Lutte contre le paludisme : connaissances, attitudes et pratiques dans les ménages( Télécharger le fichier original )par Davos DANVENE SANGBA Université de Lubumbashi - Master en santé publique, épidémiologie et médecine préventive, Orientation:Management 2010 |
2.4. METHODE DE COLLECTE DES DONNEESLa collecte des données s'est effectuée sur base d'un questionnaire anonyme en swahili inspiré de l'enquête démographique et sanitaire en RDC 2007 (Ministère de Plan, 2007), et du manuel de l'Enquête sur les indicateurs du paludisme (ORC Macro, 2005). Ce questionnaire intègre des éléments en rapport avec les données sociodémographiques, les connaissances, les attitudes et les pratiques dans des ménages. Ce questionnaire a été pré-testé auprès de 10 ménages autres que ceux qui ont été enquêtés pour éviter des erreurs systématiques. Administré par une équipe de deux enquêteurs composée d'une femme et d'un homme, le questionnaire prend 12 à 15 minutes pour son administration, et les réponses aux questions posées sont semi-ouvertes. La collecte des données dans les ménages s'est étalée sur une période allant du 16 au 23 juin 2010, soit au total, 8 jours d'enquête. 2.5. GESTION DES DONNEES ET ANALYSES STATISTIQUES2.5.1. Types de logiciel et tests statistiques utilisésLes données collectées ont été encodées, traitées et analysées à l'aide du logiciel Epi info Version 3.3.2.0 selon le plan d'analyse développé plus bas. Le logiciel Excel 2007 a été utilisé pour présenter des tableaux et des graphiques, ainsi que pour grouper les modalités de certaines variables avant leur analyse. Dans nos analyses statistiques, nous avons recouru au calcul des fréquences, de la moyenne, de l'écart-type, des quartiles, des proportions. Le test de Khi-carré ainsi que le calcul de la valeur p ont été utilisés pour la recherche d'associations entre deux variables et aussi, l'Odds Ratio nous a permis de mesurer la force d'association entre certaines variables. Nous avons retenu l'intervalle de confiance de 95% dans les différents tests d'hypothèse. Dans notre étude, Couverture opérationnelle en MII = Nombre de MII disponibles dans les ménages X 2 (1 MII couvre 2 personnes) divisé par la population à risque (OMS, 2007) 2.5.2. Plan d'analyse2.5.2.1.Analyse univariéeA. Caractéristiques sociodémographiques
B. Les connaissances des ménages
C. Les attitudes des ménages vis-à-vis des activités de lutte contre le paludisme
D. Les pratiques dans les ménages en matière de lutte contre le paludisme
2.5.2.2. Analyse bi variée
12
|
Taille des Ménages |
Effectif des ménages |
Fréquence relative |
3 |
47 |
10,51% |
4 |
76 |
17,00% |
5 |
83 |
18,57% |
6 |
79 |
17,67% |
7 |
44 |
9,84% |
8 |
56 |
12,53% |
9 |
18 |
4,03% |
10 |
19 |
4,25% |
11 |
8 |
1,79% |
12 |
11 |
2,46% |
14 |
3 |
0,67% |
15 |
3 |
0,67% |
Total |
447 |
100% |
Les ménages visités ont chacun au moins 1 et au plus 8 enfants âgés de moins de 5 ans. Parmi ces ménages, 184 (41,20%) ont chacun 2 enfant et 2 (ont chacun 8 enfant. En résumé, on retrouvait 2 + 1enfant par ménage et 50% des ménages (224) avaient un nombre d'enfants compris entre 1 et 3 enfants. Au total, nous avons dénombré 907 enfants dont la distribution est faite dans le tableau III.
Tableau III : distribution des ménages selon le nombre d'enfants âgés de moins de 5 ans
Enfants de moins de 5 ans |
Effectif des ménages |
Proportion |
1 |
148 |
33,1% |
2 |
184 |
41,2% |
3 |
91 |
20,4% |
4 |
12 |
2,7% |
5 |
5 |
1,1% |
6 |
5 |
1,1% |
8 |
2 |
0,4% |
60 ménages tels que décrits dans le tableau IV, se répartissent 70 femmes enceintes recensées dans les 447 ménages visités. 86,60% des ménages n'ont pas de femmes enceintes en leur sein, 49 en ont chacun une, tandis que 8 en ont chacun 2 et enfin, 2 ménages comptent chacun 4 femmes enceintes.
Tableau IV : Répartition des ménages suivant les femmes enceintes
Femmes enceintes |
Effectif des ménages |
Proportion |
0 |
387 |
86,60% |
1 |
49 |
11,00% |
2 |
8 |
1,80% |
4 |
3 |
0,70% |
Selon le niveau d'instruction des enquêtées, la répartition des ménages s'est effectuée telle que reprise sur la figure 2, de la manière suivante : 23% des femmes interrogées avaient un niveau d'études inférieur à 7 ans, 50% entre 7 et 9 ans, et 27% supérieur à 9 ans.
50%
45%
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
0 à 6 ans
23%
7 à 9 an
50%
Au moin 10 ans
27%
Niveau d'études des femmes dans les ménages
Figure 2 : Répartition des ménages selon le niveau d'études des 447 femmes interrogées dans les ménages de la ZS Kisanga
3.1.2.1.
Connaissance de l'IT et du RECO
500
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
IT RECO
225
222
363
84
ne connaissent pas connaissent
Figure 3 : distribution des femmes interrogées selon qu'elles connaissent ou non l'IT et le RECO de leur quartier
La figure 3 indique que 251 (56%) des femmes interrogées connaissent l'infirmier titulaire (IT) de leur aire de santé (AS) et seulement 84 (19%) connaissent le relai communautaire (RECO) de leur quartier.
Les sources d'information sur les activités de lutte contre le paludisme dans les ménages (voir figure 4) ont été respectivement: l'IT (38%), le RECO (14%) ; la radio, la télévision et le voisinage, sources regroupées sous l'appellation « Autres sources ", représentent 44%. Il est relevé que 4% des femmes interrogées (19 femmes) disent n'avoir jamais reçu d'information de qui que ce soit, sur les activités de lutte contre le paludisme.
RECO (14%)
Personne (4%)
IT (38%)
Autres sources
(44%)
Figure 4 : Répartition des ménages selon leur source d'information sur le paludisme
ménages
58 % en moyenne des femmes interrogées dans les ménages, ont de bonnes connaissances en matière de lutte contre le paludisme, ce qui correspond à la cote « Connaissances moyennes ".
Des connaissances recherchées sous forme des questions reprises dans le tableau V, nous relevons respectivement chez les enquêtées :
- De bonnes connaissances sur la cause du paludisme (87%) et le signe le plus important de cette maladie (84%).
- Elles ont des connaissances moyennes (62%) dans l'existence d'un moyen pour empécher la reproduction des moustiques, et dans l'identification des signes du paludisme grave chez l'enfant de moins de 5 ans. Des connaissances moyennes ont été également estimées dans cette population quant au TPI (+ 75%), et prévention chez l'enfant (58%)
- Mais ces connaissances sont très faibles en matière de traitement efficace du paludisme simple (0%), du risque qu'encourt un enfant faisant le paludisme simple et qui n'est pas précocement soigné (39%), et de savoir comment empêcher la reproduction des moustiques dans le quartier.
Tableau V : Connaissances sur le paludisme dans les ménages de Kisanga
Question |
Effectif des |
Proportion des bonnes |
Cote |
- Comment attrape-t-on le paludisme ? |
447 |
391 (87%) |
Bonne |
- Peut-on empêcher la reproduction des |
|||
447 |
277 (62%) |
Moyenne |
|
moustiques dans le quartier ? |
|||
- Comment empêcher la reproduction des |
|||
447 |
191 (43%) |
Faible |
|
moustiques dans le quartier ? |
|||
- Quel est le signe le plus important du |
|||
447 |
377 (84%) |
Bonne |
|
paludisme ? |
|||
- Que risque l'enfant paludéen qui ne |
|||
447 |
175 (39%) |
Faible |
|
reçoit pas vite le traitement ? |
|||
- Quels sont les signes du paludisme |
|||
447 |
277 (62%) |
Moyenne |
|
grave chez l'enfant de moins de 5 ans? |
|||
- Quel est le médicament à prendre en cas |
|||
447 |
1 (0%) |
Faible |
|
de paludisme simple ? |
|||
- Peut-on prévenir le paludisme chez la |
|||
447 |
342 (77%) |
Moyenne |
|
femme enceinte ? |
|||
- Comment prévenir le paludisme chez la |
|||
342 |
256 (75%) |
Moyenne |
|
femme enceinte ? |
|||
- Que faire pour que l'enfant n'attrape pas |
|||
447 |
259 (58%) |
Moyenne |
|
le paludisme ? |
Moyenne de toutes les connaissances = 58% ; donc, les ménages ont des connaissances moyennes sur le paludisme.
Au vu des réponses enregistrées aux questions leur posées que nous reprenons dans le tableau VI, en moyenne, 71% des 447 femmes interrogées dans les ménages de la ZS Kisanga ont affiché de bonnes attitudes face aux activités de lutte contre le paludisme. Si en matière d'assainissement intra et péri domiciliaire 84% des femmes ont manifesté une attitude positive telle qu'elles seraient prétes à prendre part aux activités communautaires d'assainissement organisées dans leur quartier, par contre, seulement 56% d'entre elles ont montré de l'intérêt à prendre de la S.P pendant leur grossesse. Enfin, respectivement, 67%, 77% et 71% des mères affichent de bonnes attitudes face à la précocité du traitement antipaludéen, à la prescription de l'ACT à leur enfant, et à l'utilisation des MII.
Tableau VI : Attitudes vis-à-vis des activités de lutte contre le paludisme de 447 femmes interrogées dans les ménages de la ZS Kisanga
Stratégies de lutte |
Effectif de bonnes |
|
Le paludisme devrait être traité dans les 48 heures qui suivent l'apparition de la fièvre |
300 |
(67%) |
La femme enceinte devrait réclamer à prendre 2 doses de S.P. si l'on ne les lui prescrit pas. |
251 |
(56%) |
Le paludisme simple devrait être soigné avec l'ACT |
344 |
(77%) |
Le ménage devrait participer aux activités d'assainissement intra et péri domiciliaire |
374 |
(84%) |
Les enfants de moins de 5 ans en priorité, devraient dormir sous MII |
317 |
(71%) |
On constate à la figure 5, que 30% (133) des ménages ne disposent pas de MII, et que les 70% (314) disposent des MII repartis comme suit : 26% (115) ont plus d'une MII en leur sein, et 44% (199) en ont une seule. Au total, 485 MII ont été enregistrées pour une population de 2749 personnes ; ce qui nous donne une couverture opérationnelle de 35,29%
2 MII (75)
3 MII (24)
1 MII (199)
4 MII (16)
0 MII (133)
Figure 6 : Répartition selon la disponibilité des MII dans les ménages
Les résultats présentés pour l'ensemble des utilisateurs sur la figure 6 montrent que les enfants de moins de 5 ans sont les premiers utilisateurs des MII (40% des MII, soit 139/314), suivis des ménages où toute la famille a dormi sous la MII (30%, soit 93 MII utilisées) ; ramenant à 232 (soit 52% de tous les ménages), le nombre de ménages ayant
protégé les enfants de moins de 5 ans cette nuit. Enfin, les ménages où l'on n'a pas dormisous la MII ferment la marche avec une proportion de 6% (18 MII non utilisées), précédés de ceux où seuls les parents ont dormi sous la MII (20%, soit 64 utilisées)
Les enfants Les parents Personne Toute la
famille
Personnes ayant dormi sous la MII la nuit précédant le jour de l'enquête
160
140
93
64
18
120
100
80
60
40
20
0
139
Figure 7 : Les personnes ayant dormi sous la MII dans les ménages de Kisanga, la nuit qui a précédé l'enquête
De la régularité dans l'utilisation présentée à la figure 8, nous remarquons que les enfants viennent à la dernière place avec un rapport « toujours/quelques fois» de 83/56 ; précédés par les parents-utilisateurs (rapport de 40/24). Les ménages où toute la famille dort sous la MII, utilisent plus régulièrement la MII (rapport de 2/1).
Les enfants Les parents Toute la famille
90
83
56
80
70
60
50
40
30
20
10
0
63
24
40
30
Quelques fois Toujours
Figure 8 : Fréquence d'utilisation des MII dans les ménages de la ZS Kisanga
40,71% des ménages ont rapporté qu'au moins un enfant de moins de 5 ans avait fait la fièvre les 3 mois ayant précédé l'enquête. Notons au tableau VII que 86% des enfants qui ont fait la fièvre ont reçu un antipaludéen dans les 48 heures qui ont suivi le début de la fièvre, et parmi ces derniers, seulement 4% (7/182) ont été traités avec l'ACT.
Tableau VII : Distribution des fréquences des enfants de moins de 5 ans suivis pour
paludisme simple dans les ménages. |
|||
Interventions |
Effectif |
Proportion |
|
Oui |
182 |
41% |
|
A fait la fièvre |
|||
Non |
265 |
59% |
|
Oui |
157 |
86% |
|
Traité dans les 48 heures |
|||
Non |
25 |
14% |
|
Oui |
7 |
4% |
|
Prise d'ACT |
|||
Non |
150 |
96% |
- 102 (56%) enfants ont reçu leur premier traitement antipaludéen à l'HGR ou au CS, 77 (42%) à la maison, et 3(2%) dans une pharmacie.
- Le médicament le plus prescrit au premier traitement de la fièvre de l'enfant était la quinine prescrite chez 105 (58%), suivie de Malaxin prescrit chez 67 (37%) enfants, l'ACT a été administrée à 7 enfants (4%), enfin 3 (2%) ont été traités avec la S.P.
- La quinine a été plus fréquemment prescrite à l'HGR et au CS avec une proportion de 63%,
- La prise de Malaxin a été décidée pour 49% des cas à la maison, contre 41% à l'HGR et au CS - Des 6 prescriptions de l'ACT observées, 5 ont été décidées à la maison, et une venait de l'HGR. - Les 3 prescriptions de S.P. venaient de l'HGR et du CS.
ACT Malaxin Fansidar Quinine
80
67
38
33
31
6
3
3
1
0
0 0 0
70
60
50
40
30
20
10
0
Pharmacie HGR et CS Maison
Figure 9 : Lieux du premier traitement et antipaludéens administrés aux enfants qui ont fait la fièvre.
81 personnes âgées de plus de 5 ans dans des ménages différents, avaient déjà reçu au par avant au moins une fois l'ACT. Dans les 366 autres ménages restants, les raisons de non prise d'ACT reprises dans la figure 10 font état de :
- Non prescription de ce médicament dans 275 ménages (73,14%)
- Refus de prendre le médicament à cause de ses effets indésirables dans 78 ménages (20,74%)
- Manque d'argent pour acheter le médicament prescrit dans 23 ménages (6,12%)
manque d'argent
pour acheter
(6,12%)
Refus du malade
(20,74%)
jamais prescrit
(73,14%)
Figure 10 : Raisons de non prise d'ACT dans 366 ménages de la ZS Kisanga
Des 447 femmes interrogées, seulement 14% (63) avaient déjà participé au moins une fois, à une activité communautaire visant à détruire les gîtes larvaires dans leur quartier. Les résultats en sont détaillés dans la figure 11.
166
Effectif des femmes interrogées
Ont participé à une
activité
communautaire dans le quartier
gîtes larvaires
0 200 400 600
447
63
Figure 11 : Participation des ménages aux activités communautaires de lutte contre le paludism
Sur un total de 447 femmes qui ont accouché ces 3 dernières années dans les différents ménages enquêtés, 376 (84%) ont suivi les consultations prénatales, parmi lesquelles 277 ont reçu un traitement antipaludéen à titre préventif. Comme traitement préventif, la S.P a été prescrite à 71 gestantes (26% des prescriptions) dont 59 ont pu recevoir ce médicament au CS, mais d'entre ces gestantes, seulement 17 femmes (24%) ont pu prendre 2 ou 3 doses de S.P. Au total, la couverture adéquate en TPI est de 4% (soit 17/447) dans les ménages.
447 |
|||
376 |
|||
277 |
|||
71 |
|||
59 |
|||
17 |
Effectif des femmes ayant eu
des grosses
Effectifs de gestantes
ayantsuivi les
CPN
Gestantes ayant reçu un
traitement
préventif
antipaludéen
Gestantes ayant reçu la S.P
Gestantes ayant reçu leur S.P
au
CS
Gestantes ayant reçu 2 ou 3
doses de
S.P
Monitorage
CPN ...
Figure 12 : Monitorage des CPN centré sur le TPI chez 447 femmes interrogées dans les ménages de la ZS Kisanga.
Comparées les unes avec les autres, les différentes pratiques en rapport avec la lutte contre le paludisme dans les ménages se résument dans la figure 13, et leur moyenne fait état de 28% de la population ayant de bonnes pratiques intéressant toutes les activités de lutte contre le paludisme dans la ZS Kisanga. Voici les cotes individuelles pour les différentes activités :
- La pratique la mieux suivie est le traitement précoce de la fièvre chez l'enfant de moins de 5 ans où 86% de ceux-ci ont reçu le traitement antipaludéen au plus tard le lendemain du jour qui a suivi le début de la fièvre,
- L'utilisation de la MII est pratiquée dans 52% des ménages,
- 14% des ménages ont de bonnes pratiques en assainissement intra et péri domiciliaire
- Le TPI et le traitement à l'ACT ne connaissent que 4% des ménages qui bénéficient de bonnes pratiques.
Traitement préventif intermittent
Assainissement intra et péri
domiciliaire
Utilisation d'ACT contre le paludisme
simple
Délai de traitement du paludisme
Utilisation de la MII
4%
14%
4%
52%
86%
Figure 13 : Comparaison des différentes pratiques de lutte contre le paludisme dans 447 ménages de la ZS Kisanga
Les connaissances des femmes dans les ménages sont associées avec leur source d'information (tableau VIII): les femmes qui ont été informées par l'IT ou le RECO ont des connaissances près de 7 fois supérieures à celles qui ont été informées par d'autres sources.
Tableau VIII : distribution des ménages selon la source d'information des femmes interrogées, et selon leur cote des connaissances.
Source d'information |
> ou == 58 |
Cote des connaissances < 58 |
Total |
IT ou RECO |
202 |
29 |
231 |
Autres sources |
46 |
151 |
197 |
Total |
248 |
180 |
428 |
OR = 6,66 Chi-2 = 48,67 p = 0,0000
La possession des MII par les ménages n'est pas associée avec les sources d'informations sur les activités de lutte contre le paludisme (Tableau IX).
Tableau IX : distribution des ménages selon la source d'information des femmes et selon leur possession en MII.
MII DANS LES MÉNAGES
Sources d'informations
Au moins 1 MII Pas de MII Total
IT ou RECO |
168 |
63 |
231 |
AUTRE |
131 |
66 |
197 |
TOTAL |
299 |
129 |
428 |
OR = 1,34 Chi-2 = 1,96 p = 0,1615
Il n'existe pas d'association entre les bonnes connaissances en matière de lutte contre le paludisme et le niveau d'études des femmes interrogées dans les ménages de la ZS Kisanga (tableau X).
Tableau X : distribution des ménages selon le niveau d'études des femmes et selon leur cote des connaissances.
Cote des connaissances
Niveau d'études Bonnes Mauvaises
TOTAL
connaissances connaissances
> 6 ans |
206 |
139 |
345 |
0 à 6 ans |
53 |
49 |
102 |
TOTAL |
259 |
188 |
447 |
OR = 1,37 Chi-2 = 1,94 p = 0,1637
Il n'existe pas d'association entre le fait d'avoir fait au moins 7 ans d'études, et la possession des MII dans les ménages de la ZS Kisanga (Tableau XI)
Tableau XI : distribution des ménages selon le niveau d'études des femmes interrogées, et selon la possession de ces ménages en MII
Instruction MII dans les ménages
Au moins 1 MII |
Pas de MII |
Total |
|
Plus de 6 ans |
249 |
96 |
345 |
0 à 6 ans |
65 |
37 |
102 |
Total |
314 |
133 |
447 |
OR = 1,48 Chi-2 = 2,69 p = 0,1010
Il n'existe pas d'association entre la possession des MII par les ménages et le sexe des chefs de ces ménages (Tableau XII).
Tableau XII : Distribution des MII dans les ménages selon le sexe du chef de ménage.
MII DANS LE MÉNAGE
Chef de ménage
Au moins 1 MII 0 MII TOTAL
Homme |
307 |
130 |
437 |
Femme |
7 |
3 |
10 |
TOTAL |
314 |
133 |
447 |
OR = 1,01 p (Fisher exact): 0,6127
La possession des MII est associée à la profession des chefs de
ménages (tableau XIII).
Tableau XIII : distribution des ménages selon la profession de leur chef et leur possession en MII
Profession MII dans le ménage
Au moins 1 MII Pas de MII Total
Occupation |
290 |
114 |
404 |
Chômage |
24 |
19 |
43 |
Total |
314 |
133 |
447 |
OR = 2,01 Chi-2 = 4,74 p = 0,0294
La possession des MII est associée avec la présence des femmes enceintes dans les ménages (tableau XIV).
Tableau XIV : distribution des ménages selon la présence des femmes enceintes, et selon leur possession en MII
MII DANS LES MÉNAGES
Femme enceinte
MII présente |
Pas de MII |
TOTAL |
|
OUI |
62 |
15 |
77 |
NON |
252 |
118 |
370 |
TOTAL |
314 |
133 |
447 |
OR == 1,94 Chi-2 == 4,70 p == 0,0302
aux activités communautaires de lutte contre le paludisme.
La participation aux activités communautaires d'assainissement est associée avec le séjour de courte durée dans le quartier : les ménages séjournant dans le quartier depuis plus de 12 mois participent moins aux activités communautaires d'assainissement (tableau XV).
Tableau XV : Distribution des ménages selon les activités communautaires menées et le séjour dans le quartier
Séjour dans le quartier |
Oui |
A ctivités communautaires |
TOTAL |
6 à 12 mois |
78 |
44 |
122 |
> 12 mois |
88 |
237 |
325 |
TOTAL |
166 |
281 |
447 |
OR == 4,77 |
Chi-2 == 51,62 |
p == 0,0000 |
Seulement 2,20% des ménages enquêtés étaient dirigés par des femmes contrairement aux résultats de l'EDS-RDC 2007 où cette proportion est de 22% (Ministère Plan RDC et Coll., 2008). Cette différence énorme pourrait provenir du fait que notre étude a ciblé les ménages où il y avait au moins un enfant de moins de 5 ans, et que dans la culture congolaise, il est plus honorable pour une femme-mère d'avoir son foyer dirigé par un homme et donc, des biais d'information à ce sujet pourrait se glisser dans l'enquête. 10% des chefs de ménages ne mènent aucune occupation lucrative ; proportion inférieure à celle publiée par l'EDS-RDC 2007, qui est de 36,5%. La taille moyenne des ménages de 6 personnes notée dans notre étude est la même que la moyenne nationale présentée l'EDS-RDC 2007 pour le milieu urbain.
23% des femmes interrogées n'ont pas atteint 7 ans d'études. Cette observation rejoint le constat fait dans une étude de Mukalay et Coll. publiée en 2009 qui évalue cette proportion à 23,2% dans un quartier de Lubumbashi, mais s'écarte des résultats de l'EDS-RDC 2007 qui l'estime à 34,9% dans le milieu urbain.
52% des femmes interrogées ont reçu des informations sur le paludisme auprès de l'IT (38%) ou du RECO (14%). D'une manière générale, 58% d'interviewées ont de bonnes connaissances, mais ces connaissances sont très variées d'une activité à l'autre: 87,5% des mères attribuent à la piqûre de moustiques la survenue du paludisme. Paradoxalement, seulement 57,90% préconisent l'utilisation des MII pour protéger les jeunes enfants contre ces piqûres. Kiniffo et coll. en 2000 au Bénin, ainsi que KROEGER et Coll. en Amérique Latine (1996), ont noté quant à eux que la connaissance de l'étiologie du paludisme était de 26,4% et de 66%, tandis que pour le premier, 85,20% des mères préconisaient l'utilisation des moustiquaires pour protéger les enfants contre les piqiIres des moustiques. Quoi que plus proche de nos résultats, une étude au Sénégal rapporte une proportion d'interviewés de 74,8% connaissant le mode transmission du paludisme (Ndour C.T. et Coll., 2006). 84,30% des mères connaissent le signe le plus important du paludisme chez l'enfant ;
proportion inférieure à celles relevées dans l'étude de Kiniffo en 1993 et celle de Quenum et Coll. en 1995, et qui sont respectivement de 95,3% et 97,5% au Bénin. 62% des mères connaissent les signes de paludisme grave chez l'enfant repartis comme suit : fièvre élevée (32,2%), vomissements répétés (13,2%), convulsions (5,4%), asthénie (2,2%), anémie (1,8%), ictère (0,9%). Cette proportion est supérieure à la proportion de 53,8% publiée par Kiniffo en 2000. 42,73% des mères ne connaissent pas de moyen de lutte anti-larvaire, et seulement 0,20% des femmes savent que l'antipaludéen de prédilection contre le paludisme simple est l'ACT.
Les connaissances des femmes dans les ménages sont associées avec leur source d'information (tableau XI): les femmes qui ont été informées par l'IT ou le RECO ont des connaissances près de 7 fois supérieures à celles qui ont été informées par d'autres sources. Par contre, Il n'existe pas d'association significative entre les bonnes connaissances en matière de lutte contre le paludisme et le niveau d'études des femmes interrogées (tableau X).
Les faibles connaissances des ménages reflètent l'insuffisance des messages adressés aux populations. Cette mission d'information est habituellement dévolue aux relais communautaires qui ne sont pas ici assez présents dans les ménages (38% seulement des ménages connaissent les RECO), mais aussi à l'IT qui doit l'intégrer dans toutes les activités organisées par le CS (seulement 14% des femmes ont reçu des informations sur le paludisme venant de l'IT). La fièvre n'est pas considérée comme un signe évocateur de paludisme par 15,70 % des enquêtées, ceci pose un réel problème, quand on sait que pour le PNLP, ce signe est la porte d'entrée pour une prise en charge thérapeutique, qui se veut très précoce.
Résumant les attitudes des mères, 71% d'entre elles sont favorables aux différentes activités de lutte contre le paludisme dans les ménages. Cette évaluation n'épouse pas celle faite au Bénin, où l'on a noté que d'une façon générale, plus de 80% des mères ont une bonne attitude face au paludisme (Kiniffo et Coll., 2000). Fort des observations sur l'insuffisance d'informations dirigées vers la communauté (figure 4), nous pensons qu'une plus grande portion de la population pourrait adopter de bonnes attitudes si elle était suffisamment informée, car l'information façonne l'attitude, et cette dernière détermine l'action.
28% des ménages ont de bonnes pratiques intéressant toutes les activités de lutte contre le paludisme. Ce résultat est superposable à celui de Kiniffo et Coll. observé en 2000 au Bénin.
29,75% des ménages ne possèdent pas de MII, et la couverture opérationnelle en MII est de 35,29% ; superposable à la couverture opérationnelle de la R.D. Congo en MII laquelle est de 34% (Flaxman A et coll., 2009).
La nuit qui a précédé l'enquête, 232 (25,58%) des enfants de moins de 5 ans avaient dormi sous la MII, mais seulement 146 (16,09%) y dorment régulièrement. Ce résultat est superposable à celui de l'EDS-RDC 2007 qui fait état de 26% en ce qui concerne l'utilisation de toutes moustiquaires confondues, mais lui est supérieur quand l'on considère seulement les MII ; la proportion présentée par l'EDS-RDC 2007 étant de 11%. 33/70 femmes enceintes (47,14%) avaient dormi sous la MII la nuit qui a précédé l'enquête, proportion largement supérieure à celles présentées dans l'EDS-RDC 2007 où elles sont de 19% ; tous types de moustiquaires confondus. Dans une étude menée au Sénégal, le taux d'utilisation des moustiquaires imprégnées par les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans a été respectivement de 14,9 et 11,4 % (Ndour C.T. et Coll, 2006).
La possession des MII n'est pas significativement associée ni avec la source d'information (tableau IX), ni avec le niveau d'études des femmes dans les ménages (tableau XI), ni même avec le sexe des chefs de ménages (tableau XII). Par contre, cette association est significative avec la profession des chefs de ménages (tableau XIII), et avec la présence des femmes enceintes (XIV).
20,07% des enfants dans les ménages avaient fait la fièvre au cours des trois mois ayant précédé l'enquête. Parmi ces enfants, 86,26% ont reçu leur premier traitement antipaludéen au plus tard le lendemain du jour du début de la fièvre. Seulement 3,85% de ces enfants avaient été traités avec l'ACT ; les médicaments qui ont été les plus prescrits étaient dans l'ordre : la quinine (57,69%), le Malaxin (36,81%) ; la S.P fermant la marche (1,65%). La quinine a été la plus prescrite dans les services de santé, tandis que le
Malaxin et exclusivement l'ACT, à la maison. La prescription quasi-inexistante de l'ACT par les services de santé de la ZS Kisanga maintient cette dernière très loin de l'objectif de processus qui est de couvrir 80% de la population à risque de cette intervention d'ici fin 2011 (PNLP, 2007).
La prévalence relativement faible du paludisme chez l'enfant de moins de 5 ans par rapport à la prévalence nationale qui avait été de 30,8% en 2007 selon l'EDS-RDC serait due au fait de la saison sèche durant laquelle l'étude a été effectuée, et qui était en cours depuis près de trois mois. La proportion des enfants précocement pris en charge du point de vue thérapeutique au niveau national est beaucoup plus bas (23,3%), la quinine demeure le médicament le plus prescrit (69,10%), l'ACT n'étant prescrite que chez 5,15% des cas. Dans 376 ménages, on n'a jamais été traité à l'ACT pour raisons suivantes : ce médicament n'a jamais été prescrit à quelqu'un (73,14%) ; pas d'argent pour l'acheter (6,12%) et refus de le prendre à cause de ses effets secondaires (20,74%).
Il est capital que le traitement antipaludéen soit mis en marche le plus précocement possible non seulement dans l'intérêt de l'individu malade, de sa famille, mais aussi dans l'intérêt de la communauté entière, car l'individu parasité constitue un réservoir permanent de plasmodium pouvant pérenniser le cycle de paludisme. Bruce - Chwatt dans une étude publiée en 1981, postule que les antipaludéens contribuent à la réduction de la transmission du paludisme par leur effet sur l'état infestant du moustique. Ceci est rendu possible par leur action directe sur les gamétocytes, étape infectante retrouvée dans l'infestation humaine (effet gametocytocide) ou, quand le médicament est absorbé dans le repas sanguin du moustique, il a un effet sur le développement du parasite au sein-même de l'insecte (effet sporonticide).
Enfin, selon le protocole de prise en charge du paludisme simple proposé par l'OMS et adopté par la RD Congo, le médicament de première intention est l'ACT, la quinine étant réservée au traitement de deuxième ligne et pour le paludisme grave. L'utilisation abusive de la quinine pourrait induire une résistance du parasite à cette molécule (PNLP, 2007).
Les gîtes larvaires des moustiques ne sont pas toujours bien connus des populations et sont très souvent confondus avec les lieux de repos des moustiques adultes, ainsi justifiaient Doannio J.M.C et Coll. en 2004, l'insuffisance des pratiques
d'assainissement du milieu intra et péri domiciliaire en vue de lutter contre la reproduction des moustiques. La faible participation à l'assainissement intra et péri domiciliaire (14%) observée dans notre étude est cependant supérieure à celle présentée par Kiniffo et Coll en 2000 qui est de 1,7 % ; leur résultat étant très proche de la proportion de 2,1 % observée par Quenum et coll. dans une étude menée en 1995.
Paradoxalement, la participation aux activités communautaires d'assainissement est associée avec le séjour de courte durée dans le quartier : les ménages séjournant dans le quartier depuis plus de 12 mois participent moins aux activités communautaires d'assainissement (tableau XV). Cette association suggérerait le manque d'autorité dans le chef des autorités politicoadministratives sensées organiser la population pour des activités d'intérêt communautaire, et par fois à recourir à des mesures coercitives en cas de résistance.
62% des femmes ont reçu à titre préventif, un antipaludéen au cours de leur dernière grossesse ; parmi elles, seulement 25,63% étaient traitées à la SP, et 6,14% représentant 4% de toutes les femmes enceintes en ont reçu 2 doses.
La moyenne nationale (53%) est plus basse pour le traitement préventif antipaludéen, mais supérieure en ce qui concerne le TPI à la première dose (23,2%) et à la deuxième dose (9,1%), selon EDS-RDC 2007.
« Le TPI utilisant la SP pendant la grossesse a prouvé son efficacité dans la réduction de la prévalence du paludisme, de l'anémie et du bas poids de la naissance mais ceci est trop souvent largement ignoré par les communautés locales, et pas suffisamment disponible ou utilisé » (JE Parise et coll., 1998).
35
Chapitre 5. CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
La présente étude menée dans 447 ménages, a relevé que d'une manière générale, 58% des ménages ont de bonnes connaissances, 71% ont de bonnes attitudes, et seulement 28% ont de bonnes pratiques en matière d'activités de lutte contre le paludisme ; ce qui est encore très loin des objectifs de processus que s'est fixés le PNLP pour l'an 2011, ceux de couvrir 80% de la population à risque des différentes interventions de lutte contre le paludisme. Il existe une association significative entre les bonnes connaissances et les informations venant de l'IT ou des RECO ; par contre, cette association n'est pas significative avec le niveau d'études des interviewées. La possession des MII n'est associée ni avec la source d'information, ni avec le niveau d'études des femmes dans les ménages, ni méme avec le sexe des chefs de ménages d'une manière significative. Par contre, cette association est significative avec la profession des chefs de ménages, et avec la présence des femmes enceintes. Par ailleurs, les prestataires des soins n'observent pas la politique nationale en matière de traitement du paludisme simple à l'ACT ; ils prescrivent en effet, la quinine et des médicaments autres que l'ACT. La connaissance conditionnant l'attitude et la pratique, il s'avère crucial de renforcer les capacités des prestataires en politique nationale de lutte contre le paludisme, et aussi d'intensifier l'éducation sanitaire dans toutes les couches de la population.
RECOMMANDATIONS
Au terme de cette étude, il est opportun pour nous de formuler aux uns et aux autres, les suggestions suivantes :
1. Au Ministère de Santé Publique: de discuter avec le Ministère de l'Education, l'opportunité d'insérer dans les différents programmes d'enseignement, des plages sur l'éducation sanitaire. En effet, vu le poids du paludisme sur la santé de la communauté, il ne serait pas incohérent d'introduire ce programme dès l'école primaire, afin d'atteindre une masse critique capable de changer des comportements et d'éduquer les autres membres de leur communauté.
2. A l'Equipe Cadre de la ZS Kisanga (ECZ)
- De redynamiser les activités promotionnelles dans les AS, et d'élaborer des messages de communication pour le changement de comportements clairs adaptés aux réalités locales des AS et orientés vers la lutte contre le paludisme à base communautaire.
- De mettre au point un plan de lutte en collaboration avec la communauté, et parallèlement, adopter des méthodes d'évaluation des réactions communautaires aux messages de santé.
- De renforcer les capacités des prestataires de l'HGR et des CS en matière des stratégies de lutte contre le paludisme adoptées par le PNLP
- De faire un plaidoyer auprès de ses partenaires en vue de disponibiliser des ACT dans les formations sanitaires et le reste de la ZS
3. Aux autorités politico-administratives de soutenir les professionnels de santé dans leurs démarches auprès de la communauté, dans le cadre d'éducation sanitaire et de mobilisation sociale pour la santé
4. « A tout un chacun d'user donc de cette arme qui est des plus pertinentes en santé publique ; l'éducation pour la santé, afin de contribuer à la diminution de la souffrance dans la communauté par le changement des comportements négatifs en comportements favorables à la santé. »
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QUESTIONNAIRE MENAGE N° : / /
(ID ménage, Date N° Enquêteur)
I. Caractéristiques sociodémographiques
Chef de ménage : Sexe : ?M ?F
Profession: ? Fonctionnaire ? Employé ? Libéral ? Sans
Séjour dans le quartier : ? Moins de 6 mois ? 6 à 12 mois ? Plus de 12 mois
Nombre de personnes dans le ménage : /__/ __/ Enfants de moins de 5ans : /___/
Nombre de moustiquaires dans le ménage : /___/ Femmes enceintes de 15-45 ans :
Enquêté : Age : ___ ans Sexe ?M ?F
Niveau d'instruction : ? 0 à 6 ans ? 7 à 9 ans ? 10 ans et plus
Adresse du ménage : - Rue : N° : .
Quartier :II. Connaissances
N° |
Question |
modalités |
Code |
Passez à |
||||
201 |
Connaissez-vous l'infirmier de votre CS ? |
- Non |
1 |
|
||||
|
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||||||
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||||||
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|
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|
|
|
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|
|
|
|
|||||
-Oui |
2 |
|||||||
208 |
Comment peut-on empêcher la multiplication des moustiques dans le quartier ? |
-En asséchant les flaques d'eau |
1 |
|||||
-Par d'autres moyens (à préciser) |
2 |
|||||||
209 |
Quel est le signe le plus important de paludisme chez |
-Je ne sais pas |
1 |
|||||
l'enfant ? |
- fièvre |
2 |
||||||
- Autres signes (à préciser) |
3 |
|||||||
210 |
Que risque l'enfant malade de paludisme simple qui ne reçoit pas rapidement de traitement ? |
-Rien -La mort -Le paludisme grave et compliqué -Je ne sais pas |
1 2 3 4 |
|||||
211 |
Quels sont les signes de paludisme grave ou compliqué |
- Je ne sais pas |
1 |
|||||
chez l'enfant ? (en citer 3) |
1. |
2 |
||||||
2. |
||||||||
3 |
||||||||
212 |
Quel est le médicament qu'il faut prendre en cas de |
- quinine |
1 |
|||||
paludisme non compliqué ? |
-Fansidar |
2 |
||||||
-chloroquine |
3 |
|||||||
-ACT ou artésunate- amodiaquine |
4 |
|||||||
-Autre médicament (à préciser) |
||||||||
213 |
Est-ce qu'on peut prévenir le paludisme chez une femme |
-Non, c'est impossible |
1 |
-)215 |
||||
enceinte ? |
-Oui |
2 |
||||||
214 |
Comment prévenir le paludisme chez la femme |
-en lui donnant à la CPN le |
1 |
|||||
enceinte ? |
Fansidar |
2 |
||||||
-Oui, Par un autre moyen (à préciser) |
||||||||
215 |
Que faut-il faire pour que l'enfant ne puisse pas attraper |
- Rien |
1 |
|||||
le paludisme pendant la nuit? |
-Lui donner régulièrement un |
2 |
||||||
antipaludéen |
3 |
|||||||
-Le faire dormir sous une MII |
4 |
|||||||
-Autre moyen |
III. Attitudes
N° |
Question |
Modalité |
Code |
301 |
Si un enfant a la fièvre, après combien |
-Après 48 heures |
1 |
de temps seriez-vous prêt à lui administrer le médicament ou l'amener au CS? |
-Au plus tard le lendemain (moins de 48 heures) |
2 |
|
302 |
Que feriez-vous si l'on ne (vous) |
-J'attendrais la prochaine grossesse |
1 |
prescrit pas de Fansidar (à la maman) |
-Je réclamerais ce médicament |
2 |
|
pendant la grossesse ? |
-J'achèterais de ma propre initiative |
3 |
|
-Autre à préciser |
|||
303 |
Que pensez-vous du traitement du |
-Je ne l'aime pas |
1 |
paludisme simple avec |
-Il est efficace, c'est un bon traitement |
2 |
|
ACT (Artesunate-Amodiaquine)? |
-Autre (à préciser) |
||
304 |
Si on vous demandait d'assécher les |
-Je refuserais sans contrainte |
1 |
flaques d'eau dans votre quartier, que serait votre position ? |
-Ce serait une bonne occasion de lutter contre les moustiques dans le quartier |
2 |
|
-Autre à préciser |
3 |
||
305 |
Qui feriez-vous dormir sous la |
-Les parents |
1 |
moustiquaire s'il n'y en avait qu'une |
-Les petits enfants |
2 |
|
seule dans la maison ? |
-Les visiteurs |
3 |
IV. Pratiques
N° |
Question |
Modalité |
Code |
Passez à |
|||||
401 |
Qui a dormi sous la moustiquaire dans votre maison la nuit dernière ? |
- les enfants - les parents - toute la famille |
1 2 3 |
||||||
402 |
Est-ce que vous (utilisateur de la MII) dormez toujours sous une moustiquaire |
-Jamais -Quelques fois -Oui, toujours |
1 2 3 |
||||||
403 |
Un enfant (ou plus) a-t-il fait la fièvre au cours de ces 3 derniers mois ? |
-Non |
1 |
-*408 |
|||||
-Oui |
2 |
||||||||
404 |
Quel âge a-t-il ? ou ont-ils ? |
__/__/__/ |
_ |
||||||
405 |
L'enfant a-t-il reçu son premier |
-maison |
1 |
||||||
traitement à la maison ou au CS ? |
-CS, Hôpital |
2 |
|||||||
-ailleurs (à spécifier) |
|||||||||
406 |
Après combien de temps l'enfant a-t-il |
- tout de suite, |
1 |
||||||
reçu son premier traitement ? |
-le lendemain |
2 |
|||||||
-après 2 jours ou plus |
3 |
||||||||
407 |
Quel médicament l'enfant a-t-il reçu ? |
-Quinine |
1 |
||||||
-Fansidar |
2 |
||||||||
-ACT (Artesunate-Amodiaquine) |
3 |
||||||||
-Autres médicaments (à préciser) |
4 |
||||||||
408 |
Quelqu'un d'autre dans le ménage a-t- |
-Oui |
1 |
-*410 |
|||||
il déjà pris l'ACT ? |
-Non |
2 |
|||||||
409 |
Si non, pourquoi ? |
- nous refusons de le prendre |
1 |
||||||
- nous n'avons pas d'argent pour l'acheter |
2 |
||||||||
- on ne nous l'a jamais prescrit |
3 |
||||||||
-Autre (à préciser) |
|||||||||
410 |
Avec les autres habitants du quartier, combien de fois avez-vous déjà |
-Jamais |
1 |
-*412 |
|||||
travaillé ensemble pour lutter contre les moustiques dans le quartier au cours de ces 12 mois ? |
-Au moins une fois |
2 |
|||||||
411 |
Quelles activités avez-vous menées ? |
-Couper les herbes dans notre parcelle |
1 |
||||||
-Balayer la route |
2 |
||||||||
-Assécher les flaques d'eau |
3 |
||||||||
- Autre (à préciser) : |
4 |
||||||||
412 |
Avez-vous accouché ces 3 dernières |
-Non |
1 |
||||||
années ? |
-Oui |
2 |
|||||||
413 |
Etes-vous allée à la CPN lors de votre |
-Non |
1 |
||||||
dernière grossesse ? |
-Oui |
2 |
|||||||
414 |
Avez-vous pris un médicament pour ne pas avoir le paludisme au cours de |
-Non |
1 |
-*Fin |
|||||
cette grossesse ? |
-Oui |
2 |
|||||||
415 |
Quel médicament avez-vous pris ? |
-Je ne sais pas |
1 |
-*fin |
|||||
- Médicament autre que le Fansidar |
2 |
-*fin |
|||||||
- Le Fansidar |
3 |
||||||||
416 |
Combien de doses de Fansidar avez- |
-1 dose |
1 |
||||||
vous prises ? |
-Plus d'une dose |
2 |
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417 |
Où avez-vous reçu le Fansidar ? |
-Au CS |
1 |
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-J'ai acheté |
2 |
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-Autre (à préciser) : |
3 |
(Noms et Sé) : Enquêteur 1 : Enquêteur 2 :
Chapitre 1. INTRODUCTION 2
1.1. ETAT DE LA QUESTION 2
1.3. PROBLEMATIQUE 5
1.4. OBJECTIFS 6
1.4.1. Objectif général 6
1.4.2. Objectifs spécifiques 6
Chapitre II. METHODOLOGIE 7
2.1. TYPE D'ETUDE 7
2.2. SITE DE L'ETUDE 7
2.3. POPULATION D'ETUDE 7
2.3.1. Taille de l'échantillon 7
2.3.2. Echantillonnage 8
2.4. METHODE DE COLLECTE DES DONNEES 9
2.5. GESTION DES DONNEES ET ANALYSES STATISTIQUES 10
2.5.1. Types de logiciel 10
2.5.2. Plan d'analyse 10
Chapitre 3. RESULTATS 12
3.1. ANALYSE UNIVARIEE 12
3.1.1. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES MENAGES 12
3.1.2. CONNAISSANCES EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME DANS LES MENAGES 15
3.2. ANALYSE BIVARIEE 26
Chapitre 4. DISCUSSION 30
4.1. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES 30
4.2. CONNAISSANCES DES MENAGES SUR LE PALUDISME 30
4.4. PRATIQUES CONTRE LE PALUDISME 32
Chapitre 5. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 35
Références Bibliographiques 37
ANNEXES 40
Annexe 1 : Questionnaire d'enquête 40