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EVOLUTION SUR LA MEMOIRE VIVE
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REMERCIEMENT
Je tiens à remercier dans un premier temps, toute
l'équipe pédagogique de la licence 2 Science de
l'ingénieur mention informatique de la FLST de l'université
Catholique de Lille pour avoir assuré la partie théorique de ma
formation.
Je remercie particulièrement le responsable du cours de
projet bibliographique Mr Bruno MILHAU, enseignant-chercheur,
Université Catholique de Lille pour avoir assuré la partie
théorie de ce cours et aussi pour sa disponibilité.
Je remercie tout particulièrement Monsieur Guilbert,
professeur de programmation et également mon professeur
référent, pour son aide, sa disponibilité et ses conseils
avisés durant la rédaction de mon projet.
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EVOLUTION SUR LA MEMOIRE VIVE
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INTRODUCTION
L'informatique, science du traitement automatique de
l'information est apparue au vingtième siècle et a connu une
évolution extrêmement rapide. En effet, de nombreuses
fonctionnalités telles que l'automatisation, le partage d'information,
le contrôle ou la communication se sont associées à
l'informatique et ont permis son évolution.
De ce fait, le circuit permettant de gérer la taille
les informations contenues dans un ordinateur est appelé la
mémoire. Cette capacité de mémorisation explique la
polyvalence des systèmes numériques et leur adaptabilité
à de nombreuses situations.
La mémoire principale d'un ordinateur se
décompose en deux types de mémoire : la mémoire vive
(RAM)1 chargée de stocker les données
intermédiaires ou les résultats de calculs et la mémoire
morte ROM2 (chargée de stocker le programme. C'est une
mémoire à lecture seule.
De nos jours, la taille de la mémoire équipant un
ordinateur toujours insuffisante et nécessite d'être
augmenté pour stocker un maximum d'information et de les restituer en
temps voulu.
Il était impensable, récemment encore qu'un PC
(ordinateur personnel) dispose de plus de un ou deux Mo
(méga-octets)3 de mémoire.
Actuellement, la plupart des systèmes ont besoin de 64
Mo pour pouvoir gérer les applications de base sur un ordinateur. De ce
fait, pour parvenir à des performances optimales avec les applications
graphiques et les logiciels multimédia, 256 Mo et plus sont
indispensables.
Pour se rendre compte des changements intervenus au cours des
deux dernières décennies, il suffit de se remémorer une
déclaration de Bill Gates, formulée en 1981 à propos de la
mémoire des ordinateurs: «640 Ko (environ 1/2 mégabits)
devraient suffire à tout le monde».
D'aucun affirme que le problème de la mémoire se
résume à une équation simple : plus il y a de
mémoire et mieux c'est pour qu'un ordinateur fonctionne normalement.
L'ambition de mon projet est non seulement de définir la
mémoire vive (RAM) mais aussi de montrer la constante évolution
de la capacité de stockage d'un ordinateur.
De ce fait, je développerai dans un premier temps la
présentation et le rôle mémoire vive dans un ordinateur et
dans un deuxième temps l'évolution technologique d'une
mémoire vive.
1 RAM : Random Access Memory
2 ROM = Read Only Memory
3 Méga-octet : Unité de mesure de la
quantité de donnée informatique.
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EVOLUTION SUR LA MEMOIRE VIVE
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I - PRESENTATION DE LA MEMOIRE VIVE
1- Définition
Une mémoire c'est l'aptitude à se souvenir ou se
rappeler de quelque chose.
Dans le dispositif d'un ordinateur, la mémoire est un
organe qui permet le stockage, l'enregistrement et la restitution d'information
nécessaire à l'exécution d'un programme.
Communément appelé Random Access Memory (RAM) ou
" mémoire à accès aléatoire, la mémoire vive
est la mémoire informatique qui favorise un espace de travail dans
lequel se chargent les applications, et où a lieu le stockage des
résultats des traitements d'information par le
microprocesseur4.
Ces informations peuvent être conservées de
manière temporaire lorsque l'ordinateur est alimenté en
électricité. En effet les données contenues dans la
mémoire vive sont irrémédiablement effacées lorsque
l'alimentation électrique est coupée ou est hors tensions.
Par opposition à la mémoire morte qui est capable
de conserver les données même en l'absence de courant
électrique, la mémoire vive peut être modifiée
à l'infini.
La mémoire vive est assez souvent confondue à la
mémoire de stockage lorsqu'il s'agit de capacité de stockage. En
effet le terme de mémoire correspond à la taille de la RAM
placée dans l'ordinateur, alors que la mémoire de stockage est la
capacité du disque dur.
4Microprocesseur : organe de traitement de
l'information constitué de circuits électriques
intégrés.
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1.1. Intérêts de la mémoire vive
La mémoire vive occupe une place très importante
au coeur fonctionnement interne d'un ordinateur. Elle peut-être
exploitée à tout moment de l'utilisation de l'ordinateur,
dès son démarrage, et durant l'utilisation de n'importe quelle
application.
La RAM est présente sous la forme de différentes
barrettes introduites directement sur la carte mère5, et sur
lesquels sont fixés des circuits intégrés.
La RAM se présente également sous la forme de
mémoire cache, à l'intérieur de nombreux
périphériques (disque dur, imprimante, carte graphique...).
Autrefois, la mémoire vive se présentait sous la
forme de circuits intégrés individuels à insérer
sur la carte mère. Elle n'est plus utilisée de cette façon
depuis longtemps.
La mémoire vive, quel que soit son type, est
conçu pour stocker des informations, qui sont perdues lorsque
l'ordinateur est éteint. En effet, la mémoire vive conserve les
informations uniquement lorsqu'elle est sous tension.
La mémoire RAM est exploitée à tout
moment de l'utilisation d'un ordinateur. Pour mieux illustrer l'importance de
la mémoire Ram, nous allons faire la comparaison d'un ordinateur
à un poste de travail lambda, équipé d'un bureau et d'un
classeur.
Le classeur renvoi au disque dur de l'ordinateur et contient
les documents et renseignements dont nous avons généralement
besoin pour travailler. Nous récupérons les documents importants
pour le traitement d'une tâche dans le classeur et nous les posons sur le
bureau qui est notre espace de travail.
Le bureau représente donc la mémoire RAM de notre
ordinateur, nous disposons sur le bureau d'informations nécessaires au
traitement d'une tâche.
La métaphore de notre analyse, c'est d'imaginer que
pour posséder plus de dossier sur notre espace de travail, nous avons
besoins d'élargir la taille de notre bureau afin de trouver d'un seul
coup d'oeil les informations nécessaires.
Nous pouvons dire que le rôle de la RAM comme tout
composant électrique, c'est de stocker de manière temporaire les
données car dès qu'elle mise hors tension les données sont
définitivement perdues.
5 La carte mère : (en anglais « mainboard
» ou « motherboard ») est la carte permettant la
connexion de l'ensemble des éléments essentiels (comme la
mémoire) du mcro-ordinateur. (
wikipedia.org)
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1.2. Organisation d'une mémoire vive
Une mémoire peut-être indiquée comme une
armoire de rangement constituée de différents casiers. Chaque
casier représente alors une case mémoire qui peut comporter un
seul élément: des données (informations). Le nombre de
cases mémoires pouvant être très élevés, il
est alors indispensable de pouvoir les identifier par un numéro. Ce
numéro est appelé adresse. Chaque donnée devient ainsi
accessible grâce à son adresse.
6 = 110 5 = 101 4 = 100 3 = 011 2 = 010 1 = 001 0 =
000
Adresses Case mémoire
7 = 111
000000000
Avec une adresse de x bits6 il est facile de
référencer au plus 2x cases mémoire. Chaque
case est remplie par une quantité de données (sa longueur m est
perpétuellement une puissance de 2). Le nombre de fils ou lignes
d'adresses d'un boîtier mémoire définit donc le nombre de
cases mémoire que comprend le boîtier. Le nombre de ligne de
données définit la taille des données que l'on peut
sauvegarder dans chaque case mémoire. En plus du bus d'adresses et du
bus de données, un boîtier mémoire comprend une
entrée de commande qui permet de définir le type d'action que
l'on réalise avec la mémoire (lecture/écriture) et une
entrée de sélection qui permet de mettre les
entrée/sorties du boîtier en haute impédance.
6 Le bit : c'est la plus petite unité d'information
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1.3. Brochage d'une mémoire
Présentons le brochage simple d'une puce mémoire
- A0 à An : c'est une adresse mémoire
des données.
- D0 à Dn : broches de sortie ou entrée
des données.
- CS (Chip select) : sélection du boîtier.
- S : autorise les données présentes sur les
broches de sortie ou d'entrée à être écrites ou
lues.
- Vcc : c'est une broche d'alimentation. La tension à
cette broche doit être comprise entre 2V et 5.5V.
- Vss: est la broche de masse, elle doit être reliés
à la masse.
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1.4 Principe de fonctionnement
Précédemment, nous avons indiqué que la
mémoire sert à stocker et à restituer les informations sur
l'ordinateur lorsqu'il est sous tension. Le principe de fonctionnement de la
mémoire c'est que ces informations sont rapidement stockées
à un endroit accessible pour la CPU (unité centrale de
l'ordinateur).
L'unité centrale de l'ordinateur est appelé le
cerveau de la machine car il constitue un espace où s'effectuent les
calculs.
Le jeu de puce de l'ordinateur appelé chipsets vient
soutenir les tâches de l'unité centrale car il comprend plusieurs
contrôleurs qui permettent de gérer la manière dont
l'information circule entre le processeur et les autres composants du
système.
Le contrôleur de mémoire qui fait partie du jeu de
puce commande les informations entre la mémoire et l'unité
centrale de la machine.
Lorsque l'unité centrale souhaite avoir des
informations en mémoire, elle envoie une requête, qui est
gérée par le contrôleur de mémoire. De ce fait ce
dernier transmet la demande d'information à la mémoire et par la
suite indique à l'unité centrale quand elle pourra disposer de
l'information.
La mémoire vive est formée de centaines de
milliers de petits condensateurs7 contenant des charges. Lorsque le
condensateur est chargé, son état logique est égal
à 1 sinon dans le cas contraire il est égal à 0.
Les condensateurs doivent être constamment chargés
car ils se déchargent rapidement (le terme exact c'est rafraichir la
mémoire).
Un condensateur est lié à un
transistor8 qui permet la récupération ou la
modification de l'état du condensateur. Ces transistors sont
rangés sous forme de tableau ou de matrice, en d'autres termes l'on peut
accéder à une case mémoire appelée point
mémoire, par une ligne et une colonne.
7 Condensateurs : Appareil servant à emmagasiner une
charge électrique
8 Transistor : dispositif à semi-conducteur,
replaçant un tube électronique
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Un point mémoire est caractérisé par une
adresse qui correspond à un numéro de ligne et un numéro
de colonne.
Par conséquent, il est donc conseillé d'utiliser
des mémoires plus rapides car un ordinateur qui a une fréquence
élevée, utilise des mémoires dont le temps d'accès
est beaucoup plus long que le temps de cycle du processeur doit effectuer des
cycles d'attente pour accéder à la mémoire.
Le schéma ci-dessous illustre le principe de
fonctionnement la mémoire vive :
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1.5. Présentation physique
La mémoire est structurée au minimum en deux
niveaux. La mémoire qui est dite principale et la mémoire
secondaire. La mémoire principale permet un accès rapide à
un coût beaucoup plus élevé, c'est une mémoire
volatile, qui a pour rôle d'emmagasiner de l'information de façon
permanente.
La mémoire secondaire, plus lente d'accès et
beaucoup moins coûteuse, permet de stocker de large quantité de
données de manière permanente. La différence entre les
deux mémoires réside par rapport coûts.
La mémoire secondaire sera donc utilisée pour
conserver les programmes et les données, tandis que la mémoire
primaire permettra de manipuler les données et les programmes
présentement en utilisation. C'est donc une architecture à deux
niveaux dont le contrôle de l'échange d'information entre les
mémoires primaires et secondaires est primordial. La difficulté
de ce contrôle réside dans deux aspects essentiels :
1. L'insuffisance de la mémoire disponible pour un
programme et ses données.
Le programmeur devra alors utiliser la méthode
«overlaying»9. Cela permet de dispenser les mêmes
espaces mémoire pour divers modules du programme et des données.
Un programme principal est alors en charge de la gestion du
chargement/déchargement des modules. Cette méthode est une perte
de temps pour le programmeur.
2. Dans un environnement multiprogrammé, le programmeur
ne sait pas à l'avance, combien d'espace sera disponible et où la
mémoire sera localisée.
C'est pour ces raisons que le système d'exploitation
gère l'information et l'échange entre les deux niveaux de
mémoire.
9 Overlaying : superposant
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1.5 Caractéristiques techniques d'une
mémoire
Les principales caractéristiques d'une mémoire sont
les suivantes :
- La capacité indique la quantité
d'informations que la mémoire peut stocker.
Elle se mesure en bits, en octet et en multiples de l'octet.
Ainsi on rencontrera des données de 256 Mo, 512, 1 Go ...
- Le format des données est le nombre de
bits que mémoriser par case mémoire. Il peut-être aussi
appelé la largeur du mot mémorisable
- Le temps d'accès temps de latence
est le délai nécessaire pour accéder à
l'information. La mémoire centrale est d'un accès rapide,
mesuré en nanosecondes (ns milliardième de
seconde soit 10-9 s. Le rapport de temps entre une mémoire
centrale rapide (RAM à 10 ns) et un disque dur rapide (10 ms) est de 1
000 000 soit, pour ramener cela à une échelle plus humaine
équivalent à un accès à l'information en 1 s en
mémoire centrale) contre un accès en à peu près 12
jours (en mémoire de masse).
- Le temps de cycle représente
l'intervalle minimum qui doit séparer deux demandes successives de
lecture ou d'écriture.
- Le débit : c'est le nombre maximum
d'information lu écrites par seconde.
- Volatilité caractérise la
performance des informations est volatile si elle dans la mémoire.
L'information stockée si elle risque d'être altérée
par un défaut d'alimentation électrique et non volatile dans le
cas contraire.
- Une caractéristique, qui remplace maintenant le temps
d'accès est la bande passante qui correspond au produit
de la largeur du bus de données par la fréquence de ce dernier.
Ainsi, avec un bus de données de 16 bits et une fréquence de bus
mémoire de 800 Mhz on atteint une bande passante de 1.5 Go/s (800Mhz *
18/8/1024). Plus la bande passante est élevée, plus la
mémoire est performante.
- Le type d'accès est la façon
dont on accède à une information.
Une mémoire sur bande magnétique (disque dur)
nécessitera, pour arriver à une information
déterminée, de faire défiler tout ce qui
précède (accès séquentiel) et alors que dans une
mémoire électronique, on pourra accéder directement
à l'information recherchée (accès direct).
- Le prix de revient de l'information
mémorisée. En règle générale, les
mémoires électroniques ont un coût de stockage aux bits
relativement élevé ce qui explique leur fable capacité,
alors les mémoires magnétique (disques durs) sont
proportionnellement nettement moins onéreuses.
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Registre Mémoire cache
Mémoire vive Mémoire masse
Ainsi, la mémoire idéale possède une grande
capacité avec des temps d'accès et temps de cycle très
restreints, un débit élevé et non volatile.
Néanmoins les mémoires rapides sont
également les plus onéreuses. C'est la raison pour laquelle des
mémoires utilisant différentes technologiques sont
utilisés dans un ordinateur, interfacées les unes avec les autres
et organisées de façon hiérarchique.
Capacité
5 ns
10 ns
5 ms
Les mémoires les rapides sont situés en faible
quantité proximité du processeur et les mémoires de masse,
moins rapides servent à stocker les informations de manière
permanente.
On peut donc classer les mémoires en deux types :
Mémoire centrale (Electronique)
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Mémoire de masse
(magnétique ou optique)
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Avantages
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Inconvénients
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Avantage
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Inconvénients
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Très rapides
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Généralement volatile
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Peu chère
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Assez volumineuses
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Peu volumineuse
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Chère
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Non volatiles
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Lentes
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Directement adressable
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De faible capacité
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De grande capacité
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Tableau 1 : Les deux grandes familles de
mémoires.
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2- Différents types de mémoires vives
2.1 Les mémoires vives (RAM)
Les mémoires vives peuvent être écrites ou
lues à volonté. Elles sont connues sous le terme
générique de RAM parce que l'on peut accéder à
n'importe quel emplacement mémoire et non pas parce que l'on y
accède au hasard. L'inconvénient de ces mémoires provient
surtout de leur volatilité, une coupure de courant faisant
disparaître l'information. Par contre leurs temps d'accès sont
très rapides, elles ne consomment que peut d'énergie et peuvent
être lues, effacées et réécrites à
volonté.
Elles servent surtout de mémoires de travail -
mémoire centrale - mémoire cache.
La mémoire est un composant qui évolue
actuellement assez vite, de concert avec les processeurs et les chipsets.
L'accroissement des fréquences bus sur les cartes mères a induit
un besoin de mémoire encore plus rapide. Une large gamme de
mémoires vives est présente sur le marché et continue
à évoluer. Les ordinateurs de nos jours commencent à
disposer d'une mémoire de plusieurs Go de bande passante et de
capacité, bien loin des tout premiers ordinateurs.
A l'intérieur de ces mémoires vives, on distingue
deux catégories, dépendant du type de conception :
- Les RAM statiques
- Les RAM dynamiques
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2.2 Les RAM statiques
Les mémoires statiques ou SRAM (Static Random Acces
Memory), onéreuses et encombrantes, ont l'immense avantage de pouvoir
stocker des valeurs pendant une longue période sans devoir être
rafraîchies. Cela permet des temps d'accès très court (8-20
ns). Par contre, elle est chère, volumineuse et grosses consommatrice
d'électricité.
Les SRAM sont notamment utilisées pour les
mémoires cache du processeur. Le bit mémoire d'une RAM statique
est composé d'une bascule. Chaque bascule contient entre 4 et 6
transistors. (Voir annexe1).
Les mémoires statiques peuvent être
assemblées pour former des mémoires plus grandes.
Tant que le circuit est alimenté, l'information est
sauvegardée. La RAM statique est la plus rapide.
Les caractéristiques des mémoires RAM statiques
:
- Conserve l'information indéfiniment (si tension)
- Est utilisé pour les mémoires caches et les
microprocesseurs des petits systèmes - Le temps d'accès est court
et très avantageux
2.3 Les RAM dynamiques
Dans la mémoire dynamique ou DRAM (Dynamic Ramdom
Access Memory), la cellule de base est constituée non plus par une
bascule à transistor, mais par la charge d'un condensateur. Comme tout
condensateur présent des courants de fuites, il se décharge peu
à peu et ce risque de fausser des informations contenues en
mémoire. Par exemple, si un bit 1 est stocké dans la cellule, il
s'efface peu à peu et risque de voir sa valeur à 0.
Pour y remédier, on procède
régulièrement à la relecture et la
réécriture des informations. C'est le rafraîchissement qui
a lieu toutes les 15 millisecondes environ. Bien entendu, pendant le
rafraîchissement, la mémoire est disponible en lecture comme en
écriture, ce qui ralenti les temps d'accès.
Son temps d'accès est couramment de l'ordre de 60 à
70 nanosecondes.
En général les mémoires dynamiques, qui
offrent une plus grande densité d'information et un coût par bit
faible, sont utilisées lorsque le facteur vitesse est critique,
notamment pour des mémoires de petites tailles comme les caches et les
registres. (Voir annexe 2)
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Avantage:
La Case mémoire d'une RAM dynamique occupe quatre fois
moins de place que celle d'une RAM statique.
La mémoire RAM dynamique consomme très peu.
· Inconvénients : La charge
stockée dans le condensateur élémentaire fuit
(résistance de fuite) et au bout de
quelques millisecondes, elle est presque complètement
perdue.
En effet, l'existence de courants de fuite dans le condensateur
contribue à sa décharge. Ainsi, Les données
disparaîtront si on ne les régénère pas constamment
(charge du condensateur).
Les RAM dynamiques nécessitent donc un
rafraîchissement fréquent pour ensuite entretenir la
mémorisation : il s'agit de lire l'information et de la recharger. Ce
rafraîchissement nécessaire a certaines conséquences :
- il rend difficile la gestion des mémoires dynamiques
car il faut tenir compte des opérations de rafraîchissement qui
sont obligatoires.
- la durée de ces actions augmente le temps
d'accès aux informations.
D'autre part, la lecture de l'information est nuisible. En
effet, elle se fait par décharge de la capacité du point
mémoire lorsque celle-ci est chargée. Donc toute lecture doit
être suivie d'une réécriture.
Pour préserver cette information, il faut la
rafraîchir (2 à 4 fois): cycle de lecture/écriture qui
rétablit l'information. Cela contribue à retarder les
accès à la mémoire.
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Conclusions RAM dynamique :
- une plus grande densité (4 fois)
- moins coûteuse (4 à 5 fois)
- une consommation plus faible (3 à 6 fois)
Mais :
- il faut prévoir le cycle de
rafraîchissement10 - plus lente en temps d'accès
S'il faut peu de mémoire: on prendra de la RAM statique
(prix global moins élevé). S'il faut une moyenne ou une grande
mémoire : RAM dynamique.
En général les mémoires dynamiques, qui
offrent une plus grande capacité d'information et un coût par bit
plus faible, sont utilisées pour la mémoire centrale, alors que
les mémoires statiques, plus rapides, sont utilisées lorsque la
vitesse est critique, notamment pour des mémoires de petite taille comme
les caches et les registres.
2.4 Les mémoires EDO et BEDO
· La mémoire EDO (Extended Data Out), la
principale caractéristique de cette mémoire c'est qu'on a
ajoutée, aux entrées de rangées, des bascules autorisant
le chargement d'une nouvelle adresse en mémoire sans avoir à
attendre le signal de validation de lecture.
Le temps d'accès à la mémoire EDO est de 50
à 60 nanosecondes pour une fréquence allant de 33 à 66
Mhz. N'étant pas capable de supporter des fréquences
supérieures à 66 Mhz.
10 Rafraichissement : elle correspond au nombre de fois
où le faisceau d'électron balaie verticalement la totalité
de l'écran pour revenir au début de l'image suivant.
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· La mémoire BEDO (Burst EDO)
: c'est une des extensions de la mémoire EDO. On adresse plus qu'une
unité mémoire individuellement lorsqu'il faut y lire ou
écrire des données. On se contente de transmettre l'adresse de
départ du processus de lecture/écriture et la longueur du bloc de
données.
Ce procédé permet de gagner beaucoup de temps ;
notamment avec les grands paquets de données tels qu'on en manipule avec
les applications modernes.
Le mode BEDO à 66 Mhz, supporté par peu de
chipset, a quasiment disparu sur le marché.
2.5 Formats de barrettes de mémoire vive
Il existe de milliers de différents types de
mémoires vives. Celles-ci se présentent toutes sous la forme de
barrettes de mémoire enfichables sur la carte mère. Les toutes
premières mémoires se présentaient sous la forme de puces
appelées DIP (Dual Inline Package). Désormais les mémoires
se trouvent souvent sous la forme de barrettes, c'est-à-dire des cartes
enfichables dans des connecteurs prévus à cet effet. On distingue
ordinairement trois types de barrettes de RAM :
- les barrettes au format SIMM (Single
Inline Memory Module) : Ce sont des circuits imprimés dont une des faces
possède des puces de mémoire. Il existe deux types de barrettes
SIMM, selon le nombre de connecteurs :
- les barrettes SIMM à 30 connecteurs (dont les
dimensions sont (89x13mm) sont des mémoires 8 bits qui équipaient
les premières générations de PC (de fréquences 286,
386). (Voir annexe3)
- les barrettes SIMM à 72 connecteurs (dont les
dimensions valaient 108x25mm) sont des mémoires de 32 bits de
données simultanément. Ils équipent les tous premiers
ordinateurs pentiums allant du 386DX. Sur ces derniers le processeur travaille
avec un bus de données d'une largeur de 64 bits, c'est la raison pour
laquelle il faut certainement équiper ces ordinateurs de deux barrettes
SIMM. Il n'est pas réalisable d'installer des barrettes 30 broches sur
des emplacements à 72 connecteurs dans la mesure où un
détrompeur (encoche au centre des connecteurs) en empêche
l'enfichable. (Voir annexe4)
· les barrettes au format DIMM (Dual Inline Memory
Module) sont des mémoires 64 bits deux fois supérieurs que les
SIMM, ce qui explique pourquoi il n'est pas obligatoire de les grouper. Les
barrettes DIMM contiennent des puces de mémoire de part et d'autre du
circuit imprimé et ont finalement 84 connecteurs de chaque
côté, ce qui les dote d'un total de 168 broches. En plus de leurs
dimensions plus grandes que les barrettes SIMM (130x25mm) ces barrettes
détiennent un second détrompeur pour éviter la confusion.
(Voir annexe5).
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Il peut être intéressant de noter que les
connecteurs DIMM ont été améliorés afin de
faciliter leur insertion grâce à des leviers situés de part
et d'autre du connecteur se trouvant sur la carte mère. Par contre, il
existe des modules de plus petite taille, appelés SO DIMM (Small
Outline Dimm), affectés plutôt aux ordinateurs portables.
Les barrettes (SO DIMM) comportent uniquement 144 broches pour les
mémoires 64 bits et 77 pour les mémoires 32 bits.
· les barrettes RIMM (en anglais Rambus Inline Memory
Module, appelées également RD-RAM ou DDR-RAM) sont des
mémoires 64 bits développée par la société
Rambus. Elles possèdent 184 broches deux encoches de repérage
(détrompeurs), évitant tout risque de confusion avec les modules
cités plus hauts. Compte tenu de leur vitesse de transfert
élevée, les barrettes RIMM possèdent un film thermique
chargé d'améliorer la dissipation de la chaleur.
Comme dans le cas des DIMM, il existe des modules de plus
petite taille, appelés SO RIMM (Small Inline RIMM), toujours
destinés aux ordinateurs portables. Les barrettes SO RIMM comportent
néanmoins 160 broches.
3- Autres types de mémoires RAM 3.1. La DRAM
FPM
Elle permet d'accéder plus rapidement à des
données en introduisant la notion de page mémoire (de
fréquence allant de 33 à 50 Mhz).
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3.2. La SDRAM
La mémoire SDRAM (Synchronous DRAM, traduit en
français RAM synchrone) a pour particularité une lecture de
donnée synchronisée avec les bus de la carte mère,
contrairement aux mémoires EDO et FPM (qualifiées d'asynchrone)
possédant leur propre horloge. Cette synchronisation permet
d'éviter les états d'attente. En lecture le processeur envoie une
requête à la mémoire et peut se consacrer à d'autres
tâches, sachant qu'il va obtenir la réponse à sa demande
quelques cycles d'horloge plus tard.
De cette façon la SDRAM est capable de fonctionner avec
une cadence allant jusqu'à 150 Mhz, avec une largeur de bus de 64 bits,
une bande passante (débit théorique) de transfert 580 Mo/s
à 1064 Mo/s et des capacités de 64 à 1024 MO.
La SDRAM est encore répandu compte tenu de ses temps
d'accès de 8 à 10 ns et surtout de son faible coût.
3.3. La SLDRAM
La principale innovation de la mémoire SLDRAM (SynLink
DRAM) repose sur l'adressage de la mémoire par bancs de 16 modules
à la fois, au lieu de 4 dans la SDRAM. De plus le brochage de la puce
limite les nombre de pattes entre 50 et 60 et une nouvelle logique de
contrôle permet d'adresser les cellules mémoires par paquets.
3.4 La DR-RDRAM
La DR-SDRAM (Direct Rambus DRAM ou RDRAM) est un type de
mémoire permettant de transférer les données sur un bus de
16 bits de largeur à une cadence de 800 Mhz, ce qui lui confère
une bande passante de 1.6 Go/s. Comme la SDRAM, ce type de mémoire est
synchronisé avec l'horloge du bus pour améliorer les
échanges de données. En contrepartie, la mémoire RAMBUS
est une technologie propriétaire, ce qui signifie que toute entreprise
désirant des barrettes de RAM selon cette technologie doit
réserver des droits aux sociétés RAMBUS et Intel.
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3.5 La Direct RAMBUS-RDRAM
C'est une mémoire qui a été conçu par
la société RAMBUS et qui est uniquement utilisé pour les
processeurs Intel Pentium. Cette mémoire permet le transfert de deux
canaux de 16 bits.
Le coût de cette mémoire est très
élevé car son prix est trois fois supérieur à celui
d'une mémoire normale pour des performances moyenne
équivalentes.
La mémoire Rambus se présente sous la forme
d'une barrette de 184 pins munie de 2 encoches. Mais elle est une
mémoire qui chauffe, et qui chauffe beaucoup, au point de devoir
être munie de radiateur.
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II- AVANCEMENT DE LA MEMOIRE VIVE
1- Evolution de la mémoire vive
1.1 La mémoire DDR1
La mémoire DDR1 (Double Data Rate) est un
type de mémoire à circuit intégré fondé sur
la technologie SDRAM et communément simplifié sous le sigle
DDR.
La DDR offre une meilleur bande passante en transférant
les données à la fois sur le front montant et sur le front
descendant des impulsions d'horloge, cela permet de doubler la vitesse
d'accès à la mémoire en lecture et en écriture.
Aussi Elle fonctionne à une tension de 2,5 V, comparé au 3,3 V
pour la SDRAM. Ceci permet de réduire la consommation
électrique.
· La lecture ou l'écriture de
données en mémoires est réalisé à base d'une
horloge.
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EVOLUTION SUR LA MEMOIRE VIVE
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1.2. La mémoire DDR2 SDRAM
La mémoire DDR2 SDRAM ou DDR-II permet d'accéder
des débits deux fois plus élevés que la DDR à
fréquence externe égale. Ainsi elle est capable d'envoyer ou de
recevoir deux fois plus de données que la DDR.
La DDR2 possède un avantage majeur avec une tension
d'alimentation à 1,8 V comparé aussi au 2.5 V pour la DDR, ce qui
limite la production de chaleur par effet joule.
Lecture
Ecriture
La DDR2 dispose un plus grand nombre de connecteurs que la DDR
(240 pour la DDR2 et 184 pour la DDR).
1.3. La mémoire DDR3 SDRAM
La mémoire DDR3 SDRAM, plus généralement
connu sous la forme abrégée aussi DDR3, (Double Data Rate 3rd
génération Synchronous Dynamic Randon Access Memory, signifiant
en français Mémoire à Accès Direct Synchrone
à Débit de Données Doublé de troisième
génération). Elle a été conçue dans le but
de succéder au standard DDR2, en offrant des améliorations de
performances tout en diminuant la consommation électrique.
La consommation énergétique est de 1,5 V sur la
DDR3 alors que de 2,5 V sur la DDR à 1,8 V sur la DDR2. La
mémoire tampon de pré-lecture pour la DDR3 est d'une largeur de
bus de 8 bits, alors qu'elle était de 4 bits pour la DDR2 et 2 bits pour
la DDR.
Les barrettes DDR3 ont 240 connecteurs comme les DDR2 mais ne
sont absolument compatibles (la différence se fait au niveau des
détrompeurs).
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1.4 La mémoire DDR4 SDRAM
La mémoire DDR4 SDRAM qui sera aussi connue sous le nom
DDR4 fera son apparition à partir de l'année de 2012 mais sa
démocratisation n'est attendue que vers 2015. Toujours dans le
même principe, le but c'est d'améliorer la performance de la
consommation électrique. En effet, ce module a une bande maximale de
2.133 Gbps (gigabits) et fonctionne avec une tension de 1.2 Volt contre 1.5
Volt pour les modules DDR3. Et jusqu'à 1.05 Volt envers la version de
basse consommation. La mémoire tampon de pré-lecture
excédera à plus de 12 bits.
Tableau récapitulatif
Le tableau ci-dessous montre l'évolution de chacune des
RAM (la bande passante - la mémoire tampon - la consommation
électrique).
Mémoires
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Bandes passantes
|
Mémoire tampon
|
Consommation électrique
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DDR1
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6.4 Go/s
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2 bits
|
2.5 Volts
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DDR2
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1.6 GO/s
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4 bits
|
1.8 Volts
|
DDR3
|
10 Go/s
|
8 bits
|
1.5 Volts
|
DDR4
|
3.2 Go/s
|
12 bits
|
1.2 Volts
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1.5 La mémoire ECC
La mémoire ECC (Error Correction Coding ou Error
Correction Code) est dispositif de détection et de correction dans les
liaisons séries longues distances. Elle intègre des techniques
exploitant des bits additionnels, destinées à gérer les
codes de corrections d'erreurs. Elles sont donc principalement utilisées
dans les mémoires RAM pour les serveurs. Ajoutant divers bits de
contrôle, l'ECC est capable de détecter et de corriger 1 erreur (1
bits faux). L'utilisation d'une mémoire ECC nécessite un chipset
compatible, toutes les mémoires implantées sur la carte
mémoire doivent utiliser cette technologie.
L'inconvénient, cependant, de cette mémoire,
c'est qu'il ne peut pas corriger les erreurs sur plusieurs bits, c'est pour
cette raison la mémoire ECC n'est normalement pas conseillé pour
les ordinateurs personnels utilisés à la maison parce que les
ordinateurs personnels utilisés à la maison sont éteinte
régulièrement, parfois ils ne sont même pas utiliser par
jours. Par ailleurs, la plupart des ordinateurs modernes ne peut pas supporter
ECC. Ils sont plutôt meilleurs à recommander et à trouver
dans les serveurs, car les serveurs ne sont pas éteints.
1.6 La mémoire Chipkill ECC
La mémoire Chipkill ECC a été
conçue pour dépasser les limites imposées par l'ECC. Elle
est une technologie de sous-système de mémoire qui
améliore clairement la fiabilité et réduit de façon
considérable les durées d'immobilisation dues à des
défaillances de la mémoire. En cas de défaillance, elle
est ainsi capable de reconstituer le contenu d'un mot mémoire,
même s'il a été totalement détruit. Un circuit
intégré associé au module mémoire effectue un
contrôle de parité systématique des mots mémoires.
Cette procédure permet au système de masquer non seulement les
erreurs sur un seul bit que la mémoire ECC standard peut corriger, mais
aussi les erreurs portant sur 2, 3 et 4 bits, voire parfois sur la
totalité d'une puce DRAM.
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2- Notion hiérarchie d'une mémoire
Une mémoire parfaite ou idéale serait une
mémoire de grande capacité, permettant de stocker un maximum
d'informations et possédant un temps d'accès très faible
afin de pouvoir travailler rapidement sur ces informations. Cependant il se
trouve que les mémoires de grande capacité sont souvent
très lente et que les mémoires rapides sont très
coûteuses. Et pourtant, la vitesse d'accès à la
mémoire détermine dans un premier temps les performances d'un
système.
En effet, c'est là que se trouve le goulot
d'étranglement entre un microprocesseur capable de traiter des
informations très rapidement et une mémoire beaucoup plus lente
(exemple : processeur de fréquence 3Ghz et mémoire de 500 MHz).
Or, on n'a jamais besoin de toutes les informations au même moment. Afin
d'obtenir le meilleur arrangement coût-performance, on définit
donc une hiérarchie mémoire.
On utilise des mémoires de faible capacité mais
très rapide pour stocker les informations dont le microprocesseur se
sert le plus et on utilise des mémoires de capacité importante
mais beaucoup plus lente pour stocker les informations dont le microprocesseur
se sert le moins. Ainsi, plus on s'écarte du microprocesseur et plus la
capacité et le temps d'accès des mémoires vont
augmenter.
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EVOLUTION SUR LA MEMOIRE VIVE
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- Les registres sont les composants de
mémoire très performants et les plus rapides. Ils sont
fixés au niveau de la partie de l'ordinateur qui exécute les
programmes informatiques servent Les registres servent à emmagasiner des
opérandes11 et des résultats intermédiaires.
D'autre part, les registres servent d'emplacement de
mémoire interne à un processeur12et se situent en
tête de la hiérarchie mémoire : il s'agit de la
mémoire avec une performance du temps d'accès, avec un coût
de fabrication très plus élevé car son emplacement dans un
microprocesseur13 est limitée et son nombre dépasse
donc rarement quelques dizaines d'octets.
- la mémoire cache est une
mémoire au temps d'accès rapide avec une faible capacité
destinée à augmenter l'accès à la mémoire
centrale pour ensuite stocker les éléments utilisés
fréquemment par le microprocesseur.
La mémoire cache conditionne fortement les performances
de l'ordinateur. C'est une mémoire tampon c'est-à-dire une zone
de stockage très rapide qui permet au processeur d'enregistrer les
dernières données traitées de sorte à
libérer au plus vite la zone pour effectuer d'autre tâches.
11 Opérandes : Donnée qui entre dans le cadre d'une
opération mathématique ou informatique.
12 Processeur : composant de l'ordinateur qui exécute les
programmes informatiques.
13 Microprocesseur : Un microprocesseur ou CPU (Central Processor
Unit) est un composant électronique minuscule qui interprète les
instructions et traiter les données d'un programme en informatique.
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La cache de niveau 1 se trouve au sein même du
processeur. Elle est aussi appelée mémoire cache de premier
niveau ou L1
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TYPE DE PENTIUM
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COMMENTAIRES
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Le Pentium classique en contient 2 × 8
Ko :
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Une zone pour les données, une zone pour les
instructions
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Le Pentium MMX en contient 2 × 16 Ko
:
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Cette différence suffit pour donner prés de
10 % de puissance supplémentaire par rapport au Pentium.
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Le Pentium PRO en contient 2 × 8 Ko
:
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Mais la mémoire cache de niveau 2 est
intégrée dans le processeur entre 256 et 520 Ko. Celui-ci y
accède à pleine vitesse sans être freiné par un Bus.
Le Pentium PRO à architecture MMX a introduit dans le monde INTEL de
mémoire cache sur carte fille se branchant à côté du
processeur.
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La cache de niveau 2 se trouve sur la carte mère
sous forme de puces intégrées ou d'une barrette à
insérer dans un connecteur standard.
Moins efficace puisqu'elle est accessible indirectement,
il en existe de plusieurs tailles et de différents types. Il y a
différentes technologies de mémoires cache
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TYPE DE CACHE NIVEAU 2
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COMMENTAIRES
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La mémoire cache asynchrone
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Travaille avec sa propre fréquence, le
microprocesseur doit attendre un peu certaines données, son temps
d'accès est de quelques minutes
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La mémoire cache synchrone
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Supprime les états d'attentes du microprocesseur.
En phase avec l'horloge du microprocesseur, elle évite les pertes de
cycles. Le gain par rapport à de la mémoire asynchrone se monte
à plus de 40 %.
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Il existe en fait 2 types de mémoire cache dans un PC :
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- la mémoire principale est
l'élément clé de classements des informations
c'est-à-dire la zone de stockage des données. Il faut comprendre
que tant qu'il n y a pas de mémoire qui permet au processeur de lire ou
d'écrire, et bien on n'a pas d'ordinateur.
Cette mémoire comporte donc les programmes (ensemble
d'instructions nécessaires à l'exécution d'une suite
d'opération demandées à un ordinateur) et son temps
d'accès est moins rapide que les deux mémoires
précédentes (mémoire cache et mémoire
principale).
Elle comporte les instructions des programmes en cours de
fonctionnement et les informations jointes à ce programme. Souvent, elle
se décompose physiquement en :
- une mémoire morte (ROM = Read Only Memory)
chargée de stocker le
programme. C'est une mémoire à lecture seule qui
fonctionne même quand l'ordinateur est éteint.
- une mémoire vive (RAM = Random Access Memory)
chargée de stocker les informations intermédiaires ou les
résultats de calculs. On peut lire ou écrire des données
dedans et ces informations sont disparaissent à la mise hors tension.
Les disques durs, disquettes, CDROM, etc... sont des
périphériques de stockage et sont considérés comme
des mémoires auxiliaires.
- La mémoire d'appui c'est une
mémoire qui jour le rôle d'entremetteur entre la mémoire
centrale et les mémoires de masse. Elle possède le même
rôle que la mémoire cache.
- La mémoire de masse est une
mémoire périphérique14 qui permet de stocker
à long terme de grande capacité de l'information. Cette
mémoire utilise pour cela des supports magnétiques tels que les
fichiers sur disque dur, ZIP15 ou optiques (CDROM16,
DVDROM17). Les différentes particularités essentielles
d'une mémoire de masse :
14 Périphérique : dispositif connecté
à un système informatique (ordinateur ou console de jeux) qui
ajoute à ce dernier des fonctionnalités.
15 ZIP : Format d'archivage et de compression de fichiers sans
pertes commun sur les PC
16 CDROM : Support de stockage non réinscriptible sur
lequel sont enregistrés des fichiers informatiques, des séquences
sonores, voire même des séquences vidéo.
17 DVDROM: Compact Disc pouvant stocker 4.7 Go par face et par
couche avec un maximum de deux couches par face. C'est le remplaçant du
CD-ROM. L'intérêt du lecteur de DVD est sa compatibilité
ascendante avec les CD.
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EVOLUTION SUR LA MEMOIRE VIVE
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- La capacité de fonctionner en mode d'écriture et
de lecture pour que l'utilisateur puisse écrire des informations puis
les relire au besoin.
- La capacité de conserver les informations
enregistrées et notamment en absence d'alimentation
électrique.
- Une possibilité de stockage importante. La notion de
capacité importante a varié dans le temps; aujourd'hui, on ne
considère pas qu'une disquette ait une capacité importante.
Spécificités d'une mémoire de masse :
- capacité de mémorisation
- temps d'accès aux informations
- débit de transfert des informations
- coût d'acquisition initial, coût par information,
coût d'usage
Utilisations principales des mémoires de masse :
- Conservation et installation des logiciels de leurs
paramètres d'utilisation : on installe généralement le
système d'exploitation et les applications sur le disque dur de
l'ordinateur sur lequel on veut les utiliser.
- Conservation des informations et données personnelles
dans des fichiers sur disque dur.
- Sauvegarde de sécurité : opération qui
consiste à dupliquer et à mettre en sécurité les
données contenues dans un système informatique.
- Transfert d'informations : vente de logiciels sur CD ROM,
clé USB, etc...
3. Critère de choix d'une mémoire
Les principaux importants critères de choix d'une
mémoire sont surtout les suivants : Sa capacité, sa vitesse, sa
consommation énergétique, et son coût.
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EVOLUTION SUR LA MEMOIRE VIVE
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4- Vers quel mémoire RAM pour le futur ?
La mémoire vive a évolué au fil du temps
en DDR SDRAM (Double Data Rate Synchronous Dynamic RAM) et DDR2-SDRAM
(progrès Double Data Rate Synchronous Dynamic RAM) Le nom de DDR
signifie que le transfert des données mémoire est
synchronisé sur le double de la fréquence du FSB (Front Side Bus
ou Bus Frontal c'est-à-dire l'ensemble des lignes reliant la
mémoire et le chipset au microprocesseur - c'est aussi par là que
circulent les données) et que donc, en un cycle d'horloge, une
mémoire DDR transmet deux données d'un coup. Cette avancé
technologique est visible grâce à la capacité de
mémoire qui a évolué en un temps recors : 128 Mo, 256 Mo,
512 Mo, 1024 Mo (1 Go), 2048 Mo (2 Go).
De plus la MRAM (Magnetoresistive RAM) est une mémoire
non volatile développée depuis les années 1990 et la FeRAM
(Une mémoire non-volatile qui enregistre bits sur une surface
magnétique). Contrairement aux RAM traditionnelles, les données
ne sont pas constituées de charges électriques, mais
magnétiques. Chaque cellule de MRAM contient deux éléments
ferromagnétiques, chacun pouvant retenir un champ magnétique. Ces
deux mémoires sont encore en étude et marque un progrès
incroyable dans l'histoire des mémoires vives.
Accroître la mémoire vive de son ordinateur,
c'est autoriser l'ouverture de plus gros fichiers, plus d'applications en
même temps, et de ne pas faire un usage excessif de la "mémoire
virtuelle" (faire appel au disque dur lors d'une insuffisance de mémoire
vive). Le composant qui se trouve au centre de votre ordinateur est donc nourri
plus rapidement et peut marcher correctement à plein régime,
donnant une agréable sensation permettant d'accélérer et
améliorer la productivité et la performance de l'ordinateur.
De ce fait, les ordinateurs Mac peuvent posséder une
capacité de mémoire de 8 Go (2 x 4 Gigaoctet), c'est une
performance technologique remarquable.
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EVOLUTION SUR LA MEMOIRE VIVE
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Conclusion
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Au terme de notre analyse, la première constatation qui
nous vient à l'esprit est que finalement, le disque dur, la
mémoire flash et nos barrettes de DRAM ont encore de beaux jours devant
eux. La première raison à cela vient du fait que
énormément de ressources financières continue d'être
investi dans ces technologies et ceux qui ont investit dans ces technologies
vont attendre un retour sur investissement.
La deuxième raison vient du fait que l'on attend
toujours de voir concrètement les apparitions récentes de ces
technologies dans nos machines. Pourtant, si beaucoup d'annonces n'ont de
réalité que le papier sur lequel elles sont écrites, il
est impératif de ne pas sous-estimer les progrès
réalisés en termes d'évolution de la mémoire vive
d'un ordinateur. On pourrait penser que l'on se trouve aujourd'hui dans un
cercle vicieux : on ne veut pas investir dans ces nouvelles technologies et le
manque de soutien retarde les progrès. La réalité est
néanmoins toute autre. Cette nouvelle technologie de mémoire : La
FeRAM est déjà produite en masse, la MRAM est imminente et les
premières apparitions pour les autres mémoires devraient se faire
dans moins de cinq ans.
Comme toutes nouvelles technologies, ces mémoires du futur
seront adoptées petit à petit et il se pourrait bien que
certaines d'entre elles dominent un jour le marché de l'informatique.
Il est néanmoins trop tôt pour faire des
pronostics. Aujourd'hui ces recherches nous montrent que le monde de la
mémoire avance et les limites technologiques continuent d'être
repoussées.
De nos jours, l'informatique est en pleine évolution
technologique, on serait même tenté de penser que ce
progrès technologique pourrait même compiler la mémoire RAM
et la mémoire morte (stockage des instructions ou programme figé)
; de sorte à allier rapidité d'accès, performance,
augmentation de l'espace de stockage et fiabilité.
J'ai espoir qu'un jour on finira par fabriquer des
mémoires biologiques conformes aux respects et de la préservation
de l'environnement.
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EVOLUTION SUR LA MEMOIRE VIVE
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Bibliographie
Gérard Klein - « Mémoire vive, mémoire
mort » , , Roman | broché | édition Robert Laffont |
10/2007
Groupe Bayad - « Mémoire Informatique :
Mémoire Vive, Mémoire Cache, Ddr2 Sdram », édition
Général Books LLC, 2010
Nicolas Morin - « Mémoire vive » , Nicolas
Morin, édition,
publi.net, parution 2011-09-02 Kingston,
Article« ValueRAM - Mémoire RAM - 512 Mo - DDR SDRAM» 2010
A.TAnenbaum - « Architecture des ordinateurs
4èmeédition ».InterEdition, 2001,Paris, P300- 301.
R.Dowsing et F.Woodhams - « Principes de fonctionnement des
ordinateurs » Edition Masson, paris,1987, P12-P13.
JM Munier - « téléinformatique.Edition
Eyrolles » (collection pratique de l'informatique), Paris, 1990, P5.
Pierre-Alain Goupille - technologie des ordinateurs et des
réseaux, 2004, paris, P250.
Paul Amblard, Jean- claude Fernandez, Fabienne Lagnier,
Florence Maraninch, Pascal Sicard, Phylippe Waille - « Architecture
logicielle et matérielle », Paris, 2010, chapitre 15 P375-376
Sites Internet
fr.wikipedia.org/wiki/Mémoire_vive
www.commentcamarche.net
www.configmac.com/memoire-ram
www.linternaute.com
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Table des annexes
Annexe1 : RAM statique
Annexe2 : RAM dynamique
Annexe3 : SIMM à 30 connecteurs
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Annexe4 : SIMM à 72 connecteurs
Annexe5 : DIMM
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