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Internet à  Touba: approche géographique des usages du réseau dans les cybercafés de la ville

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par Paul Marie Benoit Mamadou DIOUF
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maitrise 2009
  

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III - Position du problème de recherche

L'appropriation des TIC se perçoit dans une certaine mesure à travers les usages qu'en font les populations qui l'utilisent. Elle est donc « une démarche d'intégration d'une grande complexité par laquelle ces populations parviennent à faire leurs ces nouveaux outils et à les adapter à leur besoin »14(*). Dès lors il semble que l'appropriation d'une TIC de même que les usages qu'on peut en faire sont en rapports avec les caractéristiques du territoire dans lequel elle est introduite et utilisée en ce sens que c'est de celles-ci que découlent les besoins des populations. Toutefois l'usage suppose au préalable l'accès et cet accès est corrélé à certains facteurs comme le niveau d'instruction et de maîtrise des outils technologiques, les moyens financiers ou encore la distance au lieu d'accès. En effet, les ordinateurs ont un coût relativement élevé et ce même s'ils sont d'occasion. De même, les accessoires nécessaires à la ce propos, Annie Chéneau Loquay écrit qu' « en Afrique, l'appropriation des NTIC se fait à l'inverse du modèle dominant occidental ; le mode d'accès aux outils de communication est essentiellement collectif étant donné le faible niveau de vie moyen des populations comparé au coût du matériel et de la communication elle-même »15(*). Ce « modèle européen » est basé sur l'accès individuel, c'est-à-dire la possibilité qu'a l'individu d'accéder à cet outil à son domicile. Par contre en Afrique, le mode d'accès aux outils de communications est essentiellement collectif. L'exemple des cybercafés et des télécentres en est une parfaite illustration. Ainsi donc, les cybercafés et autres lieux d'accès collectifs sont les principaux lieux d'accès à Internet car « d'un point de vue strictement individuel, l'accès à Internet est très coûteux et seule une minorité de personnes ont les moyens de disposer d'un ordinateur individuel connecté à Internet »16(*).

D'autre part, « sans la maîtrise des savoirs de bases que sont la lecture, l'écriture et le calcul, il est illusoire de penser que les africains comme les autres hommes pourraient être de véritables acteurs de la société de l'information »17(*), c'est-à-dire des usagers des TIC, Internet en particulier. En effet, les langues vernaculaires du pays, bien que certaines d'entre elles aient été codifiées, ne sont malheureusement pas beaucoup présentes dans les sites web. Ceci est dû en partie à la faiblesse de la production de contenus sénégalais. En 2009 sur les 73 600 000 sites web actifs dénombrés dans le monde18(*), le Sénégal n'en comptait que 2141. Et dans beaucoup de ces sites web sénégalais, les langues locales du pays sont très rarement présentes. Même le wolof qui est pourtant la principale langue de communication du pays est peu ou pas du tout utilisé dans ces sites. La plus part des sites web consulté dans ce pays sont donc conçus ailleurs et dans d'autres langues. De même les ordinateurs et les accessoires qui les accompagnent sont eux aussi conçus, le plus souvent, soit en anglais soit en français. Ainsi donc, Internet se présente comme une technologie dont l'usage requiert à priori un minimum de connaissance comme savoir lire et écrire surtout les langues exotiques. Dès lors on peut se demander quels seront les effets de la présence de cet outil dans une ville comme Touba où le taux d'alphabétisation, en français, atteint une proportion assez faible.

En 2005, 55% de la population de cette ville était analphabète19(*). Toutefois, cette ville dispose également d'une cohorte assez significative d'individus ayant fréquenté ou fréquentant l'école française ou le franco arabe (établissement scolaire où on allie l'enseignement du français à celui de l'arabe). En 2005 la part de ces deux types d'enseignement s'élevait respectivement à 7,18% et 3%20(*). Du coup les usagers d'Internet pourraient être cette frange de la population « toubienne » instruite, parce que disposant des ressources permettant de lire, écrire et comprendre le contenu des pages web et des ordinateurs. Dans ce cas, il y aurait une catégorisation de la société qui opposerait, d'un coté, ces personnes qui ont accès à Internet et qui donc disposent d'une ouverture sur l'extérieur et, de l'autre, ces analphabètes qui ne peuvent utiliser Internet parce que non instruits. Alors Internet serait-elle une technologie qui exclut d'entrée de jeu les illettrés (en ce sens qu'il utilise l'écrit comme support) ? Serait-elle une technologie qui oppose une élite connectée au réseau mondiale et une catégorie de la population non connectée et qui, du coup, reste exclue de la « société de l'information » ? Autrement dit ne pourrait-il pas crée au sein d'une même société deux groupes évoluant dans des mondes divers ? Mais cette difficulté liée à la langue est elle insurmontable ? Les personnes non alphabétisés ne sont elles pas capables de développer des mécanismes leur permettant d'utiliser cette TIC malgré leur statut ? Est-il réellement évident que seuls les alphabétisés, les instruits peuvent utiliser Internet, si on sait qu'il y a de plus en plus d'applications multimédias disponibles dans les sites web ? L'avantage de ce genre d'application est qu'il présente des contenus avec des textes, du son et des images (fixes ou animées) ; ce qui peut permettre, dans une certaine mesure, de contourner les obstacles liés surtout à la langue. Avec ce genre d'application donc les analphabètes de Touba pourraient faire partie intégrante des utilisateurs d'Internet dans cette localité. Qui utilise Internet à Touba ? Les analphabètes ? Cette frange de la population ayant fréquenté ou qui fréquente l'école française ou le franco-arabe ?

L'accès et les usages d'Internet sont également corrélés à d'autres facteurs autres que ceux précités. L'adaptabilité, à savoir « l'adéquation entre d'une part les applications, les services et les contenus offerts et, de l'autre, les besoins exprimés ou latents des utilisateurs »21(*) est également un facteur à prendre en compte. Ces besoins des usagers découlent en grande partie des caractéristiques de leur cadre de vie. La ville de Touba ; « capitale des mourides », se singularise par un taux d'émigration assez soutenu. Dans cette localité, l'émigration remonte au lendemain de la seconde guerre mondiale et a eu pour destination les principaux centres urbains du pays, mais également de la sous région et même de l'Europe et des USA. Avec cette émigration, la relation de proximité entre l'émigré « toubien » et son marabout, sa famille et ses proches restés à Touba est dans un certain sens brisé. Ce qui crée ainsi un besoin d'établir des relations à distance, c'est-à-dire « l'ensemble des formes de liens à la fois économiques, financiers ou sociaux »22(*). L'avènement des TIC, Internet en particulier a sensiblement modifie le paradigme communicationnel des peuples du monde. En effet, avec cette technologie, des individus spatialement distants peuvent entretenir des communications interpersonnelles en temps réel et ce, nonobstant les contraintes temporelles ou naturelles qui rendaient jadis difficile la communication. Des lors, elle se présente comme un excellent outil pouvant permettre aux populations de Touba de maintenir une relation a distance avec sa diaspora et vis versa. Mais en est-il réellement le cas ? Est que les populations de Touba disposent d'assez de ressources pour utiliser à bon escient les applications d'Internet qui servent à communiquer ?

En outre, la technologie Internet, du fait de sa visibilité planétaire et des facilités de communications qu'elle offre, est de plus en plus utilisée par les acteurs traditionnels du secteur du commerce qui y voient un nouveau support de transactions commerciales. C'est donc dire qu'elle offre des contenus compatibles avec les activités des commerçants de la ville, qui représentent 48% de la population active. Toutefois, selon Ndiouma Faye, la plus part de ces commerçants n'a reçu aucune formation en rapport avec l'activité commerciale qu'il exerce. Du coup on peut se demander si cette frange de la population utilise réellement les possibilités que lui offre Internet.

Cette visibilité mondiale et ces facilites de communication font qu'Internet est également massivement utilisée par des communautés religieuses pour ainsi propager leurs idéologies, leurs messages. C'est ainsi que de nombreux dahiras mourides ont conçu des sites web disposant d'applications multimédias et d'outils de communication, dont l'objectif essentiel est de mieux faire connaître Cheikh Ahmadou Bamba, sa vie, sa famille, la confrérie religieuse qu'il a mis en place... A partir de ces sites, on peut effectuer des téléchargements de khassidas (poèmes écrit par Bamba pour louer son Seigneur et son envoyé, le Prophète Mohamed PSL), des images de Bamba ou de membres de sa famille, regarder (en direct ou en différé) des magals ou autres vidéos concernant la confrérie. Il est également possible d'y écouter les messages du khalife général ainsi que ceux des autres khalifes lignagers. D'autres sites web du même genre ont été également conçu par des marabouts mourides (les descendants du fondateur) qui, en plus de « vendre » l'image de la confrérie sur ce nouveau support de communication, l'utilise aussi pour mieux communiquer avec leurs fidèles ou faire leur propre promotion. En plus des mourides, de nombreux autres sites web d'associations religieuses musulmanes permettent de mieux maîtriser les rudiments de la religion islamique en proposant des traductions, en plusieurs langues, de versets coraniques ou des interprétations du message islamique, des cybers fatwa, etc. Cette présence assez importante du fait religieux sur Internet pourrait exercer une influence sur les usages qui sont fait de ce réseau dans une localité où la fonction religieuse occupe une place centrale. Fondée en 1887 par Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, cette localité devait être un lieu idéal pour adorer et servir Dieu et son Envoyé Mohamed (PSL) conformément aux recommandations et interdits de ceux-ci. Dans l'ode qu'il a dédiée à sa cité, le fondateur décrit explicitement le type d'hommes qu'ils souhaitent comme « voisin » dans sa localité et ses principales fonctions. D'ailleurs c'est du fait de l'importance de cette fonction religieuse, que les formes de distractions, d'amusements, de divertissements pratiquées dans les autres villes du pays (le football, le cinéma, les jeux, etc.) y sont tous prohibées. En outre, cette ville est gérée et contrôlée par un khalife général qui est un descendant direct du fondateur et qui veille sur le respect de l'orthodoxie. La technologie Internet met a la disposition des internautes de Touba de nombreuses ressources (simple d'accès et gratuits pour la plus part) pouvant leur permettre de mieux s'imprégner des recommandations religieuses et confrériques. Ainsi elle pourrait participer à renforcer et à pérenniser la dimension religieuse de la ville de Touba.

Cependant, cette ville a connue une urbanisation rapide et massive, du fait de son statut d'exterritorialité qui découle de l'importance de sa fonction religieuse. Cette urbanisation a eu comme principal corollaire un affaiblissement de l'autorité du khalife sur la ville. En effet, de par son ampleur, elle ne permet plus à l'autorité maraboutique de pérenniser et d'assurer son contrôle sur l'espace et sur les hommes (Gueye 2002b). Des lors, la présence d'Internet à Touba pourrait aussi participer à renforcer cet affaiblissement de l'autorité du khalife et contribuer ainsi à l'effritement du symbolique et du sacré qui caractérisent tant cette localité. En effet cette TIC propose à ses usagers de nouveaux cadres d'échange, de dialogue, d'expression grâce notamment à son aptitude à relier des personnes géographiquement éloignées (les forums de discussion, les blogs, les sites de rencontre...). Il est ainsi possible de nouer de nouvelles relations (amicales, amoureuses, professionnelle etc.) avec des individus différents d'un point culturel et cultuel. De ce fait il est possible d'évoluer dans un nouveau cadre où il est possible de s'extirper de certaines contraintes qu'imposent soit la société dans la quelle on vit, soit la communauté religieuse à laquelle on appartient. Ainsi, le contact des populations de Touba avec cet extérieur,  avec ces images positives et négatives de sociétés basées sur d'autres logiques, bref l'appropriation de cette TIC par cette population ne peut-elle pas crée des situations nouvelles pas conformes aux exigences sociétales et religieuses qui caractérisent cette localité ? Quels sont les effets réels de la présence d'Internet à Touba ? Va-t-elle renforcer le fait religieux qui caractérise tant cette ville ? Va t- elle exacerbée les mutations en cours dans cette ville ? Dans quelle(s) mesure(s) pourraient-ils les exacerber ?

Objectifs de recherche

L'objectif général de cette étude est d'appréhender, à partir d'une approche géographique des usages d'Internet dans des cybercafés de Touba, les effets réels de la présence de cette TIC dans l'espace de cette ville.

Pour ce qui est des objectifs spécifiques, il s'agit pour nous :

· De dégager les traits caractéristiques des usagers et les modalités d'utilisation d'Internet dans les cybercafés par ces derniers ;

· D'identifier les principaux usages qui sont fait d'Internet dans ces cybercafés de la ville ;

· De voir si le fait religieux a un quelconque rapport avec les usages d'Internet ;

· De voir si l'utilisation d'Internet est toujours liée à certains facteurs comme le niveau d'instruction ;

· De dégager les contraintes liées à l'accès et à l'usage d'Internet dans les cybercafés ;

· De voir à quel (s) niveau (x) Internet, de par ses usages dans ces cybercafés, participe aux mutations urbaines en cours dans cette ville.

Les hypothèses de recherche

Afin de mieux atteindre notre objectif général, nous avons émis quatre hypothèses de bases que sont :

· Internet est une TIC dont l'utilisation requiert au moins un minimum de connaissances telles que savoir lire et écrire les langues exotiques surtout. De ce fait, seuls ceux qui ont fréquenté ou qui fréquentent l'école française ou le franco arabe utilisent Internet dans ces cybercafés de la ville. Ce qui crée une subdivision de la population « toubienne » qui oppose d'un coté ces usagers d'Internet et, de l'autre, les analphabètes qui ne peuvent utiliser cet outil même s'il leur offre de réels avantages.

· Du fait des nombreuses facilités de communications qu'elle offre, la technologie Internet est utilisée par les populations de Touba pour établir des relations à distance avec la diaspora mouride.

· Le fait religieux exerce une grande influence sur les usages qui sont fait d'Internet et y occupe ainsi une place centrale. La technologie Internet participe donc à renforcer la dimension religieuse de la ville de Touba.

· Même si elle offre de nombreux cadres ou il est possible de se soustraire des exigences religieuses ou sociétales, la technologie Internet n'est pas utilisée par les internautes « toubiens » pour s'adonner à des activités prohibées dans leur localité. Elle ne participe donc pas à l'affaiblissement de l'autorité du khalife sur le contrôle des hommes et de l'espace de la ville de Touba.

Analyse conceptuelle

La première partie de ce sujet, Internet à Touba, est assez tacite car elle sous entend en effet la présence de cette TIC dans l'espace de la ville de Touba. En outre, il se présente comme le vaste champ d'étude dans lequel s'inscrit ce travail. Internet peut être perçu comme un réseau planétaire interconnectant simultanément des milliers d'individus tout en leur offrant de nombreuses possibilités. Le réseau désigne d'une manière générale un ensemble d'entités, de noeuds, de pôles... inters reliés entre eux et permettant ainsi de faire circuler des éléments matériels ou immatériels entre chacune de ces entités. En informatique, le réseau est perçu comme un « ensemble d'ordinateurs reliés entre eux grâce à des supports physiques et échangeant des données sous formes numériques »23(*). Ces supports peuvent être des câbles sous marin ou terrestres, des fils, des ondes radios ou infrarouge ou des liaisons satellite. En outre, pour communiquer, c'est-à-dire s'échanger des données sous formes numériques, les ordinateurs du réseau se servent de protocoles qui désignent l'ensemble des règles de communication ou encore la langue commune des ordinateurs. De ces définitions, on peut retenir que le réseau Internet est constitué à la fois d'éléments matériels (câble et autre support physiques permettant l'interconnexion des ordinateurs) et abstrait (comme les protocoles de communication). A ces éléments matériels de ce réseau, on peut ajouter les infrastructures permettant d'avoir accès aux possibilités qu'ils offrent (comme les cybercafés et autres lieux d'accès à Internet) et les Fournisseurs d'Accès à Internet, FAI. Dès lors la présence de ce réseau dans territoire quelconque peut être abordée sous différents angles. Les études peuvent en effet porter sur l'historique de ce réseau dans ce territoire, sur les formes d'accès à ce réseau, sur l'appropriation de ce réseau, sur les infrastructures de télécommunication qui permettent le fonctionnement du réseau, sur les actions menées pour faciliter le développement de ce réseau, etc. C'est donc dire qu'en fonctions des objectifs suivis, notre domaine peut être exploré de différentes manières.

En ce qui concerne ce travail, c'est à travers une approche géographique des usages de ce réseau dans des cybercafés que nous tentons autant que faire se peut d'aborder sa présence dans cette ville.

Une approche géographique peut consister en une description, une représentation d'un phénomène (qui est ici le réseau Internet) observé dans un espace géographique donné. Elle peut également consister à comprendre les interactions existant entre le phénomène et l'espace géographique où il est observé. En outre, une approche géographique peut porter sur le phénomène dans son intégralité ou sur un ou plusieurs éléments du phénomène. Ici, l'approche géographique porte sur les usages du réseau, ceux qui l'utilisent et les endroits où ils l'utilisent.

L'usage peut être défini comme « les utilisations particulières qu'un individu ou un groupe peut faire d'un bien, d'un instrument, d'un objet. Si le bien, l'objet ou l'instrument se modifie, usage renvoi à usure, s'il disparaît on parle de consommation et s'il subsiste, usage renvoi à utilisation »24(*). Par usages d'Internet donc, nous entendons les utilisations particulières que les populations de Touba font de ce réseau. Et ces populations qui utilisent le réseau sont les internautes. En outre, Internet est une technologie dont l'usage requiert au préalable l'accès, c'est à dire la ou les possibilité(s) de s'en approcher, de le comprendre, de l'utiliser. De ce fait, on peut retenir que l'accès à Internet peut se faire de différentes manières c'est-à-dire qu'il existe diverses formes d'accès à ce réseau. Parmi celles-ci, figurent les cybercafés qui sont des lieux d'accès publics à Internet et à but lucratif. Ce sont donc des endroits où l'on peut utiliser Internet collectivement et moyennant une somme d'argent bien défini. En outre de plus en plus de cybercafé offre, en plus de cette connexion à Internet, d'autres services payants à leurs clients comme la restauration, la photocopie, le traitement de texte, etc. Les quatre cybercafés de la ville de Touba retenus pour ce travail constituent donc les lieux où allons observer les usages que les « toubiens » internautes font du réseau Internet.

Ainsi, l'approche géographique des usages du réseau dans des cybercafés de la ville de Touba consiste d'abord à identifier et décrire les principaux types usages observés, les usagers (internautes) et le lieu d'accès et, ensuite, à procéder à une lecture spatiale de ces usages.

* 14 Ibrahima Sylla, 2004, p. 11

* 15 Annie Chéneau Loquay, 2004, Formes et dynamiques des accès publics à Internet en Afrique de l'ouest : vers une mondialisation paradoxale ? , p. 172

* 16 Olivier Sagna, 2006, p. 19

* 17 Ibid, p. 18

* 18 Ce chiffre est publié par Netcraft (http://news.netcraft.com/) qui délivre chaque moi le nombre de sites web en ligne dans le monde.

* 19 C.A.U.S, 2005, p. 67

* 20 Ibid.

* 21 Olivier Sagna, op. cit, p. 19

* 22 Serigne Mansour Tall, 2002, p. V

* 23 http://www.commentcamarche.net/contents/initiation/concept.php3

* 24 Aminata Fall, 2007, p.47

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand