INTRODUCTION
Présentation du sujet
La République démocratique du Congo a connu
durant plus de dix ans, une succession des conflits meurtriers, des guerres
civiles et internationales dont l'un des enjeux majeurs fut économique.
Il s'agit du contrôle par les belligérants des ressources
naturelles dont regorge l'Est du pays.
La République démocratique du Congo dispose des
ressources minérales rares du nord-est au sud-est (coltan, cuivre,
zinc,) des ressources forestières et faune (gorilles, okapi) et de
très riches et vastes sols fertiles propices à l'agriculture. Des
groupes armés, des rebellions et d'autres armées
étrangères se sont donc reparti le territoire national de la
République démocratique du Congo depuis 1998 en y exploitant ces
ressources.
C'est ainsi que la République démocratique du
Congo étant membre des nations unies ne devrais pas subir des menaces en
provenance des autres pays sans toute fois avoir une intervention de la part
des nations unies et c'est en vertu des certaines résolutions
votées par le conseil de sécurité des nations unies que la
République démocratique du Congo a eu une intervention de la part
de l'organisation des nations unies en terme de mission d'observation des
nations unies au Congo en sigle MONUC avec pour mandat de cinq ans. Cette
dernière avait pour mission d'accompagner la République
démocratique du Congo jusqu'aux élections de 2006.
Sortant du conflit, et en ce début de stabilité
pour laquelle le gouvernement reçoit d'appui de la Mission d'observation
des nations unies au Congo MONUC en sigle et des autres partenaires
internationaux, la République démocratique du Congo se
présente comme un Etat où tout est à refaire. Des
infrastructures de transport et de communication au système
administratif à moderniser, en passant par les secteurs minières
et touristiques, les structures bancaires, les technologies de l'information
jusqu'aux reformes institutionnelles.
Choix et intérêt du sujet
2.1. Choix du sujet
La guerre de 1998 a complètement constitué un
frein à l'évolution et au développement de l'Afrique
centrale en général et particulièrement la
République de démocratique du Congo. Cette dernière est
devenue un terrain des guerres rendant ainsi possible l'anarchie par manque de
bonne collaboration et la franche coopération de la part des dirigeants
Africains.
Ce sujet s'avère d'une importance capitale, il n'est
pas un fait du hasard. Notre préoccupation est de savoir que si la
prolongation des mandats de la Monuc en République démocratique
du Congo peut influencer la coopération internationale et la
stabilité dans la région de grands lacs en général
et en particulier la République démocratique du Congo et surtout
dans la prise des décisions rationnelles pour l'Afrique
entière.
C'est ainsi qu'étant
étudiant en Relations Internationales nous ne pouvons pas rester
indifférent à une telle situation dont la pertinence revêt
jusqu'ici une attention de dimension internationale, en ce sens qu'elle avait
affectée multe dimension et moult pays Africains.
2.2. Intérêt du sujet
Ce travail est intéressant pour la discipline des
Relations Internationales, dans la mesure où il participe aux
débats et réflexions et sur l'influence de la prolongation des
mandats de la mission d'observation des nations unies au Congo dans les
décisions par truchement de la politique dans différentes
coopérations au niveau de la scène internationale.
Dans le cadre de notre thématique, nous
considérons la mission d'observation des nations unies au Congo
l'épicentre de l'étude en Relations Internationales y compris ses
facultés et aptitudes dans l'engagement de l'Etat au niveau de
coopération internationales. D' où notre intérêt
personnel dans cette question sous examen.
Il est pour nous de grand intérêt d'analyser un
aspect des Relations Internationales notre discipline avec un oeil scientifique
afin de mettre en application les méthodes acquises. De plus, cela nous
permet de démontrer non seulement l'importance d'une analyse que porte
sur les enjeux qui se cachent derrière cette prolongation.
Ce travail se fonde sur les aspects politiques et
diplomatiques, en ce sens que tout ce que nous avons comme connaissance sur les
mandats de la mission d'observation des nations unies au Congo dans la
coopération internationale provient d'une philosophie politique
efficace. D'où l'intérêt scientifique qui portera sur la
démonstration et explication des nos hypothèses face aux
problèmes des coopérations.
Ce travail servira de support à la
société Africaine en générale et celle du Congo en
particulier, encore d'une prise de conscience par les autorités
politiques dans les situations politiques, économiques et sociales qui
menacent notre pays dans ses relations avec l'extérieur. Il sera
question de démontrer le dynamique politique dans la prolongation des
mandats de la Monuc et la position prépondérante exercée
par cette dernière dans notre pays.
1. PROBLEMATIQUE
La problématique s'entend comme jugement où l'on
admet l'affirmation ou la négation comme seule possible
c'est-à-dire ne pouvant être choisi arbitrairement par
l'esprit1(*)
Nous ne pouvons pas directement passer à notre
problématique sans dire un mot sur ce qu'elle est. Pour
l'épingler, nous allons d'abord nous rallier à l'idée
selon laquelle la problématique est la question principale que le
chercheur se pose au préalable. Laquelle soulève des nouvelles
préoccupations scientifiques2(*).
La problématique de ce sujet est accès sur la
question de la prolongation des mandats de la Monuc en République
démocratique du Congo qui provoque un débat d'échange
entre différents acteurs directs et indirects sur l'actuelle mission et
le pourquoi de la dite prolongation de cette dernière institution
après les conflits armés au Congo. La tension politico-militaire
observée en République démocratique du Congo a
été la preuve que plusieurs acteurs se sont affectés comme
réfracteurs au processus de normalisation notamment les groupes
armés ou politiques aussi bien nationaux qu'ont refusé
d'adhérer au processus de la reconstruction nationale et
intégration dans la nouvelle armée, étrangère qui
résistent au processus de rapatriement vers leurs pays d'origine.
La guerre et le conflit qui ont déchiré le pays
ont cependant fait beaucoup de dégâts et des milieux des
handicapés pour toujours. D'aucun n'ignore que la Monuc était une
mission d'observation des nations au Congo, elle avait le mandat de nous
accompagner dans tous les processus et après les élections sa
mission devrait prendre fin mais aujourd'hui nous voyons le même mandat
qui continue, nous nous posons la question de savoir si c'est la même
mission d'observation qui continue ou c'est une autre mission.
Si on fait une analyse nous voyons bien que dans sa
première mission, les résultats attendus n'ont pas
été atteint avec succès. Comme ces derniers ne sont pas
atteints nous pouvons dire que, le mandat est prolongé dans le but de
mieux faire pour atteindre les objectifs ratés au premier tour.
Nous savons tous que les mandats de la mission d'observation
des nations unies au Congo devraient se terminer le 30 décembre 2006
après l'installation des nouvelles institutions issues des
élections démocratiques. Mais à cette occasion le
président de la République et chef d'Etat congolais avait
demandé que le conseil de sécurité de l'organisation des
nations unies lui présente un mandat de retrait progressif des forces
des nations unies au sur le territoire de la République
démocratique du Congo. Cette demande du chef de l'Etat congolais a
été présentée dans une opinion comme l'injonction
de Kinshasa de voir la MONUC se retirer. Le chef de l'Etat avait
également voulu que ce plan lui soit présenté d'ici le 30
juin 2010.
La même opinion qui voulait se servir de cette
déclaration pour opposer la République démocratique du
Congo à la communauté internationale, c'est ainsi qu'après
plusieurs observation et constats fait sur la scène internationale dans
l'apport des nations unies dans ces différentes missions accomplies dans
plusieurs pays du monde en général et celle de la
République démocratique du Congo en particulier, il nous revient
à l'esprit de poser notre préoccupation comme suite.
Pourquoi le conseil de sécurité des nations
unies a-t-il prolongé le mandat de la MONUC une fois de plus ?
Pourquoi la MONUC existe-elle encore au Congo ?
4. HYPOTHESE
La définition de REZSOHAZI, nous paraît plus
explicite, elle est la plus couramment citée dans les travaux en
sciences sociales. Pour lui « l'hypothèse, recherche
à établir une vision provisoire du problème soulevé
en évoquant la relation supposée entre les faits sociaux dont-ils
sont en rapport »3(*)
Selon PINTO, l'hypothèse de recherche est
« la proposition de réponse aux questions que l'on s'est
posées à propos de l'objet de la recherche formulée en
terme tels que l'observation et l'analyse puissent fournir une
réponse »4(*)
Ainsi comprise, l'hypothèse du travail est donc le fil
conducteur engagé dans l'administration et l'analyse d'un fait ou d'un
phénomène qui constitué l'objet de la recherche. Elle ne
peut être affirmée ou infirmée que par le résultat
de l'enquête. Nous allons tenter de répondre à nos
préoccupations comme suit :
Eu égard à la problématique, nous
estimons que la prolongation des mandats de la mission d'observation des
nations unies au Congo a provoqué des discutions dans certains camps des
opposants, car d'aucun n'ignore que la RDC est toujours dans les conflits
avec les problèmes des milices qui attaquent du jour au jour la partie
Est de la RDC et aussi le problème de rapatriement de certains
militaires dans l'armée congolaise. C'est ainsi qu'à travers
certaines résolutions comme celle de 1856 le conseil de
sécurité des nations à, prolonger les mandats une fois de
plus pour exhorter tous les Etats de la région des Grands Lacs à
prendre des mesures appropriées a fin de mettre fin au commerce illicite
des ressources naturelles congolaises et la Monuc a la tâche de
travailler avec le gouvernement de la République démocratique du
Congo et d'autres institutions sur le plan contrôle.
C'est ainsi que nous nous disons pour notre part que le
mandat est prolongé dans le but d'aider le gouvernement congolais
à garantir la paix surtout le territoire national, à mettre fin
aux hostilités des milices à la partie Est de notre pays,
à rapatrié certains militaires dans leur groupe armé
respectif. Renforcement de la protection des populations civiles et la
résolution de la crise dans le Kivu, notamment par le biais du
désarment des groupes armés.
Si la Monuc continue encore à exister au Congo pour ce
garantir la paix régionales dans notre pays, aider le gouvernement
à contrôler la situation actuelle du Congo. Et comme il est connu
de tous que le Congo est toute fois attaquer par les milices mais avec la
présence de la Monuc, ils peuvent craindre mais toute cette existence
à un caractère politique dans la mesure où nous tendons au
prochaines élections, ils peuvent en profiter pour nous imposer un
candidat de leur choix, d'autre part protéger les mandats du
gouvernement en place contre toute opposition armée qui pourra avoir
jour.
5. METHODES ET TECHNIQUES
A. METHODES
Pour qu'une oeuvre
acquière son caractère scientifique, il est recommandé
qu'elle réponde aux méthodes et techniques pouvant permettre au
chercheur d'atteindre son objet.
La méthode est définie par MADELEINE GRAWITZ
comme l'ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une science
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontres et les vérifies5(*).
Pour notre travail, nous avons utilisé la
méthode fonctionnelle qui consiste à expliquer les faits
politiques par le rôle, la fonction qu'ils assument dans le
système social auquel ils appartiennent.6(*)
Cette méthode nous
a permis d'expliquer d'une manière générale les
éléments nécessaires de la situation courante en
République démocratique du Congo en fonction de temps
d'exécution du travail ainsi qu'une recherche a priori des
éléments de bons sens qui s'expliquent aux
phénomènes.
B. TECHNIQUES
Les techniques quant à elles sont définies comme
des outils mis à la disposition de la recherche et organisé par
la méthode dans ce but.7(*)
Ce sont des moyens utilisés pour collecter les
données. Pour ce travail nous ferons recours aux techniques
suivantes :
1. technique documentaire
Qui nous permettra de fouiller et parcourir les oeuvres
scientifiques des différents auteurs précédents en rapport
avec ce sujet ainsi que les textes des lois y relatifs.
2. technique d'interview
Celle-ci nous aidera à récolter certaines
informations précises sur l'organisation et le fonctionnement de la
Monuc au Congo et les activités de son personnel sur terrain.
6. DELIMITATION DU SUJET
6.1. Dans l'espace
Notre travail a comme cadre la République
démocratique du Congo et notre étude de la problématique
des mandats de la Monuc en R.D.C va concerner tout le territoire national sur
lequel la Monuc est implantée.
6.2. Dans le temps
De même, nous ne pouvons pas tout étudier
à la fois, c'est alors que étude sera faite de 2006 jusqu'en
2009, contenu de laps de temps qui nous a été utile et favorable
pour recueillir les données relatives et pertinentes.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail est
réparti en trois chapitres que voici : le premier chapitre
s'intitule considération générale, le deuxième
chapitre s'intitule de l'organisation et fonctionnement de l'ONU ainsi que les
appuis de la Monuc au gouvernement congolais, et troisième parle de la
prolongation des mandats de la Monuc en RDC.
CHAPITRE I: CONSIDERATION GENERALE
Pour une bonne compréhension et pour le souci de
cohérence et de précision, il est souhaitable dans un travail
scientifique, de fixer le lecteur sur le sens des concepts de base pour lui
permettre de mieux comprendre le contenu du Travail. Ainsi nous allons
commencer par circoncire les différents concepts de bases auxquels nous
allons faire recourt tout au long du développement de notre Travail.
Cela en effet, dans le but de prédisposer le lecteur à
pénétrer exactement dans le champ de ces concepts.
SECTION I : ESSAI DEFINITIONNEL
La définition de concept en sciences sociales
revêt une importance capitale dans la mesure où, à force
d'être utilisés dans les langages courants, certains concepts
deviennent flous comme à dit MERTON : une
recherche consciente de ses besoins ne peut passer, outre la nécessite
de clarifier les concepts car l'exigence essentielle de la recherche est les
concepts soient définis avec une clarté suffisante pour lui
permettre de progresser.8(*)
§1. La problématique
C'est l'ensemble des questions qu'une science ou une
philosophie peut valablement poser en fonction de ses moyens, de son objet
d'étude et de point de vue.
Dans son cours de méthodes de recherche scientifique,
le professeur NGINDU MUSHETE la définit comme
étant une préoccupation de la société que le
chercheur veut juger, vérifié, pour y répondre
techniquement et scientifiquement.9(*)
§2. La prolongation
Le dictionnaire encyclopédie définit le mot
prolongation comme étant l'action de prolonger, temps ajouté
à la durée normale.10(*)
A cet effet nous traitons la prolongation des mandats de la
MONUC en RDC et dans le cadre de l'exécution des mandats définis
par le conseil de sécurité.
§3. Le mandat
Selon le dictionnaire petit Larousse en couleur c'est un
pouvoir qu'une personne donne à une autre d'agir en son nom ou encore un
titre remis par le service des postes pour faire parvenir une somme à un
correspondant.
Mais dans le cadre de ce présent Travail nous ne
traitons pas le mandat au titre d'une somme ou un titre qui est remis par un
service mais plus tôt ce pouvoir qu'a la MONUC d'agir au nom du conseil
de sécurité dans notre pays dans un temps bien
déterminé.
§4. La Monuc
Est une mission de l'observation des nations unies au Congo.
Elle est la manifestation du soutien de la communauté internationale qui
s'est exprimé par l'adoption des résolutions 1493,1565 et 1594 du
conseil de sécurité.
La Monuc, première instrument de la communauté
internationale, a eu un mandat placé sous Chapitre VII de la charte des
nations unies, des ressources étendues et un effectif
renforcé.11(*)
Dans le même ordre d'idée, avec cette
définition, nous relevons un élément important qui est la
communauté internationale, Cette dernière forme un milieu social
qui a besoin des règles juridiques. Elle est entendue au sens restreint
comme étant une constitution des Etats et des organisations
internationales créent au sein de cette communauté pour la
satisfaction de leurs besoins ou de leurs intérêts
communautaires.12(*)
§5. La R.D.C.
La République Démocratique du Congo est un vaste
pays d'Afrique centrale qui s'entend de l'océan Atlantique au plateau de
l'Est et correspond à la majeure partie du bassin du fleuve Congo. Elle
partage les frontières avec 9 pays, avec l'enclave de Cabinda(Angola) et
la République du Congo à l'Ouest la République centre
Africaine et le soudan au Nord par l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la
Tanzanie, à l'Est par la Zambie et l'Angola au Sud. Ces
frontières sont dues aux conquêtes de Léopold II qui
léga son territoire à la Belgique en 1908.
Section II : ANALYSE DES DIFFERENTES MISSIONS DE
MAINTIEN DE LA PAIX DANS LE MONDE PAR L'ONU
Ces missions relèvent du chapitre VII des Nations
unies, qui ont pour fonction de respecter le cessez le feu et les lignes de
démarcation ou de conclure des accords, de traités et de retrait
des troupes. Ces dernières accomplies d'autres tâches qui y sont
ajoutées telles que la surveillance des élections, l`acheminement
de secours humanitaires et assistance dans ce processus de renonciation. Ces
missions se déroulent avec le consentement express des parties.
Quant à l'opération d'imposition de la paix
cette dernière relève du chapitre VII de la charte des Nations
unies et est conduite par des forces de l'ONU ou par des Etats, de regroupement
d'Etat ou des organisations régionales. Ces forces se voient
confiées d'une mission de combat et sont autorisées à
utiliser des mesures correctives pour s'acquitter de leur mandat. La
particularité de cette forme d'opération est quelque fois
autorisée par le conseil de sécurité des nations unies
donc s'imposer de force aux parties en conflits ou se mettre en place à
l'incitation de l'Etat concerné.
§1.la mission des nations unies au Pakistan 1965
La Monup qui signifie Mission d'observation des nations au
Pakistan a été crée au mois de septembre 1965, par le
secrétaire général qui décida d'établir une
mission d'observation des nations unies en Inde et au Pakistan a titre de
composante auxillaire du Gonup pour surveiller le cessez le feu le long de la
frontière Indo pakistanaise situé à l'extérieure de
l'Etat du SAMMU et CACHEMIRE.
La mission sera déployée le 23 septembre 1965 et
comptera jusqu'à 96 observateurs militaires et en octobre de la
même année l'accord de TACKHENT du 20 janvier 1966 mettra fin
à cette mission qui se retirera complètement le 22 mars
suivant.
La résolution 1172 de 1998 a permis aux artisans
saillants poses par les Nations unies en vue de résoudre la crise Indo
pakistanaise, on note l'adoption de la résolution 1173 du conseil de
sécurité à sa 3890 séance du 06 juin 1998.
La résolution 1172 est une résolution de
l'indignation de la communauté internationale, après les essaies
nucléaires auxquels procède l'Inde. Pour ce faire, le conseil de
sécurité demande aux deux pays de répondre et reprendre le
dialogue entre eux sur toutes les questions en suspens, en particulier toutes
les questions relatives à la paix et la sécurité afin de
dissiper les tensions existant entre les deux pays.
§2. La mission des nations unies en Somalie
Bien qu'il ait proclamé un cessez le feu le 09
octobre 1993, le général AIDID aurait déclare par la
suite, dans une interview que la présence des troupes de l'UNISOM
était indésirable et qu'elle devenue un obstacle à toute
solution politique en Somalie.13(*)
Cette déclaration a été faite en
dépit des efforts soutenus par des hauts fonctionnaires des nations
unies dont une visite du secrétaire général en Somalie le
22 octobre 1993 visant a mettre en oeuvre l'accord d'Addis Abeba . On a signale
par la suite que le cessez le feu avait été rompu et que les
querelles de clans avaient repris à MOGADISHO.14(*)
A cet égard le conseil de sécurité a
adopté le 16 novembre 1993 la résolution 885 dans laquelle il
autorisait à titre de nouvelle mesure d'application des
résolutions 914 et 837. La constitution d'une commission élargie
chargée d'enquêter sur les attaques armées contre le
personnel d'UNISOM I. il a demandé également au secrétaire
général agissant en vertu de l'autorité qui lui
confèrent les résolutions 814 et 837 de suspendre en attendant
que la commission ait achevé son rapport, les mesures d'arrestation
visant les personnes qui pourraient être impliquées mais qui
n'étaient pas alors arrêtés en vertu de la
résolution 837 et de faire le nécessaire pour régler le
cas des personnes déjà appréhendées.
Dans sa toute première action au Somalie, le conseil de
sécurité des Nations unies crée le 24 avril 1992 une
organisation des Nations unies au Somalie en abregeant ONUSOM II par sa
résolution 751. Elle s'est terminée le 26 Mars 1993. Cette
mission avait pour mandat de surveiller le respect du cessez le feu à
Mogadisho, capitale Somalienne, assurer la protection du personnel, des
installations du matériel de l'ONU.
En août 1992, le mandat et l'effictif d'ONUSOM I ont
été élargis de manière à lui permettre de
protéger les convois humanitaires et les centres de distributions dans
l'ensemble de la Somalie. En décembre 1992, après une nouvelle
détérioration de la situation en Somalie, le conseil de
sécurité des nations unies a autorisé les Etats membres
à créer la force d'intervention unifiée, afin de garantir
un environnement sûr pour l'acheminement de l'assistance
humanitaire.15(*)
La force a travaillé en coordination avec ONUSOM I pour
assurer la sécurité des principales zones habitées et
faire en sorte que l'aide humanitaire soit achiminee et distribuée.
Cette mission apprise au total 54 observateurs militaires et 900 militaires.
Comme représentants spéciaux : Mohamed sahnoun 1992, Kittani
1992.
§3. La mission des nations unies en côte
d'Ivoire
Ayant déterminé que la situation en cote
d'Ivoire continuait de menacer la paix et la sécurité
internationale de la région et agissant en vertu du chapitre VII de la
charte des nations unies. Le conseil de sécurité a, aux termes de
sa résolution 1528 du 27 février 2004, décide de
créer l'opération des nations unies en côte d'Ivoire pour
une période unitiale de 12 mois à compter du 4 Avril
2004.16(*)
Conformément a la résolution l'onuci a
succédé à cette date la mission des nations unies en
côte d'ivoire (MINUCI), une mission politique créée
en Mai 2003 par la force de la communauté Economique, des Etats
d'Afrique de l'Ouest. Le conseil a autorisé l'Onuci à utiliser
tous les moyens nécessaires pour s'acquitter de son mandat, dans les
limites de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses
unités.
Au terme de la résolution 1528, l'Onuci, en
coordination avec les forces française, s'acquittera du mandat
suivant :
1. observation du cessez le feu et des mouvements des groupes
armés. Au sein de cette observation, elle devra assurer et
contrôler les points inscrits dans son mandat entre autre :
observer et surveiller l'application de l'accord de cessez le
feu global du 3 Mai 2003, et enquêter sur les éventuelles
violations du cessez le feu,
assurer la liaison avec les forces armées nationales de
la côte d'ivoire (FANCI) et les éléments militaires des
Forces nouvelles afin de promouvoir, en coordination avec les forces
française, le rétablissement de la confiance entre toutes les
forces ivoiriennes en présence, comme prévu dans la
résolution 1479 (2003). Aider le gouvernement de réconciliation
nationale à surveiller les frontières, en prêtant une
attention particulière à la situation des réfugies
Libériens et aux mouvements de combattants.
2. Desarmement, demobisation, réinsertion, rapatriement
et réinstallation : ici elle devra aider le gouvernement de
renciliation nationale à procéder au regroupement de toutes
forces ivoiriennes en présence, et assurer la sécurité des
sites de cantonnement de ces dernières. Coordonner étroitement
avec ces missions des nations unies en Sierre Leone et au Liberia la mise en
oeuvre d'un programme de rapatriement librement consenti et de
réinstallation des ex-combattants étrangers, en prêtant
spécialement attention aux besoins particuliers des femmes et
enfants.17(*)
Voyant que le conflit s'accentuait toujours sur terrain le
conseil de l'Onu a décidé à l'unanimité un certain
jeudi de prolonger le mandat de l'opération de maintient de la paix en
Côte d'Ivoire jusqu'en 2005. Le conseil avait également
accepté de renforcer la sécurité dans le pays en
déployant 500 soldats supplémentaires du Burkina-Faso en
prévision de l'élection présidentielle. Les
élections qui ont été maintes fois reportées et
ceci sont une source d'inquiétude pour les Etats-Unis et le conseil de
sécurité a déclaré l'ambassadrice américaine
aux Nations unies18(*).
L'Onuci a été installée en 2004 en
Côte d'Ivoire pour garantir le cessez le feu entre le gouvernement et la
rébellion tout en balisant le voie pour une paix durable et des
élections transparentes comme s'est fut le cas au Congo et permettre
toutes les parties en conflits de participer.
§4.Misssion des nations unies en Irak
La mission des nations unies en Irak a été
créée le 09 avril 1991 par la résolution 687 du conseil
de sécurité des nations unies. Elle s'est terminée le 06
octobre 2003.Cette avait pour mandat d'agir dans le cadre du chapitre VII, la
mission initialement établie en tant que mission d'observation non
armé, devait surveiller la zone démilitarisée le long de
la frontière entre l'Irak et le Koweït ainsi que la voie navigable
du Khor Abdullah, prévenir les violations de la frontière et
observer tout acte hostile commis à partir du territoire d'Etat à
l'encontre de l'autre19(*).
En février 1993, à la suite d'une série d
incidents constatés sur la nouvelle ligne de démarcation entre
Irak et le koweit, le conseil de sécurité a décidé
de renforcer ces effectifs de la Monuik et d'élargir son mandat en la
changeant, outre ses tâches habituelles, de prévision ou de
remédier aux violations de la zone démilitarisée et de la
frontière récemment démarquée entre l'Iraq et le
koweit. Cette mission a eu comme effectif des personnels en Avril 1991 :
300 observateurs militaires, en 1996 : 1180 militaires et observateurs, 70
civils internationaux et 140 civils locaux.
§5.Mission des nations au Burundi et en Angola
1. Au Burundi
Ayant déterminé que la situation au Burundi
continuait de constituer une menace contre la paix et la sécurité
internationale dans la région et agissant en vertu du chapitre VII de la
charte des nations u nies, le conseil de sécurité, par sa
résolution 1545 du 21 Mai 2004 a décidé de créer
l'opération des nations unies au Burundi afin de soutenir et
d'accompagner les efforts entrepris par les Burundais pour établir
durablement la paix et la réconciliation nationale dans leur pays, comme
prévu par l'accord d'ARUSHA.20(*)
L'opération des nations unies au Burundi a
terminé son mandat avec succès, le 31 -12-2006 une nouvelle
mission lui succéda, le Bureau intégré des nations unies
au Burundi en abrégeant BINUB, établi par la résolution
1719 du conseil de sécurité du 25 octobre 2006.
Le 21 Mai 2004, le conseil de sécurité,
agissant en vertu du chapitre VII de la charte des nations unies décide
d'autoriser, pour une durée initiale de six mois le déploiement
de l'opération des nations unies au Burundi.
Selon la résolution, cette opération devait
être déployée à compter du 1 juin 2004 afin de
soutenir et d'accompagner les efforts entrepris par les Burundais pour
établir une paix durable et la réconciliation nationale dans leur
pays, comme prévu par l'accord de paix signé le 28 août
2000 à Arusha.
Adoptant la résolution 1545 à
l'unanimité, le conseil avait également décidé que
l'ONUB sera placée sous la direction du représentant
spécial du secrétaire général des nations unies,
qui préside le comite de suivi de l'application de l'accord d'Arusha, et
qu'elle sera initialement constituée des forces existantes de la Mission
Africaine au Burundi. Il a prié le secrétaire
général, agissant en liaison avec l'Union Africaine, d'assurer le
transfert à son représentant spécial pour le Burundi de
l'autorité sur la MIAB.
Le conseil a en outre décide que l'ONUB comprendra un
effectif maximum de 5650 militaires, dont 200 observateurs et 125 officiers
d'état-major, et jusqu'à120 policiers civils ainsi que le
personnel civil approprié. Il a autorisé la mission a
utilisé tous les moyens nécessaires pour assurer le respect des
accords de cessez le feu en surveillant leur mise en oeuvre et en
enquêtant sur leurs violations, mener à bien les parties relatives
au désarmement et la démobilisation du programme national de DDR
des combattants, et surveiller les mouvement d'armes illégaux à
travers les frontières nationales.
Le mandat de l'opération consistait egalement à
créer les conditions de sécurité nécessaires
à l'acheminement de l aide humanitaire et faciliter le retour volontaire
des réfugies et des personnes déplacées, ainsi que la
contribution au bon déroulement du processus électoral
prévu par l'accord en veillant à assurer un environnement
sûr pour la tenue des élections libres, transparentes et
pacifiques.
Se déclarant profondément préoccupe par
le flux illicites d armes livrées aux groupes et aux mouvement
armés, en particulier à ceux qui ne sont pas parties au processus
de paix, le conseil a demandé à tous les Etats de mettre fin
à ce flux, sans que cela ne porte préjudice aux forces
armées nationales et de police Burundaise en cours
d'intégration.
2. En Angola
La mission d'observation des nations unies en Angola a
été créée le 30 juin 1997 par la résolution
1118 du conseil de sécurité. Elle s'est terminée en
février 1999. Cette mission avait pour mandat d'aider les parties
angolaises en consolidant la paix et la réconciliation nationale,
augmenter la confiance, bâtir et créer un environnement favorisant
la stabilité à long terme, le développement
démocratique et réadaptation du pays. Cette mission a
succédé à l'UNIVEM III.21(*)
La mission de vérification des nations unies en Angola
III a débuté le 08 février 1995 pour finir le 30 juin
1997. Cette mission a été créée par la
résolution 976 du conseil de sécurité des nations unies.
Elle avait pour mandat de fournir bons offices et médiations aux
parties angolaises, contrôler et vérifier l'extension de
l'administration publique à l'ensemble du pays et vérifier le
désengagement des forces et contrôler le cessez le feu,
vérifier les informations reçues du gouvernement et de l'UNITA,
superviser le rassemblement et le stockage des armes de l'UNITA.
ECHEC DES NATIONS UNIES EN ANGOLA
Au début des années 90, la fin de la guerre
froide laissait entrevoir la résolution d'un conflit les plus
emblématiques de l'affrontement EST-OUEST : celui qui opposait,
depuis plus de 15 ans, le gouvernement de Luanda avec l'Union nationale pour la
libération totale de l'Angola (UNITA).
Portant, en privilegeant les aspects politiques plutôt
que militaires des accords de paix de LUSAKA 1994 l'ONU à favoriser le
jeu troublé par l'opposition armée, signant là un de ses
plus cuisants échecs. Alors que la guerre repend, le pays,
déjà exsangue, s'apprête à affronter la
pénurie et la famine.22(*)
Au cours d'une cérémonie, la mission
d'observation des nations unies en Angola prendra définitivement
congé, le 20 Mars dernier de l'ancienne colonie portugaise. Le retrait
de Monua, souhaité par le pouvoir, intervient alors que la guerre civile
qui l'opposait à l'UNITA de Jonas SAVIMBI a repris en décembre
1998.
Apres avoir veillé au retrait des forces Sud
-Africaines et Cubaines d 'Angola, décidé à New York en
décembre 1998 en même temps que l'indépendance de la
Namibie. L'ONU avait aussitôt reçu le mandat de superviser les
accords de paix signés à BICESSE au Portugal en 1991. Ceux-ci,
conclus sous le parrainage de la troïka (USA, RUSSIE, et PORTUGAL),
prévoyaient la tenue d'élection générale,
après la démobilisation, désarmement des forces de l'UNITA
et du gouvernement, ainsi que la fonction d'une armée nationale
intégrant les combattants des deux camps.
A l époque, en dépit de nombreux avertissements,
la mission de vérification des nations u nies en Angola avait
décrite que les conditions étaient réunies pour la tenue
des premières élections libres du pays. Quelques heures
après l'annonce officielle de sa défaite aux urines, en novembre
1992, Jonas SAVIMBI retirait ses généraux de l'armée
nationale et lançait une offensive d une ampleur exceptionnelle. Sortant
de la brousse ses combattants par milliers et s'emparant en
quelques mois de deux tiers du territoire. Madame MARGARET ANSTEE,
représentante du secrétaire général, avait mise en
cause le manque d'intérêt de la communauté internationale
pour l'Angola et l UNAVEM n'avait pu compter que sur quelques centaines
d'hommes pour mener bien une tâche gigantesque : la
démobilisation de cent cinquante mille belligérants.
§6.Mission des nations unies au Togo
Le décès du général GNASSINGBE
EYADEMA, président du Togo a plongé le pays dans une crise
constitutionnelle sans précèdent. Les vacances de la
présidence de la République a été
gérée dans un climat tendu, caractérisé par
d'importantes irrégularités dans les modifications de la
constitution. Dans le contexte troublé, des manifestations de rue ont
été organisées pour demander le retour â l'ordre
public et le respect strict des règles de vacance de la
présidence de la République. Le retour bricolé et
contesté â la légalité constitutionnelle et le
consensus fragile sur l'organisation d'une élection
présidentielle le 24 Avril 2005, ont crée les conditions d'une
détérioration de la situation des droits de l'homme, avant,
pendant et après les élections23(*).
Face à cette situation alarmante et à la suite
de consultations avec le secrétaire général des nation
unies, ce dernier décida de créer une mission
d'établissement des faits pour faire la lumière sur les
violences et les allégations de violations des droits de l'homme
survenues au Togo avant, pendant, et après les élections
présidentielles du 24 Avril 2005. Et les autorités nationales
ont exprimée leur volonté de coopérer avec la mission.
La mission s est déployée au Togo le 13 au 24
juin 2005. Pendant cette période, elle s'est aussi rendue dans les pays
voisins notamment au Bénin, et au Ghana pour recueillir les
témoignages de nombreux réfugiés Togolais. A la fin de sa
mission, l'envoyé spécial, a remis le rapport qui comprenne des
faits relatifs à ses travaux au Togo, au Ghana et au Bénin et des
recommandations visant à combattre l'impunité vis-à-vis
des violences et des violations des droits de l'homme et à
suggérer des actions pour prévenir toute nouvelle violence et
violation des droits de l'homme et promouvoir les droits de l'homme au
Togo.
Mandat de la mission
Les termes de référence de la mission ont
été communiqués aux autorités Togolaises. Dans une
lettre datée du 11 juin 2005, ces derniers ont confirmé leur
accord pour l'envoi d'une mission d'établissement des faits. Pour ne pas
retarder le déploiement de la mission, les autorités Togolaises
ont demandé à rediscuter les termes de référence,
au cours d'une séance de travail à Lomé. 24(*)
Pendant cette séance de travail, un consensus s'est
dégagea entre l envoyé spécial et une
délégation du Gouvernement Togolais, sur les objectifs suivants
de la mission :
- établir les circonstances qui ont mené aux
violations alléguées des droits de l'homme au Togo entre le 05
février et le 05 Mai 2005,
- Vérifier les rapports faisant état de ces
allégations et compiler des informations sur la nature, les causes et
auteurs des violations commises principalement à Lomé,
- Evaluer les questions de droits de l'homme en relation avec
la tenue des élections présidentielles d'Avril 2005.
§7.Mission des nations unies au Kosovo
La mission d'administration intérimaire des nations
unies au Kosovo est une autorité administrative de l'ONU,
déployée dans l'ex-province Yougoslave du Kosovo. Elle a
été crée par la résolution 1244 du conseil de
sécurité des nations unies du 10 juin 1999 à la fin de la
guerre du Kosovo25(*).
Le conseil de sécurité a confié à
la mission des nations unies les soins d'administrer le territoire et les
populations du Kosovo, tous les pouvoirs législatifs et
exécutifs, ainsi que les pouvoirs judiciaires.
Jamais auparavant l'ONU n'avait -elle été
investie de pouvoirs aussi vastes, considérables et importants. Comme
l'a souligné l'ancien secrétaire général KOFI ANAN,
l organisation à l'immense tâche de restaurer un semblant de vie
normal dans cette province Serbe.
La Minuk a été mandatée pour les
tâches suivantes :
-faciliter l'instauration au Kosovo d'une autonomie et d une
auto administration substantielles,
-exercer les fonctions d administration de base,
-Faciliter un processus politique visant â
déterminé le statut du Kosovo,
-maintenir l'ordre public,
-promouvoir ces droits de l'homme.
Sa mission a néanmoins été entendue au
sens large puis que dès l'automne 1999, Bernard Kouchner,
représentant spécial du secrétaire général
et le chef de la mission déclarait :<< il ne s'agit pas
uniquement de rétablir la paix et d'assurer le retour des populations
chassées par la guerre, mais de reconstruire une société
complètement disloquer de créer un environnement
démocratique, de remettre sur pied une économie ruinée et
d'assurer la renaissance d'une culture dont le droit à l' existence a
trop long temps durée ».
La Minuk, qui travaillait étroitement avec la KFOR,
sous commandement de l'OTAN, reposait sur quatre piliers :
· L'administration civile, sous l'égide des
nations unies proprement dites,
· L'aide humanitaire, dirigé par le HCR,
· Le renforcement de la démocratie et des
institutions, chapeautés par l'OSCE,
· Et le développement économique, qui
bénéficie l'apport de l'union Européenne.
Cette mission a mis sur pied, le 16 juillet 1999, un conseil
de transition du Kosovo, un plus haut organe consultatif politique placé
sous la houlette de la Minuk selon le directeur de cette dernière
Bernard Kouchner.
§8.la mission des nations unies au Liberia
La guerre civile au Liberia a coûté la vie de
150.000 personnes, des civils pour la plupart et a provoquer un effondrement
total de l'ordre public. Des milliers des personnes avaient été
déplacées à l'intérieur du Liberia et hors de ses
frontières, quelques 850.000 personnes se sont réfugiées
dans les pays voisins. 26(*)
Les combats ont commencé à la fin de
l'année 1989 et au début de l'année 1990, causant
plusieurs centaines des morts lors des affrontements entre les forces
gouvernementales et combattants se réclamant d un groupe d'opposition,
le front national patriotique du Liberia, dirigé par un ancien membre du
gouvernement CHARLE TAYLOR.
Le 19 septembre 2003, le conseil de sécurité a
adopté à l'unanimité la résolution 1509(2003)
remerciant le secrétaire général de son rapport du
11-septembre 2003 et des recommandations, il a décidé que le
Minul comprendrait 15000 membres du personnel militaires des nations unies,
dont un maximum de 250 observateurs militaires et 160 officiers d'Etat major et
jusqu'à 1115 fonctionnaires de la police de l'organisation des nations
unies.
La mission a été crée pour une
période de 12 mois, il a prié le secrétaire
général d'assurer le 1 octobre 2003 la passation des pouvoirs
des forces de l'ECOMIL dirigés par la CEDEAO à la Minul comme
prévu, la Minul a assuré les fonctions de maintien de la paix
avec comme mandat d'appuyer l'application de l'accord de cessez le feu et
enquêter sur les violations du cessez le feu.
§9.la mission des nations unies au Soudan
Ayant vu que la situation au Soudan continuait de
présenter une menace à la paix et la sécurité
internationale, le conseil de sécurité a décidé,
par une résolution 1590 du 24 Mars 2005, d'établir la mission des
nations unies au Soudan, il a en outre décidé que le mandat de
la mission serait :
· Apporter un soutien à la mise en oeuvre de
l'accord de paix global et l'accord de cessez le feu,
· Faciliter et coordonner, dans les limites de ses moyens
et dans les secteurs ou elle sera déployer, le retour volontaire des
réfugies et des déplacés.
Le conflit entre le Nord et Le Sud a débutée en
1955 et s'est poursuivi, à l'exception d une période de 11ans,
pendant la plupart de 49 années qui se sont écoulées
depuis l indépendance du Souda. Au cours de 20 dernières
années, le gouvernement et le mouvement/ armé de
Libération du Soudan, le principal mouvement rebelle du Sud, se sont
affrontés à propos des ressources, pouvoirs, du rôle de la
religion dans l 'Etat et du droit à l'autodétermination.
Plus de 2.000.000. Des personnes ont trouvé la mort,
quatre millions ont été réfugies et
déplacées. Le conseil de sécurité avait
prolongé jusqu' au 30 Avril 2010 le mandat de la mission au Soudan dans
l'intention de la renouveler par la suite selon le besoin.
CHAPITRE II : DE L'ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
DE L'ONU AINSI QUE QUELQUES APPUIS DE LA MONUC AU GOUVERNEMENT CONGOLAIS
Dans ce chapitre, il sera question d'analyser ou de faire un
bref aperçu sur l'historique de l organisation des Nations unies, son
organisation ou sa structure, son fonctionnement depuis sa création
jusqu'aujourd'hui ainsi que quelques appuis de la mission d'observation des
Nations unies au Congo<<Monuc>> au gouvernement congolais car, la
Monuc étant un organe qui est sorti au sein du conseil de
sécurité de l'ONU pour la représentée en RDC
pendant un temps déterminé.
Section I : De l'organisation de l'ONU
§1.Historique de l'ONU et buts de la
création.
A. Historique de l'ONU
L'expression Nations unies est venue du président des
Etats-Unis, Franklin D. ROOSEVELT, apparut pour la
première fois dans la déclaration des Nations unies du 1 janvier
1942, par la quelle les représentants de 26 pays s'engageaient à
suivre ou à poursuivre ensemble la guerre contre les pays de l'axe ou
puissance de l'axe suite à l'échec de la société
des Nations27(*).
La charte des Nations unies fut élaborée par les
représentants de 50 pays à la conférence des Nations unies
sur l'organisation internationale, réunie à SAN FRANCISCO aux
Etats-Unis d 'Amérique du 25 Avril au 26 juin 1945. Ils prirent pour
base de leurs travaux les propositions rédigées entre Août
et octobre 1944 à DUMBARTON OAKS par les représentants de la
Chine, des Etats-Unis et de l'Urss. La charte fut signée le 26 juin 1945
par les représentants de 50 pays, la Pologne, qui n'avait pas
été représentée à la conférence, la
signa plus tard, mais elle fait néanmoins partie de 51 Etats membres
originels. L'organisation des Nations unies naquit officiellement le 24 octobre
1945, lorsqu' elle fut ratifiée par la Chine, les Etats-Unis, la France,
le royaume unis, et l'Urss et par la majorité des autres pays
signataires28(*).
La déclaration interalliée signée
à Londres le 12 juin 1941, dans laquelle les signataires s'engageaient
à oeuvrer en commun avec les autres peuples libres en temps de guerre
comme en temps de paix. Elle a été la première d'une
série de mesure qui a abouti à la fondation des Nations unies. Le
président des Etats-Unis Franklin D. Roosevelt et le premier ministre
Britanique WISTON CHURCHILL ont proposé une série de principe
devant inspirer la collaboration internationale aux fins d un maintien de la
paix et de la sécurité internationale29(*).
Dans une déclaration signée à MOSCOU le
30 octobre 1943, le gouvernement de l URSS, du Royaume uni, des Etats-Unis et
de la Chine ont préconisé la création, à une date
aussi rapprochée que possible, d une organisation internationale
chargée du maintien de la paix et de la sécurité. Cet
objectif fut réaffirmé par les dirigeants des Etats-Unis, de l
URSS, et du Royaume uni à THERAN le 1 décembre 1943.
Le premier projet de l'ONU a été
élaboré au cours d une conférence tenue dans un
hôtel particulier de WASHINGTON appelé DUMBARTON OAK. Au cours des
deux séries de réunions, qui irons du 21 septembre au 07 octobre
1944, les représentants des quatre pays se voyant mis d accord sur les
buts, la structure et le fonctionnement d une organisation mondiale30(*).
B. Buts et Principe de l'ONU
Dans la charte, les Nations unies énoncent les buts
suivants31(*) :
· Maintenir la paix et la sécurité
internationale,
· Développer entre les nations des relations
amicales fondées sur le respect du principe de l'égalité
de droit des peuples et de leur droit à disposer d eux-mêmes,
· Réaliser la coopération internationale en
résolvant les problèmes internationaux d ordre économique,
social, culturel et humanitaire et en développant le respect et la
promotion des droits de l'homme et des libertés fondamentales,
· Etre un centre ou s'harmonisent les efforts des nations
vers ces fins communes.
L' organisation des Nations unies est fondée sur
plusieurs principes primordiaux : le principe de l' égalité
souveraine de tous les membres, lesquels doivent remplir de bonne foi les
obligations qu ils assument aux termes de la charte ils doivent régler
leurs différents internationaux par des moyens pacifiques de telle
manière que la paix et la sécurité internationales ainsi
que la justice ne soient pas mises en danger, ils doivent s abstenir de
recourir à la guerre, la menace ou l' emploi de la force dans leurs
relations internationales32(*).
Ils doivent assister l'organisation dans toute action
entreprise par elle conformément aux dispositions de la charte et
s'abstenir de prêter assistance à un Etat contre lequel
l'organisation entreprend une action préventive ou coercitive.
Jusque là, nous venons de voir que l'organisation des
Nations unies a été fondée à l'issue d une guerre
dévastatrice pour aider à stabiliser les relations
internationales et pour asseoir la paix sur des bases plus solides. Cependant
face à la menace de guerre nucléaire et des conflits
régionaux apparemment interminables, le maintien de la paix est devenu
l'une des principales préoccupations de l'organisation même si
elle est beaucoup plus qu'un mécanisme de maintien de la paix et qu une
instance de règlement des conflits. Sans attirer l'attention, l'ONU et
les institutions qui lui sont reliées mènent à bien des
tâches extrêmement divers qui touchent tous les aspects dans le
monde.33(*)
§2. Structures de l'organisation des Nations unies
Ce paragraphe nous aidera de voir comment est
structurée l'organisation des Nations unies et de démontrer
l'organe dans lequel ressort la monuc.
CONSEIL DE SECURITE
5 MEMBRES PERMANENTS AVEC DROIT DE VETO
10 MEMBRES NON PERMANENTS ELUS POUR DEUX ANS <<
DECIDE>>
ENVOI DES CASQUES BLEUS
SECRETAIRE GENERAL.
<< EXECUTE >>
S
CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL
ASSEMBLEE GENERALE
192 MEMBRES
1pays = 1VOIX
Recommandé
COURS PENALE INTERNATIONALE
ORGANE DE L'ONU :
PNUD
HCR
UNICEF
PNUE
INISTITUTIONS COLLABORANT AVEC
L'ONU :
FAO
UNESCO
O.M.S.
O.M.C.
COURS INTERNATIONALE DE JUSTICE
²
Sur les schémas nous voyons que la mission
d'observation des nations unies au Congo ressort du conseil de
sécurité des nations unies qui décide après
s'être réuni en ses séances ordinaires et donne le
bâton d'exécution au secrétaire général
d'agir ou d exécuter. Ainsi nous disons que la Monuc a vu jour à
partir de la séance ordinaire du conseil de sécurité
réuni à l'unanimité. C'est de la que parte l'origine de la
Monuc en 1999.
Apres avoir pris le pouvoir et rebaptisé le pays qui
devient République Démocratique du Congo et veut limiter l'
influencer de ses compagnons en RDC, L.D. KABILA est bientôt
accusé de tribalisme par le Rassemblement des congolais pour la
Démocratie RCD en sigle qui formera à la longue un groupe
armé composé des réfugiés Rwandais et Ougandais et
avec les soldats Congolais démobilisés et, fut militairement
soutenu par les gouvernements Rwandais et Ougandais, les ex-compagnons de
KABILA et de l' autre côté KABILA sera soutenu par les
gouvernements angolais, Zimbabwéens et Namibien. Dans la recherche de
soutien la rébellion prendra vite le contrôle de la moitie du
pays.
Pendant cette même période, d'autres mouvements
vont naître comme le MLC dirigé par JEAN PIERRE BEMBA, qui est
aussi soutenu par les Ougandais. Deux ans plus tard, après
l'arrivé au pouvoir de KABILA plusieurs provinces seront sous
contrôle des rebelles. Et en 1999 un accord de cessez le feu est
signé à LUSAKA entre les belligérants qui conduisaient les
forces étrangères de 5 pays présents sur le territoire
Congolais et le pouvoir de KINSHASA.
Dans le but de maintenir une liaison sur terrain avec toutes
les parties à l'accord de cessez le feu, le conseil de
sécurité des nations unies créa la Monuc en Novembre 1999
à travers sa résolution 123434(*).
Assassiné en janvier 2001, Laurent Désiré
KABILA est aussitôt remplacé par Joseph KABILA, qui fut encore le
commandant en chef des forces terrestres qui lui succéda à la
tête du pays. En Avril 2003 l'accord de cessez le feu est complète
par l'accord global inclusif de SUN CITY. L'accord de partage du pouvoir qui
avait pour but de mettre emplace un gouvernement de transition dans l'espoir
que les élections auraient lieu en deux ans35(*).
§3.Rôle, organisation et mandat de la Monuc
a.Rôle
La Monuc un rôle de maintien de la paix et permet
à l' onu de combiner en seul concept l' opération des fonctions
militaires, politiques d' Etat de droit humanitaire, des droits humains
général ainsi que de synergies avec la communauté
internationale. La Monuc coordonne le travail du système Onusien en
République démocratique du Congo conçu sous forme des
missions intégrée et permet à l'onu de parler une seule
voie36(*).
b. Organisation
L'organisation de la Monuc dépend de la ligne de
conduite tracée par le conseil de sécurité des Nations
unies durant tout son mandat en République Démocratique du Congo.
La mission des nations unies au Congo est dirigée par un
représentant spécial du secrétaire général
pour la RDC du nom d'Alan DOSS de nationalité Britanique, qui est
secondé par Ross Moutain comme représentant spécial
adjoint du secrétaire général des Nations unies pour la
RDC et coordonnateur résident des Nations unies 37(*).
Dans son sein il y a un bureau des droits de l homme de la
Monuc/RDC qui est dirigée par Monsieur Told HOWLAND, la deuxième
sous représentante spéciale adjoint du secrétaire
général des nations unies pour la RDC, madame Leila ZERROUGUI qui
coordonne ces opérations de la Monuc sur terrain avec comme commandant
des opérations sur terrain BABAKARE GAYE de nationalité
Sénégalaise.
c. Mandat
La mission d observation des nations unie au Congo est
crée le 30 novembre 1999 suite aux accords de LUSAKA, pendant cette
période les territoires de la RDC étaient en proie des guerre
civiles débutées en 1998 d une part le gouvernement de KINSHASA
soutenu par quatre armées internationales et d'autres part les
belligérants soutenu par plus de 20 groupes armés dont les
principaux sont le RDC soutenu par le Rwanda et l'Ouganda, le MLC soutenu par
l'Ouganda.
C' est alors que, le conseil de sécurité des
Nations unies vota la résolution 1291 qui l'autorise à
déployer en RDC une équipe de liaison de l' onu de 90 membres
composées des personnels militaires de liaison des Nations unies que du
personnel politique, humanitaire et administratif.
Sa mission était de maintenir une liaison entre les
différents signataires de l'accord. Son mandat était reparti en
quatre phases que nous pouvons énumérer :
La première phase était axée sur
l'application des accords de cessez le feu de LUSAKA,
La deuxième phase sur la sécurité de
toute violation à travers les canaux appropriés,
La troisième phase qui est toujours encore le processus
DDRR et,
La quatrième phase qui était axée sur la
facilitation de la transition pour l'organisation des élections
crédibles et transparentes38(*).
Les opérations avaient commencé modestement mais
se sont très vite développes. Au 30 juin 2005, la mission
comptait plus de 16193 soldats, soit 231 policiers civils, et 2418 civils. Mais
dans un Etat des plus de 60.000.000. D'habitants avec une superficie de 80 plus
grande que la Belgique et entouré de 9 pays voisins, les nombres des
militaires sont considéré comme insuffisants.
Elle est actuellement la plus grande des 18 missions de
maintien de paix de l'onu. Elle est également la plus coûteuse
avec un budget de 1 milliards de dollar Américain annuel. Elle est
placé sous le chapitre VII de la charte des nations unies, son mandat
l'autorise à utiliser tous les moyens nécessaire de ses
unités pour dissoudre toute tentative de recours à la force qui
menacerait le processus politique de la part de tout le groupe armé
à la protection des civils.
Nous disons en Relations internationales que les Etats sont
les principaux acteurs. Mais à côté des Etats existaient
des organisations Internationales, les Etats et leurs gouvernements pensent et
pratiquent d' abord leur relation en terme de concurrence selon les
intérêts de chacun à un moment donné et d'une
situation donnée ces conflits sont des rapports de coopérations
qui dominent39(*).
Les organisations internationales n'ont pas la
compétence fonctionnelle qui est réglementaire dans la mesure
où elle est utilisée dans l'application des normes juridiques
internationales. Cette compétence est limitée d une part dans la
charte des organisations internationales et d autres part l'objectif
spécifique de chaque organisation internationales. Il faut aussi ajouter
la limite politique qui est la souveraineté de chaque Etat.
En vertu de sa charte, l'organisation internationale des
nations unies s'efforce donc d'être un lieu ou s'est bâti un avenir
meilleur pour tous et cela à travers cinq principaux objectifs qui sont
énuméré plus haut.
Section II : les appuis de la Monuc au Gouvernement
Congolais
Dans cette section, il sera question de démontrer
comment la mission des nations unies au Congo a appuyé le gouvernement
congolais depuis son arrivé sur le territoire national de la RDC.
§1. Appui sur la protection des civils
Au mois de février 2009, 195 enfants
séparés des groupes armés par la Monuc dans la province du
Nord Kivu ont été intégrés dans leurs familles.
Monsieur MOUROUBAI M. porte parole de cette mission se félicité
du nombre important d'enfants qui est entrain de sortir des groupes
armés Mai-mai. Selon le porte parole de cette mission, 19 enfants ont
été séparés des rangs des troupes Mai- mai au
centre d'intégration de RUMANGBO, 65 autres dans le territoire de
RUTSHURU et deux autres groupes, qui furent respectivement composés de
89 et 22 autres enfants ont été séparés du 2 au 3
février de la même année au centre de NYALEKA dans le Nord
du pays.
La mission avait lancé donc un nouvel appel d'urgence
pour que tous les enfants qui demeurent au sein des groupes armés soient
libérés. Elle a en suite rappelée tous les groupes
armés que l'enrôlement et l'utilisation des enfants dans les
conflits armés constituent des crimes contre l'humanité qui
relèvent de la compétence du cours Pénale
internationale40(*).
Au vu des nouvelles résolutions et évolution de
la situation à l'Est de la République démocratique, la
mission appris d autres mesures à fin de renforcer l'action des
mécanismes de protections des populations dans l'Est du pays et la
création d'une équipe conjointe de protection de civils.
Premièrement l'objectif de l'équipe conjointe de
protection consistait à définir le cadre de circonstance entre
les civils et militaires, incorporer les priorités de protection dans la
planification militaire concrètement les équipes
multidisciplinaires qui sont composées des sections des affaires civiles
et politiques.
Deuxième objectif fut la facilitation de contact et le
renforcement des discutions avec les autorités locales, les
représentants de la société civiles ainsi que des
personnes déplacées qui vivent dans les zones
insécurisées.
§2. Appui en matière de la reforme du secteur
de la sécurité
C'est à la demande du gouvernement de RDC et dans le
cadre de l'exécution des mandats définis par le conseil de
sécurité des nations unies que la monuc apporte son appui dans la
reforme du secteur de la sécurité à savoir :
les contraintes et appui de la monuc :
Les acquis de la
reforme armée et de la police pendant la transition n'ont pas
été à hauteur des objectifs escomptée à
cause d'au moins cinq contraintes interdépendantes, selon une
étude de PAMPHILE SEBAHARA du GRIPS (Groupe de recherche et
d'information sur la paix et la sécurité) décembre 2008.
Premièrement, les réticences des dirigeants politiques à
mobiliser effectivement leurs combattants dans un contexte politique
préélectorale et donc incertain. Deuxièmement, les
difficultés du gouvernement à mobiliser les moyens financiers et
l'expertise nécessaire à l'application de la reforme dans un
grand pays sans infrastructures de transport importantes ni de services
publics. Troisièmement, la persistance de la mauvaise gouvernance dans
la gestion des affaires publiques en général et la question des
forces de l'ordre en particulier. Quatrièmement, les approches globale
de reforme du secteur de sécurité n'a pas permis de prendre en
compte plusieurs dimension indispensables à la RSS, telle que la
justice, les douanes, le système carcéral, le contrôle
parlementaire ainsi que les services de renseignement41(*).
1. Appui militaire
Structuralement, la Monuc a adressé initialement la
reforme du secteur de sécurité dans son volet défense en
créant une division DDR/RR. Cette division a été
appuyé par la banque mondiale pour poursuivre l'intégration DDR/
armée et les questions spécifiques liées au DDR. La
progression de la Monuc du << DDRRR>> au programme
<<DDR>> a pris plus de temps que prévu. En effet, le mandat
de la Monuc en ce qui concerne le DDR a été introduit par le
conseil de sécurité à travers la résolution
149342(*).
En juin 2006, une unité DDR/RSS séparée a
été crée et un coordonnateur a été
nommée pour l'unité SSR. En Août 2006, cette section a
été divisée en deux, une section DDR/RR et une autre
section RSS stratégie RSS a été alors
rédigée, elle a subi un processus de consultation centré
sur l'apport de la Monuc dans la reforme parait en trois points suivants :
au niveau de la politique, supporter la nouvelle administration dans le
développement d'une reforme de stratégie de la
sécurité nationale, développer au plan sous sectoriels de
la reforme pour la défense, la police, les prisons et la justice.
La Monuc mène toutes ces actions en étroite
collaboration avec tous les acteurs du secteur de la reforme de la
défense. C'est le rôle en particulier de la coordination RSS et
l'objectif de certains groupes de travail comme RSS interne à la Monuc.
§3. Appui institutionnel
Concernant l appui institutionnel, le BCNUDH a
élaboré un plan de travail visant à assister le
ministère des droits humains dans plusieurs domaines tels que : l'
appui financier pour permettre aux membres du comité ministériel
chargé de la rédaction des rapports initiaux et
périodiques du gouvernement que le ministre défense auprès
du conseil des droits de l' homme de Genève, l' assistance technique aux
membres du comité qui, pour la plupart n ont pas de back grounds ou
expérience en matière des droits de l' homme.
L'appui logistique aux membres du ministre des droits humains
pour effectuer des missions de terrain et s'enquêter de la situation des
droits de l'homme en RDC,
Entant que Etat partie à certains traités
internationaux, la RDC a des obligations de soumettre des rapports initiaux et
rapports périodiques sur l'application des traités qu elle a
ratifié sur la mise en oeuvre des droits de l 'homme au niveau national.
Ces rapports sont défendus par le ministre des droits humains devant le
conseil des droits de l'homme des nations unies est une institution/organe
intergouvernemental crée par l'assemblée général
des nations unies en Mars 2006.
Le BNUDH assiste le ministre des droits humains dans
l'élaboration, la consolidation des rapports périodique. L'EPU
est un nouveau mécanisme qui permet au conseil des droits de l homme de
contrôler les résultats de tous le pays en matière des
droits de l homme.
§4. Reforme de la police
La monuc continue de renforcer la capacité
opérationnelle de la police nationale congolaise par des
activités quotidiennes de contrôle, de conseil et d'assistance
technique. Grâce à une mission de 6 semaines
réalisée à la mi-avril, le standing police capacity
<<la force de police permanente du département des
opérations de maintien de la paix>> aide la composante de la
police de la Monuc à réviser son concept d'opération, sa
stratégie déformation et ses méthodes de reforme de la
police nationale congolaise.
Cela a permis d'introduire dans le programme des modules
spéciaux (compétence opérationnelle, compétence en
matière d'enquête, compétence de gestion et d'autres
domaines thématiques spéciaux). Cette nouvelle orientation
devrait renforcer le programme d'implantation de la police de la Monuc et de la
police nationale congolaise.
Juin, la monuc a commencé la formation de 75000
fonctionnaires de la police nationale congolaise à Kinshasa qui sont
chargés d'assurer la sécurité dans le cadre de
révision en cours des listes électorales et des élections
locales. La monuc est convenue également avec le gouvernement de former
2067 éléments de la police nationale congolaise qui ont
été intégrées, en provenance du CNDP, de la PARECO
et de divers groupes MAI-MAI43(*).
CHAPITRE III : DE LA PROLONGATION DES MANDATS DE
LA MONUC EN RDC
Il sera question dans ce chapitre de connaître les
causes de la prolongation des mandats de la Monuc en RDC et d'en tirer quelques
conclusions sur la dite prolongation qui est sur la table de débat dans
toutes les institutions de la Républiques démocratique du Congo
et d'analyser l'impact de cette prolongation sur différents plan.
SECTION I : CAUSES DE LA PROLONGATION
Le conseil de sécurité des nations unies a
prolongé d'un an le mandat de la Monuc à travers la
résolution 1856 adoptée le 22 Décembre 2008.A la
même date en adoptant la résolution 1857, le conseil de
sécurité a renouvelé l'embargo sur les armes pour les
groupes armés illégaux à l'Est de la RDC, ainsi que le
mandat du groupe d'experts qui enquêtent sur les violations de cet
embargo, et sur le commerce illégal qui fait vivre les différents
milices en présence. 44(*)
Ces trois résolutions forment un ensemble qui
définit ces deux priorités établies par le conseil de
sécurité : renforcement de la protection des populations
civiles et la résolution des conflits et la crise dans le Kivu,
notamment par le biais du désarmement des groupes armés et
l'éradication du commerce illégal d'armes dont ils profitent.
La résolution 1856 est considérée par la
Monuc comme une pierre angulaire de la stratégie du conseil de
sécurité en RDC, qui donne de large responsabilité
à la mission de maintien de la paix. Mais néanmoins, il ne s'agit
pas d'une résolution sur la Monuc, mais bien d'une résolution
sur la RDC. La consolidation de la paix et la restauration d'un Etat
démocratique est une responsabilité partagée entre les
institutions élues de ce pays, les pays voisins et d'autres pays
concernés, les partenaires bilatéraux et multilatéraux,
dont la Monuc.
Le nouveau mandat de la Monuc consigné dans la
résolution 1865 du conseil de sécurité place la question
de la protection des civiles en première position des priorités.
C'est une première dans l'histoire de la Monuc que la tâche de
protection des populations civiles prenne le pas sur d'autres
responsabilités que lui confie les Nations unies. 45(*)
§1.La protection des civils
La protection des civils n'est pas un élément
nouveau dans le mandat de la Monuc.
Les résolutions successives du conseil de
sécurité ont confié à la Monuc le mandat d'assister
le gouvernement de la RDC à créer un environnement
sécuritaire stable dans tout le pays avec l'objectif de protection des
populations civiles. Le conseil de sécurité a défini les
tâches spécifiques de la Monuc qui consistent à assurer la
protection des civils ainsi que les personnels humanitaires, en faisant face
à des violences physiques imminentes, contribuer à l'
amélioration des conditions sécuritaires pour favoriser
l'assistance humanitaire et faciliter le retour volontaire des réfugies
en assurant la sécurité et la liberté des mouvements du
personnel des Nations unies et associé et en menant des patrouilles
conjointes avec les unités anti-émeute de la police nationale
congolaise.46(*)
A cet effet, la Monuc avait pris des mesures
appropriées pour s'acquitter de sa tâche de protection des civils
au titre du chapitre VII. C'est ainsi que pendant la période des combats
opposant le FARDC et les CNDP en 2008, pour protéger les civils sous
menace imminente des violences physiques, la Monuc avait renforcé dans
le Nord Kivu une force de maintien de paix pour protéger les grandes
agglomérations dont GOMA.
Etant donné qu'à l'époque, la Monuc
comptait 10 soldats pour 10.000 civils dans le Nord Kivu, la mission a offert
une protection à des dizaines des milliers des civils en effectuant
régulièrement des patrouilles partout dans le Nord Kivu.
Ces équipes multidisciplinaires permettent ainsi de
faciliter les contacts et renforcer les discussions avec les autorités
locales, les représentants de la société civile, ainsi que
des personnes déplacées qui vivent dans des zones
insécurisées. Par conséquent, ce lot d'information permet
de fournir aux militaires de la Monuc des renseignements complets sur la
situation sécuritaires, politiques, sociale des zones où ils sont
déployés. Les préoccupations des populations peuvent donc
être mieux relayées et prise en compte.
En outre, ces équipes viennent en appui des
équipes DDRRR (désarmement, démobilisation, rapatriement,
réinstallation et réinsertion) pour la sélection des FDLR
prêtent au désarmement. Elles assurent aussi la promotion et
appellent au respect du Droit de l'homme par toutes les parties,
définissent les priorités de protection et anticipent les besoins
des populations vulnérables.
Jusqu'à présent, la Monuc a mobilisé
quatre équipes conjointes de protection au Nord Kivu qui effectuent ces
missions simultanées dans quatre ou cinq localités. Elles restent
environ une semaine sur place avec un système de rotation. Plus de 10
sites à travers le Nord Kivu ont bénéficié de
missions des « ECP » (KANYA BAYONGA, MASISI CENTRE,
WALIKALE CENTRE, RUTSHURU/ISHASHA).
Selon un rapport de la division des meilleurs pratiques dans
les opérations de maintien de la paix des Nations unies (PBP), les
militaires et civils ont des cultures de travail assez variées et ont
différents moyens à leurs dispositions pour résoudre la
question de la protection des civils.47(*)
§2. Les élections locales
Les élections locales, en préparation
s'annoncent plus complexes que les précédentes avec des nombreux
défis à relever.
C'est ainsi que la résolution 1797 et 1856
adoptées en décembre 2008 par le conseil de
sécurité donnent mandat à la Monuc en étroite
coordination avec les partenaires internationaux et l'équipe des Nations
unies d'aider les autorités congolaises y compris la commission
Electorale indépendante, à organiser, préparer et tenir
les élections locales libres et transparentes, afin de parachever le
cycle électoral commencé en 2005 avec l'identification et
l'enrôlement des électeurs, conformément à l'accord
global et inclusif de SUN CITY de 2002. S'appuyant sur le mandat, la division
Electorale, le projet d'appui au cycle électoral (PACE) et tous les
partenaires de la Monuc engagé dans ce processus préparent
achèvement les élections. 48(*)
Malgré le retard pris dans l'organisation des
élections urbaines, municipales et locales, les préparatifs
desdits scrutins vont bon train avec comme préalable l'opération
de révision du fichier électoral. Plus de trois ans après
l'opération d'identification et d'enrôlement des électeurs
en juin 2005 jusqu'en décembre 2006 et qui a donné un total de
25.712.552 électeurs, une mise à jour de la liste des
électeurs s'impose pour une participation effective des électeurs
potentiels.
§3. La crise des Kivu
La résolution de la crise aux Kivu est aujourd'hui au
coeur du mandat de la Monuc. Le Nord et le Sud Kivu sont le
théâtre d'une tragédie humaine inacceptable depuis la
reprise des combats en Août 2008 entre les forces gouvernementales et les
groupes rebelles du Congrès National pour la Défense du peuple
5CNDP), soutenu par le Rwanda voisin, d'après un récent rapport
de l'ONU. Si le bilan en termes de pertes des vies humaines n'est pas connu, il
n'en est pas moins que les exactions sur les populations civiles ont
été largement relayées par les medias
internationaux : assassinats, viols, pillages, déplacements
forcés, (près d'un million de personnes déplacées
internes sont recensés dans la région).
La crise des Kivu a placé la Monuc devant
l'énorme défi de protection des populations civiles, faisant
prendre conscience au leadership de la mission de l'insuffisance des moyens
militaires déplacés et des limites d'un mandat qui n'autorise pas
les casques bleus à faire la guerre à la place de l'armée
nationale en proie à quelque disfonctionnement sur le terrain. Dans ces
conditions, pour abréger les souffrances des populations civiles, une
solution négociée d'une trêve semblait être le bon
bout à saisir.
C'est dans ce contexte que la Monuc a continué à
soutenir l'application du communiqué de Nairobi signé le 09
novembre 2007, par lequel les gouvernements de la RDC et de la
République du Rwanda s'étaient engagés à conjuguer
leurs efforts pour résoudre l'épineuse question des rebelles
hutus rwandais (FDLR dont la présence sur le territoire congolais a
longtemps justifié les actions rebelles soutenus par le Rwanda en terre
en congolaise).
§4. La question des FDLR
La question des FDLR a contribué depuis longtemps
à alimenter les différends sécuritaires et diplomatiques
entre la RDC et le Rwanda. C'est pour quoi le conseil de sécurité
avait, dans la plus part de ses résolutions, demandé aux deux
pays de collaborer pour trouver des solutions communes pour régler de
manière constructive les problèmes commun de
sécurité des frontières.49(*)
La RDC et le Rwanda avaient de ce fait été
invités à intensifier leur coopération pour donner suite
aux engagements qu'ils avaient souscrits dans le communiqué de Nairobi,
en particulier en vue de créer les conditions propices au rapatriement
des combattants FDLR démobilisés dans le cadre du programme
DDRRRR soutenu par la Monuc. Jusque là, la Monuc a opté pour des
actions de sensibilisation qui ont déjà persuadé plus de
10.000 ex-combattants des FDLR à regagner leur pays de façon
volontaires.
Le lancement, le 20 janvier 2009, d'une opération
militaire conjointe RDC-Rwanda contre les FDLR répond certainement au
voeu du conseil de sécurité devoir les deux pays travailler
ensemble pour mettre fin à la menace causée par les FDLR. Mais la
manière forte envisagée contre les rebelles rwandais fait
craindre à de nombreux observateurs des conséquences
néfastes sur les populations civiles. Bien qu'il soit trop tôt
pour dire si ces opérations ont débouchés sur un
véritable arrêt des hostilités entre les parties
congolaises et la neutralisation des FDLR, la Monuc s'est réjouie des
avancées remarquables obtenues au travers de ces opérations.
§5.Le processus de Goma
L'autre pilier de la solution politique de la crise des Kivu
est le processus de Goma qui concerne l'acte d'engagement signé par les
forces vives, les groupes armés, les provinciales du Sud Kivu et du Nord
Kivu ainsi que les autorités politico militaires nationales, en vue de
mettre fin aux crises récurrentes et amorcer le développement des
Kivu.
Le conseil de sécurité a réaffirmé
que le processus de Nairobi et de Goma constituent le cadre approprié
pour la stabilisation de la situation dans l'Est de la RDC. C'est dans le
contexte que le secrétaire général des Nations unies
avait nommé l'ancien président du Nigeria OLUSEGUN OBSANJO, comme
son envoyé spécial pour l a région des Grands Lacs. A ce
titre, il est chargé d'aider toutes les parties, y compris les groupes
armés, à oeuvrer de concert pour trouver des solutions aux causes
profondes du conflit dans la région des Grands Lacs.
Le mandat de la Monuc renouvelé dans la
résolution 1856 et adoptée le 22 décembre dernier par le
conseil de sécurité des nations unies encourage, donc la mission
à promouvoir la réconciliation nationale et le dialogue politique
interne. Ce sera la base du travail de la Monuc à l'Est du pays. Dans
une sorte difficile de route pour la mise en oeuvre de son mandat en 2009, la
mission indique qu'elle va continuer à investir et à soutenir
tous les efforts pouvant concourir à ramener une paix durable et
stabilité en RDC.
SECTION II : L'IMPACT DE LA PROLONGATION
§1. Sur le plan politique
La reconfiguration des mandats de la Monuc au centre des
entretiens entre Adolphe MUZITO et Alan DOSS
Selon les informations reçues sur la Radio digital
Congo à notre égard le Représentant du secrétaire
des Nations unies au Congo Monsieur Alan doss a relevé parmi les
options pour le nouveau mandat de la Monuc, la protection des populations
civiles, l'intégration des groupes armés et le renforcement des
capacités des forces armées de la RDC ce sont là, les
options qui ont amenée le conseil de sécurité des nations
unies à prolonger une fois de plus les mandats de la Monuc, vu la
nécessité et l'urgence des situations en RDC.
Selon cette même source, le gouvernement congolais et le
représentant de la Monuc, ont échangé sur la
reconfiguration actuelle de la mission des nations unies au Congo. Dans les 5
mois de prolongement du mandat lui confié par la récente
résolution 1906 du conseil de sécurité.50(*)
Pour sa part, le représentant du secrétaire
général des nations unies au Congo s'est exprimé au terme
de ces entretiens, que les nouvelles options que prendra la Monuc seront
l'aboutissement du travail qui sera fait par les autorités onusiennes,
congolaises et différents partenaires locaux et internationaux. Toute
fois il a livré quelques options fondamentales auxquelles vont se
griffer d'autres, notamment la protection des populations, l'intégration
des groupes armés et le renforcement des capacités des FARDC
à créer une armée républicaine.
Parlant de la reconfiguration du mandat de la Monuc et compte
tenu de la situation sécuritaire avec son évolution dans le pays,
le président de la RDC a souhaité voir la Monuc s'occuper plus
des tâches de la guerre que de développement pour son actuel
mandat. Dans une autre opinion politique congolaise cette fois où o ne
rate aucune occasion de chercher tout sur la tête de KABILA, on a vu
quelque chose de louche dans le souhait à l'organisation des
élections en lançant les allégations selon lesquelles
Joseph KABILA ne voulait pas de la Monuc parce qu'il s'attendrait à
frauder aux processus électoral de 2011.
Quant au retrait de la Monuc, la communauté
internationale aurait décidé de sortir l'artillerie lourde pour
soumettre Kinshasa face à ses positions sur la fin de la mission de
l'ONU et l'organisation des élections. Dans cette logique, des analystes
politiques n'excluent pas la main des certaines officiers riches en occident
dans les événements de MBANDAKA. Pendant ce temps,
réagissant aux accusions du gouvernement congolais, la mission
onusienne promet de publier les résultats de son enquête sur ces
événements.
Le refrain politico qui s'entonne sur la RDC depuis quelques
semaines, a un curieux goût déjà entendu. On croit vivre
les moments palpitants d'après SUN CITY, et même d'après
référendum électoral. Une certaine bousculade semble
s'observer autour de l'en jeu institutionnel depuis que le gouvernement appris
le double engagement de l'organisation des élections en 2011,
partiellement sur financement propre.
Quant aux observateurs, ils estiment qu'une bille pression
serait le fait des partenaires occidentaux qui, après avoir
échoués à mettre au pas la RDC issue des élections
sur les investissements, voudraient la soumettre pour une place au soleil dont
s'accaparent les charrois.
§2. Sur le plan militaire et policier
Dans leur entretiens avec le ministre congolais de la
défense, les casques bleus de la Monuc viennent en aide aux militaires
congolais, dans un appel lançait par le ministre de tutel qui
précise que plusieurs éléments de la rébellion
congolaise de Laurent NKUNDA ont été tués par les casques
bleus qui défendaient les localités près de Goma, capitale
du Nord Kivu, selon des sources militaires à Kinshasa.51(*)
Compte tenu de l'incapacité de l'armé
congolaise, la Monuc et ses casques bleus ont dû intervenir sur les
éléments de la CNDP alors que ces derniers tentaient de prendre
le contrôle de ces localités. En outre, la Monuc est intervenue
pour empêcher le blocage de l'axe routier au Nord de Nyanzala, la
question des FDLR a contribué depuis longtemps à alimenter les
différends sécuritaires et diplomatiques entre la RDC et le
Rwanda. C'est ainsi que, le conseil de sécurité des Nations unies
dans la plus part de ses résolutions, demandé aux deux pays de
collaborer pour trouver des solutions communes pour régler de
manière constructive les problèmes communs de
sécurité et des militaires en territoire de RUTSHURU, au Nord de
Goma.
Le 11 septembre 2009, les casques bleus de la Monuc ont
dû intervenir dans plusieurs endroits dans le Nord et Sud Kivu pour
mettre fin à des affrontements entre groupes armés et
protéger les civils. Quatre zones principales ont été le
théâtre d'affrontement au Nord et au Sud Kivu et dont fait l'objet
d'intervention majeur des troupes de la Monuc, précise un
communiqué de la mission des nations unies publié le jeudi.
Au Nord Kivu, les casques bleus se sont interposés
entre les éléments des Mai-mai cobra et de congrès
national pour la défense du peuple, pour les empêcher d'avancer
vers le centre de la localité. La force de la Monuc sur terrain,
appuyé par les hélicoptères de combat a permis
d'empêcher cette progression, afin d'assurer la protection des civils
selon leur actuel mandat.
Le secrétaire général de l'ONU
reconnaît que la situation sécuritaire s'est
améliorée dans les huit provinces du pays, il estime que cette
situation en dépit de ce qu'est arrivé à l'Equateur peut
servir de fondement à la formulation de cette stratégie de
retrait de la force de la Monuc pour la remplacer par l'armé congolaise.
Contrairement à une certaine récupération
politicienne dans les milieux politiques congolais, le
secrétaire général de l'ONU souscrit à
l'évolution du gouvernement congolais et à la mission
d'évaluation technique.
Il est convaincu que le niveau de sécurité et de
stabilité atteint dans les huit provinces permet à la force de se
retirer de celle-ci sans risquer de provoquer une résurgence de
l'instabilité qui sera difficile à gérer par l'armé
de la RDC.
§3.Sur la population
Selon une mission d'enquête des nations unies, l'Est
comme l'Ouest de la RDC connaissent des difficultés tenant à
l'absence d'institutions publiques et d'une autorité efficace. Quelles
pouvaient être les conditions qu'il faut réunir pour palier,
après plusieurs années de guerres cette crise
institutionnelle ?
Pour Emery KALAMBA WAFUANA, il faut que les agences des
nations doivent continuer à soutenir les efforts de la RDC sur la voix
de la démocratie et de la bonne gouvernance a dit le sénateur.
L'Afrique a besoin d'institutions solides, et non d'hommes
providentiels, a dit le président OBAMA dans son discours à
Accra. La RDC doit mettre en place des institutions solides,
dont la pérennité et l'efficacité doivent prendre racine
dans la constitution, les lois et les textes règlementaires. En d'autres
termes la finalité est d'établir un Etat de droit, qui va
engendrer des institutions à même de faire face aux besoins des
nos populations. Il faudra restaurer l'autorité de l'Etat, qui passe
notamment par une gestion économique à même de rencontrer
les besoins des plus grands nombres.52(*)
Une armée républicaine, bien formée et
équipée, continuera à restaurer également la
crédibilité de l'Etat, par la protection des biens et des
personnes à l'intérieur des nos frontières. Souligne
Maître Emery KALAMBA, sénateur (vise président de la
commission des relations extérieures au Sénat), cette analyse va
dans le sens des observations du secrétaire général des
nations unies, BAN KI-MOON. Dans son 27ème rapport sur la mission des
nations unies en RDC, il a estimé des élections locales
transparentes pourraient constituer un pas important dans la dite prolongation
pour la population dans la direction de renforcement des structures
administratives locales afin qu'elles puissent gérer correctement les
sources potentielles de conflits.
Nous sommes parfaitement d'accord la prolongation a le
mérite de rapprocher les gouvernants des gouvernés et des mieux
prendre en compte les besoins de ces derniers et de permettre à ceux-ci
en même temps d'exercer un contrôle plus efficace sur les actions
du gouvernement pense maitre KALAMBA.
Et pour conclure, dans le cadre de l'appui à la
démocratie et à la bonne gouvernance en RDC, le Sénateur
estime que les agents des nations unies devront continuer à soutenir les
efforts de la RDC sur la voie démocratique et de la bonne gouvernance.
Ceci passe par leur capacité à soutenir l'installation d'un Etat
de Droit, notamment par le respect de la constitution.
Pour sa part Madame Chantal MALAMBA KIFUNGO, secrétaire
général du causus des femmes congolaises, méconnaît
l'importante implication politique dans le rétablissement de la paix et
de l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue de la RDC avec elle,
les congolaises et congolais ont franchi plusieurs étapes qui ont permis
aujourd'hui de revenir à un fonctionnement normalisé des
institutions démocratiques. Mais sur le plan militaire, il y a encore de
graves problèmes qui persiste à l'Est du pays.
Face à cette situation, elle pense qu'il était
judicieux que le conseil de sécurité concentre les efforts
militaires de la Monuc dans les zones qui ont vraiment besoin d'être
sécurisé et soutenir les différentes opérations de
FARDC qui y sont menées pour une rapide et totale pacification de cette
partie du pays qui n'a que trop souffert.
Mais dans son entendement, il y a des sections civiles qui
sont toujours nécessaires sur toute l'étendue du pays pour la
consolidation de la démocratie. Et ces élections restent
basées bien sur à Kinshasa. Et elle souhaite que chaque fois que
des projets seront faits sur chaque tableau, que les congolais se montrent
toujours plus à même de prendre progressivement toutes leurs
responsabilités dans le maintien de la paix et de la démocratie
pour le développement du pays et de tout son peuple.
S'agissant de la configuration et de la consolidation de la
paix, de la démocratie et la bonne gouvernance en RDC, elle estime
qu'elles dépendent d'abord de la volonté des congolais de tourner
la page. Ceci n'est pas un voeu pieux, mais un programme entier qui
nécessitent l'implication des dirigeants et de la population. Il faut
adopter des comportements qui génèrent les progrès
même s'ils nous coûtent chers tels que la justice, les respects des
biens publics, l'impunité, le travail. 53(*)
CONCLUSION GENERALE
Après une longue analyse, nous voici enfin
arrivée au terme de notre étude sur la problématique de la
prolongation des mandats de la Monuc en R.D.C. semblant être trop longues
tendant ainsi à devenir une institution permanente de la
République Démocratique du Congo.
Hormis l'introduction, la rédaction de notre travail
s'est penchée sur trois chapitres que voici, dans le premier chapitre
qui est consacré a considérations générales. A cet
effet, nous avons défini quelques concepts des bases, suivi des quelques
missions des Nations Unies dans le monde que nous avons pu dégager.
Le deuxième chapitre s'est attelé sur
l'organisation et le fonctionnement de l'ONU ainsi que quelques appui de la
Monuc au Gouvernement Congolais quant à l'organisation de l'ONU nous
avons pu dégager le but, l'origine de l'organisation des nations Unies
et ressortir et l'organe compétent dans lequel ressort la mission
d'observation des Nations Unies au Congo en ce qui concerne les appuis nous
nous sommes donné corps pour vérifier les différents
appuis de la Monuc au Gouvernement Congolais.
Et, enfin le troisième chapitre qui est
consacré à la prolongation de mandat de la Monuc en RDC où
nous avons pu relever les causes majeurs de la dite prolongation aussi que
l'impact de cette prolongation dans les différents domaines. Dans la
première section consacrée aux causes de la prolongation des
mandats nous avons relève quelques causes que nous avons
dégagé à savoir :
- la protection des civiles, les élections locales, la
crise de Kivu, le processus de Goma dans la deuxième section qui est
consacré à l'impact de la prolongation des mandats, nous avons
parlé de l'impact sur le plan politique, militaire, sur la
population.
Eu égard à ce qui précède, voici
d'une manière générale certaine contestation que nous
avons pu relever : les rebelles du CNDP de Laurent NKUNDA, sont
éparpillés au Nord Kivu et les Hutus du font démocratique
de libération du Rwanda au Sud Kivu et le guéries Maï
Maî, Nyekele agissent de manière plus diffuse, ils attaquent les
populations civiles, et ne respectent pas les droits de l'homme. La population
de ce coin subit des représailles au cours du repli de ces
belligérants.
S'agissant de la Monuc, qui malgré sa présence
sur le Territoire Congolais au cours de son mandat ne parvient donc pas d'une
manière générale a protéger convenablement la
partie Est de la RDC De toute cette analyse faite dans ce travail, il est
important de souligner qu'aucune mission au monde n'a jamais eu un début
mais sens fin. Il faut que les gouvernements Congolais se sentent capable comme
un pays indépendant et non sous tutelle d'un autre pays que le dirige,
ils doivent demander un plan de retrait à la Monuc, enfin de nous
prendre nous on charge de gérer nous même nos propres
problèmes parce que nous sommes un Etat indépendant nous ne
devons pas toujours attendre d'aide en provenance de l'extérieur, il
faut que les autorités élues assument leur responsabilité
qu'ils se mettent en tête qu'elles sont élues pour assurer la
sécurité, le développement du pays et de la population.
Qu'à cela ne tienne, il est important de
réfléchir ensemble et de trouver des solutions à ce
nouveau mandat de la Monuc qui est le résultat des certaines
circonstances malheureuses qui naissent du jour aux jours dans notre pays,
circonscription de notre étude.
La stabilité et le développement de la RDC et de
l'Est ne seront pas une entreprise facile. Ils dépendront beaucoup plus
de la dynamique politique et de l'évolution des conflits. Il sera donc
crucial de poursuivre le renforcement de collaboration et l'appui de la Monuc
et du système de Nations unies au gouvernement, à la population,
à la Société civile et aux populations locales pour
soutenir les efforts de stabilisation.
Enfin, nous croyons n'avoir pas tout dit, toute chose restant
égale par ailleurs, l'oeuvre humaine, effort modeste des personnes
humaines ne peut qu'être susceptible de toutes remarques et de toutes
suggestion car faisant preuve de plusieurs imperfection et portant plusieurs
brèches à colmater.
BIBLIOGRAPHIE
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9. www.monuc.org
10. www.digitalcongo.net
11.
www.congoplanete.net : Retrait de la Monuc.
TABLE DES MATIERES
IN MEMORIUM I
EPIGRAPHE II
DEDICACE III
AVA NT PROPOS IV
INTRODUCTION 1
1. Présentation du sujet 1
2. Choix du sujet 1
2.1. Choix du sujet 1
2.2. Intérêt du sujet .2
3. Problématique 3
4. Hypothèse 4
5. Méthodes et Techniques 5
A. Méthodes 5
B. Techniques 5
1. Technique documentaire 6
2. Technique d'interview 6
6. Délimitation du sujet 6
6.1. Dans l'espace 6
6.2. Dans le temps 6
7. Subdivision du Travail 7
CHAPITRE I : CONSIDERATION GENERALE 7
Section I : Essai définitionnel 7
§1.la problématique 7
§2.la prolongation 7
§3.le mandat 7
§4.la Monuc 8
§5.la RDC 8
Section II : Analyse des différentes missions
de maintien de la paix dans le monde par l'ONU 8
§1.la mission des Nations Unies au Pakistan 1965
.9
§2.la mission des Nations Unies au Somalie
9
§3.la mission des Nations Unies en Côte
d'Ivoire 10
§4.la mission des Nations unies en Irak
12
§5.la mission des Nations Unies au Burundi et en
Angola............................................................................................12
1. AU Burundi 12
2. En Angola 13
Echec de l'ONU en Angola 14
§6.la mission des Nations Unies au Togo
15
Mandat de la mission 15
§7.la mission des Nations Unies au Kosovo
16
§8.la mission des Nations Unies au Liberia
17
§9.la mission des Nations Unies au Soudan
17
CHAPITRE II : DE L4ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE
L'ONU AINSI QUE QUELQUES APPUIS DE LA MONUC AU GOUVERNEMENT
CONGOLAIS
Section I : De l'organisation de
l'ONU....................................19
§1.Historique et buts de la création
19
A. Historique de l'ONU 19
B. Buts 20
§ 2. Structure de l'ONU 21
§ 3.Rôle, organisation et mandat de la Monuc
23
a. Rôle 23
b. Organisation 24
c. Mandat 24
Section II : les appuis de la Monuc au Gouvernement
congolais .25
§1. Appui sur la protection des
civils.........................25
§2.Appui en matière de reforme du secteur de
la sécurité 26
1. Contraintes et appui de la Monuc 26
2. Appui militaire... 27
§ 3. Appui institutionnel 27
§ 4.Reforme de la police 28
CHAPITRE III : DE LA PROLONGATION DES MANDATS
DE
LA MONUC EN RDC 29
Section I : Causes de la prolongation
.29
§ 1. La protection des civils 29
§ 2. Les élections locales 31
§ 3. La crise des Kivu 31
§ 4. La question des FDLR 32
§ 5. Le processus de Goma 32
Section II : L'impact de la prolongation
33
§ 1. Sur le plan politique 33
§ 2. Sur le plan militaire et policier
34
§ 3. Sur la
population..............................................35
CONCLUSION 37
BIBLIOGRAPHIE 39
TABLE DES MATIERES 41
*
1 LALANDE
A., vocabulaire technique et critique, P.U.F, Paris, 1976, p35
* 2 MUKUNA N.,
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* 3 REZSOHAZI R.,
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2002-2003, p2.
* 5GRAWITZ M,
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édition, Paris, Dalloz, 2001, p351.
* 6 RONGERE P.,
cité par MULUMBATI N., Introduction à la science
politique, Lubumbashi, éd. Africa 1997, p19, inédit.
* 7 GRAWITZ M,
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*
8 MERTON E., cité par
MULUMBATI N., Manuel de sociologie générale, Lubumbashi,
éd. Africa, 1980, p22.
*
9 NGINDU MUSHETE,
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10 Petit Larousse,
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1999-2006, Nations unies Monuc/Notes légales /contact.
*
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* 13 Le Figaro, le
29 octobre 1993, p4
* 14 International
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* 15 Fiche
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* 22 CONCHIGLIA A., Notes
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* 31
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* 32 TSHIMPANGA M.K, Notes
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inédit
* 33IRIS :
Institutions des Relations Internationales Spéciales, p21.
* 34 Monuc:
résolutions adoptées par le conseil de sécurité du
09 au 10 avril 2006,3ème édition, p6.
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* 44 Alan DOSS << La
monuc face à la protection et dissuasion >> In monuc magazine
Janvier 2008
* 45 Nana ROSINE N.,
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monuc magazine Janvier 2009
* 46 NANA ROSINE N.,
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* 47 Monuc magazine,
idem, p5.
* 48 Monuc magazine, idem,
p5
* 49 Monuc magazine :
Monuc et la crise des Kivu, janvier-février 2009, p17
* 50
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* 51
www.congoplanete.net
* 52 Joseph
TSHIMANGA : « Aider à la consolidation de la paix et du
développement quelques perspectives congolaise » In Monuc
magazine, vol VII, 2009, p.17.
* 53 Joseph
TSHIMANGA : op cit, p18.
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