PROBLEMATIQUE
Question centrale
De quelle manière l'éthique chrétienne de
la communication a pu influencer (ou éclairer) la démarche de
réconciliation politique au Burkina Faso, 1998 à 2003 ?
Hypothèses
ü L'éthique chrétienne de la communication
repose sur des valeurs humaines spécifiques ;
ü Une réelle convergence se dessine entre les
valeurs spécifiques de l'éthique chrétienne de la
communication et les objectifs de paix du Burkina Faso ;
ü En matière d'éthique de la communication,
l'Eglise a un modèle à proposer ;
ü L'éthique chrétienne de la communication
embrasse un certain nombre d'ingrédients porteurs de valeurs
démocratiques et de paix pour le Burkina Faso ;
ü La qualité de la vie démocratique est
fonction de l'observance par les acteurs de l'espace public, de
l'éthique de la communication.
METHODOLOGIE
Sources
Trois types de sources ont permis d'alimenter ce travail.
- Les produits documentaires (ouvrages, publications)
- Les personnes-ressources
- Internet
Ces trois principales sources ont pu se compléter
utilement dans la constitution d'un corpus de réflexion.
Conditions de travail
Elles ont été quelque peu laborieuses en raison
du champ géographique de la recherche qui se trouve être le
Burkina Faso. Cela impliquait pour moi des exigences de voyage et des
délais de collecte assez serrés. Il m'a fallu profiter d'un
séjour de quatre semaines au Burkina (dicté par des
impératifs de famille) pour assurer parallèlement l'ensemble de
la collecte.
Pour pallier cette contrainte, une bonne partie de la collecte
s'est faite par le moyen du courrier électronique. La distance
créée par le virtuel n'aura pas toujours permis des
échanges directs et sincères. Ainsi, certains silences demeurent
inexpliqués.
L'ensemble de la saisie du présent document a
été effectuée par nous même en dépit d'une
connaissance assez moyenne de l'informatique.
Contraintes rencontrées
Le sujet n'est pas suffisamment documenté. Du moins, la
littérature sur l'éthique chrétienne de la communication
est assez parcellaire et il n'a pas été aisé de la
recentrer autour de la dimension traitée dans ce Mémoire.
D'où l'option qui a été faite de privilégier le
terrain, à travers divers témoignages avec les multiples
aléas inhérents à ce genre d'opération.
Les personnes ressources n'ont pas toujours saisi l'urgence
liée au travail et ont donc pour la plupart largement
excédé les délais qui leur ont été
suggérés. Par endroits, nous nous sommes heurtés à
une certaine gestion trop protocolaire de l'information officielle. Certains
responsables d'institutions, au mépris des délais, s'obstinent
à subordonner leur déclaration à un quitus attendu de la
hiérarchie et qui, hélas, n'arrive parfois jamais.
A cela, s'ajoute la contrainte d'ordre financier
découlant de mon voyage aller-retour sur le Burkina Faso (dont une
partie par la route), au mois de mars-avril 2003.
Faute d'avoir pu parcourir l'ensemble de l'étendue
géographique de l'archidiocèse de Bobo Dioulasso, certains
développements sur les pratiques de l'Eglise peuvent paraître
globalisants, par endroits. Quoique, nous ayons pris, dans la mesure du
possible, la précaution de subordonner le général au
particulier. Option délibérée ? Pratiquement, oui.
Car, nous avons craint l'appauvrissement et le cloisonnement auquel nous
exposerait une fixation exclusive et catégorique sur
l'archidiocèse de Bobo-Dioulasso. Autant, il nous a paru essentiel de
révéler l'archidiocèse de Bobo-Dioulasso dans sa
spécificité, autant nous avons cru bon, dans son
intérêt, de la soumettre à l'épreuve plus
enrichissante de la comparaison et surtout à celle d'un jugement plus
large.
SECTION I
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