REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE OFFICIELLE DE BUKAVU
B.P 570 BUKAVU
FACULTE DES SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
ANALYSE EXPLICATIVE DES
MOUVEMENTS SAISONNIERS SUR LA VARIATION DE LA CONSOMMATION DES PRODUITS
INDUSTRIELS : CAS DE LA BRALIMA/BUKAVU
Par LUKA LUSUNGU
Mémoire présenté pour l'obtention du
diplôme de Licence en Sciences Economiques et de Gestion.
Option : gestion financière.
Directeur : Prof.
P. Apollinaire CHISHUGI
Encadreur : Ass. José NYANGILOLO
Année académique :
2008-2009/Deuxième session
I
DEDICACE
A nos parents ;
A nos grand parents ;
A nos frères et soeurs,
A nos amis et connaissances.
Nous dédions ce travail.
LUKA LUSUNGU
REMERCIEMENTS
Nos remerciements s'adressent particulièrement :
Aux parents à qui nous devons notre réussite
et notre succès,
Du personnel de l'Université Officielle de Bukavu et
au Secrétaire Général Académique
Professeur DUMBO Lucien,
Aux professeurs pour leur disponibilité et la
qualité d'enseignement dispensé.
Nous remercions principalement l'assistant
José NYANGILOLO, notre encadreur, pour sa disponibilité
et surtout pour sa promptitude.
Nous remercions singulièrement le Professeur
Père Apollinaire CHISHUGI pour sa promptitude et sa
magnanimité, qui nous ont permis d'avoir un tel résultat.
Nous remercions également l'Assistant de
Département du Personnel de la BRALIMA/Bukavu, Monsieur
Jean-Claude PETEMOYA, qui nous a accepté dans cette entreprise
durant toute notre période de stage.
Nos remerciements s'adressent également à tous
nos frères et soeurs, nos amis proches ou lointains et tous ceux ou
celles qui, de près ou de loin, nous ont porté en prière.
LUKA
Lusungu
SIGLES
ET ABREVIATIONS
U.O.B. : Université Officielle de
Bukavu
Dr : Docteur
Ass. : Assistant
R.D.C. : République
Démocratique du Congo
BRALIMA : Brasserie Limonaderie et Malterie
Bkv : Bukavu
CT : coût total
CM : coût moyen
Cm : coût marginal
INSS : Institut National de
Sécurité sociale
G.E.A.C. : Gestion, Ethique, Audit et
Contrôle
SONAS : Société Nationale
d'Assurances
T° : Température
Pmm : Précipitation en
millimètres
B.G. : Boissons Gazeuses
B.A. : Boissons Alcoolisées
Hl : Hectolitres
OFIDA : Office de Douanes et Accises
CVS : Série Corrigée des
variations saisonnières
HRA : Human Resources
Assistance
TPM : Total Producty
Management
GAP : Gestion Administrative du
Personnel
DPT : Département
DS : Directeur de siège
MBP : Magasin Bière
Plein
MBV : Magasin Bière
Vide
MBGV : Magasin Boissons Gazeuses
Vide
MBGP : Magasin Boissons Gazeuses
Plein
FDV : Force de Ventes
INTRODUCTION GENERALE
0.1
PROBLEMATIQUE
Le phénomène nature, les mouvements saisonniers,
constamment changeant, toujours perturbé, rend presque inefficace le
management de l'entreprise, ce qui suscite plus de questionnements dans les
milieux des affaires sur de stratégies managériales à
mettre sur pied en vue de s'assurer de la compétitivité sur le
marché. C'est ainsi que nous pouvons classer les mouvements saisonniers
dans l'analyse de l'environnement de l'entreprise car ils constituent les
opportunités ou les menaces pour cette dernière. Ils peuvent
être toute fois une force ou une faiblesse dans le diagnostic interne de
l'entreprise sur les différentes fonctions (production,
approvisionnement, logistique, commerciale, ressources humaines, recherche et
développement, ...) qui les constituent.
Il est bien évident que le chef d'entreprise ne
désire pas minimiser les seuls frais de production, mais l'ensemble des
dépenses en maximisant le profit.
La Bralima est confrontée à une situation
où les mouvements saisonniers peuvent déstabiliser les
consommations journalière, mensuelle ou annuelle des boissons
alcoolisées et/ou gazeuses.
Non seulement les mouvements saisonniers qui se
présentent comme influences de la baisse de la consommation des produits
industriels, mais aussi la concurrence sur le marché peut
suggérer la part importante sur l'ensemble des quantités
consommées des produits Bralima.
La question que tout observateur peut se poser est celle de
savoir (1) si la Bralima peut uniformiser sa quantité produite sur une
période (jour, semaine, mois, trimestre, année,...) bien
déterminée et gagnée la part importante sur le
marché ? (2) Quelles sont les stratégies possibles qui
peuvent aider la Bralima à être compétitive sur le
marché de produits brassicoles ?
0.2
HYPOTHESES DU TRAVAIL
Pour bien cerner cette question, nous formulons les
hypothèses suivantes :
· Sur le marché, nous pouvons remarquer une
forte, moyenne ou faible consommation de boissons alcoolisées et/ou
sucrées suite à des mouvements saisonniers (absence des pluies,
faible ou forte pluie, températures,...) Ces mouvements saisonniers
pourraient même engendrer la surproduction qui peut être une menace
pour cette société. D'où la Bralima serait obligée
de comparer les évolutions annuelles, trimestrielles, mensuelles,... de
ses ventes.
· Pour faire face à la concurrence, la Bralima
serait obligée de comparer quantités prévisibles aux
quantités qui devraient être vendues pour s'évaluer sur le
marché compétitif.
0.3
INTERET ET CHOIX DU SUJET
Le présent travail présente pour nous un triple
intérêt, qui par ailleurs justifie son choix.
D'abord, l'intérêt scientifique, de voir des
étudiants, décideurs, et autres passionnés des sciences
économiques s'en inspirer. Aussi nous pensons qu'il permettra à
nos lecteurs de s'imprégner de quelques notions sur l'analyse
explicative des mouvements saisonniers sur la consommation de produits
industriels.
Ensuite, un intérêt pratique. En effet est de
nature à placer la Bralima en particulier et d'autres entreprises
industrielles en général à se choisir les comportements
à appliquer face aux mouvements saisonniers.
0.4
METHODES ET TECHNIQUES
Les chercheurs adoptent des démarches dans
méthodologie de la recherche et s'appuient sur des instruments
définis et déterminés afin de mener une analyse des faits
observés et des résultats ou conclusions scientifiques
vérifiables : ce sont les méthodes et les techniques de
recherche.
La spécificité de notre sujet nous a
recommandé les méthodes comparative, analytique et
systémique et les techniques documentaires et l'observation
participative et interview.
· La méthode comparative nous a permis de comparer
les activités de production mensuelles, annuelles pour analyser
l'évolution des produits consommés.
· La méthode analytique nous a servi pour les
traitements et interprétations des données chiffrées.
· En considérant les interactions entre la Bralima
et sa saisonnalité sur la consommation, la méthode
systémique nous a permis d'analyser l'influence de l'environnement
saisonnier sur la Bralima et les stratégies à adopter par cette
société aux éléments concurrents.
· Le technique documentaire nous a permis à
consulter les ouvrages ayant trait à notre analyse, ainsi que des
périodiques et mémoires.
· Les techniques d'observation et d'interview nous ont
conduit à obtenir les informations lors de notre stage passé au
sein cette entreprise.
0.5
DELIMITATION DU TRAVAIL
Globalement, nous allons, comme l'indique le sujet du
présent travail nous orienter sur les mouvements saisonniers sur la
consommation des boissons dans la ville de Bukavu en particulier et à
l'Est de la République Démocratique du Congo en
général. Il s'agit de boissons alcoolisées et de boissons
sucrées produites par la Bralima siège de Bukavu.
Par ailleurs, dans le souci de constituer des séries
statistiques, nous allons nous intéresser sur une période de
douze trimestres c'est-à-dire de 2006 au mois de Juin 2009.
0.6.
ETAT DE LA QUESTION
Nous ne sommes pas pionnier dans cette étude. Des
travaux antérieurs existent en la matière.
Depuis 1997, Jeannette MBAYO et Emmanuel SALIKE dans ses
études sur l'appréciation des effets de la conjoncture
économique de la Bralima1(*) essayent d'analyser les conséquences de la
conjoncture subvenues pendant la dite Guerre de la libération sur les
activités de la Bralima et d'évaluer l'efficacité de
mesures économico financières prises par cette
société pour tenir le coût.
Ils concluent en proposant l'intégration verticale
pour la Bralima : essentiellement résumée dans la
participation au capital des exploitations existantes (Rizièrie de
Kiringye, sucrerie de Kiliba) en vue de réduire ses coûts et ses
dépenses à l'importation pour des produits de qualité
brassicole.
De son coté James WATANGA dans son mémoire
intitulé flexibilité de l'entreprise comme stratégie
de la gestion : cas de la Bralima2(*) stipule que les dirigeants de la Bralima peuvent
adopter les décisions prises dans un environnement mouvant afin de
continuer à réaliser son objectif.
Il conclut aussi en disant qu'une partie du marché de
la Bralima est sous exploitée et est d'être requise pour les
boissons étrangères.
0.7.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
notre travail comporte trois chapitres.
Le premier chapitre, qui est d'ordre théorique, est
intitulé les concepts de base et présente brièvement la
Maison Bralima/ Bukavu ;
Le deuxième chapitre présente les impacts des
mouvements saisonniers sur la variation de la consommation des produits de la
Bralima/ Bukavu ;
Le troisième chapitre présente la politique
commerciale sur le protectionnisme.
0.8. DIFFICULTES RECONTREES
Pour élaborer notre travail, nous nous sommes
heurté à plusieurs difficultés :
- Long parcourt pour la récolte des données,
- Le manque de la totalité des données,
- Etc.
CHAPITRE PREMIER : LES CONCEPTS DE BASE ET LA
PRESENTATION DE LA BRALIMA/ BUKAVU
I. La production
La notion de la production notifie au sens du terme, un
processus de transformation organisé par les hommes dans lequel certains
biens perdent leur forme primitive et en acquièrent une nouvelle
supérieure.3(*)
Selon Yves MORVAN, la notion de la production a double
sens :
· La production peut designer le processus
général par le quel, à partir de la combinaison du
travail, du capital et de ressources diverses, sont élaborés des
biens et des services. Ce processus correspond à l'activité
habituelle de produire : fabriquer des voitures, préparer un
ouvrage,... cette activité de « production »
recouvre un ensemble « d'opérations »
réalisées par un ensemble « d'agents »
variés.
· La « production » peut aussi
désigner l'ensemble même des biens et des services auquel
l'activité des hommes aboutit. Elle correspond donc cette fois au
résultat de cette activité et peut être mesurée par
la valeur de ces biens et services.
De ce point de vue, la « production » peut
être entendue de diverses façons.
1. la production de « biens » et la
production de « services ».
· Par « bien », on entend des
produits matériels, à la consistance physique bien
précise : un bateau, une maison, une guitare, ...
· Par « services », on entend des
produits immatériels, un pilote de ligne satisfait le besoin de
transporter.
2. « Production marchande »
et « production non marchande ».
· La production
est « marchande » lorsqu'elle s'échange ou
d'être échangée sur un marché à un certain
prix : la production des véhicules d'une fabrique d'automobile est
destinée à être vendue, ...
· La production « non marchande » est
fournie gratuitement, ou du moins sans contre partie directe. C'est le cas de
plupart des services offerts par l'administration, tels que les services de la
police qui organisent la circulation, ou les services de l'éducation
Nationale qui participe à la formation des citoyens. On y ajoute des
services produits par les ménages à titre d'employeurs de
personnels domestiques.
Aujourd'hui, la comptabilité Nationale
considère tous les « biens » comme
« marchands » en revanche les
« services » sont répartis en deux
catégories : certains sont toujours
« marchands » (la réparation automobile, la
publicité,...), d'autres ne le sont jamais (la police, la justice),
certains le sont parfois (santé, enseignement). Seule l'administration
produisent des activités non marchandes.4(*)
Le mot « transformation » qui explicite
celui de « production » n'implique pas
nécessairement un changement intrinsèque des choses en question.
Il suffit, pour qu'il ait production du point de vue de l'économiste,
qu'un objet soit déplacé dans l'espace (transport d'une
marchandise) ou dans le temps (conservation de vin). Ces deux dernières
activités sont productives au même titre que la fabrication d'un
article : elles augmentent l'utilité du consommateur et deviennent,
de ce fait, une marchandise, objet d'un prix.
La plupart de processus de production utilisent les
énergies humaines telles que le travail et les connaissances techniques
et un capital réel comme les installations, les machines, les outils,...
Le capital physique qui est inséré dans le processus de
production est appelé « inputs » ou ressources, ou
encore facteurs de production, et l'on peut les considérer soit comme un
stock (facteur productif) soit comme un flux dans le temps (services de
facteurs). Les « inputs » résultent d'un
investissement, c'est-à-dire d'un sacrifice d'une consommation
immédiate en vue d'un gain futur en biens consommables.
Quant aux biens et services qui découlent de la
production, on appelle des « outputs » ou produits. Ils se
présentent également selon les circonstances comme des stocks ou
des flux, et la décision de les produire comporte toujours un risque en
une incertitude en égard à leur acceptation par le
consommateur.5(*)
I.1.
Aspects techniques de la production
I.1.1.
La production simple
Dans tout processus de production interviennent deux sortes
de facteurs: des facteurs variables et des facteurs fixes. Un facteur est fixe
si sa quantité ne varie pas avec le volume produit ; tels sont les
installations de base, les équipements, etc. Ils occasionnent des
coûts, même en l'absence de toute activité productive. Le
facteur est variable s'il dépend de la quantité produite et se
modifie avec elle ; ainsi en va-t- il des matières premières
et du travail. Son coût varie avec le volume de produit.6(*)
I.1.2.
La fonction de production
En microéconomie, une fonction de production exprime
la relation entre les entrants d'une entreprise et sa production. Elle
indique, sous forme d'équation ou de graphique, ce que la firme peut
produire à partir de différentes quantités et combinaisons
d'entrants. En particulier, elle indique la production maximale possible par
unité de temps à partir de n'importe quelle technologie
disponible. On peut construire des fonctions de production de
différentes manières pour chaque technologie de production.
On peut également définir une fonction de
production comme la spécification du maximum d'entrants
nécessaires à fabriquer une quantité donnée de
production, étant donnée la technologie disponible.7(*)
A cette notion, nous pouvons ajouter :
La productivité marginale d'un intrant est la
production supplémentaire ou le produit ajouté par unité
supplémentaire de cet intrant-là, alors que les autres facteurs
sont maintenus constants.
Une production efficace demande aussi bien du temps que les
intrants conventionnels comme le travail : c'est pourquoi nous
distinguons, dans l'analyse de la production et des coûts, trois
périodes de temps différentes. Pour résumer nos
définitions :
· La très courte période est la
période de temps si court qu'il ne peut y avoir aucun changement de
production.
· Le court terme est la période de temps pendant
laquelle les facteurs variables, tels que les matières premières
et le travail peuvent être ajoutés, mais il n'y a pas assez de
temps pour que les intrants puissent varier. En courte période, les
facteurs fixes, tels que les matériels et l'équipement ne peuvent
être pleinement modifiés ou adaptés.
· Le long terme est la période pendant la quelle
peuvent varier tous les facteurs fixes et variables y compris le travail, les
matières premières et le capital.8(*)
La fonction de production a pour objet de mettre à la
disposition des services commerciaux les produits susceptibles d'être
vendus. Cela doit être fait au moindre coût et dans le respect de
contraintes de délai et de qualité.
L'organisation de la production, par conséquent, les
problèmes qui en découlent, peuvent être très
différents d'une entreprise à l'autre. Il existe essentiellement
trois organisations de la production :
1. La fabrication à la commande : Elle est
entreprise à la demande du client et conformément aux
spécifications fournies par lui.
2. La fabrication par lots (ou petites séries) :
Elle est intermittente et sert à alimenter un stock qui joue le
rôle de « tampon » entre la demande et la production.
3. la fabrication en séries : Elle est continue
et peut porter soit par un « produit unique » (tous les
exemplaires sont rigoureusement identiques), soit sur un « produit
multiple » (les différents exemplaires peuvent ne pas
être rigoureusement identiques : cas de la fabrication des
voitures)
Les problèmes de production, habituellement
rencontrés, sont les suivants :
· Adaptation à court terme de la
production aux fluctuations de la demande. Dans le cas de fabrication
en série ou par lots, la production est régulière, tan
disque les ventes peuvent varier sensiblement d'un mois à l'autre.
L'ajustement se fait par l'intermédiaire du stock, mais il faut
éviter la surproduction tout comme la rupture du stock.
· Goulots d'étranglement dans une
chaîne de production. Les ateliers ou les machines composant
une chaîne de production n'ont pas tous le même
« débit » ; l'élément le moins
performant freine l'activité des autres éléments qui, si
on ne peut les utiliser à d'autres fabrications, sont sous-produits. La
production de certains biens s'accompagne de la production de sous-produits
dont il faut assurer la vente dans les bonnes conditions sous peine d'en
produire, d'emprunter la rentabilité de la production principale.
· Recherche de la combinaison optimale des
facteurs de production. Toute production est le résultat d'une
« combinaison » de facteurs de production.
Par facteurs de production, on entend d'une manière
générale, l'ensemble des biens et services utilisés dans
la fabrication : travail, machines, énergies,... Les facteurs de
production se caractérisent par deux propriétés
fondamentales : la divisibilité (quand on peut les utiliser en
quantités aussi petit qu'on le souhaite : engrais,
énergie,...) et la substituabilité (deux facteurs sont
substituables quand l'un peut remplacer l'autre).
La notion de substituabilité montre qu'il peut exister
plusieurs combinaisons de facteurs permettant d'obtenir une même
production. L'entreprise doit donc déterminer la combinaison optimale,
c'est-à-dire celle qui est moins onéreuse.9(*)
La fonction de production peut s'exprimer
algébriquement en écrivant la quantité de produit comme
fonction des diverses unités des services variables. Supposons que la
firme utilise deux facteurs (X,Y), pour réaliser un produit, on aura
écrire que Q=f(X,Y),avec Q la quantité à produire, f la
fonction de combiner les facteurs X et Y.
Dans le réel, les facteurs sont nombreux, et la
fonction plus générale sera donc : Q=f(X1,
X2,...Xn), mais pour les étudier, on se contente
d'en considérer deux à la fois. L'analyse ne perd pas pour
autant de sa généralité d'application, les relations de
production étant les mêmes quel que soit le nombre des
facteurs.
Géométriquement, la fonction de production est
représentée par une surface de production à trois
combinaisons comprenant deux inputs, par exemple le travail et le capital et un
output dont on retient que les valeurs positives, les valeurs négatives
n'intéressent pas l'économie.10(*)
I.1.3.
La production liée
Jusqu'ici, l'analyse a été restreinte au cas de
la firme qui ne fabrique qu'un produit unique et homogène. Ce
modèle simplifié trouve application lorsque la firme ne produit
qu'un seul bien, et lorsqu'elle produit qu'un seul bien principal et un bien
secondaire, ce dernier en qualité relativement trop faible pour
contribuer de façon significative à la réalisation du
profit global.
Cependant, la firme typique de l'économie moderne
effectue de nombreux produits d'importance égale, et la théorie
de la production simple en vue de le rendre aptes à résoudre le
cas de la production liée.
Pour simplifier l'exposé, on s'en tiendra compte il est
d'usage, à une firme ne produisant que deux biens. On distingue
généralement la production indépendante et commune et
liée.
· La production est indépendante ou
parallèle lorsque deux ou plusieurs produits sont fabriqués
grâce à des processus techniquement indépendants. Ce cas ne
pose pas de problèmes nouveaux.
· La production est commune lorsque deux ou plusieurs
produits différents, mais utilisent un ou plusieurs facteurs en
commun.11(*)
I.2.
Aspects économiques de la production : les coûts
L'étude précédente se bornait à
des éléments d'ordre technique : elle portait sur des
quantités de facteurs de production et sur des quantités de
produits. Il s'agit maintenant d'entreprendre l'étude de ces
éléments d'un point de vue économique, c'est-à-dire
d'introduire les notions de prix des facteurs et des produits.
Les facteurs de production sont achetés par
l'entrepreneur et représentent par lui un coût ; quant
à la vente des produits, elle lui rapporte des recettes, et l'on verra
que son but est de maximiser la différence entre les recettes et les
coûts, son profit.12(*)
I.2.1
Notion de coût
Les classiques définissent le coût de
production en termes d'efforts réels à la charge de producteur,
qui sacrifie certains biens et services en vue d'en tirer d'autres. Ce
coût étant réel, ne change pas avec une modification des
goûts du consommateur.
Dans la conception néo-classique,
généralement retenue aujourd'hui, le coût dépend au
contraire, de la demande du marché et de préférence de
l'acheteur : si un produit n'est pas désiré, il n'a pas de
valeur, quels que soient les efforts et les coûts réels encourus
par le producteur. Il s'agit là d'un coût d'opportunité ou
d'usage alternatif dû au fait que des ressources (travail, capital,...)
utilisées pour produire une chose ne peuvent être
employées.13(*)
I.2.2.
La fonction de coût
On a vu qu'il existe de nombreuses possibilités de
combiner les facteurs pour obtenir une certaine production ; mais
l'entreprise choisit normalement celle qui s'effectue au moindre coût,
c'est-à-dire avec une efficacité économique maximum. La
fonction de coût a précisément pour rôle de montrer,
en prenant la fonction de production précédemment décrite
comme une contrainte, quel est le coût minimum exigé pour divers
taux de production. Pour simplifier l'exposé des relations entre
production et coûts, on suppose généralement que l'offre
des facteurs est infiniment élastique, c'est-à-dire qu'il y a
concurrence parfaite sur le marché constant.
En outre, on pose d'emblée, ce qui vaut surtout pour
les processus longs, que la quantité de production est donnée, et
l'on cherche quelle est la combinaison optimale des facteurs, à savoir
la moins coûteuse.
La combinaison au moindre coût pour l'obtention d'un
certain niveau de production résulte des possibilités techniques
et du prix des facteurs. Les premières sont indiquées par la
fonction de production qui relève que la combinaison promettant un
maximum de produit se situe sur l'isoquant le plus élevé. Mais la
sélection entre deux techniques étant subordonnée aux
conditions économiques du moindre coût, il s'agit de concilier les
deux points de vue.14(*)
I.2.3.
Sortes de coûts
1. Coût global et coût unitaire
· Le coût global ou total (CT) d'une production
comprend la totalité des charges relatives à l'ensemble de cette
production.
· Le coût unitaire d'une production est le
coût d'une unité produite lorsque la production est divisible en
unités.
2. Coût moyen (CM) et coût marginal (Cm)
· Le coût moyen représente le coût de
production d'une unité par volume de production donné ; il
diminue d'abord au fur et à mesure que le volume de production
augmente ; il devient croissant.
· Le coût marginal représente
l'accroissement du coût total engendré par la production d'une
unité supplémentaire.
La notion de coût supplémentaire intervient en
matière de choix du volume de production. Si le coût marginal est
inférieur au prix de vente, il est intéressant de produire ;
par contre, lorsque le Cm devient supérieur au prix de vente,
l'entreprise n'a plus d'intérêt à développer sa
production.15(*)
I.2.4.
Plan de production
Le plan de production consiste
à définir dans le temps les quantités à produire.
On doit distinguer le plan à moyen ou long terme (entre 1 à 5
ans) et le plan à court terme (inférieur ou égal à
1an).
Les plans de production sont
généralement déduits des provisions de ventes. A moyen et
long terme ces provisions résultent de la prise en compte des
possibilités, du marché, des forces et faiblesses de l'entreprise
et aboutissent à la fixation du taux de croissance. Le plan de
production à moyen et long terme est qualifié de
« global » en ce sens qu'il n'entre pas les détails
de son application. Son rôle est de permettre :
· L'établissement du programme des investissements
qui devront être utilisés pour que la capacité de
production soit cohérent avec les objectifs du marketing
(prévision de vente à long terme).
· La définition des besoins en main d'oeuvre (plan
d'embauche, plan de formation,...) et en capitaux (modalités de
financement des investissements). Le plan moyen et long terme sont
détaillés dans une séquence de plans à court (1 an
maximum). Le plan de production à court terme doit prendre en
considération :
- Les contraintes de structure (temps et capacités
machines disponibles, volume et qualification de la main d'oeuvre,...
- Les fluctuations de la demande
- Les stocks existants et la politique de stockage.
Il doit normalement aboutir à une programmation de la
production assurant le plein emploi des hommes et des machines. Toutefois, il
se peut que la capacité de production disponible soit insuffisante pour
faire face à la production envisagée. Le plan devra
prévoir alors des solutions d'ajustement : heures
supplémentaires, embauche provisoire ou impartition (sous-traitance) par
exemple. Le recours à la sous-traitance peut être dû
à des variations saisonnières ou conjoncturelles d'une
volonté délibérée de l'entreprise qui, pour des
raisons stratégiques, ne souhaite pas développer sa
capacité de production.
Dans ce qui précède, nous avons admis que le
plan de production découlait du plan de ventes.
Cependant, il existe aussi des entreprises qui optimisent
leurs moyens de production (notamment dans le cas de fabrications continues
pour le stock) à charge pour le marketing découler au mieux les
produits. Il s'agit là d'une politique rigide qui suppose une certaine
stabilité du marché.16(*)
II. La
commercialisation et ses fonctions
II. 1
Définitions de la commercialisation
Une des définitions de la commercialisation couramment
rencontrée est la suivante :
« La commercialisation est le processus social et de
gestion par lequel les particuliers et les groupes ont accès à ce
qu'ils cherchent et dont ils ont besoin en créant et en
échangeant des produits de valeurs avec d'autres ». (Kotler et
Armstrong 1987).
La vocation de la commercialisation est de satisfaire les
besoins des consommateurs. Elle prend place dans un contexte social. Dans les
sociétés développées, la commercialisation est une
nécessité qui permet de répondre aux besoins de membres de
la société.
La définition la plus stricte consiste à avoir
la commercialisation comme une fonction de l'entreprise commerciale entre la
production et les marchés, qui veille à un transfert fluide de la
production vers les consommateurs.17(*)
II. 2. Les fonctions de la
commercialisation
II.2.1 La fonction sociétale de la
commercialisation
Production et consommation sont dissociées dans les
sociétés modernes. La commercialisation les met en relation
l'une avec l'autre. Du point de vue sociétal, la commercialisation est
une philosophie qui enseigne le moyen de mettre au point des systèmes
efficaces de production dans un but de prospérité
économique.
Goodpaster et Mattews (1982) analysent les trois
schémas de pensée qu'on peut identifier dans la
possibilité sociale d'une entreprise : la main invisible, la main
de l'Etat et la main de gestion.
L'idée de la main invisible :
pose le constat que les seules responsabilités des entreprises
commerciales sont le profit et le respect des lois. Une activité
économique libre et compétitive suffit à garantir un
comportement moral de la part de celle-ci. L'intérêt commun est
d'autant mieux assuré que les particuliers et personnes morales
recherchent la compétitivité.
Le concept de la main de l'Etat : veut
que les entreprises s'imposent des objectifs rationnels et purement
économiques. Les règlements juridiques et les mécanismes
politiques conduisent ces objectifs vers l'intérêt commun.
Le concept de main de la gestion :
attribue la responsabilité des actions des entreprises aux entreprises
elles-mêmes. La conclusion en est que les responsabilités morales
d'une personne physique peuvent s'expliquer de manière suivante aux
personnes morales et que les concepts de la responsabilité de
l'entreprise sont dans un large mesure parallèles. Les personnes
morales ne devraient être par conséquent plus ou moins
responsables que les personnes physiques.18(*)
La commercialisation est généralement
considérée comme un lieu entre la production et les
consommateurs. La situation serait mieux cernée si on adoptait
plutôt le terme « vente ». La vente est
associée à ce qu'on appelle « les périodes
de production et de la commercialisation ».
Les slogans « fabriquez ce que vous savez
fabriquer »et « écoulez ce que vous avez
produit » résument bien la conception traditionnelle de la
commercialisation ou de la vente respectivement.
Le schéma suivant met en lumière le rôle
de la commercialisation du type traditionnel dans la gestion.
Figure 1 : La fonction traditionnelle de
commercialisation
GESTION TRADITIONNELLE
Client
Marketing -vente
Production
Matières premières
Source : www.fao.org
La commercialisation est née de la
nécessité de prendre d'avantage en considération les
facteurs liés à la demande dans la planification de la
production.
La fonction de la commercialisation est de canaliser
l'information sur les besoins des consommateurs vers la production et
l'information sous la satisfaction des besoins des consommateurs. La puissance
de la commercialisation réside principalement dans l'aspiration à
produire et à vendre uniquement les types de produits qui font l'objet
d'une demande. La commercialisation s'intéresse à l'entreprise
tout entière pour répondre à cette demande. Elle aspire
à des systèmes de production rentable où l'information est
convenablement véhiculée entre la production et la
consommation.
Figure 2 : la figure intégrative
de la commercialisation
GESTION ORIENTEE VERS LE MARKETING
Matières premières
Client
Distribution physique
Production
Source : www.fao.org
Les biens ne sont pas commercialisés de n'importe
quelle façon, à n'importe quel moment et à n'importe quel
lieu, les lieux de distribution, les temps et la désignation des
partenaires font l'objet de l'étude de marché.19(*)
II.2.2 La notion de marché
a. Définition
Le marché est lieu de rencontre entre l'offre et la
demande. Il peut être défini :
Selon le lieu d'écoulement des produits : local,
régional, national, international,...
Selon le type de produit ou de service : le marché
de vin, de travail,...
Selon le type de producteur.
Consommateur final : le marché final est
constitué par les ménages, les entreprises ou
collectivités achetant des biens et services (B/S) par leur
consommation.
Utilisation professionnelle et distributeur : le
marché intermédiaire est constitué par les entreprises et
les distributeurs (grossistes, détaillants,...) achetant des biens et
services, soit pour les vendre tels quels au consommateur final.20(*)
b. La demande
Selon A. JACQUEMIN et H. TUCKENS, la demande est la
quantité d'un bien qu'un acheteur soit prêt à
acquérir au cours d'une période déterminée. Elle
dépend du prix du bien, des prix des biens (spécialement les
compléments), du revenu du consommateur et ses goûts,...
Ils ajoutent en disant que la demande collective ou demande
sur le marché est « la totalité des quantités
alternatives d'un bien que l'ensemble des acheteurs sur le marché soit
désireux d'acquérir en temps donné, aux divers prix
possible ».21(*)
c. L'offre
Contrairement à la demande, l'offre ne s'analyse pas
comme l'expression du comportement de l'individu désirant satisfaire un
besoin. Elle est une notion plus complexe que la demande.
L'offre d'un bien représente la quantité de ce
bien que son producteur ou son détenteur est prêt à vendre
au cours d'une période déterminée.22(*)
D'une manière générale, le marché
est considéré comme un lieu effectif de négociation des
contrats et de réalisation des transactions.
III.
La présentation de la Bralima
Ce point nous permettra de donner un bref aperçu sur la
Bralima. Il comprend :
· Localisation
· Historique de la Bralima
· Raison de la création
· Capital social
· Objet social
· Départements
1. localisation
La Brasserie limonaderie et malterie (Bralima) est
située à quatre kilomètres du centre ville de Bukavu,
route de Goma dans la commune de Bagira.
2. Historique de la Bralima
La Bralima a été créée le 23
Octobre 1923 à Léopoldville (Kinshasa). Au départ, elle
regroupait, sous la direction de Monsieur Du MOULIN, cinq
expatriés : deux belges, un français, un russe, un suisse,
ainsi qu'une trentaine d'employés nationaux.
Le 27 Décembre 1926, l'usine, sous le nom de la
« Brasserie de Léopoldville » et avec une
capacité de production de 35.000 bouteilles par mois, fera sortir sa
première bouteille (la bière Primus). Ce fut le jour de son
inauguration. Quelques années plus tard, la Bralima connaîtra les
difficultés suivantes :
· La bière Primus n'était pas
pasteurisée. De ce fait, elle ne pouvait être
commercialisée qu'à l'intérieur de Léopoldville, ce
qui réduit le nombre de consommateurs éventuels.
· Le marché de la bière était aux
mains des Allemands et des Hollandais qui importaient la bière de
l'extérieur du pays en quantité supérieure et en
qualité meilleure que celle de la Primus, et la revendait en un prix
inférieur à celui de la Primus.
· La Primus dont on redoutait encore la qualité ne
pouvait s'imposer sur le marché, etc.
Pour faire face à ces difficultés, la
Brasserie ; sous la conduite d'un 2ème Directeur,
Monsieur VISEZ redressera la qualité de la bière, augmentera les
salaires des ouvriers et afin, elle mettra au point une pasteurisation de la
bière pour ainsi étendre sa commercialisation. Ainsi, la
quantité produite de la bière qui était de 3.500
hectolitres par mois en 1936 passera à 10.800 hectolitres par mois en
1945.
Après la deuxième guerre mondiale, Monsieur
VISEZ suscitera l'intérêt de nouveaux investisseurs Belges qui
amorcèrent de grands investisseurs. La firme connaîtra alors un
accroissement considérable de 1947 à 1958. De nouveaux
sièges d'exploitation s'érigèrent à travers le
pays :
· En 1951 le siège de Bukavu ;
· En 1957 le siège de Kisangani ;
· En 1958 le siège de Boma ;
· En 1972 le siège de Mbandaka ;
· En 2008 le siège de Lubumbashi.
3. Raison de la création
Après la guerre de 1914-1918, l'alcool indigène,
produit dans de mauvaises conditions et dont les effets étaient
néfastes dans l'organisme humain, envahissait tous les pays. Ainsi pour
lutter contre ce fléau, quelques industriels belges avec l'aide de la
banque de Bruxelles ont installé une brasserie au Congo, à
Léopoldville. Le jour de son inauguration, le 17 Décembre 1926,
la brasserie de Léopoldville fera sortir sa première
bière, la Primus, avec une capacité de production de 35.000
bouteilles par mois.
4. Capital social
La Bralima est une S.A.R.L. A sa constitution son capital
social était de quatorze mille cent cinquante millions de francs belges.
Il a été porté successivement à deux cent cinquante
millions de francs belges par la décision de l'Assemblée
Générale du 23 Octobre 1923 et quatre cent vingt millions de
francs belges en 1972.
Ce capital social est représenté par 600.000
parts sociales sans désignation de valeur nominale représentant
1/600.000 de l'avoir social. Dans le souci d'accroître les
activités de la Bralima sur le territoire national, la
société mère HEINEKEN autorisera les actionnaires à
s'engager à faire l'augmentation de capital par
prélèvement de leurs dividendes. Cette décision (du 26
Février 1972) conduira aussi à la création de
différents sièges d'exploitation au Congo (ex Zaïre), au
Burundi et au Rwanda.
5. Objectif social de la Bralima
La Bralima vise principalement à atteindre le plus
grand nombre de consommateurs de ses produits. Elle concilie l'homme à
la machine dans une politique de travail qui permettra à la
société d'atteindre ses objectifs. La Bralima contribue à
la formation professionnelle de ses agents en leurs faisant participer à
des séminaires de formation afin d'actualiser leurs connaissances
intellectuelles aux rythmes de la modernisation.
6. Structure organisationnelle de la
Bralima
Selon la structure organisationnelle que se donne une
entreprise, qu'elle soit petite, moyenne ou grande, elle divise les
activités et assigne les rôles en services et en postes et en
délègue l'autorité et la responsabilité.
CHAPITRE II : IMPACTS DES MOUVEMENTS SAISONNIERS SUR LA
CONSOMMATION DES PRODUITS BRALIMA
Nous allons porter notre analyse sur les séries
chronologiques obtenues à la Bralima. Nous travaillerons sur une
période allant de janvier 2006 à juin 2009, soit quarante deux
mois. Ainsi nos investigations porteront sur trois points ; à
savoir :
1. Les mouvements saisonniers de l'Est de la RDC.
2. Evolution de la production et des ventes des produits
Bralima
3. Variation périodique de consommation des produits
Bralima et les prévisions
II.1.
LES MOUVEMENTS SAISONNIERS DE L'EST DE LA RDC
Ce point va se consacrer à la détermination des
mois secs et humides. Nous allons adopter deux procéder, à
savoir : l'indice de Gaussen et les procédés de H.
Schmidt.
Gaussen utilise la formule P/2T, avec P la
précipitation et T la température. Il indique qu'un mois est sec
lorsqu'il est inférieur à 1, à contrario il est humide.
En prenant le versant oriental de la dorsale congolaise, nous
avons pris les stations de Goma et Bukavu qui offrent les données
continues sur la température et la pluie par la période de 2006
à 2008. C'est pourquoi nous sommes contraints d'utiliser pour cette
période les procédés de H. Schmidt selon lesquels les mois
secs sont ceux dont la pluviosité est inférieure à 50
millimètres et les mois humides ceux dont la pluviosité varient
entre 50 et 125 millimètres.
Le tableau suivant va nous présenter les moyennes des
précipitations et les températures des stations de Goma et Bukavu
de 2006 à 2008
Tableau n°1 stations
météorologiques de Goma et Bukavu
Villes
Mois
|
Goma
Pmm T°
|
Bukavu
Pmm T°
|
Indice d'aridité moyen
|
Moyenne des précipitations
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
150,4 19,6
91,9 17,6
125,6 19,8
118,8 19,6
54 19,6
53 19,3
40,0 19,4
35,4 19,7
129,8 19,9
154,5 19,8
114,6 19,7
126,4 19,5
|
132,9 19,8
156,7 20,3
158,5 19,9
137,1 19,9
86,9 20
57,7 19,8
13,1 19,7
23,3 20,4
102,4 21,2
138 21,2
179,7 19,8
159,4 20
|
3,5
3
3,5
3,2
1,7
0,8
0,6
0,7
2,8
3,5
3,7
3,6
|
141,6
124,3
142
127,9
70,4
35,5
26,5
29,3
116,1
146,2
147,1
142,9
|
Source : ISP/ Bukavu
De part ce tableau, nous pouvons subdiviser nos stations en
deux périodes :
· La saison des pluies : ce sont les mois Janvier
à Mai et de Septembre à Décembre.
· La saison sèche : ce sont les mois Juin
à fin Août23(*)
II.2.
EVOLUTION DE LA PRODUCTION ET DES VENTES DES PRODUITS BRALIMA
Dans ce deuxième point, nous allons examiner
l'évolution de la production, l'évolution des ventes et les
relations entre les produits et les ventes au sein de la Bralima.
II.2.1. Evolution de la production
Les produits finis de la Bralima sont constitués des
boissons alcoolisées (Primus, Mitzig et Turbo-King) et les boissons
gazeuses (Fanta orange, Fanta citron, coca-cola, Tonic et Vitalo).
C'est ainsi que nous allons analyser l'évolution de la
production des bières et des boissons sucrées à la
Bralima.
A. Présentation statistique de la production
des bières en hectolitres
Tableau n° 2 : Production mensuelle des
bières (Primus, Mitzig et Turbo-King) en hectolitre
(Hl)
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
241383,53
21564,83
25290,09
22515,05
26998,07
26294,23
27533,92
28595,05
264161,32
30011,12
26251,4
28796,14
|
26934,12
24404,41
27930,74
29854,81
27061,78
30018,72
34398,17
33312,69
31375,19
31283,48
34967,39
40733,22
|
39546
31703,39
35481,37
37425,88
42787,24
39956,60
37182,72
40918,92
40088
36464,31
43431,08
47038,36
|
34186,24
30203,48
36568,50
32058,30
33413,43
38857,09
|
Total
|
314.447,76
|
372273,72
|
474024,08
|
171873,61
|
Source : Bralima/Département
d'embouteillage
Par rapport au tableau n°2, il se dégage les
constats suivants :
· La Bralima a commencé à produire la
bière Mutzig au mois d'Avril 2006. A ceci nous pouvons ajouter que la
production globale est répartie à raison de 75 % pour la
bière Primus, 15 % pour la bière Turbo King et 10 % pour la
bière Mutzig.
· La quantité moyenne produite mensuellement en
2006 est de 26.203,98 hectolitres, c'est-à-dire 314.447,76 hectolitres
sur les 12 mois ; ce qui fait que pour les mois de janvier,
février, mars et avril sont les mois qui sont en dessous de la moyenne.
Nous pouvons alors les classés comme les mois de faible production. Les
mois de mai, juin, septembre et novembre sont les mois qui connaissent des
oscillations autour de la quantité moyenne produite mensuellement. Quant
aux mois de juillet, août, octobre et décembre, nous disons que ce
sont les mois de forte production puisqu'ils sont loin supérieurs
à la quantité moyenne produite mensuellement.
· Pour l'année 2007, nous avons une production
moyenne mensuelle de 31023 hectolitres. Cette année nous donne presque
les mêmes caractéristiques que l'année 2006, sauf que le
mois de mai est inférieur à la quantité moyenne que la
Bralima pourrait produire mensuellement et juin oscille autour de cette
moyenne. Les mois de septembre et octobre s'intercalent entre la moyenne
qu'elle peut produire mensuellement. Pour les mois de juillet, août,
novembre et décembre sont les mois supérieurs à la moyenne
de la quantité produite.
· En observant l'année 2008, la quantité
que la Bralima pourrait produire mensuellement est de 39.502 hectolitres, soit
474024,58 hectolitres sur les douze mois. Nous observons que les mois de
février, mars, avril et octobre ont une faible production, tandis que
les mois de janvier, juin et juillet ont une moyenne production et les mois de
mai, août, septembre, novembre, décembre ont une forte
production.
B. Présentation statistique de la production
des boissons gazeuses
Tableau n° 3 : Production mensuelle des
boissons gazeuses en hectolitre (Hl)
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
8630,36
6494,61
7105,28
8065,95
7957,51
9785,9
10636,31
10955,04
8971,47
10994,47
8805,61
11160,65
|
10603,93
9374,61
9114,8
10183,31
8524,31
10549,45
11200,26
13079,09
11519,12
10637,98
8821,64
12537,87
|
12530,77
8933,81
9885,57
11307,61
10998,25
10594,39
10805,86
10603,53
10183,23
9635,38
7380,42
9669,64
|
10534,27
8852,82
9885,57
9350,80
7631,04
10107,68
|
Total
|
109563,13
|
126146,39
|
11298,46
|
56362,18
|
Source : Bralima/Département
d'embouteillage
Nous signalons que les boissons Fanta orange et Coca-cola
sont produites à 60 % par la Bralima et les autres sucrés
à 40 % (Fanta citron, Tonic, vitalo).
Pour l'année 2006, la quantité moyenne produite
mensuellement est de 9130,3 hectolitres ce qui fait les mois de janvier,
février, mars, avril et mai sont les mois qui se trouvent au dessous de
la moyenne et les mois de juin, juillet, août, octobre et décembre
sont les mois d'une forte production.
En 2007, les boissons gazeuses présentent une moyenne
mensuelle de 10512,2 hectolitres, qui fait que les mois de février,
mars, mai et novembre sont faibles, des mois de janvier, avril et octobre sont
autour de la moyenne et les mois de juillet, août, septembre et octobre
et décembre sont les mois d'une forte production.
En 2008, la production moyenne est de 10208, 20 hectolitres,
qui fait les mois de février, mars, octobre, novembre et décembre
sont les mois faibles, mais, juin, juillet, août et septembre sont les
mois de moyenne production et les mois de janvier, avril sont les mois de forte
production pour les boissons gazeuses à la Bralima.
II.2.2. Evolution des ventes
Après avoir présenté l'évolution
sur la production ; nous essayerons maintenant de faire un constant sur
l'évolution des ventes de produits Bralima.
A. Présentation statistique de volume des
ventes des bières à la Bralima.
Tableau n° 4 : Ventes de boissons
alcoolisées en hectolitres
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
24808
21770
25932
22839
27140
26630
26723
28613
26479
30369
26108
30716
|
27395
24636
28732
30050
27828
30215
35052
33780
31530
31977
34545
40975
|
40065
32044
36037
39553
42973
39124
39622
41311
40343
40479
29630
41305
|
34489
30885
35642
33290
32885
37658
|
Total
|
318127
|
376715
|
462476
|
204849
|
Source : Bralima, Département
commercial
B. Présentation statistique de volume des ventes
de boissons gazeuses à la Bralima
Tableau n° 5 : Ventes de boissons gazeuses
en hectolitres
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
8054
6976
7777
7454
8533,94
9737
10893
11411
9174
10818,74
9039,1
11655
|
10682
9239
9795
10802
8838
9684
11951
13334
11182
11182
9051
12940
|
12422
9581
9896
11601
11040
10516
11067
11654
10589
8930
7967
10786
|
10503
7685
8707
9771
8137
9730
|
Total
|
111523
|
128680
|
126049
|
54533
|
Source : Bralima, Département
commercial
II.2.3. Les relations des productions et des ventes.
A partir des tableaux 2, 3, 4 et 5, nous pouvons avoir les
indices suivantes pour constater l'évolution de la production et des
ventes des boissons alcoolises et l'évolution de la production et des
ventes des boissons gazeuses.
Tableau n° 6 : Indices d'évolution de
la production et de ventes des boissons alcoolisés et boissons
gazeuses
|
|
2006
|
2007
|
2008
|
|
Boissons alcoolisées
|
Production
|
100
|
118
|
150
|
Vente
|
100
|
118
|
145
|
Boissons gazeuses
|
Production
|
100
|
15
|
112
|
Vente
|
100
|
115
|
113
|
Source : Nos
calculs
A ce tableau, nous nous sommes intéressés
à des années complètes pour trouver les indices.
Source : nos calculs
Source : nos calculs
Les
deux graphiques ci-haut nous montrent l'évolution des indices des ventes
et production de la bière et des boissons gazeuses par rapport à
l'année 2006.
Nous
constatons que les ventes et la production ont des tendances très
rapprochées quant à leur évolution.
Leurs
indices évoluent essentiellement dans un sens positif pour les boissons
alcoolisées et présentent à partir du milieu de
l'année 2007 une baisse par rapport aux années passées.
De
même, il se dégage de ces graphiques que parfois les indices des
ventes deviennent supérieurs à ceux de la production d'une
période donnée. Ceci découle du fait que la Bralima puise
dans ses stocks relatifs à la production des périodes
précédentes pour faire face à une demande
supérieure à son offre de la période. II.3. VARIATION PERIODIQUE
DE CONSOMMATION DES PRODUITS BRALIMA ET LES PREVISIONS
On désigne par le terme de « variations
saisonnières », de variations périodiques.
L'étude de ces variations est importante dans notre cas car la
connaissance des variations d'activités (par exemple de ventes) à
caractère saisonnier est utile pour suivre les moments soit
d'augmentation, soit de diminutions des ventes (demande des consommateurs) qui
influencent le programme des productions.
II.3.1. Calculs des coefficients saisonniers
Pour aboutir à ces coefficients, nous allons poursuivre
certaines étapes :
A. Principe des méthodes de
décomposition
L'objet des méthodes de décomposition est de
faire apparaître chacune des composantes de la série, T(t), S(t)
et e(t), puis de les combiner de façon à obtenir la série
d'origine Y(t). Pour cela, deux modèles d'agrégation sont
généralement utilisés :
a. Modèle additif
Dans ce modèle, la saisonnalité s'ajoute
à la tendance. Il s'écrit de la manière suivante :
Y (t) = T (t) + S (t)= + e (t). Avec :
T (t) : la composante tendancielle au temps t
S (t) : la variation saisonnière
e (t) : la composante résiduelle ou
aléatoire
Y (t) : la série d'origine.
a. Le modèle multiplicatif
Ce modèle s'écrit : Y (t) = T (t).S (t).e
(t)
b. Principe de conservation des aires
Introduisons ici une hypothèse, le principe de
conservation des aires, que doivent respecter les composantes
saisonnières d'une série. Ce principe exprime que les
composantes saisonnières de mois forts doivent être
compensées par composantes saisonnières des mois faibles. Cela
se traduit de façon suivante :
· Dans le cas d'un modèle additif, la somme des
coefficients saisonniers successifs sur une période complète est
égale à 0. Si les données sont mensuelles, alors
· Dans le cas d'un modèle multiplicatif, la somme
des coefficients saisonniers successifs sur une période de p
unités de temps est égale à p, soit
Pour le cas de la Bralima, nous allons utiliser la
méthode de lissage par moyennes mobiles.
B. Méthode des moyennes mobiles
Un lissage de la série d'origine peut permettre
d'annuler les variations saisonnières. Pour cela, nous calculons une
nouvelle série, appelée moyenne mobile : car il s'agit de
calculer au temps t une moyenne des valeurs de la variable
étudiée sur toute une période ; mobile car elle est
calculée pour chaque temps t de l'historique. Pour une période
de 12 mois, la moyenne mobile Z(t) d'ordre 12 est calculée suivant la
formule suivante :
Z(t)=[0,5.Y(t-6)+Y(t-5)+Y(t-4)+Y(t-3)+Y(t-2)+Y(t-1+Y(t)+Y(t+1)+Y(t+2)+Y(t+3)
+Y(t+4)+Y(t+5)+Y(t+6)]
Cette formule implique que la moyenne mobile ne peut pas
être calculée sur les six premiers mois de l'historique et sur les
six derniers mois.
Partant de cette méthode, nous allons calculer les
coefficients saisonniers par les modèles additif et multiplicatif pour
les boissons alcoolisées et pour les boissons gazeuses pour observer la
variation de la consommation mensuelle de la Bralima.
1. Pour les boissons alcoolisées
Dans le cas de la Bralima, nous allons calculer la moyenne
mobile de juillet 2006 à décembre 2008 pour les quantités
vendues des bières (Primus, Mitzig et Turbo King).
Exemple :
Z(juillet 2006) = (0,5.24808+21770+25932+22839+27140+26630+
26723+28613+26479+30369+26108+30716+27395)
= 27760 hectolitres.
L'ensemble des valeurs de la moyenne mobile apparaît
dans le tableau ci-après :
Tableau n° 7 : Présentation de
moyennes mobiles pour les boissons alcoolisées
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Série brute
|
Moyenne mobile
|
Série brute
|
Moyenne mobile
|
Série brute
|
Moyenne mobile
|
Série brute
|
Moyenne mobile
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
24808
21770
25932
22839
27140
26630
26723
28613
26479
30369
26108
30716
|
27760
27872
28279
28751
28987
29265
|
27395
24636
28732
30050
27828
30215
35052
33780
31530
31977
34545
40975
|
29963
30472
30804
31100
31626
32673
40608
33590
34872
35719
36888
37647
|
40065
32044
36037
39553
42973
39124
39622
41311
40343
40479
29630
41305
|
38312
38887
39528
40255
39952
40248
39745
39314
39446
39072
38373
38092
|
34489
30885
35642
33290
32885
37658
|
|
|
Y(t)
|
Z(t)
|
|
|
|
|
|
|
Source : nos calculs
Après avoir trouvé les moyennes mobiles pour le
mois de juillet 2006 au mois de décembre 2008, nous allons maintenant
déterminer la composante saisonnière S(t). Pour cela, il nous
faut distinguer le modèle de décomposition choisi, soit additif,
soit multiplicatif et suivre les étapes décrites
ci-dessous :
Modèle additif
· Calcul des différences
saisonnières : pour chaque temps t, on calcule : S (t) = Y
(t) - Z (t)
· En calculant la moyenne arithmétique des
S(t) pour chaque mois j(j=1 à 12), on obtient 12
coefficients saisonniers S(j)
Tableau n° 8. Calcul des coefficients
saisonniers : modèle additif
Année
Mois
|
S (t)
|
S (j)
|
2006
|
2007
|
2008
|
Moyenne arithmétique
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
-1037
801
-1800
1618
-2879
1451
|
-2568
-5836
-2072
-1080
-3798
-2458
1461
190
-312
-3742
-2343
3328
|
1753
6843
3491
-702
3021
-1124
-123
1997
897
1407
-8743
3213
|
-407,5
-6339,5
-2781,5
-891
-388,5
-1791
100,5
996
-1415
-239
-4655
2664
|
Total
|
|
|
|
-15349,5
|
Source : nos calculs
Comme le principe de conservation des aires n'est pas
respecté, on ajuste chacun de 12 coefficients saisonniers S(j) pour
obtenir les coefficients saisonniers définitifs S'(j).
Avec S'(j)=S(j) -
A ceci, nous pouvons vérifier que les S'(j)
suivent par construction le principe de conservation des aires, soit . Dans le cas de la Bralima, on va retrancher de chacun de
S(j)(-15349,5/12), soit -1279,125 hectolitres pour atteindre le
coefficient final
Nous avons alors les coefficients définitifs
suivants :
a. modèles additifs
Tableau n° 9 : Coefficients saisonniers
définitifs
Mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Coefficient
|
871,394
|
-5060,564236
|
-1502,397569
|
402,9982639
|
890,5190972
|
-511,6475694
|
1379,706597
|
2087,428819
|
-136,4461806
|
1040,067708
|
-3376,557292
|
3915,498264
|
Source : nos calculs.
Nous pouvons interpréter ce tableau de coefficients
saisonniers définitifs et évaluer qu'en moyenne 511,64
hectolitres n'ont pas été vendu au mois de juin et pour le mois
de décembre il y a eu surplus de moyenne de 3915,5 hectolitres qui sont
vendus.
b. Modèle multiplicatif
De façon similaire, les étapes qui suivent nous
permettent d'obtenir les coefficients saisonniers dans le cadre d'un
modèle multiplicatif.
Nous calculons S (t)=Y (t)/Z (t)
Tableau n° 10 : Calculs des coefficients
saisonniers ; modèle multiplicatif
Année
Mois
|
S (t)
|
S (j)
|
2006
|
2007
|
2008
|
Moyenne arithmétique
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
0,96
1,02
0,93
1,06
0,90
1,05
|
0,91
0,80
0,82
0,97
0,88
0,92
0,86
1,00
0,90
0,90
0,94
1,09
|
1,05
0,82
0,915
0,975
0,98
0,945
0,94
1,02
0,95
1,01
0,87
1,07
|
0,98
0,81
0,86
0,97
0,93
0,93
0,92
1,03
0,92
0,99
0,90
1,07
|
Total
|
|
|
|
11,31
|
Source : nos calculs.
Pour notre modèle, le principe de conservation n'est
pas respecté, on ajuste chacun de 12 coefficients saisonniers S(j) pour
obtenir les coefficients saisonniers définitifs S'(j) avec , qui vérifient par construction le principe de conservation des
aires, à savoir .
Tableau n° 11 : Coefficients saisonniers
définitifs pour les boissons alcoolisées ; Modèle
multiplicatif
Mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Coefficients
|
1,04
|
0,86
|
0,91
|
1,03
|
0,99
|
0,99
|
0,98
|
1,09
|
0,98
|
1,054
|
0,95
|
1,13
|
Le coefficient 1,130 du mois de décembre nous signifie
que les ventes sont supérieures de 13 % de ventes en moyenne. Au
contraire au mois de mars, le niveau des ventes représente 91 % de
ventes en moyenne, c'est-à-dire que les ventes ont baissées de
9%.
2. Les boissons gazeuses (B.G)
Pour ce qui concerne les boissons gazeuses, nous allons
suivre les mêmes étapes que les bières pour avoir les
coefficients saisonniers définitifs.
Tableau n° 12. Les coefficients saisonniers
définitifs pour les boissons gazeuses ; Modèle
additif
Mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Coefficients
|
552,92
|
-1673,65
|
-1204,85
|
24285
|
-891
|
-846
|
1089,35
|
1722,2
|
122,5
|
-254
|
-132,4
|
1271,8
|
Source : nos calculs
Tableau n° 13. Les coefficients saisonniers
définitifs pour les boissons gazeuses ; Modèle
multiplicatif
Mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Coefficients
|
1,06
|
0,35
|
0,90
|
1,04
|
0,94
|
0,94
|
1,1
|
1,18
|
1,02
|
0,99
|
0,83
|
1,18
|
Source : Nos calculs
A partir des tableaux 9 et 11 et 12 et 13, nous allons
présenter les graphiques évolutifs des ventes moyennes mensuelles
des boissons alcoolisées par le modèle multiplicatif et le
modèle additif ainsi que celles des boissons gazeuses au sein de la
Bralima.
Pour aboutir à ces représentations, nous allons
estimer que les quantités vendues pour les boissons alcoolisées
et gazeuses sont de 40000 et 10000 hectolitres mensuellement qui seront
additionnées ou multipliées selon le modèle additif ou le
modèle multiplicatif aux coefficients.
Graphique 3 : Tendance générale des
ventes des bières
Source : nos calculs
Graphique n° 4 : Tendance
générale des ventes des boissons gazeuses
Source : Nos calculs
A partir de ces graphiques réunissant tous les
mouvements saisonniers de toutes les boissons alcoolisées et gazeuses
à partir des modèles additif et multiplicatif, nous pouvons
parler de deux grandes périodes :
1. la période d'augmentation des
ventes
Les mois de fortes consommations ou les mois où la
saisonnalité à augmenter les ventes des boissons
alcoolisées sont les mois de :
· Janvier ; un mois caractérisé par
une forte pluie, mais son augmentation est due par la vente de plus de 1/3 le
jour de nouvel an de boissons alcoolisées ;
· Avril ; un mois de forte pluie, mais à ce
mois interviennent la fête de Pacques et des baptêmes pour les
différentes religions ;
· Mai ; c'est le mois de la moyenne pluie et
d'annonce de la saison sèche, on peut l'appeler le mois qui balance les
activités de la Bralima car son coefficient saisonnier pour les boissons
alcoolisées est élevé et diminué pour les boissons
gazeuses ;
· Juillet et Août sont les mois des vacances dans
les quels les grands nombres de mariages se font, les fêtes de
divertissement pour les vacanciers,...
· Le mois d'Octobre présente une
saisonnalité positive pour les boissons alcoolisées, car il
présente une hausse pour chaque année par rapport au mois de
Septembre, ce qui sera expliqué pour la saisonnalité de ce
mois ;
· Le mois de Décembre est un mois de forte pluie,
mais sauvé par les périodes de fêtes de nativité et
de veuille de nouvel an, ces dates ont plus ou moins la moitié de la
vente mensuelle.
2. La période de faible
consommation
· Les mois de Février et de Mars sont les mois
humides et de faibles consommations, les consommateurs ont tendance à
faire des économies.
· En Juin, c'est la période d'une saison
sèche, mais bon nombre d'âge adolescent est en préparation
des examens de fin d'année ;
· En Septembre, c'est la rentrée scolaire. On fait
des économies pour faire face aux besoins d'étude (frais,
papiers, uniformes, stylo,...), c'est aussi la saison de pluie. Il fait froid
et par conséquent on consomme moins ;
· En Novembre, en plus de la saison pluie, les gens
préparent les fêtes de fin d'année, ce qui fait qu'il y ait
une faible consommation.
C. Série corrigée des variations
saisonnières
En enlevant à la série d'origine, la composante
saisonnière, nous obtenons une série
désaisonnalisée ou corrigée des variations
saisonnières. Elle est notée CVS(t). Son calcul dépend du
modèle choisi, additif ou multiplicatif.
1. Modèle Additif
CVS = Y (t) - S' (j) avec j correspondant au temps t.
Pour les boissons alcoolisées, nous avons le tableau
suivant :
Série corrigée des variations
saisonnières pour les boissons alcoolisées. Modèle
additifs
Tableau n°14 CVS
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
23482,6
26376,6
26980,6
21997,1
25797
26688
27228,6
25884,1
28991,1
29353,1
29030,1
26319,1
|
26069,6
29242,6
29778,6
29208,1
26483,6
30273,1
35557,6
31051,1
34042,1
30961,1
37467,1
36578,1
|
38739,6
36650,6
37085,6
38711,1
41628,6
39182,1
40127,6
38582,1
42855,1
39463,1
32542,1
36908,1
|
33163,6
35491,6
36690,6
32448,1
31540,6
37716,1
|
Source : nos calculs
Graphique 5 : Série corrigée des
variations saisonnières des boissons alcoolisées
Source : nos calculs
Série corrigée des variations
saisonnières pour les boissons gazeuses ; Modèle
additif
Tableau n°15 CVS des Boissons sucrées
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
7501
8649,6
8981,85
7211,15
9424,94
10583
9803,65
9689
9051,5
11072,74
9171,5
103832
|
10129
10912,6
10999,85
10559,1
9729
10530
10861,65
11612
11059,5
11436
9183,5
11668,2
|
11869
9358,6
11100,85
11358,1
11931
11362
9977,65
9932
10466,5
9184
8099,5
9514,2
|
9950
9358,6
9911,8
9528,15
9028
10576
|
Source : Nos calculs
Graphique 6 : Série corrigée des
variations saisonnières des Boissons
Gazeuses
Source : Nos calculs
a. Modèle multiplicatif
CVS = Y(t)/S'(j) avec j correspondant au temps t.
Tableau n°15 : Série corrigée des
variations saisonnières des boissons alcoolisées par le
modèle multiplicatif
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
24250
25916,6
27297
22387
26530
26993
27268
26993
26746,5
28813
29009
27425
|
26779
29328,5
30244
29461
27202
30520
35767
31868
31848,5
30339
38383
36585
|
39164
38148
37934
38777
42007
39519
40431
38973
40750
38405
32911
36879
|
33713
36768
37518
32637
32146
38038
|
Source : Nos calculs
Graphique 7 : Série corrigée des
variations saisonnières des boissons alcoolisées par le
modèle multiplicatif
Source : Nos calculs
Tableau n°16 : Série corrigée des
variations saisonnières des boissons gazeuses par le modèle
multiplicatif
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
7598
8207
8641
7167
9078
10358
9903
9670
8994
10928
10820
9877
|
10077
10869
10883
10387
9402
10302
10865
11300
10963
11295
10905
10966
|
11719
11272
10996
11155
11745
11187
10061
9876
10381
9020
9599
9141
|
9908
9041
9674
9395
8656
10351
|
Source : Nos calculs
Graphique 8 : Série corrigée des
variations saisonnières des boissons alcoolisées par le
modèle multiplicatif
Source : Nos calculs
Comparativement aux graphiques qui nous présentent les
évolutions des ventes suite à des mouvements saisonniers, les
graphiques ci-haut nous suggèrent les quantités que devraient
vendre la Bralima sans tenir compte des saisonnalités, donc les mois qui
ont les saisonnalités positives baissent de leurs quantités
vendues et ceux qui ont les saisonnalités négatives augmentent de
leurs quantités vendues.
Bref, pour les modèles additif et multiplicatif, les
quantités vendues pour les boissons alcoolisées et gazeuses
présentent 100% sans tenir compte de la concurrence, le non
concurrence, des fêtes, de fortes ou faibles pluies,...
D.
Prévisions
L'ultime étape consiste à prévoir la
variable étudiée, le niveau des ventes dans le cas de la Bralima.
Quelles prévisions des ventes pouvons nous proposer à partir de
juillet 2009 pour les 12 mois à venir ? La série d'origine
est constituée de trois composantes, tendancielle T(t),
saisonnière S(t) et accidentelle e(t). Par conséquent, la
prévision s'y obtient à partir de la prévision de chacune
de ces trois composantes. En ce qui concerne la composante accidentelle,
généralement, il lui est attribué une valeur nulle
à moins de connaître à l'avance l'occurrence d'un
évènement exceptionnel (grève programmée par
exemple !) les coefficients saisonniers sont les S'(j) calculés
précédemment. La composante tendancielle est prévue
à partir de la série CVS que l'on ajuste par une courbe
dépendante du temps : droite, exponentielle, fonction
quadratique... Nous notons (t) l'ajustement ainsi obtenu. Développons le point en
distinguant les modèles additif et multiplicatif.
a. Modèle additif
Nous notons (t) les prévisions de la variable étudiée pour la
période t. le modèle additif s'écrivant Y(t) = T(t) + S(t)
+ e(t), on en déduit les prévisions (t)= (t)+S'(j) avec j correspondant au temps t.
Dans le cas particulier où la série CVS est
ajustée par une droite, alors :
(t)= (at+b)+S'j où a et b sont
estimés par la méthode des moindres carrées ordinaires.
Dans le cas de la Bralima, l'équation de la droite de régression
liant la série CVS et le temps t est : (t)=342,75t + 25484,75.
La prévision pour juillet 2009 de la tendance est par
conséquent : (t)=342,75*43 + 25484,75 soit 40223,01 hectolitres.
En ajustant les coefficients saisonniers associées au
mois de juillet à la tendance prévue, nous obtenons la
prévision de mois de juillet 2009, soit (juillet 2009)= 40223,01 + (-505,625) soit 39717 ,38
hectolitres.
En appliquant la même procédure, nous pouvons
ainsi les prévisions pour les mois qui suivent en produits des boissons
alcoolisées et boissons et sucrées.
Tableau n° 17. Les prévisions des ventes
obtenues par de modèle additif pour les boissons alcoolisées et
les boissons sucrées (Juillet 2009 à juin 2010) en
Hectolitres.
Mois
|
Prévisions en bière
|
Prévisions en sucrée
|
Juillet 2009
Août 2009
Septembre 2009
Octobre 2009
Novembre 2009
Décembre 2009
Janvier 2010
Février 2010
Mars 2010
Avril 2010
Mai 2010
Juin 2010
|
39917
43295
38396
42267
38672
46334
43605
38016
41916
44150
44995
43935
|
11549
12200
10618
10260
10400
11822
11103
8894
9381
13032
9749
7632
|
Source : nos calculs
Graphique 9 : Prévision par les
modèles additifs
Source : nos calculs
a. Le modèle multiplicatif
Lorsque le modèle est multiplicatif, les
prévisions sont calculées grâce à la formule :
prévisions (t)= (t).S'(j) où (t) correspond à la prévision de la série
corrigée des variations du modèle multiplicatif et S'(j) est le
coefficient saisonnier multiplicatif associé au mois t.
Pour ce modèle, (t)= (at+b).S'(j) où a et a sont
estimés par la méthode des moindres carrés ordinaires. En
considérant que la série corrigée des variations
saisonnières peut être ajustées par une droite
d'équation =345,5.t + 32682,6.
Pour avoir les prévisions de mois de juillet 2009 au
mois de juin 2010, nous allons multiplier les séries corrigées de
variations saisonnières par les coefficients saisonniers du
modèle multiplicatif.
C'est ainsi que nous allons présenter par le
modèle multiplicatif les prévisions de douze mois qui
suivent :
Tableau n° 18. Les Prévisions de ventes
obtenues par le modèle multiplicatif de boissons alcoolisées et
sucrées (juillet 2009 à juin 2010)
Mois
|
Prévisions en bière
|
Prévisions en sucrée
|
Juillet 2009
Août 2009
Septembre 2009
Octobre 2009
Novembre 2009
Décembre 2009
Janvier 2010
Février 2010
Mars 2010
Avril 2010
Mai 2010
Juin 2010
|
39478
43067
40565
43551
37499
47052
43331
35870
40895
44261
47325
43202
|
11529
12614
10729
10621
8920
12704
11432
9183
9741
11078
10031
10049
|
Source : nos calculs.
Graphique 9 : Prévision par les
modèles additifs
Source : Nos calculs
E. Choix du meilleur modèle : additif ou
multiplicatif
Les prévisions obtenues avec les deux modèles
différents ; lesquelles choisir par la Bralima ? Cette
question revient à déterminer le modèle additif ou
multiplicatif, le plus précis, le plus proche de la
réalité. La méthode utilisée pour choisir le
meilleur modèle ; méthode dite du splid ou hold out sample,
consiste à partager l'historique des données en deux parties.
Supposons que les valeurs observées sont
approximativement des valeurs prévisionnelles ; les écarts
entre les prévisions (t) et les réalisations Y(t) permettent de conclure. Deux
indicateurs d'écarts sont le plus souvent calculés sur l'ensemble
test :
· La moyenne des écarts carrés (en anglais
Mean Square Error, MSE) :
MSE =
· Le pourcentage des erreurs en valeur absolue (MAPE,
Mean Absolute Percentage Error) :
MAPE =
Tableau n° 19 : Comparaison des erreurs des
modèles additif et multiplicatif (Boissons alcoolisées en
Hectolitres).
|
|
Modèle additif
|
Modèle multiplicatif
|
|
Valeurs observées
|
Prévisions
|
Erreurs
|
Erreur absolue en %
|
Prévisions
|
Erreur
|
Erreur absolue en %
|
Juillet 2009
Août 2009
Septembre 09
Octobre 2009
Novembre 2009
Décembre 2009
Janvier 2010
Février 2010
Mars 2010
Avril 2010
Mai 2010
Juin 2010
|
39800
43300
38350
42700
38400
45400
43800
39000
41700
44600
43200
44000
|
39917
43295
38396
42267
38672
46334
43605
38016
41916
44150
44995
43935
|
-117
5
-46
433
-272
-934
195
984
-216
450
-1095
68
|
0,3
0,011
0,11
1
0,7
2
0,44
0,51
1
2,5
0,1
0,6
|
39478
43067
40565
43551
37499
47052
43331
35870
40895
44261
47325
43202
|
322
233
-2215
-851
901
-1652
469
3180
805
339
-3425
798
|
0,8
0,5
6
2
2,3
3,6
1
8,1
2
0,7
8
2
|
|
|
|
MSE = 300729
|
MAPE = 1,6 %
|
|
MSE = 2739968
|
MAPE = 3,1 %
|
Source : Nos calculs
De part ce tableau, nous disons que la Bralima peut choisir le
modèle additif pour faire les prévisions de la période de
mois de juillet 2009 au mois de juin 2010, car à 98,4 % elle a la chance
de réaliser ses prévisions.
Le tableau suivant va nous présenter la comparaison des
erreurs sur les capacités prévisionnelles des modèles
additif et multiplicatif. Pour les boissons gazeuses au sein de la Bralima.
Tableau n° 20 : Comparaison des erreurs des
modèles additif et multiplicatif (boissons gazeuses en
hectolitres).
|
|
Modèle additif
|
Modèle multiplicatif
|
|
Valeurs observées
|
Prévisions
|
Erreurs
|
Erreur absolue en %
|
Prévisions
|
Erreur
|
Erreur absolue en %
|
Juillet 2009
Août 2009
Septembre 09
Octobre 2009
Novembre 09
Décembre 09
Janvier 2010
Février 2010
Mars 2010
Avril 2010
Mai 2010
Juin 2010
|
11000
12500
11000
10000
10888
12000
11500
8000
9000
14000
10000
8000
|
11549
12200
10618
10260
10400
11822
11103
8894
9382
13032
9749
9632
|
-549
300
382
-260
488
178
397
-894
119
968
251
-1632
|
5
2,4
3,47
2,6
4,5
1,5
3,45
11,17
1,25
7
2,51
20,4
|
11529
12614
10729
10621
8920
12704
11432
9183
9741
11078
10031
10049
|
-259
-614
271
-350
1968
704
68
-1183
-241
2922
-31
-2049
|
2,35
5
2,46
3,5
18,07
6
0,6
14,8
2,50
21
0,31
25,6
|
|
|
|
MSE =
46567864
|
MAPE = 5,4 %
|
|
MSE =78908976
|
MAPE = 8,5 %
|
Source : Nos calculs
De part ces deux tableaux, nous pouvons conclure que la
Bralima peut opter pour le modèle additif pour prévoir en boisson
alcoolisées et en boissons gazeuses, car il présente moins
d'erreurs que le modèle multiplicatif.
F. Evolution prévisionnelle de la
Bralima
Sur ce point, nous allons comparer les valeurs
observées à la vente et les prévisions que devraient avoir
la Bralima aux mois de janvier à juin 2009. Cette comparaison va nous
permettre de faire un constant positif ou négatif sur l'évolution
de produits Bralima.
Par le modèle additif, nous allons aborder les ventes
prévisibles de boissons alcoolisées et celles de boissons
gazeuses en utilisant toujours la formule (t)= (at+b)+S'(j) où a et b sont
estimés par la méthode de moindres carrés ordinaires, t
exprime le temps, (t) présente les prévisions au temps et S'j
présente les coefficients saisonniers appartenant à ce temps.
a. Les boissons alcoolisées
Pour les mois de janvier 2009, les quantités vendues
devraient être de :
(t)=342,75x37+25484,76+1325,37
Soit 39492 hectolitres, c'est qui nous donne un écart
de 5003 hectolitres ; cet écart est d'environ 14,5 % de la
quantité vendue.
En appliquant la même procédure pour les autres
mois, nous concluons qu'en moyenne au bout de six mois les quantités
vendues ont baissé d'environ 13,4 % des ventes par rapport aux
quantités qui devraient être les prévisions de janvier
à juin 2009.
Pour le cas réel, les ventes de six premiers mois de
l'an 2009 ont baissé de 11% par rapport aux six premier mois de l'an
2008, ce qui donne un écart de 2,4% entre les réels et les
prévisions
a. Les boissons gazeuses
A partir de la formule (t)= (at+b)+S'(j) nous avons les valeurs.
(t)= 18t+b+S'j, S'j étant le coefficient saisonnier au
temps t.
Examinons alors l'évolution des ventes des boissons
gazeuses comparativement aux prévisions que devraient avoir les mois de
janvier au juin 2009.
Le mois de janvier 2009 a eu les ventes de 10503 hectolitres,
alors que de part notre formule les ventes devraient être de 10904,95
hectolitres, c'est qui nous donne un écart de 3,7 % par rapport aux
ventes observées pour ce mois.
Par rapport aux ventes de janvier 2008, les ventes de janvier
2009 ont baissé d'environ 16 % de ventes de janvier 2008.
Avec les autres mois, la Bralima évolue
négativement pour les vente de boissons gazeuses, ce qui nous
présente en totalité une baisse d'environ 14 % par rapport aux
quantités que la Bralima devrait vendre aux six premiers mois de
l'année 2009 et d'environ 18 % par rapport aux ventes observées
aux six premiers mois de l'année 2008.
Bref, les ventes des boissons alcoolisées ainsi que
gazeuses de l'année 2009 vont à la baisse par rapport aux six
premiers mois de l'année 2008.
La Bralima doit se proposer de faire le point de l'état
relatif face à cette situation malsaine, il ne s'agit pas de dire
« nous savons faire cela », « comment le
faisons-nous, par rapport aux autres ».
L'objectif étant de déterminer les forces et les
faiblesses relatives de la firme et sa ou ses compétence (s)
distinctive (s).
Eu égard à ce qui précède, nous
allons donner un apport stratégique pour lutter contre la concurrence de
produits similaires de la Bralima/Bkv ; ce qui fera l'objet de notre
troisième chapitre.
CHAPITRE III : LES POLITIQUES COMMERCIALES : LE
PROTECTIONNISME
Ce chapitre consiste à une analyse sur les
stratégies qui peuvent canaliser l'avenir de la Bralima. Nous allons
d'abord donner les notions sur le protectionnisme et puis l'apport tarifaire
pour aider à la Bralima de se maintenir face à la concurrence
étrangère.
III.1
NOTIONS SUR LE PROTECTIONNISME
A. Définition.
Le protectionnisme est une doctrine défendue par
certains économistes, qui propose de protéger la production
nationale de la concurrence des entreprises étrangères. Pour
cela, le pouvoir politique entrave l'entrée sur le territoire national
des marchandises étrangères par des taxes à l'importation
(ex : taxe de 30% sur une marchandise donnée) ou une
réglementation spécifique (ex : interdiction d'un type de
marchandise).
B. Les instruments de protectionnisme.
1. Les barrières tarifaires.
Les droits de douane sont des taxes prélevées
sur les marchandises lors de leur passage aux frontières. Les douaniers
surveillent les entrées sur le territoire national essentiellement pour
cette raison. La taxe agit sur le prix du produit étranger vendu sur le
marché intérieur. Les consommateurs nationaux sont
dissuadés d'acheter ces produits étrangers jugés trop
coûteux et préfèrent acheter la production locale.
2. Les barrières non tarifaires.
Les prohibitions commerciales sont des interdictions
d'importer certains produits. Ces prohibitions reposent parfois sur des raisons
sanitaires (ex : interdiction d'importer en France de la viande bovine durant
la crise de la « vache folle »), parfois pour des raisons religieuses
(interdiction d'importer de l'alcool en Arabie Saoudite), parfois pour des
raisons morales (armes, drogues...) ou écologiques (animaux
exotiques).
L'embargo est une mesure administrative qui vise à
empêcher la libre circulation d'une marchandise (ex : un embargo sur les
armes).
3. Les mesures para tarifaires
Ce sont par exemples les subventions à l'exportation,
les crédits à l'exportation à taux d'intérêt
réduits, les distorsions liées aux différences de
régimes fiscaux. La palette des instruments du « protectionnisme
financier » est particulièrement riche et évolutive.
4. Les règlements administratifs.
Des règlements très pointilleux peuvent
décourager les exportateurs étrangers. Les Japonais utilisent
cette forme de protectionnisme déguisé en utilisant des normes de
sécurité excessives. La France impose des modes d'emploi en
langue française, alors que beaucoup de pays n'utilisent que la langue
anglaise.
5. La manipulation du taux de change.
Une politique de change habile permet d'améliorer
artificiellement le solde commercial. Lorsqu'un pays possède une monnaie
faible, ses exportations sont favorisées. De plus, ses importations lui
coûtent plus chères. Ses consommateurs évitent donc, dans
la mesure du possible, d'acheter des produits étrangers. Le solde de la
balance commerciale s'améliore de cette manière.
6. L'esprit patriotique.
Certains états diffusent un esprit protectionniste
dans leur population. C'est le cas du Japon. Le consommateur japonais est
réticent à acheter des produits étrangers.24(*)
III.2 LES PRODUITS CONCURRENTS A LA BRALIMA
L'Est de la RDC (Bukavu, Goma, Uvira) importe de l'Amstel bock
et beer du Burundi, de la Mutzig et de la Guiness au Rwanda ainsi que d'autres
boissons gazeuses en provenance de ces deux pays.
Depuis cinq ans, elle a enrichi sa gamme d'une bière
brune dite « Turbo King » apparemment pour accepter la
frange de la clientèle qui se serait convertie vers l'Amstel bock en
tournant le dos à la Primus. La Bralima vient de mettre depuis trois ans
sur le marché la Mutzig qu'elle produit localement. L'unique
bière qu'offrait la brasserie a favorisé le trafic des autres
bières des pays voisins vers le Congo. Des mesures draconiennes ont
été mises en pied pour tenter de protéger l'industrie
locale mais sans beaucoup de succès. Des consommateurs de l'Amstel et de
la Mutzig ont poussé les acteurs dans la filière d'imaginer des
subterfuges pour braver la vigilance des services à la
frontière.
2.1
Approvisionnement
Les commerçants dans ce domaine s'approvisionnent
auprès des dépôts de revente de bières dans les pays
voisins, au Burundi. Ils font recours à des déclarants dits
débout. Ceux-ci assurent les opérations d'achat, négocient
le transport et exécutent les différentes formalités aux
frontières étrangères. Le gros du problème se
rencontre au Congo, où ses entrées sont sensées être
réglementées pour rationner les quantités jugées
par acceptables par les autorités locales. Les nombres des casiers de
bières est sous-estimé, des bouteilles sont cachées en
dessous des sièges des véhicules ou camouflées dans
d'autres marchandises.
Les statistiques de l'OFIDA ne reprennent nulle part les
quantités des bières importées ni du Rwanda, ni du
Burundi, bien que des débits des boissons sont inondés par les
bières étrangères. C'est comme les autres produits du
commerce transfrontalier qui ne bénéficient d'aucune pièce
justificative légitimant les divers payements effectués aux
frontières.
2.2 Le
marché et les produits
Il faut rappeler que la Bralima intervient aux recettes de
l'OFIDA à concurrence de 15% aux moyens des taxes nommées droits
de consommation sur production locale. C'est l'une des rares usines qui a
survécu aux différentes crises qu'a connu et continue à
connaître la RDC.25(*)
Avec les statistiques de la Division du commerce
extérieur, nous avons les quantités totales de casiers des
boissons gazeuses et des bières vendues par la Bralima et celles
importées par les différents commerçants.
Tableau n° 21 Tableau comparatif des ventes de la
Bralima et des importations de B.G et Bières
Année
produits
|
2006
|
2007
|
2008
|
Ventes locales
- bière
- B.G
|
3.682.025 casiers
1.548.930 casiers
|
4.360.127 casiers
1.786.500 casiers
|
5.352.731 casiers
1.700.500 casiers
|
Totaux
|
5.230.955 casiers
|
6.146.627 casiers
|
7.083.231 casiers
|
Importations
- bière
- B.G.
|
2.098.123 casiers
700.568 casiers
|
2.600.240 casiers
1.456.000 casiers
|
3.789.569 casiers
1.500.754 casiers
|
Totaux
|
2.798.691 casiers
|
4.056.240 casiers
|
5.290.323 casiers
|
Source : Division du commerce extérieur
(Sud Kivu et Nord Kivu) et la Bralima
En comparant les ventes locales de la Bralima et les
importations, nous disons que les importations croissent d'une année
à une autre, soit de 35% en 2006, de 40% en 2007 et de 43% en 2008 de
la part du marché de l'Est de la RDC, pour réduire ces risques,
nous allons passer à la détermination des tarifs douaniers en
faveur de la Bralima.
III.3.
LE TARIF DOUANIER EN FAVEUR DE LA BRALIMA
Conformément au rôle lui assigné, l'Office
des Douanes et accises ; OFIDA en sigle poursuit un triple
objectif :
· Apporter des ressources à l'Etat (mission
fiscale)
· Protéger le commerce et l'industrie nationale
(mission économique)
· Et enfin, de permettre l'élaboration des
stratégies commerciales26(*) (mission connexe) et celles des services
étatiques divers.
Dans la poursuite de réalisation de ce triple objectif,
l'OFIDA se doit des mesures administratives autres que douanières
servant l'injonction du gouvernement dans l'appréciation de ces mesures
douanières et administratives que l'on qualifie un pays de
protectionnisme.27(*)
III.3.1. Comparaison des prix moyens des produits concurrents
et des produits de la Bralima/Bkv
a. les prix des produits concurrents
Sur ce point, nous allons donner les prix moyens de boissons
alcoolisées (Primus, Amstel, Mitzig,...) et les boissons gazeuses
(Coca-cola, Fanta, Tonic,...) en provenance de pays frontaliers de l'Est de la
RD Congo (Rwanda, Burundi,...).
Tableau n° 22 les prix moyens des produits
concurrents de la Bralima/Bkv (Bukavu, Goma et Uvira) en $/ nombre des
bouteilles
Produits villes
|
Bukavu
|
Goma
|
Uvira
|
Primus (Rwanda)
Primus (Burundi)
Mitzig (Rwanda)
guiness
Amstel
beer(Burundi)
Amstel bock(Burundi)
B.G.(Rwanda)
B.G ( Burundi)
|
-
-
-
20/24
13/12
21/24
-
-
|
-
-
13/12
21/24
14/12
22/24
8/24
-
|
-
10,5/12
13/12(Kamanyola)
22 /24
12/12
20/24
-
8/24
|
Source: entretien avec les commerçants
importateurs
A part les produits précités, nous pouvons avoir
d'autres produits concurrents, mais vendus en petite quantité, notamment
les boissons gazeuses de 500ml en provenance de l'Uganda, Amstel beer et bock
en provenance du Rwanda,...
Après avoir donné les prix de produits
concurrents étrangers, nous allons les comparer avec les prix de
produits locaux.
b. les prix des produits locaux
Le tableau qui suit nous donnera les renseignements sur le
prix vendu par la Bralima/Bkv.
Tableau n° 23 les prix moyens des produits locaux
de la Bralima/Bkv (Bukavu, Goma et Uvira) en $/nombre de bouteilles
Produits villes
|
Bukavu
|
Goma
|
Uvira
|
Primus
Mitzig
Turbo-king
B.G.
Gros vitalo
|
10,5/12
11,8/12
11/12
7,5/24
7,5/12
|
11,5/12
12,4/12
12/12
8,5/24
8,5/12
|
10,7/12
12/12
11,2/12
7,8/24
7,8/24
|
Source: entretien avec les dépôts
relais
En examinant ces deux tableaux, nous observons que les prix
des boissons alcoolisées (Primus, Mitzig) et boissons se rapprochent
à Uvira et à Goma des prix des produits concurrents ; ces
derniers peuvent s'expliquer par les faits que :
· La Brarundi se trouve proche d'Uvira, ce qui
réduirait le coût de transport pour cette de s'en
approvisionner ;
· La Bralirwa (Brasserie Limonadérie du Rwanda) se
rapproche aussi de la ville de Goma, ce qui occasionnerait aussi les
mêmes inconvénients qu'à Uvira.
Quant à la bière Amstel (Burundi elle
présente sa particularité, mais son prix et goût se
rapprochent aussi des boissons produites par la Bralima/Bukavu.
Avec la présence de ces produits concurrents, disons
qu'ils sont une menace pour la Bralima, car le consommateur choisirait alors
son goût préférable ou la qualité de produit
imposée par sa santé (boisson sans sucre pour un
diabétique).
III.3.2. Application des tarifs douaniers pour les boissons
en faveur de la Bralima
Pour ce point, nous allons représenter l'application
des tarifs douaniers pour surmonter les activités de la Bralima face
à la concurrence. Pour ce dernier nous allons dégager deux
situations :
1. La légalisation du tarif des
produits concurrents
Ces produits concurrents
étant déjà sur le marché, l'Etat peut laisser la
libre circulation des produits brassicoles en provenance des pays frontaliers
pourvu qu'ils remplissent les formalités douanières.
2. Application des tarifs douaniers
Comparativement aux boissons produites par la Bralima, les
boissons concurrentes présentent les prix oscillants ceux de la Bralima,
ce présente une menace pour la société.
En appliquant un tarif un tarif d'environ 30% sur le prix
international de produits concurrents, nous pouvons un prix nouveau prix
à partir du tableau suivant :
Tableau n°24 nouveaux prix après tarifs
douaniers en $/nombre de bouteilles
Produits villes
|
Bukavu
|
Goma
|
Uvira
|
Primus (Rwanda)
Primus (Burundi)
Mitzig (Rwanda)
guiness
Amstel beer(Burundi)
Amstel bock(Burundi)
B.G.(Rwanda)
B.G ( Burundi)
|
-
-
26/24
16,9/12
26,3/24
-
-
|
-
-
16,9/12
26,3/24
18,2/12
26,6/24
10,6/24
-
|
-
13,65/12
16,9/12(kamanyola)
26,6/24
15,6/12
26/24
-
10,6/24
|
Source : nos calculs
Ce tableau nous donne les nouveaux prix pour surmonter les
ventes de la Bralima, mais présenteraient les conséquences si
elle ne couvre pas l'ensemble de sa nouvelle clientèle ; ce qui
poussera à faire un regard sur le diagnostic interne de l'entreprise
c'est-à-dire qui consiste à identifier les facteurs internes de
compétitivité par une évolution du potentiel de
l'entreprise (forces et faiblesses) et de moyens d'achat (ressources). Il
permet de positionner l'entreprise dans son univers concurrentiel. Il mobilise
des outils d'analyse stratégique.
CONCLUSION GENERALE
Nous venons de réaliser un travail sur l'analyse
explicative des mouvements saisonniers sur la variation de la consommation des
produits industriels : cas de la Bralima.
Nous avons donné les notions sur la production, la
commercialisation et celles de l'offre et de la demande.
Nous avons également présenté la Bralima
et son intervention sur le marché des produits brassicoles à
l'Est de la RDC.
Face aux problèmes de la Bralima, nous avons
posé l'hypothèse que les mouvements engendrent la hausse ou la
baisse de consommation de ses produits, c'est ainsi que nous avons
constaté que certains mois ont une faible consommation et les autres
présentent une hausse. Non seulement un mois de faible consommation,
mais un événement quelconque peut influencer une forte
consommation.
Malgré l'explication des mouvements saisonniers sur la
variation des boissons alcoolisées et gazeuses, la Bralima vend
toujours, ce qui nous a poussé à donner une série
corrigée des variations saisonnières ou une série de
désaisonnalisée.
La Bralima ne doit pas vivre la situation actuelle, mais doit
plus se donner une idée sur son avenir, ce qui nous a donné une
proposition prévisionnelle d'une année pour l'ensemble de ses
produits pour pouvoir se maintenir sur le marché.
Avec l'étude effectuée sur ses
prédictions, nous avons remarqué que la Bralima a des
déficits sur l'ensemble de ses produits au début de
l'année 2009 ; ce qui nous a poussé à trouver la part
que les produits concurrents de pays voisins s'accapare sur le marché
congolais des produits brassicoles.
Par ses obligations, l'OFIDA se doit la responsabilité
de protéger les entreprises nationales contre les importations, c'est
ainsi que nous avons proposé une application d'un tarif douanier sur les
produits importés similaires aux produits Bralima, à ceci nous
avons proposé une augmentation de 30% des taxes douanières sur
les prix constatés sur le marché actuel. Ce qui peut nous donner
les effets suivants :
· Effet sur la consommation : la consommation
domestique va baisser d'une quantité importante ;
· Un effet sur les importations : les importations
vont décroître d'un montant très faible par rapport au
précédent ;
· Un effet de recette fiscale : le tarif fiscal
représente un revenu fiscal pour le gouvernement importateur ;
· Un effet de redistribution du revenu : dans la
mesure où le prix a augmenté, il y a une redistribution de
consommateurs ; les premiers « subventionnant »
en quelque sorte les seconds, est égale à la différence
des prix avant et après tarif multiplié par la quantité
produite par la Bralima après le tarif.
Nous recommandons ainsi à la Bralima de pouvoir
chercher à améliorer leurs conditions de produire et de vendre,
pour que la protection émanant de l'OFIDA ne constitue une menace pour
elle. Elle doit mesurer ses forces et faiblesses et se doter ses propres moyens
d'approvisionnements pour pouvoir minimiser ses coûts et dépenses
soit en faisant la sous-traitance de petites entreprises pour lui fournir les
matières premières sur place, notamment la production des
bouteilles vide.
BIBLIOGRAPHIE
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· BARREAU J. et JIBZRG G., Economie et organisation
de l'entreprise, Sirey, Paris, 1978.
· CONGO POCHES TROUEES. Flux et fuites des recettes
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· CONUS H., L'entreprise et sa croissance par
l'investissement, éd
Universitaire, Fribourg, 1972.
· DEPREZ-DELL'ORCO M. et PLAS D., Economie
d'entreprise : organisation de l'entreprise : structures, fonctions,
recherches et développement, Lobor, Bruxelles, 1993.
· JACQUEMIN A. et TUCKENS H., fondement
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livre, Bruxelles, 1979.
· MORVAN Yves, Fondements d'économie
industrielle, 2ème éd. Economica.
· Philip. H., La coordination aux lois de
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2. MEMOIRES ET COURS
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l'appréciation des effets de la conjoncture économique de la
Bralima, UCB_Bukavu, FSEG, mémoire inédit,
1997-1998.
· NGONGO P., la compétitivité
internationale des entreprises du Sud Kivu : Analyses stratégiques
sur GINKI et BRALIMA, UCB_Bukavu, mémoire inédit,
1996-1997.
· WATANGA James, Flexibilité de l'entreprise
comme stratégie de la gestion : cas de la Bralima, UCB_Bukavu,
FSEG, mémoire inédit, 2002-2003.
3. WEB SITES
·
www.fao/foresty/docrep/wfcxi/publi/V4/T212F/1-3.HTM.
·
www.protéctionisme-wikipédia.htm.
TABLE
DES MATIERES
I
I
DEDICACE
I
REMERCIEMENTS
II
SIGLES ET ABREVIATIONS
III
INTRODUCTION GENERALE
1
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2 HYPOTHESES DU TRAVAIL
2
0.3 INTERET ET CHOIX DU SUJET
2
0.4 METHODES ET TECHNIQUES
2
0.5 DELIMITATION DU TRAVAIL
3
0.6. ETAT DE LA QUESTION
4
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
.............................................................5
CHAPITRE PREMIER : LES CONCEPTS DE
BASE ET LA PRESENTATION DE LA BRALIMA/ BUKAVU
6
I.1. Aspects techniques de la production
8
I.1.1. La production simple
8
I.1.2. La fonction de production
8
I.1.3. La production liée
11
I.2. Aspects économiques de la
production : les coûts
12
I.2.1 Notion de coût
12
I.2.2. La fonction de coût
13
I.2.3. Sortes de coûts
13
I.2.4. Plan de production
14
II. La commercialisation et ses fonctions
16
II. 1 Définitions de la
commercialisation
16
III. La présentation de la
Bralima
20
CHAPITRE II : IMPACTS DES MOUVEMENTS
SAISONNIERS SUR LA CONSOMMATION DES PRODUITS BRALIMA
23
II.1. LES MOUVEMENTS SAISONNIERS DE L'EST DE LA
RDC
23
II.2. EVOLUTION DE LA PRODUCTION ET DES VENTES DES
PRODUITS BRALIMA
24
II.2.1. Evolution de la production
25
II.2.2. Evolution des ventes
28
II.2.3. Les relations des productions et des
ventes.
29
II.3. VARIATION PERIODIQUE DE CONSOMMATION DES
PRODUITS BRALIMA ET LES PREVISIONS
32
II.3.1. Calculs des coefficients saisonniers
32
D. Prévisions
45
CHAPITRE III : LES POLITIQUES
COMMERCIALES : LE PROTECTIONNISME
54
III.1 NOTIONS SUR LE PROTECTIONNISME
54
III.2 LES PRODUITS CONCURRENTS A LA BRALIMA
56
2.1 Approvisionnement
56
2.2 Le marché et les produits
57
III.3. LE TARIF DOUANIER EN FAVEUR DE LA
BRALIMA
58
III.3.1. Comparaison des prix moyens des produits
concurrents et des produits de la Bralima/Bkv
58
III.3.2. Application des tarifs douaniers pour les
boissons en faveur de la Bralima
61
CONCLUSION GENERALE
63
BIBLIOGRAPHIE
65
TABLE DES MATIERES
67
* 1 Jeannette MBAYO et
Emmanuel SALIKE, l'appréciation des effets de la conjoncture
économique de la Bralima, UCB_Bukavu, FSEG, mémoire
inédit, 1997-1998.
* 2 James WATANGA,
Flexibilité de l'entreprise comme stratégie de la
gestion : cas de la Bralima, UCB_Bukavu, FSEG, mémoire
inédit, 2002-2003.
* 3 CONUS H.,
l'Entreprise innovatrice et sa croissance par l'investissement,
éd. Universitaire, Fribourg,
1972, p.70
* 4 Yves MORVAN, Fondements
d'économie industrielle, 2ème
éd.,Economica, p.455-456
* 5 CONUS H.,
l'Entreprise innovatrice et sa croissance par l'investissement,
éd. Universitaire, Fribourg,
1972, p.70
* 6 Idem, p. 71
* 7 Philip H., La
coordination aux lois de distribution, Londrès, 1894, p.4
* 8 Philip H, Op. Cité,
Page 7
* 9 BARREAU J. et JIBARD G.,
Economie et Organisation de l'entreprise, SYREY, Paris, 1978, p. 138
* 10 CONUS H., Op.cit., p.72
* 11 Idem, p., 84
* 12 Idem, p., 87
* 13 Idem, p., 88
* 14 Idem, p.,89
* 15 Emile Wauthy-G. Bruland et
J. André, initiation à la vie économique,
la Brocur, Namur, p., 127
* 16 BARREAU J. et JIBARD
G., Economie et Organisation de l'entreprise, SYREY, Paris, 1978, p.
140
* 17
www.fao/foresty/docrep/wfcxi/publi/V4/T212F/1-3.HTM
* 18 Idem
* 19 Idem
* 20 M. DEPREZ - DELL'ORCO et
D. PLAS, Economie d'entreprise : Organisation de l'entreprise :
structures, fonctions, recherches et développement, Lobor,
Bruxelles, 1993, p. 73
* 21 A. JACQUEMIN et H.
TUCKENS, Fondement d'économie politique, éd. La
renaissance du livre,
Bruxelles, 1979, p. 37
* 22 Idem, p., 41
* 23 S. MWINYIKONDO,
Climatologie, G1 Géographie, ISP_Bukavu, 2008-2009, cours
inédits.
* 24
www.protectionnisme-wikipédia.htm
* 25 CONGO POCHES TROUEES-
Flux et fuites des recettes douanières au Sud Kivu, 2008
* 26 Prince NGONGO,
la compétitivité internationale des entreprises du Sud
Kivu : Analyses stratégiques sur GINK et la Bralima/Bukavu,
U.C.B., 1996-1997
* 27 Idem
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