Ministère de l'enseignement supérieur
et de la recherche scientifique Université MOULOUD MAMMERI de
Tizi-Ouzou Faculté des lettres et langues Département de
langue française
Mémoire de fin d'études
en vue de l'obtention d'une licence de
français
Thème
Usage fait des connecteurs logiques par
les
élèves de 3°année
secondaire, filière
lettres et langues étrangères dans la
daïra
de Tizi-Ouzou
|
|
Réalisé par : Encadré par
:
Mlle ACI Farida M. KHENDEK Med Arezki
M. AIT IDIR Massinissa Examiné par : M.
Mellal
Soutenu le : 10/07/2011 Année universitaire
2010-2011
Merci Notre Dieu
Remerciements
Merci notre Dieu de nous avoir donné le courage et la
foi.
Nous tenons à remercier vivement M. KHENDEK pour son
aide précieuse et pour ses conseils avisés, qu'il n'a pas
cessé de nous prodiguer tout au long de la réalisation de cette
étude.
Nous adressons aussi nos remerciements à M.
Mellal Qui a eu l'amabilité d'examiner notre travail.
Nous tenons également à rendre hommage à
notre regrettable
enseignant M. Mekhlouf Mouhamed
Nos remerciements vont également à tous les
enseignants qui ont contribué à notre formation ainsiqu'à
tout le personnel du département de français.
Que lespersonnels administratifs et enseignants ainsi que
les
élèves des lycées STAMBOULI,
AMIROUCHE
et EL-KHANSA, trouvent ici le témoignage de notre
profonde gratitude pour leur collaboration.
Nous tenons enfin à exprimer notre reconnaissance
à toutes les personnes qui ont contribué de prés ou de
loin à la réalisation de ce modeste travail ainsi qu'à
toute personne qui fera l'effort de lire ce
document.
ACI Farida & AIT IDIR Massinissa
Je dédie ce modeste travail aux deux
personnes qui me sont très chères au monde :
À mon regrettable papa qui m'a toujours
soutenue dans mes études et qui m'a donné le courage de
continuer à vivre mme s'il est loin de moi mais il est toujours dans
mon esprit
À
Ma très chère mère, que ce
travail soit pour toi la récompense d'amour et de reconnaissance pour
tout ce que tu fais pour moi.
à mes frères et soeurs, mes neveux et
nièces, mes cousins et cousines À mon très cher Hocine
et sa famille
à toutes mes copines : Dharifa, Ghania,
Kahina, Lydia, Monika, Sabrina, Sarah, Titi, Zahia
à mon binôme Massi et sa
famille
Farida
Je dédie ce modeste labeur à mes
chers parents, en les
remerciant de m'avoir soutenu tout au long de mes
études,
pour moi ce sont les meilleurs parents sur
Terre.
A mes frères et soeurs pour leurs
encouragements, et leur
patience.
A mes amis, Rafik et Messaoud d'avoir
été à mes côtés
à chaque moment,
A tous ceux qui m'ont côtoyé, qui
m'ont connu ; Adel,
Kahina, Ghania, Titi, Lydia, Dharifa,
Monika.
A Jules Vernes de m'avoir inspiré et
motivé, un auteur
éternel.
A mon binôme Farida d'avoir eu le courage
d'achever ce
travail malgré tout ce qu'elle a
enduré.
Massinissa
Massistox2010@yahoo.fr
SOMMAIRE
INTRODUCTION
Partie théorique :
I-Définition des outils théoriques
1. Le texte
2. L'écrit par rapport à l'oral
3. La cohérence et la cohésion
4. Les connecteurs logiques
II- Théories relatives aux connecteurs logiques
1. La théorie de la pragmatique et de
l'énonciation
2. La théorie de la grammaire et la linguistique
textuelles
3. La théorie de la psycholinguistique textuelle
Partie pratique :
I-Définition des concepts utilisés dans le
protocole d'enquête
1. L'enquête
2. La population d'enquête
3. L'échantillonnage
4. Le questionnaire
5. Le test
II- Protocole d'enquête
1. La description de l'enquête
2. Le dépouillement et analyse du corpus
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ANNEXES
L'apprentissage d'une langue étrangère à
l'école algérienne que ce soit au niveau du collège ou au
lycée peut se faire soit à l'oral, soit à l'écrit,
soit dans ces deux codes.
Comme tout acte langagier, l'acte d'écrire devient un acte
de communication par excellence, un savoir et un savoir-faire permettant
à l'apprenant de s'exprimer et communiquer au moyen d'un système
de signes graphiques. Ce savoir-faire consiste à
c'est en fait savoir rédiger.
posent le problème de la maîtrise de l'écrit
par leurs apprenants (lycéens) qui n'arrivent pas à structurer
leurs pensées et leurs idées sous forme de paragraphe (texte)
régi par un raisonnement logique et une cohérence textuelle.
La cohérence d'un texte est tributaire d'un ensemble de
procédés liés à la structure du texte, à la
manière dont il progresse, aux connecteurs et aux
éléments qui assurent la continuité du texte
en surface (la cohésion), à savoir les
éléments de reprise (les pronoms anaphoriques, les
déterminants, les reprises nominales et pronominales, etc.)
En ce qui nous concerne, nous nous
intéressons essentiellement à l'enchaînement des
idées en un ensemble textuel cohérent et bien organisé,
c'est-à-dire aux connecteurs logiques.
La continuité d'un raisonnement logique et
l'efficacité de la transmission de l'information suppose chez
l'apprenant la connaissance et la maîtrise des articulateurs logiques qui
sont les marqueurs de relation et les organisateurs textuels.
Cela nous amène à nous demander si réellement les
lycéens commettent-ils des erreurs dans l'emploi des connecteurs ? Et si
erreur il y a, pourquoi ces apprenants n'arrivent-ils pas à utiliser ces
« mots de liaison » de manière adéquate, et quelle est
donc l'origine de ce déficit ?
Notre sujet de recherche s'intitule : « Usage fait des
connecteurs par les élèves de 3°année secondaire,
filière lettres et langues étrangères dans la Daïra
de Tizi-Ouzou ».
Afin de répondre à cette question, nous allons
essayer d'émettre quelques hypothèses qui servent d'appui et qui
seront confirmées ou infirmées au fur et à mesure de
l'analyse.
Dans un premier temps, nous supposons que si lacune il y a, elle
est due au manque de travaux dirigés sous forme d'exercices et de
production de textes argumentatifs nécessitant l'emploi de
connecteurs.
Dans un second temps, nous pouvons émettre
l'hypothèse que la correction faite de l'écrit, (surtout des
connecteurs) par l'enseignant ou par le collectif classe peut être la
cause de ce déficit.
Ou bien, c'est la méthodologie d'enseignement des faits de
langue, cas des connecteurs, qui n'est pas adéquate et qui a
donné lieu à cette lacune.
Ou encore, nous supposons que ce dysfonctionnement est dû
aux difficultés liées aux spécificités de
l'écrit et l'effort (la dépense d'énergie mentale) qu'il
exige.
Le choix de ce thème de recherche est lié à
un certain nombre de motivations qui sont les suivantes :
Premièrement, l'éventualité de devenir
enseignants en langue française nous a incités à nous
familiariser et élargir nos connaissances dans ce domaine.
Deuxièmement, le fait de savoir que « la bête
noire a» des élèves c'est l'expression écrite, a
crée le souci d'essayer de comprendre l'origine de ce
problème.
Troisièmement, le fait que beaucoup d'étudiants au
département de français n'arrivent pas à structurer leurs
pensées et à organiser leurs idées en faisant appel
à ces procédés (connecteurs), nous a interpelés et
nous a amenés à nous interroger sur ce
phénomène.
C'est à partir de ces hypothèses et gr~ce à
ces motivations que nous allons essayer d'élucider notre
problématique.
Pour faire cette recherche, nous recourrons aux outils
theoriques relatifs aux connecteurs, cas de la grammaire et la linguistique
textuelles, l'énonciation et la pragmatique, ainsi que la theorie
psycholinguistique textuelle.
Par ailleurs, pour bien organiser notre travail, nous avons
elabore un plan qui commence par une introduction generale comprenant la
problematique, les hypothèses de depart et nos motivations.
Ensuite, vient une partie theorique qui traitera de la definition
des outils theoriques et les theories relatives aux connecteurs.
Cette etape est suivie d'une partie pratique, qui comprend deux
sous-parties : Dans la première, nous allons definir les outils
utilises dans le protocole d'enqu~te.
Pour ce qui est de la seconde sous-partie, elle portera sur
l'analyse du corpus recueilli auprès des enseignants et de leurs
elèves.
Notre étude s'achèvera sur une conclusion generale
présentée sous forme d'une reponse à la problematique du
sujet.
I. Définition des outils théoriques
:
L'écriture est une activité complexe qui englobe
à la fois, la compréhension de l'écrit (des textes en
général) et la maîtrise des règles fondamentales de
la communication écrite. Le discours écrit doit répondre
non seulement à des normes de nature sociologique (langage familier ou
soutenu), mais aussi à des normes de nature fonctionnelle liées
au mode d'enchaînement des phrases, à la stabilité
sémantique et à la cohérence textuelle.
1. Le texte 1.1. Définition
Le mot 0 texte » est issu du latin : textus (0
tissu », 0 trame (du récit) », 0 texte »), participe
passé du verbe texere (0 tisser », 0 tramer
»).1
Si le texte est bien à considérer comme une
matière composée, sa composition n'est pas visible à la
surface. Etudier un texte, et apprendre à comprendre et rédiger
des textes, demandent donc une réflexion sur son architecture, sur les
réseaux qui les soustendent.
Autrement dit, un texte est une succession de caractères
organisés selon un langage donné. Le texte est exprimé par
différentes phrases et en diverses langues.
WEINRICH le définit comme « une totalité
où chaque élément entretient avec les autres des relations
d'interdépendance. Ces éléments et groupes
d'éléments se suivent en ordre cohérent et consistant,
chaque segment textuel compris contribuant à l'intelligibilité de
celui qui suit. Ce dernier, à son tour, une fois décodé,
vient éclairer rétrospectivement le précédent
»2.
1 WIKIPIDIA universelle, le texte,
étymologie.
2 WEINRICH H., Grammaire textuelle du
français, les éditions DIDIER, Paris 1973, page 174.
Donc le texte qui était un objet abstrait propre aux
« grammaires des
textes » devient l'objet d'une théorie
générale des agencements d'unités (linguistique
textuelle).
1.2. Les typologies textuelles :
Chaque texte ou chaque séquence de texte à un
objectif principal que l'on appelle sa fonction. C'est l'intention de
l'auteur qui détermine le type de texte.
Le type de texte dépend en effet de ce que l'auteur veut
que son lecteur fasse, réalise, imagine, etc.
Il existe différentes classifications textuelles ;
Werlich distingue cinq types de textes1 :
- - Le texte descriptif, qui
présente des arrangements dans l'espace - Le texte
narratif, concentré sur des déroulements dans le
temps
-- Le texte expositif, associé à
l'analyse et à la synthèse de représentations
conceptuelles
-- Le texte argumentatif, centré sur une
prise de position
- - Le texte instructif (ou
prescriptif, exhortatif), qui incite à l'action. Jean Michel Adam
différencie Huit types textuels :
- - Le texte narratif :
Type de texte dans lequel on décrit une action, imaginaire
ou réelle, présente ou passée, dans laquelle on met
souvent en évidence un déroulement temporel, mais aussi causal.
Le texte narratif repose sur la notion de chronologie. A titre d'exemple, on
peut citer parmi le texte narratif :
Le reportage, le fait divers, le récit, la BD, le roman,
la nouvelle, le conte.
1 BENAHMED H., Evaluer l'orthographe dans
l'expression écrite de type narratif, dans une classe de première
année moyenne -Analyse pédagogique-, thèse de
Magister, septembre 2007, page 19.
- Le texte descriptif :
C'est un type de texte dans lequel on décrit un
état, parmi les textes descriptifs on peut citer :
La description, le portrait, le guide touristique, l'inventaire.
- Le texte explicatif :
Dans le texte explicatif, l'auteur cherche à expliquer,
à faire comprendre une idée. On appellera souvent ces textes des
documents. Le résumé en fait partie, tout comme le compte rendu
de visite, la présentation d'une idée, d'un objet et documents
des manuels scolaires, des magazines,...
- - Le texte argumentatif :
Etant donné que notre recherche se base essentiellement
sur le texte argumentatif, nous allons donc le détailler plus que les
autres types.
· / iDLIuP IIAaANn.
L'argumentation est l'usage du langage, dans le but de faire
passer son message, et de convaincre l'interlocuteur sur un sujet donné,
à l'aide de différents procédés, et à l'aide
des connecteurs argumentatifs.
> / W S{ OeW ISHOiaLguP
enAIAMn1
ü Le pôle démonstratif
La démonstration est l'art de convaincre par la rigueur
du raisonnement à partir de faits vérifiables.
ü Le pôle persuasif
La persuasion est l'art de convaincre par la séduction
à partir des besoins, des désirs et des opinions (on ne
démontre rien).
1 MEYER B., Maitriser l'argumentation, ARMAND
COLIN, Belgique, 2004, page 23.
> Les procédés de l'argumentation
:
La production argumentative privilégie un certain nombre
de techniques :1 / Les affirmations des constats :
Ils donnent à la réflexion une fermeté et
une certitude.
v ·' La démonstration logique
:
Utilisé (procédé) pour démontrer
quelque chose en faisant appel à la logique, à un raisonnement
convainquant, elle se fait à l'aide des connecteurs causaux, le rapport
de conséquence, d'opposition de concession, etc.
i' Le recours à l'image
Produit souvent dans la poésie, cette procédure
consiste à utiliser une figure de style pour convaincre.
i' L'orientation de l'argumentation
L'argumentation doit suivre une orientation régressive ou
progressive des arguments de façon à persuader le lecteur.
v ·' La modalisation des arguments :
La modalisation des arguments consiste à attribuer une
affirmation trop péremptoire, ce qui rend l'argumentation plus objective
et plus policée.2
1' L'ironie
C'est une figure de style qui consiste à affirmer le
contraire de ce qu'on avance.
1 MEYER B., déjà cité,
page 24. 2Ibid., page 25.
+ Les connecteurs argumentatifs :
L'étude de l'argumentation ne peut avoir lieu sans prendre
en compte les mots de liaison, ou les « mots du discours
»1, ou simplement les connecteurs argumentatifs. Ces
mêmes connecteurs servent à relier deux ou plusieurs
énoncés, les énoncés auront chacun un rôle
argumentatif. Ils permettent, en effet, de raccorder deux unités
sémantiques tout en conférant un rôle argumentatif aux
énoncés qu'ils mettent en relation.
D'après Anscombre et Ducrot, les connecteurs argumentatifs
joignent les énoncés et les énonciations : « une des
particularités des connecteurs argumentatifs, c'est qu'à la
différence des connecteurs logiques, ils permettent de lier non
seulement des propositions à des énoncés mais aussi des
énonciations à des propositions, des éléments de la
situation extralinguistique »2, c'est-à-dire des
éléments « implicites » et des éléments
« explicites ».
On peut classer, suivant Ducrot et Anscombre, les connecteurs
argumentatifs par catégories sémantiques :
- La conjonction de coordination : mais, car...
- La conjonction de subordination : parce que, puisque... - Les
adverbes : certes, donc...
- Des syntagmes prépositionnels : en effet, en fait... -
Des syntagmes nominaux : somme toute...
En plus des connecteurs argumentatifs, Ducrot parle d'un certain
nombre de morphèmes servant à donner un lien à l'acte
d'argumentation, il s'agit en effet de ce qu'il appelle, «
opérateurs argumentatifs ». Ces derniers sont définis comme
étant des morphèmes qui, appliqués à un contenu,
transforment les potentialités argumentatives de ce contenu.
1 Ducrot O., Les mots du discours, les
éditions MINUIT, Paris, 1980.
2 Ducrot et Anscombre J.-C., L'argumentation dans
la langue, éditions MARDAGA, Paris, 1983.
On peut reconnaitre les connecteurs argumentatifs par les
critères suivants :
a- Il s'agit, en premier lieu, de dégager la distinction
dans la description du connecteur son environnement matériel, des
variables argumentatives qu'il articule.
b- Les variables argumentatives reliées par les
connecteurs peuvent réaliser des fonctions argumentatives
différentes :
- Distinguer entre prédicat à deux places et
prédicat à trois places.
- Distinguer entre les connecteurs introductifs d'arguments (car,
d'ailleurs,
même, mais) et connecteurs introductifs de conclusion
(donc, décidément,
quand-même, finalement).
Lorsque le connecteur est un prédicat à trois
places, il est important de distinguer les connecteurs dont les arguments sont
Co-orientés (décidément, d'ailleurs, même) de ceux
dont les arguments sont anti-orientés (quand-même, pourtant,
finalement, mais).
2. L'écrit par opposition à l'oral
:
Avant que l'écriture existe, l'homme parlait
déjà, l'oral était bien présent avant
l'écrit.
Par rapport à un discours oral émis
spontanément, permettant des échanges d'informations directs et
rapides, avec un contenu émotionnel riche (la voix, l'attitude
corporelle, la mimique...), dans un discours écrit, le scripteur est
tenu d'opérer d'importantes modifications pour mieux organiser la
transmission de l'information. Ceci tient au fait qu'à l'écrit,
il faut être juste et rigoureux, ce qui donne lieu à deux types de
difficultés, à savoir :
- celle liée au respect et à l'application stricte
du code écrit : en premier lieu, savoir orthographier, mais
également respecter la syntaxe, le lexique et la ponctuation ;
- celle liée à la maîtrise de
l'écrit en tant que pratique sociale : c'est savoir rédiger,
qui consiste à trouver des idées, construire des phrases
écrites,
enchaîner les paragraphes et produire un texte
cohérent en travaillant chaque niveau avec précision.
La présence des interlocuteurs dans une situation de
communication orale leur permet de corriger et de préciser leur message
en fonction des réactions de chacun d'eux ; en revanche, l'absence du
lecteur dans une situation d'énonciation écrite augmente le
risque de malentendus, obligeant le scripteur, afin de les prévenir,
à assurer une bonne présentation et une meilleure organisation de
son texte, en mesure de réduire les ambiguïtés.
3. Cohésion, cohérence et connexité
:
Ces trois notions permettent à la fois de faire progresser
le texte et d'éviter les ruptures susceptibles de nuire à son
intelligibilité.
3.1. La cohésion :
« La cohésion textuelle concerne tous les
éléments linguistiques qui font que les unités de sens
s'organisent en une suite ininterrompue, assurant ainsi la continuité
(la permanence du sens) et la progression textuelle »1.
C'est-à-dire que ce dernier doit comporter des phrases
enchaînées et susceptibles de transmettre un message précis
dans une situation d'énonciation donnée.
La cohésion textuelle repose aussi sur le fait que le
texte doit être compréhensible par le destinataire. De plus, les
éléments qui constituent le message ne doivent pas
présenter de distorsions, mais il doit y avoir adéquation de la
forme écrite et l'objectif à atteindre dans la situation
d'énonciation. Donc, la cohésion textuelle correspond à la
fois au niveau sémantique et informationnel.
1 KHENDEK, Med Arezki, Mémoire de Magister,
didactique de l'écrit en langue française a travers le cas du
récit, au 3eme palier du fondamental, dans la Daïra de
Tizi-Ouzou. 2004, Page 38.
3.2. La cohérence:
JEANDILLOU1 affirme que la cohérence,
contrairement à la cohésion, n'est pas directement soumise
à l'aspect linguistique du texte, mais elle dépend des conditions
d'interprétation selon un contexte donné, donc, seul le jugement
du récepteur permet d'évaluer l'adéquation de
l'énoncé par rapport à la situation de
l'énonciation.
Cette perception est confirmée par Shirley Carter-Thomas.
En effet, d'après lui, « la notion de cohérence implique
un jugement intuitif, et à un certain degré idiosyncrasique, sur
le fonctionnement d'un texte. Si un lecteur donné interpr~te un
texte comme cohérent, il aura trouvé une
interprétation qui correspond à sa vision.
»2
En d'autres termes, la cohérence textuelle est «
associée à la perception, à l'interprétation
qui est faite du texte. Elle est d'avantage, le résultat d'une
interprétation avec un récepteur potentiel que des
caractéristiques internes du texte ».3
3.3. La connexité :
Selon JEANDILLOU4, on désigne par «
connexité » l'ensemble des relations qu'entretiennent des
énoncés successifs, il s'agit soit de propositions ou de phrases.
Ces liens sémantiques, logiques ou pragmatiques sont linguistiquement
marqués grâce aux différents types de connecteurs
représentés sous forme de : conjonction de coordination ou de
subordination, adverbe ou préposition, présentatifs ou locutions
diverses.
1 JEANDILLOU J. F., L'analyse textuelle,
ARMAND COLIN, Paris, 1997, Page 81.
2 SHIRLEY C.-T., La cohérence
textuelle, collection langue et parole, édition l'Harmattan 2000,
page1.
3
KHENDEK, Med Arezki, déjà cité, page 39.
4 JEANDILLOU J.-F., déjà cité,
page 84.
4. Les connecteurs logiques : 4.1.
Définition1 :
On appelle connecteur logique en grammaire, tous les
morphèmes, c'est-à-dire, adverbes, conjonctions de coordination
ou de subordination, qui établissent une liaison entre deux
énoncés, voire entre énoncés et énonciation.
En plus de leur rôle de jonction, les connecteurs insèrent les
énoncés reliant dans un cadre argumentatif, narratif,
explicatif...
L'étude des connecteurs logiques intègre aussi les
perspectives de la grammaire des textes, se soucie de la cohésion du
texte, et celle de la pragmatique intéressée par l'orientation
argumentative des énoncés.
4.2. Classification2 :
Les connecteurs sont groupés et organisés selon les
relations qu'ils expriment, de ce fait, il y a eu différentes
classifications selon les travaux de plusieurs grammairiens. L'une de ces
classifications est celle liée aux différentes relations qu'ils
établissent et leurs fonctions sémantiques, celle-ci se
présente de la manière suivante :
> Relation d'addition :
-Fonction sémantique : elle permet d'ajouter un
argument ou un exemple supplémentaire aux précédents.
-Connecteurs : et, de plus, d'ailleurs, d'autre part, plus
exactement, à vrai dire, encore, non seulement~mais, etc.
> Relation d'illustration :
-Fonction : permet d'éclairer ses arguments par
des cas concrets.
1 WIKIPIDIA Universelle.
2 Ibid.
-Connecteurs : c'est aussi que, comme, c'est le cas de,
par exemple, ainsi, d'ailleurs, en particulier, notamment, à ce propos,
etc.
> Relation de correction :
-Fonction : elle permet de préciser les
idées présentées.
-Connecteurs : en réalité,
c'est-à-dire, en fait, plutôt, ou bien, plus exactement, à
vrai dire, etc.
> Relation de comparaison :
-Fonction : elle permet d'établir un rapprochement
entre deux faits.
-Connecteurs : aussi~que, si~que, comme, en tant que, de
même que, de la même façon, parallèlement,
pareillement, semblablement, par analogie, selon, plus sue, moins que, etc.
> Relation de condition :
-Fonction : elle permet d'émettre des
hypothèses en faveur ou non d'une idée.
-Connecteurs : si, à supposer que, eu admettant
que, probablement, sans doute, apparemment, au cas où, à
condition que, dans l'hypothèse où, pourvu que, etc.
> Relation de justification :
-Fonction : elle permet d'apporter des informations pour
expliciter et préciser ses arguments.
-Connecteurs : car, c'est-à-dire, en effet, en
d'autres termes, parce que, puisque, de telle façon que, en sorte que,
ainsi, c'est ainsi que, non seulement~mais encore, du fait que, etc.
> Relation de cause :
-Fonction : elle permet d'exposer l'origine et la raison
d'un fait.
-Connecteurs : car, parce que, puisque, par, grâce
à, en effet, en raison de, dans la mesure où, du fait que, sous
prétexte que, etc.
> Relation de classification :
-Fonction : elle permet de hiérarchiser les
éléments présentés dans l'argumentation.
-Connecteurs : premièrement, deuxièmement,
puis, ensuite, d'une part. d'autre part, non seulement~mais encore, avant tout,
d'abord, en premier lieu, etc.
> Relation de finalité :
-Fonction : permet de présenter le but de son
argument.
-Connecteurs : afin que, en vue de, de peur que, pour,
pour que, etc. > Relation de transition :
-Fonction : elle permet de passer d'une idée
à une autre.
-Connecteurs : après avoir souligné~passons
maintenant à..., etc. > Relation de concession :
Fonction : elle permet de constater des faits
opposés à sa thèse en maintenant son opinion.
-Connecteurs : malgré, en dépit de, quoique,
bien que, quel que soit, même si..., ce n'est pas que, certes,
bien-sûr, toute fois, il est vrai que~mais, etc.
> Relation d'alternative :
-Fonction : elle permet de proposer des différents
choix dans une argumentation.
-Connecteurs : soit~soit, ou~ou, non tant . . .que, non
seulement . . .mais encore, l'un~l'autre, d'un côté... de l'autre,
etc.
> Relation de temps :
-Fonction : elle permet de signaler la
simultanéité, l'antériorité ou la
postériorité entres les faits ou les situations.
-Connecteurs : d'abord, après, avant, ensuite,
pendant ce temps, plus tard, dès que, comme, etc.
> 5 eTI74i19Q dI19SS19si74i19Q :
-Fonction : elle permet d'opposer deux faits ou deux
arguments, souvent pour mettre l'un des deux en valeur.
-Connecteurs : mais, cependant, en revanche, alors que,
pourtant, tandis que, néanmoins, au contraire, pour sa part, d'un autre
côte, or, en dépit de, au lieu de, loin de, etc.
> 5 ITI74i19Q UIESI19I IP 174119Q :
-Fonction : elle permet d'apporter différents
nuances d'une meme idée.
-Connecteurs : autant dire que, presque, si l'on peut
dire, sans doute, d'une certaine manière, probablement, apparemment,
vraisemblablement, etc.
> Relation de conséquence :
-Fonction : elle permet d'énoncer le
résultat, l'aboutissement d'un fait ou d'une idée.
-Connecteurs : ainsi, c'est pourquoi, en
conséquence, si bien que, de sorte que, donc, en effet, tant et si bien
que, tel que, au point que, alors, par conséquent, d'où, de
manière que, etc.
> Relation de conclusion :
- - Fonction : elle permet d'achever son
argumentation, sa démonstration.
-Connecteurs : bref, ainsi, en somme, donc, par
conséquent, en définitive, en guise de conclusion, pour conclure,
en conclusion, enfin, finalement, etc.
> Relation d'énumération :
-Fonction : elle permet d'énumérer des
éléments d'importance égale sur le plan
sémantique.
-Connecteurs : d'abord, ensuite enfin, en premier lieu,
premièrement, deuxièmement, d'une part ~d'autre part, etc.
> Relation de restriction :
-Fonction : elle permet de limiter la portée des
propos ou des arguments avancés.
-Connecteurs : mis à part, ne. .que, en dehors de,
hormis, à défaut de, excepté, uniquement, simplement,
sinon, du moins, en fait, sous prétexte que, etc.
Il est à noter que cette classification n'est jamais
exhaustive, cependant, même si elle l'était, ceci ne permettrait
pas de déduire systématiquement le lien sémantique
exprimé par un connecteur dans une phrase.
La classification sur la base des relations et des fonctions
sémantiques n'est pas la seule, il y a d'autre critères servant
à identifier et classer un connecteur logique, en l'occurrence la nature
du connecteur lui-même, il peut être :
- Un verbe.
Exemple : la mauvaise fréquentation
conduit au banditisme. Ici, le verbe « conduire » est un
articulateur de conséquence.
- Un superlatif, ou simplement un
adjectif.
Exemple : faire un diagnostic
révélateur de défaillance.
- Un substantif.
Exemple : l'objectif de toute personne est de
réussir sa vie.
Ce que nous pouvons déduire des connecteurs, c'est
qu'ils représentent tout ce qui relie deux propositions, deux phrases,
deux énoncés ; enfin, c'est tout ce qui donne un sens au non
sensé.
4.3. Le bon choix des connecteurs
Pour qu'un texte soit un « texte », il doit être
cohérent, et il ne peut l'être s'il y a mauvaise ou non
utilisation des marqueurs de relation. Les connecteurs pèsent lourd sur
la signification textuelle. De ce fait, ils ont une fonction importante dans la
phrase, c'est la fonction sémantique. Il est donc recommandé de
raccorder chaque connecteur à sa vraie fonction, parce que les
connecteurs peuvent êtres polysémiques et souvent ambigus. Il faut
ajouter à cela, que deux connecteurs peuvent exprimer la même
relation logique. C'est pour cette raison que, lors de l'utilisation d'un
connecteur, il faut s'assurer de sa relation et de sa fonction. Il faut aussi
et surtout s'assurer qu'il ne permet qu'une seule interprétation de
l'énoncé, sauf si l'on souhaite entretenir
l'ambiguïté.
Maitriser son discours, signifie d'une part, être capable
de présenter des arguments pertinents et d'autre part, organiser les
idées qui y sont développées de manière persuasive,
par exemple, pour ne pas tomber dans le piège des faux connecteurs dans
un texte argumentatif, il faut éviter les complications et argumenter de
la manière la plus simple, en délaissant les connecteurs
spatio-temporels, et en les remplaçant par les connecteurs
argumentatifs.
En résumé, pour choisir de manière
judicieuse un connecteur, il est utile de suivre les étapes ci-dessous
:
- Spécifier si l'utilisation d'un connecteur est
nécessaire ou si la relation logique qui existe entre les
énoncés est évidente pour le lecteur.
- Si le connecteur est nécessaire, préciser le
rapport de sens (relation logique ou temporelle) qu'il doit exprimer.
- Si un même rapport est exprimé par des connecteurs
différents, il faut dans ce cas choisir le plus judicieux, qui convient
le plus à la signification qu'on souhaite exprimer et à la
structure syntaxique privilégiée.
En somme, la maitrise de l'écrit réside
principalement dans la construction de nouvelles compétences
langagières qui se structurent au moyen des divers outils de l'art
d'écrire.
II. Les théories relatives aux connecteurs
:
Dans cette partie, nous allons présenter les
différentes approches qui traitent des connecteurs logiques. En plus des
approches linguistiques qui s'intéressent au contenu conceptuel de ces
connecteurs, nous exposerons d'abord les approches qui prennent en charge le
contenu procédural des « organisateurs textuels », il s'agit
alors des théories de la linguistique et la grammaire textuelles, nous
allons enchaîner avec les théories de la représentation
mentales des actes du langage en l'occurrence l'énonciation et la
pragmatique du discours. Enfin, nous présenterons la théorie
psycholinguistique liée à l'étude de ces connecteurs.
1. La théorie de l'énonciation et de la
pragmatique:
La pragmatique est une discipline qui prend en charge la relation
entre le discours (texte) et ses utilisateurs, elle s'intéresse aux
faits exclusivement linguistiques qui relèvent de la communication, en
vue de déterminer une interprétation des
énoncés.
En effet, la pragmatique a un lien étroit avec la
théorie de l'énonciation qui s'occupe des représentations
du locuteur face au présupposé et au non-dit.
Pour Ducrot, la pragmatique entend expliquer comment un emploi
de la langue, basé sur la logique et la vérité, se
répercute sur la démarche de l'interprétation d'un texte
ou d'un discours1.Pour lui, un énoncé comporte des
mots auxquels on ne peut attribuer aucune valeur stable, c'est-à-dire
que leur valeur sémantique ne réside pas dans leur nature, mais
plutôt dans les rapports qu'ils forment entre les
énoncés.2C'est ce que Ducrot appelle les « mots
du discours ».
Pour Anne Reboul et Jacques Moeschler, ces mots qui sont
indispensables pour une analyse pragmatique du discours, sont
désignés par « connecteurs pragmatiques », et
définis comme « les expressions linguistiques à contenu
procédural [...] qui renvoient
1DUCROT O., déjà cité, page 31.
2 Ibid. page 33.
a des concepts qui n'ont d'existence que linguistique mais
qui ont un poids cognitif »1. C'est-à-dire que ces
connecteurs pragmatiques sont spécifiques à la langue, et leur
signification fait allusion à leur usage, selon le contexte de leur
apparition.
En effet, dans l'introduction de leur ouvrage, Anne Reboul et
Jacques Moeschler ont affirmé que la notion de cohérence,
assurée par les connecteurs pragmatiques, joue un rôle
prépondérant, puisque selon eux, elle est pour le discours ce que
la grammaticalité est pour la phrase. L'existence d'un discours n'est
pas soutenue par des règles de syntaxe, comme dans la phrase, mais il
s'agit plutôt de défendre cette existence grace à la notion
de cohérence, et à l'aide des connecteurs
pragmatiques.2
De ces affirmations, nous comprendrons que les connecteurs
pragmatiques ont un rôle primordial à fonction cognitive que
discursive.
2. La théorie de la grammaire et la linguistique
textuelles : a- La grammaire textuelle :
La grammaire textuelle est la grammaire qui se fonde sur la
méthode linguistique, elle ne peut qu'être entièrement
conçue à partir de textes (oraux et écrits), son but
essentiel et de mener et faire manier la langue dans des textes authentiques
oraux et écrits.
Dans cette partie, nous nous sommes appuyés sur
l'étude de la grammaire textuelles faite par Harald
WEINRICH.3 Dans la partie réservée à
l'agencement des unités ou comme il l'appelle « jonction »,
WEINRICH traite de la grammaire, moyen avec lequel s'organisent les
différents énoncés.
Nous allons commencer par une définition de quelques
terminologies citées dans son ouvrage, en l'occurrence «
jonction »et ses constituants (« base », «
complément »
1 REBOUL A., MOESCHLER J., Pragmatique du
discours ; ARMAND COLIN, Paris, 2005, Page 75.
2 REBOUL A., MOESCHLER J., déjà
cité, page 12.
3 WEINRICH H., Grammaire textuelle du
français, les éditions DIDIER, Paris 1989.
et « détermination ») et finir sur la
présentation des différents morphèmes assurant un lien
sémantique entre les énoncés, c'est le rôle des
« joncteurs ».
a.1. La jonction :
La jonction est tout ce qui lie les signes linguistiques pour
former un contexte dans lequel les unités (signes linguistiques) se
« déterminent » mutuellement. Une jonction, affirme WEINRICH,
est particulièrement importante, elle est régie
sémantiquement par un joncteur qu'il appelle aussi déterminant.
1
La jonction est constituée de différentes parties
:
- La base : elle est le terme2 de la jonction à
déterminer.
- Le complément est le terme de la jonction porteur de
détermination.
Les deux termes de la jonction peuvent être de dimensions
variables (composés soit d'un ou plusieurs signes linguistiques).
Pour bien éclairer, nous allons reproduire ici le
schéma tel qu'il est présenté par WEINRICH3.
Schéma représentatif de la jonction et
ses différentes parties.
Joncteur
<Détermination>
1Idem, page 359.
2 On peut substituer la terminologie « terme
» par le mot « morphème ». 3WEINRICH H.,
déjà cité. page 359.
a.2. Les joncteurs :
Comme on l'avait signalé auparavant, le joncteur est un
terme ou proposition qui permet un lien sémantique entre les
différentes unités de l'énoncé. Il existe plusieurs
types de joncteurs définis par leur type de jonction :
> Les joncteurs simples. > Les prépositions.
> Les conjonctions.
> Les relatifs de rôle.
a.2 .1. Les joncteurs simples :
Ce sont des joncteurs qui relient l'ensemble des signes
linguistiques qui sont fonctionnellement équivalent. Parmi les
joncteurs simples, WEINRICH distingue :
a.2.1.1. La disjonction :
C'est le rôle du « ET » qui permet de lier le
complément et la base, comme étant deux
éléments.
Le soleil
la lune
et
B J C
Exemple :
Disjonction
a.2.1.2. Le choix :
Exprimé par « OU », il permet de lier deux
termes équivalents, il laisse à l'auditeur un choix à
sélectionner. On le décrit par le lien sémantique de
«sélection ».
En argent
En or
B J C
Ou
Exemple :
Sélection
Le choix est désigné par d'autres morphèmes
tels que :
« Ou bien », « ou alors », « ou encore
», « ou plutôt », « ou même », « ou
du moins », « soit~soit », « soit~ou », « soit
que~soit que».
a.2.1.3. Le contraste :
Il s'exprime avec le joncteur « mais », qui signale un
contraste entre les deux termes de la jonction. Il peut être plus ou
moins fort.
a.2.1.4. La comparaison :
Elle peut être d'un degré comparatif, superlatif ou
normatif. Elle est exprimée par différents termes tels que :
Moins, beaucoup, plus, beaucoup plus, peu de, moins de, plus
d'avantage, trop peu, comme, tout aussi, autant, etc.
a.2.1.5. Le joncteur négatif :
Exprimé par « ni...ni ».
Exemple : ni l'un ni l'autre. Avec ce morphème, on peut
nier toute la jonction.
a.2.2. Les prépositions :
Comme tous les joncteurs, les prépositions relient entre
la base et le complément. Parmi les prépositions on trouve :
« sans », « près de », « loin de », «
devant »,
« derrière », « sur (chargé) »,
« supra-, super- (sonique) », « là-dessus », «
au-dessus », « par-dessus », « sur », « hyper
», « hypo », « à gauche », « à
droite », « à côté », etc.
a.2.3. Les conjonctions :
Parmi les conjonctions on trouve : « si seulement »,
« si même », « si encore », « si ce n'est (que)
», « si jamais », « quand-même », « dans le
cas où », « au cas où », « en cas où
», « à condition que », « supposé que »,
« à moins que~ne », « où », « avant que
», « après que », « pendant que », «
dès que », « depuis que », « jusqu'à ce que
», « à mesure que », « selon que », « pour
que », etc.
a.2.4. Les joncteurs relatifs :
Les relatifs ont pour rôle de relier une base, qui est un
nom, avec un complément qui est un verbe. Parmi les relatifs on peut
citer :
« Que, qui, à qui, celui qui, celle qui, ceux qui,
celles qui, ce que, (ce) à quoi, lequel, laquelle, lesquels, les
quelles, auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles, dont, etc. »
b- La linguistique textuelle :
L'approche de la linguistique textuelle remonte aux années
1950. Apparue en même temps que l'analyse du discours, cette discipline
rejette tout rapport avec la grammaire de texte. Elle est définie par
J.-M. Adam comme « un sous domaine du champ plus vaste que l'analyse
des pratiques discursives. »1. Il ajoute que
cette discipline rend compte « des relations textuelles qui
régissent les agencements de propositions au sein du syst~me que
constitue l'unité texte ».2
1ADAM J.-M., La linguistique textuelle :
Introduction a l'analyse textuelle des discours, ARMAND COLIN, 2°
édition, Paris, 2008, page 24.
2ADAM J.-M., déjà cité, page
24.
Le rôle de la linguistique textuelle est de définir
les grandes catégories des marqueurs de relation qui permettent
d'établir les connexions entre les énoncés, ou à
l'intérieur même de l'énoncé, c'est-à-dire
définir et classifier les différentes relations inter et
intra-phrastiques au sein d'une structure textuelle.
Toute étude textuelle ne peut s'effectuer sans tenir
compte des marqueurs de relation qui permettent non seulement un lien logique
entre les différentes composantes d'une structure textuelle, mais aussi
donner un sens et une logique aux énoncés. Adam parle des
analyses transphrastiques des textes. Souvent, il utilise le syntagme «
connecteurs logiques » pour désigner les « outils de liage
». Les connecteurs sont tous les mots et « expressions
linguistiques qui permettent de traduire les liens logiques entre les
propositions »1
Parmi les connecteurs logiques on peut citer certaines
conjonctions de subordination telles (parce que, comme) et de coordination
(donc, car), certains adverbes ou locutions adverbiales (en effet, par
conséquent, ainsi), des groupes nominaux ou des prépositions
(malgré cela).
A cette classification, on peut ajouter les substituts
anaphoriques et les propositions de thème et de rhème. Les
anaphoriques sont très utiles pour éviter les
répétitions et assurer la cohérence (donc la
clarté) d'un texte. Ils permettent d'avoir des textes précis et
concis.2Ils reprennent un substantif, une partie de phrase ou
même des phrases entières. On distingue les anaphores
grammaticales et les anaphores lexicales.
1ADAM J.-M., La linguistique textuelle : Des
genres de discours aux textes, ARMAND COLIN, Paris, 1999, page 46.
2 Séverine Durand & École des
Ponts, les anaphoriques, article relevé de
google.fr.
3. La théorie psycholinguistique
textuelle
«On peut définir la psycholinguistique comme
l'étude expérimentale des processus psychologiques par lesquels
un sujet humain acquiert et met en oeuvre le système d'une langue
naturelle ».1
Par cette définition de CARON J., on peut comprendre le
rapport étroit qui existe entre la psychologie et la langue. En effet,
la psycholinguistique, en plus des éléments linguistiques et
extralinguistiques, rend compte des éléments psychologiques
relatifs aux actes de paroles, écrits et oraux.
En d'autres termes, la psycholinguistique tâche
d'interpréter les usages linguistiques en se référant
à l'aspect psychologique de l'énonciateur. Dans notre
étude, nous nous focalisons essentiellement, sur la progression logique
et thématique dans une chaine parlée ; c'est-à-dire sur la
connexion et les connecteurs.
Les connecteurs ont fait l'objet d'étude de plusieurs
approches avec plusieurs méthodes, telle la logique2 et la
linguistique3, ce n'est qu'aux années 1980 que s'est
développé la recherche psycholinguistique avec les travaux de
Townsend (1983), Tomeh et Verdret (1987), Caron (1988)4
Si dans la grammaire traditionnelle le mot « connecteurs
» renvoie aux mots de liaison, qui joignent les unités inter et
intra phrastiques, la psycholinguistique ne s'arrête pas à cette
signification. En effet, M. Favart et J.-M. Passerault affirment que les
fonctions des connecteurs ne se limitent pas au simple fait de lier les
énoncés ; ils ont un rôle plus étendu :
1 CARON J., Précis de
psycholinguistique, PUF, Paris, 1997, page 13.
2 Parmi ses partisans on citera : Grize, 1982;
Gerbiers et Icart-Seguy, 1987.
3 Parmi ses précurseurs en citera : Halliday et
Hassan, 1976; Ducrot, 1980, 1983 ; Ducrot, Bourcier, Bruxelles et Dillier, 1980
; Moeschler, 1983,1989, 1992; Charolles, 1985.
4FAVART M., PASSERAULT J.-M., Aspect textuel du
fonctionnement et du développement des connecteurs : approche en
production, l'année psychologique, 1999, Page 150.
« [...] le rôle des connecteurs, trop souvent
restreint à la seule mise en relation, ne se limite pas à cette
simple fonction. »1.
M. Favart et J.-M. Passerault2, en se basant sur la
définition de Fayol et Abdi et en s'inspirant de la classification
d'Halliday et Hasan, dégagent une typologie des connecteurs, qui est la
suivante :
· Le connecteur « et ».
· Les connecteurs chronologiques et temporels.
· Le connecteur « mais ».
· Les connecteurs causaux.
· Les connecteurs de but.
· Les marqueurs d'intégration linéaire.
+ Le connecteur « et >> :
D'après ces mêmes auteurs, le connecteur «
et » est le premier à apparaitre dans le langage enfantin, il est
le connecteur commun entre toutes les langues et le plus usité à
l'oral.
Le « et » est tellement ambigu qu'il peut être
utilisé à la place de différents connecteurs, et pour
exprimer diverses relations sémantiques. Un désaccord autour de
ce connecteur, crée une grande polémique sur sa fonction, mais la
majorité s'accordent à dire que le « et » a une
fonction de coordination additive.
Parmi les rapports qui sont confondus avec le rapport
exprimé par le « et » on trouve : - La relation temporelle
(puis).
- Les relations de causalité (donc, parce que).
- La relation adversative (mais).
+ Le connecteur « mais >> :
La fonction du « mais » est adversative3,
c'est-à-dire qu'il introduit une information « qui surprend le
lecteur par rapport au déroulement attendu des évènements
[...] Marquant une rupture dans le continuum événementiel du
texte, MAIS est un
1 CARON J., déjà cité, page 149.
2Ibid., page 150.
3 Classification de Halliday et Hasan, 1976.
connecteur de choix pour signaler la survenue d'un obstacle
statique tel que la compilation du récit.» 1
Lorsque le connecteur « mais » lie deux propositions,
il fait d'elles des composantes indissociables les unes des autres.
+ Les connecteurs chronologiques :
Ce sont des outils qui marquent, dans un texte, le passage d'un
propos à un autre, d'une séquence à une autre, d'un
événement à un autre. Ils sont souvent placés entre
deux énoncés introduisant une relation chronologique. Parmi les
connecteurs chronologiques M. Favart et J.-M. Passerault évoquent :
« puis »,
« après », « ensuite ». Ces
connecteurs, d'après eux, isolent complètement les
séquences précédentes de celles qui les
précédent.
+ Les connecteurs temporels :
Ils sont divisés en deux catégories :2
- Les rupteurs : « soudain », « tout-à-coup
», marquent une cassure dans l'enchaînement des
évènements
- Les à-chroniques : « quand », « lorsque
», « pendant que », indiquent une simultanéité des
actions.
+ Le connecteur « alors »:
Il introduit une nuance d'emphase et thématise la position
qui le suit il est comme « et » multifonctionnel, c'est-à-dire
que, dans un récit, il peut avoir une valeur causale. Comme «
soudain » et « tout-à-coup », il introduit aussi une
rupture forte dans la continuité.
+ Les connecteurs causaux :
« Car » et « parce que », introduisent la
cause, et souvent utilisés dans le récit, et de manière
plus forte dans l'argumentation.
+ Les connecteurs de but :
Monique Favart et Jean-Michel Passerault, classent les
connecteurs de but dans le cadre hiérarchique du texte
procédural1.Le but est introduit par « pour » et
« afin de ».
1FAVART M., PASSERAULT J.-M., déjà
cité, Page 151. 2Ibid., page 150.
· · Les marques d'intégration
linéaire :
Ils ont le rôle de marquer la linéarité et
l'organisation d'un texte, parmi eux on distingue :
- Les marques spatiales : « d'une part~d'autre part »,
« d'un côté~de l'autre ».
- Les marques temporelles : « dans un premier temps »,
« dans un second temps » - Les marques additives : «
d'abord,~puis,~ensuite,~enfin ».
I. Définition des concepts utilisés dans le
protocole d'enquête.
Pour recueillir les données sur lesquelles la recherche
sera basée, le chercheur est tenu de choisir une technique qui lui
permettra d'accomplir cette tâche. Il recourt alors à
l'élaboration d'une enquête en interrogeant un ensemble
d'individus désignés par le terme d'« échantillon
» au moyen d'un questionnaire et/ou d'un test.
1. Définition de l'enquête :
L'enquête telle qu'elle est définie par R. GALISSON
et D. COSTE dans le dictionnaire de didactique des langues, est conçue
comme une « investigation motivée par le besoin de
vérifier une hypothèse ou de découvrir une solution
à un problème, et consistant à recenser et à
interpréter aussi méthodiquement que possible un ensemble de
témoignages susceptibles de répondre à l'objectif
visé. »1
De cette définition, nous comprenons que l'enquête
est une stratégie de recherche servant à vérifier la
véracité d'une ou de plusieurs hypothèses et
éventuellement de résoudre un problème, et ce au moyen de
plusieurs techniques, entre autres, le questionnaire établi
auprès d'une population visée appelée «
échantillon ». Le résultat de cette technique sera soumis
à une analyse interprétative puis
généralisée à toute la population.
Cette démarche est structurée dans le dictionnaire
de didactique des langues selon le processus qui suit :
i' Après avoir défini les hypothèses de
départ, l'enquêteur doit déterminer
l'ensemble des individus à interroger qui est
l'échantillon de l'enquête.
i' Il procède par le suite à l'élaboration
d'un questionnaire à partir d'un modèle à
différents types de réponses, « ouvertes
», « préformées » ou « fermées
».
i' Enfin, l'enquêteur passe à la dernière
étape qui est le dépouillement et l'analyse
(quantitative et qualitative) des résultats de cette
enquête.
1 GALISSON R., COSTE D., Dictionnaire de
didactique des langues. HACHETTE, Paris, 1976, page 188.
Par ailleurs, il est à preciser que cette enquête
peut porter soit sur la totalite de la population visee, dans ce cas, elle est
dite « exhaustive » ou bien « selective » quand il s'agit
seulement d'une partie de la population visée. Dans le second cas, on
parle en fait du « sondage » portant sur un echantillon qui est une
sorte de modèle representatif reduit de la population totale.
2. Définition de la population d'enquete
:
Pour que la recherche soit valable et realisable, il faut
determiner la population sur laquelle porte cette étude. La population
d'enquête est definie par MAURICE ANGERS comme « ensemble
d'éléments d'une ou plusieurs caractéristiques en commun
qui les distinguent d'autres éléments sur lesquels porte
l'investigation. »1
Donc, une population donnee se reconnait par un ou plusieurs
critères qui rassemblent les éléments qui en font partie,
le nombre de ces éléments forme l'effectif de la population
d'enquête. Les critères servant à delimiter cette
population doivent etre explicités selon la nature de l'enquete et des
sujets à interroger.
3. Définition de l'échantillonnage et de
ses différents types2:
Une fois la population d'enquete délimitée, il faut
s'intéresser à l'échantillonnage qui sert à
selectionner un sous ensemble de cette population en vue de constituer un
échantillon. Pour déterminer la taille de cet échantillon,
l'enqueteur doit prendre en consideration un certain nombre de critères,
tels que le nombre de questions de recherche, les variables à examiner,
ainsi le volume de la population ciblee.
Il existe deux types d'échantillonnage :
3.1. L'échantillonnage probabiliste :
On parle de l'échantillonnage probabiliste lorsque la
possibilité d'être sélectionné est connue pour
chaque element de la population, ce type d'échantillonnage se decompose
en trois types :
1 ANGERS M., Initiation pratique à la
méthodologie des sciences humaines, CASBAH, Alger, 1997, page 226.
2Ibid., page 231.
3.1.1. L'échantillonnage aléatoire simple
:
C'est un prélèvement par un tirage au hasard parmi
les éléments de la population. 3.1.2.
L'échantillonnage stratifié :
C'est un prélèvement par un tirage au hasard
à l'intérieur des strates. 3.1.3.
L'échantillonnage en grappes :
C'est un prélèvement par un tirage au hasard
d'unités regroupant chacune un certain nombre d'éléments
de la population.
Ce type d'échantillonnage est choisi dans le cas où
l'objectif de la recherche est de généraliser les
résultats à toute la population.
3.2. L'échantillonnage non probabiliste
:
Dans ce type d'échantillonnage, il est impossible de
connaitre la probabilité qu'un élément d'une population
donnée soit sélectionné pour faire partie de
l'échantillon, ce qui ne permet pas d'estimer le degré de
représentativité de l'échantillon ainsi constitué.
Il existe trois sortes d'échantillonnages probabilistes :
3.2.1. L'échantillonnage accidentel :
Le chercheur recourt à cette sorte
d'échantillonnage quand il n'a pas le choix, il procède alors
au prélèvement d'un échantillon de la population qui lui
convient.
3.2.2. L'échantillonnage typique :
C'est un prélèvement par une sélection des
éléments considérés comme des modèles et
exemplaire de la population de recherche.
3.3. L'échantillonnage par quotas :
C'est un prélèvement d'un échantillon par
une sélection d'éléments en se basant sur certains
critères (l'âge, le sexe, la situation socioculturelle ...) de la
population qu'on veut reproduire. Ce choix peut se présenter soit en
pourcentage, soit en proportion et
son utilisation suppose la connaissance d'un certain nombre de
données chiffrées sur la population.
4. Définition du
questionnaire1
Le questionnaire est un procédé analytique
d'investigation et d'évaluation établie en vue de recueillir un
certain nombre d'informations en répondant à un ensemble de
questions préalablement sélectionnées et validées.
Le questionnaire peut contenir diverses formes de questions :
- Questions simples avec réponses par : oui, non, je ne
sais pas.
- Questions avec réponses à choix multiples :
trois, quatre ou cinq réponses seront proposées et une ou deux
doivent être choisies.
- Questions ouvertes à recueillir des informations
détaillées sur le plan quantitatif et qualitatif.
Par ailleurs, l'efficacité d'un questionnaire
dépond du respect des règles de son élaboration :
- Précision des objectifs visés en matière
et qualité d'informations désirées. - Distribution d'un
même questionnaire à toute la population choisie
(l'échantillon).
- Respect de la durée du questionnaire en limitant le
nombre de questions, ce qui permettra une bonne analyse et un traitement
efficace des informations recueillies.
- Maîtrise de la langue du questionnaire.
- Formulation simple et non ambigüe des questions.
- Les questions doivent être neutres et objectives pour ne
pas influencer l'enquêté.
- Chaque question doit comprendre et référer
à une seule idée.
1ANGERS M., déjà cité, page
246.
5. Définition du test1
Tout comme le questionnaire, le test est un moyen d'investigation
direct servant à évaluer un certain nombre d'individus en vue de
compléter une recherche sur un sujet bien déterminé. Le
test procède par la mise en ~uvre d'une épreuve ou une
série d'épreuves, qui seront soumises à une exploitation
en se basant sur des critères bien précis selon le sujet de la
recherche.
1GALISSON R., COSTE D., déjà
cité, page 559.
II. Protocole d'enquête :
Dans cette partie, nous allons procéder d'abord à
la description de l'enquête en nous basant sur la place
réservée à l'enseignement des connecteurs dans les
programmes du secondaire, qui déterminera le choix de la population
visée par l'enquête ; ensuite, nous présenterons les
circonstances de l'enquête menée auprès des enseignants et
des élèves du secondaire, enfin nous allons analyser les
résultats de notre enquête.
1. La description de l'enquête :
1.1. L'enseignement des connecteurs dans les programmes
du secondaire :
Dès le moyen, les connecteurs ont été
abordés de manière implicite. Au secondaire, l'étude des
connecteurs prend plus d'ampleur ; notre recherche nous a fait découvrir
que dans l'ancien programme, les connecteurs étaient
étudiés explicitement, c'est-àdire qu'ils sont
décrits en tant que différentes relations logiques (addition,
opposition, cause, conséquence...). Ces « marqueurs de relation
» y sont présentés par catégories logiques et
grammaticales dans des exercices de grammaire. Ces derniers sont à
différentes consignes : soit repérer les marqueurs relatifs
à une relation donnée, soit compléter un texte avec les
marqueurs à partir d'une liste proposée, ou encore, remplacer
dans un texte des marqueurs par d'autres sans en altérer les sens.
Alors que dans le nouveau programme et d'après nos
renseignements auprès des enseignants du secondaire, l'étude de
ces connecteurs se fait d'une manière implicite, c'est-à-dire que
c'est à l'élève de déduire la relation logique et
de savoir les manipuler (les connecteurs) de manière autonome, et ce en
leur demandant d'expliciter ce qui est implicite dans un exercice.
Selon les témoignages des enseignants, les articulateurs
logiques sont étudiés depuis la première année
secondaire, mais de manière plus ou moins superficielle, ce n'est qu'en
troisième année secondaire qu'on approfondit leur
enseignement.
1.2. Le Choix de la population visée par
l'enquête :
Comme nous l'avons déjà souligné,
l'enseignement des connecteurs dans le secondaire va du moins approfondi
(première et deuxième année), au plus approfondi
(terminale).
En outre, les programmes de la classe de terminale sont trop
chargés, et les élèves focalisent leurs efforts sur les
matières dotées d'un coefficient élevé au
baccalauréat, matières parmi lesquelles le français, ayant
le statut de langue étrangère, ne figure que dans la
filière « lettres et langues étrangères ».
De ce fait, pour mener notre enquête, nous avons
opté pour une population composée d'élèves de
troisième année de la filière « lettres et langues
étrangère » qui devrait être plus motivée que
les populations des autres niveaux et des autres filières.
1.3. La présentation du terrain et de la
population d'enquête : a- Echantillon élèves :
Pour mener notre enquête, nous avons limité notre
zone d'étude aux lycées de la Daïra de Tizi-Ouzou.
Cependant, la population concernée par cette enquête
(élèves de la filière lettres et langues
étrangères) ne se trouve que dans cinq lycées à
savoir : EL Khansa, Amirouche, AbaneRamdane, Fatma N'Soumer et Stambouli. Donc,
nous avons limité notre échantillonnage aux populations de ces
lycées.
Pour constituer notre échantillon, nous avons
opté pour la méthode du hasard. Nous avons mis dans une
boîte les noms des cinq lycées. Etant donné qu'il n'existe
qu'une classe de langue étrangère dans chacun des lycées
de la population de l'enquête, nous nous sommes retrouvés dans
l'obligation de tirer trois lycées, et les noms de ces trois
lycées sont : Amirouche, El Khansa et Stambouli.
Nous sommes conscients que pour que notre échantillon soit
représentatif, nous devons appliquer la méthode de
l'échantillonnage par quotas, cependant, vue la
spécificité de notre échantillon (une seule classe de
langue étrangère par
établissement), nous n'avons pas pu appliquer cette
méthode, c'est-à-dire que nous avons pris tous les
élèves de chaque classe de chaque lycée.
Ainsi, notre échantillon est constitué de
soixante-dix-sept unités (élèves), réparties sur
les établissements comme suit :
- lycée El Khansa : 27 élèves. -
lycée Stambouli : 25 élèves. - lycée Amirouche : 25
élèves.
En plus du corpus composé de trois exercices et une
rédaction écrite donnés aux élèves, nous
avons décidé de faire appel à l'expérience de leurs
enseignants, qui ont une longue pratique pédagogique pour un
témoignage, quant au maniement et aux usages faits des connecteurs par
leurs apprenants. Donc, à partir de là, nous avons
constitué un échantillon enseignants au cycle du secondaire de la
Daïra de Tizi-Ouzou.
b. Echantillon enseignants :
Pour constituer l'échantillon enseignants, nous n'avons
pas eu à faire recours aux méthodes habituelles de la
constitution, car la direction de l'éducation de Tizi-Ouzou ne nous a
autorisés à mener notre enquête que dans trois
établissements.
Concernant le nombre d'enseignants de langue française
dans ces établissements, il se répartit ainsi :
( lycée El Khansa 5 enseignants.
( lycée Amirouche- 5 enseignants.
( lycée Stambouli 4 enseignants.
Par conséquent, notre échantillon ne peut
être constitué que de 14 unités. Nous sommes conscients que
ce nombre réduit de sujets ne permet pas d'étendre les
résultats à toute la population enseignants de langue
française de la daïra de TiziOuzou, encore moins de la wilaya de
Tizi-Ouzou.Il semble que pour qu'un échantillon soit valide il faut
qu'il y ait au minimum soixante (60) unités.
1.4 . Présentation du corpus :
a. Le questionnaire :
Notre questionnaire se compose de 13 questions, certaines sont
fermées, d'autres sont semi-fermées, quelques-unes encore sont
ouvertes. Il est divisé en deux parties :
La première partie porte sur la correction de
l'écrit en général. La deuxième sur l'usage des
connecteurs par les élèves.
Pour le distribuer, nous nous sommes présentés
à la salle des enseignants, et nous avons pu rencontrer les enseignants
concernés et leur expliquer l'importance de leur collaboration pour
notre travail de recherche.
Nous tenons à préciser que, malheureusement, sur
les 14 questionnaires distribués, nous n'en avons
récupéré que 9, et cela est dû probablement :
- Au manque de temps.
- Au fait que notre période de remise de questionnaires
coïncide avec la période des devoirs.
- Au fait que le questionnaire ne fait pas partie de la culture
des enseignants. - A un refus volontaire affiché de remplir le
questionnaire.
Ces questionnaires ont été codifiés de la
manière suivante :
- La lettre E pour « enseignant ».
- Les chiffres de 1 à 9 pour le nombre d'enseignants.
b. Le test :
Notre test est composé de trois exercices et une
production écrite. b.1. Présentation des exercices
:
Le premier exercice est un exercice à trous. Il est
demandé aux élèves de déterminer la relation
logique exprimée dans chacun des sept (7) énoncés par un
connecteur souligné. Les relations logiques parmi lesquelles ils doivent
choisir ont été proposées
dans la consigne de l'exercice : opposition, conclusion,
concession, énumération, but, illustration, cause.
Le deuxième exercice comporte six (6) paires
d'énoncés. Les élèves doivent unir les deux
énoncés de chaque exemple en ajoutant le connecteur qui exprime
clairement le lien sémantique qui unit les deux énoncés,
et faire les modifications que ce connecteur peut entrainer.
Le troisième exercice porte sur un court texte
formé de six lignes, dans lequel il est demandé aux
élèves de compléter les vides au moyen des connecteurs
proposés, qui sont : « parce que », « donc
», « en effet », « par contre ».
b.2. Présentation de la production écrite
:
Nous avons proposé aux élèves de construire
un paragraphe de quinze lignes qui porte sur le thème de « internet
», en voici le libellé :
« Internet est nommé « la
révélation du siècle » en sa qualité de
multifonctionnalité, mais cette nouvelle invention a ses
inconvénients.
Développez un texte argumentatif dans lequel vous
défendrez votre point de vue sur cet outil « nouvelle
génération » .Utilisez les connecteurs argumentatifs
adéquats. »
NB : Les exercices et la production écrite sont
reproduits intégralement dans les annexes.
Remarques :
- Les réponses sur les exercices et l'expression
écrite se sont déroulées en une heure de temps dans les
classes de cours.
- Cela s'est déroulé pendant une séance de
l'après-midi.
- Les élèves ont répondu sur la feuille
même qui comportait les exercices et le sujet de rédaction.
- Ces feuilles sont codifiées de la manière
suivante :
i' EK1, EK 2, EK3... EK 27 pour les feuilles des
élèves du lycée EL Khansa.
i' AM1, AM2, AM3, ~ AM25 pour les feuilles des
élèves du lycée Amirouche. i' ST1, ST2, ST3, ~ ST25 pour
les feuilles des élèves du lycée Stambouli.
2. Dépouillement du corpus :
Ces préliminaires posés, nous allons
procéder au dépouillement du corpus. Nous commencerons par le
corpus recueilli auprès des élèves ; ensuite, nous nous
pencherons sur les données livrées par les enseignants.
2.1. Dépouillement du corpus élèves.
2.1.1. Les exercices.
Dans ce premier point, chacun des trois exercices fera l'objet
d'un dépouillement par établissement.
2.1.1.1. Dépouillement par établissement du
premier exercice.
Dans ce premier exercice, il est demandé aux
élèves de choisir dans une liste, la relation logique qui
convient pour chaque phrase exprimée par les conjonctions
soulignées, les relations dénotées par ces conjonctions
sont données dans l'ordre suivant :
Opposition, conclusion, concession,
énumération, but, illustration, cause.
a- Lycée Stambouli.
Tableau1 : dépouillement des réponses du
premier exercice
Enoncés
|
Connecteurs soulignés
|
Relation logique adéquate
|
Réponses Correctes
|
Réponses incorrectes
|
Espaces vides
|
Total
|
Nbre1
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
1
|
Mais
|
Opposition
|
22
|
88
|
3
|
12
|
0
|
0
|
25
|
100
|
2
|
D'abord, ensuite, puis, enfin
|
Enumération
|
23
|
92
|
2
|
8
|
0
|
0
|
25
|
100
|
3
|
Il est vrai que... mais
|
Concession
|
19
|
76
|
6
|
24
|
0
|
0
|
25
|
100
|
4
|
A ce propos
|
Illustration
|
20
|
80
|
5
|
20
|
0
|
0
|
25
|
100
|
5
|
En effet
|
Cause
|
18
|
72
|
7
|
28
|
0
|
0
|
25
|
100
|
6
|
Pour conclure
|
Conclusion
|
24
|
96
|
1
|
4
|
0
|
0
|
25
|
100
|
7
|
Pour que
|
But
|
23
|
92
|
1
|
4
|
1
|
4
|
25
|
100
|
A première vue, nous remarquons que la
quasi-totalité des élèves ont rempli les vides, et que la
majorité a répondu correctement à la première
question puisque le taux des réponses correctes dépasse 50%, il
oscille entre 72 et 96%.
Tandis que, les réponses données par la
majorité des élèves sont erronées. Le taux des
réponses incorrectes se présente ainsi par ordre
décroissant:
- Le rapport de cause : 7 réponses fausses soit 28%.
- Le rapport de concession : 6 réponses fausses soit
24%. - Le rapport d'illustration : 5 réponses fausses soit 20%. - Le
rapport d'opposition : 3 réponses fausses soit 12%. - Le rapport
d'énumération : 2 réponses fausses soit 8%.
- Le rapport de conclusion et but : 1réponse fausse soit
4%.
1 Nbre : nombre
Après avoir analysé les réponses de ce
premier exercice, nous avons relevé les
confusions faites par les élèves :
ST1 : « il est vrai que...mais » >
le sujet a compris la cause ; le rapport adéquat
est la concession.
ST12 :
· « à ce propos » >
concession. Rapport adéquat : c'est le rapport d'illustration.
· « pour que » >
illustration.
Rapport adéquat : c'est le rapport de but.
· « en effet » > but.
Rapport adéquat : c'est le rapport de cause. ST3
:
· « en effet » >
opposition.
Rapport adéquat : c'est le rapport de cause.
· « mais » > concession.
Rapport adéquat : c'est le rapport d'opposition.
ST19 :
· « pour conclure » >
énumération. Rapport adéquat : c'est le rapport de
conclusion.
· « d'abord, ensuite, enfin »
> concession. Rapport adéquat : c'est le rapport
d'énumération.
Les sept (07) rapports sont l'objet d'erreur, avec ceci qu'on
relève deux erreurs sur le rapport de « cause ».
Comment expliquer ce phénomène ?
Mis à part le rapport e concession (« il est
vrai que...mais... »), où l'on peut dire
que le « mais » a probablement entrainé cette erreur, il est
difficile d'expliquer les autres.
b. Lycée Amirouche :
Tableau 2 : dépouillement des réponses du
premier exercice.
Enoncés
|
Connecteur souligné
|
Relation logique adéquate
|
Réponses Correctes
|
Réponses Incorrectes
|
Espaces vides
|
Total
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
1
|
Mais
|
Opposition
|
25
|
100
|
0
|
0
|
0
|
0
|
25
|
100
|
2
|
d'abord, ensuite, puis, enfin
|
Enumération
|
25
|
100
|
0
|
0
|
0
|
0
|
25
|
100
|
3
|
Il est vrai que... Mais
|
Concession
|
25
|
100
|
0
|
0
|
0
|
0
|
25
|
100
|
4
|
A ce propos
|
Illustration
|
23
|
92
|
1
|
4
|
1
|
4
|
25
|
100
|
5
|
En effet
|
Cause
|
23
|
92
|
1
|
4
|
1
|
4
|
25
|
100
|
6
|
Pour conclure
|
Conclusion
|
25
|
100
|
0
|
0
|
0
|
0
|
25
|
100
|
7
|
Pour que
|
But
|
25
|
100
|
0
|
0
|
0
|
0
|
25
|
100
|
|
Le même constat est à faire dans cet
établissent, le taux de réponses justes a atteint 100% dans cinq
(05) des sept (07) phrases proposées, et 92% dans les deux (02)
restantes :
En effet, seules les relations exprimant l'illustration et la
cause sont à signaler comme réponses incorrectes. Dans ces deux
réponses incorrectes, l'élève AM6 confond l'illustration
avec la cause.
AM6 : « à ce propos »
> cause.
Rapport adéquat : c'est l'illustration.
Nous signalons aussi qu'un élève, dans les
énoncés exprimant l'illustration et la cause a laissé vide
l'espace qu'il devrait compléter.
c. Lycée El Khansa :
Tableau 3 : dépouillement des réponses du
premier exercice.
Enoncés
|
Connecteur Souligné
|
Relation logique adéquate
|
Réponses Correctes
|
Réponses incorrectes
|
Espaces vides
|
Total
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
1
|
Mais
|
Opposition
|
27
|
100
|
0
|
0
|
0
|
0
|
27
|
100
|
2
|
D'abord, ensuite, puis, enfin
|
Enumération
|
27
|
100
|
0
|
0
|
0
|
0
|
27
|
100
|
3
|
Il est vrai que... Mais
|
Concession
|
26
|
96.38
|
0
|
0
|
1
|
3.70
|
27
|
100
|
4
|
A ce propos
|
Illustration
|
25
|
92.59
|
2
|
7.41
|
0
|
0
|
27
|
100
|
5
|
En effet
|
Cause
|
26
|
96.38
|
1
|
3.70
|
0
|
0
|
27
|
100
|
6
|
Pour conclure
|
Conclusion
|
26
|
96.38
|
1
|
3.70
|
0
|
0
|
27
|
100
|
7
|
Pour que
|
But
|
27
|
100
|
0
|
0
|
0
|
0
|
27
|
100
|
|
Pour ce lycée, on constate qu'un élève n'a
pas répondu à la phrase exprimant le rapport de concession (il a
laissé l'espace vide).
Le taux de réponses correctes a atteint 100% dans trois
(03) phrases exprimant les rapports d'opposition, d'énumération
et de but, et dépasse 90% dans les phrases restantes.
Concernant le taux des réponses incorrectes, il
diffère entre trois (3) et sept (7%) selon la relation logique à
marquer, il est classé comme suit :
- Le rapport d'illustration : deux (2) réponses fausses
soit 7.41%.
- Le rapport de cause et de conclusion : une (1) réponse
fausse soit 3.70%.
Les confusions faites par les élèves de ce
lycée sont : EK 7 :
· « d'abord, ensuite, enfin »
> illustration.
Rapport adéquat : c'est le rapport
d'énumération. EK 13 :
· « pour que » >
conclusion. Rapport adéquat : c'est le rapport de but. EK 16
:
· « il est vrai que...mais »
> illustration.
Rapport adéquat : c'est le rapport de concession.
d. synthèse du dépouillement du premier
exercice :
Tableau 4 : relations logiques
adéquates.
Relation Logique
|
lycée
|
Stambouli
|
Amirouche
|
El Khansa
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Opposition
|
22/25
|
88
|
25/25
|
100
|
27/27
|
100
|
Enumération
|
23
|
92
|
25
|
100
|
27
|
100
|
Concession
|
19
|
76
|
25
|
100
|
26
|
96,30
|
Illustration
|
20
|
80
|
23
|
92
|
25
|
92,59
|
Cause
|
18
|
72
|
23
|
92
|
26
|
96,30
|
Conclusion
|
24
|
96
|
25
|
100
|
26
|
96 ,30
|
But
|
23
|
92
|
25
|
100
|
27
|
100
|
|
Une comparaison entre ces trois lycées, en ce qui
concerne ce premier exercice, nous permet de constater qu'en
général, la majorité des élèves ont pu
répondre de manière juste dans le choix d'une relation logique
exprimée par une conjonction (un connecteur) soulignée dans
chacune des sept (07) phrases proposées. Ces réponses justes
oscillent entre :
- 76 et 96 % pour le lycée Stambouli.
- 92 et 100% pour le lycée Amirouche.
- 92,69 et 100% pour le lycée EL Khansa.
Si nous comparons globalement entre ces trois lycées, il
ressort nettement que les élèves du lycée Amirouche ont
une meilleure connaissance de la valeur sémantique des rapports logiques
et des connecteurs. Il est suivi du lycée EL Khansa dont les
pourcentages ne descendent pas en-deçà de 92,59%.
Le lycée Stambouli vient en dernier : aucune relation
logique n'atteint les 100% et quatre d'entre elles se situent au-dessous de
90%.
Il apparait également que les relations logiques les plus
maitrisées (évidement à travers les connecteurs
proposés) sont : l'opposition, le but,
l'énumération et la conclusion.
Quant aux erreurs commises, exception faite de la relation de
concession exprimée par « il est vrai que~mais... » Où
l'élève peut être induit en erreur par la présence
du
« mais », il est difficile d'expliquer les erreurs
comme nous l'avons noté plus haut.
Tableau 5 : relations logiques inadéquates
(fausses).
Relation Logique
|
Lycée Stambouli
|
Lycée Amirouche
|
Lycée El Khansa
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Opposition
|
3
|
12
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Enumération
|
2
|
8
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Concession
|
6
|
24
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Illustration
|
5
|
20
|
1
|
4
|
2
|
7,41
|
Cause
|
7
|
28
|
1
|
4
|
1
|
3,70
|
Conclusion
|
1
|
4
|
0
|
0
|
1
|
3,70
|
But
|
1
|
4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
Il ressort du présent tableau qu'à l'exception du
lycée Stambouli dont le taux des réponses inadéquates
oscille entre quatre (04) et vingt-huit (28%) dans l'ensemble des relations
logiques, les deux autres lycées (Amirouche et El Khansa) enregistrent
une légère défaillance (3,70 et 7,41%) dans seulement,
trois relations : l'illustration, la cause et la conclusion pour le second
établissement.
Les difficultés rencontrées dans cet exercice
peuvent être interprétées de la manière suivante
:
- Pour la phrase introduisant un rapport de cause, l'emploi
incorrect peut être expliqué par le fait que les
élèves ont l'habitude d'exprimer ce rapport en utilisant les
connecteurs les plus fréquents en l'occurrence : « parce
que », « car » et «
puisque » et ils ignorent que le connecteur « en
effet » peut aussi exprimer la cause.
- Quant aux erreurs commises, exception faite de la relation
de concession exprimée par « il est vrai que...mais...
» où l'élève peut être induit en
erreur par la présence du « mais », il est
difficile d'expliquer les erreurs, comme nous l'avons noté plus haut.
Comme ils y a très peu d'élèves qui les
commettent, nous sommes tentés d'avancer qu'il peut s'agir d'une
faiblesse de niveau : on sait que les connecteurs, pour être
employés adéquatement, exigent une certaine maîtrise de la
langue.
En ce qui concerne les rapports d'opposition,
d'énumération, de but et de conclusion, le peu d'utilisations
fautives peut être expliqué par les performances des
élèves (fatigue, manque de concentration), et la faiblesse de
niveau.
D'après le témoignage des enseignants, nous
pourrons expliquer les lacunes des élèves dans l'usage des
connecteurs logique par les faits suivants :
- Les élèves arrivent au lycée avec des
lacunes (insuffisances) dans l'écrit en général et dans
l'usage des connecteurs en particulier.
- Une fois au lycée, ils trouvent des difficultés
d'apprentissage liées à la manière dont l'enseignement est
fait, c'est-à-dire que, selon eux, les connecteurs sont appris de
manière implicite, les élèves sont donc amenés
à déduire intuitivement les relations logiques exprimées
dans les exercices.
2.1.1.2. Dépouillement par établissement
du second exercice.
Dans cet exercice, il est demandé aux
élèves d'unir les deux phrases de chacun des exemples
proposés en ajoutant les connecteurs qui exprimeront clairement le lien
sémantique qui les unit, et de faire, s'il y a lieu, les modifications
nécessaires.
a. Lycée Stambouli
Tableau 6 : dépouillement des réponses du
second exercice.
Enoncés
|
Relation logique à exprimer
|
Réponses correctes
|
Réponses Incorrectes
|
Espaces vides
|
Total
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
1
|
Concession
|
8
|
32
|
10
|
40
|
7
|
28
|
25
|
100
|
2
|
Cause
|
18
|
72
|
5
|
20
|
2
|
8
|
25
|
100
|
3
|
Conséquence
|
14
|
56
|
8
|
32
|
3
|
12
|
25
|
100
|
4
|
Opposition
|
21
|
84
|
2
|
8
|
2
|
8
|
25
|
100
|
5
|
But
|
23
|
92
|
2
|
8
|
0
|
0
|
25
|
100
|
6
|
Synthèse
|
8
|
32
|
6
|
24
|
11
|
44
|
25
|
100
|
|
A partir de ce tableau, nous pouvons faire les remarques
suivantes :
- Dans cinq cas sur sept, ce tableau laisse voir que le taux des
réponses justes dépasse la moyenne 56 à 92%.
- Nous constatons aussi que le taux des espaces vides (trous non
remplis) est élevé : il va jusqu'à 44% dans le cas de
l'expression de la synthèse.
En ce qui concerne les emplois incorrects, ils sont
classés entre 8% et 40%, ce qui apparait dans l'ordre décroissant
suivant :
- La concession : 10 emplois incorrects > 40%.
- La conséquence : 8 emplois incorrects > 32%.
- La synthèse : 6 emplois incorrects > 24%.
- La cause : 5 emplois incorrects > 20%.
- L'opposition et le but : 2 emplois incorrects >8%.
En fait, si nous considérons l'espace vide comme une
difficulté à trouver la réponse, une méconnaissance
(non maitrise) de la relation logique, cela donnerait :
- La concession : 17 > 68%.
- La synthèse : 17 > 68%.
- La conséquence : 11 > 44%.
- La cause : 7 > 28%.
- L'opposition : 4------------> 16%. - Le but : 2 > 8%.
Donc, les deux rapports les moins maitrisés sont la
concession et la synthèse, ils sont, à un moindre degré,
suivis par la conséquence.
- Les confusions faites dans cet exercice sont
résumées comme suit :
· ST 14 : confusion entre l'opposition et
la conséquence.
- Phrase de l'élève : « il
était trop déponant de sa conjointe, mais sa rupture
amoureuse l'a complètement anéanti »
- Phrase adéquate : « il
était trop dépendant de sa conjointe, donc sa
rupture amoureuse l'a complètement anéanti. »
· ST 3 : confusion entre la cause et le
but.
- Phrase de l'élève : « il a
toujours travaillé fort car il veut réussir.
» - Phrase adéquate : « il a toujours
travaillé fort en vue de réussir. »
· ST 9 : confusion entre
l'énumération et la synthèse.
- Phrase de l'élève : «
d'abord ces étudiants ne se sont pas absentés
une fois, ils ont été très ponctuels et ont fourni tous
les efforts nécessaires. En fin, on ne peut rien leur
demander de plus. »
- Phrase adéquate : « Ces
étudiants ne se sont pas absentés une seule
fois...donc on ne peut rien leur demander de plus. »
· ST 13 : confusion entre l'opposition et
la concession.
- Phrase de l'élève : «
bien qu'il était parfois déplaisant, aujourd'hui
il s'est montré aimable. »
- Phrase adéquate : « il
était parfois déplaisant, mais aujourd'hui il
s'est montéaimable. »
· ST 15 : confusion entre la cause et la
synthèse.
- Phrase de l'élève : «
Puisque ces étudiants ne se sont pas absentés
une seule fois~On ne peut rein leur demander de plus. »
- Phrase adéquate : « Ces
étudiants ne se sont pas absentés une seule
fois...ainsi on ne peut rien leur demander de
plus. »
· ST 20 : confusion entre la
conséquence et la concession.
- Phrase de l'élève : «
Si bien qu'il y serait arrivé sans votre aide. Cela
aurait
demandé plus de temps. »
- Phrase adéquate : «
Certes, il y serait arrivé sans votre aide, mais cela
aurait
demandé plus de temps. » b. Lycée
Amirouche.
Tableau 7 : dépouillement des réponses du
second exercice.
Enoncés
|
Relation logique à exprimer
|
Réponses Correctes
|
Réponses incorrectes
|
Espaces vides
|
Total
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
1
|
Concession
|
13
|
52
|
9
|
36
|
3
|
12
|
25
|
100
|
2
|
Cause
|
25
|
100
|
0
|
0
|
0
|
0
|
25
|
100
|
3
|
Conséquence
|
22
|
88
|
3
|
12
|
0
|
0
|
25
|
100
|
4
|
Opposition
|
24
|
96
|
1
|
4
|
0
|
0
|
25
|
100
|
5
|
But
|
24
|
96
|
1
|
4
|
0
|
0
|
25
|
100
|
6
|
Synthèse
|
3
|
12
|
5
|
20
|
17
|
68
|
25
|
100
|
|
Ce tableau livre les informations suivantes :
- Le nombre des réponses justes est supérieur au
nombre des réponses incorrectes. Il a atteint 100% dans le rapport
logique de la cause, et va de 52 à 96% dans les autres relations
logiques, à l'exception du rapport logique de la synthèse pour
lequel la majorité des élèves (17) n'a pas répondu
à la question (espace vide).
- Par ordre décroissant, les taux des emplois fautifs
donneront :
- Le rapport de concession : 9 emplois fautifs------------>
36%.
- Le rapport de synthèse : 5 emplois
fautifs------------> 20%.
- Le rapport de conséquence : 3 emplois
fautifs------------> 12%. - Le rapport de but : 1 emploi fautif > 4%.
- Le rapport d'opposition : 1 emploi fautif > 4%.
- Le rapport de cause : 0 emploi fautif > 0%.
Si, comme dans l'établissement précédent,
nous considérant les espaces vides comme une difficulté de
maitrise des rapports, nous obtiendrons :
- Le rapport de synthèse : 22 emplois fautifs, soit
88%.
- Le rapport de concession : 12 emplois fautifs, soit 48%. -
Le rapport de conséquence : 3 emplois fautifs, soit 12%. - Le rapport de
but : 1 emploi fautif, soit 4%.
- Le rapport d'opposition : 1 emploi fautif, soit 4%. - Le
rapport de cause : 0 emploi fautif, soit 0%.
Ceci nous amène à noter que les rapports de
synthèse et de concession sont les moins acquis. Il apparait aussi que
les autres rapports, la cause surtout, sont bien assimilés.
Là aussi, nous avons relevé les confusions
suivantes :
· AM 6 : confusion entre la
synthèse et le but.
- Phrase de l'élève : « Ces
étudiants ne se sont pas absentés une seule fois..pour
réussir. ».
- Phrase adéquate : « Ces
étudiants ne se sont pas absentés une seule
fois~donc, on ne peut rien leur demander de plus.»
· AM 25 : non maitrise du rapport de
concession.
- Phrase de l'élève : «
il vrai qu'il y serait arrivé sans votre aide. Cela
aurait demandé plus de temps. »
- Phrase adéquate : « il
est vrai qu'il y serait arrivé sans votre aide, mais
cela aurait demandé plus de temps. »
c. Lycée El Khansa.
Tableau 8 : dépouillement des réponses du
second exercice.
Enoncés
|
Relation logique à exprimer
|
Réponses correctes
|
Réponses incorrectes
|
Espaces vides
|
Total
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
1
|
Concession
|
21
|
77.78
|
2
|
7.41
|
4
|
14.81
|
27
|
100
|
2
|
Cause
|
25
|
92.60
|
1
|
3.70
|
1
|
3.70
|
27
|
100
|
3
|
Conséquence
|
16
|
59.26
|
8
|
29.63
|
3
|
11.11
|
27
|
100
|
4
|
Opposition
|
26
|
96.30
|
1
|
3.70
|
0
|
0
|
27
|
100
|
5
|
But
|
24
|
88.89
|
2
|
7.41
|
1
|
3.70
|
27
|
100
|
6
|
Synthèse
|
6
|
22.22
|
4
|
14.81
|
17
|
62.97
|
27
|
100
|
|
A partir de ce tableau, nous constatons les faits suivants :
- En général, le nombre des réponses
correctes est important.
- Le pourcentage d'espaces vides a atteint presque62%.
- Les taux des réponses incorrectes varient entre 3.70 et
29.63 %, ils sont classés par ordre décroissant, de la
manière suivante :
· La conséquence : 8 réponses fausses >
29.63%.
· La synthèse : 4 réponses fausses >
14.81%.
· La concession et le but : 2 réponses fausses >
7.41%.
· La cause et l'opposition : 1 réponse fausse >
3.70%.
L'intégration des espaces vides comme emplois incorrects
donnera :
· La Synthèse : 21 > 77,78%.
· La conséquence : 11 > 40,74%.
· La concession : 6 > 22,22%.
· Le but : 3 > 11,11%.
· La cause : 2 > 7,40%.
· L'opposition : 1 > 3,70%.
Il apparait nettement que les rapports de synthèse et de
conséquence sont les moins assimilés. Les quatre (4) autres
rapports apparaissent comme acquis.
d. Synthèse du dépouillement du second
exercice. Tableau 9 : relations logiques correctement
exprimées.
Relation Logique
|
lycée
|
Stambouli
|
Amirouche
|
El Khansa
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Concession
|
8
|
32
|
13
|
52
|
21
|
77,78
|
Cause
|
18
|
72
|
25
|
100
|
25
|
92,68
|
Conséquence
|
14
|
56
|
22
|
88
|
16
|
59,26
|
Opposition
|
21
|
84
|
24
|
96
|
26
|
96,30
|
But
|
23
|
92
|
24
|
96
|
24
|
88,89
|
Synthèse
|
8
|
32
|
3
|
12
|
6
|
22,22
|
|
Il ressort de cette comparaison, que les élèves
des lycées Amirouche et El Khansa réussissent dans l'usage des
cinq (5) rapports logiques : la concession, la cause, la conséquence,
l'opposition, le but. Ceux du lycée Stambouli dans quatre (4) rapports
(les mêmes excepté la concession).
On voit, comme dans l'exemple 1, que le lycée Stambouli
vient, dans cinq emplois sur six, en troisième position.
Ce tableau montre bien que le rapport logique de la
synthèse n'est pas acquis dans les trois établissements.
Tableau 10 : relations logiques fausses.
Relation Logique
|
Lycée
|
Stambouli
|
Amirouche
|
El Khansa
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Concession
|
10
|
40
|
9
|
36
|
2
|
7,41
|
Cause
|
5
|
20
|
0
|
0
|
1
|
3,70
|
Conséquence
|
8
|
32
|
3
|
12
|
8
|
29,63
|
Opposition
|
2
|
8
|
1
|
4
|
1
|
3,70
|
but
|
2
|
8
|
1
|
4
|
2
|
7,41
|
Synthèse
|
6
|
24
|
5
|
20
|
4
|
14,81
|
|
En comparant les résultats des trois lycées, pour
ce qui concerne l'utilisation d'un connecteur logique pour exprimer le lien
sémantique qui unit les deux phrases, nous avons remarqué que les
élèves ont des difficultés à introduire les
rapports de concession, de conséquence et de synthèse. Par
contre, ils ont moins de difficultés à exprimer les rapports de
cause, d'opposition et de but.
Suite à l'analyse des copies des élèves des
trois établissements, nous avons constaté les faits suivants :
- Emplois rares de certains connecteurs par certains
élèves :
· « Même-si »,
« certes...mais », « je ne doute
pas
que...mais », «
malgré » pour exprimer le rapport de concession.
· « A cause de », «
comme » pour exprimer la cause.
· « Tellement que », «
si bien que » pour marquer la conséquence.
· « Dans le but de» pour
exprimer le but.
· « Par contre », « or »,
«alors que » pour marquer l'opposition. - Confusion
entre certains connecteurs :
· les élèves emploient le connecteur
« mais » seul, pour marquer la concession, alors que
« mais » employé seul exprime l'opposition,
donc il doit être accompagné d'un autre connecteur pour exprimer
la concession.
Exemples : « il est vrai que~mais
» ; « certes~mais
».
· Les élèves confondent aussi entre les
connecteurs « par conséquent » et
« en conséquence » et commutent entre les
deux pour former un connecteur erroné qui est « par
conséquence ».
· Ils confondent en outre entre « afin de
»suivi d'un infinitif et « afin que »,
c'est-à-dire qu'ils ne conjuguent pas le verbe qui suit au
subjonctif.
Exemple : « afin qu'ils
réussir » (forme correcte : afin qu'ils
réussissent) ».
- Certains élèves savent que « mais
» seul n'exprime pas la concession, ils ont
düemployer un connecteur erroné.
Exemple : il est exact...mais.
(Forme correcte : il est vrai que...mais).
- En parlant de synthèse, l'élève a
synthétisé en utilisant l'énumération.
Exemple : d'abord, ensuite, enfin.
NB : Certains él~ves ont
affirmé que la relation de synth~se n'était pas
étudiée. 2.1.1.3. Dépouillement par
établissement du troisième exercice.
Cet exercice porte sur un texte court formé de six (6)
lignes, dans lequel il est demandé aux élèves de
compléter les vides au moyen de quatre connecteurs proposés.
« Parce que », « donc », « en
effet », « par contre ».
a. Lycée Stambouli.
Tableau 11 : dépouillement du troisième
exercice.
Vides à Remplir
|
Connecteurs Adéquats
|
Réponses correctes
|
Réponses incorrectes
|
Espaces vides
|
Total
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
1
|
Par contre
|
9
|
36
|
16
|
64
|
0
|
0
|
25
|
100
|
2
|
Parce que
|
19
|
76
|
6
|
24
|
0
|
0
|
25
|
100
|
3
|
En effet
|
8
|
32
|
17
|
68
|
0
|
0
|
25
|
100
|
4
|
Donc
|
15
|
60
|
10
|
40
|
0
|
0
|
25
|
100
|
|
D'après les résultats de ce tableau, nous
remarquons que tous les élèves ont rempli les vides en utilisant
les connecteurs. Le taux des réponses correctes varie entre 32 et 76%.
Sont employés à bon escient (de manière correctes),
à hauteur de plus de 50%, les connecteurs << parce que
» (76%), et << donc » (60%). Cela
s'explique probablement par la fréquence de ces deux connecteurs dans
l'usage quotidien.
<< En effet » (68%), et
<< par contre » (64%) moins réussis,
relèvent d'un niveau de langue plus soutenu. Ils sont d'ailleurs plus
usités à l'écrit qu'à l'oral.
Pour les emplois fautifs, le taux varie entre 24 et 68%, il est
classé dans l'ordre décroissant suivant :
- << En effet » : 17 emplois
incorrects >68%.
- << Par contre » : 16 emplois
incorrects > 64%.
- << Donc » : 10 emplois incorrects
> 40%.
- << Parce que » : 6 emplois
incorrects > 24 %.
Dans cet exercice, nous avons relevé des confusions entre
les connecteurs suivants ;
? ST 24 : confusion entre << donc
» et << en effet ».
- Phrase de l'élève : « Le
cinéma donc, permet de sortir de chez soi. Il offre
en effet une possibilité d'évasion et de
liberté.»
- Phrase adéquate : « Le
cinéma en effet, permet de sortir de chez soi. Il offre
donc une possibilité d'évasion et de
liberté. »
· ST 17 : confusion entre les
connecteurs « parce que »et « par
contre ».
- Phrase de l'élève : «
[...] seule une minorité préfère voir un film à la
TV que dans une salle de cinéma par contre la
télévision, on la regarde en famille...
Phrase adéquate : « [...] seule une
minorité préfère voir un film à la TV que dans une
salle de cinéma parce que la télévision,
on la regarde en famille...»
b. Lycée Amirouche.
Tableau 12 : dépouillement des réponses du
troisième exercice.
Vides à remplir
|
Connecteur adéquat
|
Réponses correctes
|
Réponses incorrectes
|
Espaces vides
|
Total
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
1
|
Par contre
|
23
|
92
|
2
|
8
|
0
|
0
|
25
|
100
|
2
|
Parce que
|
24
|
96
|
1
|
4
|
0
|
0
|
25
|
100
|
3
|
En effet
|
13
|
52
|
12
|
48
|
0
|
0
|
25
|
100
|
4
|
Donc
|
13
|
52
|
12
|
48
|
0
|
0
|
25
|
100
|
|
A première vue, nous relevons de ce tableau que tous les
élèves de cet établissement ont utilisé les quatre
(4) connecteurs proposés ; les quatre trous sont comblés. Aussi,
il est à souligner que le taux des réponses correctes est
élevé, il va de 52% jusqu'à 92%.
Pour les emplois incorrects, le taux varie entre 4 et 48%, il
est classé dans l'ordre décroissant suivant :
- « En effet » et «
donc » : 12 emplois incorrects > 48%.
- « Par contre » : 2 emplois
incorrects > 8%.
- « Parce que » : 1 emploi incorrect
> 4 %.
« En effet » et « donc
»apparaissent moins maitrisés, avec 48% d'erreurs.
En plus des cas de confusions que nous avons soulignés
dans le lycée Stambouli, dans cet établissement, nous avons
relevé la confusion liée aux connecteurs « donc
» et « par contre ».
· AM 21 : confusion entre «
donc » et « par contre ».
- Phrase de l'élève : « Le
cinéma est le loisir numéro un pour la majorité des
jeunes...donc, seule une minorité
préfère voir un fil à la TV... ».
- Phrase adéquate : « Le
cinéma est le loisir numéro un pour la majorité des
jeunes...par contre, seule une minorité
préfère voir un fil à la TV... ».
c. Lycée El Khansa.
Tableau 13 : dépouillement des réponses du
troisième exercice.
Vides à remplir
|
Connecteur Adéquat
|
Réponses correctes
|
Réponses incorrectes
|
Espaces vides
|
Total
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
1
|
Par contre
|
14
|
51.85
|
12
|
44.45
|
1
|
3.70
|
27
|
100
|
2
|
Parce que
|
22
|
81.48
|
4
|
14.82
|
1
|
3.70
|
27
|
100
|
3
|
En effet
|
10
|
37.04
|
16
|
56.26
|
1
|
3.70
|
27
|
100
|
4
|
Donc
|
18
|
66.67
|
8
|
29.63
|
1
|
3.70
|
27
|
100
|
|
Nous précisons que pour les espaces vides, il s'agit d'un
même élève qui n'a pas du tout complété le
texte au moyen des connecteurs proposés.
Les connecteurs qui sont ici l'objet d'erreurs sont
« en effet » (59,26%) et « par contre
» (44,45%).Sinon, le nombre des emplois corrects est important,
il va de 37.04% jusqu'à 81.48%.
Concernant les emplois incorrects, le taux varie entre 14.82% et
59.26%, il est classé selon l'ordre décroissant, comme suit :
- « En effet », 16 emplois incorrects
> 59.26%.
- « Par contre» : 12 emplois
incorrects > 44.45%.
- « Donc » : 8 emplois incorrects
> 29.63%.
- « Parce que » : 4 emplois
incorrects > 14.88%.
Là aussi, nous signalons un autre cas de confusion, en
plus de ceux déjà relevés, c'est la confusion entre les
connecteurs « donc» et « parce que
».
· EK 5 : confusion entre les
connecteurs « donc » et « parce que ».
- Phrase de l'élève : « Il
offre parce que une possibilité d'évasion et de
liberté. »
- Phrase adéquate : « Il offre
donc une possibilité d'évasion et de
liberté. »
d. Synthèse du dépouillement du
troisième exercice. Tableau 14 : les connecteurs correctement
usités.
Vides à remplir
|
Connecteur adéquat
|
Stambouli
|
Amirouche
|
El Khansa
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
1
|
Par contre
|
9
|
36
|
23
|
92
|
14
|
51,85
|
2
|
Parce que
|
19
|
76
|
24
|
96
|
22
|
81,48
|
3
|
En effet
|
8
|
32
|
13
|
52
|
10
|
37,04
|
4
|
Donc
|
15
|
60
|
13
|
52
|
18
|
66,67
|
|
Globalement, il ressort, encore une fois, que les lycées
Amirouche et EL Khansa maitrisent d'avantage les connecteurs proposés
à l'emploi dans un court texte. Comparé à ces deux
établissements, le lycée Stambouli enregistre, en effet, des taux
inférieurs dans les trois cas : << par contre
>>, << parce que >>et
<< en effet >>.
Nous pouvons également relever que les
élèves des trois établissements emploient d'une
manière adéquate, à hauteur de plus de 50% les connecteurs
« parce que » et
« donc », avec ceci que le premier l'emporte sur le
second, avec des pourcentages nettement plus élevés
(respectivement 81,48%, 96% et 76%).
Tableau 15 : les connecteurs faussement
utilisés.
Vides à remplir
|
Connecteur adéquat
|
Stambouli
|
Amirouche
|
El Khansa
|
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
1
|
Par contre
|
16
|
64
|
2
|
8
|
13
|
48,15
|
2
|
Parce que
|
6
|
24
|
1
|
4
|
5
|
18,52
|
3
|
En effet
|
17
|
68
|
12
|
48
|
17
|
62,96
|
4
|
Donc
|
10
|
40
|
12
|
48
|
9
|
33,33
|
|
Nous pouvons déduire de ce tableau que les
élèves des trois lycées ont des difficultés dans
l'emploi des connecteurs << par contre >>,
<< en effet >>, surtout à moindre
degré << donc >> ; respectivement, cela se
présent ainsi pour chaque connecteur :
1' << En effet >> : 68%/
48%/ 59%/
1' << Par contre >> : 64% /
8% / 44,45% / 1' << Donc
>> : 40% / 48% / 29,63% /
Il est évident que le lycée Amirouche connait
moins de difficulté avec le connecteur << par contre
>> (8%) et que le lycée Stambouli demeure, une fois de
plus, celui qui enregistre le plus d'erreurs dans l'emploi des connecteurs.
e. Synthèse des trois tableaux
Dans le premier exercice, il est demandé aux
élèves d'identifier la relation logique - proposée aux
élèves - exprimée par :
L'opposition " mais »,
l'énumération " d'abord, ensuite enfin »,
la concession " il est vrai que... mais », l'illustration
" à ce propos », la cause " en effet
», la conclusion " pour conclure », le but
" pour que ».
Ici, les élèves ont su identifier la relation
exprimée par le connecteur souligné :
- Lycée El Khansa : 92,5 à 100%. - Lycée
Amirouche : 92 à 100%. - Lycée Stambouli : 76 à 96%.
Le très peu d'erreurs commises, que nous avons
expliquées par la faiblesse des élèves portent sur les
connecteurs exprimant : l'opposition, le but, l'énumération et la
conclusion.
Dans le second exercice, qui consiste à unir deux phrases
au moyen d'un connecteur avec ceci que le rapport à exprimer est
indiqué entre parenthèses, il ressort que le rapport logique qui
n'est pas maitrisé par les élèves de ces trois
établissement est la synthèse. Ces pourcentages d'erreurs sont :
(Stambouli : 32%, Amirouche : 12%, El Khansa : 22,22%). Il faut ajouter
à cela que Stambouli connait des difficultés dans l'expression de
la concession (32% d'erreurs).
L'exercice 3 consiste à faire compléter un court
texte par quatre connecteurs : " par contre »,
« donc », « en effet », " pour que
»
Le dépouillement a montré que les connecteurs
maitrisés à hauteur de plus de 50% par les élèves
des trois établissements sont " parce que » et
" donc ».
Les élèves ont rencontré des
difficultés avec le connecteur " en effet » et
avec le connecteur " par contre » (le lycée
Amirouche le maitrise).
Pour la caractérisation et l'explication des erreurs
commises, les quelques erreurs du premier exercice ont monté qu'elles
portent sur les connecteurs proposés et les relations logiques qui y
correspondent. Le seul cas que nous ayons expliqué est celui de «
il est vrai que...mais » qui traduit une
relation de concession, étant donné la présence du
<< mais » qui, habituellement sert à
l'expression de l'opposition.
Le second exercice, dont le but est d'unir deux phrases par un
connecteur pour exprimer des relations logiques proposées dans la
consigne, à permis de constater deux éléments :
- Il y a un peu plus d'erreurs dans ce type d'exercice.
- Les élèves ont des difficultés à
exprimer les rapports de concession, de synthèse et de
conséquence.
Enfin, vient le troisième exercice où il est
demandé aux élèves de compléter un court texte avec
quatre connecteurs : << parce que », << en effet
», << par contre », <<
donc » et où il est apparu que les connecteurs
<< pace que » et << donc »
sont adéquatement employés à plus de 50% et que
les connecteurs << en effet » (pour expliquer) et
<< par contre » (opposition) présentent des
difficultés.
Nous terminons en précisant que les rapports et les
connecteurs les moins maitrisés sont ceux de la synthèse/
conclusion, de la concession, de la conséquence, de
l'illustration/explication et de l'opposition.
2.1.2. Dépouillement de la production
écrite.
Dans la production écrite, nous avons demandé aux
élèves de produire un texte argumentatif où ils doivent
défendre leur thèse, c'est-à-dire, prendre une position
vis-à-vis de l'outil Internet.
Nous tenons à rappeler que le texte argumentatif doit
comprendre trois parties1 , d'après les règles de
l'argumentation : l'énonciation de la thèse, l'argumentation de
la thèse et la conclusion.
De ce fait, nous avons analysé les productions des
élèves en prenant en compte ces trois critères.
2.1.2.1. L'énonciation de la thèse
:
Avant de commencer une quelconque argumentation,
l'énonciateur doit présenter sa thèse (son point de vue).
Les élèves sont donc, amenés à faire part de leur
avis. C'est-à-dire être pour ou contre, ou même les deux
à la fois (méthode analytique) sur le thème
proposé.
Il est attendu que les élèves présentent
leurs arguments (les avantages et /ou les inconvénients) en les
énumérant et en les appuyant à l'aide d'exemples.
Dans notre corpus constitué de soixante-dix-sept (77)
unités, nous avons enregistré :
- Vingt (20) copies d'élèves qui n'ont pas fait
l'expression écrite, cela peut s'expliquer par :
· Le manque de temps.
· Le manque de concentration dû -peut-être
à la fatigue puisque la séance s'est déroulée dans
l'après-midi.
· Le manque de motivation de la part de certains
élèves.
1CF, partie théorique, les
procédés de l'argumentation, page 7.
- Six (6) élèves des cinquante-sept1
ont produit des textes dans lesquels ils ont respecté les
critères notés ci-dessus.
- Cinquante et une (51) copies présentent des anomalies
qui nécessitent une analyse minutieuse du point de vue de l'utilisation
des connecteurs argumentatifs et du respect des trois parties du texte
argumentatif.
a. Présence claire d'une prise de position
:
Seulement six (6) des cinquante-sept élèves ont pu
introduire leur thèse de manière correcte et claire.
Illustration :
· Exemple 1 (ST1) :
« Aujourd'hui, le cyber café est devenu la place la
plus fréquentée, mais il y a ceux qui pensent que Internet a
beaucoup plus d'inconvénients que d'avantage, moi personnellement je
suis pour ».
· Exemple 2 (ST6) :
« Aujourd'hui, le monde est complètement
bouleversé surtout le phénomène qui apparait «
Internet ». A mon avis, je trouve que Internet est indispensable pour ces
nouvelles générations ».
· Exemple 3 (ST2) :
« De ma part, je pense que Internet a plus d'avantages que
d'inconvénients... ».
· Exemple 4 (ST24) :
« D'après moi, je pense que Internet a
apporté beaucoup d'inconvénients que d'avantages ».
1 Nous rappelons que nous n'avons analysé que
57 productions écrites, puisque il y a 20 élèves qui n'ont
pas rédigé l'expression écrite.
b. Présentation indirecte de la thèse
:
Trente-deux (32) élèves ont présenté
leur thèse de manière indirecte en faisant une petite
introduction.
Illustration :
· Exemple1 : (AM1) :
« Toute chose dans la vie peut avoir des avantages comme
elle peut avoir des inconvénients ».
· Exemple2 : (EK27) :
« Actuellement, Internet est un moyen utile dans le
quotidien de l'humanité ».
· Exemple 3 : (EK 19) :
« Internet est l'outil important dans la vie humaine
»
· Exemple 4 : (ST 11) :
« Internet est parmi les nouvelles technologies que le
monde a connu, il relie le monde entier et il le rend comme un petit village
».
c. Reprise de la thèse présentée
dans la consigne.
Sept (7) élèves ne sont pas arrivés
à produire (énoncer) leur propre thèse ; ils se sont
contentés de réécrire de manière intégrale
la thèse donnée dans la consigne de l'exercice.
Illustration :
· Example (AM 4, AM 7, AM 9, AM 15):
« Internet » est nommé la
révélation du siècle en sa qualité de
multifonctionnalité mais cette invention a ses inconvénients
».
d. Absence totale de point de vue :
Nous avons trouvé six (6) expressions écrites
d'élèves où il y a absence totale de la
présentation du thème ; ils ont commencé directement par
l'énumération des arguments.
Illustration :
· Exemple 1 (ST 12) :
« D'abord, Internet a toujours aidé
les jeunes a mieux s'adapter avec le monde extérieur... ».
· Exemple 2 (AM 18) :
« D'abord, Internet est un moyen
d'enrichir nos savoirs... ».
· Exemple 3 (EK 14) :
« D'abord, Internet nous permet de
découvrir beaucoup de choses nouvelles ».
Pour récapituler, nous pouvons dire que majoritairement,
les élèves ont réussi à présenter leurs
points de vue, que ce soit d'une manière directe ou indirecte.
Tableau 16 ; synthèse de la première
partie (énonciation de la thèse)
Expressions écrites
|
Total
|
Non-faites
|
Bien faites*
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
77
|
100
|
20
|
25.97
|
6
|
7,79
|
Enonciation de la thèse
|
Présence claire d'une prise de position
|
Présentation indirecte de la thèse
|
Reprise de la thèse présentée
|
Absence totale de point de vue
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
6
|
7,79
|
32
|
41,56
|
7
|
9,09
|
6
|
7,79
|
|
* Respect des critères du texte argumentatif.
2.1.2.2. L'argumentation dans le texte :
Comme il est une structure, le texte doit être bien
organisé afin de faire passer le message, et ce à l'aide des
organisateurs textuels.
Dans un texte argumentatif, l'organisation textuelle suit les
étapes après :
- L'énumération des arguments.
- Présentation des arguments à l'aide des
connecteurs logiques. - L'exemplification.
Dans l'analyse de notre corpus, nous avons pris en
considération les étapes que nous venons de citer.
A. L'énumération des arguments :
Dans notre corpus cette énumération, après
analyse, aboutit au résultat suivant :
- Enumération bien organisée. -
Enumération mal organisée. - Enumération
incomplète.
- Absence totale d'énumération.
· · Enumération bien
organisée.
Nous appelons énumération bien organisée
tout enchainement adéquat des connecteurs énumératifs :
· Enum. 1 : D'abord, ensuite, enfin.
D'abord, ensuite, de plus, en outre, enfin.
· Enum. 2 : Premièrement,
deuxièmement,..., finalement.
· Enum. 3 : En premier lieu, en second lieu,..., en
dernier lieu.
· Enum. 4 : Primo, secundo, Tercio...
Nous avons relevé huit (8) productions contenant cet
enchainement.
Illustration : Exemple 1(AM 20) :
« D'abord, Internet est outil qui nous
permet de faire des recherches dans tous les domaines.
Ensuite, il nous permet de nous mettre en contact avec
d'autres internautes dans le monde entier. Puis, on ne peut
nier son apport médiatique, journalistique. Enfin il
est pour la grande part dans l'avancement technologique.»
·. Enumération mal organisée
:
Nous avons trouvé deux (2) cas de mal organisation.
> Mélange entre les types de connecteurs de
l'énumération :
Dix (10) rédactions contiennent un mélange entre
les types de connecteurs argumentatifs.
Illustration :
? Exemple (ST 20)
« D'abord, Internet nous permet de nous
étaler sur l'actualité du monde entier.
Deuxièmement, il nous permet de connaitre plein de gens
à travers MSN et face book. De plus, c'est un outil qui
peut nous donner beaucoup d'informations pour les études. En
troisième lieu, grâce à lui on peut tout savoir en
un seul clic. Finalement, internet fait sortir des
meilleures inventions et de la technologie supérieure. »
> Reprise de l'énumération après
les connecteurs qui la concluent :
Nous avons trouvé neuf (9) élèves qui ont
repris l'énumération après avoir conclu.
Illustration :
? Exemple (AM 4)
« Tout d'abord, il pousse les
catégories de jeunes à nier leur culture et tradition.
Ensuite, il tu l'envie de bouquiner, et même les gens
à déserter les bibliothèques. Enfin, il
nous rend paresseux à force de se condamner devant l'écran et
aussi crée des problèmes oculaires. En plus,
Internet est bien sûr important et indispensable. En
outre, Internet est la révélation du siècle.
»
· · Enumération
incomplète.
Dix (10) productions écrites contiennent des
énumérations incomplètes, nous avons relevé trois
cas :
- Commencement par l'énumération sans enchainer
et/ou sans finir. C'est-à-dire qu'il y a usage de «
d'abord », qui n'est pas suivi des connecteurs qui,
habituellement l'accompagnent.
Illustration :
? Exemple (AM 12)
« Internet est multifonctionnel il peut avoir des avantages
comme il peut avoir des inconvénients.
D'abord, il y a ceux qui peuvent pas s'en
passer tellement qu'ils sont devenus accros, et ceux qui l'utilise de temps
à autre sans que cela ne devienne une obsession.
L'utilisateur peut devenir fenian. Car s'il veut savoir quelque
chose il ne se casse pas la tête pour chercher dans les livres. Car
Internet lui donne tout. Ces inconvénients sont multiples et
différents »
- Commencement sans énumération pour finir avec un
connecteur de l'énumération qui met fin à l'argumentation
(enfin).
Illustration :
? Exemple (AM 24)
« Internet est une porte pour une nouvelle
génération, c'est à cause de ces
nombreuses qualité de multifonctionnalité, et
c'est aussi la révélation du siècle. Internet est
maintenant indispensable dans tout le monde même avec ses petits
inconvénients il procure une ouverture à des mondes virtuels et
des informations que nul ne peut tous les stocker. Enfin,
l'internet est un cerveau électronique. »
·. Absence totale d'énumération
:
Vingt (20) élèves ont produit des textes «
argumentatifs » sans avoir fait recours aux connecteurs
énumératifs inter -phrastiques et parfois même
intra-phrastiques.
Illustration :
? Exemple (ST 11)
« L'Internet est parmi les nouvelles technologies que le
monde a connu il relie le monde entier et il le rend comme un petit village.
Avec l'internet en peu parler avec nos amie malgré la distance qui nous
sépare et ça à l'aide de MSN et le face book et Skype
bien-sûr. Vous savez très bien que la génération de
2011 aime le face book et voyager dans le monde à partir de l'internet
mais bien-sûr il faut inconvénients qu'elle provoque surtout sur
les enfants non surveillé de leur parents. »
14,03
%
Bien or ganie
9
Nbre
Enumeration
Absence totale d'enumeration
8
15,79
Nbre
%
17,54
10
Reprise de Penumeration par les
connecteurs qui la conduent
Melange entre les types de
connecteurs enumeratifs
%
Nbre
%
Nbre
Mal organie
Enumeration incomplete
17,54
10
%
Nbre
35,09
20
Tableau 17 ; synthèse de la deuxième partie
(énumération)
B. La place des connecteurs dans l'argumentation des
élèves.
Toute argumentation se base sur un certain nombre de
procédés argumentatifs tels que les arguments logiques et les
arguments quasi-logiques. Nous, ce qui nous intéresse ce sont les
arguments logiques, en l'occurrence :
- Le raisonnement causal.
- L'argumentation par la conséquence.
- L'opposition, la concession et l'exemplification dans
l'argumentation.
Parmi les élèves qui ont produit des textes dix
(10) d'entre eux n'ont utilisé aucun des procédés
argumentatifs cités, mais se sont contenté
d'énumérer les arguments, il restera 52 copies que nous allons
analyser.
a. Le raisonnement causal :
Nous avons relevé trente (30) productions écrites
qui comportent des connecteurs de causalité.
· Les connecteurs de cause les plus
fréquents dans ces copies sont : « Car », « parce que
», « grâce à », « à cause de »,
« puisque ».
Illustration :
· Exemple (ST 13)
« Internet est masse média contient des mauvais et
des biens pour la population.
D'abord, elle remplace les gens car tous les
travail en les cherchons sur internet. Ensuite, elle influence
les gens parce qu'ils passent la majorité du temps au cyber café.
En outre elle pourra nous tromper avec les sujets et
bublicityviolentes puisque il montrent d'horreur et violent. Pour
conclure, il faut utiliser cet outil de progrès dans des choses
importantes et aussi très intéressantes pour la vie».
·. Les confusions relevées dans l'emploi
de ces connecteurs :
Dans ce type de relation logique nous n'avons relevé
aucun emploi incorrect ni confusion dans l'utilisation de ces connecteurs, car,
comme nous l'avons signalé précédemment, la
majorité des élèves maitrisent ce rapport logique. De
plus, dans ce type d'exercice, ils ont une certaine liberté dans la
rédaction, alors, ils ont fait recours aux connecteurs les plus
familiers et les plus assimilés.
b. L'argumentation par la conséquence
:
Concernant ce procédé, douze (12) l'ont
utilisé pour mener leur argumentation.
· . Les connecteurs de conséquence les plus
usités par les élèves sont : « Si bien que »,
« donc », « alors, ainsi ».
Illustration :
· Exemple (AM 15)
« L'Internet tient un grand rolle dans notre
société tellement que tout le monde l'aime. Cela
il permit à nous donner des informations à tous mement et il
facilite le travaille de ces chargement. Alors la
génération de cette époque sont tous bronché
à ce moyen tellement qu'il est le seul qui leur gide.
D'abord, l'Internet a réussir de montré la
mélieuration des gens dans tous les dommaines sois au travaille,
à l'école (les études).
Ensuite, il nous donne une chanse de faires des amis au toure du
monde.
Enfin, l'internet est un serveauéléctronique,
ainsi il nous laisse de découvrir notre environnement et quesque il y
adans ce monde. »
· . Les confusions relevées dans
l'utilisation de ce connecteur :
Là aussi, nous remarquons que les élèves
connaissent le lien sémantique qu'établit le rapport de
conséquence, et pour l'exprimer ils choisissent les connecteurs les
plus
simples et les plus familiers. Alors, nous n'avons pas
relevé des confusions en ce qui concerne l'emploi de ces connecteurs.
c. Le rapport d'opposition dans l'argumentation des
élèves :
Vingt-deux élèves (22) ont mené leur
argumentation en opposant les bienfaits et les méfaits d'Internet,
exprimés par le rapport d'opposition pour mettre l'un des deux en
valeur.
· Les connecteurs de l'opposition les plus
employés par les élèves sont : « Mais
», « cependant », « en revanche »,
« par contre ».
Illustration :
· Exemple (AM 11)
« Internet est une nouvelle technologie qui est
nommé la révélation du siècle, d'abord, il nous
permet de communiquer à travers le monde, grace à l'internet,
l'homme peut avoir des informations des recherche en temps limité.
En revanche, comme tous les autres technologies, il y a des
inconvénients et des avantages mais ces inconvénients sont plus
nombreux ».
+ Les confusions relevées dans l'emploi de ces
connecteurs :
· Exemple (ST 1)
Il s'agit d'un emploi incorrect du connecteur d'opposition
« cependant ».
« Aussi, tout ce qu'on a besoin on le trouve dans
l'Internet, et on peut connecter une personne d'un pays à l'autre.
Cependant, l'internet rend le monde un petit village.
»
Dans cet énoncé, l'élève a fait un
usage erroné du connecteur « cependant ». En effet,
l'idée qui suit ce connecteur complète la
précédente, donc, le connecteur adéquat serait
plutôt « en effet ».
d. Le rapport de concession dans l'argumentation des
élèves :
Là aussi, vingt-deux (22) élèves ont
employé des connecteurs exprimant le rapport de concession pour
maintenir leur opinion tout en opposant des à leur thèse.
· Les connecteurs de concession les plus
fréquent dans les productions des élèves :
« Même si...mais », «
malgré...mais », « bien que...mais », «
certes,...mais », « il est vrai que...mais ».
Illustration :
« Malgré que Internet a beaucoup des avantages,
mais en réalité elle a également des
inconvénients. Tout d'abord, l'internet a remplacé la
bibliothèque, même si tout devient très
facile mais elle nous empêche de faire un effort et de
lire des livres et faire des recherches personnelles. Donc, à cause
d'elle les gens ont devenu moins cultivés, moins
intéressés à la bibliothèque et à la
lecture. De plus, elle menace la société, les principes de notre
religion parce que, certes, tout ce qu'il a internet est bien
beau mais en réalité il y a des sites
très dangereux et que notre religion refuse d'entrer dans ces sites.
»
· . Les confusions à signaler concernant
l'utilisation de ces connecteurs :
Là aussi il s'agit d'un emploi inadéquat du
connecteur de concession « il est vrai que...mais
».
Illustration (deux élèves
seulement ont commis ce genre d'erreurs) ? Exemple 1 (AM 2)
« Bien qu'internet n'a pas que des
avantages, car il aussi des inconvénients poussant les
utilisateurs d'internet à rapporter des choses qui ne conforme pas
à notre culture »
Emploi correct : « bien
qu'internet ait des avantages, il a
aussi des inconvénients... »
Dans ce rapport de concession exprimé par bien que, la
deuxième proposition ne doit pas commencer par un connecteur.
C'est-à-dire que les deux propositions doivent être reliées
par une virgule.
? Exemple 2 (EK 1)
« Il est vrai que internet est
nommé la révélation du siècle parce que la
majorité des jeunes de nos jours l'utilise fréquemment parce
qu'il permet de se communiquer par plusieurs réseaux sociaux »
Dans cette phrase, l'élève a avancé des
arguments en faveur d'internet. Il a commencé par reconnaitre les
bienfaits d'internet et ce avec le connecteur « il est vrai que
» qui exprime la concession. De ce cas, il peut y avoir deux
manières pour le corriger.
La première : argumenter en faveur
d'Internet, et cela en supprimant totalement le connecteur « il
vrai que », pour conserver sa thèse.
Dans ce cas la phrase correcte sera :
« Internet est nommé la révélation du
siècle parce que la majorité des jeunes de nos jours l'utilisent
fréquemment, parce qu'il permet de communiquer... »
La deuxième : argumenter contre
internet, et cela en maintenant le connecteur « il est vrai que
» en acceptant la thèse qui est pour internet, et
d'enchainer avec une contre argumentation à l'aide du connecteur
« mais ».
La phrase se transformera ainsi :
« Il est vrai que l'internet est la
révélation, parce que la majorité des jeunes de nos jours
l'utilisent fréquemment, mais, il a aussi
des inconvénients qu'on ne peut nier.»
e. La place de la justification dans l'argumentation des
élèves :
Pour expliciter et préciser leurs arguments, treize (13)
élèves ont fait recours aux procédés de
justification.
· Les connecteurs de justification les plus
fréquents dans les essais des élèves sont :
« C'est-à-dire »,
« en effet ». Illustration :
? Exemple (ST 16)
« L'internet est l'invention du siècle, elle est
considérée la révélation de cette
génération. En effet, ce dernier a
bouleversé notre vie et l'a rendu plus facile.
C'est-àdire, grâce à internet le monde est
devenu un petit village.
Mais rien n'empêche qu'il a des avantages et des
inconvénients. Parmi des avantages, la rapidité de communiquer,
les internautes peuvent échanger des idées jusqu'au bout du
monde.
Malgré ses avantages, il se trouve qu'il a des
inconvénients.
Par exemple, les internautes sont généralement des
jeunes et ados, donc ils passent beaucoup de temps devant l'ordinateur, et cela
influence sur leurs études et négligent leurs devoirs.
Personnellement, je pense que l'internet nous aide beaucoup dans
le domaine de recherche surtout, par contre, il ne faut pas en abuser.»
+ Les confusions à souligner concernant l'emploi
de ce connecteur sont : Un seul emploi erroné du connecteur
« en effet ».
Illustration :
? Exemple (ST 10)
« Internet est un outil très important dans la vie
quotidienne des gens. En effet, il a aussi beaucoup
d'inconvénients. »
Dans cette phrase, le connecteur « en effet » ne
peut exprimer le rapport correct (concession), il introduit plutôt le
rapport de justification. En corrigeant, la phrase deviendra ainsi :
« Internet est un outil très important [...] En
effet, il sert à faire des recherches, à communiquer et avoir des
informations. »
f. L'exemplification dans les textes argumentatifs des
élèves :
Afin d'appuyer leurs arguments, vingt (20) élèves
ont employé les connecteurs d'exemplification qui leur semblait
adéquats.
· Les connecteurs d'exemplifications les plus
usités sont : « Par exemple », « à titre d'exemple
», « tel que ».
Illustration :
? Exemple (EK 16)
« Internet est un outil qui est utilisé par nos
jeunes actuellement dans tous les domaines, scientifiques,
littéraires~il a beaucoup d'avantages comme il a des
inconvénients.
Premièrement, il faut savoir faire son travail de
recherche.
Deuxièmement, il ne faut pas trop tomber dans les
facilités qui mènent parfois à des domaines inutiles,
par exemple, des publicités qui n'ont aucun sens,
rentrer dans des formes où on ne parle pas des choses
intéressantes... »
· · Les confusions relevées
dans l'emploi de ces connecteurs résident dans :
L'emploi incorrect du connecteur « par exemple
».
Illustration :
? Exemple (ST 6)
« A mon avis, par exemple, je trouve qu'Internet est
indispensable »
Ici, l'erreur commise c'est que l'élève ne devrait
pas exemplifier en apportant son point de vue, mais au contraire, il fallait
qu'il s'appuie sur un exemple concret de la vie réelle.
Tableau 18 ; synthèse de l'usage des connecteurs
dans les argumentations des élèves :
La place des connecteurs dans l'argumentation des
élèves
|
Causalité
|
Conséquence
|
Opposition
|
Concession
|
Justification
|
Explication
|
Conclusion
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
Nbre
|
%
|
30
|
38,96
|
12
|
15,58
|
22
|
28,57
|
22
|
28,57
|
13
|
16,88
|
20
|
25,97
|
28
|
36,36
|
|
2.1.2.3. La conclusion
Pour achever son argumentation, l'énonciateur est tenu de
présenter le résultat de démarche argumentative.
Parmi les 28 élèves qui ont conclu ;
- Certains ont réaffirmé leur thèse et ont
conclu à l'aide des connecteurs de concession tels : finalement,
« en conclusion », « pour conclure », « donc
», « en résumé», « enfin
», « finalement ».Dans notre corpus, vingt-huit (28)
élèves ont conclu de manière différente.
Illustration :
· Exemple 1 (EK 15) « [...]
finalement, l'internet est un danger pour les gens. »
· Exemple 2 (AM 10) « [...]
Donc, on peut dire que cette invention est bien mais il ne
faut pas en abusé ».
· Exemple 3 (ST 12) « [...]
enfin, l'Internet est un grand outil de sauvetage pou
l'humanité. »
· Exemple 4 (ST 8) « [...] en
résumé, je pense que personne ne peut résister
d'utiliser ce dernier. »
· Exemple 5 (ST 5) « [...] En
conclusion, pour moi l'internet ne peut jamais remplacer le livre.
»
· Exemple 6 (ST 10)
« [...] pour conclure, je pense que cette
invention reste qu'elle est très util dans la vie et permet beaucoup
d'avantage à tout le monde dans différents pays. »
En ce qui concerne les argumentations sans conclusion à
l'aide de connecteurs, nous avons relevé vingt-neuf (29) copies qui ne
contiennent pas de conclusion
« directes ».
· Exemple (AM 25)
« D'abord l'internet est nommé
« la révélation du siècle » en sa qualité
de multi fonctionnalité parce qu'elle permet d'acheter et de vendre ce
que nous voulons en quelques clics, ensuite elle est une source de culturation
et de loisir qui permet de faire passer le temps, et c'est aussi un outil de
rencontre qui nous fait connaitre des gens
quand connais et quant connais pas. Enfin, l'internet est une
bonne chose qu'il faut se la procurer. »
Synthèse des résultats des productions
écrites
Nous rappelons que dans la production écrite, nous avons
demandé aux élèves de rédiger un texte argumentatif
en apportant leurs points de vue sur l'utilisation de l'outil internet. Nous
rappelons aussi que 20 élèves n'ont pas produit des essais.
Après l'analyse de leurs écrits, nous
synthétisons ainsi :
- De manière générale, les
élèves ont réussi à présenter leurs points
de vue, que ce soit de manière directe ou indirecte.
- En ce qui concerne les argumentations, nous avons
constaté que certains élèves ont argumenté en
énumérant leurs arguments, et d'autres ont avancé leurs
arguments sans avoir énuméré.
Nous avons remarqué, en outre, que la majorité
des élèves ont fait appel aux procédés
argumentatifs (la causalité, la conséquence, l'opposition, la
concession).
Qu'ils aient trouvé des difficultés d'usage ou non,
les élèves ont quand même su se servir des « mots de
liaison ».
2.2. Dépouillement du corpus enseignants
:
Avant de présenter les résultats de l'enquête
menée auprès des enseignants de langue française du
secondaire, de la Daïra de Tizi-Ouzou, il convient de noter que certains
enseignants n'ont pas daigné répondre à certaines
questions, notamment celles qui demandent un effort de réflexion. Nous
avons donc, étaient amenés, pour ces questions, à ne
prendre en considération que la population de ceux qui ont donné
des réponses.
Les résultats du dépouillement des réponses
données par les enseignants sont présentés ci-après
pour chaque question sous forme de graphique accompagné d'un petit
commentaire.
Question 1
|
Comment trouvez-vous les performances de vos élèves
en matière de compréhension de l'écrit et d'expression
écrites ?
|
|
|
20%
|
40%
|
40%
|
Faibles
Passables
Moyennes
Satisfaisantes (0%)
|
Les enseignants présentent des avis partagés en ce
qui concerne les performances de leurs élèves en matière
de compréhension de l'écrit et d'expression écrite, entre
ceux qui les qualifient de passables, ceux qui les trouvent moyennes et ceux,
légèrement moins nombreux, qui les jugent faibles ; en revanche,
ces enseignants sont unanimes à ne pas en être satisfaits.
|
Question 2
|
Pensez-vous que les difficultés récurrentes chez
vos élèves en expression écrite sont d'ordre :
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Orthographique
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100%
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70%
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Lexical
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100%
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Syntaxique
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90%
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Textuel (cohérence inter et intra-
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Phrastique
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Les enseignants consultés considèrent que les
difficultés atteignent tous les niveaux de
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la langue. Ces difficultés sont criardes au plan de
l'orthographe, de l'organisation
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syntaxique de la phrase et de la cohérence textuelle. Cela
peut s'expliquer par le fait que,
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au cours de l'étude des projets, on ne s'intéresse
qu'à une ou deux difficultés
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orthographiques, alors que dans l'activité
d'écriture d'un texte, l'élève doit être attentif
aux règles qui régissent tous ce qu'il écrit.
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Quant à la cohérence, il faut croire que les
enseignants délaissent(ne s'occupent pas
|
suffisamment) de cet aspect de production lors des
évaluations individuelles et collectives.
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Question 3
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Les connecteurs logiques participent de la cohésion
textuelle dans les écrits de vos élèves, ces connecteurs
sont :
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60%
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40%
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Moyennement utilisés Très peu utilisés
Pas du tout utilisés (0%) Largement utilisés
(0%)
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En ce qui concerne l'emploi des connecteurs, les enseignants
donnent des avis qui se situent entre très peu utilisés et
légèrement plus nombreux, ceux qui disent moyennement
utilisés. Selon leur témoignage, ils attribuent le
problème à l'absence de contact avec la langue française
en dehors de la classe qui fait que l'élève ne possède pas
le « bagage » nécessaire au réemploi des connecteurs
à l'écrit.
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Question 4
Parmi les connecteurs utilisés, quels sont les plus
fréquents ?
En réponse à cette question, la plus part des
enseignants interrogés citent le connecteur de cause « parce que
» et ceux exprimant la conséquence « alors », « donc
», ainsi que le connecteur d'opposition « mais » et
d'énumération « d'abord,. ensuite,. enfin ». certains
d'entre eux ont inclus les conjonctions de coordination en l'occurrence «
et » ; d'autres se sont contentés de citer les relations logiques :
de cause, conséquence et but.
Les réponses peuvent être ainsi
synthétisées :
« parce que » (4), « mais » (3), « alors
» (2), « donc » (2), « d'abord,. .ensuite,. .enfin »
(2) la cause (2), la conséquence (2), la conjonction de coordination
(2).
La seule déduction qu'on pourrait faire ici est que, selon
ces enseignants, les élèves se servent des rapports logiques et
des connecteurs les plus fréquents dans l'usage quotidien de la langue
française.
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Question 5
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Vos élèves, en majorité, emploient-ils les
connecteurs logiques :
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40%
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60%
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De manière adéquate De manière
inadéquate
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Comme ce tableau le laisse voir, six (6) enseignants soit 60 %,
disent que leurs élèves utilisent de manière
inadéquate les connecteurs.
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Question 6
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Si l'usage des connecteurs est fautif, cela s'explique-t-il selon
vous par :
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Le manque d'exercices 40%
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La correction faite des connecteurs par l'enseignant 0%
La correction faite des connecteurs par les élèves
10%
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La méthodologie d'enseignement des connecteurs 30
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Les difficultés liées à l'écrit %
100%
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Les réponses les plus notables sont celles qui ont trait
aux difficultés de l'écrit (cohérence et cohésion,
syntaxe, orthographe, vocabulaire) (100%) et le manque d'exercices (40%), les
enseignants signifient, dans ce dernier cas, le manque de temps pour permettre
aux élèves de s'exercer.
|
Question 7
Comment signalez-vous l'erreur portant sur les connecteurs
logiques dans les productions écrites de vos élèves ?
Nous pensons que l'abréviation « gr » n'est pas
fonctionnelle : elle n'informe pas suffisamment les élèves sur la
nature de la faute qu'ils ont commise.
« art », également peut prêter à
confusion : c'est une abréviation qui peut être
interprétée comme « article », ce qui est loin
d'être le cas.
« incohérent », « cohérence
textuelle », « enchainement logique », nous emble plus
indiqués pour signifier ce type d'erreur ; on peut également se
servir d'un signe signifiant
« relation » (<-->) qu'on peut barrer lorsque le
connecteur employé par l'élève est
inapproprié : (<-->).
Deux enseignants n'ont rien proposé ; c'est là,
à notre sens, un indice de la difficulté que rencontrent certains
enseignants à prendre en charge le texte dans sa cohérence dans
son aspect global.
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10 %
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90%
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Oui Non
Question 8
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Recensez-vous les difficultés relatives aux connecteurs
?
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10 %
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90%
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Oui Non
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A cette question aussi, un seul enseignant a répondu par
la négation ; les autres affirment que le recensement des
difficultés relatives aux connecteurs fait partie de leur
méthodologie d'enseignement.
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Question 9
Si oui, prévoyez-vous des exercices destinés aux
élèves connaissant ces difficultés ?
|
Là aussi, l'enseignant ayant répondu par la
négation à la question précédente, a jugé
inutile de répondre à celle-ci. Pour les neuf enseignants
restant, ils affirment qu'ils procèdent à la remédiassions
de ces lacunes grace à un ensemble d'exercices portant, notamment, sur
les connecteurs.
|
Question 10
Les élèves, après la correction collective,
procèdent-ils directement et
individuellement à la correction de leurs productions ?
|
Seulement trois enseignants ont répondu à cette
question par « oui », les sept autres affirment que leurs
élèves ne prennent jamais le soin de corriger les erreurs
commises dans leurs productions écrites directement et individuellement
sans l'intervention de leurs enseignants.
Question 11
Arrivent-ils à corriger les erreurs portant sur les
connecteurs ?
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Dans cette question, les trois enseignants qui ont affirmé
que leurs élèves procèdent volontairement à la
correction de leurs erreurs, soutiennent que ces apprenants ne trouvent pas des
difficultés à corriger les erreurs portant sur les connecteurs.
En revanche, les sept autres, affirment que leurs élèves
rencontrent des difficultés dans la correction, donc, ils n'arrivent pas
à corriger leurs erreurs portant sur les connecteurs.
Question 12
Voulez-vous reproduire ici le plan d'une séance
consacrée à des connecteurs (cause, conséquence,
but...)
Suite à leurs réponses, nous avons constaté
que la méthodologie d'enseignement des connecteurs varie d'un enseignant
à un autre ; voici les réponses apportées :
E1 : « Extraits/ observation / analyse
(repérage)/ exercices de réemploi »
E2 : « à l'oral des (exemples)/des
activités /des retiens/des activités de remédiassions
»
E3 : « utilisation d'exemples/ mise en
évidence du rôle et emploi des connecteurs logiques/ exercices de
consolidation »
E4 : « à l'oral, je lance un
débat dans lequel les élèves seront amenés à
justifier une opinion/selon les arguments invoqués, l'un porte au
tableau quelques exemples d'emploi de la cause et de la conséquence
jugés adéquats, corrects et cohérent »
E5 : « débat sur les connecteurs
(rapports implicite et explicite)/ activités pour mettre en
évidences ses rapports »
|
E6 : il n'a pas répondu.
E7 : « exercices : - repérer les
articulateurs logiques - identifiez le rapport logique exprimé -
remarque (une synthèse).
E8 : « exemple (texte) / application:
identifier les différents logiques puis demander aux
élèves de les exprimer d'une autre manière »
E9 : « exercices :
1. Repérer les articulateurs logiques.
2. Identifier le rapport logique exprimé.
3. Test d'évaluation.
E10 : « -reprendre les extraits des textes
étudiés - repérer les liens logiques exprimés -
déterminer le rapport logique exprimé par les outils -
application directe +test d'évaluation »
La plupart des enseignants retracent ainsi le plan d'une
séance de travail portant sur les connecteurs :
1. Support (écrit surtout, ou oral).
2. Repérage des articulateurs logiques.
3. Identification du ou des rapports logiques
exprimés.
4. Application.
Ceux qui recourent à l'oral veulent probablement mettre
dans la bouche des élèves ces rapports logiques (familiariser,
imprégner les de ces rapports). Cela nous semble une bonne initiative au
plan pédagogique, car on ne peut analyser que ce qu'on capable de
produire.
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30%
|
70%
|
Oui Non
Oui Non
Question 13
Autres commentaires qui vous ont été
inspirés par votre pratique didactique concernant l'apprentissage des
connecteurs :
Dans cette question, nous avons demandé aux enseignants de
nous livrer quelques commentaires qui leur ont été inspiré
par leur pratique didactique concernant l'apprentissage des connecteurs.
Là aussi, 60% des enseignants (exactement 06), n'ont pas
pris le soin de répondre à cette question. Cependant, le peu qui
ont répondu ont le même point de vue sur la question : ils disent
que cela est dû aux lacunes accumulées, dans ce fait de langue, au
collège et au primaire. Voici, rapportés fidèlement, leurs
propos :
-« Les élèves n'ont pas acquis la maitrise des
connecteurs au collège. »
-« Les élèves ne maitrisent pas assez cette
pratique qui devrait obligatoirement être étudiée dans les
paliers successifs (primaire et moyen) d'où ils rencontrent des
difficultés qui entravent la mission de l'enseignant. »
-« La majorité des élèves n'ont pas
acquis la maitrise des connecteurs au collège ce qui engendre des
difficultés au secondaire."
-« je juge que les élèves nous viennent avec
des lacunes en syntaxe qui normalement n'ont pas leur raison d'être car
le primaire et le moyen se chargent de faire acquérir aux
élèves la maitrise de la langue qu'ils utiliseront au
lycée pour faire des synthèses, des réflexions,
c'est-à-dire approfondir leur acquisition culturelle dans la langue
française.
-« Les élèves réussissent les exercices
de repérage, mais éprouvent les pires difficultés à
remplacer les connecteurs à l'écrit. »
|
Synthèse des résultats des questionnaires
:
Au terme de cette exploitation du questionnaire remplis par les
enseignants consultés ; nous pouvons retenir :
· Le fait que nos enquêtes trouvent que les
performances de leurs élèves en compréhension de
l'écrit et en expression écrite se situent au niveau
passable/moyen, et considèrent que la nature des difficultés est
lié à tous les niveaux de la langue.
· Le constat que les connecteurs sont très peu ou
moyennement usités à hauteur de 40% de manière
adéquate et à 60% de manière inadéquate. Les
emplois inadéquats sont expliqués par les difficultés
inhérentes à l'écrit et au manque d'exercice.
· Le fait que les enseignants consultés recensent
pour la plus part (90%) les difficultés et y remédient.
· La majorité de nos informateurs (70%)
affirme que leurs élèves ne procèdent pas à une
correction individuelle et que ceux qui la font ne parviennent pas à
redresser les erreurs liées aux connecteurs.
Vérification des hypothèses :
Après avoir synthétisé les résultats
de notre corpus, nous allons procéder à la vérification
des hypothèses émises dans l'introduction.
La première hypothèse, dans laquelle nous avons
supposé que le manque de travaux dirigés sous forme d'exercices
et d'expressions écrites est la cause de ces insuffisances, est
infirmée puisque, seulement 40%des enseignants expliquent l'emploi
fautif des connecteurs par le manque d'exercices.
Dans la seconde hypothèse, nous avons supposé que
la correction faite de l'écrit, surtout des connecteurs, par
l'enseignant et le collectif classe, est la source de l'usage fait des
connecteurs. Cette supposition est divisée en deux parties :
La première partie (correction faite par l'enseignant)
est infirmés, car 50% d'entre eux utilisent des signes adéquats
dans la correction, ils recensent et remédient aux erreurs des
élèves.
La deuxième partie (correction individuelle) est
confirmée, car 70% des enseignants disent que les élèves
ne procèdent pas convenablement à la correction individuelle et
qu'ils n'arrivent pas à supprimer leurs fautes.
Concernant l'avant dernière hypothèse qui mentionne
que c'est la méthodologie d'enseignement des connecteurs qui est
à l'origine de ce déficit, nous précisons que nous avons
demandé aux enseignants de nous donner le plan de la séance
réservée à cet effet. Après dépouillement de
cette question, nous avons constaté que la majorité d'entre eux
adoptent le plan suivant :
a- Corpus oral ou écrit
b- Repérage des connecteurs.
c- Détermination des rapports logiques.
d- Application.
Ce plan qui est certainement celui préconisé par
les méthodologues, nous semble logique. Après manipulation orale
et /ou écrite du fait de langue par les élèves, on en
vient à son analyse et cette analyse est suivie de mise en pratique de
ce plan. De ce fait, nous pouvons considérer que cette hypothèse
est infirmée.
Pour dernière hypothèse, imputant ces
déficits aux difficultés de l'écrit et à l'effort
qu'il exige, elle est totalement confirmée, puisque la totalité
des enseignants consultés (100%) dans la sixième réponse
du questionnaire, disent que les caractéristiques de l'écrit
(cohérence et cohésion) sont à l'origine des erreurs.
Conclusion
Au début de ce travail, nous nous sommes demandé si
les élèves de troisième année secondaire, lettres
et langues étrangères, faisaient des erreurs dans l'usage des
connecteurs logiques. Nous nous sommes proposé de vérifier
l'origine de ces fautes si elles existent.
S'agissant de la première question, nous avons
constaté :
Dans les exercices, les élèves de deux (2)
lycées : El Khensa et Stambouli surtout, avaient des difficultés
avec les connecteurs « en effet» et « par contre ». Ces
deux mêmes lycées se heurtent également à un
degré moindre à des difficultés dans l'utilisation des
connecteurs exprimant la synthèse et la concession (22,22 à
32%).
Dans la production écrite, mis-à-part quelques
erreurs, les élèves ont su utiliser les connecteurs logiques.
Au niveau du questionnaire, rempli par les enseignants, nous
avons relevé que ces derniers à hauteur 60%considèrent que
leurs élèves font un usage inadéquat des connecteurs.
Lorsqu'on compare les résultats obtenus dans les exercices
et la production écrite, à ceux du questionnaire, on
relève un paradoxe.
Quant à l'origine de ces fautes, notre travail nous a
permis d'aboutir à :
- Le manque de travaux dirigés (applications), exercices
et production écrites est « incriminé » à
hauteur de 40% par les enseignants.
- La correction faite par les enseignants ne semble pas non
plus responsable de
ces erreurs, les enseignants les recensent et procèdent
à leur correction.
- La correction individuelle par contre, se trouve selon les
enseignants à hauteur
de 70% d'entre eux, à l'origine de cette
hypothèse.
- La méthodologie d'enseignement des connecteurs n'est
pas non plus impliquée dans ce déficit, par contre, les
spécificités de l'écrit (cohérence,
cohésion) sont parties prenantes dans ce déficit.
Les déclarations des enseignants sont fermes quant
à l'existence de ce déficit, alors que les exercices et
l'expression nous confirment, que pour deux connecteurs ce qui vaut pour deux
(2) lycées et à moindre degré pour deux relations logiques
(synthèse, concession) bien au-dessous de 50%.
Pour finir, nous pensons que d'autres études doivent
être faites de manière rigoureuse pour être
édifiées sur la manipulationdes connecteurs, faite par les
élèves.
BIBLIOGRAPHIE
+ Ouvrages
1. ADAM J.-M., La linguistique textuelle, des genres du
discours aux textes, ARMAND COLIN, Paris, 1999.
2. ADAM J.-M., La linguistique textuelle, introduction
à l'analyse textuelle du discours, ARMAND COLIN, 2°
édition, Paris, 2008.
3. ANGERS M., Initiation pratique à la
méthodologie des sciences humaines, CASBAH, Alger, 1997.
4. CARON J., Précis de psycholinguistique, PUF,
Paris, 1997.
5. DUCROT O., Les mots du discours, les éditions
MINUIT, Paris, 1980.
6. DUCROT O. et ANSCOMBRE J.-C., l'argumentation dans la
langue, éditions MARDAGA, Paris, 1983.
7. FAVART M., PASSERAULT J.-M., Aspect textuel du
fonctionnement et du développement des connecteurs : approche en
production, l'année psychologique, 1999.
8. JEANDILLOU J.-F., L'Analyse textuelle, ARMAND COLIN,
Paris, 1997.
9. MEYER B., Maîtriser l'argumentation, ARMAND
COLIN, Paris, 1996.
10. REBOUL A., MOESCHLER J., pragmatique du discours ;
ARMAND COLIN, Paris, 2005.
11. SHIRLEY C.-T., La cohérence textuelle,
collection langue et parole, édition l'HARMATAN, France, 2000.
12. WEINRICH H., Grammaire textuelle du
français, les éditions DIDIER, Paris, 1973.
13. WEINRICH H., Grammaire textuelle du
français, les éditions DIDIER, Paris, 1980.
+ Dictionnaire
GALISSON R., COSTE D., Dictionnaire de didactique des
langues. HACHETTE, Paris, 1976.
+ Thèses
1. BENAHMED H., Evaluer l'orthographe dans l'expression
écrite de type narratif, dans une classe de première année
moyenne. -Analyse pédagogique-, thèse de Magister, septembre
2007.
2. KHENDEK Med Arezki, Mémoire de Magister,
didactique de l'écrit en langue française à travers le
cas du récit, au 3eme palier du fondamental, dans la Daïra de
Tizi-Ouzou. 2004.
+ Article
DURAND Séverine & École des Ponts, les
anaphoriques.
+ Sites internet
Google.fr
WIKIPIDIA Universelle.
Table des matières
INTRODUCTION..........................................................................
01
Partie théorique :
I-Définition des outils théoriques
1. Le texte
..............................................................................
. 04
1.1.
Définition........................................................................
04
1.2. Types de
textes..................................................................
05
2. L'ecrit par opposition a
l'oral........................................................
09
3. Cohésion, cohérence et
connexité...................................................
10
3.1. La cohésion
......................................................................
10
3.2. La
cohérence.....................................................................
11
3.3. La
connexité.....................................................................
11
4. Les connecteurs
logiques..............................................................
12
4.1.
Définition........................................................................
12
4.2.
Classification....................................................................
12
4.3. Le bon choix des
connecteurs......................................................
17
II- Théories relatives aux connecteurs logiques
1. La theorie de la pragmatique et de
l'enonciation................................. 19
2. La théorie de la grammaire et la
linguistique textuelles......................... 20
2.a. La grammaire
textuelle........................................................
20
2.a.1. La jonction
...............................................................
21
2.a.2. Les joncteurs
...................................................................
22
2.a.2.1. Les joncteurs
simples............................................ 22
2.a.2.1.1. La disjonction
.................................. 22
2.a.2.1.2. Le choix 23
2.a.2.1.3. Le contraste
23
2.a.2.1.4. La comparaison
23
2.a.2.1.5. Le joncteur négatif
23
2.a.2.2. Les propositions
24
2.a.2.3. Les conjonctions
24
2.a.2.4. Les joncteurs
relatifs..........................................
24
2.b. La linguistique textuelle 24
3. La théorie de la psycholinguistique
textuelle .................................... 26
Partie pratique :
I-Définition des concepts utilisés dans le
protocole d'enquête
1. Definition de
l'enquete................................................................
30
2. Definition de la population
d'enquete............................................... 31
3. Definition de l'echantillonnage et de ses differents
types........................ 31
3.1. L'echantillonnage probabiliste
................................................ 31
3.1.1. L'echantillonnage aleatoire
simple...................................... 32
3.1.2. L'echantillonnage
stratifie................................................
32
3.1.3. L'echantillonnage en
grappes............................................ 32
3.2. L'echantillonnage non
probabiliste..................................... 32
3.2.1. L'echantillonnage
accidentel.............................................
32
3.2.2. L'echantillonnage
typique................................................ 32
3.2.3. L'echantillonnage par
quotas............................................ 32
4. Définition du
questionnaire.........................................................
33
5. Définition du
test.....................................................................
34
II- Protocole d'enquête
1. La description de
l'enquete..........................................................
35
1.1. L'enseignement des connecteurs dans les
programmes du secondaire... 35
1.2. Le choix de la population visee par
l'enquete................................ 36
1.3. La présentation du terrain et de la
population d'enquete................... 36
1.3.a. Echantillon
élèves..........................................................
36
1.3.b. Echantillon
enseignants...................................................
37
1.4. Présentation du corpus
.........................................................
38
1.4.a. Le
questionnaire.............................................................
38
1.4.b. Le test
........................................................................
38
1.4.b.1. Présentation des
exercices........................................ 38
1.4.b.2. La production
écrite............................................. .
39
2. Dépouillement et analyse du
corpus................................................ 40
2.1. Corpus « élève 5
...................................................................
40
2.1.1. Les
exercices............................................................
. 40
2.1.1.1. Dépouillement par
établissement du premier exercice...... . 40
2.1.1.1.a. Lycée
Stambouli.............................................
41
2.1.1.1.b. Lycée
Amirouche............................................ 43
2.1.1.1.c. Lycée El
Khansa.............................................
44
2.1.1.2. Dépouillement par
établissement du second exercice......... 48
2.1.1.2.a. Lycée
Stambouli.............................................
49
2.1.1.2.b. Lycée
Amirouche............................................ 51
2.1.1.2.c. Lycée El
Khansa.............................................
53
17
2.1.1.3. Dépouillement par
établissement du second exercice.....................
56
2.1.1.3.a. Lycée
Stambouli.............................................
57
2.1.1.3.b. Lycée
Amirouche............................................ 58
2.1.1.3.c. Lycée El
Khansa.............................................
59
2.1.2. La production
écrite......................................................
64
2.1.2.1. L'enonciation de la
these.......................................... 64
2.1.2.2. L'argumentation dans la
these.................................... 68
2.1.2.3. La
conclusion........................................................
80
2.2. Corpus « enseignant 5
.................................................... 82
CONCLUSION .. 92
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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