Intégration de la télévision numérique terrestre en RDC à l'horizon 2015( Télécharger le fichier original )par Jude MUZEMBO TSANGU Université de Kinshasa - Licence en sciences de l'information et de la communication 2010 |
I.2.3. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE LA TNTI.2.3.1. La compression en numériqueLa compression en informatique ou en numérique, est la technique qui consiste à faire une réduction de données informatiques sur un support de stockage, dans le but d'optimiser leur transmission. Ceci pour rendre la télévision numérique terrestre transportable, donc accessible. Ce sont les techniques qui facilitent la compression des images fixes ou animées et du son sous un format précis.13(*) I.2.3.2. Principe de compression14(*)Le stockage des données informatiques nécessite plus ou moins d'espace mémoire, mesuré en octets, pour ranger l'information. Par exemple, sur un octet, il est possible de représenter un nombre inférieur à 256. Sur 20 octets, il est possible de représenter un mot de 20 caractères. En revanche, lorsqu'il s'agit d'images, de son ou de vidéo, l'espace mémoire requis est beaucoup plus important. Par exemple, pour représenter une image en qualité 256 couleurs avec 1024 × 768 pixels, il faut 2,3 Mo (méga-octets). Pour une vidéo qui, selon les formats, contient 25 images (format PAL/SECAM) ou 30 images (format NTSC) par seconde, le problème est encore plus évident. Pour représenter une heure de vidéo au format PAL/SECAM, il faudrait 212 Go (giga-octets). La compression de données a donc pour but de minimiser le nombre d'octets nécessaires pour représenter une donnée, soit minimiser l'espace de stockage, mais aussi de minimiser l'utilisation de la bande passante pour le transfert des données sur les réseaux, notamment sur Internet. Cette opération nécessite de grandes capacités de calcul, mais l'augmentation de la puissance des processeurs (et microprocesseurs) permet de banaliser l'exécution des opérations de compression et de décompression des données. I.2.3.3. La compression d'images fixes15(*)Pour la compression des images fixes ou des photos, l'un des formats les plus répandus est le format JPEG (Joint Photographic Expert Group), qui est un standard depuis 1992. Cette méthode de compression résulte d'un algorithme avec perte. Tout cela permet de réduire la taille des images d'un facteur 20 à 25, sans perte évidente de qualité notable en pratique. I.2.3.4. Compression de la vidéo16(*)Pour la compression des vidéos ou des images en mouvement, le format le plus utilisé est le format MPEG (Moving Pictures Experts Group). Ce format utilise la redondance des images constituant une courte séquence vidéo. Par exemple, si une caméra enregistre 25 images par seconde et que l'on fait un plan fixe de 10 secondes, on aura 250 images très proches au niveau du contenu. Il est donc intéressant de profiter de cette propriété pour factoriser l'information. Le format MPEG atteint un taux de compression compris entre 15 et 30 et permet la synchronisation des images et des sons compressés. Toutes les diffusions sont compressées en MPEG-2 pour les chaînes courantes. Cela implique qu'au lieu d'utiliser une fréquence par chaîne, comme pour l'analogique, on peut envoyer plusieurs chaînes sur un même canal. L'intérêt est de pouvoir recevoir plus de chaînes en exploitant les canaux déjà en place.17(*) * 13 LAROQUE BERNARD D., op.cit, p.25. * 14 BENOIT Hervé, La télévision numérique, Paris, Dunod, 2OO2, p.34. * 15 LAROQUE BERNARD D., op.cit, p.27. * 16 Idem. * 17http:// www.awt.be, consulté le 20/02/2011. |
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