REMERCIEMENTS
Rien ne pouvant s'obtenir sans quelques sacrifices dit-on, ce
travail, d'importance de la couverture au sol dans la restauration des
écosystèmes forestiers: cas de la Réserve de
Biosphère de Luki au Bas-Congo, présenté en vue d'obtenir
le titre de gradué en sciences agronomiques, option: Eaux et
Forêts est l'une de conséquences heureuses de nos sacrifices et
dont la concrétisation n'aurait pas été possible sans le
coup de pouce efficace de nombreux collaborateurs qui nous ont aidé dans
notre tâche.
Nous nous devons ainsi de remercier et de rendre grâce
à l'être suprême, DIEU, le tout puissant, source de toute
vie, force et capacités sans qui, la réalisation de ce travail
n'aurait pas été possible.
Nous témoignons notre profonde gratitude envers les
autorités de la faculté, plus particulièrement au projet
d'appui à la Formation en Gestion de Ressources Naturelles dans le
Bassin du Congo, FOGRN-BC en sigle, pour leur dévouement afin que nous
ayons une bonne formation.
Nous tenons à remercier très chaleureusement le
professeur KACHAKA SUDI, alors Doyen de la faculté des sciences
agronomiques, pour avoir dirigé ce travail et l'assistant Claude
BOLALUEMBE BOLIALE pour son encadrement très enrichissant dans la
réalisation de ce travail.
Que notre reconnaissance aie tout droit aux professeurs, alors
responsables du projet susmentionné, DAMASE KHASA, Directeur principal
MENDA KAZAYAWOKO, Point focal et à madame MELIE MONNERAT,
Conseillère sous-régionale, pour les sacrifices consentis, tant
de conseils et leur amour qu'ils n'ont cessé de nous témoigner
ainsi qu'à la coopération technique allemande GTZ, pour son
soutien qu'elle continue à nous apporter.
A nos parents MUDERHWA MUSANGANYA Gérard et M'BUTINDI
NANKAFU Félista, pour nous avoir aidé à faire nos premiers
pas dans la vie, nos chaleureux remerciements et que le tout puissant, DIEU,
les protège.
Notre gratitude s'adresse également à notre
grande soeur Béatrice MUDERHWA et toute sa famille pour tout ce qu'elles
ont enduré pour que nous arrivions à ce jour.
Enfin, nos frères et soeurs, amis et connaissances
nommément non cités qui nous ont apporté une contribution
quelqu'en soit la forme pour la réalisation de ce travail trouvent, dans
ce peu de mots, l'expression de notre reconnaissance.
Etudiant Patrick MUDERHWA
0. INTRODUCTION
Les forêts ne peuvent avoir une bonne santé que
si leur milieu est riche en nutriments du fait qu'un sol plus fertile portera
naturellement, les arbres les plus beaux, les plus hauts et les forêts
les plus denses (Plamondon, 2009).
Ebenmayer (1976) a évalué les apports annuels
de litière et leurs effets sur les accroissements des arbres dans les
forêts décidues et conifériennes de Bavière. Il a pu
démontrer qu'une grande proportion des nutriments prélevés
au sol annuellement par l'arbre, y est retournée par la litière
annuelle. Il a aussi pu établir qu'une interruption de ce cycle par
l'exploitation des litières comme fourrage pour les animaux domestiques,
pratique assez commune en Europe, récolte de débris (branches,
brindilles, bois morts) pour avoir de l'énergie, causait une
détérioration de la croissance forestière. Une loi fut
alors adoptée en Allemagne afin d'interdire cette pratique
néfaste au développement des écosystèmes
forestiers.
En outre, Plamondon (2009) signale que certaines actions
anthropiques dégradent le sol et considère qu'elles constituent
la principale cause de réduction de la fertilité des sols suite
à la perte de la matière organique et des nutriments surtout
concentrés dans la couche supérieure du sol.
Mc Kinnon et al., (1990) soulignent que ce
phénomène, de mise à nu du sol qui empêche la
forêt de se rajeunir naturellement ainsi que de continuer à
remplir ses fonctions, est accentué dans le Mayombe congolais notamment
dans la Réserve de Biosphère de Luki où
l'écosystème forestier subit une sérieuse
dégradation suite à la pression démographique.
Alors qu'une aire protégée est
appelée Réserve de Biosphère quand elle remplit les
fonctions de conservation, de développement et de support logistique
selon Maldague et al., (1997), Nsenga (2001) souligne que la
Réserve de Luki, seule Réserve de Biosphère encore
opérationnelle parmi les trois reconnues en RDC, ne remplit pas les
fonctions ci-haut citées suite non seulement à la mauvaise
politique de gestion mais surtout à la pression exercée par les
populations habitant dans la Réserve et en périphérie de
la Réserve.
Lubini (1984) et Nsenga (2001) ajoutent que les actions de
ces populations, entre autres l'agriculture itinérante sur brulis,
la récolte de bois de feu, la
carbonisation sont les principales causes qui président au
déboisement et à la déforestation.
Dans le cadre de notre travail nous
essaierons de voir si les débris végétaux, bois morts
récoltés, alors renforçant l'épaisseur de la
couverture au sol, favorise la régénération naturelle des
forêts à dominance de Terminalia superba (Limba)
Le maintien permanent de la couverture végétale
au sol serait nécessaire pour restaurer les milieux
dégradés de façon à réduire les pertes de
sols et de nutriments, à conserver la fertilité (des
forêts) et à reconstituer la composition floristique, la
structure, les fonctions et la dynamique de la végétation.
Le travail consiste en deux objectifs qui sont :
- Comparer la couverture au sol dans deux blocs
différents dominés par le Terminalia superba ;
- Identifier les espèces de sous-bois de ces
différentes parcelles.
La présente étude contribue aux connaissances
sur le rôle des écosystèmes forestiers dans le maintien de
sol et leur protection grâce à la couverture au sol qu'ils
produisent selon qu'un sol mis à nu sous couvert arborescent d'une
hauteur variant entre 7 m et 8 m génère de pertes de sols
accompagnées de celles de fertilité.
Outre l'introduction et la conclusion, le travail comporte
quatre chapitres dont le premier porte sur la revue de la littérature,
le deuxième sur la présentation de la Réserve de
Biosphère de Luki, le troisième sur les matériels et
méthodes et enfin la quatrième sur les résultats et
discussion.
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