§2 : Les problèmes socio-politiques et
économiques
La persistance des groupes armés dans la
sous-région se justifie par la désintégration sociale,
politique et économique des certaines catégories de
populations.
La plupart de ces Etats est caractérisé par la
faillite des ces secteurs. Ils n'arrivent pas à organiser le social de
leur population en leur assurant le nécessaire pour leur
stabilité. Ce qui laisse un grand nombre de jeune sans emploi, sans
occupations à la merci de seigneur des guerres en leur assurant une
rémunération a partir des actes illégaux qu'ils
commettent.
Comme d'aucun le savent l'économie est le pilier ou
appuie à toutes sortes de politiques lorsque, l'économie ne joue
pas son rôle, celui de chercher le bien ou le mieux être de la
population, elle ouvre de brèche en favorisant la
pénétration d'armes et la formation des groupes qui finissent
par créer des conflits armés.
Il est remarqué que le grand nombre de groupes
armés dans la région est formé de jeunes qui proviennent
de zones rurales, où les actions des Etats, surtout ceux africains,
n'ont pas un impact considérable. L'analphabétisme, le manque
d'instruction et aussi le manque d'emploi sont autant de facteurs qui
contribuent à la persistance du conflit armé, en l'occurrence des
groupes armés.
Comme nous l'avions invoqué dans la section
précédentes, les atouts économiques dont possède la
sous-région de Grands Lacs, le ressources qu'elle regorge constituent
les causes de la présence de milices dans le sens que nombreux sont
qui veulent que la région demeure dans une situation de conflit pour en
bénéficiait économique.
La désintégration sociale et politique dans
cette partie est un élément capital qui a conduit à
l'intensification de conflit et à l'existence de groupes armés.
L'idée d'être discriminée a conduit à l'existence de
groupes armés, à l'exemple du CNDP, qui justifie son existence
dans la protection d'une ethnie qui serait marginalisée au
détriment des autres.
Les questions politiques jusqu'à l'heure, continue
à causer de tort au population et au bon fonctionnement des institutions
étatiques démocratiques.
Le problème qui se pose dans les pays de Grands lacs se
traduit par l'immaturité politique, où tout le monde aimerait
avoir le siège de président de la république ou le grade
de général. L'impossibilité d'accéder à de
postes prétendus ramène à des actes d'insurrection ou
à de retraits dans la forêt afin de former son propre groupe dans
le but d'être appelé et négocié.
Cette culture trouve un milieu propice dans cette partie car
les Etats à eux même ne sont pas à mesures de
contrôler l'étendue de leurs territoires et assurer la
souveraineté et l'application de la loi par tout.
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