1.5. Efficacité de la politique
budgétaire en RDC
Au regard des principaux problèmes qui touche les
finances publiques de la RDC d'une part et de l'Etat dans lequel se trouve
actuellement l'économie congolaise qui accuse une fragilité
d'autre part, la politique budgétaire pour être efficace devrait
viser à gérer des excédents de la trésorerie de
manière a faire face aux dépenses et trouver d'autres
mécanismes de financement des déficits en lieu et place d'un
recours excessif aux avances du système bancaire qui nourrissent des
tensions inflationnistes.
Dans le but de rendre efficace cette politique, un certain
nombre des mesures se rapportant a des instruments doivent être
envisagés.
Les actions à entreprendre vont :
- du coté des dépenses ;
- du coté des recettes ;
- du coté du déficit.
A. Du coté des dépenses
- il fout stabiliser les dépenses qui viserait
à mettre en place des règles de restructuration pour limiter
les dépenses non essentielles ;
- le gouvernement devrait dépenser dans la limite des
recettes réellement mobilisables tout en évitant un recours trop
excessif aux avances de la BCC.
Il a été souvent remarqué que des
dépenses des institutions politiques sont plus orientées vers
d'outres fins que celles de croissance économique.
Dans ce lot nous ajoutions des facteurs expliquant la crise
des finances publiques en RDC : la corruption, la mauvaise gouvernance,
l'évasion et Froude fiscale, désorganisation des règles
financiers, l'existence de plusieurs centre d'ordonnancement, le non respect
des principes budgétaires et la non prise en compte du respect de la
chaîne des dépenses.
De tout ce qui précède , nous pouvons
déduire que c'est l'inadéquation entre les recettes
réalisées et les dépenses exécutées qui
conduit à expliquer en grande partie les faibles performances des
finances publiques en RDC. C'est ce qui explique la permanence des
déficits publics.
- le maintien d'une d'ordonnancement unique par la
centralisation de toutes les recettes fiscales et non fiscales au niveau du
compte général de trésor.
B. Du coté des recettes
- la mise en place d'une politique fiscale souple qui doit
aussi viser à fiscaliser le secteur informel et exercer un
contrôle étroit sur les règles financières ;
- la suppression des autorisations de pré affections
de certaines recettes de l'Etat ;
- l'allocation améliorée et la gestion
transparente des ressources budgétaires impliquant le respect de toutes
les phases classiques de l'exécution du budget ;
- la fixation des objectifs mensuels aux régies
financières en mettant en place des mécanismes adéquats de
contrôle.
C. Du coté du déficit
- réduire de façon sensible les écarts
entre le budget de dépenses courantes tel que prévus et les
dépenses effectivement exécutées, surtout au niveau des
institutions politiques qui consomment la plupart des crédits
budgétaires.
- instaurer la culture de la bonne gouvernance pour minimiser
l'incidence négative de la corruption et la fraude sur la mobilisation
des recettes fiscales.
Au delà des mesures ci -haut préconisées,
d'autre mesures jugées efficaces peuvent concourir pour résoudre
les problèmes qui empêchent les finances publiques de la RDC de
jouer le rôle d'outil de régulation macro économique
Ainsi, après analyse de la politique budgétaire
en RDC, nous rendons compte que cette politique est inappropriée pour
lutte contre la housse des prix dans l'environnement économique
congolais.
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