Influence des mouvements saisonniers sur la consommation des produits industriels: cas de la Bralima/Bukavu( Télécharger le fichier original )par Luc Lusungu Université officielle de Bukavu - Licence 2008 |
0.6. ETAT DE LA QUESTIONNous ne sommes pas pionnier dans cette étude. Des travaux antérieurs existent en la matière. Depuis 1997, Jeannette MBAYO et Emmanuel SALIKE dans ses études sur l'appréciation des effets de la conjoncture économique de la Bralima1(*) essayent d'analyser les conséquences de la conjoncture subvenues pendant la dite Guerre de la libération sur les activités de la Bralima et d'évaluer l'efficacité de mesures économico financières prises par cette société pour tenir le coût. Ils concluent en proposant l'intégration verticale pour la Bralima : essentiellement résumée dans la participation au capital des exploitations existantes (Rizièrie de Kiringye, sucrerie de Kiliba) en vue de réduire ses coûts et ses dépenses à l'importation pour des produits de qualité brassicole. De son coté James WATANGA dans son mémoire intitulé flexibilité de l'entreprise comme stratégie de la gestion : cas de la Bralima2(*) stipule que les dirigeants de la Bralima peuvent adopter les décisions prises dans un environnement mouvant afin de continuer à réaliser son objectif. Il conclut aussi en disant qu'une partie du marché de la Bralima est sous exploitée et est d'être requise pour les boissons étrangères. 0.7. SUBDIVISION DU TRAVAILHormis l'introduction et la conclusion générale, notre travail comporte trois chapitres. Le premier chapitre, qui est d'ordre théorique, est intitulé les concepts de base et présente brièvement la Maison Bralima/ Bukavu ; Le deuxième chapitre présente les impacts des mouvements saisonniers sur la variation de la consommation des produits de la Bralima/ Bukavu ; Le troisième chapitre présente la politique commerciale sur le protectionnisme. 0.8. DIFFICULTES RECONTREES Pour élaborer notre travail, nous nous sommes heurté à plusieurs difficultés : - Long parcourt pour la récolte des données, - Le manque de la totalité des données, - Etc. CHAPITRE PREMIER : LES CONCEPTS DE BASE ET LA PRESENTATION DE LA BRALIMA/ BUKAVU I. La production La notion de la production notifie au sens du terme, un processus de transformation organisé par les hommes dans lequel certains biens perdent leur forme primitive et en acquièrent une nouvelle supérieure.3(*) Selon Yves MORVAN, la notion de la production a double sens : · La production peut designer le processus général par le quel, à partir de la combinaison du travail, du capital et de ressources diverses, sont élaborés des biens et des services. Ce processus correspond à l'activité habituelle de produire : fabriquer des voitures, préparer un ouvrage,... cette activité de « production » recouvre un ensemble « d'opérations » réalisées par un ensemble « d'agents » variés. · La « production » peut aussi désigner l'ensemble même des biens et des services auquel l'activité des hommes aboutit. Elle correspond donc cette fois au résultat de cette activité et peut être mesurée par la valeur de ces biens et services. De ce point de vue, la « production » peut être entendue de diverses façons. 1. la production de « biens » et la production de « services ». · Par « bien », on entend des produits matériels, à la consistance physique bien précise : un bateau, une maison, une guitare, ... · Par « services », on entend des produits immatériels, un pilote de ligne satisfait le besoin de transporter. 2. « Production marchande » et « production non marchande ». · La production est « marchande » lorsqu'elle s'échange ou d'être échangée sur un marché à un certain prix : la production des véhicules d'une fabrique d'automobile est destinée à être vendue, ... · La production « non marchande » est fournie gratuitement, ou du moins sans contre partie directe. C'est le cas de plupart des services offerts par l'administration, tels que les services de la police qui organisent la circulation, ou les services de l'éducation Nationale qui participe à la formation des citoyens. On y ajoute des services produits par les ménages à titre d'employeurs de personnels domestiques. Aujourd'hui, la comptabilité Nationale considère tous les « biens » comme « marchands » en revanche les « services » sont répartis en deux catégories : certains sont toujours « marchands » (la réparation automobile, la publicité,...), d'autres ne le sont jamais (la police, la justice), certains le sont parfois (santé, enseignement). Seule l'administration produisent des activités non marchandes.4(*) Le mot « transformation » qui explicite celui de « production » n'implique pas nécessairement un changement intrinsèque des choses en question. Il suffit, pour qu'il ait production du point de vue de l'économiste, qu'un objet soit déplacé dans l'espace (transport d'une marchandise) ou dans le temps (conservation de vin). Ces deux dernières activités sont productives au même titre que la fabrication d'un article : elles augmentent l'utilité du consommateur et deviennent, de ce fait, une marchandise, objet d'un prix. La plupart de processus de production utilisent les énergies humaines telles que le travail et les connaissances techniques et un capital réel comme les installations, les machines, les outils,... Le capital physique qui est inséré dans le processus de production est appelé « inputs » ou ressources, ou encore facteurs de production, et l'on peut les considérer soit comme un stock (facteur productif) soit comme un flux dans le temps (services de facteurs). Les « inputs » résultent d'un investissement, c'est-à-dire d'un sacrifice d'une consommation immédiate en vue d'un gain futur en biens consommables. Quant aux biens et services qui découlent de la production, on appelle des « outputs » ou produits. Ils se présentent également selon les circonstances comme des stocks ou des flux, et la décision de les produire comporte toujours un risque en une incertitude en égard à leur acceptation par le consommateur.5(*) * 1 Jeannette MBAYO et Emmanuel SALIKE, l'appréciation des effets de la conjoncture économique de la Bralima, UCB_Bukavu, FSEG, mémoire inédit, 1997-1998. * 2 James WATANGA, Flexibilité de l'entreprise comme stratégie de la gestion : cas de la Bralima, UCB_Bukavu, FSEG, mémoire inédit, 2002-2003. * 3 CONUS H., l'Entreprise innovatrice et sa croissance par l'investissement, éd. Universitaire, Fribourg, 1972, p.70 * 4 Yves MORVAN, Fondements d'économie industrielle, 2ème éd.,Economica, p.455-456 * 5 CONUS H., l'Entreprise innovatrice et sa croissance par l'investissement, éd. Universitaire, Fribourg, 1972, p.70 |
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