2.2. Les points positifs, les limites et les perceptives de
la politique monétaire en RDC.
Il est question d'épingler successivement les points
positifs, les contraintes et les perceptives de la politique monétaire
en RDC.
2.2.1. Points positifs
- sur trois instruments actuels, deux touchent à la
liquidité globale (espèces et monnaie scripturale) ;
- mise en oeuvre des stratégies basées sur de
règle, a travers l'annonce préalablement des objectifs à
atteindre et les mesures a prendre ;
- indépendance de la BCC
L'indépendance de la BCC lui a été
conférée par le décret n°005/2002 du 07 mai 2002.
Cette indépendance concerne tant de choix des
instruments que la définition des objectifs de la politique
jusqu'à l'objectif intermédiaire.
En ce qui concerne l'objectif final, il est défini en
concertation avec le gouvernement.
2.2.2. Limites et faiblesses
- manque de souplesse et de flexibilité des instruments
de la politique monétaire.
L'une des faiblesses de la BCC est le caractère passif
des instruments de la politique monétaire.
En effet, l'initiative des opérations est
réservée aux banques commerciales ou au public.
Cette situation concerne tant le financement en faveur des
banques que les opérations sur les titres souscrits par ces derniers ou
par le public.
De ce fait, la BCC a une marge de manoeuvre très
étroite par rapport aux exigences de régulation monétaire.
Elle ne peut, à m'importer que moment, intervenir dans le sens
d'injection ou de reprise des liquidités
- absence de détermination du taux
d'intérêt par voie du marché ;
Le taux directeur de la BCC est déterminé en
fonction de taux d'inflation pour assurer la positivité en terme
réel .il en résulte ainsi d'une procédure
administrative.
Par ailleurs, il n'est toujours pas acquis que le taux
d'inflation reflète les forces en présence sur le marché
en raison notamment de la rigidité à la baisse de plusieurs prix,
de collage existant entre l'évolution de certains indicateurs et le taux
d'inflation.
- l'absence des instruments diversifiés de
paiement et la prépondérance de la circulation fiduciaire dans
l'arsenal des instruments de paiement :
- l'absence d'un objectif intermédiaire
détermine avec précision comme principale impulsion de la
politique monétaire ;
- l'insuffisance des réserves de change et
la modalité capitale de la BCC ;
- L'inter préférence du
gouvernement dans la mise en oeuvre de certaines décisions à
caractère monétaire.
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