INTRODUTION
a. PROBLEMATIQUE
La santé étant un état de bien-être
physique, mental, moral et spirituel, ne constituant pas seulement l'absence
d'infirmité.
La santé d'une personne reflète toute sa vie. Il
revient à l'homme de la protéger, de la sauvegarder et de la
promouvoir. L'ignorance tue, mais le savoir être et le savoir-faire sont
source de bonne santé.
Actuellement, nous vivons un paradoxe inévitable, d'une
part, l'homme développe la science, la technologie, pour
améliorer les conditions de vie dans tous les domaines, en fabriquant
des matériels, des engins, de produits divers, des armes de toute
sorte ; d'autre part, les mêmes matériel sont sources des
accidents aériens, de trafic routier, ferroviaire, des guerres avec
toutes ses conséquences, de pollution, la persistance des germes
pathogènes qui posent encore de sérieux problèmes à
la santé de l'homme surtout dans les pays en voie de
développement, et qu'il est appelé à les
résoudre ; nous allons les décrire cas par cas (14).
i. Les accidents de trafic routier :
Les traumatismes dus aux accidents de la circulation
constituent un problème de santé publique mondiale majeure mais
négligé dont la prévention efficace et durable passe par
des efforts concertés.
Dans tous les systèmes auxquels les gens ont affaire
quotidiennement, celui des transports routiers est le plus complexe et le plus
dangereux. On estime à peu près de 1,2 million de nombre de
personne qui meurent chaque année dans des accidents de la circulation
dans le monde, les blessés pourraient être au nombre de 50
million, soit la population combinée de cinq des plus grandes villes de
la planète. La tragédie que masquent ces chiffres retient moins
l'attention des médias que d'autres types de tragédies, moins
fréquentes mais plus inhabituelles. (16)(14)
Ainsi disait-il, le président Français Jacques
Chirac le 7 avril 2004 : « chaque année, selon les
statistiques connues, 1,2 million de personnes dans le monde trouvent la mort
sur la route. Des milliers d'autres sont atteintes, parfois pour la vie, dans
leur chair. Cette hécatombe et cette somme de souffrances, qui frappent
tout particulièrement les jeunes, n'épargnent aucun pays. Un
patrimoine humain considérable se trouve ainsi anéanti, emportant
aussi avec lui des très lourdes conséquences sociales et
économiques » (14)
Si en Europe et dans la plus part des pays
développés du monde les réseaux de transport mis au point
parvient à certains accidents, cela ne conviennent sans doute pas aux
besoins en matière de sécurité de pays à faible
revenu et à revenu moyen comme c'est le cas de la plus part de pays
Africains, il se pose alors un problème de transfert de technologies des
pays à revenu élevé aux pays sous-développés
de l'Afrique noire, diverses raisons, y compris de différences dans la
composition de la circulation. (8)
Dans le pays à faible revenu, la marche, le
vélo, la moto et les transports en commun sont les principaux modes de
déplacement. En Amérique du Nord et en Europe, on compte une
voiture pour deux à trois personnes. En Chine et en Inde, en revanche,
on compte une voiture pour 280 et 220 personnes, respectivement (14) et si l'on
prévoit que plus de gens achèteront des voitures dans ce pays, la
proportion de véhicule par habitant restera encore faible pendant 20
à 30 ans. (16)
Dans le pays en développement, les routes transportent
souvent de très divers usagers sans aucunes séparations des poids
lourds aux bicyclettes, en passant par les piétons. Parmi ces derniers,
les vulnérables sont les enfants et les personnes âgés. Sur
ces routes, parfois dans un état de délabrement très
prononcés, le trafic motorisé peut s'accélérer
brusquement et rouler vite, accélération et vitesse étant
deux facteurs clés dans les causes de traumatismes résultants des
collisions.
Le transfert de technologies doit donc correspondre à
la composition de différents types de véhicules et aux
schémas d'utilisation de la route à un endroit donné.
Raison pour laquelle en Afrique, au courant de l'année 2002, on a
enregistré 7.058257 accidents contre 3.610451 en Europe et 4.251044 en
Amérique (16), cela explique combien les accidents de trafic routier
constituent un problème majeur en Afrique. En République
Démocratique du Congo et plus précisément dans la ville
de Kisangani au courant de deux dernières années (2009 et 2010)
en a enregistré 423 et 487 respectivement, et on a noté comme
cause de ces accidents : l'excès de vitesse, l'ivresse au volant,
imprudence au volant, fausses manoeuvres, mauvais déplacement, refus de
céder le passage ; l'ignorance de code de la route occupe une
place importante (4).
ii. Les catastrophes naturelles
Tremblement de terre, volcans, cyclone, inondations, des
pluies diluviennes, glissement de terre, etc. Ces derniers sont rare mais grave
du point de vue de nombre de victimes (décès), traumatisme divers
(15)
iii. Les guerres et attentats
Dans le monde, nous rencontrons des guerres un peu
partout : en ASIE, IRAK, AFGANISTAN, LIBAN, PALESTINE, ISRAEL, etc. ;
en Afrique : en SOMALIE, TCHAD, SOUDAN (Darfour) l'Est de la
République Démocratique du Congo,... Et les attentats, notamment
celui du 11/09/2001 aux USA avait fait 2751 victimes, ajouter à cela des
réseaux des terroristes : ALKAÏDA, utilisant la voiture
piégée, des explosifs, des avions, qui causent des nombreux
décès et de traumatisme divers.
Raison pour laquelle, dans le monde, au Canada par exemple,
dans la ville d'Ottawa, à l'hôpital d'Ottawa, il existe des salles
des plâtres orthopédiques campus Civic et campus
Général, qui sont destinées aux patients qui ont des
problèmes (traumatismes ou autres) qui nécessitent des
plâtres, qui sont dirigés par des chirurgiens orthopédistes
et autres techniciens en orthopédie, ces services sont ouverts du Lundi
au Vendredi, de 8 heures à 21 heures, ils sont fermés le jour
fériés (14).
En France, à l'hôpital national de Saint-Maurice
(14è rue du val d'OSNE, 94410 Saint-Maurice ; France) il existe un
service de rééducation orthopédique et traumatologique,
ces services sont tenus par G.Tausif et E.de louvée (14).
En République Démocratique du Congo, dans la
ville de Kisangani, aux cliniques Universitaires de Kisangani
département de chirurgie, il existe un service de traumatologie
orthopédie, qui travail du Lundi au Samedi, de 8 heures à 15
heures, hormis les urgences, qui est sous la direction de F.WAMI W ; V.
ESAFE L. et autres techniciens en orthopédie traumatologie (5)
Le plâtre a été utilisé depuis
très longtemps comme matériel d'immobilisation pour les
fractures, luxations et les entorses :
La première utilisation de plâtre remonte
à l'an 850, où on utilisait de colle à base de farine,
cire, bandelettes de résine et de tissu imbibé de blanc
d'oeufs ;
1800 : la découverte du plâtre a eu lieu en
Mésopotamie et en Perse ;
1850 : l'apparition du premier bandage plâtre
réalisé par médecin hollandais.
L'immobilisation plâtrée est un geste
médical très important et nécessite minutie et savoir
-faire pour éviter les complications ; le patient doit être
informé sur le premier symptôme qui annonce ces complications. Une
surveillance stricte est indispensable pour vérifier la tolérance
et efficacité du plâtre. (19)(33)
La réalisation d'un plâtre peut avoir des
objectifs multiples :
- Les plâtres de contention et d'immobilisation sont
utilisés pour prévenir tout accident cutané ou
vasculo-nerveux et durant le temps de consolidation d'une fracture ou de mise
au repos d'une articulation (entorse, luxation, etc.) ;
- Les plâtres de correction visent à maintenir la
correction d'une luxation après réduction orthopédique ou
une attitude articulaire vicieuse (exemple : plâtre utilisé
pour maintenir les hanches en cas de luxation congénitale des
hanches) ;
- Les plâtres d'immobilisation et de contention des
certaines affections infectieuses ostéo-articulaires.
b. OBJECTIFS DU TRAVAIL
i. Objectif général
Notre étude s'acharnera à déterminer le
profil des patients avec fractures, luxations et entorses (traumatiques et
pathologiques) soignées par plâtres, ainsi que le pronostic de ce
traitement sur le plan anatomique et fonctionnel.
ii. Objectifs spécifiques
En élaborant cette étude, nous nous sommes
fixés les objectifs suivants :
- Déterminer la prévalence des affections
soignées par plâtres
- Dégager les circonstances
étiologiques ;
- Préciser les segments osseux fréquemment
touchés ;
- Déterminer l'impact de ces lésions
anatomiques, fonctionnelles et psychologiques de l'individu.
c. HYPOTHESES
Pour orienter notre étude vers les objectifs, nous
avons formulées les hypothèses suivantes :
- La fréquence des affections soignées par
plâtre serait élevée que ça soit chez les adultes
que chez les enfants, chez les hommes que chez les femmes ;
- Les accidents de trafic routier et les pathologies osseuses
serait les causes les plus rencontrées ;
- Les os longs de membres supérieurs et
inférieurs seraient les plus touchés ;
- En considérant l'hémicorps ; le
coté droit est plus touché aux membres supérieurs et
gauche plus touché aux membres inferieurs ;
- La consolidation serait plus ou moins bien assurée
avec l'utilisation des plâtres.
d. DELIMITATION DU SUJET
Nous aurions voulu mener une étude exhaustive dans le
grands hôpitaux de Kisangani et d'ailleurs possédant un service
de traumatologie et orthopédie pour toucher du doigt les cas des
malades traités aux plâtres, mais les contraintes
matérielles, temporaire et financières nous obligent à
nous limiter uniquement aux Cliniques Universitaires de Kisangani et sur une
durée de 3 ans et 3 mois, qui va du 1er Janvier 2007 au 31
Mars 2011.
e. IMPORTANCE DU TRAVAIL
Notre travail revêt une importance à la fois
théorique et pratique. Sur le plan théorique ; nous nous
reconnaissons l'avantage de mettre à la disposition du savoir
scientifique, un document de référence, si minime soit-il pour
les travaux ultérieurs.
Sur le plan pratique, les résultats de notre
étude, pourraient aider à connaître les avantages du
plâtre, leur type et leur mode d'application.
En plus, sachant que les guerres avec les armes
sophistiquées, les bombes, les éclats d'obus, les accidents
divers, les catastrophes naturelles de toute sorte, etc. provoquant des morts,
des blessées parmi lesquels, les traumatisés avec de fractures
graves des os, laissant des séquelles de toute sorte, des malformations
osseuses et diverses affections ostéo-articulaires,... dont le
traitement a toujours nécessité un personnel qualifié,
spécialiste en traumatologie et orthopédie.
f. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail
s'articule autour de quatre chapitres : le premier chapitre parle des
généralités, le second porte sur l'approche
méthodologique, le troisième est consacré à
l'analyse des résultats de notre étude et le quatrième
présente la discussion et les commentaires de ces derniers.
Quelques suggestions et recommandations marqueront la fin de
ce travail.
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