2.3 L'évolution de l'activité
économique et financière 2003-2004
2.3.1 Développement économique
a) Aperçu
générale :
Le taux de croissance s'est davantage affermi en 2003
grâce à la poursuite des reformes économiques
entamées depuis 2002
Dans le cadre du PEG 2002-2005. Ce programme, appuyé
par les institutions de
Brettons Word et les principaux bailleurs de fonds, a
été exécuté dans un
Contexte marqué par des progrès notable sur le
plan politique, lesquels se sont concrétisés notamment par la
réunification du pays dont les effets ont eu un impact positif sur
l'activité économique.
En effet, au terme de l'année 2003, le PIB réel
s'est accru de 5,8% contre 3,5% en 2002, grâce au bon comportement des
activités observées principalement dans le branches de
l'extraction minière et des industries métallurgique, des
bâtiments et travaux publics, des transports et communication, de
commerce de gros et détail ainsi que de l'agriculture.
Il convient de relever que le rythme annuel de formation de
prix s'est davantage ralenti au cours de cette année. L'inflation a
fléchie à 4,4% en 2003 contre 15,8% en 2002 à la suite de
l'appréciation du franc congolais par rapport aux dollars
américain, principale devise utilisée dans les transactions, et
de la baisse des prix des produits pétroliers enregistrée en
juillet et en septembre 2003.
L'amélioration des activités des secteurs de
communication a permis à l'emploi dans le secteur privé de
l'accroitre de 5,0% en raison l'inflation de nouvelles unités.
Concernant le salaire réel, il a été noté des
améliorations dans le secteur public et privé à la suite
de la stabilité des prix intérieurs ainsi que des bonnes
conditions notamment salariales offertes dans le secteur privé notamment
au niveau des entreprises de communication et de services.
b) L e produit intérieur
brut :
Le taux de croissance de PIB en 2003 s'est situé
à 5,2% contre 3,5% en 2002. Ce taux est supérieur de 0,8 point de
pourcentage à l'objet retenu dans le programme économique du
gouvernement.
Cette croissance a été impulsée
principalement par les branches ci-après « extraction
minière et industrie métallurgique » (25,6) ;
« bâtiment et travaux publiques » (20,3%) ;
« transport et communication » (19,7%) ;
« commerce de gros et détail » (11,0%) et
« agriculture, sylviculture, élevage, pèche et
chasse » (10,0%).
La contribution importante des industries extractives et
métallurgique dans la croissance du PIB en 2003 tint au bon comportement
du secteur du diamant, consécutif notamment aux effets induit du
processus de Kimberly qui oriente particulièrement la production
artisanale dans le circuit officiel ainsi qu'à la hausse de la
production du pétrole brut.
La participation de la branche « commerce de
gros et de détail » résulte principalement de
l'amélioration du climat des affaires observés depuis la mise en
oeuvre des mesures du programme économique du gouvernement et la
pacification du pays. Quant à l'activité
agricole, sa contribution tient essentiellement au regain de l'exploitation
forestière suite à la prise du trafic des biens et des personnes
sur la voie fluviale.
|