29 CONCLUSION
Ce travail portait sur l'analyse bibliographique de
l'exploitation industrielle du bois d'oeuvre en RDC de 2005 à 2009. Les
informations présentées dans ce travail sur l'exploitation
industrielle du bois d'oeuvre proviennent en majorité des rapports
annuels de la DGF. En effet il a été constaté ce qui suit
:
- La production totale déclarée et
enregistrée s'élève à 1145762,276 m3
avec une moyenne annuelle de 229152,435 m3, la production la plus
élevée a été enregistré en 2009 et la moins
élevée de 2005.
- L'exportation totale au cours de la période 2005-2009
a été 1160425,483 m3 avec moyenne annuelle de
232085,0966 m3. La RDC a exporté plus de bois en 2008 qu'en
2005.
La SIFORCO produit et exporte plus de bois d'oeuvre suivi de
SODEFOR, TRANS-M, SOFORMA, ITB et FORABOLA.
Comparé au niveau de production des années
antérieures : 2003 : 76663 m3, 2004 : 208424 m3 ;
la production de bois d'oeuvre en RDC a connu une évolution positive.
Cependant au vue du potentiel forestier du pays, elle est encore faible. Les
Inventaires du SPIAF estiment 10 million de m3/an à
exploité et que certaines analyses pensent à 500000 m3 à
temps normal. De 2005 à 2009 aucune année n'a pu atteindre ce
chiffre. Le potentiel forestier reste encore intact. Il n'y a qu'une trentaine
d'espèces qui a fait l'objet de l'exploitation durant ces cinq ans.
C'est pourquoi le gouvernement dans toutes ses mesures doit songer à la
mise en valeur du reste d'espèce tel qu'estimé par le CTFT afin
d'augmenter la production. La sélectivité dans l'exploitation
peut conduire à de risques de disparation de certaines essences,
l'essentielle est de valoriser toute la richesse exploitable.
Du point de vu déclarations trimestrielle du volume
exploité, il a été constaté que le secteur
forestier connait encore certains problèmes. Alors que la loi demande
une déclaration trimestrielle, certaines sociétés
n'arrivent pas à réaliser cela ; tel a été le cas
de l'an 2007 où presque la totalité d'exploitant n'ont pas
passé pour déclarer leur volume du quatrième trimestre.
Pire et grave, d'autres n'ont méme pas déclaré le volume
annuel entre autre PACIFIC et BBC en 2008 pour ne citer que ces deux. Toute
chose restant tel qu'aujourd'hui, le secteur forestier contractera des
problèmes irréversibles.
Bien sûr le potentiel restera sous exploitation mais le
pays si pas la population ne profitera de rien du secteur. Sur le plan mondial,
on continuera à se contenter de la dernière place dans la
production.
La prise de responsabilité est un élément
capital dans la gestion de tout secteur. Le Ministère de l'Environnement
Conservation de la Nature et Tourisme, la Direction de Gestion
Forestière, devra manifester cette attitude. Le suivi de
déclaration trimestrielle révèle d'une importance
capitale. Il se fera non seulement au bureau mais aussi sur terrain
c'est-àdire au niveau de concessions d'exploitation afin de savoir avec
exactitude le volume de bois annuellement prélevé. La
rédaction nette et honnête des rapports annuels est aussi
nécessaire. L'extrapolation de valeurs de production d'une année
précédente à l'année suivante n'est pas du tout la
gestion durable. Maintenir ces erreurs, les risques d'induire la promotion du
secteur forestier dans le jour à venir remarquables.
Enfin le gouvernement devra songer à éradiquer les
différentes contraintes qui frappent l'exploitation du bois, nous
pouvons citer :
- La dégradation très prononcée des
infrastructures de transports, de manutention de produits forestiers.
- L'inexistence de crédits bancaires et de
mécanismes pouvant couvrir les problèmes, les risques en cours
pour les operateurs.
- L'absence d'une politique forestière bien
définie, manque d'un plan forestier clairement défini qui peut
appuyer la mise en application de la loi forestière et ainsi donner une
garantie de la gestion durable de forêts.
- Une faible capacité technique due au manque d'un
programme de formation et de
recherche adapté d'améliorer la gestion des
ressources et la valeur ajoutée des produits - La contre performance des
institutions et services de gestion ayant pour cause le
manque de moyens matériel et surtout financiers
conséquent.
- Problème d'insuffisance des outils, des
données et d'information nécessaire pour une planification et une
gestion durable de ressources forestières : là nous citons les
données cartographiques et celles d'inventaires.
Tous ces problèmes énumérés ci-haut
devront être revu plutôt possible pour donner au secteur forestier
la force de se maintenir et de se développer.
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