maintenir le
cycle d'exploitation de l'entreprise.
c) Type de F.R Il existe plusieurs types de fonds
de roulement à savoir :
- Le FR économique ou brut ou encore total ; - Le
FR propre ;
- Le FR étranger ;
- Le FR net ou permanent ;
- Le financier.
d) Mode de calcul de F.R
1. F.R. économique ou brut ou total
Cette notion du fonds de roulement sert à designer
sous une autre appellation, l'ensemble d'éléments d'actif
doté d'une liquidation à moins d'un an.
Il se calcule comme suit :
FRB = Créances+Disponible (valeur
disponible)
FRB = (VE+VRCT) + VD
Schématiquement :
|
Actif Immobilisé
|
Passif
|
F.R.B
|
Actif Circulant
|
2. F.R net ou permanent
Cette notion est celle qui présente le plus
d'intérêt analytique et opérationnel. Par
conséquent, il est la différence entre les capitaux permanents et
l'actif immobilisés net et/ou l'actif circulant et les dettes à
court terme.
Schématiquement :
F.R.N
Actif Immobilisé
|
Capitaux Permanents
|
Actif Circulant
|
|
Dettes à C.T
|
En terme strictement descriptif, cette notion peut
être commentée à deux niveaux : 2.1. Par le haut du
bilan
Si l'on tient compte des éléments du «
haut du bilan », il représente l'excédent des capitaux
permanents sur les actifs immobilisés nets.
Schématiquement :
8
|
|
Actif
|
|
|
|
Immobilisé net
|
Capitaux
|
F.R.N
|
|
Permanents
|
2.2. Par le bas du bilan
Si l'on tient compte des éléments du
« bas du bilan », le F.R.N représente l'excédent de
l'actif circulant, liquidité à moins d'un an sur les dettes
à court terme exigible à moins d'un an.
Formule :
|
FRN= Actif circulant-Dettes à court
terme
|
Schématiquement :
Actif
Circulants
F.R.N
Dettes à C.T
9
3. F.R. propre
Le FRP est la différence entre les capitaux
propres et les actifs immobilisés nets et/ ou la différence entre
le fonds de roulement net et les dettes à long et moyen terme. Ainsi, il
mesure l'excédent des capitaux propres sur les actifs
durables.
Formule :
|
FRP=Capitaux propres - Actif immobilisé
net
|
|
|
|
FRP=FRN-Dettes à long et moyen terme
|
8 Elie Cohen, Analyse Financière 5eme éd. Paris
éd, Economica, 2004 p.268
9 Elie cohen.op.cit P. 73
Schématiquement :
|
Capitaux permanents
|
Actif immobilisé
|
|
|
F.R.P
|
Actif circulant ou Actif de roulement
|
|
DL&MT
|
|
Dettes à C.T
|
4. F.R. étranger
C'est la partie des capitaux étrangers qui
finance les capitaux circulants, en outre, c'est la différence entre le
fonds de roulement net et le fonds de roulement propre.
Formule :
|
FRE = FRN - FRP
|
Schématiquement :
F.R.E
Actif immobilisé
|
Capitaux propres
|
|
|
DL&MT
|
Actif circulant
|
|
Dettes à C.T
|
5. F.R. financier
Le F.R. financier est la différence entre les
actifs à moins d'un an et les dettes à moins d'un an. Un actif
à moins d'un an est un actif dont l'échéance est
inferieure à un an.
Formule :
|
FRF= Actif à moins 1 an-Dettes à moins 1
an
|
a) Appréciation du F.R.N
Rappelons qu'en vertu de la règle de
l'équilibre financier définie ci-dessus, le FRN devra financer au
moins les stocks et les travaux en cours (valeur d'exploitation) pour que
l'équilibre financier de l'entreprise soit assuré. Mais dans la
pratique, en ce qui concerne l'appréciation du FRN nous nous trouverons
en face de trois éventualités à savoir :
· FRN équilibré
· FRN pléthorique
· FRN insuffisante.
Le FRN peut être ?0, = 0 ou
? 0
FRN ? 0 : CP-VIN ? 0.
Selon son importance le FRN ? 0 peut être
équilibré, pléthorique ou insuffisant.
+ FRN ? 0 est équilibré
: C'est lorsque FRN=VE c'est la structure financière idéale,
parce que le FRN couvre les besoins permanents d'exploitation à l'aide
des ressources financières à long terme. C'est la règle de
sécurité financière. En période de pointe
l'entreprise fait appel à des crédits de trésorerie. En
période de basse conjoncture, elle place des excédents de
liquidités à court terme.
+ FRN ? 0 est pléthorique
: C'est lorsque FRN ? VE c'est certes, une
stratégie de gestion très prudente pour faire
éventuellement dans une augmentation inattendue des besoins
d'exploitation. Toute fois, cet excédent représente une
sur-immobilisation couteuse de ressources stables.
+ FRN ? 0 est insuffisant : C'est le
cas d'un FRN ? VE une partie de celles-ci est financée
par des DCT. C'est une situation fragile, voire même dangereuse en cas de
ralentissement du rythme de rotation des stocks. FRN nul : CP=VIN et VC=DCT. Le
principe de l'équilibre financier
minimum est respecté. Les besoins permanents
d'exploitation sont financés par des crédits de trésorerie
(DCT). Une telle politique de financement est risquée car, il subsiste
une tension, et donc une certaine fragilité de l'entreprise en terme de
solvabilité liée à l'incertitude de la liquidité
des VC face à la certitude de l'exigibilité des
éléments du passif. De fois, les crédits de
trésorerie, (découvert, escompte), ne sont pas forcement
renouvelable de façon automatique, surtout dans une économie
inflationniste.
FRN négatif : CP ? VIN. Dans
ce cas les DCT financent, non seulement la totalité des VC, mais aussi
une partie des VIN. C'est une situation de déséquilibre parfait
car, l'entreprise ne respecte ni la règle de l'équilibre
financier minimum, ni celle de sécurité
financière.
2.2.2. Besoins en fonds de roulement
Introduction
Les besoins étant illimités, puisque
l'entreprise doit produire. Cette production nécessite un financement
à court terme de son activité.
Une fois, l'entreprise a acquis les immobilisations
indispensables à son activité de production ; elle va devoir
financer les besoins liés à son cycle d'exploitation.
En effet, les besoins en fonds de roulement
résultent donc des décalages temporels entre les
décaissements et les encaissements de flux liés à
l'activité de production de l'entreprise.
a) Définition
Ce BFR représente la différence entre
le besoin né à la suite de l'exploitation et les ressources
générées par ce cycle. Ce sont des besoins d'exploitations
qui n'ont pas tournés un financement à court terme et qui restent
à la charge de l'entreprise.
Les opérations d'exploitation et hors
exploitation de l'entreprise génèrent simultanément
:
- L'actif circulant d'exploitation et hors exploitation,
qui constitue les emplois donc les besoins de financement.
- Les dettes d'exploitation et hors exploitation qui
constituent des ressource de financement.
En définitive, le BFR se définit comme
étant la différence entre l'actif d'exploitation de façon
plus générale.
N.B : - Actif
d'exploitation=stock+réalisable
-Passif d'exploitions=dettes à court terme
(dettes et fournisseurs)
b) Rôle de BFR
Le BFR permet de prendre en compte dans les analyses de
flux de trésorerie, les clients qui peuvent payer à l'avance ou
avec un délai.
c) Types de BFR
d) Mode de calcul de BFR
1. Le BFR d'exploitation (BFRE)
Le BFRE représente la composante la plus
importante de BFR supposé directement lier au chiffre d'affaires. Le
BFRE est une variable de gestion primordiale, il est parfois appelé
« besoin de financement du cycle d'exploitation » il est la
différence entre l'actif circulant d'exploitation et dettes
d'exploitation.
Formule :
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BFRE=Actif circulant d'exploitation-Dettes
d'exploitation
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BFRE=Besoin d'exploitation-Ressources
d'exploitation
|
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2. Le BRF hors - exploitation(BFRHE)
Celui-ci est une composante généralement
mineure du BFR, il est très variable d'un exercice à
l'autre.
Formule :
|
BFRHE=Actif circ. Hors exploitation-Dettes hors
exploitation
|
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BFRHE=Besoin hors exploitation-Ressource hors
exploitation
|
En outre, d'une manière générale,
le BFR est la différence entre les emplois cycliques et les ressources
cycliques. Ou la sommation de besoin en fonds de roulement d'exploitation et le
besoin en fonds de roulement hors exploitation.
> Emplois cycliques :
- Valeurs réalisables
- valeurs d'exploitations
> Ressources cycliques :
- Dettes d'exploitation
- Découverts bancaires
Formule:
|
BFR= Emplois cycliques-Ressources cycliques
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BFR=BFRE+BFRHE
|
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3. Appréciation de BRF
L'appréciation de BFR repose sur trois
différentes manières à savoir : - Le BFR
positif
- Le BFR nul
- Le BFR négatif
1. Le BFR est positif lorsque le BFR
? 0 c.à.d. que les emplois cycliques sont
supérieurs aux ressources cycliques. D'où l'entreprise doit donc
financer ces besoin à court terme soit à l'aide de son
excédent de ressources à long terme(concours
bancaire).
2. Le BRF est nul si est seulement si le BFR=0. Dans
ce cas, les emplois cycliques sont égaux aux ressources cycliques. Ceci
est un cas exceptionnel ou les besoins d'exploitation sont couverts sans
reliquats.
3. Le BFR est négatif si est seulement si le
BFR ? 0. Dans ce cas, le cycle d'exploitation a
été intégralement couvert par les ressources
correspondantes et le surplus va servir de sorte à palier à
l'insuffisance de fonds de roulement en vue de maintenir la
solvabilité.
2.2.3. Trésorerie Introduction
En termes d'analyse financière, la
trésorerie d'une entreprise apparait comme étant le solde de la
situation financière global de l'entreprise. Elle peut être
calculée soit, à partir du bilan fonctionnel, soit à
partir du fonds de roulement déterminés
précédemment.
On réalise en définitive, que parler de
la trésorerie d'une entreprise à maintenir une liquidité
suffisante pour faire face aux échéances tout en optimisant la
rentabilité de fonds, d'autre part, à maintenir
l'équilibre entre ses ressources et les emplois en tenant compte de flux
de trésorerie.
Etant donné qu'elle est au centre de toute
activité ; l'excédent des sources sur ce besoin se traduit par
une trésorerie nette positive. L'inverse conduit à une
trésorerie nette négative mettant en lumière la
nécessité de mobilisation.
a) Définition
La notion de la trésorerie s'avère
très complexe dans la mesure où elle requiert plusieurs
définitions de plusieurs hypothèses pour sa gestion efficace au
sein de l'entreprise.
Cela étant, la trésorerie d'une
entreprise correspond à la différence entre ses besoins et ses
ressources de financement. Les besoins de l'entreprise peuvent être
évolués à l'aide de BFR, alors que le ressource de
l'entreprise disponible pour financer ces besoins s'appelle fonds de
roulement(FR).10
La trésorerie correspond alors au solde net entre
ces besoins et ces ressources. Si les besoins excèdent les ressources,
alors la trésorerie de l'entreprise sera négative
10 Internet, Google, la trésorerie, Avril2011
(au passif du bilan). Par contre si les ressources sont
supérieures aux besoins, la trésorerie sera positive( à
l'actif du bilan).11
Elle représente aussi l'ensemble des
disponibilités de l'entreprise qui de financer ses dépenses
à court terme.
Dans ce cas, la trésorerie nette d'une entreprise
se calcul en faisant la différence entre sa trésorerie d'actif et
sa trésorerie passif.12
Elle représente également la somme de
tous les avoirs et dettes à court terme. Du point de vue comptable, la
trésorerie est la différence entre le fonds de
roulement(BFR).
b) Rôles de la
trésorerie
La trésorerie permet de :
- Contrôler les entrées et les sorties de
fonds ;
- Optimiser la gestion de trésorerie, dans un
sens de sécurité et des rentabilités ;
- S'assurer de la bonne application des conditions
bancaire ; jour de valeur frais appliqué sur flux de
trésorerie.
c) Types de trésorerie
Dans une entreprise où l'activité est
complète, il existe plusieurs sortes de trésorerie entre autres
:
- La trésorerie active(T.A)
- La trésorerie passive(T.P)
- La trésorerie immédiate(T.I)
- La trésorerie nette(T.N)
- La trésorerie totale(T.T)
Ainsi, nous soulignons au passage dans les lignes qui
suivent l'essentiel de chaque type de trésorerie.
d) Mode de calcul de trésorerie 1.
Trésorerie actif (T.A = Trésorerie positive)
Il s'agit des disponibilités courantes
dégagées par le fonctionnement de l'entreprise aux quelles on
ajoute les valeurs mobilières c.-à-d. les dons et autres
placement remboursables à tout moment.
Formule :
|
TA = valeur disponible+ valeur
mobilière
|
2. Trésorerie passive (Trésorerie
négative)
Il s'agit des concours bancaires courants qui sont des
facilités de caisse à court terme que la banque octroie à
l'entreprise qui lest son client.
Formule :
TP= concours bancaires courants + solde créditeur
des banques + les effets escomptés
3. Trésorerie immédiate
Elle ne fait appel qu'aux valeurs disponibles
uniquement ; c'est-à-dire, l'ensemble des espèces ou avoirs
disponibles en caisse diminuées des dettes à court
terme.
Formule :
|
TI = valeurs disponibles - (DCT - AAC)
|
Son ratio est :
|
valeur disponible
R=
DCT--AAC
|
Trésorerie nette (solde net de
trésorerie)
C'est la différence entre la trésorerie
active et passive ou encore l'écart entre le fonds de roulement et les
besoins en fonds de roulements.
Formule :
|
TN=TA-TP
|
u
|
TN=FRN-BFR
|
4. Trésorerie totale
Elle est représentée par les valeurs
réalisables à court terme et disponibles déduites des
fausses créances.
Formule :
|
|
TT = (VRCT+VD-fausses dettes) - (DCT-fausse
|
R= V RCT+VD-- fausse dettes
DCT--fausse creances
e) Appréciation de la
trésorerie
L'analyse du solde de la trésorerie permet de se
faire une idée sur la situation financière de
l'entreprise.
Trois cas de figures peuvent se présenter
:
1. La trésorerie nette de l'entreprise est
positive
Dans ce cas, les ressources financières de
l'entreprise sont suffisantes pour couvrir les besoins (soit FR
? BFR), ce qui signifie que la situation de l'entreprise est
saine et qu'elle est même en mesure de financer un surcroit de
dépenses sans recouvrir à un emprunt.
2. La trésorerie nette de l'entreprise est
nulle
Dans ce cas, les ressources financières de
l'entreprise suffisent juste à satisfaire ses besoins (FR=BFR). La
situation financière de l'entreprise est équilibre mais celle-ci
ne dispose d'aucune réserve pour financer un surplus de dépenses
que ça soit en termes d'investissement ou d'exploitation.
3. La trésorerie nette de l'entreprise est
négative
Dans ce cas, l'entreprise ne dispose pas suffisamment
des ressources financières pour combler ses besoins. Elle doit donc
recouvrir à des financements supplémentaires à court terme
(découvert bancaire) pour faire face à ses besoins de financement
d'exploitation. Il y a donc un risque financier à court terme si
l'entreprise ne parvient pas à accroitre rapidement ses ressources
financières longues terme ou à limiter ses besoins d'exploitation
à court terme.
2.2.4. Liquidité
a) Définition
· Pour Antoine de CORNIL, « cette notion a
deux significations selon qu'elle se rapporte à l'actif ou à
l'entreprise »13
- La liquidité d'un actif est son aptitude
à se transformer en numéraire,
- La liquidité d'une entreprise est sa
capacité à couvrir ses dettes à CT à
l'échéance.
En rapport avec notre travail, c'est la liquidité
d'une entreprise qui nous intéresse.
· La liquidité est le degré de
réalisation possible de divers éléments constitutifs de
l'actif de change d'une entreprise.14
b) Sortes de liquidité La liquidité peut
être :
13 Antoine J. et CORNIL J.P, Lexique. thématique de la
comptabilité éd Beboeck, paris - Bruxelles, 1998,p.41
14 Alphonse. VERHULST, op.cit.
- Générale ;
- Immédiate ; ou
- Réduite.
b.1. liquidité générale (L.G)
- En valeur
L.G=Actif circ.-D à CT
- En ratio
LG=V.E+V.R+V.D
DACT
b.2. liquidité immédiate
(L.I)
- En valeur
LI=VD-D à CT
- En ratio
LI = VD
DACT
b.3. liquidité réduite(L.R)
- En valeur
LR = VR + VD - D à CT
- En ratio
LG =VR+VD
DACT
CHAPITRE 3. PRESENTATION DE LA SNEL
3.1. Situation géographique
Le siège social de la Société
Nationale d'Electricité est situé au numéro 2381 de
l'avenue de la Justice à Kinshasa/Gombe.
3.2. Historique
La Société Nationale
d'Electricité, « SNEL » en sigle, est un consortium de droit
public à caractères industriel et commercial créé
par l'ordonnance n° 73/033 du 16 mai 1970. A l'origine, l'entreprise avait
reçu de l'Etat, en tant que maître d'ouvrage, le mandat de
maître d'oeuvre pour les travaux de première étape de
l'aménagement du site hydroélectrique d'Inga.
En effet, dans le souci de répondre aux besoins
énergétiques du pays, les pouvoirs publics, par ordonnance
présidentielle n°67-391 du 23 septembre 1967, instituaient le
Comité de contrôle Technique et Financier pour les travaux d'Inga
qui sera remplacé, en 1970 par la SNEL.
A la suite de la mise en service de la centrale d'Inga
I le 24 novembre 1972, la SNEL devenait effectivement producteur, transporteur
et distributeur d'énergie électrique à l'instar d'une
autre société d'Etat, la Régie de Distribution d'Eau,
REGIDESO, et des six sociétés commerciales privées
existantes, ayant le même objet social. Il s'agit de :
1. COMECTRICK ;
2. FORCES DE L'EST ;
3. FORCES DU BAS-CONGO ;
4. SOGEFOR ;
5. SOGELEC ;
6. COGELIN.
Au cours de la même année, le
Gouvernement mit en marche le processus d'absorption progressive de ces
sociétés privées par la SNEL. L'issue de ce processus se
traduira par l'instauration d'une situation de monopole au profit de la SNEL
soutenue par la suite par la loi n° 74/012 du 14 juillet 1974 portant
reprise, par la SNEL, des droits, obligations et activités des anciennes
sociétés privées d'électricité.
Toutefois, la reprise totale, par la SNEL, des
activités électriques de la REGIDESO ainsi que ses centrales
n'interviendra qu'en 1979. A travers cette loi, l'Etat avait traduit sa
volonté de s'assurer le contrôle direct de la production, du
transport et de la distribution de l'énergie électrique,
ressource stratégique en matière de développement
économique et social du pays.
Dès lors, la SNEL contrôle en
réalité toutes les grandes centrales hydroélectriques et
thermiques du pays. Seuls quelques micros et minis centraux
hydroélectriques du secteur minier et de petites centrales thermiques
intégrées aux installations d'entreprises isolées
continuent à relever du secteur privé.
En 1994, le sous-secteur de
l'électricité a été ouvert aux privés pour
la construction et l'exploitation des centrales hydroélectriques et des
réseaux associés à des fins commerciales. L'année
2003 est marquée par le début du processus de réforme
institutionnelle dans touts les secteurs d'activités publiques dont
celui de l'énergie.
A ce jour, le service public de
l'électricité est confié à la SNEL
érigée sous forme de la société d'Etat,
régie par la loi-cadre sur les entreprises publiques et l'ordonnance
n° 78/196 du 5 mai 1978 approuvant ses statuts, sous la tutelle technique
du Ministère ayant l'énergie dans ses attributions : la tutelle
administrative et financière étant assurée par le
Ministère du Portefeuille.
3.3. Objet social
Après sa création au plan administratif
et la définition de ses statuts par les pouvoirs publics, il incombait
à la nouvelle société de s'assumer en matérialisant
ses structures fonctionnelles et ses activités sur le terrain. Pour ce
faire, partant des anciennes sociétés productrices et
distributrices d'énergie électrique ayant des structures et des
cultures différentes, il a fallu :
· Traduire dans les faits une véritable
société d'électrice à l'échelon national et
international ;
· Définir son développement à
court, moyen et long termes en rapport avec les objectifs
généraux lui assignés par l'Etat : produire, transporter
et distribuer l'électricité au moindre
coût. Accomplissement au mieux ces deux objectifs, SNEL poursuivit sa
mission de maître d'oeuvre pour les travaux d'aménagement du site
d'Inga dont la première phase, Inga I (351MW), officiellement
démarrée le 1er janvier 1968, fut inaugurée le 24 novembre
1972. La deuxième phase, Inga II (1.424 MW), a vu ses installations
entrer en service en 1982. Cette période des grands travaux a
été couronnée par la construction de la ligne #177;500 KV
CC Inga-Kolwezi (1.774 Km), la plus longue du monde. Entrée en service
industriel en 1983, cette ligne était initialement destinée
à l'approvisionnement en énergie électrique des mines et
usines du Katanga, au sud du pays. Aujourd'hui, elle permet la desserte de
quelques pays d'Afrique Australe (Zambie, Zimbabwe et Afrique du
Sud).
La nécessité de restructuration de la SNEL
ne compte plus que des nationaux dans ses effectifs.
En 1980, la SNEL a amorcé une étude de
développement de la société. Dans l'entre-temps, la
nécessité de mener parallèlement des actions de sauvegarde
a conduit à la mise en place du programme intérimaire 1981-1983,
suivi aussitôt après du programme 1984-1986.
A l'issue du second programme intérimaire,
parallèlement aux actions, se poursuivit l'élaboration de
l'étude d'un plan de développement qui devait prendre en compte
tous les problèmes de l'entreprise et ceux des acquits qui concourent
aux mêmes objectifs. Ainsi est né le « Plan Directeur
national de développement du secteur de l'électricité
à l'horizon 2005 » dont la publication date de 1988. Aujourd'hui,
ce plan est actualisé jusqu'à l'horizon 2015.
Le plan Directeur s'articulait autour des objectifs
stratégiques suivants :
1. Rentabilisation des infrastructures de production et
de transport existantes ;
2. Satisfaction de la demande au moindre coût
;
3. Amélioration de la productivité
;
4. Recherche de l'équilibre
financier.
Ce plan a permis d'arrêter deux programmes
d'investissements prioritaires (PIP 1988-1990 et 1991-1993), premières
tranches d'exécution du Plan Directeur.
L'embargo financier décrété sur
la RDC en 1990, les pillages de 1991 et de 1993 et les deux guerres survenues
au pays (guerre de libération de 1996 à 1997 et guerre
d'agression de 1998 à ce jour) ont lourdement hypothéqué
l'exécution des deux programmes d'investissements
prioritaires.
Le Plan Directeur à l'horizon 2015 met, quant
à lui, l'accent sur la nécessité de mettre
l'énergie électrique à la portée de tous les
congolais pour leur épanouissement, singulièrement ceux habitant
les milieux ruraux.
3.4. Structure et organisation
La SNEL est organisée structurellement de la
manière suivante : 1.
Tutelle
La société d'Etat SNEL est sous la
double tutelle du Ministère de l'énergie d'une part, en tant
qu'entreprise technique, et du Ministère du Portefeuille d'autre part,
en tant qu'entreprise du porte feuille de l'Etat Congolais, suivant
l'ordonnance n° 78/196 du 05 mai 1978.
2. Le Conseil d'Administration
Ce conseil et composé de 9 membres, à
sa tête, se trouve un président. Le conseil d'Administration prend
toutes les décisions relatives à la gestion de
l'entreprise.
3. Le Comité de Gestion
Le Comité de Gestion est composé de
l'Administrateur Délégué Général,
l'Administrateur Délégué Général Adjoint,
l'Administrateur Directeur Technique, l'Administrateur Directeur Financier et
du Président de la Délégation syndicale
nationale.
Le comité de gestion représente la
Direction dont la structure est décrite dans la macrostructure de la
SNEL. Il veille à la bonne marche et à l'application
complète des décisions technico économico
financières de l'entreprise.
La Direction Générale de la SNEL est
composée de neuf Départements, à
savoir :
1. Département de l'Organisation et
Contrôle (DOC) ;
2. Département des Ressources Humaines (DRH)
;
3. Département de Production et Transport (DPT)
;
4. Département de Distribution (DDI)
;
5. Département Financier (DFI) ;
6. Département de Développement et
Recherche (DDV) ;
7. Département des Approvisionnements et
Marchés (DAM) ;
8. Département du Secrétariat
Général (DSG) ;
9. Département des Régions de Distribution
de Kinshasa (DDK)
3.5. Organigramme
BUREAU DE L'ADG
DIVISION JURIDIQUE
DIRECTION DES ETUDES ET STANDARDS
DIRECTION DE LA PREVENTION ET SECURITE
CONSEIL D'AMINISTRATION
COMITE DE GESTION
ADMINISTRATEUR DELEGUE GENERAL
ADMINISTRATEUR DELEGUE GENERAL ADJOINT
BUREAU CONSEIL
SECRETARIAT GENERAL
· Services Généraux
· Presse et Relations Publiques
· Informations et
DPT DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT
· Planification de Développement
· Analyses Economiques et Financières
· Recherche des Financements Ext.
DPT DE L'ORGANISATION ET CONTROLE
· Organisation
· Contrôle Général
· Informatique
ADMINISTRATEUR DIRECTEUR
ADMINISTRATEUR DIRECTEUR
DPT DES
APPRO. ET MARCHES
Gestion des Stocks Achats
Gestion des Contrats
DPT FINANCIER
DPT RESSOURCES HUMAINES
· Comptabilité
· Budget
· Trésorerie
· Administration du Pers.
· Gestion du Personnel
· Formation
DPT COMMERCIAL
|
|
|
DPT DE PRODUCTION ET TRANSPORT
|
DPT DE DISTRIBUTION
|
|
· Production
|
|
· Réseaux de Distribution ·
|
· Transport
|
· Distribution des Régions ·
|
· Transport Inga-Kolwezi
|
· Commercial ·
|
· Centres Autonomes
|
|
|
|
DIRECTION DE L'EQUIPEMENT
· Développement des Ventes
· Portefeuille Centralisé
· Règles & Procédures
DPT DE DISTRIBUTION DE KINSHASA
· · Gestion des Projets
· Etudes
· Topographie
Exploitation et Maintenance
· Travaux
· Finances et Administration
· Commercial
· Dir. Régionale Nord
· Dir. Régionale Sud
· Dir. Régionale Est
Source : www.snel.cd
3.6. Perspectives d'avenir
L'électrification rurale, plan de sauvetage,
plan directeur à l'horizon 2015, autoroute de l'énergie
électrique au départ du site Inga. Ces quatre projets constituent
les perspectives d'avenir de la SNEL.
1. Electrification Rurale
a) Direction provinciale du Katanga
La Distribution Provinciale est composée de
trois Centres de Distribution desservis par l'Interconnexion de la ligne Haute
Tension à courant continu IngaKolwezi 500 kV et la production des quatre
centrales hydroélectriques de Nseke , Nzilo , Mwadingusha et Koni
à travers les lignes de transport de 220 kV, 120 kV et 50
Kv.
Il s'agit du :
· Centre de Lubumbashi;
· Centre de Likasi;
· Centre de Kolwezi.
Les chiffres caractéristiques de la Direction
sont les suivants :
· 4 sous-stations 15/6,6 Kv totalisant 75 MVA de
puissance installée ;
· 523 cabines MT/BT totalisant 132,813 MVA de
puissance installée ;
· 454,1463 Km de longueur des réseaux 15,11
et 6,6 kV ;
· 1.286,829 Km de longueur des réseaux Basse
Tension ;
· 1.759 points lumineux installés totalisant
271,109 Km de longueur des réseaux ;
· 33.754 branchements BT.
b) Direction Provinciale du
Bas-Congo
La Distribution Provinciale a sous sa
dépendance six Centres de Distribution desservis par les centrales
hydroélectriques d'Inga et de Zongo à travers les lignes de
transport de 132 et 70 Kv.
Il s'agit du :
· Centre de Matadi;
· Centre de Boma;
· Centre de Mbanza - Ngungu;
· Centre d'Inkisi;
· Centre de Lemba;
· Centre de Kinzao - Mvete.
Les chiffres caractéristiques de la Direction
sont les suivants :
· 8 sous-stations 15/6,6 kV totalisant 23,450 MVA
de puissance installée ;
· 269 cabines MT/BT totalisant 113,135 MVA de
puissance installée ;
· 486,129 Km de longueur des réseaux 15 et
6,6 kV ;
· 1.015,632 Km de longueur des réseaux Basse
Tension;
· 1.409 points lumineux installés totalisant
60,123 Km de longueur de réseaux ;
· 32.342 branchements BT.
c) Direction Provinciale du Kivu
La Direction provinciale dispose de trois Centres de
distribution desservis par les centrales hydroélectriques de Ruzizi I et
II à travers des lignes de transport de 110 kV et 70 Kv.
Il s'agit du :
· Centre de Bukavu;
· Centre de Goma;
· Centre d'Uvira.
Les chiffres caractéristiques de la Direction
sont les suivants :
· 3 sous-stations MT/BT totalisant 20,200 MVA de
puissance installée;
· 185 cabines MT/BT totalisant 45,978 MVA de
puissance installée;
· 283,815 Km de longueur des réseaux 15 et
6,6 kV;
· 544,879 Km de longueur des réseaux Basse
Tension;
· 1.587 points lumineux installés totalisant
24,688 Km de longueur de réseaux.
d) Centre de Distribution de
Bandundu
Le centre est desservi à partir du poste
220/15 kV de Bandundu alimenté par la ligne 220 kV Maluku-Bandundu. Les
chiffres caractéristiques du Centre sont les suivant :
· 1 sous-station 15/6,6 kV totalisant 5 MVA de
puissance installée;
· 16 cabines MT/BT totalisant 4,555 MVA de
puissance installée;
· 15,613 Km de longueur des réseaux 15 et
6,6 kV;
· 51,056 Km de longueur des réseaux Basse
Tension; 252 points lumineux installés totalisant 11,398 Km de longueur
de réseaux.
1.251 branchements BT.
2. Plan de sauvetage et de redressement « PSR
» (2005 - 2007) 1. Aspirations principales internes et
externes
o Combattre les antivaleurs et assurer la
stabilité de l'emploi;
o Supprimer le délestage forcé
d'électricité, le temps d'indisponibilité et
recréer la confiance entre SNEL, ses abonnés et autres
partenaires;
o Dépenser mieux les ressources disponibles,
participer aux efforts de réduction de la pauvreté,
contribué à l'amélioration de la qualité de vie des
populations des milieux ruraux et à la reconstruction
nationale.
2. Objectifs généraux
o Améliorer la qualité du produit fourni
et du service rendu à la clientèle; o
Accroître le chiffre d'affaires et les ressources
financières de l'Entreprise,
o Rationaliser l'utilisation et l'affectation des
ressources limitées de l'Entreprise (matérielles, humaines et
financières);
o Accroître le taux de desserte nationale en
électricité.
3. Stratégies globales
o Améliorer la communication au sein de la
société et créer une culture d'honnêteté,
d'excellence et des hautes valeurs éthiques;
o Instaurer la transparence dans la gestion par le
renforcement des contrôles et d'améliorer le niveau des
compétences de l'expertise interne par la formation.
3. Plan Directeur à l'Horizon
2015
1. Objectifs
o Réduire le déséquilibre du
développement énergique entre les provinces.
o Promouvoir l'électrification des centres
ruraux
o Augmenter le taux d'électrification
nationale
o Promouvoir les exportations.
2. Résultats attendus Passé de
121 centres électrifiés (urbains et ruraux) à 775 centres
à électrifier.
3. Principaux projets
o Construction de la 2ème ligne THT Inga-Kinshasa
de 260 Km;
o Réhabilitation et extension des réseaux
de distribution MT et BT de Kinshasa et d'autres Chefs-lieux des
provinces;
o Construction de la ligne HT Maluku - Kenge -
Masimanimba -Bulungu - Kikwit de près de 499 Km.
o Construction des centrales hydroélectriques
de Kakobola (6MW), Katende (10MW), Bengamisa (15MW), Napoko (10MW), Kisalala
(6MW), Mungomba (40MW), Busanga (300MW), INGA 3 (3.500MW), ...
o Construction de la ligne HT Bandundu-Mbandaka (466Km)
et Gbadolite-Businga-Gemena-Libenge (400Km)
o Soutirage d'énergie à Kananga sur la
ligne THT Courant continu IngaKolwezi;
o Construction des lignes Goma - Butembo - Beni (312Km)
et BukavuShabunda - Kalima - Kindu (368Km);
o Utilisation des nouvelles technologies pour
l'alimentation en électricité des centres ruraux (soutirage
capacitif sur ligne HT, technologie malt, hydrolienne, solaire,
éolienne, ...);
o Reconversion en hydroélectricité des
centres alimentés par des centres thermiques.
4. Autoroutes au départ du site Inga
1. Généralités
La République Démocratique du Congo est un
grand pays au sein de l'Afrique :
o 2.345.000 Km2 de superficie; o
50.000.000 d'habitants;
o Un sol et un sous-sol très riche.
Lorsqu'on parle de la richesse de la RDC, on pense
directement au cuivre, diamant, or, cobalt, etc. S'il est vrai que les
ressources hydrographiques constituées du fleuve Congo et de ses
nombreux affluents.
2. Le potentiel énergétique de la RDC
Le potentiel énergétique de la RDC est
constitué essentiellement d'importantes ressources
hydroélectriques estimées à environ 100.000
MW.
Près de 44 %, soit #177;44.000 MW, sont
concentrés au seul Site d'Inga, où, sur une distance de 15 Km en
ligne droite, le fleuve présente une chute naturelle de 102 m. La
puissance disponible à Inga est pratiquement garantie toute
l'année en raison du débit important du fleuve Congo (42.000 m3
/s) et de sa régularité, le bassin versant du fleuve étant
situé à cheval sur l'Equateur.
polluante et renouvelable dont le faible coût de
production constitue son véritable atout :
o 671 US$ / KW à 339 US$ / KW;
o 1, 44 c US/KWh à 1,08c US/KWh.
3. Aménagement du site d'INGA
Les premières études d'ensemble pour
l'aménagement du Site d'Inga ont été
élaborées entre 1937 et 1960. Cet aménagement, dont le
principe de base était la réalisation par fractionnement en
fonction des besoins réels d'électricité et compte tenu
des coûts d'installation, comportait quatre étapes
regroupées en deux phases dont la première était
l'aménagement de la vallée NKOKOLO et la seconde construction du
grand Inga.
Le schéma « VALLEE NKOKOLO » utilise
une vallée morte dont l'extrémité aval a été
fermée par le barrage de Shongo, qui permet d'utilise sous une chute de
60 m une fraction du débit d'étiage, prélevée au
fleuve. Ce schéma comporte les trois premières étapes de
l'aménagement du Site, à savoir :
o La centrale Inga 1(351 MW) mise en service en 1972;
o La centrale Inga 2 (1.424 MW) mise en 1982;
o La centrale Inga 3 (1.7000 à 3.500 MW) en
projet.
Le schéma « GRAND INGA », qui
implique le barrage du fleuve, permettra de dériver les eaux vers la
vallée voisine de la Burundi et d'utiliser ainsi la totalité du
débit d'étiage. Au stade final de l'équipement, 39.000 MW
seront produits par 52 machines de 750 MW chacune.
CHAPITRE 4 : L'ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER
DE LA SNEL
Section 1. PRESENTATION DU MATERIEL DE L'ANALYSE
Cette section est consacrée à la
présentation des outils qui nous permettront de mener une analyse de la
situation financière de la SNEL pendant la période
sousétude. En principe, les agents économiques oeuvrant en la
République Démocratique du Congo présentent quatre
tableaux de synthèse (Etat financiers) aux organes de contrôle de
clôture exercice comptable.
Ces tableaux sont :
> Le bilan (actif et passif)
> Le tableau de formation du résultat
> Le tableau de financement
> Le tableau économique, fiscal et
financier.
En rapport avec ce travail, et les données
à notre disposition, nous n'allons présenter que deux premiers
tableaux comme instrument d'analyse de la situation financière de la
SNEL.
1.1. Présentation du Bilan Pluriannuel
Comme nous le savons, le bilan présente
à un moment donné, la situation patrimoniale de l'agent
économique. Dans le cas d'espèce, le bilan de la SNEL pour la
période allant de 2007 à 2009 se présente comme suit en
francs congolais.
Tableau n° 1 : Bilan pluriannuel
de la S.N.EL en CDF (ACTIF)
ACTIF
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
|
Valeurs immobilisées
|
|
|
|
20
|
Valeurs Incorporelles Immobilisées
|
2 984 160 658,00
|
1 276 907 977,00
|
15 422 377,00
|
21
|
Terrains
|
1 637 405 063,00
|
893 376 556,00
|
624 048 908,00
|
22
|
Immobilisations Corporelles
|
395 223 670 382,00
|
225 852 508 753,00
|
185 625 565 346,00
|
23
|
Immobilisations Corporelles en cours
|
191 744 810 985,00
|
126 365 227 101,00
|
17 549 701 029,00
|
22
|
Autres Valeurs Immobilisées
|
59 379 850 375,00
|
19 284 576 459,00
|
4 386 645 064,00
|
27
|
Disponibles sur Financement
|
0,00
|
6 946 247 418,00
|
8 047 719 924,00
|
|
Total Valeurs Immobiisées
|
650 969 897 463,00
|
380 618 844 264,00
|
216 249 102 648,00
|
31
|
Valeurs d'Exploitation
|
|
|
|
|
Total Valeurs d'Exploitation
|
7 737 091 390,00
|
7 940 260 332,00
|
4 284 305 166,00
|
|
Valeurs Réalisables
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs, Avances et Acomptes
versés
|
18 298 632 442,00
|
8 100 093 704,00
|
10 151 425 347,00
|
41
|
Clients
|
202 313 261 325,00
|
186 748 347 740,00
|
150 324 523 862,00
|
42
|
Personnel
|
2 466 310 692,00
|
1 654 209 266,00
|
1 218 716 727,00
|
43
|
Etat
|
721 077 462,00
|
348 059 874,00
|
877 662 675,00
|
44
|
Associés et Propriétaires
|
0,00
|
1 914 604 603,00
|
1 654 596 159,00
|
46
|
Débiteurs Divers
|
1 307 095 643,00
|
3 404 469 962,00
|
1 469 494 756,00
|
47
|
Régularisation d'Actif
|
23 762 137 649,00
|
26 255 018 903,00
|
19 105 694 219,00
|
|
Total Valeurs Réalisables
|
248 868 515 213,00
|
228 424 804 052,00
|
184 802 113 745,00
|
|
Valeurs disponibles
|
|
|
|
56
|
Banques et Institutions Financières
|
12 028 978 400,00
|
5 412 856 405,00
|
5 529 219 796,00
|
57
|
Caisses
|
344 673 374,00
|
451 213 498,00
|
419 589 074,00
|
|
Total Valeurs Disponibles
|
12 373 651 774,00
|
5 864 069 903,00
|
5 948 808 870,00
|
|
TOTAL ACTIF
|
919 949 155 840,00
|
622 847 978 551,00
|
411 284 330 429,00
|
PASSIF
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
|
Situation Nette
|
|
|
|
10
|
Capital (Fonds de Dotation)
|
1 074 839 865,00
|
1 074 839 865,00
|
1 074 839 865,00
|
12
|
Report à Nouveau
|
-279 861 631 628,00
|
-249 427 716 576,00
|
-236 892 607 807,00
|
13
|
Résultat Net
|
40 332 031 161,00
|
-30 433 915 052,00
|
-12 535 108 769,00
|
14
|
Plus Value de Réévaluation
|
457 626 009 706,00
|
278 716 959 144,00
|
230 266 885 619,00
|
|
Total Situation Nette
|
219 171 249 104,00
|
-69 832 619,00
|
-18 085 991 092,00
|
|
Autres Capitaux à L&MT
|
|
|
|
15
|
Subvention d'Equipement
|
659 321 130,00
|
570 592 206,00
|
597 639 620,00
|
16
|
Emprunts et Dettes à LT
|
232 902 493 368,00
|
141 343 470 663,00
|
30 856 558 021,00
|
17
|
Emprunts et Dettes à MT
|
32 687 799 259,00
|
22 924 207 678,00
|
19 081 938 979,00
|
18
|
Provisions pour Charges et Pertes
|
113 458 060 892,00
|
86 593 985 712,00
|
90 251 147 248,00
|
|
Total Autres Capitaux à L&MT
|
379 707 674 649,00
|
251 432 256 259,00
|
140 787 283 868,00
|
|
Dettes à Court Terme
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs
|
79 303 011 893,00
|
52 485 241 570,00
|
43 532 084 794,00
|
41
|
Clients, Avances et acomptes reçus
|
232 404 998,00
|
201 213 397,00
|
167 461 295,00
|
42
|
Personnel
|
4 383 405 187,00
|
1 188 455 686,00
|
4 965 618 421,00
|
43
|
Etat
|
54 198 937 697,00
|
40 114 160 277,00
|
34 282 845 304,00
|
46
|
Créditeurs Divers
|
176 917 175 311,00
|
149 271 363 542,00
|
111 393 212 269,00
|
47
|
Régularisation de Passif
|
4 660 442 578,00
|
127 705 976 725,00
|
93 738 830 541,00
|
50
|
Emprunt et Dettes à Moins d'un an
|
699 324 958,00
|
181 640 610,00
|
113 288 539,00
|
56
|
Banques (Découverts)
|
675 529 465,00
|
337 503 104,00
|
389 696 490,00
|
|
Total Dettes à Court Terme
|
321 070 232 087,00
|
371 485 554 911,00
|
288 583 037 653,00
|
|
TOTAL PASSIF
|
919 949 155 840,00
|
622 847 978 551,00
|
411 284 330 429,00
|
Source : Données Financières de la
SNEL
1.2 Présentation du tableau de formation du
résultat Pluriannuel
Le tableau de formation du résultat
présente un à un moment donné, les différents
paliers des résultats de l'agent économique se rapportant
à toutes les activités d'exploitation et hors exploitation
réalisés au cours de l'exercice comptable. Ces paliers sont
déterminés par la différence entre les produits et les
charges. Dans le cas d'espèce, le TFR de la SNEL est
présenté pour la période allant de 2007 à 2009 en
francs congolais.
Tableau n° 2: Tableau de formation
du resultat de la S.N.EL en CDF
N° Cptes
|
Intitulés des comptes
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
Débit
|
Crédit
|
Débit
|
Crédit
|
Débit
|
Crédit
|
71
|
Production Vendue
|
|
222 335 848 107,00
|
|
149 463 855 118,00
|
|
123 801 282 362,00
|
61
|
Matières et Fournitures Cons.
|
23 273 362 696,00
|
|
14 848 706 782,00
|
|
12 580 459 736,00
|
|
62
|
Tansport consommé
|
9 717 509 826,00
|
|
7 292 109 022,00
|
|
6 303 880 150,00
|
|
63
|
Autre service consommé
|
20 128 612 376,00
|
|
12 762 279 991,00
|
|
8 264 984 470,00
|
|
81
|
valeur ajoutée
|
|
169 216 363 209,00
|
|
114 560 759 323,00
|
|
96 651 958 006,00
|
81
|
valeur ajoutée
|
|
169 216 363 209,00
|
|
114 560 759 323,00
|
|
96 651 958 006,00
|
74
|
produit & perte diverse
|
|
144 220 463 092,00
|
|
10 279 744 766,00
|
|
17 465 627 746,00
|
76
|
subvention d'exploitation
|
|
301 560 922,00
|
|
97 768 300,00
|
|
19 319 530,00
|
77
|
inter.& produit fini
|
|
825 346 123,00
|
|
1 007 998 063,00
|
|
1 013 352 825,00
|
64
|
charge & PD
|
133 861 546 264,00
|
|
60 732 629 116,00
|
|
28 894 024 651,00
|
|
65
|
charge du personnel
|
55 717 193 715,00
|
|
36 010 781 771,00
|
|
35 440 955 164,00
|
|
66
|
impôt & taxe
|
2 335 425 019,00
|
|
898 939 019,00
|
|
4 729 292 538,00
|
|
67
|
intérêt payé
|
1 321 329 185,00
|
|
1 125 282 638,00
|
|
982 110 189,00
|
|
82
|
Résultat brut
d'exploitation
|
|
121 328 239 163,00
|
|
27 178 637 908,00
|
|
45 103 875 565,00
|
82
|
Résultat brut
d'exploitation
|
|
121 328 239 163,00
|
|
27 178 637 908,00
|
|
45 103 875 565,00
|
78
|
Reprise sur l'ammor & prov.
|
|
235 519 508 557,00
|
|
233 817 486 037,00
|
|
227 816 859 014,00
|
68
|
Dotation aux ammort
|
289 627 695 785,00
|
|
291 269 189 631,00
|
|
285 313 543 765,00
|
|
|
Résultat nette
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
83
|
d'exploitation
|
|
|
|
|
67
|
220
|
051
|
935,00
|
|
|
|
-30
|
273
|
065
|
686,00
|
|
|
|
-12
|
392
|
809
|
186,00
|
85
|
Résultat avant impôt
|
|
|
|
|
67
|
220
|
051
|
935,00
|
|
|
|
-30
|
273
|
065
|
686,00
|
|
|
|
-12
|
392
|
809
|
186,00
|
86
|
impôt sur résultat
|
26
|
888
|
020
|
774,00
|
|
|
|
|
160
|
849
|
366,00
|
|
|
|
|
142
|
299
|
583,00
|
|
|
|
|
87
|
Résultat affectée
|
|
|
|
|
40
|
332
|
031
|
161,00
|
|
|
|
-30
|
433
|
915
|
052,00
|
|
|
|
-12
|
535
|
108
|
769,00
|
Source : Données Financières de la
SNE
1.3 Travaux préliminaires
1.3.1 Prise en compte de l'inflation
Le bilan comptable que nous avons reçu
auprès de la direction financière de SNEL ne prête pas
à une analyse financière pertinente et sans biais. C'est pour
cette raison, qu'il est important d'effectuer un travail préalable de
restructuration des comptes avant de la soumettre à un quelconque
diagnostic financier.
Certes, pour mener une étude objective, il
faudrait au préalable connaitre l'environnement auquel évolue
l'entreprise ; cela du point de vue économique et financier.
Depuis un certain temps, notre pays la
République Démocratique du Congo est grevé d'un
environnement économique inflationniste, c'est-à-dire, on
constate une dépréciation de la monnaie nationale. A cet effet,
nos entreprises en général subissent ses conséquences et
SNEL en particulier.
Les tableaux de synthèse que nous avons
reçu auprès de la Direction financière de SNEL ne tiennent
pas compte d'inflation (donc présentes en Franc congolais courant). Dans
ce cas, il sera difficile de comparer les chiffres des différentes
années.
Par exemple, 1 Franc congolais de l'année 2004
n'est pas égal à 1 Franc congolais de l'année 2007, pour
cause de perte du pouvoir d'achat.
C'est ainsi, qu'il est souhaitable de rendre
négligeable les effets de l'inflation et les fluctuations courante du
Franc Congolais, en convertissant les montants figurant dans les états
comptables qui nous ont été fournis en dollar américain
courant.
Le dollar américain (USD) est aussi une monnaie
fluctuante, mais forte internationalement par rapport au Franc Congolais. Donc,
c'est pour cette raison que nous l'avons choisi comme monnaie de
référence. Le tableau ci-après nous permettra de modifier
les montants des états financiers pour nous faciliter l'analyse. Cette
opération se passera en deux phases.
* La première phase consiste à convertir
les montants figurant dans les états financiers en dollars
courant.
* La seconde phase consiste à ramener ces
dollars courants en dollars constants afin d'établir une
comparabilité de ces montants au courant de la période
sous-étude.
Tableau n°3 : Taux moyen 2007 -
2009
Année
|
2009
|
2008
|
2007
|
Taux Moyen
|
762
|
563,6061
|
512,3135
|
Indice
|
1,487370526
|
1,100119556
|
1
|
Source : Condensés statistiques de la
Banque Centrale du Congo n°3/2009
a) Conversion des francs congolais en dollars
courant
Nous aurons à diviser chaque montant par le taux
moyen correspondant.
Tableau n°4 : Bilan pluriannuel de
la SNEL en Dollars Courants (ACTIF)
ACTIF
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
|
Valeurs immobilisées
|
|
|
|
20
|
Valeurs Incorporelles Immobilisées
|
3 916 221,34
|
2 265 603,54
|
30 103,40
|
21
|
Terrains
|
2 148 825,54
|
1 585 108,03
|
1 218 099,68
|
22
|
Immobilisations Corporelles
|
518 666 234,10
|
400 727 580,40
|
362 328 077,14
|
23
|
Immobilisations Corporelles en cours
|
251 633 610,22
|
224 208 409,21
|
34 255 784,84
|
22
|
Autres Valeurs Immobilisées
|
77 926 312,83
|
34 216 408,34
|
8 562 423,33
|
27
|
Disponibles sur Financement
|
0,00
|
12 324 649,11
|
15 708 584,54
|
|
Total Valeurs Immobilisées
|
854 291 204,02
|
675 327 758,63
|
422 103 072,92
|
31
|
Valeurs d'Exploitation
|
|
|
|
|
Total Valeurs d'Exploitation
|
10 153 663,24
|
14 088 315,11
|
8 362 663,03
|
|
Valeurs Réalisables
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs, Avances et Acomptes
vérsés
|
24 013 953,34
|
14 371 905,67
|
19 814 869,89
|
41
|
Clients
|
265 502 967,62
|
331 345 504,85
|
293 422 921,44
|
42
|
Personnel
|
3 236 628,20
|
2 935 045,00
|
2 378 849,53
|
43
|
Etat
|
946 295,88
|
617 558,74
|
1 713 135,95
|
44
|
Associés et Propriétaires
|
0,00
|
3 397 061,53
|
3 229 655,59
|
46
|
Débiteurs Divers
|
1 715 348,61
|
6 040 512,98
|
2 868 350,64
|
47
|
Régularisation d'Actif
|
31 183 907,68
|
46 583 986,41
|
37 292 974,36
|
|
Total Valeurs Réalisables
|
326 599 101,33
|
405 291 575,18
|
360 720 757,40
|
|
Valeurs disponibles
|
|
|
|
56
|
Banques et Institutions Financières
|
15 786 060,89
|
9 603 970,58
|
10 792 649,02
|
57
|
Caisses
|
452 327,26
|
800 583,06
|
819 008,43
|
|
Total Valeurs Disponibles
|
16 238 388,15
|
10 404 553,65
|
11 611 657,45
|
|
TOTAL ACTIF
|
1 207 282 356,75
|
1 105 112 202,57
|
802 798 150,80
|
PASSIF
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
|
Situation Nette
|
|
|
|
10
|
Capital (Fonds de Dotation)
|
1 410 551,00
|
1 907 076,35
|
2 098 011,99
|
12
|
Report à Nouveau
|
-367 272 482,45
|
-442 556 807,98
|
-462 397 746,32
|
13
|
Résultat Net
|
52 929 174,75
|
-53 998 555,11
|
-24 467 652,66
|
14
|
Plus Value de Réévaluation
|
600 559 067,86
|
494 524 383,51
|
449 464 801,57
|
|
Total Situation Nette
|
287 626 311,16
|
-123 903,23
|
-35 302 585,41
|
|
Autres Capitaux à L&MT
|
|
|
|
15
|
Subvention d'Equipement
|
865 250,83
|
1 012 395,37
|
1 166 550,60
|
16
|
Emprunts et Dettes à LT
|
305 646 316,76
|
250 784 139,25
|
60 229 835,87
|
17
|
Emprunts et Dettes à MT
|
42 897 374,36
|
40 674 165,30
|
37 246 605,80
|
18
|
Provisions pour Charges et Pertes
|
148 895 093,03
|
153 642 740,40
|
176 163 905,98
|
|
Total Autres Capitaux à L&MT
|
498 304 034,97
|
446 113 440,32
|
274 806 898,25
|
|
Dettes à Court Terme
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs
|
104 072 194,09
|
93 123 977,14
|
84 971 574,62
|
41
|
Clients, Avances et acomptes reçus
|
304 993,44
|
357 010,68
|
326 872,70
|
42
|
Personnel
|
5 752 500,25
|
2 108 663,63
|
9 692 538,69
|
43
|
Etat
|
71 127 214,83
|
71 174 105,95
|
66 917 708,21
|
46
|
Créditeurs Divers
|
232 174 770,75
|
264 850 510,92
|
217 431 733,24
|
47
|
Régularisation de Passif
|
6 116 066,38
|
226 587 286,27
|
182 971 619,02
|
50
|
Emprunt et Dettes à Moins d'un an
|
917 749,29
|
322 282,90
|
221 131,28
|
56
|
Banques (Découverts)
|
886 521,61
|
598 827,98
|
760 660,20
|
|
Total Dettes à Court Terme
|
421 352 010,61
|
659 122 665,48
|
563 293 837,96
|
|
TOTAL PASSIF
|
1 207 282 356,75
|
1 105 112 202,57
|
802 798 150,80
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n°1 et Tableau n°3
Tableau n° 5 : Tableau de
formation du resultat de la S.N.EL en Dollars
Courant
N° Cptes
|
Intitulés des comptes
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
Débit
|
Crédit
|
Débit
|
Crédit
|
Débit
|
Crédit
|
71
|
Production Vendue
|
|
291 779 328,22
|
|
265 192 046,57
|
|
241 651 415,32
|
61
|
Matières et Fournitures Cons.
|
30 542 470,73
|
|
26 345 894,38
|
|
24 556 174,56
|
|
62
|
Transport consommé
|
12 752 637,57
|
|
12 938 307,48
|
|
12 304 731,67
|
|
63
|
Autre service consommé
|
26 415 501,81
|
|
22 643 970,66
|
|
16 132 669,68
|
|
81
|
valeur ajoutée
|
|
222 068 718,12
|
|
203 263 874,05
|
|
188 657 839,40
|
81
|
valeur ajoutée
|
|
222 068 718,12
|
|
203 263 874,05
|
|
188 657 839,40
|
74
|
produit & perte diverse
|
|
189 265 699,60
|
|
18 239 236,17
|
|
34 091 679,70
|
76
|
subvention d'exploitation
|
|
395 749,24
|
|
173 469,20
|
|
37 710,37
|
77
|
inter.& produit fini
|
|
1 083 131,40
|
|
1 788 479,69
|
|
1 977 993,60
|
64
|
charge & PD
|
175 671 320,56
|
|
107 757 224,62
|
|
56 399 108,46
|
|
65
|
charge du personnel
|
73 119 676,79
|
|
63 893 527,36
|
|
69 178 257,38
|
|
66
|
impôt & taxe
|
3 064 862,23
|
|
1 594 977,45
|
|
9 231 247,15
|
|
67
|
intérêt payé
|
1 734 027,80
|
|
1 996 576,40
|
|
1 917 010,17
|
|
82
|
Résultat brut
d'exploitation
|
|
159 223 410,98
|
|
48 222 753,28
|
|
88 039 599,90
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
|
159 223 410,98
|
|
48 222 753,28
|
|
88 039 599,90
|
78
|
Reprise sur
l'ammor&provision
|
|
309 080 719,89
|
|
414 859 750,52
|
|
444 682 521,57
|
68
|
Dotation aux ammort
|
380 088 839,61
|
|
516 795 665,68
|
|
556 912 015,33
|
|
83
|
Résultat nette
d'exploitation
|
|
88 215 291,25
|
|
-53 713 161,88
|
|
-24 189 893,86
|
85
|
Résultat avant impôt
|
|
88 215 291,25
|
|
-53 713 161,88
|
|
-24 189 893,86
|
86
|
impôt sur résultat
|
35 286 116,50
|
|
285 393,23
|
|
277 758,80
|
|
87
|
Résultat affectée
|
|
52 929 174,75
|
|
-53 998 555,11
|
|
-24 467 652,66
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n°2 et Tableau n°3 b. Conversion des dollars courants
en dollars constants
A cette deuxième phase, mous divisions chaque
montant par l'indice correspondant.
Tableau n°6 : Bilan pluriannuel
de la S.N.EL en Dollars Constants (ACTIF)
ACTIF
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
|
Valeurs immobilisées
|
|
|
|
20
|
Valeurs Incorporelles Immobilisées
|
5 824 872,19
|
2 492 434,76
|
30 103,40
|
21
|
Terrains
|
3 196 099,78
|
1 743 808,34
|
1 218 099,68
|
22
|
Immobilisations Corporelles
|
771 448 869,43
|
440 848 247,83
|
362 328 077,14
|
23
|
Immobilisations Corporelles en cours
|
374 272 415,19
|
246 656 055,59
|
34 255 784,84
|
22
|
Autres Valeurs Immobilisées
|
115 905 300,90
|
37 642 139,95
|
8 562 423,33
|
27
|
Disponibles sur Financement
|
0,00
|
13 558 587,51
|
15 708 584,54
|
|
Total Valeurs Immobilisées
|
1 270 647 557,48
|
742 941 273,98
|
422 103 072,92
|
31
|
Valeurs d'Exploitation
|
|
|
|
|
Total Valeurs d'Exploitation
|
15 102 259,44
|
15 498 830,96
|
8 362 663,03
|
|
Valeurs Réalisables
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs, Avances et Acomptes
versés
|
35 717 646,40
|
15 810 814,48
|
19 814 869,89
|
41
|
Clients
|
394 901 288,60
|
364 519 669,68
|
293 422 921,44
|
42
|
Personnel
|
4 814 065,40
|
3 228 900,40
|
2 378 849,53
|
43
|
Etat
|
1 407 492,60
|
679 388,45
|
1 713 135,95
|
44
|
Associés et Propriétaires
|
0,00
|
3 737 173,83
|
3 229 655,59
|
46
|
Débiteurs Divers
|
2 551 358,97
|
6 645 286,46
|
2 868 350,64
|
47
|
Régularisation d'Actif
|
46 382 025,16
|
51 247 954,45
|
37 292 974,36
|
|
Total Valeurs Réalisables
|
485 773 877,14
|
445 869 187,74
|
360 720 757,40
|
|
Valeurs disponibles
|
|
|
|
56
|
Banques et Institutions Financières
|
23 479 721,69
|
10 565 515,85
|
10 792 649,02
|
57
|
Caisses
|
672 778,24
|
880 737,08
|
819 008,43
|
|
Total Valeurs Disponibles
|
24 152 499,93
|
11 446 252,94
|
11 611 657,45
|
|
TOTAL ACTIF
|
1 795 676 193,98
|
1 215 755 545,62
|
802 798 150,80
|
PASSIF
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
|
Situation Nette
|
|
|
|
10
|
Capital (Fonds de Dotation)
|
2 098 011,99
|
2 098 011,99
|
2 098 011,99
|
12
|
Report à Nouveau
|
-546 270 265,41
|
-486 865 399,10
|
-462 397 746,32
|
13
|
Résultat Net
|
78 725 294,49
|
-59 404 866,47
|
-24 467 652,66
|
14
|
Plus Value de Réévaluation
|
893 253 856,65
|
544 035 945,22
|
449 464 801,57
|
|
Total Situation Nette
|
427 806 897,72
|
-136 308,37
|
-35 302 585,41
|
|
Autres Capitaux à L&MT
|
|
|
|
15
|
Subvention d'Equipement
|
1 286 948,58
|
1 113 755,94
|
1 166 550,60
|
16
|
Emprunts et Dettes à LT
|
454 609 322,92
|
275 892 535,92
|
60 229 835,87
|
17
|
Emprunts et Dettes à MT
|
63 804 290,26
|
44 746 444,68
|
37 246 605,80
|
18
|
Provisions pour Charges et Pertes
|
221 462 172,84
|
169 025 383,36
|
176 163 905,98
|
|
Total Autres Capitaux à L&MT
|
741 162 734,60
|
490 778 119,90
|
274 806 898,25
|
|
Dettes à Court Terme
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs
|
154 793 914,06
|
102 447 508,38
|
84 971 574,62
|
41
|
Clients, Avances et acomptes reçus
|
453 638,25
|
392 754,43
|
326 872,70
|
42
|
Personnel
|
8 556 099,32
|
2 319 782,10
|
9 692 538,69
|
43
|
Etat
|
105 792 522,93
|
78 300 025,84
|
66 917 708,21
|
46
|
Créditeurs Divers
|
345 329 910,89
|
291 367 226,48
|
217 431 733,24
|
47
|
Régularisation de Passif
|
9 096 856,86
|
249 273 104,77
|
182 971 619,02
|
50
|
Emprunt et Dettes à Moins d'un an
|
1 365 033,24
|
354 549,72
|
221 131,28
|
56
|
Banques (Découverts)
|
1 318 586,11
|
658 782,37
|
760 660,20
|
|
Total Dettes à Court Terme
|
626 706 561,66
|
725 113 734,09
|
563 293 837,96
|
|
TOTAL PASSIF
|
1 795 676 193,98
|
1 215 755 545,62
|
802 798 150,80
|
Tableau n° 7 : Tableau de
formation du resultat de la S.N.EL en Dollars Constant
N° Cptes
|
Intitulés des comptes
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
Débit
|
Crédit
|
Débit
|
Crédit
|
Débit
|
Crédit
|
71
|
Production Vendue
|
|
433 983 972,90
|
|
291 742 956,53
|
|
241 651 415,32
|
61
|
Matières et Fournitures Cons.
|
45 427 970,75
|
|
28 983 633,63
|
|
24 556 174,56
|
|
62
|
Transport consommé
|
18 967 897,25
|
|
14 233 685,09
|
|
12 304 731,67
|
|
63
|
Autre service consommé
|
39 289 638,82
|
|
24 911 074,95
|
|
16 132 669,68
|
|
81
|
valeur ajoutée
|
|
330 298 466,08
|
|
223 614 562,87
|
|
188 657 839,40
|
81
|
valeur ajoutée
|
|
330 298 466,08
|
|
223 614 562,87
|
|
188 657 839,40
|
74
|
produit & perte diverse
|
|
281 508 223,16
|
|
20 065 340,40
|
|
34 091 679,70
|
76
|
subvention d'exploitation
|
|
588 625,76
|
|
190 836,86
|
|
37 710,37
|
77
|
inter.& produit fini
|
|
1 611 017,71
|
|
1 967 541,48
|
|
1 977 993,60
|
64
|
charge & PD
|
261 288 344,46
|
|
118 545 830,11
|
|
56 399 108,46
|
|
65
|
charge du personnel
|
108 756 052,13
|
|
70 290 518,95
|
|
69 178 257,38
|
|
66
|
impôt & taxe
|
4 558 585,75
|
|
1 754 665,88
|
|
9 231 247,15
|
|
67
|
intérêt payé
|
2 579 141,84
|
|
2 196 472,74
|
|
1 917 010,17
|
|
82
|
Résultat brut
d'exploitation
|
|
236 824 208,53
|
|
53 050 793,93
|
|
88 039 599,90
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
|
236 824 208,53
|
|
53 050 793,93
|
|
88 039 599,90
|
78
|
Reprise sur l'amort&prov.
|
|
459 717 552,92
|
|
456 395 324,54
|
|
444 682 521,57
|
68
|
Dotation aux ammort
|
565 332 937,30
|
|
568 537 018,27
|
|
556 912 015,33
|
|
83
|
Résultat nette
d'exploitation
|
|
131 208 824,15
|
|
-59 090 899,80
|
|
-24 189 893,86
|
85
|
Résultat avant impôt
|
|
131 208 824,15
|
|
-59 090 899,80
|
|
-24 189 893,86
|
86
|
impôt sur résultat
|
52 483 529,66
|
|
313 966,67
|
|
277 758,80
|
|
87
|
Résultat affectée
|
|
78 725 294,49
|
|
-59 404 866,47
|
|
-24 467 652,66
|
1.3.2 Bilan Pluriannuel Condensé
Tableau n°8 : Bilan pluriannuel
condense de la S.N.EL en USD
ACTIF
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
|
Valeurs immobilisées
|
1 270 647 557,48
|
742 941 273,98
|
422 103 072,92
|
|
Valeurs d'Exploitation
|
15 102 259,44
|
15 498 830,96
|
8 362 663,03
|
|
Valeurs Réalisables
|
485 773 877,14
|
445 869 187,74
|
360 720 757,40
|
|
Valeurs disponibles
|
24 152 499,93
|
11 446 252,94
|
11 611 657,45
|
|
TOTAL ACTIF
|
1 795 676 193,98
|
1 215 755 545,62
|
802 798 150,80
|
PASSIF
|
|
|
|
|
Fonds Propres
|
427 806 897,72
|
-136 308,37
|
-35 302 585,41
|
|
Dettes à L & MT
|
741 162 734,60
|
490 778 119,90
|
274 806 898,25
|
|
Dettes à Court Terme
|
626 706 561,66
|
725 113 734,09
|
563 293 837,96
|
|
TOTAL ACTIF
|
1 795 676 193,98
|
1 215 755 545,62
|
802 798 150,80
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n°6
1.3.3 Bilan Pluriannuel Synthétique
Tableau n°9 : Bilan pluriannuel
synthétique de la S.N.EL en USD
ACTIF
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
|
Valeurs immobilisées
|
1 270 647 557,48
|
742 941 273,98
|
422 103 072,92
|
|
Valeurs Circulantes
|
525 028 636,50
|
472 814 271,64
|
380 695 077,88
|
|
TOTAL ACTIF
|
1 795 676 193,98
|
1 215 755 545,62
|
802 798 150,80
|
PASSIF
|
|
|
|
|
Capitaux Propres
|
1 168 969 632,33
|
490 641 811,52
|
239 504 312,84
|
|
Dettes à Court Terme
|
626 706 561,66
|
725 113 734,09
|
563 293 837,96
|
|
TOTAL PASSIF
|
1 795 676 193,98
|
1 215 755 545,62
|
802 798 150,80
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n°8
1.3.4 Bilan Pluriannuel Cristallisé
Tableau n° 10 : Bilan pluriannuel
cristallise
ACTIF
|
Exercice 2007
|
Exercice 2008
|
Obs en %
|
Valeur Absolue
|
%
|
Valeur Absolue
|
%
|
VIN
|
422 103 072,92
|
52,58
|
742 941 273,98
|
61,11
|
8,53
|
VE
|
8 362 663,03
|
1,04
|
15 498 830,96
|
1,27
|
0,23
|
VR
|
360 720 757,40
|
44,93
|
445 869 187,74
|
36,67
|
-8,26
|
VD
|
11 611 657,45
|
1,45
|
11 446 252,94
|
0,94
|
-0,50
|
|
802 798 150,80
|
100,00
|
1 215 755 545,62
|
100,00
|
|
Exercice 2008
PASSIF
|
Exercice 2007
|
Exercice 2008
|
Obs en %
|
Valeur Absolue
|
%
|
Valeur Absolue
|
%
|
CP
|
142 027 871,17
|
17,69
|
170 002 830,93
|
13,98
|
-3,71
|
DLMT
|
97 476 441,67
|
12,14
|
320 638 980,60
|
26,37
|
14,23
|
DCT
|
563 293 837,96
|
70,17
|
725 113 734,09
|
59,64
|
-10,52
|
|
|
|
|
|
|
|
802 798 150,80
|
100,00
|
1 215 755 545,62
|
100,00
|
|
Actif
Au cours de l'exercice 2008, la SNEL a fait un
recouvrement des ses créances à l'occurrence de 8,26% et un
prélèvement des valeurs disponibles à la hauteur de 0,50%.
Le total donne 8,76% qu'elle a affectés à l'acquisition des
valeurs immobilisées pour 8,53% et la différence soit 0,23%
à été utilisée à l'achat des stocks des
fournitures.
Passif
Au cours de l'exercice 2008, la SNEL a payé ses
fournisseurs à l'occurrence de 10,52% et corrélativement, elle a
réduit ses capitaux propres à l'occurrence de 3,71% et elle a en
outre emprunté auprès des tiers pour une durée d'au moins
une année, des sommes pour 14,23%.
ACTIF
|
Exercice 2008
|
Exercice 2009
|
Obs en %
|
Valeur Absolue
|
%
|
Valeur Absolue
|
%
|
VIN
|
742 941 273,98
|
61,11
|
1 270 647 557,48
|
70,76
|
9,65
|
VE
|
15 498 830,96
|
1,27
|
15 102 259,44
|
0,84
|
-0,43
|
VR
|
445 869 187,74
|
36,67
|
485 773 877,14
|
27,05
|
-9,62
|
VD
|
11 446 252,94
|
0,94
|
24 152 499,93
|
1,35
|
0,40
|
|
1 215 755 545,62
|
100,00
|
1 795 676 193,98
|
100,00
|
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n°8
Exercice 2009
PASSIF
|
Exercice 2008
|
Exercice 2009
|
Obs en %
|
Valeur Absolue
|
%
|
Valeur Absolue
|
%
|
CP
|
170 002 830,93
|
13,98
|
650 556 019,14
|
36,23
|
22,25
|
DLMT
|
320 638 980,60
|
26,37
|
518 413 613,18
|
28,87
|
2,50
|
DCT
|
725 113 734,09
|
59,64
|
626 706 561,66
|
34,90
|
-24,74
|
|
|
|
|
|
|
|
1 215 755 545,62
|
100,0 0
|
1 795 676 193,98
|
100,0 0
|
|
Actif
Au cours de l'exercice 2009, la SNEL a fait un
recouvrement des ses créances à l'occurrence de 9,42% et a
utilisé ses stocks des fournitures pour 0,43%. Le total donne 10,05%
qu'elle a affectés à l'acquisition des valeurs
immobilisées pour 9,65% et la différence soit 0,40% à
été versée dans les valeurs disponibles.
Passif
Au cours de l'exercice 2008, la SNEL a payé ses
fournisseurs à l'occurrence de 24,74% et corrélativement, une
subvention de 22,25% a été donnée à l'entreprise et
elle a en outre emprunté auprès des tiers pour une durée
d'au moins une année, des sommes pour 2,50%.
1.3.5 G raphique de visualisation
GRAPHIQUE DE VISUALISATION 1. Bilan Actif et
Passif 2007
BILAN 2007 ACTIF BILAN 2007 PASSIF
VD 1%
VE 1%
VR
45%
VIN 53%
VIN VE VR VD
DCT 70%
18%
CP
2.
VD 1%
VR
27%
VIN 71%
VE 1%
VIN VE VR
in VD
DCT 35%
36%
CP
DLMT 29%
CP DLMT DCT
Bilan Actif et Passif 2008
3.
BILAN 2008 ACTIF BILAN 2008 PASSIF
VD CP
1% 14%
VR
37%
VIN 61%
VE 1%
VIN VE VR VD
DCT 60%
DLMT 26%
CP DLMT DCT
Bilan Actif et Passif 2009 BILAN ACTIF 2009
BILAN PASSIF 2009
2.1 Détermination du Fonds de Roulement (FR)
Comme nous l'avions dit dans les pages
précédentes, le Fond de Roulement Net est la partie
excédentaire des ressources stables après financement des emplois
stables qui concourt au financement de l'Actif circulant.
Plus le FRN est important (et donc plus l'entreprise
dispose de ressources durables en excès), plus l'entreprise peut
financer facilement son exploitation. Le FRN est généralement
positif. Si le FRN est négatif, cela signifie que l'entreprise finance
des emplois stables (immobilisations par exemple) à l'aide de ses dettes
d'exploitation. En cas de diminution de son volume d'activité,
l'entreprise risque alors de ne plus pouvoir financer ses emplois stables et de
se retrouver dans une situation critique.
Tableau n° 11 : Calcul du Fond de
Roulement Net (FRN)
|
2009
|
2008
|
2007
|
Par le Haut du Bilan
|
|
|
|
Capitaux Permanents (1)
|
1 168 969 632,33
|
490 641 811,52
|
239 504 312,84
|
Valeurs Immobilisées Nettes (2)
|
1 270 647 557,48
|
742 941 273,98
|
422 103 072,92
|
FR=1-2
|
-101 677 925,15
|
-252 299 462,46
|
-182 598 760,08
|
Par le Bas du Bilan
|
|
|
|
Valeurs Circulantes (1)
|
525 028 636,50
|
472 814 271,64
|
380 695 077,88
|
Dettes à Court terme (2)
|
626 706 561,66
|
725 113 734,09
|
563 293 837,96
|
FR=1-2
|
-101 677 925,15
|
-252 299 462,46
|
-182 598 760,08
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n°8
Commentaires :
Durant les trois exercices sous étude, le FRN
de la S.N.EL est toujours négatif. Cela signifie que les capitaux
permanents ne suffisent pas pour financer les valeurs immobilisées
nettes et la partie manquante a été puisée dans les dettes
à cour terme. Ce qui n'est pas conseillé du point de vue
financier. Nous comprenons par là que les immobilisations n'auront pas
encore produit les ressources en terme d'amortissements que les dettes à
court terme seraient exigibles.
Dans ce cas, la règle de l'équilibre
financier minimum et celle de la sécurité financière ne
sont pas respectées. En conséquence, il ne faut pas oublier que
certaines entreprises peuvent connaitre un équilibre financier avec un
Fonds de Roulement Négatif.
Etant donné que la meilleure décision
à prendre met en compte les BFR et la TN, nous allons examiner cette
décision après l'étude des BFR et de la TN.
2.1.1 Détermination du Fonds de Roulement
Propre(FRP)
Le Fond de Roulement Propre est la partie des capitaux
propres de la S.N.EL qui n'est pas utilisée pour le financement des
valeurs immobilisées nettes. C'est donc la différence entre les
Capitaux Propres et les Valeurs Immobilisées Nettes.
Tableau n° 12 : Calcul du Fond de
Roulement Propre (FRP)
|
2009
|
2008
|
2007
|
Capitaux propres (1)
|
650 556 019,14
|
170 002 830,93
|
142 027 871,17
|
Val.im Net (2)
|
1 270 647 557,48
|
742 941 273,98
|
422 103 072,92
|
FRP=1-2
|
-620 091 538,34
|
-572 938 443,05
|
-280 075 201,75
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n°8
Commentaires :
Durant les trois exercices sous étude, le FRP
de la S.N.EL est toujours négatif. Cela signifie que l'autofinancement
réalisé par la société n'a pas une capacité
de financer les investissements durables en termes des immobilisations. Elle
fait donc recours aux dettes à cour terme pour compenser la partie
déficitaire.
2.1.1 Détermination du Fonds de Roulement
Etranger(FRE)
Le Fond de Roulement Etranger n'est que la
différence entre le Fonds de Roulement Net et le Fonds de Roulement
Propre.
Cette différence correspond aux Dettes à
Long et moyen Terme. Tableau n° 13 : Calcul du Fond de
Roulement Etranger (FRE)
|
2009
|
|
|
2008
|
|
|
2007
|
|
|
FRN (1)
|
-101
|
677
|
925,15
|
-252
|
299
|
462,46
|
-182
|
598
|
760,08
|
FRP (2)
|
-620
|
091
|
538,34
|
-572
|
938
|
443,05
|
-280
|
075
|
201,75
|
FRE= 1-2
|
518 413
|
613,18
|
320
|
638
|
980,60
|
97 476 441,67
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n°11 et Tableau n°12
2.2 Détermination du Besoin en Fonds de
Roulement (BFR)
Comme nous l'avions vu un peu plus haut, le besoin en
Fonds de Roulement représente un besoin de financement permanent
à court terme né du décalage entre le décaissement
des achats et l'encaissement des ventes. Il se calcule par la différence
entre d'une part les stocks, les encours et les créances de l'actif
circulant et d'autre part les dettes circulantes.
Tableau n° 14 : Calcul du Besoin
en Fond de Roulement (BFR)
|
2009
|
2008
|
2007
|
Val. D'exploitation (1)
|
15 102 259,44
|
15 498 830,96
|
8 362 663,03
|
Val. Réalisable (2)
|
485 773 877,14
|
445 869 187,74
|
360 720 757,40
|
ACE= 1+2 (3)
|
500 876 136,57
|
461 368 018,70
|
369 083 420,43
|
Dette à C.T (4)
|
626 706 561,66
|
725 113 734,09
|
563 293 837,96
|
DCT bancaire (5)
|
1 318 586,11
|
658 782,37
|
760 660,20
|
PCE= 4-5 (6)
|
625 387 975,55
|
724 454 951,72
|
562 533 177,76
|
BFR= 3-6 (7)
|
-124 511 838,97
|
-263 086 933,02
|
-193 449 757,33
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n°6 Commentaires :
Durant les trois exercices sous étude, le BFR
de la S.N.EL est toujours négatif. Cela signifie que les ressources de
financement sont supérieures aux besoins de financement et que les
ressources excédentaires vont créer une ressource net de
financement.
Nous devons savoir aussi que le BFR a un
caractère structurel dans la mesure où il dépend de
l'activité de l'entreprise ainsi que des conditions
générales d'exploitation. Par exemple, les entreprises de
distribution de type hypermarché ont un BFR négatif par nature.
Les fournisseurs sont payés dans un délai compris entre 90 et 120
jours alors que les clients règlent au comptant.
2.3 Détermination de la Trésorerie Nette
(TN)
L'équilibre FRN/BFR donne la trésorerie qui
correspond au reliquat des ressources de l'entreprise après
confrontation du FRN et du BFR.
Tableau n° 15 : Calcul de la
Trésorerie Nette (TN)
|
2009
|
2008
|
2007
|
FRN (1)
|
-101 677 925,15
|
-252 299 462,46
|
-182 598 760,08
|
BFR (2)
|
-124 511 838,97
|
-263 086 933,02
|
-193 449 757,33
|
TN=1-2
|
22 833 913,82
|
10 787 470,56
|
10 850 997,25
|
Ratio de TN (1/2)
|
0,82
|
0,96
|
0,94
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n°11 et Tableau n°14 Ou encore,
Tableau n° 16 : Calcul de la
Trésorerie Nette (TN)
|
2009
|
2008
|
2007
|
Val. Disponible
|
24 152 499,93
|
11 446 252,94
|
11 611 657,45
|
DCT bancaire
|
1 318 586,11
|
658 782,37
|
760 660,20
|
Trésorerie
|
22 833 913,82
|
10 787 470,56
|
10 850 997,25
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n°6 Commentaires :
Voyons à présent, l'équilibre
« Fonds de Roulement Net/Besoin en Fonds de Roulement/trésorerie
» pour nous permettre de prendre une décision
générale sur ces trois indicateurs de financement.
Nous sommes en face d'une situation où le FRN et
le BFR sont négatifs et que seule la TN est positive. Nous
représentons ceci schématiquement comme suit :
Tableau n° 17 : Schémas de
l'équilibre FRN/BFR/TN
Source : Elaboré par nous même sur
base des Tableaux n°11, n°14 et n°15
Diagnostic : Les ressources issues du
cycle d'exploitation couvrent un excédent de liquidités,
éventuellement excessives mais encore une partie de l'actif
immobilisé. Les fournisseurs et les avances de la clientèle
financent le cycle mais aussi une partie des immobilisations. Il s'agit d'un
cas typique de la grande distribution.
Préconisations : La S.N.EL
risque d'être dépendante de ses fournisseurs. Il convient donc de
s'interroger sur l'insuffisance du FR, conjoncturel ou structurel. Un
renforcement des ressources stables est à examiner.
2.4 Détermination de la Liquidité
La liquidité est définie comme étant
l'aptitude d'une entreprise à faire face à ses engagements
à court terme.
Tableau n° 18 : Calcul de la
liquidité Générale, Réduite et Immédiate
(LG, LR
et LI)
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
Valeur d'exploitation (1)
|
15 102 259,44
|
15 498 830,96
|
8 362 663,03
|
Valeur Réalisable (2)
|
485 773 877,14
|
445 869 187,74
|
360 720 757,40
|
Valeur disponible (3)
|
24 152 499,93
|
11 446 252,94
|
11 611 657,45
|
Total Valeur circulante
1+2+3 (4)
|
525 028 636,50
|
472 814 271,64
|
380 695 077,88
|
Fausse créance (5)
|
453 638,25
|
392 754,43
|
326 872,70
|
Total VC Hors fausse
créance 4-5 (6)
|
524 574 998,26
|
472 421 517,21
|
380 368 205,18
|
Dette à CT (7)
|
626 706 561,66
|
725 113 734,09
|
563 293 837,96
|
Fausse dette (8)
|
35 717 646,40
|
15 810 814,48
|
19 814 869,89
|
Total DCT Hors fausse
dette 7-8
|
590 988 915,25
|
709 302 919,61
|
563 293 823,96
|
Liquidité générale
6-9
|
-66 413 917,00
|
-236 881 402,40
|
-182 925 618,78
|
Ratio de Liq. Gén 6/9
|
0,89
|
0,67
|
0,68
|
Liquidité réduite
4-1-5
|
-81 516 176,43
|
-252 380 233,36
|
-191 288 281,81
|
Ratio de liq.red 4-1/5
|
0,86
|
0,64
|
0,66
|
Liquité imm. 3-5
|
-566 836 415,32
|
-697 856 666,67
|
-551 682 166,51
|
Ratio de liq. imm. 3/5
|
0,04
|
0,02
|
0,02
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n°6 Commentaires :
Durant les trois exercices sous étude, la
liquidité a été toujours négative cela signifie que
la S.N.EL. n'avait pas la capacité financière de faire face
à ses engagements à court terme à l'aide des actifs
circulants.
2.5 ANALYSE PAR LES RATIOS
Le ratio est le rapport entre deux grandeurs. Il est un
outil d'analyse financière quipermet de donner un certain
point de vue financière sur l'activité de l'entreprise. Dans
le
cas de notre étude, nous allons prendre en
compte neuf ratios, les 4 premiers ratios nous permettront de mener une analyse
de la Rentabilité, de la solvabilité et de l'autonomie
financière. Les 5 derniers ratios nous permettront de mener une analyse
discriminatoire à partir de la formule d'ALTMAN.
Tableau n° 19 : Calcul des
ratios
|
Ratios
|
|
|
|
Exercice 2009
|
Exercice 2008
|
Exercice 2007
|
Commentaires
|
|
RBE (1)
|
236 824 208,53
|
53 050 793,93
|
88 039 599,90
|
|
|
Immob. Brute (2)
|
1 270 647 557,48
|
742 941 273,98
|
422 103 072,92
|
|
|
BFR (3)
|
-124 511 838,97
|
-263 086 933,02
|
-193 449 757,33
|
|
Rentabiité Economique
|
RBE/Immob. Brute+BFR
|
0,21
|
0,11
|
0,39
|
Ce ratio nous permet de
vérifier si les investissements
réalisés ont été rentabilisés ou
non
|
|
RNE (4)
|
131 208 824,15
|
-59 090 899,80
|
-24 189 893,86
|
|
|
Capitaux propres (5)
|
427 806 897,72
|
-136 308,37
|
-35 302 585,41
|
|
Rentabiité Financière
|
RNE/capitaux propres
|
0,31
|
433,51
|
0,69
|
Ce ratio nous permet de
vérifier la capacité de l'Entreprise
à rentabiliser ses capitaux propres
|
|
Capitaux propres (5)
|
427 806 897,72
|
-136 308,37
|
-35 302 585,41
|
|
|
Fausse créance (6)
|
453 638,25
|
392 754,43
|
326 872,70
|
|
|
Actif net ou Actif Net corrigé5-6 (7)
|
427 353 259,47
|
-529 062,80
|
-35 629 458,11
|
|
|
Total passif (8)
|
1 795 676 193,98
|
1 215 755 545,62
|
802 798 150,80
|
|
Solvabiité
|
Actif Net corrigé/Total
passif
|
0,24
|
0,00
|
-0,04
|
Ce ratio nous permet
d'estimer la capacité de l'entreprise
à faire face à ses engagements avec ses actifs
|
|
DLMT (9)
|
741 162 734,60
|
490 778 119,90
|
274 806 898,25
|
|
Autonomie Financière
|
DLMT/capitaux propres
|
1,73
|
-3 600,50
|
-7,78
|
Ce ratio nous exprime le degré
d'indépendance financière de l'Entreprise par rapport au
financement extérieur
|
|
Fonds de
roul. Net
(10)
|
-101 677 925,15
|
-252 299 462,46
|
-182 598 760,08
|
|
|
Actif total (11)
|
1 795 676 193,98
|
1 215 755 545,62
|
802 798 150,80
|
|
|
FR/actif total
|
-0,06
|
-0,21
|
-0,23
|
|
|
Report à nouveau (12)
|
-546 270 265,41
|
-486 865 399,10
|
-462 397 746,32
|
|
|
Report à nouveau/actif total
|
-0,30
|
-0,40
|
-0,58
|
|
|
RBE/ actif total
|
0,13
|
0,04
|
0,11
|
|
|
DLMT (9)
|
741 162 734,60
|
490 778 119,90
|
274 806 898,25
|
|
|
Dette à CT (13)
|
626 706 561,66
|
725 113 734,09
|
563 293 837,96
|
|
|
Total dette 9+13
|
1 367 869 296,26
|
1 215 891 853,99
|
838 100 736,21
|
|
|
Fonds propres/total dette
|
0,31
|
0,00
|
-0,04
|
|
|
Chiffre d'affaire
|
433 983 972,90
|
291 742 956,53
|
241 651 415,32
|
|
|
Chiffre d'affaire/actif total
|
0,24
|
0,24
|
0,30
|
|
Source : Elaboré par nous même sur
base du Tableau n° Commentaires :
En dehors de l'exercice 2008 où la S.N.EL avait
une très grande capacité de rentabiliser ses capitaux propres, et
de l'Exercice 2009 où elle a été indépendante
financièrement par rapport aux tiers, les autres exercices ainsi que
d'autres ratios n'expriment pas une bonne gestion
financière.
2.6 ANALYSE DISCRIMINATOIRE OU CREDIT SCORING
Le Score se présente comme une fonction
mathématique qui retient plusieurs ratios jugés pertinents, plus
ou moins fortement pondérés selon leur importance. Le
résultat obtenu en appliquant cette fonction aux chiffres d'une
Entreprise permet de la situer dans une catégorie de risque. De nombreux
modèles ont été mis au point. Nous retenons dans notre
cas, la formule d'Altman qui a été présenté en 1968
pour la première fois. Elaborée sur base de 22 rations et un
échantillon de 33 Entreprises en difficultés et 33 Entreprises
saines. Dans le cas de notre étude, nous allons prendre en compte les
cinq derniers ratios pour mener l'analyse discriminatoire.
5 Ratios sont retenus dans cette méthode
;
Z = 1,2X1 + 1,4X2 + 3,3X3 + 0,6X4 + 0,9X5
Paramètres
|
Coef.
|
Paramètres
|
Valeurs des
Paramètres
|
Produit
|
2009
|
2008
|
2007
|
2009
|
2008
|
2007
|
FR/actif total
|
1,2
|
X1
|
-0,06
|
-0,21
|
-0,23
|
-0,067949
|
-0,24903
|
-0,27294
|
Report à nouv./actif
total
|
1,4
|
X2
|
-0,30
|
-0,40
|
-0,58
|
-0,4259
|
-0,560649
|
-0,80638
|
RBE/ actif total
|
3,3
|
X3
|
0,13
|
0,04
|
0,11
|
0,435223
|
0,143999
|
0,361898
|
Fonds propres/total
dette
|
0,6
|
X4
|
0,31
|
0,00
|
-0,04
|
0,187653
|
0,00
|
-0,02527
|
Chiffre d'affaire/actif
total
|
0,9
|
X5
|
0,24
|
0,24
|
0,30
|
0,217514
|
0,215972
|
0,27091
|
La valeur de Z en 2009
|
|
|
|
0,34654
|
|
|
La valeur de Z en 2008
|
|
|
|
-0,44977
|
|
|
La valeur de Z en 2007
|
-0,4718
|
|
Altman détermine la valeur de critique de Z =
2,675 avec la conclusion suivante :
- Si Z ? 2,675, l'Entreprise est considérée
comme défaillante ; - Si Z > 2,675, l'Entreprise est
considérée comme saine.
Dans le cas de la SNEL, pendant la période sous
étude, aucune fois la valeur de Z est arrivée à 2,675.
Donc nous allons conclure que de 2007 à 2009, la SNEL a
été toujours défaillante.
CONCLUSION
Au terme de notre étude qui a porté
comme réflexion « Analyse de l'équilibre minimum financier,
cas de la S.N.EL pour la période allant de 2007 à 2009 »,
notre préoccupation était de savoir si cette
société pendant la période sous étude a
respecté les principes de la bonne gestion de ressources à sa
disposition.
C'est ainsi que nous avons traité quatre
chapitres dont le dernier qui est la fondation de cette étude, a
développé pratiquement l'analyse de la S.N.EL à partir des
ses Etats Financiers des exercices 2007, 2008 et 2009.
Au terme de cette étude, nous sommes
arrivés aux résultats suivants :
1. Par rapport à notre
problématique
Nous avons constaté que la S.N.EL
présente une certaine vulnérabilité en matière de
gestion financière, qui lui a empêché à se
développer et participer efficacement à l'édification
nationale de 2007 à 2009. Généralement les principes de
l'équilibre financier minimum et celui de la sécurité
financière n'étaient pas respectés dans la gestion des
ressources pendant toute la période sous étude.
2. Par rapport à notre hypothèse de
départ
Nous avons pu constater que la S.N.EL n'était
pas bien gérée financièrement. Au moment où
l'acquisition des immobilisations était faite par une partie de
ressources à court terme, alors que logiquement, ces immobilisations
n'auront pas encore secrété de ressources en terme
d'amortissement que ces dettes envers fournisseurs seraient
exigibles.
A cet effet, en utilisant l'analyse
discriminatoire, la S.N.EL se trouve dans la catégorie des Entreprises
en Difficultés car sa situation générale est
défaillante.
A partir de l'analyse des indicateurs de financement,
nous pouvons évoquer les éléments suivants :
Le Fonds de Roulement Net de la S.N.EL est
négatif pour toute la période sous étude
c'est-à-dire de 2007 à 2009. Toutes choses restant égales
par ailleurs, nous avons compris que la société n'était
pas capable d'effectuer des investissements à longue durée
à l'aide seulement de ses capitaux permanents, il fallait donc faire
recours aussi aux emprunts à court terme pour financer ces
investissements. Néanmoins, ceci n'est pas le seul indicateur à
pouvoir décider de la santé financière de la S.N.EL. car
certaines entreprises connaissent l'équilibre financier avec un Fonds de
Roulement Négatif.
permet pas d'établir un jugement direct sur la
santé financière de la S.N.EL du fait que le BFR a un
caractère structurel, il dépend de l'activité de
l'entreprise et de ses conditions générales
d'exploitation.
Parlant de la trésorerie, le problème
n'était pas posé du fait qu'elle a été positive de
2007 à 2009. Ceci s'explique par l'excès de la trésorerie
Active sur la trésorerie passive ou encore le FRN était
supérieur au BFR pendant toute la période sous étude, bien
qu'ils étaient négatifs tous deux.
Au vu des ratios pertinents utilisés pour
analyser la situation financière de la S.N.EL, le constat était
que la santé financière de la société
n'était pas bonne et qu'un grand nombre des mesures devraient être
prises pour stabiliser la situation.
Il sied de noter qu'à partir de trois premiers
indicateurs financiers qui sont le Fonds de Roulement Net (FRN), le Besoin en
Fonds de Roulement (BFR) et la Trésorerie Nette (TN), le diagnostic fait
est que les ressources issues du cycle d'exploitation couvrent un
excédent de liquidités, éventuellement excessives mais
encore une partie de l'actif immobilisé. Les fournisseurs et les avances
de la clientèle financent le cycle mais aussi une partie des
immobilisations. Il s'agit d'un cas typique pour les sociétés de
la grande distribution.
Généralement, à partir de tous
les indicateurs financiers utilisés pour analyser l'équilibre
financier de la S.N.EL, nous sommes à mesure de conclure que la
situation financière n'est pas agréable de 2007 à
2009.
La précaution à prendre avec
réserve est ceci : la S.N.EL risque d'être dépendante de
ses fournisseurs. Il convient donc de s'interroger sur l'insuffisance du FR et
du BFR, d'évaluer la situation de la société, si la
qualité de ces indicateurs est due à la conjoncture ou à
la structure. Généralement, Il convient donc d'examiner un
renforcement des ressources stables.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. A. Dayan, manuel de gestion financière
éd. Marketing, volume 2, 1999, P59
2. Michel Refait, l'analyse financière, PUF,
Paris, 1994, P23
3. Elie Cohen, l'analyse financière, 4eme
éd. Economica, Paris, 1997, P7
4. Albert Carhay, Mapapa Mbangala, Fondements de gestion
financière édition de l'université de liège, 2007,
P51
5. Finance d'entrepris, épreuve N°6 au DCG,
Intec, paris, 2008, P115
6. Thierry CAPRON, Gestion d'emploi, éd.
Marabout, paris 2001, P145
7. M. DRANCOURT, leçon d'histoire sur
l'entreprise de l'antiquité à nos jours, PUF, paris.2002,
P.5
8. A.C MARTINET et A. SILEM, lexique de gestion, 6eme
éd. DALLOZ, Paris, 2003, P46
9. Congo, P. gestion financière de l'entreprise,
éd. Dounod, paris, 2000, P52
10. Jean Barreaux & J. Delahaye, gestion
financière, manuel & application, 10ème éd.
paris.2001 P.62
11. Laurent Batshi, le diagnostic financier, paris.1995,
P51
12. Elie Cohen, Analyse financière
5ème éd. paris éd. Economica, 2004
p.268
13. Antoine. J. et CORINL .J-P, lexique
thématique de la comptabilité éd. Boeck, Paris-Bruxelles,
1998, P .41
II. DOCUMENTS DIVERS
A. Notes e cours
1. MANZAMBI KAVOKA, Note de cours d'analyse des
états financiers, G4 Comptabilité, I.S.C./Gombe.
2. ILASHI UNSHENGWO, Note de cours analyse financier,
U.P.C./Kinshasa G3 FASE année académique 2010 - 2011.
B. Autres Sources
1. C.P.C.C., Plan comptable générale
Congolais 1er édition, comptabilité et finance,
Kinshasa 1978, P. 145
III. WEBOGRAPHIE
1. Un article de Wikipedia, l'encyclopédie libre,
windows internet d'analyse financière PDF. 20. 03. 09
2. Internet « Google » Notion de
l'équilibre financier, mais 2011
3. Internet Google, http//fr.
Wikipédia.Org
fond de roulement, décembre 2008
4. Internet, Google, la trésorerie, Avril
2011
Table des matières
Epigraphe 1
REMERCIEMENTS 2
DEDICACE 3
AVANT - PROPOS 4
0. INTRODUCTION 6
0.1 Problématique 6
0.2 Les objectifs poursuivis par le travail 7
0.3 Hypothèse de l'étude 7
0.4 Intérêt et choix du sujet 7
0.5 Délimitation du sujet 7
0.6 Méthodes et techniques de recherche
8
0.6.1. Méthodes 8
0.6.2. Techniques 8
0.7 CANEVAS 8
CHAPITRE 1 : FONDEMENTS CONCEPTUELS 9
Section 1. NOTIONS SUR L'ANALYSE FINANCIERE 9
1.0 Evolution historique de l'analyse financière
9
Section 2. Instruments d'analyse 16
2.1 Bilan 16
2.2 Tableau de formation de résultat (T.F.R)
19
2.3 Tableau de financement(T.F) 20
2.4 Tableau économique, fiscal et financier
(T.E.F.F) 20
2.5 Annexes 20
Section 3. Travaux préliminaires 21
3.1 Tableau d'affectation de résultat
21
3.2 La restructuration du bilan financier 21
3.2.1 Les retraitements 21
3.2.2 Les reclassements 22
3.3 Présentation de bilan financier
22
3.3.1 Bilan condensé 22
3.3.2 Bilan synthétique 23
3.3.3 Tableau de cristallisation 24
3.3.4 Graphique de visualisation 24
Section 4. Notions d'entreprises 25
4.1. Définition 25
4.2. Types d'entreprise 26
CHAPITRE 2 : NOTION SUR L'EQUILIBRE FINANCIER
28
Introduction 28
2.1. Définition 28
2.2. Agrégats de l'équilibre financier
29
2.2.1. Le fonds de roulement (FR) 29
2.2.2. Besoins en fonds de roulement 36
2.2.3. Trésorerie 38
2.2.4. Liquidité 41
CHAPITRE 3. PRESENTATION DE LA SNEL 43
3.1. Situation géographique 43
3.2. Historique 43
3.3. Objet social 44
3.4. Structure et organisation 45
3.5. Organigramme 47
3.6. Perspectives d'avenir 48
2. Plan de sauvetage et de redressement « PSR »
(2005 - 2007) 49
1. Objectifs 50
Le potentiel énergétique de la RDC est
constitué essentiellement d'importantes ressources
hydroélectriques estimées à environ
100.000 MW. 51
CHAPITRE 4 : L'ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER
53
Section 1. PRESENTATION DU MATERIEL DE L'ANALYSE
53
1.1. Présentation du Bilan Pluriannuel
53
Tableau n° 1 : Bilan pluriannuel de la
S.N.EL en CDF (ACTIF) 54
1.2 Présentation du tableau de formation du
résultat Pluriannuel 56
1.3 Travaux préliminaires 58
1.3.1 Prise en compte de l'inflation 58
1.3.2 Bilan Pluriannuel Condensé 65
1.3.3 Bilan Pluriannuel Synthétique 65
1.3.4 Bilan Pluriannuel Cristallisé
66
1.3.5 Graphique de visualisation 68
Section 2 Analyse de différents indicateurs de
l'équilibre financier 68
2.1 Détermination du Fonds de Roulement (FR)
69
2.2 Détermination du Besoin en Fonds de Roulement
(BFR) 70
2.3 Détermination de la Trésorerie Nette
(TN) 71
2.4 Détermination de la Liquidité
72
2.5 ANALYSE PAR LES RATIOS 73
2.6 ANALYSE DISCRIMINATOIRE OU CREDIT SCORING
75
CONCLUSION 77
BIBLIOGRAPHIE 79
Table des matières 80
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