L'incidence de revenu national disponible et la formation brute de capital fixe sur la consommation des ménages congo « cas de l'économie congolaise » de 2000 a 2009( Télécharger le fichier original )par Zacharie MUAMBA MUKENGE Université Pédagogique Nationale "U.P.N" - Licencier en Sciences Economique et de Gestions/Gestion Financiere 2010 |
SECTION 4 : EVOLUTION DU PIB SELON LES EMPLOIS EN 2008 :En dépit d'un environnement économique international moins favorable par rapport à l'année 2007, la croissance économique en République démocratique du Congo s'est maintenue à un niveau satisfaisant en 2008, soit un taux de croissance de 6.2% résultant de la dynamique affichée par la demande extérieure nette. Cette évolution globale de la croissance occulte les baisses à la fois de la demande intérieure et de la extérieure observée au cours de deux derniers trimestre de l'année sous revues, les quelles ont fait entrer l'économe dans la phase de récession. 4.1 Demande intérieure :Quoiqu'en léger replis comparativement à 2007, la contribution de la demande intérieure a la croissance s'est maintenue en 2008, favorisée ,essentiellement par la vigueur de la consommation des ménages 3.7 point et des investissement bruts 1.4 points. 4.2 Consommation :L'importance de la contribution à la croissance résulte principalement de la consommation des ménager dont la contribution à la croissance est passée d'une année à l'autre de -0.8à3.7 points. L'entrée en vigueur du nouveau barème dans l'administration publique depuis le mois d'octobre 2007 explique notamment cette évolution. Néanmoins, les effets attendus de cette révision barémique ont été limite suite à l'environnement inflationniste qui a caractérise la période sous examen .quant à la consommation des administrations publique, sa contribution a la croissance s'est ralenti pour se situe à 0.6 point contre 1.3 point une année plutôt. Cette situation s'explique notamment par la non exécution de certaines dépenses de fonctionnements prévus dans le budget au profit des dépenses sécuritaires. 4.3 Investissement brut :
Quoi qu'en léger recul par rapport à l'année précédente le rythme de progression du taux d'investissement en 23008 reste positif, lié d'une part aux investissements directs, et d'autre part au dynamismes des activités dans les secteurs de mines au premier semestre et de construction par les entreprise privées et les ménages grâce à l'apport des capitaux frais. En ce qui concerne les investissements réalisés dans le cadre budgétaire, ils ont concerné principalement les équipements des administrations, l'infrastructure économique (construction et réhabilitation des routes, ponts, et chaussées), équipement médicaux et travaux antiérosifs. D'une année à l'autre, les investissements publics sont passés de 22384.3 millions de CDF à 160755.0 millions. Quant aux investissements prive, les données disponibles privées par l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements et la Commission Internationale, chargée d'approuver les listes des biens à importer par les entreprises minières sous régime douanier, portent sur les intentions d'investissement exprimées par le promoteur privé mixtes et parapublics. Le conseil de promotion et d'agrément a agréé 123 projets (création, d'extension ou de modernisation) évolué à 2399.2 millions des USD au cours de cette année. Ce différent projet, ayant bénéficié des avantages liés au code des investissements devraient permettre la création des 19848 emplois dont plus de 80.0% en faveur des nationaux. La répartition sectorielle des investissements prévus en 2008 indique une prépondérance du secteur des services qui a bénéficiés de 68.8% du total. Les investissements dans l'industrie de fabrication, l'agriculture et les BTP représente respectivement 13.2%, 12.4%, et 5.7% dans le total.21(*) S'agissant de la répartition géographique, Kinshasa a absorbé pré de la moitie des moitie des projets agrée, soit 60 projets pour une valeur de 89.6 millions de USD suivi du Katanga 16 (729.2 millions), Bas-Congo 8(60.1 millions), Nord-Kivu 6(23.8 millions), Province orientale 5(48.7 millions), du Kasaï-Oriental 2(4.0 millions), du Kasaï occidental 2(2.9 millions) , du Bandundu et du Maniema 2(2.89 millions), ainsi que du Sud-Kivu 1(9.5 millions).La commission interministérielle a traité 32 projets des secteurs miniers en 2008 évolués à 2541.7 millions d'USD. Ces projets concernent principalement la province du Katanga. * 21 Source : Banque centrale du Congo, rapport annuel 2008p 13.....15 |
|