CONCLUSION GENERALE
Après une longue analyse, nous voici enfin
arrivée au terme de notre étude sur la problématique de la
prolongation des mandats de la Monuc en R.D.C. semblant être trop longues
tendant ainsi à devenir une institution permanente de la
République Démocratique du Congo.
Hormis l'introduction, la rédaction de notre travail
s'est penchée sur trois chapitres que voici, dans le premier chapitre
qui est consacré a considérations générales. A cet
effet, nous avons défini quelques concepts des bases, suivi des quelques
missions des Nations Unies dans le monde que nous avons pu dégager.
Le deuxième chapitre s'est attelé sur
l'organisation et le fonctionnement de l'ONU ainsi que quelques appui de la
Monuc au Gouvernement Congolais quant à l'organisation de l'ONU nous
avons pu dégager le but, l'origine de l'organisation des nations Unies
et ressortir et l'organe compétent dans lequel ressort la mission
d'observation des Nations Unies au Congo en ce qui concerne les appuis nous
nous sommes donné corps pour vérifier les différents
appuis de la Monuc au Gouvernement Congolais.
Et, enfin le troisième chapitre qui est
consacré à la prolongation de mandat de la Monuc en RDC où
nous avons pu relever les causes majeurs de la dite prolongation aussi que
l'impact de cette prolongation dans les différents domaines. Dans la
première section consacrée aux causes de la prolongation des
mandats nous avons relève quelques causes que nous avons
dégagé à savoir :
- la protection des civiles, les élections locales, la
crise de Kivu, le processus de Goma dans la deuxième section qui est
consacré à l'impact de la prolongation des mandats, nous avons
parlé de l'impact sur le plan politique, militaire, sur la
population.
Eu égard à ce qui précède, voici
d'une manière générale certaine contestation que nous
avons pu relever : les rebelles du CNDP de Laurent NKUNDA, sont
éparpillés au Nord Kivu et les Hutus du font démocratique
de libération du Rwanda au Sud Kivu et le guéries Maï
Maî, Nyekele agissent de manière plus diffuse, ils attaquent les
populations civiles, et ne respectent pas les droits de l'homme. La population
de ce coin subit des représailles au cours du repli de ces
belligérants.
S'agissant de la Monuc, qui malgré sa présence
sur le Territoire Congolais au cours de son mandat ne parvient donc pas d'une
manière générale a protéger convenablement la
partie Est de la RDC De toute cette analyse faite dans ce travail, il est
important de souligner qu'aucune mission au monde n'a jamais eu un début
mais sens fin. Il faut que les gouvernements Congolais se sentent capable comme
un pays indépendant et non sous tutelle d'un autre pays que le dirige,
ils doivent demander un plan de retrait à la Monuc, enfin de nous
prendre nous on charge de gérer nous même nos propres
problèmes parce que nous sommes un Etat indépendant nous ne
devons pas toujours attendre d'aide en provenance de l'extérieur, il
faut que les autorités élues assument leur responsabilité
qu'ils se mettent en tête qu'elles sont élues pour assurer la
sécurité, le développement du pays et de la population.
Qu'à cela ne tienne, il est important de
réfléchir ensemble et de trouver des solutions à ce
nouveau mandat de la Monuc qui est le résultat des certaines
circonstances malheureuses qui naissent du jour aux jours dans notre pays,
circonscription de notre étude.
La stabilité et le développement de la RDC et de
l'Est ne seront pas une entreprise facile. Ils dépendront beaucoup plus
de la dynamique politique et de l'évolution des conflits. Il sera donc
crucial de poursuivre le renforcement de collaboration et l'appui de la Monuc
et du système de Nations unies au gouvernement, à la population,
à la Société civile et aux populations locales pour
soutenir les efforts de stabilisation.
Enfin, nous croyons n'avoir pas tout dit, toute chose restant
égale par ailleurs, l'oeuvre humaine, effort modeste des personnes
humaines ne peut qu'être susceptible de toutes remarques et de toutes
suggestion car faisant preuve de plusieurs imperfection et portant plusieurs
brèches à colmater.
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