La problématique de la prolongation des mandats de la Mission des Nations Unis en RDC( Télécharger le fichier original )par Junior Djef MUBULAYI Université officielle de Mbujimayi - Gradué en relations internationales 2008 |
SECTION II : L'IMPACT DE LA PROLONGATION§1. Sur le plan politique
La reconfiguration des mandats de la Monuc au centre des entretiens entre Adolphe MUZITO et Alan DOSS Selon les informations reçues sur la Radio digital Congo à notre égard le Représentant du secrétaire des Nations unies au Congo Monsieur Alan doss a relevé parmi les options pour le nouveau mandat de la Monuc, la protection des populations civiles, l'intégration des groupes armés et le renforcement des capacités des forces armées de la RDC ce sont là, les options qui ont amenée le conseil de sécurité des nations unies à prolonger une fois de plus les mandats de la Monuc, vu la nécessité et l'urgence des situations en RDC. Selon cette même source, le gouvernement congolais et le représentant de la Monuc, ont échangé sur la reconfiguration actuelle de la mission des nations unies au Congo. Dans les 5 mois de prolongement du mandat lui confié par la récente résolution 1906 du conseil de sécurité.50(*) Pour sa part, le représentant du secrétaire général des nations unies au Congo s'est exprimé au terme de ces entretiens, que les nouvelles options que prendra la Monuc seront l'aboutissement du travail qui sera fait par les autorités onusiennes, congolaises et différents partenaires locaux et internationaux. Toute fois il a livré quelques options fondamentales auxquelles vont se griffer d'autres, notamment la protection des populations, l'intégration des groupes armés et le renforcement des capacités des FARDC à créer une armée républicaine. Parlant de la reconfiguration du mandat de la Monuc et compte tenu de la situation sécuritaire avec son évolution dans le pays, le président de la RDC a souhaité voir la Monuc s'occuper plus des tâches de la guerre que de développement pour son actuel mandat. Dans une autre opinion politique congolaise cette fois où o ne rate aucune occasion de chercher tout sur la tête de KABILA, on a vu quelque chose de louche dans le souhait à l'organisation des élections en lançant les allégations selon lesquelles Joseph KABILA ne voulait pas de la Monuc parce qu'il s'attendrait à frauder aux processus électoral de 2011. Quant au retrait de la Monuc, la communauté internationale aurait décidé de sortir l'artillerie lourde pour soumettre Kinshasa face à ses positions sur la fin de la mission de l'ONU et l'organisation des élections. Dans cette logique, des analystes politiques n'excluent pas la main des certaines officiers riches en occident dans les événements de MBANDAKA. Pendant ce temps, réagissant aux accusions du gouvernement congolais, la mission onusienne promet de publier les résultats de son enquête sur ces événements. Le refrain politico qui s'entonne sur la RDC depuis quelques semaines, a un curieux goût déjà entendu. On croit vivre les moments palpitants d'après SUN CITY, et même d'après référendum électoral. Une certaine bousculade semble s'observer autour de l'en jeu institutionnel depuis que le gouvernement appris le double engagement de l'organisation des élections en 2011, partiellement sur financement propre. Quant aux observateurs, ils estiment qu'une bille pression serait le fait des partenaires occidentaux qui, après avoir échoués à mettre au pas la RDC issue des élections sur les investissements, voudraient la soumettre pour une place au soleil dont s'accaparent les charrois. |
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