République démocratique du Congo
Enseignement supérieur et universitaire
Université pédagogique Nationale
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUE ET DE
GESTION
DEPARTEMENT DE GESTION
B.P 8815
E-mail : rectorat
upn@yahoo.fr
Kinshasa/BINZA
L'INCIDENCE DE REVENU NATIONAL DISPONIBLE ET LA FORMATION BRUTE
DE CAPITAL FIXE SUR LA CONSOMMATION DES MENAGES CONGO
« CAS DE L'ECONOMIE CONGOLAISE »
DE 2000 A 2009
PAR
MUAMBA MUKENGE Zacharie
Mémoire présenté et défendu
en vue de l'obtention du titre de licence en sciences économique et de
gestion Option : Gestion financière
Directeur: Raphaël MASALA BAFUILA ph.D
ANNEE ACADEMIQUE: 2010 - 2011
EPIGRAPHE:
« Ne te fie pas à ta propre
intelligence, mais place ta confiance dans le seigneur.
Appuie-toi sur lui dans tout ce que tu entreprends, et il te
montrera comment tu dois agir.»
(Proverbe 3. 5-6)
« Celui qui pleure quand il sème, criera de
joie quand il moissonnera.
Il part en pleura pour jeter la semence, il reviendra criant
de joie, chargé de ses gerbes de blé. »
(Psaume 126. 5-6)
Zacharie MUAMBA MUKENGE
MEMORIAL
A mon regret père MUKENGE dénis qui a conduit
mes premiers pas jusque à faire de moi un homme utile à la
société, par ses conseils et sacrifice, que ce travail reste
à votre mémoires, qu'il soit un fruit de votre arbre que tu as
planté à l'éducation nationale trouve ici ma
reconnaissance. Nous gardons aussi une pense pieuse à notre petite soeur
Esther MANYINA.
Zacharie MUAMBA MUKENGE
DEDICACE
A toi l'eternel Dieu des armées, le prince de la paix
et le sauveur de l'humanité, pour l'amour, la compassion et la
lumière manifeste au temps de la fin à mon égard ;
A toi ma mère bien aimée NSEYA Marie pour tant
d'affections consentie que cette oeuvre soit un fruit de vos entrailles.
A toi mon très cher oncle NTAMBUE Simon et ma
mère Henriette MASENGU pour le sens d'amour et d'encadrement à
mon égard que ce travail soit un symbole de votre soutien spirituel,
moral, financier et matériel.
Zacharie MUAMBA MUKENGE
remerciements
Il nous a fallu dix mois de recherche et de réflexion pour
réaliser notre étude sur l'incidence du revenu national et la
formation brute de capital fixe sur la consommation des ménages cas de
l'économie congolaise de 2000 à 2009.
Si nous sommes arrivés à Ce stade de
développement intellectuel, c'est aussi par les efforts et contribution
du monde extérieur.
Le professeur MASALA, demeure le premier à manifester un
intérêt particulier à notre sujet de réflexion.
L'accueil très compréhensif qu'ils ont réservé
à notre travail mérite une reconnaissance toute
particulière.
Nous rendons hommage à toutes nos autorités
académiques, professeurs, Chef des travaux et aux assistants de
l'université pédagogique nationale pour la responsabilité
assumée faire de nous ce que nous sommes aujourd'hui.
A ma proposée, future mère de mes enfants, que
ce travail soit un témoignage de l'attachement mutuel.
A mes petits frères et soeurs, cousins et
cousines : TSHINAYI Jean Pierre, marie TSHILOMBA, Pauline TSHITENGE,
MASENGU Henriette ; Claude TSHILENGE, Julie KAPINGA, Omega MASENGU,
Consolante NTAMBUE, Séphora MBOMBO, pour lesquelles, les mots me
manquent pour exprimer ma gratitude du soutien moral que j'ai toujours
bénéficié de leur part.
Nous ne remercions jamais assez tous les camarades et amis qui
nous ont partagé ensemble les jours et peine durant cette longue
expérience académique, nous pensons à : Alexis
MULEBA, prince MFUTA, Akili IRENGE, Elvis MULAMBA, Modeste MPOYI, Benjamin
MUTOMBO, Danny MAMINA, José MBULU, Leonard NGOMBUA, Patrick MPUTU,
José KAMBA, Nénette BANGAMBA, Etienne KAMBONGO, Sr
Judith, AMISSE Meda, NZILA Mukwisa Rachel, qu'ils trouvent ici le fruit de
leurs encouragements et amitié.
A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué
matériellement, spirituellement, moralement, financièrement
à la matérialisation de cette oeuvre mais dont les noms ne sont
repris sur cette page, trouvent ici l'assurance de notre sympathie.
ZACHARIE MUAMBA MUKENGE
Liste des abréviations:
: Variation
C : consommation
Co : consommation autonome
Cp : consommation permanente
Ctr : consommation transitoire
DN : dépense nationale
DTS : droit de tirages spéciaux
FBCF : formation brut du capital fixe
INSEE : Institut national de la statistique et des
études économique
OCDE : organisation de coopération et de
développement économique
PEG : programme économique du gouvernement
PIB : produit intérieurs brut
Pmc : propension marginale à consommer
PMC : propension moyenne à consommer
PMS : propension marginale à épargner
PNB : produit national brut
RN : revenu national
S : épargne
Yd : revenu disponible
Ymp : revenu maximum précédemment
Yp : revenu permanant
Ytr : revenu transitoire
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Ressources et fonctions des secteurs
institutionnels ;.....................page 14
Tableau n°2.1 : taux de croissance en volume de
différent secteur et de leur composante (variation en pourcentage par
rapport à l'année précédente :....Page
36
Tableau n°2.2 : utilisation du produit
intérieur brut (en pourcentage du PIB au prix courant) :
Page...... 37
Tableau n°2.3 : intention d'investissement en 2008
et 2009 :........Page 50
Tableau n°2. 4 : parts relatives des composantes de la
demande globale dans le PIB (en
pourcentage) :.......................Page 52
Tableau n° 3.1 Evolution du revenu national disponible en
millier de FC :.....Page56
Tableau n° 3.1.1 Evolution du revenu national disponible en
millions de franc constant :...Page 57
Tableau n°3.2 évolution du niveau de la formation
brute du capital fixe en de CDF courant :...Page58
Tableau n° 3.2.1'évolution de la formation brute du
capital fixe en millions de franc congolais
constant :.............Page59
Tableau n° 3.3 L'évolution de consommation des
ménages en CDF courant :..........Page 60
Tableau n° 3.3.1'évolution de consommation de
ménages en millier de franc constant :......page
61
Tableau n° 3.4 le revenu national disponible, la formation
brute du capital fixe et la consommation de ménages après
déflation de 2000 à 2009 :.......Page 62
Tableau n° 3.5 Recherche des
paramètres :..........Page 65
Tableau n° 3.6
Suite :...................................Page 66
INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE
Si le lien unissant la consommation au revenu avait
été perçu par les économistes avant la publication
de la théorie générale, Keynes fut, néanmoins, le
premier à souligner l'importance de cette relation.
Les propositions théoriques initiales furent l'objet de
vérifications empiriques qui conduisit à des résultats
contradictoires et à des formations des nouvelles hypothèses
cherchant à mieux éclairer le comportement de consommation.
La consommation dépend des multiples facteurs notamment,
prix, revenu, goût, anticipation. Alors que la loi de la demande
privilégiait le déterminant prix, le montant du revenu joue le
rôle essentiel dans l'analyse keynésienne.
Pour elle, le volume de consommation globale
réalisée au cours d'une période dépend du montant
du revenu de la même période.
Dans le cadre actuel de l'économie congolaise, le constant
est que la consommation du ménage est beaucoup plus influencée
par le revenu disponible.
En abordant ce thème, nous voulons élucider la
fonction de consommation des ménages congolais si elle est conforme
au modèle keynésien.
L'incidence du revenu national et la formation brute de capitale
fixe sur la consommation des ménages congolais, se fera à travers
l'examen des deux questions ci-après :
1) Quel est l'impact ou l'apport du revenu national sur la
consommation ?
2) existe t-il une corrélation entre les deux variables et
la consommation ?
L'ensemble de ces questions trouvera la réponse dans
les pages qui suivent.
II. HYPOTHESE :
L'hypothèse est définie comme une série
des réponses supposées ou provisoire mais vraisemblables aux
regards de questions soulevées dans la problématique.1(*)
Dans le cadre de notre travail, notre hypothèse
fondamentale est qu'il existe une relation positive entre le revenu
disponible, la formation brute de capital fixe sur la consommation des
ménages et que cette intensité serait très
élevée.
III .CHOIX ET INTERET DU SUJET :
Notre pays, après l'organisation et la mise en place des
institutions nationales et provinciales issues des urnes en 2006, le pays
est entrain de traverser un moment décisif de son histoire. Les
nouvelles autorités du pays doivent poser les bases qui permettent
à la nation de relever les défis de la pauvreté.
Pour nous, le fait d' analyser l'incidence de consommation des
ménages congolais peut servir d'exemple aux autorités de
prendre des mesures adéquates permettant au pays de relancer les
activités économique en vue d'entrer dans le club des pays
émergents.
IV METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Dans le cadre de ce travail, nous avons opté à la
méthode analytique afin d'analyser les différentes composantes
de la fonction de consommation congolaise, en suite, à la
méthode inductive qui a permis de tirer des conclusions sur les faits
observés. Au delà de ces deux méthodes, nous avons
eu recours à deux approches : l'approche économique et
l'approche statistique.
L'approche économique nous a permis de formuler la
théorie sur le thème choisi et l'approche statistique
nous a permis de réunir l'information
chiffrée et de traiter cette dernière au moyen de l'outil
statistique.
Quand aux techniques, nous avons privilégie : la
technique documentaire, qui nous a permis de consulter les différents
documents, ouvrages, TFC, mémoire et la technique d'interview qui nous
a permis d'entrer en contact avec les personnes ciblées.
V. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE
Tout travail scientifique doit être limité dans
le temps et dans l'espace. Dans le temps, notre travail analyse les
données pour une période allant de 2000 à 2009 ; et
dans l'espace, nous analysons l'incidence de revenu disponible et la formation
brute de capital fixe sur la consommation des ménages.
VI. CANEVAS DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comprend
trois chapitres : le premier est consacré aux approches
conceptuelles, le deuxième présente l'économie
congolaise, et le troisième chapitre sera consacré à
l'analyse statistique de donnés .Des suggestions et recommandations
bouclerons notre travail.
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS
SECTION 1 : Généralités sur
l'activité économique
1.1. Définition de l'activité
économique :
C'est l'ensemble des actes que doivent accomplir les hommes pour
satisfaire leur besoin à partir de la production et de l'échange
des biens ou de services.
Définir l'activité économique revient
à définir l'objet de l'économie politique2(*).
Les biens et services économique doivent être rares
et utiles. La production, l'échange et consommation portant sur ces
biens constituent des activités économiques.
L'objet de la science économique est donc l'étude
des activités économiques. Ces activités peuvent
être analysées à deux activités économiques
différentes :
a) L'analyse macro-économique
b) L'analyse micro-économique de l'entreprise et de
ménage
A la différence de la micro-économie de
l'entreprise, on ne dispose pas d'outil de mesure de la satisfaction du
consommateur de même valeur que ceux fournis par la comptabilité.
L'analyse des activités économique dépasse la description,
elle débouche sur des recommandations d'action en passant par la
formulation d'un optimum.
1.2 Les agents économiques3(*)
La comptabilité nationale retient
généralement le découpage institutionnel pour
représenter l'ensemble des agents économiques. On parle alors
d'unités institutionnelles. Celles-ci sont des centres de
décisions économiques, répondant en principe au double
critère suivant : elles jouissent de l'autonomie de décisions
dans l'exercice de leur fonction principale ; elles disposent d'une
comptabilité complète, avec bilan. Les unités
institutionnelles sont regroupées en secteurs institutionnels. On
appelle « secteur institutionnel, un ensemble d'unités
institutionnelles qui ont un comportement économique
analogue ». Ce comportement économique est
repéré par la fonction principale, par la nature et l'origine des
ressources de l'unité institutionnelle. Les secteurs ont une
réalité concrète, les unités qui les composent une
forme juridique. La comptabilité nationale distingue 6 secteurs
institutionnels :
1. Les sociétés non financières
Ce secteur institutionnel regroupe les unités
institutionnelles dont la fonction principale est de produire des biens et
services non financiers marchands (c'est-à-dire dont le prix est
économiquement significatif) et qui ont pour ressources le produit de
leurs ventes. Ce secteur comprend les sociétés ayant une
comptabilité complète et jouissant de la personnalité
morale. Leurs formes juridiques sont variées : société
anonyme, SARL, société en nom collectif... Il comprend
également les quasi-sociétés (qui ont une
comptabilité complète mais ne jouissent pas de la
personnalité juridique). Leur importance économique est telle (il
s'agit des succursales, des bureaux de vente, sociétés dans le
siège est à l'étranger) qu'elles sont décrites avec
les sociétés. En revanche, les entrepreneurs individuels qui
n'ont pas de personnalité juridique distincte de celle de
l'entrepreneur, sont exclus de ce secteur institutionnel3. Les
Sociétés non financières sont regroupées en trois
secteurs selon la nature du contrôle exercé : les
sociétés non financières publiques
(contrôlées par l'Etat ou par les collectivités locales,
elles sont juridiquement des administrations, mais elles vendent la majeure
partie de leur production au public, exemple de la régie des Alcools) ;
les sociétés non financières privées nationales
(elles sont gérées pour le compte d'associés,
réunis par un contrat de sociétés) et les
sociétés non financières sous contrôle
étranger. Une autre décomposition, plus traditionnelle, classe
les sociétés en fonction de leur activité principale. On
distingue ainsi les notions de branche (activité d'une
société) et celle de secteur (activité principale d'une
société). Les études en matière de branche
permettent d'appréhender les marchés de produit sous la forme
d'un tableau entrées - sorties. Les études en matière de
secteurs facilitent quant à elles l'analyse de variables telles que
l'investissement, le financement...
2. Les institutions financières
Ce secteur regroupe les unités institutionnelles dont la
fonction principale est de financer, c'est-à dire collecter, transformer
et répartir les disponibilités financières. Leur
rôle est de mettre en rapport les gens à besoin de financement
(qui cherchent des fonds) avec les gens à capacité de financement
(disposés à placer des fonds). Elles exercent une activité
d'intermédiation financière Les ressources des institutions de
crédit sont constituées par les fonds qu'elles collectent :
dépôt à vue ou à terme, obligations... Le secteur se
décompose en trois sous-secteurs. Les institutions
financières regroupant les institutions qui ont le pouvoir de
créer de la monnaie. On y distingue la banque centrale (qui a le
monopole d'émission de la monnaie légale) ; les autres
institutions de dépôts (banques du second rang qui créent
de la monnaie scripturale) et les autres intermédiaires financiers. Les
auxiliaires financiers. Les sociétés d'assurance (y compris les
mutuelles, institutions dont les ressources sont des cotisations sociales
volontaires). Les sociétés d'assurance ont pour fonction
principale de transformer les risques individuels en risques collectifs, en
garantissant le paiement d'une indemnité en cas de réalisation
d'un risque. Elles ont comme ressources les primes payées par les
assurés en vertu de contrats librement consentis.
3. Les ménages
Ce secteur regroupe les unités institutionnelles dont la
fonction principale est de consommer les biens et services achetés sur
le marché. En incluant l'entrepreneur individuel aux ménages, le
système de comptabilité nationale a crée un secteur
institutionnel aux comportements très hétérogènes.
Les ressources principales des ménages proviennent de
la rémunération des facteurs de production (travail, capital,
terre) et de transferts versés par d'autres secteurs. Au sein des
ménages, on distingue les ménages ordinaires (ensemble
de personnes vivant dans un logement séparé ou
indépendant) et les ménages collectifs (maisons de
retraite, cités universitaires, foyers de travailleurs, prisons). Afin
de permettre une meilleure analyse des comportements économiques, une
décomposition par Professions et Catégories Socioprofessionnelles
(PCS) des ménages est régulièrement publiée par
l'INSEE. Les PCS servent ainsi à classer les ménages selon la
profession de la personne de référence du ménage. La
décomposition des ménages en PCS repose sur le croisement de
plusieurs critères : le critère d'activité (qui isole les
actifs des inactifs), le critère de statut (qui clive les travailleurs
indépendants, employés ou non, et les salariés), le
critère de secteur d'activité (qui isole l'agriculture des autres
activités), le critère hiérarchique (il combine revenu,
diplôme et notion d'encadrement).
4. Les administrations publiques :
Ce secteur regroupe toutes les unités dont la principale
fonction consiste à produire des services non marchands destinés
à toutes les unités ou à effectuer des opérations
de redistribution du revenu ou du patrimoine national. En d'autres termes,
elles fournissent des services collectifs gratuits ou quasi gratuits, et
redistribuent le revenu national. Les ressources principales sont les
prélèvements obligatoires : impôts, cotisations sociales.
Ce secteur se décompose en trois sous-secteurs : l'administration
publique centrale (APUC) regroupant essentiellement l'Etat et les
organismes à compétence générale ou
spécialisées ; les administrations publiques locales (APUL)
regroupant les collectivités locales, à compétence
générale étendue à une partie du territoire
(régions, départements, communes), et divers organismes
d'administration locale, à compétence spécialisée
(régies, districts, chambre de commerce...) ; les administrations de
Sécurité Sociale rassemblant toutes les unités qui
perçoivent les cotisations sociales obligatoires et distribuent
des prestations sociales, et les organismes auxquels ces unités
procurent leurs ressources principales (hôpitaux).
5. Les institutions sans but lucratif au service des
ménages (ISBLSM)
Elles regroupent des organismes privés sans but lucratif
produisant des services non marchands destinés aux ménages. Il
s'agit principalement des associations, des syndicats, des partis politiques,
des églises... Elles sont dotées de la personnalité
juridique. Leurs ressources proviennent de contributions volontaires des
ménages et de revenus de la propriété pour plus de 50% de
leurs recettes. Si plus de 50% des recettes proviennent des ventes, les
organismes sans but lucratif peuvent être classés en
sociétés. Si plus de 50% des recettes proviennent de subventions
publiques, ils sont classés en administrations publiques.
6. Le Reste du Monde
C'est un regroupement des relations entre les unités
économiques étrangères et les unités
économiques nationales. Ce n'est donc pas un véritable secteur
institutionnel. Le reste du monde est ventilé selon la localisation
géographique :
Tableau n°1 : Ressources et fonctions des secteurs
institutionnels
Secteur Institutionnel
|
Fonction Principale
|
Ressources Principales
|
Société Non financière
|
Produite des biens et services marchands non financiers
|
Résultat de la vente
|
Les institutions Financière
|
Financer, c'est-à-dire collecter, transformer et repartir
des disponibilités financières
|
Fonds provenant des engagements financiers contractés.
|
Les Ménages (y compris les entreprises
individuelles)
|
Consommer, et en tant qu'entrepreneure individuelle, produire des
biens et services marchands non financiers.
|
Rémunération de facteur des productions,
transfère effectué par les autres secteurs, produits de la
vente.
|
Administration publiques
|
Produire des services non marchands destiner à la
collectivité et effectué les opérations des
redistributions de revenu et de richesse national.
|
Versement obligatoire effectué par les autres secteurs et
reçu directement ou indirectement.
|
Les institutions sans but lucratif au service des
ménages
|
Produire des services non marchands et dans certain cas produire,
sans but lucratif des services marchands destiné aux ménages.
|
Les contributions volontaires effectuées par les
ménages et éventuellement des achats des biens pour les
ménages.
|
Les Reste du monde
|
Sous l'appellation « reste du monde », on
regroupe dans même ensemble de comptes les opérations entre
unités résidente et non résidente.
|
|
Source : fondement de l'économie politique p 27
éd 1989
1.3 Instruments de mesure de l'activité
économique
La comptabilité nationale a pour objectif de mesurer la
valeur de l'activité économique d'un pays au cours d'une
année. Différentes manières de mesure peuvent être
envisagées :
1°) La grandeur ou agrégat( ou
quantité globale homogène) qui exprime le mieux, cette valeur
est le produit national (PN) celui-ci est l'estimation aux prix de vente de la
production totale du pays durant la période considérée, ou
en d'autre terme, de tous les out put finals comme le PN, ainsi
calculé ,comprend, outre le coût des facteurs, le montant de
l'amortissement du capital technique et les impôts indirects,
c'est-à-dire tous les éléments de son prix de vente,
appelé PN brut aux prix du marché. La comparaison des PNB d'une
année à l'autre permet de suivre l'évolution de
l'économie du pays et, en particulier, celle du niveau
d'activité, de l'emploi, et la croissance économique.4(*)
2°) Un autre instrument de mesure de
l'activité est le revenu national (RN). Il sert surtout à
apprécier l'évolution temporelle du niveau de vie, du pouvoir
d'achat de la population du pays considéré et à comparer
cette évolution à celle d'autre pays. Le RN c'est total la de
rémunérations cédée aux propriétaires des
facteurs des productions d'un pays durant la période envisagée.
Au coût des facteurs, RN et PN sont deux grandeurs égales, il
mesure sous aspects différents, une même réalité.
3°) Un troisième agrégat
permet de mesurer indirectement l'activité économique c'est la
dépense nationale (DN) c'est-à-dire l'affectation de la
production. On peut montrer qu'en calculant la dépense nationale, en
bien de consommation et en bien d'investissement, on trouve une grandeur
égale au PNB.
DN= RN+Impôt+Amortissement=PNB aux prix du
marché
|
SECTION 2 : Notion sur la fonction de
consommation
La fonction de consommation dépend de multiples
facteurs, prix, revenu, goût, anticipation.
Alors que la loi de la demande privilégiait le
déterminant prix, le montant du revenu joue le rôle essentiel dans
l'analyse keynésienne.
Pour elle, le volume du revenu global (C)
réalisé au cours d'une période dépend du montant de
revenu global réel disponible (Y) de la même période.
(L'analyse est menée à prix constants et implique la
déduction des impôts indirects).C=f(Y) Le revenu globale a deux
composantes, la consommation C et l'épargne S (Y=C+S)
L'épargne apparaît comme élément
résiduel dépendant de la consommation, elle-même
dépendant du revenu. La consommation et l'épargne sont donc
complémentaires par rapport au revenu.
Aussi, la fonction de consommation analysée donc
facilement dans le paragraphe B en fonction d'épargne. De plus, les
caractéristiques de la fonction keynésienne dégagée
dans le paragraphe C sont à l'origine de tentatives des
dépassements de l'analyse keynésienne
A. Consommation et épargne sont donc
complémentaires par rapport au revenu. Aussi, la fonction de
consommation analysée dans le paragraphe A peut-elle être
transposée donc facilement dans le paragraphe B en fonction
d'épargne. De plus les caractéristiques de la fonction
keynésienne dégagée dans le paragraphe C sont à
l'origine des tentatives de dépassement de l'analyse keynésienne
Fonction de consommation
1. Définition
Emploi d'un bien ou d'un service en vue soit de sa
transformation dans la production (consommation intermédiaire) soit de
la transformation d'un besoin (consommation finale) impliquant la destruction
immédiate ou progressive du bien.
La relation entre consommation et revenu s'exprime par la
propension à consommer :5(*)
· Propension moyenne à consommer ou rapport de
consommation globale au revenu globale :
· La propension marginale à consommer ou rapport
de la variation de la consommation à la variation correspondante :
si ces variables sont infinitésimales, on peut exprimer cette
propension en terme différentiel par la dérivée de C par
rapport à Y.
B. Fonction
d'épargne
Partie du revenu non affectée à la consommation
immédiate. Cette définition doit être prise à titre
provisoire car il existe peu de mots qui soient aussi courant et aussi
difficile à définir que le mot
« épargne »:
· la propension à épargner qui étant
donné le caractère résiduel de l'épargne, peut se
déduire des propensions à consommer : ou
· propension marginale à épargner ou
rapport de la variation d'épargne à la variation correspondante
de revenu : s=ou s=
Pour des variations infinitésimales on obtient :
s= ou s=
La fonction de consommation C= cy+b peut être
transposée pour obtenir la fonction d'épargne en rappelant
que : S = y- c
S= y-(c y+b) d'où s= y (1-c)-b
C. caractéristique de la fonction
keynésienne
Sur la seule base d'une « loi psychologique
fondamentale », avancée par Keynes sans justification
rigoureuse, la fonction de consommation s'énonce ainsi les hommes
tendent à accroitre leur consommation à mesurer que le revenu
croit.
La formulation communément retenue de la fonction de
consommation de courte période est la suivante : C=c y+Co
Dans cette
relation ; le revenu de la consommation globale est expliquée par
le niveau du revenu.
Le terme Co indique la valeur de la consommation lorsque Y est
nul ; Co est appelé consommation autonome puisqu'il s'agit d'un
montant minimum de consommation incompressible.
Dans cette relation, le niveau de la consommation globale est
expliqué par le niveau du revenu. C est un coefficient structurel ou
paramètre extrêmement important appelé Propension Marginale
à Consommer ; c'est le rapport entre la modification de
consommation et la modification du revenu qui en est à l'origine, soit
Rapport de variation, indique la proportion de l'accroissement
supplémentaire de revenu qui sera consacrée à la
consommation. Si ses variations ont infinitésimales, on l'exprime en
terme différentiels par la dérivée de C par rapport
à Y, soit
La fonction de consommation est appelée relation de
comportement des agents économiques. 6(*) Elle peut être transposée pour obtenir
la fonction d'épargne puisque Keynes écrit qu'une proportion de
plus importante du revenu est épargnée à mesure que le
revenu réel s'accroit. L'épargne apparaît comme un
élément résiduel dépendant du revenu.
Le revenu global ayant deux emplois : la consommation et
l'épargne, on peut écrire : Y= C+ S d'où S= Y- C,
S=Y-(c y+CO), d'où s= (1-c)-Co
Les propensions à
épargner moyennes marginale s'écrit : PMS= =1- puisque += =1
De même, on a: pms= s ==1-
Puisque = 1. La fonction d'épargne peut alors être
réécrite ainsi comme suit S= s y -Co
2.1 Définition de la
consommation
Consommer consiste pour un ménage à
dépenser son argent pour acheter des biens destinés à
satisfaire le besoins exprimés. La consommation représente l'une
de principales opérations économiques. Mais la consommation
correspond aussi à un phénomène social
Caractéristique de la
consommation :
1. L a consommation se caractérise par l'utilisation
des biens et services qui seront détruits immédiatement (bien et
service non durable : produit alimentaire) ou progressivement (bien
durable : automobile, mobilier, machine à laver) ;
2. la consommation est une opération économique
consistant dans l'utilisation immédiate des biens et service qui seront
dans le processus
La consommation qui se caractérise donc par la destruction
immédiate ou progressive du bien à travers son utilisation se
distingue ainsi de l'investissement qui consiste à utiliser d'une
façon durable des biens de service à des fins productives. Toute
consommation ne correspond pas cependant à une destruction
immédiate c'est le cas pour un produit alimentaire (c'est une
consommation non durable). Certain biens peuvent être utilisés un
grand nombre de fois jusqu'à leur usure, ces biens comme l'automobile
ou les appareils électroménagers, sont des biens de consommations
durables ou des bien durables.7(*)
La consommation qui est le fait de tout les agents
économiques (ménages, entreprise etc.) cherche à
satisfaire des besoins On peut alors définir un besoin comme
étant un sentiment de manque ou de privation accompagné du
désir de le voir disparaître.
2.2. Sortes de
consommation
Plusieurs segmentations peuvent être retenues
a) consommation par fonction : les
dépenses de consommation sont distinguées d'après la
nature des besoins du ménage qu'elles satisfont. Les nomenclatures
fonctionnelles regroupent les produits complémentaires
simultanément nécessaire à la satisfaction d'un même
besoin (par exemple : déplacement =automobile+ carburant) ou
substituant, c'est-à-dire le moyen alternatif de satisfaire un
même besoin (déplacement =soit automobile, soit train) ces
rubriques sont les plus adaptées à l'étude des tendances
de moyen terme de la consommation ;8(*)
b) consommation selon la
durabilité : les produits sont
regroupés selon leur durée d'utilisation, cette nomenclature
oppose les biens durables au bien fongible. Dans Les premiers
catégories entrent les articles d'équipement ménager ou
loisir, le semi-durable correspondant essentiellement à
l'habillement ; les dépenses d'alimentation et d'énergie
constituent les biens fongible ou non durable ; Les dépenses
relatives au logement, à la santé, aux transports et
télécommunication ; aux hôtels, cafés et
restaurant... cette décomposition est surtout adaptée à
l'étude de la consommation, sur le court terme
c) consommation par produit : la
décomposition selon l'optique de production retient comme critère
de classification la nature de l'objet consommé (produit alimentaire et
industriels, énergie, service). Elle est utilisée pour les
études macro-économiques qui nécessitent une confortation
de la consommation et la production.
2.3. Les différentes hypothèses de la
fonction de la consommation
Quelle fonction représente véritablement la
consommation ?
Quels facteurs peuvent être avancés pour
expliquer la constance de la propension moyenne à consommer ?
Trois grandes familles d'hypothèse ont
été formulées
A. La théorie des revenus de fonction de
consommation de référence
Une des premières tentatives pour réconcilier
ces résultants apparemment contradictoires obtenus pour études
empiriques sont dues à DUESENBERRY. Pour l'auteur le comportement de
l'agent consommateur peut être saisi avant tout par la comparaison de
son revenu ; c'est-à-dire que la relation revenu- consommation
doit être établie entre des grandeurs non pas absolues mais
relative. En fait, deux hypothèses sont avancées impliquant deux
formulations du revenu relatif9(*).
1°) Effets de
démonstration :
La propension à consommer ou d'un agent individuel ou
d'un ménage n'est pas seulement fonction du niveau de son revenu(Yi),
mais de sa situation relative dans des revenus de la state sociale de
référence ()
Ci= bi yi +bii (- yi) avec 1> bi >bii > 0
2°) Effet de mémoire
économique et de formation habitude :
Le niveau de consommation de courte période ne
dépend pas seulement du revenu courant (Y), mais aussi du revenu
perçu dans le passé. C'est l'existence
irréversibilité des comportements de consommation peuvent
être succèdent présentées.
Pour Duisenberg (mais aussi Brady, Modigliani), la propension
moyenne à consommer doit faire intervenir comme revenu de
référence, le revenu le plus élevé atteint aux cous
de la période précédente. Ce revenu maximum
précédemment atteint (ymp) a permis la cristallisation de certain
comportement de consommation.
Lorsque le revenu baisse en base conjoncture, les individus
essaient de maintenir leur niveau de vie antérieur. C'est cette
résistance à la baise de consommation que traduit l'expression
d'effet de crémaillère ou de cliquet. C=b1y+b2 : les
paramètres b1 et b2 s'interprétant comme des propensions à
consommer.
Tant que le revenu s'élève
régulièrement d'une période à une autre, la
consommation est proportionnelle à cette croissance du revenu. En
situation de récession, lorsque le revenu de la période diminue,
la pms s'élève puisqu'un phénomène d'inertie
à la baise de la consommation se produit : la pms se trouve plus
faible que le pmc. Supposons qu'une baisse conjoncture apparaisse pour un
niveau du revenu yi, le revenu tombe à yo du fait de l'effet de cliquet,
la consommation ne diminue pas le long de t, mais le long de la fonction de courte période Cct. La
consommation sera d'un niveau égale à au lieu de Co parce que le revenu maximum le plus élève
antérieurement atteint détermine encore partiellement la
consommation.
Lorsque l'économie redémarre et que le revenu
remonte la consommation apparaît à long de Cct jusqu'à ce
que le niveau antérieur du revenu soit atteint. L'hypothèse est
que la formation d'habitudes influence les comportements de formation, la
différence provient du fait que l'effet de mémorisation n'est
plus introduit de manière discontinue, par le jeu du revenu maximum
précédemment attient au cours d'une période
antérieure, mais de manière continue par l'intermédiaire
de la consommation juste passée.
B. La théorie du revenu permanent
Deux idées sont à la base de la théorie de
Milton Friedman. D'une part, le revenu des agents économique peut
connaître, des variations qui peuvent être importante, d'autre
part, les dépenses de consommation présentent dans l'ensemble
une relative stabilité. Sur ces constatations Friedman avance une
théorie qui tend à atténuer le caractère trop
rigide de la relation revenu-consommation. Aussi, propose t-il de distinguer
deux composantes au sein du revenu comme de la consommation.10(*)
Le revenu permanent (YP) est un moyen anticipé; c'est le
montant des ressources régulières que l'individu peut
raisonnablement escompter compte tenu de sa qualification, de son
expérience et de sa fortune, il n'est pas directement observable. La
fraction transitoire (Y tr) ou aléatoire est constituée
d'élément positif (bénéfice non prévus heure
supplémentaire ...) ou négatif (dépense de maladie,
réduction d'activité au dessous de l'horaire normal ...) qui
viennent s'adjoindre au revenu permanent ou qui s'en déduisent.
C. Influence du patrimoine sur la consommation
La consommation des ménages peut ne pas être
financée par leurs revenus. Certain d'entre eux peuvent disposer
d'actifs monétaire liquides ou d'actifs réels ou financiers
qu'ils peuvent vendre pour effectuer des achats, notamment des biens des
consommations durables.
La prise en considération du patrimoine conduit à
écrire la fonction de consommation sous la forme: Ct= cyt + dAt, dans
laquelle At. représente le montant des actifs détenus en t, ct et
cy sont la consommation et le revenu de la période, c est la propension
à consommer le revenu, d est la propension à dépenser des
actifs
D. L'hypothèse du cycle de vie :
Selon Modigliani, Ando et brumberg, les comportements
réels de consommation seraient différents selon les phases de la
vie des individus puisque le profit temporel des revenus varie en fonction des
trois grands âges de la vie. Par le recours à l'emprunt et par la
pratique, de l'épargne, la consommation peut être mieux repartie
dans le temps que le revenu.
En adoptant l'hypothèse que l'agent économique
essaie de maintenir un niveau de consommation constant ou relativement
croissant au cours de sa vie, il est possible de mettre en lumière un
cycle type comportant trois phases :
· la première correspond à la
période de jeunesse au cours de laquelle l'agent est
emprunteur ;
· dans la seconde correspond à l'âge
mûr, l'agent devient épargnant net ;
· avec le départ à la retraite, dans la
troisième, il devient désépargnant.
2 .3.1 La fonction de consommation
keynésienne :
La fonction de consommation permet d'analyser la consommation des
ménages (les entreprises n'ont pas de comportement de consommateurs) en
tant que flux mis en relation avec celui du revenu.
Les dépenses de consommation sont analysées
globalement et non par produit, il est fait abstraction du prix des biens, ce
qui différencie le type d'analyse des fonctions micro-économie de
demande. L'action exercée par le prix relatif des différents et
service se trouve ainsi négligée.11(*)
La consommation est relative aux biens non durables, la prise
en considération des biens durables ou semi-durables poserait le
problème de leur remplacement et relierait la consommation seulement au
revenu mais au patrimoine.
Choix des déterminants de la consommation
Si l'on fait abstraction de la consommation autonome
liée à une épargne antérieure, le seul
déterminant de la consommation est dans l'analyse keynésienne, le
revenu C= cy. Cette fonction conduit à admettre que, lorsque le revenu
du consommateur s'élève, sa consommation s'accroit
également, mais d'un montant moindre que l'accroissement de revenu. Une
telle analyse implique l'absence de prise en
considération :
· du patrimoine (actif) des sujets
économiques : seul le revenu est relié à la
consommation ;
· de l'influence du niveau général des prix,
puisque la fonction de consommation est définie en terme réels.
Il est ainsi supposé de façon implicite des variations
proportionnelles des revenu réel et de revenus
monétaire ;
· état donné son niveau d'intégration
élevée, résulte du moyen pondéré de la
fonction individuelle. Les coefficients de pondération sont
constitués par les revenus individuels.
L'analyse keynésienne suppose que la fonction de
consommation tient de la réparation du revenu. Or toute modification de
la réparation de ces revenus risque de modifier la fonction globale de
consommation
2.3.2. La fonction de consommation poste
keynésienne
Keynes, sans abandonner délibérément
l'analyse néo-classique de caractère micro-économique, la
dépasse et s'engane dans l'analyse macro-économique fournissant
ainsi les supports théoriques nécessaires aux politiques
interventionnistes et aux évaluations globales :
· Keynes fournit une description nouvelle des facteurs
qui déterminent le niveau d'équilibre de revenu global ;
· Keynes ne considère pas que l'équilibre
économique comporte nécessairement le plein emploi
· Keynes recommande une politique économique,
c'est-à-dire une intervention de l'Etat contre les crises.
2.3.3. Influence du niveau général de
prix :
· effet Pigou : La hausse du niveau
général des prix diminue la valeur réelle des encaisses,
la baisse du niveau général des prix augmenter leurs valeurs. Il
s'ensuit que les consommateurs dans le premier cas auront tendance à
réduire leur consommation, et à l'augmenter dans le second cas.
La proportion dépensée de leur revenu s'en trouvera
modifiée ;12(*)
· rôle de l'élasticité d'anticipation
par rapport au prix : une hausse des prix peut conduire les consommateurs
à augmenter leurs achats en prévision d'une nouvelle hausse des
prix. Au contraire, une baisse des prix peut les inciter à retarder
leurs achats dans l'espoir d'une nouvelle baisse. L'influence des
prévisions des prix exerce un rôle contraire à celui de
l' « effet Pigou » et par conséquent tend
à le neutraliser.
Cette influence est mesurée par le coefficient
d'élasticité par rapport au prix, c'est-à-dire par le
rapport entre la variation relative anticipée au prix futur et la
variation relative acquise du prix courant:
E= :
Si : e=0, il n'y a ni hausse ni baisse de prix en
perspective ;
e>0, la variation anticipée est de même
sens que la variation acquise ;
e=1, la hausse (ou la baisse) anticipée est de
même taux que la variation acquise ;
e>1, la hausse (ou la baisse) anticipée est de
taux supérieur à la hausse (ou à la baisse)
acquise ;
e<1, la hausse (ou la baisse) anticipée est
de taux inferieur à la hausse (ou à la baisse) acquise ;
e<0, la variation anticipée est de sens
contraire à celui de la variation acquise.
Lorsque E>, les mouvements de hausse de baisse de prix sont
largement emplies par le comportement des consommateurs. Ceux-ci aggraveront
l'inflation par un accroissement de la demande ou la déflation par une
diminution de la demande.13(*)
Section 3. FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE (FBCF)
La FBCF ou formation brute de capital
fixe: est. l'
agrégat qui
mesure en
comptabilité
nationale l'
investissement
(acquisitions de biens de production) en
capital fixe des
différents
agents
économiques résidents.
Le
capital fixe est
l'ensemble des actifs corporels ou
incorporels
destinés à être utilisés dans le processus de
production pendant au
moins un an (ce sont des
biens durables).
La FBCF des
entreprises et des
administrations
publiques (
État et autres
collectivités), consiste en l'achat :
· d'
actifs fixes (
biens
d'équipement,
logements, bâtiments)
acquis pour être utilisés au moins un an dans le processus de
production
1,
· de biens et services incorporés au capital acquis,
aux terrains, et aux
actifs
incorporels.
La notion de formation brute de capital fixe existe aussi pour
les
ménages, et ne
comprend que l'achat de logement ou des réparations importantes d'un
logement, les autres biens étant traités en consommation
finale.
3.1 DÉFINITION DE LA FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE
(FBCF)
1. Définition
La FBCF est un indicateur issu de la comptabilité
nationale congolaise. Cet agrégat (c'est-à -dire que la FBCF
est le résultat de la somme de différents éléments)
mesure le flux annuel d'investissements réalisés dans le pays.
La FBCF est donc la somme des investissements, essentiellement
matériels, réalisés pendant l'année sur le
territoire congolaise. 14(*)
Sur le plan économique, l'investissement
matériel est l'achat de biens durables permettant d'augmenter le stock
de capital de l'entreprise. Il consiste souvent en l'achat de machines
ou de bâtiments, ces machines et ces bâtiments ayant pour objet de
contribuer à la production de biens et services. Les achats
d'habitations sont des investissements car, par exemple, un appartement permet
de produire un service, celui du logement.
Depuis quelques années, la FBCF intègre
certains investissements immatériels, essentiellement les
dépenses liées à l'achat de logiciels. Mais les
autres investissements immatériels, comme les dépenses de
recherche-développement, celles de formation continue ou celles de
publicité, restent comptabilisés comme des dépenses de
consommations intermédiaires.
Enfin, la FBCF est brute car on y inclut
les dépenses de renouvellement d'équipement (ou amortissement)
qui ne sont pas à proprement parler des investissements
(puisqu'elles ne contribuent pas à accroître le stock de
capital mais simplement à le maintenir à son niveau
en renouvelant le matériel usagé).
2 La formation brute de capital fixe
C'est le nom donné à l'investissement. La FBCF est
définie comme la valeur des acquisitions (Nettes de cession) d'actifs
fixes par les producteurs résidents. L'acquisition n'est
pas Nécessairement un achat, elle peut être le
résultat d'une production pour emploi final propre (Entreprise
produisant un logiciel pour elle-même).
L'actif est fixe parce qu'il peut être utilisé de
façon continue et répétée pendant plus d'un an. Les
actifs fixes peuvent être corporels ou incorporels. Les actifs corporels
comprennent les machines, les logements, les bâtiments, les ouvrages du
génie civil (ponts, routes...) ainsi que la valeur des grosses
réparations de ces actifs.
La FBCF des ménages non entrepreneurs individuels ne
concerne que l'acquisition de logements neufs ou les grosses réparations
effectuées sur les logements existants. La comptabilité nationale
exclut de la FBCF, l'intensité en recherche développement, qui a
pourtant des effets positifs pendant plusieurs années sur la
production.
3.2 Tendances
Pour pouvoir parler de l'évolution au cours du temps de la
FBCF, il est nécessaire d'utiliser des montants corrigés
de l'inflation, c'est-à -dire ce que l'on appelle des
valeurs réelles ou à prix constants. C'est à
peu près toujours ce que vous trouverez.
Que montrent ces statistiques ? Si l'on prend l'exemple de la
République Démocratique du Congo notre pays, vous verrez que le
montant de la FBCF est très lié aux mouvements conjoncturels de
l'économie : quand la croissance est rapide, la FBCF augmente vite et
inversement. Cela signifie à la fois que la croissance est pour
une part importante générée par la demande
d'investissement, et également que, quand la croissance est forte, les
chefs d'entreprise sont incités davantage à augmenter leurs
investissements. Les variations de la FBCF sont donc un
élément important de l'analyse de la conjoncture
économique. C'est d'ailleurs aussi pourquoi vous trouverez
rarement le montant de la FBCF mais beaucoup plus souvent sa variation relative
annuelle (en %).
3.3 Enjeux
L'investissement est au coeur de la
croissance, La FBCF, qui est un indicateur permettant de
mesurer, au moins approximativement, l'investissement, est évidemment
très souvent utilisée par les économistes pour
évaluer la bonne santé d'une économie : un fort taux
d'investissement (qui prend en compte à son numérateur la
FBCF) est souvent recherché, de même une FBCF qui s'accroît
rapidement laisse penser que la croissance va être rapide. Il faudrait
donc que cet indicateur soit de bonne qualité et mesure correctement
l'effort d'investissement d'un pays. Ce n'est pas vraiment le cas : du
fait de la progression rapide des investissements immatériels,
très mal pris en compte par la FBCF, l'investissement réel est
sous-estimé si l'on utilise seulement la FBCF et le taux
d'investissement qu'elle permet de calculer. Il faut donc toujours essayer
d'ajouter à la FBCF d'autres indicateurs de l'investissement
immatériel.
Chapitre II : BREF APERCU SUR L'ECONOMIE
CONGOLAISE
Section 1 : généralités sur
l'économie congolaise :
L'économie congolaise est une économie la moins
compétitive d'Afrique. Elle occupe en 2008 selon la banque mondiale le
178émé position, c'est-à-dire la dernière place sur
la liste des pays du monde considéré d'après leur
capacité à offrir des réelles facilités de faire
des affaires.15(*)
Après une période d'une relative reprise, la
République Démocratique du Congo a subi une sévère
dépression entre le milieu des années 1980 et de milieu des
années 2000 liées à une gestion marquée par la
corruption, puis aux guerres civiles qui ont ravagé le
pays.
L'agriculture reste le principal secteur de l'économie
représentant 57,9% du PIB en 1997 et occupait 66% de la population
active
1.1 Situation économique en
1997 :
Se penchant sur la situation postcoloniale de la RDC, l'une
des observations qui frappées la faillite économique et la
misère sociale généralisée de la population.
L'économie congolaise présente le paradoxe le plus
frappant du continent noir. En effet potentiellement riche avec
l'incomparable ressource minière humaine, la RDC possède une
économie parmi les moins performants. En effet au moment ou sont chutait
de 6.5% l'accroissance de population aux taux de 3.4% par année. Dans
les lignes qui suivent nous proposons une lecture la situation de la RDC. Nous
avons divisé l'histoire économique de la RDC en quatre grandes
périodes notamment :
1960-1966 période des trouble : les querelles
politique de 5 premiers années qui ont suivi
l'indépendance (mouvement de rebellions, de
récession et guerre civile) ; sa situation
économique était marquée par des problèmes
politiques (éclatement des structures politique et effondrement
administratif) et les problèmes de cours des
matières
premières
1967-1974 périodes d'expansion : à partir
de 1966, la situation du pays est marquée par l'instauration de
l'autorité de l'Etat et de la réorientation de la politique
économique. En effet, la réforme monétaire de 1967,
conjugué avec la montée des cours du cuivre et l'apport massif
des Capitaux, et il s'en est suivi une croissance réelle di PIB de 7% en
moyenne annuelle de 1968 à 1974. Les réserves de change
atteignant, fin 1970, le montant de 220 millions de dollars, soit trois
années de besoin d'importation ; 16(*)
1975-1989 périodes de la récession et de
tentative de stabilisation. 1975, l'économie congolaise est
entrée dans une phase de récession par une profonde
détérioration des principaux indicateurs économique et
sociaux. L'origine de cette récession tient principalement à
l'échec de l'expérience de la politique de zaïrianisation
lancée en novembre 1973 qui a provoqué un défit total des
operateurs économique surtout étranger introduit en
1989-1997 ;
1997-2003 période de grande crise ou de la
gonflassions économique. Elle relève une réelle
débâcle économique et un effondrement du système
économique du pays.
La situation économique en RDC s'est
caractérisée par une disparité dans le comportement des
principaux agrégats du cadre macroéconomique. Ces derniers ont
évalué de façon divergente sur l'année. Cette
situation a été affectée par la guerre
déclenchée en octobre 1996 à l'EST du pays par
l'alliance des forces démocratique pour la libération du
Congo « AFDL » en sigle et qui s'est achée
en main 1997 par changement de régime politique.
En 1997, le PIB a connu une chute brutale estimée
à 6,4% après une baise de 1,8% en 1996. Cette diminution a
été ressentie dans le secteur des biens et service.
S'agissant des prix intérieurs, leur tendance a connu
une forte décélération en 1997. En effet, le taux
d'inflation est passé de 69,3% en 1996 à 13,7% en 1997,
consécutivement à l'application de la politique budgétaire
et monétaire restrictives.
La gestion de finance publique en 1997 a été
fortement influencée, comme en 1996 par la situation de guerre.
En effet, les recettes et les dépenses de l'Etat se
sont élevées respectivement à 40363,8 milliard de nouveaux
zaïre et 46655,4 milliard dégageant ainsi un mali de 6291,6
milliard de nouveau zaïre.
1.2 L'évolution du PIB et son
utilisation :
L'estimation du PIB en 1997 indique une régression de
6,4% imputable aux conséquences de la guerre sur l'activité
économique. A ce facteur important s'ajoute l'attentisme des
opérations économiques ainsi que le délabrement
prononcé des infrastructures de base
EVOLUTION DU PIB
L'analyse des
différents secteurs contribuant à la formation du produit
intérieur brut relève une baisse dans le secteur des biens ainsi
que dans celui des services.
Tableau n°2.1 : taux de croissance en volume de
différent secteur et de leur composante (variation en pourcentage par
rapport à l'année précédente.
|
1989
|
1990
|
1991
|
1992
|
1993
|
1994
|
1995
|
1996
|
1997
|
Sect. des biens
|
-1,9
|
-7,2
|
-6,7
|
-8,1
|
-2,7
|
-0,8
|
-0,7
|
0,5
|
-0,4
|
Agri. El. Ch. Pèche
|
2,8
|
2,6
|
2,8
|
3,1
|
1,8
|
-0,8
|
-2,3
|
-2,8
|
-2,6
|
Ext.min et met
|
-3,6
|
-15,0
|
-22,8
|
-36,4
|
-20,3
|
1,9
|
6,3
|
3,2
|
-10,3
|
Industrie manu
|
-4 ,2
|
-14,6
|
-21,5
|
-27,6
|
-12,2
|
-7,4
|
9,7
|
-3,4
|
12,6
|
Bât. Et tr pub
|
-8,2
|
-39,7
|
-16,5
|
-35,0
|
-11,3
|
12,8
|
26,6
|
24,7
|
-27,5
|
Electr. Eau
|
4,4
|
3,2
|
-6,2
|
7,8
|
-17,1
|
-3,3
|
6,7
|
18,9
|
-27,5
|
Secteur des services.
|
-2,6
|
-6,1
|
-6,9
|
-11,8
|
-28,7
|
-10,0
|
-0,6
|
-2,3
|
-5,5
|
Transp. & com.
|
2,7
|
-27,6
|
-15,9
|
13,7
|
-25,7
|
-2,8
|
-0,6
|
-3,5
|
-14,5
|
Commerce
|
-6,2
|
-2,5
|
-12,0
|
-9,7
|
-28,4
|
-2,2
|
-0,6
|
-0,2
|
-21,7
|
Servi. mar. Et non Mar.
|
1,7
|
1,9
|
-5,9
|
-18,8
|
-29,7
|
-23,4
|
-0,8
|
-13,7
|
42,7
|
Dr. & ta. Imp.
|
1,4
|
-31,6
|
-30,1
|
-48,0
|
-29,0
|
-2,1
|
48,0
|
-4,é
|
-26,5
|
Prod. inter.br.
|
-1,4
|
-6,6
|
-8,4
|
-10,5
|
-13,5
|
-3,9
|
0,7
|
-1,1
|
-6,4
|
Source : Banque centrale du Congo rapport annuel 1997
Évolution du produit intérieur
brut :
L'examen de l'affectation du produit intérieur brut
renseigne un accroissement des parts de la consommation publique, de la
formation brute du capital fixe et de la variation des stocks. Par contre,
celles de la consommation des ménages et des exportations nettes des
biens et services ont régressé.
Tableau n°2.2 : utilisation du produit
intérieur brut (en pourcentage du PIB au prix courant) :
|
1989
|
1990
|
1991
|
1992
|
1993
|
1994
|
1995
|
1996
|
1. consom. du men.
|
75,0
|
71,5
|
79,8
|
68,8
|
80,5
|
83,9
|
75,9
|
69,3
|
2. consom. publique
|
10,1
|
11,5
|
13,3
|
21,7
|
15,4
|
5,2
|
5,4
|
6,2
|
3. forma. brut du cap.
|
13,3
|
12,8
|
6,2
|
7,1
|
2,2
|
5,6
|
10,5
|
15,5
|
4. variation de stock
|
2,3
|
3,8
|
0,5
|
0,2
|
0,0
|
0,3
|
-0,5
|
0,8
|
5. export. net.de bien
|
-0,7
|
0,4
|
0,3
|
2,2
|
1,9
|
4,9
|
8,6
|
8,2
|
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
100,0
|
Source : BCC, rapport annuel 1997
La part des dépenses des ménages dans le PIB est
passée de 75,9% en 1995 à 69,3% en 1996, de 5,4% en 1995, la part
de la consommation publique dans le PIB est montée à 6,2% en
1996, consécutivement à l'organisation de dépensées
publiques.
La formation brute de capital fixe s'est
améliorée, ainsi que le taux d'investissement qui
était de 10,5% en 1995 est passé de 15,5% en 1995. Cette
situation s'explique essentiellement par l'accroissement des biens
d'équipement importé ainsi par celui de la consommation
intérieure de ciment.
La part des échanges avec l'extérieur dans le
PIB qui était de 8,6% en 1995 a légèrement baissé
en 1996 pour se situer à 8,2%
1.3 Les investissements :
L'accroissement des investissements public observé
depuis 1994 s'est poursuivi jusqu'en 1997. Par contre, les investissements
privés agrées aux cours de la période sous analyse ont
été en baisse en raison du climat de guerre qui a prévalu
dans le pays.
Les investissements publics à travers les
dépenses en capital du cadre budgétaire, ont totalisé 21,3
million de DST en 1997 contre 18,2 millions en 1996, soit un accroissement de
17,0%.17(*)
L'analyse sectorielle permet de relever que les
dépenses relatives à l'infrastructure économique
comprenant notamment les charges engagées pour la réfection des
varies urbaine ont absorbé 57,0% du total.
Section 2 : Evolution économique en
2003-2004
2.1 Evolution économique en 2003 :
La volonté du gouvernement est de poursuivre en oeuvre
des politique et financement ainsi que les reformes structurelles
arrêtées dans le cadre du programme économique du
gouvernement en sigle « PEG » ont caractérisé
l'année 2003 18(*)
Le PEG qui courre la période d'avril 2002 à juin
2005 est soutenu par la faculté pour la réduction de la
pauvreté et la croissance (FRPC), du FMI, le crédit de relance
économique et le crédit d'appui au programme multisectoriel
d'urgence de construction et de réhabilitation (PRR) de la Banque
mondiale ainsi que les ressources d'autres bailleurs tel que : l'Union
Européenne et le PNUD
2.1.1 Présentation du programme
économique du gouvernement
Le programme économique du gouvernement (PEG) a pour
objectif de consolider la stabilité macro-économique et de
relancer la croissance de manière à réduire la
pauvreté, se présente selon les axes principaux :
Cadre macro-économique :
· taux de croissance du PIB : 5,0%
· taux d'inflation fin période 6,0%
· taux d'inflation moyen 12,8%
· taux d'investissement 8% du PIB
· épargne nationale 14% du PIB
· déficit du compte extérieur 3,8% du PIB
2. politique
macro-économique
Les objectifs et les mesures structurelles retenus dans le
cadre du PEG pour l'exercice 2003 sur les plans budgétaire et
monétaire sont :
Ø au plan
budgétaire :
· solde primaire intérieur sur base caisse :
1,7% du PIB
· solde global consolidé (comprenant le solde net
des opérations de la BCC) ; 1,4% du PIB
· les recettes totales (donc exclus) :8,3% du PIB
· dépenses totales : 15,2% du PIB
Ø Au plan monétaire
Principale mesure :
§ Poursuite de la politique monétaire restructure
visant la stabilité des prix dans le cadre d'un système de change
flottant ;
§ Conversion progressive des avoirs libre des banques en
numéraire ;
§ Arrêt d'achat des billets en monnaie nationale et
les devises sur le marché avec récolte contre le paiement en
coupon scripturale ;
§ Accélération de la restructuration du
système bancaire ;
§ Adoption des normes comptables et d'audit conformes aux
normes internationales.
2.2 Évolution économique en
2004 :
Au cours de l'année 2004, le gouvernement a poursuivi
l'exécution de la programmation et des mesures retenues dans le cadre du
PEG.
En 2004, le cadrage macroéconomique prévoyait un
taux de croissance dans 6%, un taux d'inflation fin période de 8% et un
déficit du compte extérieurs de 1,5% du PIB.
Sur le plan économique, l'évolution des
principaux secteurs de l'économie a été marqué par
l'accroissement de la production, la relance de l'inflation suivi d'une
accélération observée au deuxième semestre, le
déficit des opérations financières de l'Etat, la
dépréciation du taux de change précédé par
une appréciation au premier semestre et fin une
accélération du rythme de création monétaire.
2.3 L'évolution de l'activité
économique et financière 2003-2004
2.3.1 Développement économique
a) Aperçu
générale :
Le taux de croissance s'est davantage affermi en 2003
grâce à la poursuite des reformes économiques
entamées depuis 2002
Dans le cadre du PEG 2002-2005. Ce programme, appuyé
par les institutions de
Brettons Word et les principaux bailleurs de fonds, a
été exécuté dans un
Contexte marqué par des progrès notable sur le
plan politique, lesquels se sont concrétisés notamment par la
réunification du pays dont les effets ont eu un impact positif sur
l'activité économique.
En effet, au terme de l'année 2003, le PIB réel
s'est accru de 5,8% contre 3,5% en 2002, grâce au bon comportement des
activités observées principalement dans le branches de
l'extraction minière et des industries métallurgique, des
bâtiments et travaux publics, des transports et communication, de
commerce de gros et détail ainsi que de l'agriculture.
Il convient de relever que le rythme annuel de formation de
prix s'est davantage ralenti au cours de cette année. L'inflation a
fléchie à 4,4% en 2003 contre 15,8% en 2002 à la suite de
l'appréciation du franc congolais par rapport aux dollars
américain, principale devise utilisée dans les transactions, et
de la baisse des prix des produits pétroliers enregistrée en
juillet et en septembre 2003.
L'amélioration des activités des secteurs de
communication a permis à l'emploi dans le secteur privé de
l'accroitre de 5,0% en raison l'inflation de nouvelles unités.
Concernant le salaire réel, il a été noté des
améliorations dans le secteur public et privé à la suite
de la stabilité des prix intérieurs ainsi que des bonnes
conditions notamment salariales offertes dans le secteur privé notamment
au niveau des entreprises de communication et de services.
b) L e produit intérieur
brut :
Le taux de croissance de PIB en 2003 s'est situé
à 5,2% contre 3,5% en 2002. Ce taux est supérieur de 0,8 point de
pourcentage à l'objet retenu dans le programme économique du
gouvernement.
Cette croissance a été impulsée
principalement par les branches ci-après « extraction
minière et industrie métallurgique » (25,6) ;
« bâtiment et travaux publiques » (20,3%) ;
« transport et communication » (19,7%) ;
« commerce de gros et détail » (11,0%) et
« agriculture, sylviculture, élevage, pèche et
chasse » (10,0%).
La contribution importante des industries extractives et
métallurgique dans la croissance du PIB en 2003 tint au bon comportement
du secteur du diamant, consécutif notamment aux effets induit du
processus de Kimberly qui oriente particulièrement la production
artisanale dans le circuit officiel ainsi qu'à la hausse de la
production du pétrole brut.
La participation de la branche « commerce de
gros et de détail » résulte principalement de
l'amélioration du climat des affaires observés depuis la mise en
oeuvre des mesures du programme économique du gouvernement et la
pacification du pays. Quant à l'activité
agricole, sa contribution tient essentiellement au regain de l'exploitation
forestière suite à la prise du trafic des biens et des personnes
sur la voie fluviale.
2.4 Évolution du produit intérieur brut
selon les emplois :
L'analyse des emplois finals relève que la croissance
réalisée en 2003 a été impulsée
principalement par la demande intérieure. Les composantes
ci-après ont constitué à la croissance au cours de
l'année sou revue : la consommation finale des ménages pour
86,8%, les importations des biens te services pour 34,1%, les exportations des
biens et service pour 27,0%, la formation brute de capital fixe pour 12,6%, la
consommation finale des administrations publiques à concurrence de
6,5%
La répartition du PIB entre
les différentes composantes de la demande globale se présente
comme suite :
1. consommation finale des
ménages
En valeur nominale, les dépenses de consommation finale
des ménages se sont inscrites en hausse de 24,8% en 2003. Cette
augmentation reflète l'évolution de l'activité
économique confortée en 2003par la stabilité des prix
intérieurs avec un impact positif sur les revenus des ménages.
2. Formation brute du capital
fixe :
L'amélioration des dépenses d'investissement
enregistrées en 2002 s''est poursuivie en 2003. En effet, la FBCF a
progressé de 73,7% contre 39,8% une année au paravent.
L'analyse par agent relève que cet accroissement a
été essentiellement soutenu par les ménages et le secteur
privé. En effet, les dépenses des ménages
effectuées au titre de la FBCF ont augmenté de 76,0% en 2003.
Elles ont été affectées principalement au secteur de la
construction. S'agissant du secteur privé, ses dépenses ont
augmentée de 78,8% et ont concerné l'achat des biens d'Equipment
utilisés notamment dans le secteur de la téléphone mobile,
de l'informatique et de transport.
Quant aux administrations publiques, leurs dépenses ont
enregistré une augmentation de 75,1%, lesquels ont porté
essentiellement sur les travaux publics et la réfection des
bâtiments.
La réparation par type des biens d'investissement
indique que la formation brute du capital fixe se présente de la
manière suivante : bâtiment et travaux publics (88,4%), bien
d'équipement (11,3%), projet administratif (0,1%) (0,1%).
Quant à l'analyse par agent institutionnel, les
ménages ont représenté 51,5% de la formation brute du
capital fixe, les entreprises 25,5% et les administrations publiques 23,0%
3. Exportation nettes des biens et
services :
Contrairement à l'année 2002, le compte
extérieur des opérations sur les biens et services a
affiché un solde déficitaire de 162202,5 million de CDF en 2003
contre un excédent de 55629,2 millions. L'accroissement plus important
des importations par rapport à celui des exportations s'explique
notamment par des achats des biens des consommations
ainsi que des biens d'équipement par les entreprises.
2.5 L'évolution économique en
2004 :
Aperçu général :
Sur base des données issues des enquêtes
conjoncturelle portant sur quelques produits représentatifs des
différents branches de l'économie, le taux de croissance du PIB
réel est estimé à 6,6% en 2004 contre 5,8 une année
plutôt ce taux est supérieur de 0,6 point de pourcentage à
l'objectif retenu dans le programme économique du gouvernement. Toutes
les branches, à l'exception de
celle « électricité et eau » ont
contribué à l'amélioration de ce taux de croissance.
Il a été observé une recrudescence des
tensions inflationnistes au cours de l'année 2004. En effet après
avoir atteint 4,4% à fin décembre 2003, le taux d'inflation s'est
établi à 9,2% en 2004.
Evolution de produit intérieur
brut :
Toutes les branches d'activité, hormis
celle « électricité et eau », ont
contribué positivement à la croissance économique en 2004.
Cependant l'impulsion à la croissance provient essentiellement de cinq
branches à savoir « extraction minière et industrie
métallurgique » (29,7%), « bâtiment et travaux
publics » (19,6%), « commerce de gros et de
détail » et « transport et communication »
(8,4%).
La contribution importante de la
branche « extraction minière et industrie
métallurgie » à la croissance du PIB en 2004
résulte d'une part, de l'amélioration de la production du
pétrole, suite à l'entretient des puits et à la mise en
exploitation des nouveaux puits en 2003 et, d'autre part, à
l'augmentation de la production du diamant consécutive au processus de
Kimberley.
L'amélioration des activités de la
branche « bâtiment et travaux publics » tient
essentiellement à la poursuite des travaux de réhabilitation des
infrastructures routières et des bâtiments publics ainsi qu'aux
constructions des entreprises privées et des ménages.19(*)
L'évolution des activités de commerce de gros et
de détail reflète la hausse des importations des biens au cours
de l'année 2004 au bénéfice de l'amélioration du
climat des affaires amorcées depuis 2002. Tandis que celle des
industries manufacturière tient de l'amélioration de
l'environnement économique.
La contribution des activités de transports et
communication est consécutive à l'expansion de la
téléphonie mobile et au relèvement du volume des
marchandises transportées par voies routière et fluviales.
Section 3 : Evolution du PIB selon les emplois
en 2007
Apres le ralentissement observé en 2006, le taux de
croissance économique a progressé de 0.7 point de pourcentage en
2007. En effet, suite à 5.6% en 206, il est passé à 6.3%
sous l'effet de l'augmentation de toutes les composantes de la demande
globale.
3.1 Demande intérieure :
L`apport significatif de la demande intérieure dans le
PIB procède essentiellement de la formation brute de capital fixe et de
la consommation de ménages.
Consommation finale de ménages : l'accroissement
de la consommation finale de ménage s'est établi à .3% en
207. cette croissance procède notamment de la majoration de l'enveloppe
salariale des fonctionnaires de l'Etat et du bon comportement de la monnaie
nationale sur le marché de change.
Consommation des administrations publiques : les
dépenses de consommations des administrations publiques en valeur
réelle, ont enregistrés un accroissement de 13.5% en 2006.
cette «évolution résulte des frais liés à la
mise en place des institutions issues des élections.
Formation brute du capital fixe : l'investissement brut a
participé à la formation de richesses intérieures en
concurrence de 39.0% en 2007 contre 21.8% une année plutôt. Cette
accroissement a été essentiellement soutenu par les entreprises
et les ménages en concurrence de plus ou moins de 80% de l'ensemble de
formation brut e capital. Les dépenses des entreprises sont
concerné l'achat des biens d'équipement dans le secteur de la
téléphonie mobile, des industries minières, alimentaire.
L'augmentation des investissements privés particulièrement
traduit le regain de confiances dans le chef des investisseurs suite à
la consolidation de la stabilité macroéconomique, aux
prospectives de reconstruction du pays de la poursuite des activités
dans le secteur minier.
Variation de stock : sous l'impulsion de la demande, la
variation de stock s'est accrue de 5.0% contre 5.0% en 2006. en effet
l'accroissement de la consommation des biens et services par les entreprises et
les ménages s'est répercuté sur les stocks des
matières premières et produit des entreprises.
3.2 Exportation nettes des biens et services :
Le solde du commerce extérieur affiche une nette
augmentation de 74.0% après un fléchissement de même ordre
une année auparavant. L'accroissement plus important des exportations
par rapport aux importations est consécutif essentiellement à
l'expansion de la demande extérieure de produits miniers et
fonciers.20(*)
SECTION 4 : EVOLUTION DU PIB SELON LES EMPLOIS EN
2008 :
En dépit d'un environnement économique
international moins favorable par rapport à l'année 2007, la
croissance économique en République démocratique du Congo
s'est maintenue à un niveau satisfaisant en 2008, soit un taux de
croissance de 6.2% résultant de la dynamique affichée par la
demande extérieure nette. Cette évolution globale de la
croissance occulte les baisses à la fois de la demande intérieure
et de la extérieure observée au cours de deux derniers trimestre
de l'année sous revues, les quelles ont fait entrer l'économe
dans la phase de récession.
4.1 Demande intérieure :
Quoiqu'en léger replis comparativement à 2007,
la contribution de la demande intérieure a la croissance s'est
maintenue en 2008, favorisée ,essentiellement par la vigueur de la
consommation des ménages 3.7 point et des investissement bruts 1.4
points.
4.2 Consommation :
L'importance de la contribution à la croissance
résulte principalement de la consommation des ménager dont la
contribution à la croissance est passée d'une année
à l'autre de -0.8à3.7 points. L'entrée en vigueur du
nouveau barème dans l'administration publique depuis le mois d'octobre
2007 explique notamment cette évolution. Néanmoins, les effets
attendus de cette révision barémique ont été limite
suite à l'environnement inflationniste qui a caractérise la
période sous examen .quant à la consommation des administrations
publique, sa contribution a la croissance s'est ralenti pour se situe à
0.6 point contre 1.3 point une année plutôt. Cette situation
s'explique notamment par la non exécution de certaines dépenses
de fonctionnements prévus dans le budget au profit des dépenses
sécuritaires.
4.3 Investissement brut :
Quoi qu'en léger recul par rapport à
l'année précédente le rythme de progression du taux
d'investissement en 23008 reste positif, lié d'une part aux
investissements directs, et d'autre part au dynamismes des activités
dans les secteurs de mines au premier semestre et de construction par les
entreprise privées et les ménages grâce à l'apport
des capitaux frais.
En ce qui concerne les investissements réalisés
dans le cadre budgétaire, ils ont concerné principalement les
équipements des administrations, l'infrastructure économique
(construction et réhabilitation des routes, ponts, et chaussées),
équipement médicaux et travaux antiérosifs. D'une
année à l'autre, les investissements publics sont passés
de 22384.3 millions de CDF à 160755.0 millions.
Quant aux investissements prive, les données
disponibles privées par l'Agence Nationale pour la Promotion des
Investissements et la Commission Internationale, chargée d'approuver les
listes des biens à importer par les entreprises minières sous
régime douanier, portent sur les intentions d'investissement
exprimées par le promoteur privé mixtes et parapublics.
Le conseil de promotion et d'agrément a
agréé 123 projets (création, d'extension ou de
modernisation) évolué à 2399.2 millions des USD au cours
de cette année. Ce différent projet, ayant
bénéficié des avantages liés au code des
investissements devraient permettre la création des 19848 emplois dont
plus de 80.0% en faveur des nationaux.
La répartition sectorielle des investissements
prévus en 2008 indique une prépondérance du secteur des
services qui a bénéficiés de 68.8% du total. Les
investissements dans l'industrie de fabrication, l'agriculture et les BTP
représente respectivement 13.2%, 12.4%, et 5.7% dans le total.21(*)
S'agissant de la répartition géographique,
Kinshasa a absorbé pré de la moitie des moitie des projets
agrée, soit 60 projets pour une valeur de 89.6 millions de USD suivi du
Katanga 16 (729.2 millions), Bas-Congo 8(60.1 millions), Nord-Kivu 6(23.8
millions), Province orientale 5(48.7 millions), du Kasaï-Oriental 2(4.0
millions), du Kasaï occidental 2(2.9 millions) , du Bandundu et du Maniema
2(2.89 millions), ainsi que du Sud-Kivu 1(9.5 millions).La commission
interministérielle a traité 32 projets des secteurs miniers en
2008 évolués à 2541.7 millions d'USD. Ces projets
concernent principalement la province du Katanga.
4.4 Demande extérieure nette
La demande extérieure nette s'est fortement ressentie
des effets de la crise financière international le en 2008. En effet,
elle s'est située à 0.4 point contre 3.3 point une année
plus tôt. Cette situation procède de la baisse des exportations
suite à la contraction de la demande internationale induite par
l'entrée en récession des principaux partenaires de la
République Démocratique du Congo.la réalisation de ces
projets devrait générer 18.848 emplois dont plus de 80.% en
faveur de la main d'oeuvre locale.
Tableau n°2.3 : intention
d'investissement en 2008 et 2009
|
2008
|
|
|
2009
|
|
|
Branche d'activité
|
Nbre de projet
|
Ct des investi en $
|
empois
|
Nbre de projet
|
ct des invest nn en $
|
emplois
|
Agriculture, chasse sylviculture
|
10
|
245610209
|
3096
|
11
|
39774355
|
1875
|
Industries de fabrication
|
36
|
261394390
|
6717
|
41
|
331216375
|
4143
|
Eau, Electricité, gaz
|
5
|
5917264
|
0
|
2
|
46177367
|
0
|
Bâtiment et travaux publics
|
8
|
112845740
|
1456
|
4
|
264744776
|
2216
|
Services marchands
|
53
|
1306202131
|
6680
|
65
|
1717296674
|
11614
|
Totaux généraux
|
112
|
1985225433
|
17947
|
123
|
23992095
|
19848
|
Source : Banque centrale du Congo,
rapport annuel 2008
L'analyse sectorielle révèle que la branche des
services marchands à draine 52.8% des projets, suivi de celle des
industries de fabrication avec 33.3%. les autres branches d'activité
économique, à savoir l'agriculture, les bâtiments et
travaux publics, ainsi que la production et la distribution d'eau,
d'électricité et le gaz ont représenté
respectivement 8.9%, 3.3%, et 1.6% dans le total.
En 2009, la commission interministérielle
chargée d'approuver les listes des biens à importer sous le
régime douanier privilégie a traité et approuver 40
projets du secteur minier évalué à 2492.7 millions de USD.
La province du Katanga demeure la principale bénéficiaire des
dits projets.
Section 5 : Evolution du PIB selon les emplois en
2009
L'analyse par approche de la dépense renseigne de la
croissance économique en 2009 repose essentiellement sur le dynamisme de
la consommation privée et de la formation brut du capital fixe. Les
investissements et les exportations des biens et service se sont ressentis se
l'anatomie ayant caractérisé les activités minière
imputable principalement aux effets de la crise économique et
financière internationales.
5.1 Demande intérieure
La demande a été tirée essentiellement
par la consommation finale de ménages et la formation brute du capital
fixe ainsi de l'Etat que des ménages et des entreprises.
5.2 Consommation finale :
Bien que demeurant la composante de la demande globale qui a
le plus porté la croissance économique, la consommation des
ménages a connu un ralentissement en 2009, elle a enregistré un
taux de croissance de 2.4% contre 5.8% une année plus tôt.
Tableau n°2. 4 : parts relatives des
composantes de la demande globale dans le PIB (en pourcentage)
|
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
1
|
Consommation finale des ménages
|
81.2
|
88.2
|
82.6
|
81.4
|
67.0
|
57.0
|
64.2
|
72.1
|
71.1
|
67.8
|
2
|
Consommation finale des adm publique
|
7.5
|
4.9
|
4.9
|
12.0
|
16.1
|
21.3
|
21.7
|
18.5
|
17.0
|
10.9
|
3
|
Formation brute du capital fixe
|
10.5
|
7.6
|
8.6
|
12.5
|
18.5
|
19.9
|
20.7
|
19.5
|
20.9
|
19.8
|
4
|
Variation de stock
|
0.6
|
0.5
|
0.7
|
1.2
|
1.2
|
1.2
|
1.1
|
1.0
|
1.1
|
1.0
|
5
|
Exportation des biens et service
|
6.5
|
14.2
|
24.4
|
26.8
|
35.1
|
34.5
|
36.1
|
65.6
|
65.5
|
53.4
|
6
|
Importation des biens et services
|
6.7
|
15.4
|
21.5
|
33.9
|
38.0
|
33.8
|
43.7
|
76.7
|
75.5
|
52.9
|
7
|
Exportation nettes des biens et services
|
0.2
|
-1.2
|
2.9
|
-7.1
|
-2.8
|
0.6
|
-7.7
|
-11.1
|
-10.1
|
0.5
|
|
Produit Intérieur Brut
|
100.0
|
100.0
|
100.0
|
100.0
|
100.0
|
100.0
|
100.0
|
100.0
|
100.0
|
100.0
|
Source : Banque centrale du Congo,
rapport annuel 2008
Cette anatomie de la consommation privée s'est traduite
par l'effritement de sa construction en point de croissance laquelle est
passée de 3.9 point de pourcentage en 2008 à 1.6 point. Cette
situations fait suite notamment à l'amenuisement des revenus des
particuliers imputable aux pressions inflationnistes qui ont
caractérisé cette année et à la dégradation
des conditions du marché de travail dans un contexte de crise
économique mondiale.
Cette même évolution a caractérisé la
consommation des administrations publiques qui s'est ralentie dans un
environnement de crise économique en affichant une progression de 3.7%
en 2009 contre 6.9%. Dans le même temps, sa contribution à la
croissance a été en repli à 0.4 point au cours de la
même période comparativement à 0.7 point
réalisé une année plus tôt.
5.3 Investissement brut :
La formation brute du capital fixe en 2009 a connu un
ralentissement en s'établissant à 2.8%, après une
progression de 6.9% en 2008. Cette évolution reflète le
ralentissement des investissements des particuliers dans le secteur de
l'immobilier, notamment sous l'effet de la crise économique mondiale.
Cependant, il importe de relever que, ce ralentissement a toute fois
été contrebalancé par les grands travaux d'infrastructures
entrepris par le gouvernement au cours de la même période.
Dans ce contexte, la contribution en part de croissance de la
formation brute de capital fixe, aussi bien de la partie gouvernemental que des
particuliers, qui avait atteint 1.3 point de pourcentage en 2008, s'est
repliée à 0.6 point une année plus tard.
Au niveau de l'Etat, les investissements se sont traduits
principalement par les travaux de reconstruction et de reconstruction et de
réhabilitation des infrastructure de base, tandis qu'en ce qui concerne
les ménages et les entreprises, les investissements ont porté
principalement sur le secteur de l'immobilier. Les investissements
réalisés dans le cadre budgétaire ont augmenté, en
nominal, de 198.6%, se chiffrant à 479972.5 millions de CDF en 2009
contre 160755.0 millions une année plus tôt.
L'analyse sectorielle relève la
prépondérance des infrastructures économiques, absorbant
51.3% des dépenses en capital du cadre budgétaire en 2009. En
2009 en effet, les dépenses y afférentes se sont accrue de
163609% passant d'une année à l'autre de 1418604n millions de CDF
à 246406.2 millions. Ces dépenses ont été
affectées essentiellement aux besoins de la reconstruction et
réhabilitation des routes, pont et chaussées.
Les équipements des administrations (matériel
durable et les constructions civiles) et les infrastructures sociales et
collectives (travaux antiérosifs et divers) ont représenté
respectivement 39.6% et 9.0% du total. En ce qui concerne les investissements
privés, les données disponible publiées par l'agence
nationale pour la promotion des investissements et la commission
interministérielles chargée d'approuver les listes des biens
à importer par les entreprises minières sous le régime
douanier privilégient, concernent l'intention d'investissement
exprimées par les promoteurs privés, mixte et parapublics.
En 2009, le conseil de promotion et d'agrément a
agréé 123 projets (de création, d'extension ou de
modernisation) pour une valeur totale de 2399.2 millions d'USD contre 1985.3
millions une année tôt, soit un accroissement de 20.%.
5.4 Demande extérieure nette :
Un ralentissement notable a été observé
au niveau de la demande extérieure nette en 21009 par rapport à
l'année 2008. En effet, les exportations nettes n'ont
enregistrés, d'une année à l'autre, qu'une augmentation de
1801% contre 40.5 précédemment. Cette évolution est
imputable notamment à la régression des exportations des produits
de base d'origine minière et agricole, en raison principalement de la
contraction de la demande internationale qui a conduit à l'effondrement
des cours de ces manières sur les marchés mondiaux. Dans ce
contexte, la contribution à la croissance de la demande
extérieure nette, qui était de 0.2 point de pourcentage a connu
un léger fléchissement à 0.1 point.
CHAPITRE III : ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES
La relation revenu disponible la formation brute du capital fixe
et la consommation des ménages fait l'objet de plusieurs études
et son alysse peut permettre aux décideurs de la vie économique
en matière de l'économie d'opter pour l'une ou pour l'autre
mesure pouvant servir de relancer l'activité économique au moyen
de la production en vue d'atteindre une économie d'échelle.
Notre souci majeur consiste en ce thème en vue
de mieux comprendre l'effluence de revenu national disponible et la
formation brute du capital fixe l'évolution de la consommation des
ménages congolais pour une période allant de 2000-2009.
Il faut souligner que notre analyse est purement statistique,
c'est-à-dire nous voulons plus mesurer l'impact qu'a le revenu
disponible et la formation brut du capital fixe sur la consommation des
ménages dans notre pays, surtout en cette période ou
l'économie congolaise connaît des problèmes de relance
depuis plus de trois décennies.
Mai avant d'en arriver, nous passons d'abord à la
présentation des données.
Section 1. La présentation des
données :
Comme notre sujet l'indique, nous avons retenu trois
agrégats macro-économiques dans notre travail, le revenu national
disponible, la formation brute de capital fixe ainsi que la consommation des
ménages pour une période de dix ans.
1.1 PRÉSENTATION DU REVENU NATIONALE
DISPONIBLE :
Le tableau 3.1 ci-après, représente
l'évolution du revenu national disponible dans notre pays, de 2000
à 2009 en millier de franc courant :
Tableau n° 3.1 Evolution du revenu national disponible en
millier de FC
Année
|
Revenu disponible
|
2000
|
281244
|
2001
|
302579,9
|
2002
|
1921259,4
|
2003
|
2372855,1
|
2004
|
2619895,6
|
2005
|
3437248,4
|
2006
|
4101574,1
|
2007
|
5192447,2
|
2008
|
6582106,2
|
2009
|
9104305,7
|
Source rapport annuel BCC 2007 à 2009
Commentaire :
Les donnés du tableau 3.1 ci-haut représentent
l'évolution du revenu disponible dans notre pays de 2000 à 2009,
les valeurs sont exprimées en millier de franc congolais. Les
statistiques du tableau montrent qu'en 2000 le niveau du revenu national
disponible était de 281244 millions de franc congolais, en 2001 le
niveau du revenu est de 302579,9 millions de franc congolais soit une
légère augmentation de 21335.9. Cette politique est due tout
simplement à la dépréciation de la monnaie qui
connaît beaucoup des fluctuations. De 2002 à 2003, le niveau du
revenu à connu une augmentation de 839527.5 due à la
dépréciation de la monnaie. Donc, le niveau du revenu national
disponible a connu le mouvement de 2000 jusqu'à 2009, cette augmentation
est due simplement à la dépréciation de la monnaie qui
connu le pays durant dix ans d'étude.
Les données du tableau 3.1 sont exprimées en
millier de franc courant, ainsi pour le rendre intelligible, nous avons retenus
le taux de change pour chaque année. Ainsi pour rendre les
données constantes, nous avons fait le rapport entre le montant du
revenu disponible de chaque année avec son taux de change correspondant.
Apres cet exercice, les données du tableau 3.1 se
présentent comme suit :
Tableau n° 3.1.1 Evolution du revenu national disponible en
millions de franc constant
Année
|
Revenu disponible ()
|
Taux de change
|
2000
|
5624,88
|
50
|
2001
|
945,32
|
320,08
|
2002
|
5090,78
|
377,4
|
2003
|
6424,06
|
369,37
|
2004
|
5946,74
|
440,56
|
2005
|
7864,3
|
437,07
|
2006
|
7859,68
|
521,85
|
2007
|
10373,28
|
500,56
|
2008
|
10860,84
|
606,04
|
2009
|
10054,11
|
905,53
|
TOTAL
|
70016,08
|
|
moyenne
|
7001,61
|
|
Source : établit par nous même sur base de
données de tableau 3.1
Commentaire :
Apres avoir déflaté les données du
tableau 3.1, nous avons constaté que l'année 2000, le montant du
revenu était de 281244 est passé de 5624,88 après
déflation et ainsi de suite pour les autres années.
1.2. PRÉSENTATION DE LA
FORMATION BRUTE DU CAPITAL FIXE
Tableau n°3.2 évolution du niveau de la formation
brute du capital fixe en de CDF courant
Année
|
Formation Brute du Capital Fixe
|
2000
|
31114,2
|
2001
|
107278,7
|
2002
|
165079,5
|
2003
|
286759
|
2004
|
481185
|
2005
|
679861
|
2006
|
841683,9
|
2007
|
1003506,7
|
2008
|
1362076
|
2009
|
1789652,4
|
Source : Rapport annuel BCC 2007 à 2009
Commentaire :
Les données ci-haut représentent l'évolution
de la formation brute du capital fixe, leurs valeurs sont exprimées en
millier de franc courant. Le niveau de la formation brute du capital fixe en
2000 était de 31114,2 et en 2001 le niveau de la formation brute du
capital fixe a subit une variation de 76164.5 million de franc congolais, cette
variation s'explique par une dépréciation monétaire.
De même pour le niveau de revenu national disponible, nous
avons aussi déflaté les valeurs de tableau 3.2 tout en divisant
les valeurs par le taux de change correspondant à chaque année
Tableau n° 3.2.1 évolution de la formation brute du
capital fixe en millions de franc congolais constant.
Année
|
Formation brute du capital fixe ()
|
Taux de change
|
2000
|
622,28
|
50
|
2001
|
335,16
|
320,08
|
2002
|
437,41
|
377,4
|
2003
|
776,35
|
369,37
|
2004
|
1092,21
|
440,56
|
2005
|
1555,5
|
437,07
|
2006
|
1612,88
|
521,85
|
2007
|
2004,77
|
500,56
|
2008
|
2247,5
|
606,04
|
2009
|
1976,36
|
905,53
|
TOTAL
|
12660,42
|
|
moyenne
|
1266,04
|
|
Source : Etablit par nous même sur base de
données du tableau 3.2
1.3. PRÉSENTATION DE LA CONSOMMATION DES MENAGES
DE 2000 A 2009
Le tableau 3.3 ci-après représente
l'évolution du niveau de consommation des ménages de 2000
à 2009. Les données sont exprimées en millier de franc
congolais
Tableau n° 3.3 évolution de consommation des
ménages en CDF courant
Année
|
consommation des ménages
|
2000
|
264874
|
2001
|
242512,9
|
2002
|
1688035,9
|
2003
|
2145778,1
|
2004
|
2162758,9
|
2005
|
2665446,1
|
2006
|
3491322,9
|
2007
|
4663108,7
|
2008
|
57560,5
|
2009
|
7098107
|
Source : rapport annuel BCC 2007 à 2009
De même pour le niveau de revenu national disponible et la
formation brute du capital fixe, nous avons aussi déflaté les
valeurs de tableau 3.3 en les divisant par le taux de change correspondant
à chaque année.
Apres cette opération, les données du tableau 3.3
déflatées se présente comme suit :
Tableau n° 3.3.1evolution de consommation de
ménages en millier de franc constant
Année
|
Consommation de ménages(Y)
|
Taux de change
|
2000
|
5297,48
|
50
|
2001
|
757,66
|
320,08
|
2002
|
4472,8
|
377,4
|
2003
|
5809,28
|
369,37
|
2004
|
4909,11
|
440,56
|
2005
|
6098,44
|
437,07
|
2006
|
6690,28
|
521,85
|
2007
|
9315,78
|
500,56
|
2008
|
9480,57
|
606,04
|
2009
|
7838,62
|
905,53
|
TOTAL
|
64008,23
|
|
moyenne
|
6400,83
|
|
Source : Etablit par nous même sur base
des données 3.3
1.4 Présentation
simultanée de niveau du revenu national disponible, la formation brute
de capital fixe et celui de la consommation des ménages
Apres avoir déflaté le montant de revenu national
disponible, la formation brute du capital fixe ainsi que de la consommation de
ménages, nous présentons ensemble ces deux variables dans le
tableau 3.4 ci-après :
Tableau n° 3.4 le revenu national disponible, la
formation brute du capital fixe et la consommation de ménages
après déflation de 2000 à 2009
Année
|
Consommation de ménages (Y)
|
Revenu national disponible ()
|
FBCF ()
|
Taux de change
|
2000
|
5297,48
|
5624,88
|
622,28
|
50
|
2001
|
757,66
|
945,32
|
335,16
|
320,08
|
2002
|
4472,8
|
5090,78
|
437,41
|
377,4
|
2003
|
5809,28
|
6424,06
|
776,35
|
369,37
|
2004
|
4909,11
|
5946,74
|
1092,21
|
440,56
|
2005
|
6098,44
|
7864,3
|
1555,5
|
437,07
|
2006
|
6690,28
|
7859,68
|
1612,88
|
521,85
|
2007
|
9315,78
|
10373,28
|
2004,77
|
500,56
|
2008
|
9480,51
|
10860,84
|
2247,5
|
606,04
|
2009
|
7838,62
|
10054,11
|
1976,36
|
905,53
|
TOTAL
|
64008,23
|
70016,08
|
12660,42
|
|
moyenne
|
6400,83
|
7001,61
|
1266,04
|
|
Source : établie par nous
même
Section 2. Approche méthodologique :
Cette section est consacrée au traitement des
données récoltées au moyen de l'outil statistique et
économique, voir économétrique. Apres avoir
déflaté les données récolté pour enlever les
effets de l'inflation, nous passons à la première étape de
la démarche statistique : la spécification du
modèle.
2.1. La spécification du modèle :
C'est la première étape de la démarche
statistique, elle consiste à donner la forme du modèle ;
déterminer les différentes variables (exogène et
endogène) ; à préciser le sens de variation et
l'intervalle que peut prendre les coefficients du modèle sous
études.
2.1.1. La forme du modèle :
Nous partons de l'hypothèse selon laquelle la relation
revenu national disponible, la formation brut de capital fixe et la
consommation finale de ménages est de type linéaire à
trois variable.
2.1.2. Les variables :
Dans une étude où il faut établir la
relation corrélation nette, il est coutume de distinguer des variables
explicatives et variable expliquées ou encore variable exogène de
variable endogène.
En ce qui concerne la forme du modèle, nous partons de la
fonction de consommation du type keynésien : C= Co+cyd. Comme il
n'y a pas que le revenu disponible comme la seule variable qui explicative de
la consommation, et que la consommation se fait en terme réel, nous
avons intégré la formation brute de capital fixe qui n'est
qui est un indicateur permettant de mesurer, au moins
approximativement, l'investissement, du fait que, lorsqu'il y a le flux de la
FBCF, cela entraine un mouvement dans la consommation des ménages.
Par conséquent, le modèle sous examen est un
modèle de régression linéaire à trois variables du
type :
C= consommation
Consommation autonome
Propension marginale à consommer
Propension marginale à investir
En plus du revenu disponible, la formation brute de capital fixe,
il y a autre variable qui peuvent avoir une influence sur la consommation,
raison pour laquelle, à coté du revenu disponible, la formation
brute de capital fixe, nous intégrons le terme aléatoire u qui
englobe les autre variables explicative de la consommation mais non retenu dans
le modèle sous études.
C'est ce qui fait que le modèle sous examen
définit ci-haut passe d'un modèle économique à un
modèle économétriques. Le modèle
économétrique se présente alors comme suite :
Le terme aléatoire (U) englobe trois erreurs :
· Erreur de spécification,
· Erreur d'estimation,
· Erreur de fluctuation.
2.1.3. Les signes et sens de variation :
Étant donné que la fonction de consommation sous
étude est du type keynésien, il existe quelques
caractéristiques qu'on doit à tout pris respecter, il
s'agit :
la consommation autonome ou la consommation incompressible
doit être supérieur à zéro d'où la notation
Co>0 ;
la propension marginale à consommer qui mesure la
variation du revenu disponible doit être positive et se trouver dans
l'intervalle 0c1. c'est-à-dire que la valeur de ce coefficient n'est peut pas
dépasser l'unité et que pour que le modèle soit
accepté, il faut que la valeur de cette dernière tende vers
l'unité.
2.2 L'estimation des
paramètres :
Dans cette deuxième étape de la démarche
méthodologique, nous allons passer à déterminer les
paramètres inconnus du modèle, c'est-à-dire donner la
valeur numérique de la consommation autonome ainsi que la valeur de la
propension marginale à consommer ainsi que la formation brute de capital
fixe. Pour ce faire, nous utilisons le tableau ci-après :
Tableau n°3.5 Recherche des paramètres
Année
|
Y
|
|
|
2000
|
5297,48
|
5624,88
|
622,28
|
2001
|
757,66
|
945,32
|
335,16
|
2002
|
4472,8
|
5090,78
|
437,41
|
2003
|
5809,29
|
6424,06
|
776,35
|
2004
|
4909,11
|
5946,74
|
1092,21
|
2005
|
6098,44
|
7864,3
|
1555,5
|
2006
|
6690,28
|
7859,68
|
1612,88
|
2007
|
9315,78
|
10373,28
|
2004,77
|
2008
|
9480,57
|
10860,84
|
2247,5
|
2009
|
7838,62
|
10054,11
|
1976,36
|
TOTAL
|
64008,3
|
70016,1
|
12660,42
|
Moyenne
|
6400 ,83
|
7001,61
|
1266,04
|
Source : établie par nous
même
Tableau n° 3.5 Suite
|
|
|
|
|
|
29797689,3
|
3296515,854
|
3500250,326
|
28063294,35
|
31639275,01
|
387232,3984
|
716231,1512
|
253937,3256
|
316833,4512
|
574048,6756
|
893629,9024
|
112332,2256
|
22770040,78
|
1956447,448
|
2226758,08
|
20005939,84
|
25916041,01
|
191327,5081
|
37319227,52
|
4510042,292
|
4987318,981
|
33747850,3
|
41268546,88
|
602719,3225
|
29193200,8
|
5361779,033
|
6495088,895
|
24099360,99
|
35363716,63
|
1192922,684
|
47959961,69
|
9486123,42
|
12232918,65
|
37190970,43
|
61847214,49
|
2419580,25
|
52583459,91
|
10790618,81
|
12676720,68
|
44759846,48
|
61774569,7
|
2601381,894
|
96635194,36
|
18675996,27
|
20796040,55
|
86783757,01
|
107604938
|
4019102,753
|
102966953,9
|
21307581,08
|
24409737,9
|
89881207,52
|
117957845,5
|
5051256,25
|
78810347,73
|
15491935,02
|
19870540,84
|
61443963,5
|
101085127,9
|
3905998,85
|
498752307,1
|
91130976,55
|
107512208,3
|
439124199,2
|
585350905
|
20483854,14
|
Source établit par nous même
RECHERCHE DES ESTIMATEURS :
D'après les calculs effectués, nous pouvons
définir comme suit la fonction de consommation : C=
286,3503607+0,868463861+0,026821221
Cette dernière équation indique que le niveau de la
consommation finale par tête, C, est inversement lié au
pourcentage de la formation brute de capital fixe, mais qu'il est en relation
directe avec du revenu de la population. Ce qui d'ailleurs aurait pu être
anticipé de façon précise, soit apparaître qu'une réduction de 2,6% de
capital fixe (investissement). 286,3503607 représente la valeur de la
consommation autonome, d'après la théorie keynésienne et
comme nous l'avons souligné dans la spécification, la valeur de
cette dernière doit être supérieure à zéro,
ce qui est le cas dans notre estimation. Cette valeur montre que, lorsque le
revenu de ménage congolais pour la période sous études est
nul, les ménages consomment en moyenne 286,35 millions de franc.
En ce qui concerne la propension marginale à consommer, sa
valeurs s'élève à 0,86847 d'après la théorie
économique précisément la théorie
keynésienne celle-ci se trouve dans l'intervalle 0 et 1 (0c1).
Dans notre analyse, cette valeur respect la théorie en la
matière. Ce qui montre que lorsque le revenu augmente de 0,868446386
unités, soit une variation de 86,85%
En d'autre terme, cette valeur de la propension marginale
à consommer montre que 86,85% du revenu disponible est consacré
à la consommation, et 13,15% à l'épargne.
Etant donné que cette valeur est suffisamment grande et
tant ver l'unité, nous pouvons dire que, sur le plan économique,
le modèle sous étude est bon.
2.3 Le contrôle statistique :
C'est l'étape la plus nécessaire de la
méthodologie statistique. Pour ce faire, nous allons dans un premier
temps calculer le coefficient de corrélation et en second lieu,
déterminer le coefficient de détermination pour apprécier
le degré ou la bonté de l'ajustement entre le revenu disponible,
la formation brute de capitale fixe et la consommation des ménages.
2.3.2 Les coefficients de corrélation partielle
et globale
2.3.2.1 Les coefficients de corrélation
partielle :
Les coefficients
partiels servent à déterminer l'importance relative de chaque
variable explicative. La variable exogène ou variable
indépendante qui présente le coefficient de corrélation le
plus élevé par rapport à la variable dépendante ou
endogène ou encore régressant est celle qui contribue le plus
à l'explication de la variable de la variable dépendante
Pour ce faire, nous avons utilisé les formules
suivantes :
ryx1x2 = et ryx2x1 =
Or :
· rx1x2 = = = 0.09797491201
· ryx1 = = = 0.9837840552
· ryx2 = = = 0.9608741207
Par conséquent :
ryx1x2 = 0.94578013
ryx2x1= 0.0859823
2.3.2.2 Le coefficient de détermination
partiel
C'est le carré du coefficient de corrélation
partiel, ils servent à déterminer l'importance relative de
chaque variable explicative. Par conséquent
(ryx1x2)²= 0.89455000443 ; et
(ryx2x1)² = 0.0073929559
Delors, nous constatons que la consommation des ménages
est beaucoup plus déterminée par le revenu disponible
2.3.2. 3 Le coefficient de corrélation
global
Nous sommes partie de l'hypothèse que la consommation des
ménages est fonction du revenu disponible et de la formation brute du
capital fixe et que cette intensité est très
élevée. Ainsi, pour mesurer le degré d'intensité
entre revenu disponible, la formation brute du capital fixe et la consommation
des ménages, nous allons utiliser un indicateur qu'on appelle
« coefficient de corrélation »
Le coefficient de corrélation noté R est
calculé suivant la formule ci-après :
==
Et qui montre qu'il existe une forte corrélation positive
entre le revenu disponible, et la formation brute de capital fixe sur la
consommation des ménages
2.3.2. Le coefficient de détermination
globale
C'est le carré du coefficient de corrélation
globale, il sert à mesurer la bonté de l'ajustement entre trois
variables. Par conséquent R²= (0.9808252677)² = 0.9620182058
soit 96.2 % qui montre que le revenu national disponible qui a
été retenu dans notre travail ainsi que la formation brute de
capitale comme variables explicatives de la consommation des ménages
explique à 96,2% les variations de la consommation des ménages,
laissant 4% expliqué par d'autre variables non retenus dans le
modèle, comme le niveau général de prix etc.
CONCLUSION :
Nous voici arrivé au terme de notre
travail « l'incidence du revenu national disponible et la formation
brute de capital fixe sur la consommation des
ménages », cas de l'économie congolaise de
2000 à 2009.
Hormis l'introduction et la conclusion, nous avons
subdivisé ce travail en trois chapitres à savoir :
l'approche conceptuelle de la fonction de consommation, l'aperçu sur
l'économie congolaise a constitué le deuxième chapitre,
et enfin l'analyse des données vient boucler notre travail.
Dans cette étude, nous avons voulu faire l'analyse de la
consommation des ménages congolais pour une période de dix
ans.
Notre étude nous a révélé que la
consommation des ménages est fonction de revenu disponible et la
formation brute de capital, les résultats de l'analyse nous permettent
de confirmer notre hypothèse selon laquelle il existe une relation
positive entre le revenu disponible et la consommation de ménages et
que cette intensité est forte.
Pour ce faire, nous avons utilisé d'un certain nombre
des méthodes notamment : méthode statistique,
économétrique.
Notons cependant que la relation revenu disponible et la
consommation des ménages fait l'objet du plusieurs études et que
les différents résultats obtenu peuvent permettre aux
décideurs politique de mettre en route des politiques économiques
optimales pour le redressement économique que rapide de notre pays.
En ce qui concerne l'épargne, sa valeur est
suffisamment grande et tant vers l'unité.
En outre, le coefficient de corrélation montre une forte
liaison positive entre le revenu disponible, la formation brute de capital fixe
et la consommation des ménages et le coefficient de détermination
se situe à 0.962018196, ceci signifie que 96.2% de la variation de la
consommation est expliquée par le revenu disponible et la formation brut
de capital fixe.
SUGGESTIONS :
Nous avons constaté que, le pourcentage attribué
à la formation brute de capital fixe est très faible (0.026821221
qui vaut à 2,7 %) pour l'investissement.
Pour ce faire le gouvernement doit relance l'économie en
mettant beaucoup plus d'accent sur la production.
Bibliographies :
A. ouvrages :
1. Beaud M., l'économie mondiale dans les
années quatre-vingts, Paris, la découverte 1989
2. Barre R., économie politique, collection
thenis 1986
3. Bordes C., analyse macroéconomique, Paris,
1978
4. Crut zen A., cours d'économie politique,
5é édition, wennael Charlie, sa mannur, 1978
5. Ecaillons L., analyse macroéconomique, Paris,
Cujas, 1969
6. Fernand R., dictionnaire économique
contemporain, éd Gérard, 1973
7. Jalla deau J., introduction à la
macroéconomie 2é édition Paris - Bruxelles
8. Keynes J.M., économie générale de
l'emploi, de l'intérêt, Paris, payit, 1942
9. Nzanda buana kalenga M., économie zaïroise
de demain pas de navigation à vue, Kinshasa, 1997
10. Silem&Cie A., lexique d'économie, paris
2004
11. Stroleru, l'équilibre et la croissance
économique, Paris, dunod, 1973
12. Wauthy E., principe d'économie politique,
Paris, 1979
13. Yves Y., dictionnaire de l'économie et science
sociale, 2002
B. rapports,
revues, ordonnance-loi
Banque centrale du Congo 1997
Banque centrale du Congo 2003-2004
Banque centrale du Congo 2007-2009
C. Cours, séminaire, mémoire et
TFC :
a. Notes de cours d'économie politique UPN 2007
b. Notes de cours d'économie rurale UPN 2006
c. Ministère de plan et développement,
programme
Triennal minimum, 1997-1999
D. cite internet :
· www.insee.fr
· www.memoire.com
TABLE DES MATIÈRES
PAGES
EPIGRAPHE:......................................................................................1
MEMORIAL:.......................................................................................2
DEDICACE:.........................................................................................3
REMERCIEMENTS:.............................................................................4
LISTE DES
ABRÉVIATIONS:..................................................................5
LISTE DES
TABLEAUX:........................................................................7
INTRODUCTION:.................................................................................8
CHAPITRE I :
GÉNÉRALITÉS:..............................................................11
SECTION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR
L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE:..................11
SECTION 2 : NOTION SUR LA FONCTION DE
CONSOMMATION:................18
SECTION 3. FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE
(FBCF):.....................30
CHAPITRE II : BREF APERCU SUR L'ECONOMIE
CONGOLAISE:...............34
SECTION 1 : GÉNÉRALITÉS SUR
L'ÉCONOMIE CONGOLAISE:..................34
SECTION 2 : EVOLUTION ÉCONOMIQUE EN
2003-2004:...........................39
SECTION 3 : EVOLUTION DU PIB SELON LES EMPLOIS EN
2007:.............46
SECTION 4 : EVOLUTION DU PIB SELON LES EMPLOIS EN
2008:..............48
SECTION 5 : EVOLUTION DU PIB SELON LES EMPLOIS EN
2009:..............52
CHAPITRE III : ANALYSE STATISTIQUE DES
DONNEES:.........................56
SECTION 1. LA PRÉSENTATION DES
DONNÉES:....................................56
SECTION 2. APPROCHE
MÉTHODOLOGIQUE:.......................................64
CONCLUSION:..................................................................................73
BIBLIOGRAPHIES:............................................................................75
* 1 Kuyunsa B& Cie,
initiation à la méthode de recherche en sciences sociale,
éd p.u.z Kinshasa p52
* 2 Silem A & Cie,
lexique économique, éd dalloz, Paris 2000 p10
* 3
http://www.insee.fr
* 4 Duchesne, prince de
l'économie politique, éd la procure 1987 p227
* 5 Denis, analyse
économique, éd Paris 11975 p153
* 6 J. Keynes, 1963 P113
* 7 P. Ntita note de cours
d'économie politique UPN, 2007 inédites
* 8 Garnie, O, dictionnaire
économique et sciences sociale, éd aurelie de jollant, P79
* 9 Jalladeau J, introduction
à la macroéconomie, éd Paris 1998 p34
* 10 J. Jalla deau,
Introduction à la macroéconomie, éd Paris 1998 p29
* 11 J. Jalladeau, Introduction
à la macroéconomie, éd Paris Bruxelles 1997 p26...31
* 12 D. Flouzat, analyse
économique, éd Masson, Paris 1975 p158
* 13 D. flouzat, analyse
économique, éd masson, Paris 1975 p151
* 14
www.insee.fr
* 15
www.memoire.com
* 16 Nzanda buana kalenga M.
économie zaïroise de demain pas de navigation à vue,
éd psdé Kinshasa 1995 p91
* 17 Source : Banque
centrale du Congo, rapport annuel éd 1997 p5
* 18 Source : Banque
centrale du Congo, rapport annuel, éd 2003-2004
* 19 Source : Banque
centrale du Congo, rapport annuel 2003-2004 p26
* 20 Source : Banque
centrale du Congo, rapport annuel 2007, p14
* 21 Source : Banque
centrale du Congo, rapport annuel 2008p 13.....15
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