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République Algérienne Démocratique et
Populaire Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique Institut National de la Planification et de la
Statistique
MEMOIRE
En vue de l'obtention du diplôme d'Ingénieur
d'Etat en Planification et Statistique Option : Statistique
Appliquée
THEME
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Prévision de la consommation du gaz naturel pour
la
distribution publique par la méthode
traditionnelle, lissage
exponentiel et Box & Jenkins
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Présenté par : Encadré par :
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Ratiba MOULAÏ Mme KHERCHI
Naima ZAKANE
1 9ème promotion 2006-2007
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i6d~cacee5
Je dédie ce travail, à la mémoire de mon
père, à ma mère, à mon frère Riadh, à
mes soeurs Lamia et amel, à mon neveu Mhamed, à mes nièces
Zineb, Wafaa, Yasmine, Alaa, ainsi qu'à tous mes amis.
~atiEa
Je dédie ce travail à mes chers parents qui
m'ont tout donné, à mes frères Ahmed et AEK, à mes
soeurs Zineb et Yasmine ainsi qu'à mon oncle Ahmed sans oublier mon cher
mari Hichem.
~a~~a
Sommaire
Introduction générale ..2
Chapitre 1 : Présentation de la SONELGAZ
1.1 Généralité sur le gaz naturel 4
1.1.1 Origine et Histoire .4
1.2.2 Description et caractéristiques techniques .4
1.2.3 Utilisation ...5
1.2 Présentation de la SONELGAZ ..5
1.2.1 Historique 5
1.2.2 Organisation du groupe SONELGAZ 7
1.2.3 Présentation de la direction Analyse et
Prévision (DAP) ..8
1.2.4 Clientèle gaz 9
1.2.5 Plan national gaz 10
Chapitre 2 : Prévision par la méthode
traditionnelle, lissage exponentiel et Box & Jenkins.
2.1 Prévision par la méthode traditionnelle 12
2.1.1 Etude de la série ..12
2.1.1.1 Définition d'une série chronologique
..12
2.1.1.2 Les composantes d'une série chronologique 12
2.1.1.3 Schémas de décomposition d'une série
chronologique 13
2.1.1.3.1 Principe de conservation des aires 13
2.1.1.3.2 Procédure de choix d'un schéma de
décomposition .14
2.1.2 Estimation des composantes de la série ..15
2.1.2.1 Estimation de la tendance ..15
2.1.2.1.1 Méthode des moindres carrés .15
2.1.2.1.2 Méthode des moyennes mobiles 15
2.1.2.1.3 Avantages et inconvénients des méthodes
d'estimation 16
2.1.2.2 Estimation des coefficients saisonniers 16
2.1.2.2.1 Méthode pratique 17
2.1.2.2.2 Méthode analytique .18
2.1.2.2.3 Série désaisonnalisée ou
série CVS 19
2.1.2.3 Estimation des variations accidentelles 19
2.1.3 Prévision 19
2.2 Prévision par la méthode de lissage exponentiel
..20
2.2.1 Lissage exponentiel simple .20
2.2.1.1 Choix de la prévision initiale .21
2.2.1.2 Choix optimal de la constante de lissage 21
2.2.1.3 Limitation de la méthode 21
2.2.2 Lissage exponentiel double .22
2.2.2.1 Présentation 22
2.2.2.2 Propriétés de la méthode 22
2.2.3 Lissage exponentiel de Holt-Winters 22
2.3 Prévision par la méthode de Box & Jenkins
.25
2.3.1 Concepts des séries chronologiques 25
2.3.1.1 Processus stochastique
|
25
|
2.3.1.2 Processus aléatoires stationnaires
|
25
|
2.3.1.2.1 Caractéristiques d'un processus aléatoire
stationnaires
|
..26
|
2.3.1.3 Les opérateurs de Box & Jenkins
|
28
|
2.3.1.3.1 Les effets des opérateurs de Box & Jenkins
|
29
|
2.3.2 Les processus ARMA
|
30
|
2.3.2.1 Le théorème de décomposition de Wald
|
30
|
2.3.2.2 Processus AutoRégressif d'ordre p :
AR (p)
|
.30
|
2.3.2.3 Processus Moyenne Mobile (Moving Average) d'ordre
q : MA (q)
|
.31
|
2.3.2.4 Processus mixte AutoRégressif Moyenne Mobile
d'ordre p et q :
|
|
ARMA (p,q)
|
..32
|
2.3.3 Les processus aléatoires non stationnaires
|
..34
|
2.3.3.1 Description des processus TS et DS
|
..34
|
2.3.3.2 Processus mixte AutoRégressif Moyenne Mobile
Intégré d'ordre (p, d, q) : ARIMA (p, d, q)
.36 2.3.3.3 Processus Saisonnier AutoRégressif Moyenne Mobile
Intégré d'ordre
(p,d,q) * (P,D,Q)s : SARIMA (p,d,q) * (P,D,Q)s ...37
2.3.3.4 Etude de la non stationnarité d'une série
chronologique 37
2.3.3.4.1 Test de tendance et de saisonnalité par la
méthode des variances ..37
|
2.3.3.4.2 Tests de racine unitaire
|
39
|
2.3.3.4.2.1 Les tests de Dickey-Fuller simple (DF)
|
..39
|
2.3.3.4.2.2 Les tests de Dickey-Fuller Augmentés (ADF)
|
40
|
2.3.3.4.2.3 Le test de Philips et Perron
|
.45
|
2.3.4 La méthodologie de Box & Jenkins
|
45
|
2.3.4.1 Identification
|
..46
|
2.3.4.2 Estimation
|
..46
|
2.3.4.3 Validation
|
46
|
2.3.4.3.1 Le test de Student des paramètres
|
..46
|
2.3.4.3.2 Le coefficient de détermination
|
..47
|
2.3.4.3.3 Les tests sur les résidus
|
...47
|
2.3.4.3.4 Les critères de comparaison de modèles
|
.49
|
2.3.4.4 Prévision
|
..50
|
Chapitre 3 : Application des méthodes de
prévision
|
|
3.1 Analyse descriptive
|
54
|
3.1.1 Historique des paramètres de la distribution
publique
|
54
|
3.1.2 Présentation des données
|
55
|
3.2 Application de la méthode traditionnelle
|
..56
|
3.2.1 Etude de la série nord
|
..56
|
3.2.2 Etude de la série hauts plateaux (HP)
|
.62
|
3.2.3 Etude de la série sud
|
63
|
3.3 Application de la méthode de lissage exponentiel
|
65
|
3.3.1 Etude de la série nord
|
..65
|
3.3.2 Etude de la série hauts plateaux
|
..66
|
3.3.3 Etude de la série sud
|
67
|
3.4 Application de la méthode de Box & Jenkins
|
68
|
3.4.1 Etude de la série nord
|
..68
|
3.4.1.1 Analyse du corrélogramme
|
68
|
3.4.1.2 Etude de la stationnarité de la série
« nordsa » .70
3.4.1.3 Identification et estimation du modèle ..72
3.4.1.4 Validation du modèle 73
3.4.1.5 Prévision 75
3.4.2 Etude de la série hauts plateaux .75
3.4.2.1 Analyse du corrélogramme 75
3.4.2.2 Etude de la stationnarité de la série
« HPsa » 77
3.4.2.3 Identification et estimation du modèle ..78
3.4.2.4 Validation du modèle 79
3.4.2.5 Prévision 81
3.4.3 Etude de la série sud 81
3.4.3.1 Analyse du corrélogramme 81
3.4.3.2 Etude de la stationnarité de la série
« sudsa » 83
3.4.3.3 Identification et estimation du modèle ..84
3.4.3.4 Validation du modèle 85
3.4.3.5 Prévision 87
3.4.4 Comparaison des résultats des méthodes de
prévision 87
Conclusion générale 91
Bibliographie ..94
Annexes 95
Introduction générale
L'analyse des séries temporelles et plus
particulièrement la prévision à court et moyen terme, a
connu un développement important depuis trente ans. La diffusion de
logiciels spécialisés la met à la portée de toutes
les organisations. La prévision est fondamentale dans la mesure ou elle
est à la base de l'action. La prise de décision doit en effet
toujours reposer sur des prévisions, c'est ainsi que la
Société Nationale de l'Electricité et du Gaz «
SONELGAZ » (lieu de notre stage) s'intéresse aux prévisions
de la consommation de l'électricité et du gaz afin de faire face
à la demande de sa clientèle, mais aussi orienter sa politique
commerciale (prix, marketing... etc).
C'est dans ce but que la compagnie nous a chargé de
faire une étude scientifique et d'élaborer un modèle
prévisionnel sur la consommation nationale du gaz naturel pour la
distribution publique.
Afin de répondre aux attentes de la SONELGAZ, nous
avons décider d'utiliser trois méthodes de prévisions
à court terme à savoir : la méthode traditionnelle, la
méthode de lissage exponentiel et la méthode de Box &
Jenkins.
La première méthode est la plus simple et la
plus facile à mettre en oeuvre, on suppose que la série est la
juxtaposition par addition ou par multiplication des composantes, de tendance,
de cycle conjoncturel, des variations saisonnières et des variations
accidentelles. La méthode de lissage exponentiel regroupe l'ensemble des
techniques qui ont pour caractéristiques communes d'accorder un poids
plus important aux valeurs récentes de la chronique. Enfin la
méthode de Box & Jenkins qui est la méthode de
prévision la plus élaborée, sa caractéristique
essentielle est d'effectuer une modélisation stochastique où
l'évolution de la série est la réalisation d'un processus
aléatoire déterminé. Contrairement aux autres
méthodes de prévision, ce modèle n'est pas donné a
priori mais sélectionné dans une classe très
étendue de modèles, les modèles ARIMA (Auto
Regressive Integrated Moving Average).
C'est ainsi que nous avons essayer de part ce travaille, de
répondre à la question :
Quelle est la méthode de prévision la plus
adéquate pour prévoir la consommation du gaz naturel pour la
distribution publique ?
Afin de répondre à notre problématique nous
avons structuré notre travaille en trois chapitres :
1- Le premier chapitre est consacré à la
présentation de la SONELGAZ (généralités sur le gaz
naturel, historique de l'entreprise, organisation, missions...etc).
2- Le deuxième chapitre quant à lui portera sur
la présentation théorique des trois méthodes de
prévision à savoir la méthode traditionnelle, la
méthode de lissage exponentiel et la méthode de Box &
Jenkins.
3- Enfin le troisième chapitre est consacré
à l'application de ces méthodes et à la comparaison des
résultats de prévision.
Pour clore ce travaille une conclusion générale est
présentée à la fin.
Chapitre 1 : Présentation de la
SONELGAZ
1.1 Généralités sur le gaz naturel :
1.1.1 Origine et histoire1 :
Le gaz naturel a été découvert au
Moyen-Orient au cours de l'antiquité. Il y a de cela quelques milliers
d'années, l'apparition soudaine de gaz naturel s'enflammant brutalement
était assimilée à des sources ardentes. En Perse, en
Grèce ou en Inde, les Hommes ont érigé des temples autour
de ces feux pour leurs pratiques religieuses. Cependant ils
n'évaluèrent pas immédiatement l'importance de leur
découverte. C'est la Chine qui autour de 900 avant Jésus- Christ,
comprit l'importance de ce produit et fora le premier puit aux alentours de 211
avant Jésus Christ.
En Europe, il fallut attendre jusqu'en 1659 pour que la
Grande-Bretagne découvre le gaz naturel et le commercialise à
partir de 1790. En 1821, à Fredonia (Etats-Unis), les habitants ont
découvert le gaz naturel dans une crique par l'observation de bulles de
gaz qui remontaient jusqu'à la surface. William Hart est
considéré comme le "père du gaz naturel". C'est lui qui
creusa le premier puit nord-américain.
Au cours du XIXème siècle, le gaz naturel a
presque exclusivement été utilisé comme source de
lumière. Sa consommation demeurait très localisée en
raison du manque d'infrastructures de transport qui rendait difficile
l'acheminement de grandes quantités de gaz naturel sur de longues
distances. En 1890, un changement important intervint avec l'invention des
joints à l'épreuve des fuites. Cependant, les techniques
existantes n'ont pas permis de transporter le gaz naturel sur plus de 160
kilomètres et ce produit a été gaspillé pendant des
années car brûlé sur place. Le transport du gaz naturel sur
de longues distances s'est généralisé au cours des
années 1920, grâce aux progrès technologiques
apportés aux gazoducs. Après la seconde guerre mondiale, la
consommation de gaz naturel s'est développée rapidement en raison
de l'essor des réseaux de canalisation et des systèmes de
stockage.
1.1.2 Description et caractéristiques techniques
:
Le gaz naturel est incolore, inodore, insipide, sans forme
particulière et plus léger que l'air. Il se présente sous
sa forme gazeuse au dessus de -161°C. Pour des raisons de
sécurité, un parfum chimique, le mercaptan, qui lui donne une
odeur d'oeuf pourri, lui est souvent ajouté de sorte qu'une fuite de gaz
puisse ainsi être détectée.
Le gaz naturel est un mélange d'hydrocarbures
légers comprenant du méthane, de l'éthane, du propane, des
butanes et des pentanes. D'autres composés tels que le CO2,
l'hélium, le sulfure d'hydrogène et l'azote peuvent
également y être trouvés. La composition du gaz naturel
n'est jamais la même. Cependant, on peut dire que son composant principal
est le méthane (au moins 90%). Il possède une structure
d'hydrocarbure simple, composé d'un atome de carbone et de quatre atomes
d'hydrogène (CH4). Le méthane est extrêmement inflammable.
Il brûle facilement et presque totalement et n'émet qu'une faible
pollution. Le gaz naturel n'est ni corrosif ni toxique, sa température
combustion est élevée et il possède un intervalle
restreint d'inflammabilité, ce qui en fait un combustible fossile
sûr comparé à d'autres sources d'énergie. En outre,
en raison de sa densité de 0,60, inférieure à celle de
l'air (1,00), le gaz naturel a tendance à s'élever et peut, par
conséquent, disparaître facilement du site où il se trouve
par n'importe quelle fissure.
1
http://www.unctad.org/infocomm/francais/gaz/descript.htm
On trouve du gaz naturel partout dans le monde, dans des
réservoirs situés en profondeur sous la surface terrestre, ou des
océans. Des poches de gaz peuvent se former au dessus des
dépôts de pétrole brut, ou être emprisonnées
au sein de roches poreuses. On qualifie le gaz naturel d'"associé"
lorsqu'il est trouvé en présence de pétrole brut et "non
associé" lorsqu'il est seul.
Le gaz naturel est considéré comme un
combustible propre. Sous sa forme commercialisable, il ne contient presque pas
de soufre et ne produit pratiquement aucun dioxyde de soufre (SO2). Ses
émissions d'oxydes d'azote (NOx) sont plus faibles que celles du
pétrole ou du charbon et celles de gaz carbonique (CO2)
inférieures à celles des autres combustibles fossiles.
1.1.3 Utilisation 1:
Le gaz naturel est l'un des moyens énergétiques les
moins polluants. En effet, lorsque sa combustion est complète, il
n'émet que de l'eau et du dioxyde de carbone.
Il est utilisé comme source d'énergie dans
l'industrie afin de produire de la chaleur (chauffage, fours...) et de
l'électricité. En 2006, au niveau mondial, plus de 20 % de
l'électricité est produite à partir de gaz naturel, et
cette part ne cesse d'augmenter. Chez les particuliers, le gaz naturel est
utilisé pour le chauffage, l'eau chaude et la cuisson des aliments.
Enfin, depuis quelques années, le gaz naturel comprimé en
bouteilles est utilisé en France comme carburant pour les
véhicules (GNV). Mais déjà plus d'un million de
véhicules au gaz naturel roulent déjà dans le monde, dans
des pays comme l'Argentine et l'Italie.
Le gaz naturel est aussi la matière première
d'une bonne partie de l'industrie chimique et pétrochimique : à
la quasi-totalité de la production d'hydrogène, de
méthanol et d'ammoniac, trois produits de base, qui à leur tour
servent dans diverses industries.
1.2 Présentation de la SONELGAZ :
1.2.1 Historique :
1947 : Création de "ELECTRICITE
et GAZ d'ALGÉRIE ": EGA
1969 : Création de la SOCIETE NATIONALE
de l'ÉLECTRICITÉ et du GAZ : SONEL GAZ Par
ordonnance
~6959 du 26 juillet 1969 parue dans le journal officiel du
1er août 1969, la Société Nationale de
l'Electricité et du Gaz (SONEL GAZ) est créée en
substitution à EGA (1947,1969) dissout par ce même décret.
L'ordonnance lui assigne pour mission générale de
s'intégrer de façon harmonieuse dans la politique
énergétique intérieure du pays. Le monopole de la
production, du transport, de la distribution, de l'importation et de
l'exportation de l'énergie électrique attribué à
SONELGAZ a été renforcé. De même, SONELGAZ s'est vu
attribuer le monopole de la commercialisation du gaz naturel à
l'intérieur du pays, et ce pour tous les types de clients (industries,
centrales de production de l'énergie électrique, clients
domestiques). Pour ce faire, elle réalise et gère des
canalisations de transport et un réseau de distribution.
1983 : Restructuration de SONELGAZ
1
www.wikipedia.org
Toutes les unités de travaux et de fabrication de
matériels, crées pour palier au manque de capacités
nationales se sont transformées en 1983 en entreprise autonome, c'est
ainsi que :
KAHRIF : Travaux d'électrification.
KAHRAKIB : Montage des infrastructures et installations
électriques. KANAGAZ : Réalisation des canalisations de transport
et de distribution du gaz. INERGA : Travaux de génie civil.
ETTERKIB : Montage industriel.
AMC : Fabrication des compteurs et des appareils de mesure et de
contrôle. 1991 : Nouveau statut de SONELGAZ
SONELGAZ : Société Nationale
d'Electricité et du Gaz change de nature juridique et devient un
établissement Public à Caractère Industriel et Commercial
(décret exécutif ~ 91-475 du 14 décembre 1991).
1995 : SONELGAZ (EPIC)
Le décret exécutif ~95-280 du 17 septembre 1995
confirme la nature de SONELGAZ en tant qu'établissement public à
caractère industriel et commercial.
SONELGAZ est placé sous tutelle du Ministre chargé
de l'énergie (article 2).
SONELGAZ est doté de la personnalité morale et
jouit de l'autonomie financière (article 4).
SONELGAZ est régie par les règles de droit public
dans ses relations avec l'Etat. Il est réputé commerçant
dans ses rapports avec les tiers (article 5).
Le même décret défini en son article 6 les
missions de SONELGAZ :
- Assurer la production, le transport et la distribution de
l'énergie.
- Assurer la distribution public du gaz dans le respect des
conditions de qualité, se sécurité et au moindre
coût, dans le cadre de sa mission de service public.
2002 : Sonelgaz.Spa
Le décret présidentiel n02-195 du 1er
juin 2002, fixe les statuts de la société algérienne de
l'électricité et du gaz Sonelgaz.Spa, ayant pour missions :
1- La production, le transport, la distribution et la
commercialisation de l'électricité, tant en Algérie
qu'à l'étranger
2- Le transport du gaz pour les besoins du marché
national.
3- La distribution et la commercialisation du gaz par
canalisation tant en Algérie qu'à l'étranger
4- Le développement et la fourniture de toutes formes et
sources d'énergie.
5- L'étude, la promotion et la valorisation de toutes
formes et sources d'énergie.
6- Le développement par tout moyen de toute
activité ayant un lien direct ou indirect avec les industries
électriques et gazière et de toute activité pouvant
engendrer un intérêt pour « Sonelgaz.Spa » et
généralement toute opération de quelque nature qu'elle
soit pouvant se rattacher directement ou indirectement à son objet
social, notamment la recherche, l'exploration, la production et la distribution
d'hydrocarbures.
7- Le développement de toute forme d'activités
conjointes en Algérie et hors d'Algérie avec des
sociétés algériennes ou étrangères.
8- La création de filiales, les prises de
participation et de détention de tous porte feuille d'action et autres
valeurs mobilières dans toute société existante ou
à créer en Algérie et à l'étranger.
Le même décret consacre la mission de service public
confiée à Sonelgaz.Spa. Le groupe SONELGAZ
l'expansion
Durant les années 2004 à
2006, devenant une holding ou groupe d'entreprises, Sonelgaz
se restructure en filiales chargées de ses activités de base :
SONELGAZ Production Electricité (SPE) Gestionnaire
Réseau Transport Electricité (GRTE) Gestionnaire Réseau
Transport Gaz (GRTG)
En 2006 la fonction distribution est
structurée en quatre filiales :
Alger
Région Centre Région Est
Région Ouest
Au delà de cette évolution assurer le service
public reste la mission essentielle de SONELGAZ ; l'élargissement de ses
activités et l'amélioration de sa gestion économique
bénéficient en premier lieu à cette mission qui constitue
le fondement de sa culture d'entreprise.
1.2.2 Organisation du groupe SONELGAZ :
Sonelgaz a adapté son organisation aux principes et
dispositions de la loi n° 02-0 1 du 05/02/2002. Ses organes de direction
se sont renforcés pour mettre en oeuvre sa stratégie et
réaliser ses objectifs.
Le groupe Sonelgaz est constitué de la
société mère (Administrateurs
Délégués, Directions générales et Directions
Exécutives) et de filiales.
La Sonelgaz est dotée des organes sociaux prévus
par ses statuts (Assemblée Générale et Conseil
d'Administration)
La présidence de SONELGAZ est dotée
d'organes pour le management et le pilotage constituée :
· Du Comité Exécutif,
· Du Comité de Coordination Groupe,
· Des Comités de Groupe (de décision et ou de
concertation) spécialisés (au nombre de huit).
Les Directions Générale et Directions
Exécutives de la maison mère couvrent les fonctions dites groupe
:
· Développement et stratégie,
· Systèmes d'information,
· Engineering,
· Ressources humaines,
· Finances et comptabilité,
· Audit technique,
· Audit de Gestion,
· Communication Corporate,
· Juridique,
· Relations Internationales.
Les filiales sont réparties par pôle de
métiers :
· Filiales métiers (, production, transport de
l'électricité, Transport du gaz, distribution de
l'électricité et du gaz)
· Filiales métiers périphériques
(logistique, soutien)
· Filiales travaux
Le groupe dispose de participations dans sept
sociétés.
Principes d'organisation ayant présidé
à la structuration du groupe :
· La stratégie industrielle et financière
relève de la Maison Mère
· Les filiales sont chargées de la mise en oeuvre
des stratégies chacune pour ce qui la concerne,
· Les filiales sont dotées de l'autonomie de gestion
et elles ont une obligation de résultats
· Orientation et intervention sur les filiales via les
organes sociaux (Assemblée Générale et Conseil
d'Administration).
1.2.3 Présentation de la Direction Analyse et
Prévision (DAP) :
La DAP est une sous-direction de la Direction
Générale Développement et Stratégie (DGDS)
Principales activités de la DAP :
Statistiques :
- Collecte des données traitement des données
Publication (bulletin
statistique, bilan énergétique, rapports
mensuels,...)
Analyse de la demande :
- Classification de la clientèle selon la forme de la
courbe de charge :
· Panels Moyenne Tension (MT) / Âasse Tension
(ÂÔ)
· Clientèle Haute Tension (HT)?
- Modélisation macro-économique de la demande
énergétique. - Analyse de la clientèle par commune /
wilaya.
Prévision de la demande :
Prévision de la demande énergétique : une
stratégie en trois piliers 1er pilier : Fiabilité des
données
· Segmentation et connaissance de la clientèle,
· Optimisation de la segmentation des données selon
les directions régionales de distribution,
· Meilleure organisation des données par type,
nature,... à l'échelle régionale et nationale.
· Plus de coordination entre les structures
régionales des filiales de distribution et de la DAP/DGDS (suite
à la restructuration de l'entreprise)
2ème pilier : Outils de calculs
performants
· Le choix de la méthode de prévision est
décisif.
· Il dépend essentiellement de la qualité des
données.
· Outil de calcul convivial (simple d'utilisation,
dynamique, extensible,...).
3ème pilier : Efficacité de la ressource
humaine
· Formation continue de la ressource humaine sur les outils
de prévision de la demande énergétique.
· Préparation d'une ressource humaine
compétitive par rapport à celle de concurrents potentiels.
· Encouragement et promotion de la ressource humaine.
1.2.4 Clientèle gaz :
Le groupe SONELGAZ distribue le gaz naturel qu'il achète
à la SONATRACH, à ses différents clients à savoir
:
- La Distribution Publique « DP » (Basse Pression) :
elle représente les ménages et les artisans (boulangeries,
restaurants,... etc.)
- Petites et moyennes industries (Moyenne Pression) : elles
représentent les usines de production et de transformation tels que :
les briqueteries, la cimenterie, ... etc.
- Grosses industries (Haute Pression) : elles représentent
la production électrique, la production électrique en
Algérie provient essentiellement du gaz naturel, on peut citer comme
centrale électrique d'El Hamma.
1.2.5 Plan national gaz :
Le Gaz : une ressource à
promouvoir1
En trois décennies, la consommation industrielle et
domestique de gaz a connu un essor appréciable grâce aux efforts
de Sonelgaz qui a multiplié les actions de promotion de cette
énergie.
Pour la période 1999 / 2015, un programme national gaz
a été décidé par le gouvernement pour faire face
à la croissance remarquable de la demande de gaz naturel
enregistrée ces dernières années et concrétiser par
la même occasion le modèle de consommation
énergétique national affirmé dans la loi sur la
maîtrise de l'énergie dont les options énergétiques
ont trait, entre autres, à l'utilisation prioritaire et maximale des
hydrocarbures gazeux (gaz naturel, gaz propane liquéfié) pour la
couverture des usages thermiques finaux en raison de leur disponibilité
et de leur qualité environnementale.
SONELGAZ fourni des efforts considérables pour
améliorer le taux de pénétration en gaz naturel, afin de
vulgariser l'accès à cette énergie dont l'Algérie
dispose amplement. Les réalisations de la période 2000 / 2006 ont
permis de hisser le taux de pénétration du gaz de 30%
à 37%.
Sur la période 2000 / 2009, la consommation gaz
(Distribution Publique) passera de 2 500 à 6 500 106 m3. La consommation
gaz des clients industriels et des centrales de production passera de 8 600
à 13 700 106 m3.
Le nombre prévisionnel total de clients gaz passera
d'environ 2,2 millions en 2006 à 4,5 millions en 2016, avec un taux
d'accroissement annuel moyen de 7,47% et un taux de pénétration
égal à 57% à l'horizon 2009.
Ces programmes rencontrent un énorme écho
auprès des populations. Une très forte demande d'extension est
enregistrée en permanence, imposant ainsi de fréquentes
modifications de la consistance de ces programmes De même pour la
clientèle industrielle qui, dans le sillage de la mise en oeuvre des
réformes et de l'ouverture économique, exprime une demande de
cette énergie de plus en plus importante.
1
www.sonelgaz.dz
Chapitre 2 : Prévision par la méthode
traditionnelle,
lissage exponentiel et Box & Jenkins
Dans ce chapitre, on va présenter théoriquement
l'essentiel de la méthode traditionnelle, la méthode de lissage
exponentiel et la méthode de Box & Jenkins afin de pouvoir faire des
prévisions.
2.1 Prévision par la méthode traditionnelle :
2.1.1 Etude de la série
2.1.1.1 Définition d'une série chronologique
:
On appelle série chronologique (série temporelle ou
encore chronique) une série statistique à deux variables ( , y )
avec t?i, i= {t1, t2, ..., tn} où la
première composante du couple t est le
temps et la deuxième composante est une variable
numérique y prenant ses valeurs aux instants t. Suivant la
nature du problème étudié la chronique peut être
journalière (cours d'une action en bourse), mensuelle (consommation
mensuelle de gaz), trimestrielle (nombre trimestriel de chômeurs),
annuelle (chiffre annuel des bénéfices des exportations)...
etc.
L'étude des séries chronologiques est utile lorsque
l'on cherche à analyser, comprendre ou encore prévoir un
phénomène évoluant dans le temps. Le but est donc de tirer
des conclusions à partir des séries observées.
2.1.1.2 Les composantes d'une série chronologique
:
Dans un premier temps, l'examen graphique de la série
étudiée permet de dégager, un certain nombre de
composantes fondamentales de l'évolution de la grandeur
étudiée.
Il faut alors analyser ces composantes, en les dissociant les
unes des autres, c'est-à-dire en considérant une série
comme résultant de la combinaison de différentes composantes.
La tendance ou « trend »
notée ~ , censée décrire le mouvement de long terme, de
fond ou encore structurel du phénomène. Ce mouvement est
traditionnellement représenté par des formes analytiques simples
: polynomiales, logarithmiques, exponentielles, cycliques, logistiques.
La composante cyclique notée C qui
regroupe des variations à période moins précise autour de
la tendance. Ces phases durent généralement plusieurs
années, mais n'ont pas de durée fixe. Sans informations
spécifiques, il est généralement très difficile de
dissocier la tendance du cycle. Dans la plupart des travaux sur les
séries temporelles la tendance regroupe aussi la composante cyclique.
La composante saisonnière ou
variations saisonnières notées S sont des variations se
reproduisant périodiquement à des moments bien
déterminés et qui sont liées au rythme imposé par
les variations météorologiques des saisons (production agricole,
consommation de gaz, . . .), ou encore par des activités
économiques et sociales (fêtes, vacances, solde, le ramadhan,
etc.)
La composante résiduelle notée
å . Elle rassemble tout ce que les autres composantes n'ont pu expliquer
du phénomène observé. Elle contient donc de nombreuses
fluctuations, en particuliers accidentelles, dont le caractère est
exceptionnel et imprévisible, (catastrophes naturelles, grèves,
guerres...). Comme par hypothèse ce type d'événement est
censé être corrigé, le résidu présente en
général une allure aléatoire plus ou moins stable autour
de sa moyenne.
2.1.1.3 Schémas de décomposition d'une
série chronologique :
La technique de décomposition d'une série
chronologique, repose sur un modèle qui l'autorise. Ce modèle
porte le nom de schéma de décomposition.
Il en existe essentiellement trois grands types :
Schéma additif :
Dans un modèle additif, on suppose que les 3 composantes :
tendance, variations saisonnières et variations accidentelles sont
indépendantes les unes des autres.
On considère que la série yt s'écrit comme
la somme de ces 3 composantes :
y t= ft + St + t
Graphiquement, l'amplitude des variations est constante autour de
la tendance Schéma multiplicatif :
a) Première forme de modèle
multiplicatif :
On suppose que les variations saisonnières
dépendent de la tendance et on considère que yt
s'écrit de la manière suivante :
y t= ft × St + t
Graphiquement, l'amplitude des variations (saisonnières)
varie.
b) Deuxième forme de modèle
multiplicatif :
On suppose que les variations saisonnières et les
variations accidentelles dépendent de la tendance et on considère
que yt s'écrit de la manière suivante :
yt=ft ×St ×åt
Ce 2ème modèle multiplicatif se
ramène à un modèle additif en considérant la
série ln(yt) :
ln yt = ln ft + ln St + ln Et
2.1.1.3.1 Principe de conservation des aires : Cas du
modèle additif :
Le principe de conservation des aires se traduit par le fait que
la somme des coefficients saisonniers ainsi que la somme des variations
accidentelles, soit égale à 0 :
~ n
? Si = 0 , ?åt = 0
i= 1 t= 1
Cas du modèle multiplicatif :
Le principe de conservation des aires dans le cas multiplicatif
se traduit par le fait que la
moyenne des coefficients saisonniers ainsi que le moyenne des
variations accidentelles, soit
~ ~ ~ ~
? = 1 ,
~ ? = 1
E
3 ~
p = ~
i 1 ~ = ~
égale à 1 :
2.1.1.3.2 Procédure de choix d'un schéma de
décomposition : a) La méthode de la bande :
La procédure de la bande consiste a partir de l'examen
visuel du graphique de l'évolution de la série brute à
relier, par une ligne brisée, toutes les valeurs « hautes » et
toutes les valeurs « basses » de la chronique. Si les deux lignes
sont parallèles, la décomposition de la chronique peut se faire
selon un schéma additif ; dans le cas contraire le schéma
multiplicatif semble plus adapté.
Figure 2.1 - Exemple de schéma additif
Figure 2.2- Exemple de schéma multiplicatif
b) Le test de Buys-Ballot :
On calcule, pour chacune des années, la moyenne (y ) et
l'écart type (u ), puis on estime par MCO les paramètres
á1 et á2 de l'équation u = a1y + a2 + E . Dans le cas, ou
le paramètre á1 n'est pas significativement différent de 0
(test de Student) alors on accepte l'hypothèse d'un schéma
additif ; dans le cas contraire, nous retenons un schéma
multiplicatif.
2.1.2 Estimation des composantes de la série :
2.1.2.1 Estimation de la tendance :
2.1.2.1.1 Méthode des moindres carrés : Cas
du modèle additif :
On utilise la méthode des moindres carrés pour
ajuster la série chronologique Yt, avec
Yt = t + St . Le trend s'écrit t = at + b , la
série sera donc ajustée par une droite d'expression :
Yt = at + b + S t
Le principe de la méthode des moindres carrés est
de minimiser la quantité :
n
D=
? (Yt - (at+b)) 2
t= 1
a et b sont solutions des équations :
äD äD
= 0 et = 0.
äa äb
D'où :
n
tiYi-ntY
?
i
=
1
n
?
t2- nt 2 i
c0v(t,
>
)=
V(t)
et b = Y - at
i
=
1
avec :
i=1
1 n Y = n ? Yi ,
1 n
t t
= ?
i
n i=1
Cas du modèle multiplicatif :
On a Yt = t ×St
Ce qui implique In Yt = In t + In St
Le calcul est ramené donc au calcul
précédent. 2.1.2.1.2 Méthode des moyennes mobiles
:
Le principe de cette méthode est de remplacer un
certain nombre de données consécutives par leur moyenne
arithmétique, mais on décale ce calcul de période en
période, en réutilisant toutes les données du calcul
précédent moins la première.
La moyenne mobile d'ordre p (p= 4 si
données trimestrielles, p=12 si données mensuelles)
relative à la date t est définie par :
Mp (t) = 1
P
? Yt+i
P i=1
a
Si p est impair (p= 2k+ 1) la moyenne mobile
sera définie par :
Yt-k + Yt-k+1 + + Yt+k
Mp (t)= = 2k + 1
Si p est pair (p= 2k) la moyenne mobile sera
définie par :
Mp (t) =
Yt2k + - Yt+k
Ytk+1 + +
2
2 k
Remarque : À partir d'une série contenant
n données, on perd (p-1) valeurs si p est
impair et on perd p valeurs s'il est pair.
Définition des médianes mobiles
:
La définition est analogue à celle des moyennes
mobiles : on prend les mêmes valeurs de Yt , et on calcule la
médiane au lieu de calculer la moyenne.
2.1.2.1.3 Avantages et inconvénients des
méthodes d'estimation : Les moyennes mobiles :
· Les moyennes mobiles peuvent être
influencées par des valeurs aberrantes.
Conséquence : Au lieu de calculer les
moyennes mobiles, on peut choisir d'estimer ft à l'aide des
médianes mobiles de même ordre.
· Perte de données : Si on dispose d'une
série chronologique sur n années contenant p mois
chacune (np observations), alors on ne pourra calculer
une estimation de la tendance que pour np - p + 1 ou np - p
mois (selon la parité de p), soit une année de moins que
la série.
· Malgré ces inconvénients, elles sont une
bonne estimation.
· L'estimation par moyenne mobile donne une meilleure
estimation que par les moindres
carrés, car cette méthode est plus
générale, elle est utilisée lorsque l'équation de
la tendance est inconnue, ft est proche des valeurs.
Les moindres carrés.
· L'estimation est moins bonne.
· Un ajustement correct n'est pas toujours possible.
L'avantage : facilité pour prévoir la
tendance aux dates np + 1, np + 2. 2.1.2.2 Estimation des coefficients
saisonniers :
Il existe deux méthodes d'estimation : la méthode
pratique et la méthode analytique. Tout deux sont
présentées ci-après :
Définition des coefficients saisonniers
:
On sait que l'influence des variations saisonnières doit
être neutre sur l'année et que ces variations ( St ) se
répètent théoriquement à l'identique de
période en période.
Dans toute série chronologique observée sur un
cas réel, les variations saisonnières ne sont jamais
identiques. Donc, pour satisfaire aux exigences du modèle
théorique, et pour pouvoir
étudier la série réelle, il faut
estimer, à la place des St observées, des variations
périodiques identiques chaque année(mois par mois, ou trimestre
par trimestre) qu'on appelle coefficients saisonniers.
On les note S3 / j =1 à 12 pour des
données mensuelles.
j=1 à 4 pours des données trimestrielles.
2.1.2.2.1 Méthode pratique :
La série yt est observée sur n
année par période « p ». p = 12 mois
(j=1, 2,..., 12) ou 4 trimestres (j= 1, 2, 3 ou 4). Les
variations saisonnières St sont égales, par hypothèse du
modèle additif à :
St = yt - t ou St = yt - P(t)
On obtient donc n × 3 valeurs de St, qu'on peut
écrire S~3 . On retiendra 12 valeurs de S3 (mois)
ou 4 valeurs de S3 (trimestres) comme coefficients saisonniers, en
calculant, mois par mois, ou trimestre par trimestre, la moyenne
arithmétique des St , sur l'ensemble des n années, on
obtient :
1 n
S3=?Si3 n
i
=1
On peut remplacer le calcul de la moyenne par celui de la
médiane de la série des Sij, pour éviter
l'influence des valeurs aberrantes.
La somme sur l'année de ces coefficients saisonniers
S3 devrait en toute logique être égale à 0.
En fait, bien souvent, les approximations des calculs conduisent à un
résultat légèrement différent. Dès lors,
dans le cas où la somme des S3 est différente de 0, on
calcule un
coefficient correcteur « ñ » qui est la moyenne
des S3 sur l'année.
1 v,
12 41 S3 ou ñ =
3=1
1 v,
4 LI S 3
3=1
12
4
=
Et l'on retient en définitive, comme coefficient
saisonnier corrigé la valeur :
S; =S3- ñ
Le principe théorique selon lequel la moyenne (ou la
somme) des coefficients saisonniers est égale à zéro est
respectée par les S. (coefficients saisonniers corrigés).
PP
? s; = 0 ou 1 ? s; = 0 .
3=1 P 3=1
Pour le modèle multiplicatif la moyenne des coefficients
saisonniers doit être égale a 1.
Le calcul des coefficients saisonniers pour les modèles,
additif et multiplicatif, est résumé comme suit :
Modèle additif Modèle
multiplicatif
St = yt -St=ytlf
Si= moyenne ou médiane des St
Si ? Si? 0 ou S? 0 Si ?
p ou S
i= 1 i= 1
1 ?P
S; = S - ñ S; = Si lñ
i
P P
? s=0 o ? s; = 1
=
1
P i=1
Figure 2.3-Calcul des coefficients saisonniers
2.1.2.2.2 Méthode analytique 1:
L'estimation se fait par un calcul dérivé
directement de la méthode des moindres carrés. Si les n
années sont divisées en p périodes (1,2,...,
j,...n), avec p = 12 mois ou p = 4
trimestres, et si l'on appelle y.i la moyenne des n
mois ou trimestres (y.i =1 ~ ? yii ), on
P
~
obtient après calculs :
1 Bernard PY., Statistique descriptive, Nouvelle
méthode pour bien apprendre et réussir. 4éme
édition. Ed ECONOMICA, Paris, 1999.
Les p valeurs des coefficients saisonniers sont : S3 =
y.3 -y -a[3-P +2 11 (j varie de 1
àp).
On peut, comme précédemment corriger ces
S3 en S; .
Cette valeur du « vecteur » S3 , facilement
calculable n'est valable en modèle additif que si le trend est
linéaire. On peut la trouver de la même manière en
modèle multiplicatif sur un trend exponentiel (en passant par les
logarithmes).
2.1.2.2.3 Série désaisonnalisée ou
série CVS : Définition :
On appelle série désaisonnalisée ou
série corrigée des variations saisonnières notée
série CVS, la série chronologique yt à laquelle on a
enlevé les variations saisonnières.
Dans le cas du modèle additif :
La série désaisonnalisée est : yt = yt - St
ou encore yi; = ya3 - S3' Dans le cas du modèle
multiplicatif :
La série désaisonnalisée est : y; = yt ou
encore ya = S'3
Intérêts :
- La particularité de la série CVS est que les
données de y; sont directement comparables : on a enlevé l'effet
des saisons et donc le caractère propre de chaque mois on peut par
exemple comparer les données d'un mois de janvier et celle d'un mois de
juillet.
- A partir de la série CVS, on peut
réévaluer la tendance par ajustement ou lissage (moindres
carrés ou moyennes mobiles sur y; ...), afin d'avoir une meilleure
estimation de la tendance.
2.1.2.3 Estimation des variations accidentelles :
Il suffit d'enlever à la série CVS l'influence du trend
Pour un modèle additif : et = yt - j;
~
Pour un modèle multiplicatif :
yt
~
ft
åt =
2.1.3 Prévision : Série ajustée
(y~t ):
Si l'on somme dans le modèle additif, ou si l'on
multiplie, dans le modèle multiplicatif, les deux composantes, trend
et coefficient saisonniers, calculées on obtient la série
ajustée, notée
y~t :
Modèle additif: ÿt = t + S.'
Modèle multiplicatif: ÿt = t × S.'
La série ajustée t représente
l'évolution qu'aurait subi le phénomène, si le mouvement
saisonnier était parfaitement régulier d'année en
année.
Les « p » coefficients saisonniers,
identiques d'année en année, s'écrivent sous forme d'un
vecteur lorsque l'on veut donner l'équation de t :
Exemple modèle additif par mois :
S ' S '
ût = at + b +
S.'
S ' ~
La prévision de la chronique se ramène à
poursuivre le calcul de la série ajustée pour les mois ou les
trimestres qui suivent :
Ût+h = êt(t + h) + + S.; ~
Remarque :
- On fait des prévisions en supposant que la tendance va
suivre la même évolution (linéaire,
exponentielle, polynomiale...), et que les variations
saisonnières seront identiques.
On obtient ainsi une estimation de l'évolution de la
grandeur observée, on ne peut pas tenir compte des variations
accidentelles.
Intérêt :
· On peut faire des prévisions pour l'année
qui suit la dernière année d'observation, afin de prévoir
par exemple des investissements, la consommation de gaz naturel
· On peut faire des prévisions pour des
années qui ont été observées, dans le but de
comparer
les prévisions (faites à partir des années
précédentes) et les données réelles. Cela permet de
voir l'impact d'un événement (ex : campagne publicitaire,
catastrophe naturelle, crise boursière...).
2.2 Prévision par la méthode de lissage
exponentiel :
Le lissage exponentiel prend en compte les valeurs passées
d'une série temporelle
afin de fournir une prévision. L'importance avec laquelle
ces valeurs passées sont prises en compte décroît
exponentiellement avec l'ancienneté de celles-ci par rapport à la
valeur à prévoir.
Nous étudierons le lissage exponentiel simple
employé pour des chroniques dépourvues d'une tendance ou d'une
saisonnalité, puis le lissage exponentiel double qui convient pour des
séries présentant une tendance, enfin le lissage de
Holt-Winters, pour le cas ou la tendance et la
composante saisonnière sont juxtaposées soit de
manière additive, soit de manière multiplicative.
2.2.1 Lissage exponentiel simple :
La prévision St+1fournie par la méthode
de lissage exponentiel simple, est définie par :
St+1 = Àyt + (1 - À)St
Où :
St+1 : La prévision à l'instant
(t+1).
yt : L'observation à l'instant (t).
St : La prévision à l'instant (t).
À : Constante de lissage comprise entre 0 et 1.
St+1 = ÀE (1 - À)i yt-ii=o
2.2.1.1 Choix de la prévision initiale :
Une manière habituelle d'initialiser y~o (1) = S1 est de
la choisir parmi les possibilités suivantes :
1)- Prendre S1 = y1 c'est surtout adéquat pour
une série très fluctuante (cours de bourse, par exemple).
2)- Prendre pour S1 la moyenne de toutes les données,
c'est surtout adéquat pour une série qui oscille autour d'une
valeur constante, par exemple la vente d'un produit dont la demande est stable
dans le temps.
3)- Prendre pour S1 la moyenne de quelques une des
premières données. 2.2.1.2 Choix optimal de la constante
de lissage :
La méthode la plus courante pour choisir la constante de
lissage, consiste en les étapes suivantes :
1)- Choisir un des critère : MSE (carré moyen des
erreurs), MAE (erreur absolue moyenne),...
2)- Choisir un ensemble de valeurs de À par exemple les
valeurs de 0 à 1 par pas de 0,1 : (0, 0.1,...,0.9)
3)- Choisir la prévision initiale.
4)- Pour chaque valeur de À choisie, effectuer l'ensemble
des calculs du lissage exponentiel.
5)- Choisir la valeur de À qui améliore le mieux
le critère (par exemple qui fournit le plus petit MES).
2.2.1.3 Limitation de la méthode :
Parmi les limitations de cette méthode, on peut citer :
- Qu'elle ne peut être appliquée à des
variations en forme de rampe (tendance ou trend), ni à des variations en
échelon.
- Qu'il n'y a pas de règle idéale pour
déterminer la pondération appropriée, il s'agit de choisir
une valeur de A . La plupart du temps, on procède
expérimentalement, en essayant deux ou trois valeurs différentes
pour voir quelle est la plus appropriée.
2.2.2 Lissage exponentiel double : 2.2.2.1
Présentation :
Le lissage exponentiel double (Brown [1959]) est une
méthode plus générale que le
lissage simple et particulièrement adaptée aux
séries chronologiques présentant une tendance. Nous pouvons
résumer les étapes du lissage exponentiel double comme suit :
On pose ~yt (h) = St (h)
~yt(h) = [2 ,S; - s;]+ h1 -A
A (St-St ) ... (2.1)
Où :
A : constante de lissage exponentiel.
h : décalage de la prévision dans le
futur, exprimé en nombre de périodes. St = A yt +
(1 -A) S;-1 et St = A St +
(1- A) St'l1
St = A?(1- A) iyt-i et
s;=A2.?(i+1)(1-A) iyt-i
On pose:
at = 2 S;-1 - St'' et bt = 1 A
A(St-1 - s;) -
L'équation (2.1) devient:
~yt (h) = at + h bt
2.2.2.2 Propriétés de la
méthode:
- Parmi les avantages du lissage exponentiel double c'est de
traiter des séries présentant une tendance.
- La méthode de choix optimal de A est la même que
pour le lissage exponentiel simple.
- Le problème du choix des prévisions initiales, se
pose avec autant d'acuité que pour le lissage simple. On peut, par
exemple, choisir les valeurs initiales comme suit :
a1=y1, b1 = 0.
2.2.3 Lissage exponentiel de Holt-Winters :
La méthode de Holt-Winters est basée sur trois
équations, dont chacune à pour objet de lisser une des trois
composantes de le série à savoir : l'aléa, la tendance et
le saisonnier.
Elle est comparable en cela au lissage exponentiel double, qui
ajuste la tendance et lisse l'aléa, mais en plus elle introduit une
composante St pour traiter la saisonnalité.
Dans la présente méthode, il y'a deux façons
de combiner la tendance linéaire et la composante saisonnière
:
1- Par multiplication, et c'est le cas du modèle de
Holt-Winters multiplicatif.
2- Par addition, et c'est le cas du modèle de
Holt-Winters additif.
Le modèle multiplicatif :
La composante saisonnière est introduite de manière
multiplicative, la chronique s'écrit dans ce cas :
yt = (at + btt)St + Et .
Trois lissages distincts sont effectués :
- le lissage de la moyenne a avec un coefficient de
lissage a, avec a ? [0 ; 1]. - le lissage de la tendance b avec un
coefficient de lissage 13, avec 13 ? [0 ; 1]. - le lissage de la
saisonnalité S avec un coefficient de lissage, y avec y ? [0 ;
1].
Formulation :
Lissage de la moyenne : at = a(yt /St-p) + (1 -
a)(at-1 + bt-1)
Lissage de la tendance : bt = 0(at - at-1) + (1 - 0)bt-1 Lissage
de la saisonnalité : St = 7(yt /at) + (1 - 7)St-p
Prévision à un horizon de h périodes :
y~t+h = (at + hbt)St-p+h si
1< h < p
y~t+h = (at + hbt)St-4+h+h si p+
1< h < 2p
avec:
at = moyenne lissée de la série en t.
yt = valeur observée de la série en t.
St = coefficient saisonnier en t.
p = périodicité des données
(p=12 en mensuel, p= 4 en trimestriel). bt = tendance
estimée en t.
Dans certaines écritures du modèle les coefficients
saisonniers vérifient la propriété :
p
?Sa = p selon le principe de la conservation des aires, si ce
n'est pas le cas, ces coefficients
i= 1
sont corrigés (S~') de la même
façon que dans la méthode traditionnelle.
Initialisation :
Initialisation de la saisonnalité : Les
coefficients saisonniers pour la première année sont
estimés par la valeur observée en t (yt) divisée
par la moyenne y des p premières observations de la
première année.
St yt pour t = 1,..., p
y
Initialisation de la moyenne lissée : ap
= y (y moyenne de la première année) Initialisation de la
tendance : bp = 0
Le modèle additif :1
La composante saisonnière est introduite de
manière additive, la chronique s'écrit dans
ce cas : yt = (at + btt) + St +fit
Formulation :
Lissage de la moyenne : at = a(yt - St-p) + (1 - a)( at- 1 +
bt-1) Lissage de la tendance : bt = 0(at - at-1) + (1 - 0)bt-1
Lissage de la saisonnalité : St = 7(yt - at) + (1 - 7)St-p
Prévision à un horizon de h périodes :
y~t+h = (at+hbt)+St-p+h si 1< h =
p
y~t+h = (at+hbt)+St-2p+h si p+ 1< h
< 2p
p
0
=
Si
?
1
i=
Dans ce cas le principe de la conservation des aires implique
:
Initialisation :
Initialisation de la saisonnalité : St = yt - y (y
moyenne de la première année), t = 1,..., p
Initialisation de la moyenne lissée : ap = y
Initialisation de la tendance : bp = 0
1 Régis Bourbonnais, Michel Terraza, Analyse des
séries temporelles, Edition DUNOD, 2004, P65
Choix des paramètres:
Les paramètres a, 13 et y sont optimisés comme
pour les méthodes non saisonnières en minimisant la somme des
carrés des erreurs prévisionnelles entre la valeur
observée de la chronique et les valeurs prévues.
2.3 Prévision par la méthode de Box &
Jenkins :
2.3.1 Concepts des séries temporelles
2.3.1.1 Processus stochastique
Un processus aléatoire est une application X qui associe
au couple (w, t) la quantité yt (ù) . Elle est telle que ?t ? T
fixé,yt est une variable aléatoire définie sur un espace
probabilisé. Une processus stochastique est donc une famille de
variables aléatoires indicées par t noté
(yt,t ? T) ou encore yt .
Dans la suite de l'exposé, l'espace des indices T est
le temps, t est alors l'instant d'observation de la variable aléatoire y
sur l'individu w . Si T est l'ensemble des réels, le processus
est dit continu. Si T = Z ou N ou N* ou
N* borné, le processus est dit discret.
On suppose, par la suite que la série temporelle
notée yt, t ? Z (soit une succession d'observations
régulièrement espacées dans le temps d'une valeur
économique) est une réalisation d'un processus stochastique
discret univarié1.
2.3.1.2 Processus aléatoires stationnaires :
On dira qu'une série chronologique est stationnaire si
elle est la réalisation d'un processus stationnaire, ceci implique que
la série ne comporte pas de tendance ni de saisonnalité.
Processus stationnaire au sens strict (stationnarité forte)
:
On dit que ( yt ) est strictement (ou fortement) stationnaire
si pour toute suite finie d'instant ti,t2,...,tk élément de
Z et tout entier r ? Z, les lois jointes de
(yti ,...,ytk ) et de (y4+r,...,ytk+r) sont
les mêmes (lois jointes invariantes par translation dans le
temps)2.
~ y..ditk ) (y4,...,ytk) = ,y )(yti , . . .
, ytk+r) k
Processus stationnaire au second ordre
(stationnarité faible) :
Un processus aléatoire yt,t ? T est dit stationnaire au
second ordre, si les moments d'ordre1 (moyenne ou espérance
mathématique) et d'ordre 2 (variance et autocovariance) sont
1
Régis Bourbonnais, Michel Terraza, Analyse des
séries temporelles, Edition 2004, P73.
2 Master M2-AE2 PRO, Econométrie Bancaire et
Financière, Analyse des séries temporelles, Mohamed
Boutahar, octobre 2006
indépendants de t :
(i) E(e)? 8 ? t? Z.
(ii) E ( yt ) = m indépendante de t, ?
t? Z.
(iii) cov (yt , yt+h) = 7(h)
indépendante de t, ? t? Z.
Processus bruit blanc (White Noise) :
Un bruit blanc est une suite de variables
aléatoires(Et ,t ? Z) non corrélées et
d'espérance et de
variance constante.
Un bruit blanc est donc tel que :
E(Et) = m ? t? Z.
V(Et)=a2? t? Z. cov(Et
,Et+h) = 7(h) = 0 ? t? Z.
Si l'espérance m est nulle, on dit que le bruit
blanc est centré.
Remarque : Dans la suite lorsqu'on parlera de
stationnarité, cela sous-entendra une stationnarité au second
ordre.
2.3.1.2.1 Caractéristiques d'un processus
aléatoire stationnaire : Fonction d'autocovariance :
La fonction d'autocovariance mesure la covariance de la
série avec elle-même décalée de h
périodes. La fonction d'autocovariance d'un processus stochastique
est définie par :
7(h) = cov(yt, yt+h) = E(yt - m)(yt+h - m) ? t?
Z.
n-h
L'autocovariance estimée (empirique) est donnée par
:
1
.
t
1
'5,(h)= ?(yt - o(yt+h - y) n
=
1n
avec y y
= ? ~
n ~ = 1
Propriétés :
· V(yt) = 7(0) ? t? Z.
· 7(h) = 7(0) ? h ? Z.
· 7(h) = 7(-h) ? h ?
Fonction d'autocorrélation ACF (Auto Correlation
Function) :
On appelle fonction d'autocorrélation simple notée
p(h), la fonction qui mesure la corrélation de la série avec
elle-même décalée de h périodes. Cette
fonction est définie par :
p(h)=o c v(yt, yt+h) cov(yt ,
yt+h ) 7(h)
V(yt) V(yt+h) V(yt) 7(0)
? h ? Z.
L'autocorrélation empirique est donnée par :
n-h
(yt -y)(yt+h - y)
?
1
=
t
=
n
2
(yt -y)
?
7 ~( )
h
b(h)=
'5(0)
? h ? Z.
t
=
1
Propriétés :
·
|
p(0) = 1
|
? h ? Z.
|
·
|
p(h) = p(0)
|
? h ? Z
|
·
|
p(h) = p(-h)
|
? h ? Z.
|
|
Dans le cas d'une série stationnaire, la fonction
d'autocorrelation décroît exponentiellement vers zéro. La
décroissance est davantage linéaire pour les séries non
stationnaires rencontrées en pratique.
Fonction d'autocorrélation partielle PACF
(Partiel Auto Correlation Function) : Régression affine :
Soit (yt,t ? Z) un processus aléatoire
stationnaire, on appelle régression affine de yt sur {y8,8 =
t - 1} , la variable y: vérifiant :
t 1
yt =
* a0+?a,y t-, ou a0,a1,... ? R
,
=
1
On appelle fonction d'autocorrélation partielle les
corrélations entre les différents couples(yt,yt+h) ,
l'influence des variables yt+h-, pour (0 < i < h) ayant
été retirée. Elle est mesurée par le coefficient de
corrélation partiel noté r (h) vérifiant :
* * , * * ,
r(h) =
cov(yt - yt,yt-h -
yt-h) cav(Yt - Yt ,Yt-h - Yt-h)
= ? h ? Z .
V(yV,,, t Yt lv lyt-h-yt-h)
V(yt - yt )
Où y: régression affine de yt sur { yt-i,
yt-2,...yt-h } .
y:-h régression affine de yt -h sur{yt-i, yt-2,...yt-h+i
}.
Propriété :
Sous l'hypothèse de la stationnarité r(h)
= ah, ou ah est le coefficient de yt-h dans la régression de
yt sur { yt -i, yt -2 ,...yt - h} .
Innovation d'un processus stationnaire :
Soit (yt, t ? z) un processus stationnaire.
On appelle innovation du processus (yt, t ? Z) à
la date t la variable :
Et = yt - yt
~
Où y: est la régression affine de yt sur ys ,
S< t-1
E((yt - yt )ys ) = ° ? S< t-1
~
Propriété :
La suite des innovations (Et, t ? Z) constitue un bruit blanc
centré.
2.3.1.3 Les opérateurs de Box & Jenkins1 :
Opérateur retard (B) :
L'opérateur B est défini comme agissant sur la
série. A un instant t on fait correspondre la valeurs de la
série à l'instant t-1, on définit ainsi une
nouvelle série B y comme :
B yt = yt-i
On peut appliquer plusieurs fois cet opérateur, on
définit ainsi de nouvelles séries :
B2yt = B(Byt) = Byt-i = yt-2
Bm yt = yt-m
Cet opérateur est linéaire ; il est inversible et
son inverse B-i = F est défini par F yt = yt+i ; F est
appelé opérateur avance.
Propriétés de l'opérateur
retard :
- Ba = a , l'opérateur d'une constante a est une
constante.
-
--°yt = yt .
- (Bi + Bi)yt =
Biyt+Biyt = yt-t+yt-i . - Bi(Biyt)
= Bi+jyt = yt-t-i
L'opérateur de différenciation ?
:
L'opérateur ? (prononcé « nabla ») est
défini par :
1. Bernard Rapacchi, centre interuniversitaire de
Grenoble 1993
?yt = yt - yt-1 .
Nous entrons maintenant dans des considérations de
notation. En effet, par écriture purement formelle on peut écrire
:
? yt = yt - Byt = (1- B)yt .
On peut écrire ? sous la forme d'un polynôme en B
avec :
? = 1 - B
Ce mode d'écriture sous forme de polynôme en B
est en fait très pratique mais totalement formel. Il ne faut pas
oublier que, quand on écrit (1- B)y , on définit à partir
d'une série y une
nouvelle série qui à t, fait correspondre la
différence entre la valeur de la série observée à
l'instant t et celle observée à l'instant
t-1.
L'opérateur de désaisonnalisation
?s : L'opérateur ?s est défini par :
?s = yt - yt-s .
En d'autres termes :
?s = (1 - Bs).
2.3.1.3.1 Les effets des opérateurs de Box &
Jenkins : L'opérateur ? :
· Permet d'éliminer la tendance de la
série.
· Peut être répété plusieurs
fois, si la tendance n'est pas linéaire. Par exemple :
?2> = (1 - Br yt = (1 - 2B + B2)yt
· Permet d'éliminer une tendance quadratique. Le
nombre de fois où on applique ? est appelé ordre de
différentiation.
L'opérateur ?s :
· Permet d'éliminer la saisonnalité de
période S.
· On peut également l'appliquer plusieurs fois :
?s = ?s(yt - yt-s) ·
Le nombre de fois où on applique ?s est appelé
ordre de désaisonnalisation.
2.3.2 Les processus ARMA :
Il est possible de définir la classe des processus ARMA
à partir du théorème de décomposition des processus
de Wold.
2.3.2.1 Le théorème de décomposition
de Wald :
Soit le processus centré réel ou complexe Zt
stationnaire et de variance finie. Il existe trois processus Tt, Xt, Et , qui
vérifient les propriétés suivantes :
Zt = Tt + Xt
Où Tt et Xt sont deux processus indépendants.
Le processus Tt est dit processus singulier (ou encore processus
déterminable), Il s'agit
d'une composante dont chaque valeur peut se calculer à
partir d'une combinaison linéaire finie ou infinie de ses valeurs
passées. C'est donc un processus dont nous pouvons déterminer
exactement la prévision. Par opposition au processus
précédent, Xt porte le nom de processus indéterminable.
Et est un bruit blanc centré, E (Et) = 0
+8
Xt =
? ei,-j avec eo =1,ei ? R , j varie de -8 à +8 dans le cas
complexe, j
~ = { o
+8
varie de 0 à +8 dans le cas réel et ? e 2 ~ +8
2.3.2.2 Processus AutoRégressif d'ordre p : AR
(p)
Définition :
Un modèle autorégressif est un modèle
expliquant une variable par son passé, et éventuellement par
d'autres variables. Un processus (Xt,t ? Z) est dit processus
autorégressif d'ordre p, noté AR (p) s'il
s'écrit sous la forme :
Xt = 01Xt-1 + 02Xt-2 + · ·
· + 0pXt- p + E t
Xt - 01Xt-1 - 02Xt-2 - · · ·
- 0 pXt -p = E t (1 01B 02B2 ·
· · pBpXt = EtÖ p(B) Xt = Et
Où 01,02, · · ·,0p ?
R,0p ?o .
(Et , t ? Z) est un bruit centré de variance
0-2 .
Öp (B) polynôme caractéristique du
processus(Xt,t ? Z).
Condition de stationnarité et
d'inversibilité :
Un processus AR d'ordre p est stationnaire, si
toutes les racines du polynôme caractéristique Ö
p(B) sont de module différent de 1 (les racines sont à
l'extérieur du cercle unitaire).
Si toutes les racines du polynôme caractéristique
sont de module supérieur à 1, alors le processus est inversible
et (Et,t ? Z) est l'innovation du processus (E(EtXt-h ) = o
?h = 1).
La fonction d'autocorrélation :
On a : -y(h) = E(XtXt-h) h »- 0 .
= ERO1Xt-1 + ... + OpXt-p + Et)Xt-h] h >- 0 .
= O1E(Xt-1Xt-h) + ... + OpE(Xt-pXt-h) +
E(EtXt-h) h >- 0.
= O1-y(h -1) + ... + Op-y(h - p) h .- 0. ....
(2.2)
En divisant (2.2) par -y(0) , on obtient la fonction
d'autocorrélation
p(h) = O1p(h -1) + ... + Opp(h - p) h .- 0
D'autre part on a :
p(1) = O1 + O2p(1) + ... + Op p(p - 1)
p(2) = O1p(1) + O2 + ... + Op p(p - 2)
:.
:
p(p) = O1p(p -1) + O2p(p - 2) + ... + Op
En réécrivons ce système sous forme
matricielle nous obtenons le système d'équations de
Yule-Walker :
? ? ?
?p(1) 1 p(1) p(p - 1)O1
? ? ? ?
? ? ?
? ?p(2) p(1) 1 p(p - 2) O2
? ? ?
? ? ?
? ?
? ? ? ?
? ? ?
= ??
? ? ? ?
? ? ?
? ? ? ?
? ?
?
? ?
? ? ?
? ? ? ? ?
p(p)p(p-1)p(p-2)1Op ? ?? ?
?
La fonction d'autocorrélation partielle
:
Le problème lorsque l'on adopte une spécification
autorégressive est de déterminer l'ordre du processus
autorégressif, pour cela on va se référer à la
fonction d'autocorrélation partielle :
- Le dernier coefficient Op d'un AR (p) est
égal à r(p) le coefficient d'autocorrélation
partiel de même rang.
- La PACF d'un AR (p) à ses p
premières valeurs différentes de 0 et les autres sont nulles.
Donc on reconnaît qu'une série suit un processus
AR (p), si sa PACF s'annule à partir d'un décalage
p.
2.3.2.3 Processus Moyenne Mobile (Moving Average) d'ordre q
: MA (q) Définition :
Un processus (xt, t ? Z) satisfait une représentation
Moyenne Mobile d'ordre q notée MA (q), s'il
vérifie l'équation suivante :
xt = Et - B1Et-1 - B2Et-2 - ... - BqEt-q
.
xt = Et - B1BEt - B2B2
Et - ... - B IP
q Et .
xt = (1 - B1B - B2B2 - ... -
BqBq)Et . xt =
Èq(B)Et.
Où B1,B2,...,Bq ? R Bq ? 0 .
(Et ,t ? Z) est un bruit centré de variance
0-2 .
È q(B) polynôme caractéristique du
processus (xt, t ? Z). Condition de stationnarité et
d'inversibilité :
Un processus moyenne mobile est stationnaire par
définition, car c'est une combinaison linéaire finie de processus
stationnaire (Et ,t ? Z).
Si toutes les racines du polynôme caractéristique
sont de module supérieur à 1, alors le processus est
inversible.
La fonction d'autocorrélation :
Si les conditions d'inversibilité sont respectées,
la fonction d'autocovariance 7(h) d'un MA (q) s'écrit :
(1+++...+)0-2 h = 0
1 2 q
7(h) = (-Bh + B1Bh+1 + ... +
Bq-hBq)0-2 h = 1,..., q
0
h ? q
En divisant la fonction d'autocovariance par la variance on
obtient la fonction
d'autocorrélation partielle :
q
{(-Bh + B1Bh+1 q + ... + Bq-hBq)
h = 1,...,
P
7(0) 0
(h) = 7(h) = (1+
q +...+ Bq 2)
h ? q
Donc on reconnaît qu'une série suit un processus
MA (q), si sa ACF s'annule à partir d'un décalage
q.
2.3.2.4 Processus mixtes AutoRégressif Moyenne
Mobile d'ordre p et q : ARMA (p, q) Définition
Un processus ARMA (p, q) résulte d'une
combinaison d'un modèle AR (p) et d'un modèle MA
(q).
Un processus (X1, 1 ? Z) satisfait une représentation
ARMA (p, q), s'il vérifie l'équation suivante :
X 1 - ö X 1 - - ö X 1 -- - ö pX1-p = å 1 -
è å 1 -- è å 1 -- ~~~ - è q å
1 - q
~~~ 1 1 ~ ~
1 1 ~ ~
(1 ~~~ ) (1 1 ~ ~~~ )
- ö B - ö B - - ö B X = - è B - è B
- - è q B å 1
~ " ~ q
1 ~ J, 1
Ö ~ ( B ) X 1 = Èq(B)å 1
Où ö1,ö~,~~~,ö ~ ? R ö~ ?
O
è 1 , è ~ ,~~~, è q ? R
èq ? O
(å 1 , 1 ? Z) est un bruit centré de
variance 2
ó .
Ö ~ (B) polynôme caractéristique du processus
autorégressif.
Èq(B) polynôme caractéristique du
processus moyenne mobile.
Condition de stationnarité et
d'inversibilité :
Si toutes les racines du polynôme Ö ~ (B) sont de
module supérieur à 1 et toutes les racines du polynôme
È q (B) sont de module supérieur à 1 alors le
processus est stationnaire et inversible et (å 1 , 1 ? Z) est
son innovation.
Synthèse :
L'intérêt de l'étude des fonctions
d'autocorrélations et d'autocorrélations partielle
estimées et de leur représentation sous forme graphique est de
pouvoir associer à une série observée un modèle
théorique ARMA (p, q). Le tableau suivant propose un
récapitulatif sur les formes des fonctions d'autocorrélations et
d'autocorrélations partielle théoriques des processus AR
(p), MA (q), ARMA (p, q).
Tableau (2.1) 1 : Résumé des
propriétés des fonctions d'autocorrélation et
d'autocorrélation partielle
Processus
|
(ACF)
|
(PACF)
|
AR (p) :
öp (B)X t =
å t
|
Décroissance exponentielle et/ou
sinusoïdale.
|
Pics significatifs pour les p premières
retards, les autres coefficients sont nuls pour des retards >p.
|
MA (q) :
X t =
èq(B)åt
|
Pics significatifs pour les q premiers retard, les
autres coefficients sont nuls pour des retards >q.
|
Décroissance exponentielle et/ou
sinusoïdale.
|
ARMA (p, q) :
ö p ( B ) X t =
èq(B)å t
|
Décroissance exponentielle ou sinusoïdale
amortie
tronquée après
(q-p) retards.
|
Décroissance exponentielle ou sinusoïdale
amortie
tronquée après
(p-q) retards.
|
2.3.3 Les processus aléatoires non stationnaires
:
Les processus stochastiques non stationnaires sont
caractérisés par des propriétés stochastiques qui
évoluent en fonction du temps.
On distingue deux types de processus stochastiques non
stationnaires : une non stationnarité de nature
déterministe (TS) et une non stationnarité de
nature stochastique (DS)
2.3.3.1 Description des processus TS et DS : Processus TS
:
Définition :
Un processus (Xt ,t ? Z) présente une non
stationnarité de type déterministe TS (Trend Stationnary), s'il
peut se décomposer en une somme de deux fonctions : X t = ft + å
t
Tel que : åt est un processus stationnaire de type ARMA. Et
ft : est une fonction polynomiale du temps.
1REGIS BOURBOUNNAIS, MICHEL TERRAZA, Analyse des
séries temporelles en économie, édition « PUF
» juin 1998, page 192.
Le processus TS le plus simple et le plus utilisé en
économie est représenté par une fonction polynomiale de
degré 1, il s'écrit :
xt = ao + a1t + Et .
Où ao , a1 ? ]R
Et bruit blanc de moyenne nulle et de variance u2 .
Les caractéristiques de ce processus sont :
E(xt) = ao + a1t .
V(xt) = u2 .
cv(xt,xt-h) = o ?h ? o.
La non stationnarité de ce processus est dû au fait
que son espérance dépend du temps.
La méthode pour stationnariser un processus TS
est d'estimer les coefficients ao, a1 par MCO (Moindre Carrés
Ordinaires) et de retrancher de la valeur de xt en t la valeur
estimée de sa moyenne a~o + a~1t .
Processus DS :
DS sans dérive :
Soit le processus DS sans dérive (AR(1)) :
xt = xt - 1 + Et. (1- B)xt = Et .
La racine du polynôme caractéristique (1 - B) est
égale à 1. On dit que le processus xt a une racine unité,
il est donc non stationnaire.
Ce processus DS sans dérive peut se réécrire
sous la forme :
xt = xt- 1 + Et = xt-2 + Et- 1 + Et = ~~~ = xt-h +
Et-h + ~~~ + Et .
t
1
=
~
Les propriétés d'un tel processus :
E(xt) = xo .
t
V(xt) = E(xt - E(xt
))2 = E(? Ei)2 = tu 2 .
1
=
~
Un processus DS sans dérive est un processus
stationnaire en moyenne et non stationnaire en
variance.
DS avec dérive :
Considérons un processus DS avec dérive :
t
.
Xt Xt-1 +Et +Xo +?Ei
1
=
i
Les propriétés sont les suivantes :
E(Xt) = t/, + Xo .
v(Xt) = t0-.
2
Un processus DS avec dérive est un processus non
stationnaire en moyenne et en variance. Ces moments évoluent en
fonction du temps t.
Un processus DS est un processus que l'on peut stationnariser par
l'application du filtre aux différences :
Xt = Xt-1 + Et . (Xt - Xt-1) = Et . ? Xt = Et .
2.3.3.2 Processus AutoRégressif Moyenne Mobile
Intégré d'ordre (p, d, q) :
ARIMA (p, d, q)
Définition 1 :
Un processus (Xt,t ? Z) est dit processus ARIMA d'ordre
(p, d, q), s'il satisfait l'équation suivante :
Öp(B)(1- B)d Xt =
Èq(B)Et ... (2.3) Ö
p(B)? d Xt =
Èq(B)Et
Ou les racines des polynômes Ö p (B) et
Èq (B) sont de module supérieur à 1 et (Et, t
? Z) est
un bruit blanc centré de variance 0-2 .
Le processus (Xt,t ? Z) n'est pas stationnaire, puisqu'il est
stationnarisé en lui appliquant l'opérateur de
différenciation.
En posant Y = (1- B)d Xt
(2.3) devient Ö p(B)Yt =
Èq(B)Et, (Yt,t ? Z) est un
processus ARMA (p, q) stationnaire.
Définition 2 :
Un processus (xt,t E Z) ARIMA (p, d, q), est un
processus non stationnaire dont la différentiation d'ordre d : Yt = (1-
B)d xt est un processus ARMA (p, q) stationnaire
et inversible.
2.3.3.3 Processus Saisonnier AutoRégressif Moyenne
Mobile Intégré d'ordre
(P,d,q)* (13,D,Q)s :
SARIMA(P,d,q)* (1,D,Q)s
Une série xt suit un processus SARIMA (Seasonnal
Autoregressive Integrated Moving Average) d'ordre(p, d, q) * (P, D, Q)s , si
cette série a une saisonnalité de période S et qu'on peut
écrire :1
(D p(B)(D p (Bs) (1- B)d
(1- Bs )D x1 1 = eq(B)eQ(Bs )åt
Où :
d : différence.
S : l'ordre de la saisonnalité ( S=12
données mensuelles, S=4 données trimestrielles).
D : différence saisonnière.
(D ~(B) : polynôme autorégressif d'ordre
p.
(Dp(Bs) : polynôme autorégressif
saisonnier d'ordre P.
eq(B) : polynôme moyenne mobile d'ordre
q.
eQ(Bs) : polynôme moyenne mobile saisonnier
d'ordre Q.(åt,t E Z) e1 st un
bruit centré de variance ó2.
2.3.3.4 Etude de la non stationnarité d'une
série chronologique :
2.3.3.4.1 Test de tendance et de saisonnalité par la
méthode des variances :
Cette méthode est basée sur le test de Fisher, on a
recours à ce test pour détecter l'existence d'une
éventuelle saisonnalité et/ou une tendance.
Le tableau ci-dessous résume cette méthode
1 Bernard Rapacchi, centre interuniversitaire de Grenoble 1993
Tableau 2.2- Analyse de la variance pour détecter une
saisonnalité
et/ou une tendance1
Somme des carrés
|
Degré de liberté
|
Désignation
|
Variance
|
SP=ND.i -x)2 i
|
p-1
|
Variance Période
_ P
|
=
|
P p -1
|
SA=PE:i. -.)2 i
|
N-1
|
Variance Année
|
V= SA
|
A
N --1
|
SR =Mxii -x -x.i +X.)2
i i
|
(p-1) (N-1)
|
Variance Résidu
|
SR
V
R =
|
(N - 1)(P - 1)
|
ST =??gi -x..)2
i j
|
N p-1
|
Variance Totale
|
ST
V
|
T =
N * P -1
|
Où :
N : le nombre d'années.
p : le nombres d'observations (la
périodicité) dans l'année (trimestre p = 4, mois
p = 12).
v
= 1 N moyenne de la période j.
i=1
1 P
i. = ? xij moyenne de l'année i.
P i=1
N P
. .
=? ? xi, moyenne générale de la chronique sur les
N*p observations.
i= 1 j=1
N * P
St = SA + SP + R
(année) (Période) (résidus)
|
.
|
A partir du tableau (2.2) nous pouvons construire les tests
d'hypothèses. Test de saisonnalité :
1
Régis Bourbonnais, Michel Terraza, Analyse des
séries temporelles, Edition DUNOD, 2004, P13
I
|
H0 : pas de saisonnalité
H1 : existance d'une saisonnalité
|
Calcul du Fisher empirique : Fe, = V P
VR
|
que l'on compare au Fisher lu dans la table
Fva1, v 2 à
|
v1= p-1 et v2 = (N-1)
(p-1) degrés de liberté.
Si Fe, ? F(c;,--1er --1)(P --1)) , alors on rejette
l'hypothèse H0, la série est donc saisonnière.
Test de tendance :
I
H0 : pas de tendance.
H1 : existance d'une tendance.
Calcul du Fisher empirique : Fe, = VA
VR
|
que l'on compare au Fisher lu dans la table
Fav~, v 2 à
|
v3= N-1 et v2 = (N-1)
(p-1) degrés de liberté.
Si Fe, ? F(aN--1,(N --1)(P --1)) , alors on rejette
l'hypothèse H0, la série est don affectée d'une
tendance.
2.3.3.4.2 Tests de racine unitaire :
Les structures DS et TS jouent un rôle très
important dans le traitement statistique d'une chronique. Comment choisir entre
l'une ou l'autre des structures ? Les tests de racine unitaire tentent de
répondre à cette question.
2.3.3.4.2.1 Les tests de Dickey-Fuller simples :(DF)
Les tests proposés par DICKEY & FULLER (1969) ont pour
but de vérifier la stationnarité de la série
étudiée. Ils permettent de déceler le type de non
stationnarité de la série.
L'application du test se fait en estimant par la
méthode des moindres carrés ordinaires MCO trois modèle
suivant que le processus qui représente la série xt contient ou
non une constante et une tendance. Les modèles de bases sont :
Modèle [1] : (1 -- o1B)xt = Et
modèle autorégressif d'ordre 1 : AR (1). Modèle
[2] : (1 -- O1B)(xt -- g ) = Et modèle AR (1) avec constante.
Modèle [3] : (1 -- 01B)(xt -- a -- ,fit) = Et
modèle AR (1) avec tendance.
Où (Et, t E Z) est un bruit centré de variance
o-2 . g, a, 0 sont des constantes.
Les hypothèses du test sont :
{
Ho : 101 = 1 H1: 101 ?1
- Si dans l'un des trois modèles l'hypothèse nulle
est vérifiée, le processus est alors non stationnaire.
- Si dans les trois modèles en même temps,
l'hypothèse nulle est vérifiée, le processus est donc non
stationnaire. (la non stationnarité est de nature (stochastique)).
- Si dans le modèle [3], on accepte l'hypothèse
H1: ö -<1, et si le coefficient b est
significativement différent de zéro : alors le
processus est un processus TS : on peut le rendre stationnaire en calculant les
résidus par rapport à la tendance estimée par les moindres
carrés ordinaires.
Pour des raisons statistiques DICKEY et FULLER ont choisi de
tester la valeur ( - 1)
au lieu de 10~1 , on obtient alors les modèles
suivants :
Modèle [1] : ?.xt = p.xt-1 + Et b =
(1-1)
Modèle [2] : ?Xt
= ñàXt-1 + C + åt
C : constante.
Modèle [3] : ?Xt
= ñàXt-1 + C + bt +
åt bt : tendance
Dans ce cas les hypothèses du test sont :
I
Ho H1
: ;9' = o :p ? o
DCKEY et FULLER ont tabulé les valeurs critiques pour
chaque modèle et pour des échantillons de tailles
différentes que l'on compare avec les différentes valeurs des
t-statistiques obtenues par l'estimation des coefficients (les valeurs
calculées par le logiciel « EVIEWS »).
On accepte H0 lorsque la valeur de t
calculée est supérieure à la valeur tabulée, le
processus n'est donc pas stationnaire.
2.3.3.4.2.2 Les tests de Dickey-Fuller Augmentés :(
ADF) 1
1 .
. Reps Bourbonnais : Econométrie Edition DUNOD, 2000 ,
P232.
Dans ce test DF simple, on a supposé que Et un bruit
blanc or il n'y a aucune raison pour que l'erreur soit non
corrélée. Pour cette raison, Dickey et Fuller ont mis au point un
nouveau test qui prend en considération cette hypothèse. Ils lui
ont attribué le nom de test de Dickey - Fuller augmenté.
Ce test est fondé, sous l'hypothèse alternative
0i - i sur l'estimation par les MCO des trois
modèles suivants :
Modèle [4] : Vxt = px" - i t i
i
~
+ Et
.
i= 2
Modèle [5] : Vxt = pXt-i -
?0i?xt-i+i
i=2
~
Modèle [6] : vxt = pXt-i -
?0i?xt-i+i +C + Et .
i= 2
La valeur de p peut être
déterminée selon les critères de Akaike ou Schwarz, ou
encore en partant d'une valeur suffisamment importante de
p, on estime un modèle à p-1
retards, puis à p-2 retards jusqu'à ce que le
coefficient du piéme retard soit significatif (si
p=0 on utilisera dans ce cas les tests DF)
Une Stratégie de Tests :
Nous allons à présent proposer une
stratégie de tests de Dickey Fuller permettant de tester la non
stationnarité conditionnellement à la spécification du
modèle utilisé. On considère les trois modèles
définis comme suit :
Modèle [1] : ?xt = pxt-i+Etp = (0i -i)
Modèle [2] : ?xt = pxt-i + C + Et
Modèle [3] : ?xt = px" + C +
bt + Et
{H0 : p = 0
Où Et iid (0, u2) . On cherche à tester
l'hypothèse de racine unitaire :
Hi: p ?0
2 Le principe général de la
stratégie de tests est le suivant. Il s'agit de
partir du modèle le plus général,
d'appliquer le test de racine unitaire en utilisant les seuils correspondant
à ce modèle, puis de vérifier par un test approprié
que
le modèle retenu était le »bon». En
effet, si le modèle n'était pas le »bon», les seuils
utilisés pour le test de racine unitaire ne sont pas valable. On risque
alors de commettre une erreur de diagnostic quant à la
stationnarité de la série. Il convient dans ce cas, de
recommencer le test de racine unitaire dans un autre modèle, plus
contraint. Et ainsi de suite, jusqu'à trouver le »bon»
modèle, les »bons» seuils et bien entendu les »bons»
résultats.
1 U.F.R Economie Appliquée, Séries
Temporelles, cours de Christophe Hurlin.
~
+C + Et .
Le déroulement de la stratégie de test est
reportée sur la figure(2.1) . On commence par tester la racine unitaire
à partir du modèle le plus général, à savoir
le modèle 3. On compare
la réalisation de la statistique de Student
tp~=0aux seuils q3c, ) tabulés par
Dickey et Fuller, ou
McKinnon pour le modèle 3 Si la réalisation de
tp~=0est supérieure au seuil C(c,) on
accepte l'hypothèse nulle de non stationnarité. Une fois que
le diagnostic est établi, on cherche à vérifier si la
spécification du modèle 3, incluant une constante et un trend,
était une spécification compatible avec les données. On
teste alors la nullité du coefficient b de la tendance. Deux
choses l'une :
· Soit on a rejeté au préalable
l'hypothèse de racine unitaire, dans ce cas on teste la nullité
de b par un simple test de Student avec des seuils standards (test
symétrique, donc seuil de 1.96 à 5%). Si l'on rejette
l'hypothèse b = 0, cela signifie que le modèle 3 est le
»bon» modèle pour tester la racine unitaire, puisque la
présence d'une tendance n'est pas rejetée. Dans ce cas, on
conclut que la racine unitaire est rejetée, la série est TS, du
fait de la présence de la tendance. En revanche, si l'on accepte
l'hypothèse b = 0, le modèle n'est pas adapté
puisque la présence d'une tendance est rejetée. On doit refaire
le test de racine unitaire à partir du modèle 2, qui ne comprend
qu'une constante.
· Soit, au contraire, on avait au préalable,
accepté l'hypothèse de racine unitaire, et dans ce cas, on doit
construire un test de Fischer de l'hypothèse jointe p = 0 et b
= 0. On teste ainsi la nullité de la tendance, conditionnellement
à la présence d'une racine unitaire:
He : (c, b, p) = (c, 0,0) contre HP
La statistique de ce test se construit de façon standard
par la relation :
F3 =
SCR3
(SCR3,c - SCR3)/ 2
/(n - 3)
Où SCR3,c est la somme des carrés des
résidus du modèle 3 contraint sous He :
? xt = c + Et
et SCR3 est la somme des carrés des résidus du
modèle 3 non contraint. Si la réalisation de F3 est
supérieure à la valeur 03 lue dans la table à un seuil a%,
on rejette l'hypothèse He . Dans ce cas, le modèle 3 est le
»bon» modèle et la série xt est intégrée
d'ordre 1, I (1) + c +T, le taux de croissance est TS, ?xt = c + bt + Et . En
revanche, si l'on accepte He le coefficient de la tendance est nul, le
modèle 3 n'est pas le »bon» modèle, on doit donc
effectuer à nouveau le test de non stationnarité dans le
modèle 2.
Si l'on a accepté la nullité du coefficient
b de la tendance, on doit alors effectuer à nouveau les tests
de non stationnarité à partir cette fois-ci du modèle 2
incluant uniquement
une constante. On compare alors la réalisation de la
statistique de Student tp~ = 0 aux seuils
C(2c, ) tabulés par Dickey et Fuller, ou
McKinnon pour le modèle 2 . Si la réalisation de tp=0est
supérieure au seuil C(2c, ) on accepte l'hypothèse nulle de non
stationnarité. Une fois que le
diagnostic est établi, on cherche à
vérifier si la spécification du modèle 2, incluant une
constante, est une spécification compatible avec les données. On
teste alors
la nullité du coefficient c de la constante. Deux choses
l'une :
· Soit on a rejeté au préalable
l'hypothèse de racine unitaire, dans ce cas on teste la nullité
de c par un simple test de Student avec des seuils standard (test
symétrique, donc seuil de 1.96 à 5%). Si l'on rejette
l'hypothèse c = 0, cela signifie que le modèle 2 est le
»bon» modèle pour tester la racine unitaire, puisque la
présence d'une constante n'est pas rejetée. Dans ce cas, on
conclut que la racine unitaire est rejetée, la série est
stationnaire I (0) + c. En revanche, si l'on accepte l'hypothèse
c = 0, le modèle 2 n'est pas adapté puisque la
présence d'une constante est rejetée. On doit refaire le test de
racine unitaire à partir du modèle 1, qui ne comprend ni
constante ni trend.
· Soit, au contraire, on avait au préalable,
accepté l'hypothèse de racine unitaire, et dans ce cas, on doit
construire un test de Fischer de l'hypothèse jointe p = 0 et c
= 0. On teste ainsi
la nullité de la constante, conditionnellement à
la présence d'une racine unitaire:
Hô : (,, p) = (0,0) contre H?
La statistique de ce test se construit de façon standard
par la relation :
F2 = S CR2
(SCR2,, - SCR2)/ 2
/(n - 2)
Où SCR2,, est la somme des carrés des
résidus du modèle 2 contraint sous Hô , c'est à
dire
n n
SCR2,, = ?EÎ = ?(?xt)2 et SCR2 est la somme des
carrés des résidus du modèle
t=1 t=1
2 non contraint. Si la réalisation de F2 est
supérieure à la valeur 01 lue dans la table à un seuil a,
on rejette l'hypothèse le, au seuil a%. Dans ce cas, le modèle 2
est le »bon» modèle et la série xt est
intégrée d'ordre 1, I (1) + c. En revanche, si
l'on accepte le, , le coefficient de la constante est nul, le modèle 2
n'est pas le »bon» modèle on doit donc effectuer à
nouveau le test de non stationnarité dans le modèle 1.
Enfin, si l'on a accepté la nullité du coefficient
c de la constante, on doit alors effectuer à nouveau les tests de non
stationnarité à partir cette fois-ci du modèle 1 sans
constante ni trend. On compare alors la réalisation de la statistique de
Student tp~=0 aux seuils Cta)
tabulés par Dickey et Fuller, ou McKinnon pour le
modèle 1. Si la réalisation de tp~=0est supérieure au
seuil Cta) , on accepte l'hypothèse nulle de non
stationnarité. Dans ce cas la série
xt est I (1) et correspond à une pure marche
aléatoire, xt = xt-1 + Et . Si l'hypothèse nulle est
rejetée, la série est stationnaire, I (0) de moyenne nulle. xt =
01xt-1 + Et 01 - 1
Estimation du modèle (3)
?Xt = pXt-1 + c + bt + Et p = ö 1 - 1
|
|
Test H0: p = 0 si tb ? C(a) H0 acceptée
Rejet H0
Test de Student b = 0 (seuils loi normale)
Test He : (c, b, p) = (c, 0,0)
Statistique F3 seuils Fuller
Rejet H0 H0 acceptée H0 acceptée Rejet H0
Estimation
du modèle (2)
?Xt est TS Xt I(1) + T + c ? Xt = c + bt + E t
VjXt = p
Xt-1 + c + Et
t TS
GG
Xt es G
Xt = (pj+1)Xt-
+jcj+jbtj+jet
TestkHo:
pk= 0ksi t'p
?kC(a)kHo
acceptée
Rejet H0 H0 acceptée
Test de Student c = 0 (Seuis oi normae)
lllllllllllllllllllllllll
Rejet H0
|
Test Hg : (c, p) = (0,0)
Statistique F2 seuils Fuller
|
|
H0 acceptée H0 acceptée Rejet H0
Estimation du modèle (1)
jfojfmjljkfjkfvk ?Xt = pXt-1 + Et
Xt est I(0) + c
Xt= (p +1)Xt-1 + c + Et
Xt est I(1) + c
VXt =jc + E t
Test Ho: p = 0 si
tb ? C(a) H0 acceptée
Rejet H0 H0 acceptée
Xt est I (0)
Xt = (p +1)Xt-1 + Et
Figure 2.1- Stratégie de Tests de Dickey
Fuller.
2.3.3.4.2.3 Le test de Phillips et Perron :1
Le test de Phillips et Perron (1988) est construit sur une
correction non paramétrique des statistiques de Dickey-Fuller pour
prendre en compte des erreurs hétéroscédastique et/ou
autocorrélées. Il se déroule en quatre étapes :
- estimation par les moindres carrés ordinaires des trois
modèles de base des tests de DickeyFuller et calcul des statistiques
associées, soit et le résidu estimé ;
;
n
- estimation de la variance dite de court terme des
résidus â-2 = 1?e?
t
1
n
=
- estimation d'un facteur correctif s? (appelé
variance de long terme) établi à partir de la structure des
covariances des résidus des modèles précédemment
estimés de telle sorte que les transformation réalisées
conduisent à des distributions identiques à celles du
Dickey-Fuller standard :
i 1
n
S? = 1? et2 2? / 1) n ?
etet-i
t=1 i=1 t=i+1
|
. Pour estimer cette variance de long terme, il est
|
|
nécessaire de définir on nombre de retards
l (troncature de Newey-West) estimé en fonction
2
du nombre d'observations n, 1 4(n / 100)9
;
( qui est égal à 1 de
-
2 2
ó
k
avec
St
g_ -1) n(k -1)ó
- calcul de la statistique de PP : = k -
+ó- 1
manière asymptotique si et est un bruit blanc. Cette
statistique est à comparer aux valeurs critiques de la table de
Mackinnon.
Il est à noter que les logiciels RATS et Eviews
permettent directement l'utilisation de ces tests.
2.3.4 La méthodologie de Box & Jenkins :
Box & Jenkins (1976) ont promu une méthodologie
consistant à modéliser les séries temporelles
univariées au moyen des processus ARMA. Ces processus sont parcimonieux
et constituent une bonne approximation de processus plus généraux
pourvu que l'on se restreigne au cadre linéaire. Les modèles ARMA
donnent souvent de bon résultats en prévision.
La méthodologie de Box & Jenkins peut se
décomposer en quatre étapes:
Etape 1 : Indentification, c'est une
étape délicate qui conditionne la prévision de la
chronique, elle consiste à déterminer les paramètres
p et q du modèle ARMA à l'aide de la ACF et la
PACF.
Etape 2 : Estimation, elle consiste
à estimer les paramètres du modèle identifié.
Etape 3 : Validation, on vérifie
que le modèle retenu est valide ; on test la significativité
des
1
Régis Bourbonnais, Michel Terraza, Analyse des
séries temporelles, Edition DUNOD, 2004 P 158-159.
paramètres estimés et que les résidus
forment bien un bruit blanc, enfin à partir des critères
d'information on choisit le modèle le plus adéquat.
Etape 4 : Prévision, on
établit une prévision pour une certaine période du
future.
2.3.4.1 Identification :
Cette étape consiste à déterminer les
paramètres p, q du modèle ARMA, on utilise
traditionnellement deux graphiques : ceux de la fonctions
d'autocorrélation simple et de la fonction d'autocorrélation
partielle. L'idée sous-jacente est que chaque modèle ARMA
possède des fonctions d'autocorrélation théorique
spécifiques. En comparant l'éventuelle similitude de ces
fonctions théoriques et estimées, on peut alors choisir un ou
plusieurs modèles théoriques. Cette étape est la partie la
plus délicate car dans la pratique les corrélogrammes
observés n'engendrent pas toujours un choix évident. Pour rappel
les allures (théoriques) des fonctions ACF et PACF ont été
présentées dans le tableau (2.1) du même chapitre.
2.3.4.2 Estimation1 :
L'estimation des paramètres d'un modèle
ARMA (p, q) lorsque les ordres p et q sont
supposés connus peut se réaliser par différentes
méthodes dans le domaine temporel :
· Moindres Carrés Ordinaires (modèle sans
composante MA, q = 0). Dans ce cas, on retrouve les
équations de Yule Walker. En remplaçant les
autocorrélations théoriques par leurs estimateurs, on peut
retrouver les estimateurs des MCO des paramètres du modèle par la
résolution des équations de Yule Walker.
· Maximum de Vraisemblance approché (Box &
Jenkins 1970).
· Maximum de Vraisemblance exacte (Newbold 1974, Harvey et
Philips 1979, Harvey 1981).
(Le logiciel Eviews nous fournit directement les
résultats d'estimation)
2.3.4.3 Validation :
A l'étape de l'identification, les incertitudes
liées aux méthodes employées font que plusieurs
modèles, en général, sont estimés et c'est
l'ensemble de ces modèles qui subissent alors l'épreuve des
tests. Il en existe de très nombreux permettant d'une part de valider le
modèle retenu, d'autre part de comparer les performances entre
modèles.
2.3.4.3.1 Le test de Student des paramètres :
On effectue un test classique de Student sur chacun des
paramètres du processus ARMA en divisant le paramètre par son
écart type. Il peut arriver qu'un ou plusieurs paramètres soient
pas significativement différent de 0 : le modèle est alors
rejeté et on retourne à l'étape d'estimation en
éliminant la variable dont le coefficient n'est pas significatif.
1 U.F.R Economie Appliquée, Séries
Temporelles, cours de Christophe Hurlin.
Soit l'hypothèse :
Ho : P=o H1 : :i'P ?
o
{
~
On calcule la statistique de Student : tc = OP
, avec O~P estimé au seuil a
=5%.
(var(P))
Si tc ? 1.96 (cas asymptotique) on rejette l'hypothèse
H0 (les paramètres sont significativement différents de
zéro), donc on accepte le modèle ARMA (p, q) , dans le cas
contraire on rejette le modèle ARMA (p, q).
2.3.4.3.2 Le coefficient de détermination1 :
Les coefficients de détermination (R2 normal
ou R2 corrigé) des modèles estimés sont :
n
~
2
Et
?
R
2= 1-t=1
n
t
=
1
n
?
2 n - 1 t=1
n
n-P-4?
R
=
1
gt - X)2
E2
t
( E~t = résidu d'estimation)
t
=
1
On utilise de préférence le R2
puisqu'il permet de prendre en compte le nombre de variables explicatives,
c'est à dire les p termes retardés de l'AR et
les q retards de la composante MA. Bien entendu ces
coefficients sont proches de 1 lorsque l'ajustement du modèle aux
données
n
est parfaite, c'est à dire si Ee tend vers 0. La
significativité de coefficient de détermination
t= 1
est testée à l'aide d'une statistique de Fisher
classique
2.3.4.3.3 Les tests sur les résidus :
Le processus estimé est bien évidemment de
bonne qualité si la chronique calculée suit les évolutions
de la chronique empirique. Les résidus entre les valeurs
observées et les valeurs calculées par le modèle, doivent
donc se comporter comme un bruit blanc normal. Les résidus
estimés sont notés : E~t
1
Régis Bourbonnais, Michel Terraza, Analyse des
séries temporelles, Edition DUNOD, 2004, P 230
Tests de recherche d'autocorrélation1
:
Si les résidus obéissent à un bruit blanc,
il ne doit pas exister d'autocorrelation dans la série. Les tests
suivant peuvent être utilisés :
a) Le test de Box et Pierce :
K
Il est établi à partir de la statistique Q =
n> ~ k (êt) qui est en fonction de la somme des carrés
1
=
k
???????
HO · = p2 =...= pK = O ·
des autocorrélations bk2 g ) de la ACF et du
nombre d'observations n. Il permet de vérifier
L'hypothèse :
H1 existe au moins unpi
1 i
"1
significativement différent de O.
Cette statistique Q en l'absence
d'autocorrélation obéit à un x2 à (v
= K-(p+ q)) degrés de
liberté ou p est l'ordre de la partie
autorégressive et q est l'ordre de la partie moyenne mobile, et
K est el nombre de retards choisis pour calculer les
autocorrélations.
Pour effectuer ce test, il est conseiller de choisir K proche
du tiers du nombre d'observations. L'hypothèse H0 est rejetée au
seuil de 5 % si Q est supérieur au quantile de 0.95 de la loi du
x2 .
b) Le test de Ljung et Box :
La statistique de Ljung et Box est donnée par :
k
~=n
(n+2)
Tests de normalité :
K
? agi)
n - k
1
Le test se déroule de manière identique à
celui de Box et Pierce.
Dans la cas d'un résidu
hétéroscédastique, il convient d'utiliser la statistique
de Box-Pierce corrigée Q'.
a) Les tests du Skewness et de Kurtosis :
Soit Pk = 1 (Xi X)k le moment d'ordre k, le
coefficient de Skewness ( /2) est égal à :
i
(3/2 P3
= 3/2
P2
|
et le coefficient du Kurtosis (32 = P42
P 2
|
.
|
|
1
Régis Bourbonnais, Michel Terraza, Analyse des
séries temporelles, Edition DUNOD, 2004
Si la distribution est normale et le nombre d'observation grand
:
0i/2 ?
Et
N(0; n6 )
24
02 ? N(3; )
n
On construit alors les statistiques :
0:/ 2 - 1
6
n
0 02 - 3
et v2=
v1
=
24
n
que l'on compare à 1.96 au seuil de 5 %.
Si les hypothèse H0 : v1 = 0 (symétrie) et v2 =
0 (aplatissement normal) sont vérifiées alors v1 -1.96 et v2
-1.96 ce qui veut dire que l'hypothèse de normalité est
vérifiée, dans le cas contraire, l'hypothèse de
normalité est rejetée.
b) Le test de Jarque et Bera1 :
Il s'agit d'un test qui regroupe les résultats
précédents, si e2 et 02 obéissent à des
lois
normales alors la quantité S :
n n (02 S = 6 011/2 + 24 - 3)2
suit un ea (2) à 2 degrés de liberté.
Donc si S = ea (2) , on rejette l'hypothèse H0
de normalité des résidus au seuil a .
2.3.4.3.4 Les critères de comparaison de
modèles2 :
Il arrive fréquemment qu'à l'issue de tous les
tests précédents plusieurs modèles se montrent
résistants. Pour choisir le meilleur d'entre eux, on peut utiliser des
critères de comparaison des modèles. Ces critères sont
forts nombreux et jouent, parfois, un rôle important en
économétrie.
Ces critères, que l'on cherche à minimiser sont
fondés sur l'erreur de prévision, nous pouvons citer :
Le critère d'information de Akaike (AIC,
Akaike Information Criterion) :
Présenté en 1973 pour un ARMA (p,
q), Akaike a démontré que le meilleur des modèles
ARMA non filtré est celui qui minimise la statistique :
1 Régis Bourbonnais, Michel Terraza,
Analyse des séries temporelles, Edition DUNOD, 2004, P 238
2 Régis Bourbonnais, Michel Terraza,
Analyse des séries temporelles, Edition DUNOD, 2004, P 242
AIK (p, q) = n log ô-
+ 2(p + q)
Le critère d'information bayésien
(BIC, Bayesian Information Criterion) : Pour un ARMA (p,
q), il s'écrit :
BIC (p, q) =
|
(p + q) I 6
n log ô1 - (n - p - q) log 1-n + (p + q) log n
+ log (p + el 3c 1
11
Ce - ] ]
|
|
De manière générale le critère
BIC a des caractéristiques plus intéressantes que celles
du critère AIK. Il est convergent et pénalise plus
fortement les paramètres en surnombre que le critère
AIK.
Le critère de Schwarz (1978) :
SC (p, q) = n log e + (p + q) log n .
Le critère de Hannan-Quin (1979) :
HQ (p, q) = log e+ (p + q)c log [
long n I
Où c est une constante à spécifier.
Le modèle est alors retenu pour le calcule des
prévisions qui est la dernière étape de la méthode
de BOX - JENKINS.
2.3.4.4 La prévision :
Transformation de la série :
Lorsque pour identifier le processus étudié
à un processus ARMA, on a appliqué différentes
transformations, il est nécessaire lors de la phase de prévision
de prendre en compte la transformation retenue et de »recolorer la
prévision». Plusieurs cas sont possibles:
· Si le processus contient une tendance
déterministe, on extrait cette dernière par régression
afin d'obtenir une série stationnaire lors de la phase d'estimation.
Ensuite, lors de la phase de prévision, on adjoint aux prévisions
réalisées sur la composante ARMA stationnaire, la projection de
la tendance.
· Si la transformation résulte de l'application
d'un filtre linéaire (de type par exemple différences
premières), on réalise les prévisions sur la série
filtrée stationnaire et l'on reconstruit ensuite par inversion du filtre
les prévisions sur la série initiale.
Prédicateur pour un processus ARMA : Soit
le modèle retenu ARMA (p, q) tel que :
öp(B)Xt =
èq (B)åt Avec
(öp,èq ) ? à
IR*2 et et iid (0' )
8
La forme MA (8) correspondante est : x ð0
=1.
j 0
Il s'en suit que la meilleure prévision que l'on peut
faire de xt+1 compte tenu de toute l'information disponible
jusqu'à la date t, noté
xàt(1) est donnée par :
à xt
|
(1)E(xt+1/ x
, xt-2 , , x0)
|
E(xt+1 /
åt,åt-Dåt-2, ,å
0)
+8
j 1
Des lors, l'erreur de prévision est donnée par la
réalisation en (t+1) de l'innovation qui en t n'est pas connu :
t+
x xàt(1) =
åt+1
Plus généralement pour une prévision
à horizon k on a :
+8
t (k) -- = ? n E + - i=k
k 1
t+k - xt (k) = ?niEt+k-i
0
=
i
Déterminons un intervalle de confiance sur la
prévisionxàt(k), sous
l'hypothèse de normalité des résidus
åt . On montre alors que :
- xt+k îCt(k)
N(0,1) lorsque : t ?8
vark+k-2t(kg /2
Or, on sait que :
.
k
-12
k
-1_ )1= ?
30-E
E {(xt+k-ît (k))2 -- E i = 0
D'où : xt+k (k) l
k-1 1/2 -?N(0'1)
QE 1?n.
??
i=0
|
lorsque :t? 8.
|
On peut donc construire un intervalle de confiance sous la forme
:
? ?(k-1 )1/2
IC = (k) #177; ta/2 ? ii=0 ?
? ?
Synthèse de la méthodologie de Box &
Jenkins :
Série Xt
Etude de la stationnarité
Test de racine unité
Série stationnaire Yt
Passage aux différences si DS
Régression sur le temps si TS
Analyse du corrélogramme simple et partiel
Détermination des ordres p et q du processus ARMA
Oui
Test de Student, les coefficients non significatifs
sont supprimés
Test sur les résidus sont -ils des bruit blanc ?
Estimation des paramètres
Non Ajout d'un ordre p ou q
Si plusieurs modèles « concurrents
» critères AIC, SC...
Prévision par ARMA
Figure 2.2- Algorithme de traitement d'une chronique selon
la méthodologie de Box & Jenkins
Chapitre 3 : Application des méthodes
de prévision
DP
Dans ce chapitre, on va tout d'abord faire une analyse
descriptive de la série consommation du gaz naturel pour la distribution
publique, ensuite faire une présentation des données afin de se
familiariser avec celle-ci, enfin nous allons appliquer les différentes
méthodes de prévision vu dans le chapitre 2 et les comparer afin
de dégager la méthode de prévision la plus performante.
3.1 Analyse descriptive :
3.1.1 Historique des paramètres de la distribution
publique :
Le tableau ci-dessous représente l'évolution de
la consommation de gaz naturel pour la distribution publique de 1980 à
2006 avec le nombre d'abonnés et les taux de croissance.
Tableau 3.1- Evolution de la consommation du gaz naturel DP
1980-2006
|
|
1980
|
|
1981
|
|
1982
|
1983
|
1984
|
1985
|
1986
|
|
1987
|
|
1988
|
Nombre d'abonnés DP1
|
|
501 320
|
|
482 511
|
|
522 130
|
565 422
|
601 471
|
608 589
|
657 698
|
|
710 518
|
|
762 480
|
DISTRIBUTION PUBLIQUE ( 106
thermies2 )
|
|
5 504
|
|
5 795
|
|
6 829
|
7 424
|
8 669
|
9 520
|
10 871
|
|
11 048
|
|
11 939
|
Taux de croissance ( % )
|
|
-
|
|
5,3
|
|
17,8
|
8,7
|
16,8
|
9,8
|
14,2
|
|
1,6
|
|
8,1
|
|
|
1989
|
|
1990
|
|
1991
|
1992
|
1993
|
1994
|
1995
|
|
1996
|
|
1997
|
Nombre d'abonnés DP
|
|
803 065
|
|
854 688
|
|
905 816
|
965 308
|
1 024 139
|
1 080 849
|
1 137 348
|
1
|
187 631
|
1
|
232 529
|
DISTRIBUTION PUBLIQUE ( 106 thermies
)
|
|
12 015
|
|
13 531
|
|
16 311
|
17 023
|
18 908
|
18 593
|
19 957
|
|
21 530
|
|
20 970
|
Taux de croissance ( % )
|
|
0,6
|
|
12,6
|
|
20,5
|
4,4
|
11,1
|
-1,7
|
7,3
|
|
7,9
|
|
-2,6
|
|
|
1998
|
|
1999
|
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
|
2005
|
|
2006
|
Nombre d'abonnés DP
|
1
|
279 109
|
1
|
331 684
|
1
|
394 578
|
1 464 700
|
1 555 774
|
1 683 348
|
1 835 509
|
2
|
016 749
|
2
|
216 265
|
DISTRIBUTION PUBLIQUE ( 106 thermies
)
|
|
22 633
|
|
24 122
|
|
24 456
|
25 845
|
27 201
|
31 014
|
34 790
|
|
38 355
|
|
38 785
|
Taux de croissance ( % )
|
|
7,9
|
|
6,6
|
|
1,4
|
5,7
|
5,2
|
14,0
|
12,2
|
|
10,2
|
|
1,1
|
Son graphe est représenté ci-dessous :
|
45 000 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5
000
0
|
Figure 3.1- Evolution de la consommation du gaz naturel DP
1980-2006
1 Distribution publique
2
Thermie : unité de mesure de quantité de chaleur,
valant un million de calorie. On mesure le gaz naturel par sa teneur
énergétique
Nous remarquons sur la figure 3.1, que la consommation du gaz
naturel pour la distribution publique évolue de façon
exponentielle, ceci s'explique par l'augmentation du nombre d'abonnés
d'année en année ainsi que l'augmentation du taux de
pénétration en gaz naturel surtout à partir de 2002 ou
l'Etat a mis en place un large programme publique pour permettre le
raccordement des citoyens sur l'ensemble des wilayas. Les réalisations
de la période 2000/2006 ont permis de hisser le taux de
pénétration du gaz de 30% à 37%.
3.1.2 Présentation des données :
Toutes les données utilisées dans notre
étude proviennent de la Direction Analyse et Prévision (DAP) de
la Sonelgaz. Il s'agit de données mensuelles de janvier 2003 à
décembre 2006 et cela pour chaque wilaya de l'Algérie.
Pour la distribution publique qui représente les
ménages et les artisans, le gaz naturel est essentiellement
utilisé pour le chauffage, l'eau chaude, la cuisson des aliments, et
l'intensité de cette utilisation est liée au climat plus
exactement à la température. Nous savons qu'en hiver où la
température est en baisse la consommation du gaz naturel est nettement
plus élevée qu'en été puisqu'on sollicite plus
souvent le chauffage, le chauffe bain,... etc.
C'est sur cette base qu'on a divisé le territoire
algérien en trois zones à savoir : le nord, les hauts plateaux et
le sud.
Nord : le climat est de type
méditerranéen, les hivers sont humides et doux et les
étés chauds et secs. Sur les villes côtières les
températures hivernales varient entre 8 et 15°C, elles grimpent à
25°C au mois de mai pour atteindre une moyenne de 35°C en juillet et
août.
Hauts Plateaux : le climat est de type semi-
aride, les étés y sont lourds et secs et les hivers très
froids et humides. Les températures avoisines les 5°C voire -7°C en
hiver ou la neige est fréquente, la température estivale varie de
35°C à 40°C.
Sud : le climat est de type saharien, la
température varie entre 15 et 28°C pour atteindre 40 à 45°C voire
plus en été.
Ainsi par rapport à notre découpage du
territoire algérien et après avoir fait les totaux nous obtenons
trois séries mensuelles de la consommation du gaz naturel pour la DP
à savoir : nord, hauts plateaux (HP), sud.
Donc les données sur lesquelles nous allons travailler
sont des données mensuelles allant de janvier 2003 à
décembre 2006 ce qui nous fait 48 observations et ceci pour chaque
série.
Dans ce qui suit nous allons représenter les
différents graphes des trois séries :
2.8E+09 2.4E+09 2.0E+09 1.6E+09 1.2E+09 8.0E+08 4.0E+08
|
|
2003 2004 2005 2006
NORD
HP
5.E+09 4.E+09 3.E+09 2.E+09 1.E+09 0.E+00
|
|
2003 2004 2005 2006
2.8E+08 2.4E+08 2.0E+08 1.6E+08 1.2E+08 8.0E+07 4.0E+07
0.0E+00
|
|
2003 2004 2005 2006
Figure 3.2- Consommation du gaz naturel DP pour les
séries nord, HP et sud.
Nous remarquons sur les graphes des trois séries nord,
hauts plateaux, sud la présence d'une forte saisonnalité. En
effet les mois de janvier et décembre présentent une augmentation
de la consommation du gaz (diminution de la température) et les mois de
juillet et août présentent une nette diminution de la consommation
du gaz (augmentation de la température).
La consommation du gaz naturel a augmenté dans les
trois séries entre 2003 et 2006 avec des taux de croissance de 4.81%
pour le nord, 7.9% pour les hauts plateaux, 6.29% pour le sud. Cette
augmentation est due à l'augmentation du nombre d'abonnés et au
raccordement en gaz de plusieurs communes à titre d'exemple dans le nord
les communes de Benni Tamou, Oued Djer (Blida) et de Bourkika, Ahmeur El Ain
(Bouira) ont été raccordées, dans les hauts plateaux : Ain
Chouhada (Médéa), El Hamel, Ouled Derradj (Djelfa) enfin dans le
sud : Kantara, Rouidjel (Adrar).
3.2 Application de la méthode traditionnelle :
Comme nous avons trois chroniques (nord, hauts plateaux, sud)
à analyser, et afin d'éviter toute répétition, nous
allons présenter une analyse détaillée pour la
série nord, puis nous donnerons seulement les résultats pour les
séries hauts plateaux et sud.
3.2.1 Etude de la série Nord :
La sélection du schéma de
décomposition :
Graphe de la série :
2.8E+09
2.4E+09
2.0E+09
1.6E+09
1.2E+09
8.0E+08
4.0E+08
2003 2004 2005 2006
2.8E+09 2.4E+09 2.0E+09 1.6E+09 1.2E+09 8.0E+08 4.0E+08
2003 2004 2005 2006
NORD
NORD
Figure 3.3- Graphique de la série nord Figure
3.4-Procedure de la bande
En premier lieu on procède à l'examen visuel du
graphique de la série « nord » illustré par la figure
3.3, en reliant par une ligne toutes les valeurs hautes et toutes les valeurs
basses de la série « nord » (figure 3.4), nous remarquons que
les deux lignes sont à peu prés parallèles, ce qui nous
pousse à supposer que le schéma est additif.
Afin d'écarter le doute nous procédons au test de
Buys-Ballot.
Le test de Buys-Ballot :
Le test de Buys-Ballot comme nous l'avons présenté
dans le chapitre 2 est basé sur la régression suivante :
ai = a1yi + a2 + ei ... (3.1)
L'estimation de l'équation (3.1) faite sous Eviews nous
donne les résultats suivants :
ai = 0.690780 yi - 188778609.1 + ei (1.87)
n = 4
(1.87) = t de Student calculé pour n = 2.
Le coefficient á1 = 0.690780 n'est pas significativement
différent de 0
(tca/ =1.87 < ter =4,3027), donc nous pouvons
conclure à un schéma de type additif.
Donc notre série « nord » désignée
par « y » peut s'écrire comme suit :
yt = ft + St + e t
Où
ft : représente la tendance ou trend
St : représente les variations saisonnières
et : représente les variations accidentelles
Estimation des composantes de la série : Estimation de la
tendance :
Comme le nombre d'observations n'est pas très
importants (n = 48) et que la méthode d'estimation par moyenne
mobile nous fera perdre 12 observations, nous optons alors pour la
méthode des moindres carrés (MCO) pour estimer
la tendance.
L'équation du trend linéaire est la suivante :
~t= at + b
Les calculs sont les suivants :
La somme des n premiers nombres entiers est :
n(n + 1) 48(49) = = 1176.
2 2
n
? ti=
i
=
1
La somme des carrés des n premiers nombres
entiers est :
n
?= n(n + 1) (2n +1)= 48(49) (97) t 2=
38024.
i6
=
6
i
1
La moyenne de la variable temps est donc :
= 1?ti = 24.5 et t 2 = 600.25. n
i=1
La moyenne des observations est :
y = 1 ?yi =1 185 430 847. n =
i 1
La pente du trend linéaire estimée par MCO est :
n
0317(
4
yt) V(t)
t ynty -
i i
n
?
t2- nt 2 i
= 469863.7401
?
i
=
1
1
b ~ = y - ât = 1173919186 a
L'équation du trend estimée par MCO est
donnée par :
~~t = 469863.7401 t +1173919186 ...
(3.2)
Pour avoir la série ~~t il suffit de remplacer
t (t = 1,...48) dans l'équation (3.2) [voir annexe A
tableau A1].
Estimation des coefficients saisonniers :
Avant de calculer les coefficients saisonniers nous devons
tout d'abord calculer les variations saisonnières St qui sont obtenues
en retranchant de notre série brute yt la tendance estimée
précédemment ~~t (~~
St = yt - t ) [ voir annexe A tableau A1]
Les coefficients saisonniers Si ( j = 1,...,12
données mensuelles) sont calculés par la méthode pratique
de la manière suivante :
1 n
Si = Sii ?
n
i
=1
Les coefficients saisonniers pour la série « nord
» sont consignés sur le tableau 3.2
Tableau 3.2- Calcul des coefficients saisonniers pour la
série « nord »
S1
|
1036506605
|
S7
|
-574498900
|
S2
|
819333574
|
S8
|
-598817166
|
S3
|
425726265
|
S9
|
-560713568
|
S4
|
-80192075
|
S10
|
-482968910
|
S5
|
-331768947
|
S11
|
13546022
|
S6
|
-517520845
|
S12
|
851367945
|
12
La somme des coefficients saisonniers est égale à
0 ( ? Si = 0), donc on a pas
i=1
besoins de calculer les coefficients saisonniers corrigés
Si'( Si =S'i ). Série
désaisonnalisée ou série (CVS) :
La série corrigée des variations
saisonnières (CVS) notée y; est la série yt à
laquelle on a enlevé les variations saisonnières, elle exprime ce
qu'aurait été la réalité du phénomène
s'il n'y aurai pas eu de saisons. [voir annexe A tableau A1] :
yii = yii - Si i = 1,...,4 etj= 1,...,12
Le graphe de la série CVS est illustré ci-dessous
:
1 600 000 000
1 400 000 000
1 200 000 000
1 000 000 000
800 000 000
600 000 000
400 000 000
200 000 000
1 800 000 000
0
Yt*(CVS)
Figure 3.5- Série CVS de la consommation du gaz
naturel nord
Nous remarquons sur le graphe (figure 3.5) que l'effet
saisonnier a disparu, nous n'avons plus de pics importants pour les mois de
janvier et décembre (ou la consommation de gaz augmente) et les mois de
juillet et août (ou la consommation de gaz diminue
considérablement).
Estimation des variations accidentelles :
Les variations accidentelles (å~ ) sont obtenues en
retranchant de la série CVS l'influence du trend [voir annexe A tableau
A1]:
å ~ = ~ ~ - ~ ~
~ ~
n
La somme des variations accidentelles étant égale
à 0 (
|
? = 0), donc il y'a bien
å ~
|
~ = 1
conservation des aires (les hausses sont compensées par
les baisses). La figure 3.6 illustre le graphe des variations accidentelles
:
variations accientelles
400 000 000
300 000 000
200 000 000
100 000 000
0
-100 000 000
-200 000 000
-300 000 000
-400 000 000
Et=Yt*-Ft
Figure 3.6- Graphe des variations accidentelles série
nord Etablissement de la chronique ajustée et
prévision :
La série ajustée ~~~ représente
l'évolution qu'aurait subi le phénomène, si le mouvement
saisonnier avait été parfaitement régulier d'année
en année.
En modèle additif elle se calcule comme suit [voir annexe
A tableau A1] :
~ ~ ~~ = ~~ + s ~
L'équation de la chronique ajustée est donc ici
:
~~~ = 469863.7401 t +1173919186 + s.
(j= 1,...,12)
1500000000
1000000000
2000000000
500000000
Le graphe de la chronique ajustée apparaît
ci-dessous :
2500000000
Yt(série ajustée)
Yt(série ajustée)
0
Figure 3.7- Série ajustée consommation de gaz
naturel pour le nord On remarque bien sur le graphe la
régularité de l'effet saisonnier d'année en
année.
La chronique ajustée, permet d'effectuer des
prévisions conjoncturelles (sous l'hypothèse d'un
maintien de tendance) : ~ ~ h ~( ) ~
Y + = ~ + h+ + S ~ ' .
Ainsi les prévisions sur la consommation du gaz naturel
pour la distribution publique pour l'année 2007 sont illustrées
dans le tableau ci-dessous :
Tableau 3.3 -Prévision sur la consommation du gaz
naturel région nord par la méthode traditionnelle.
mois (2007)
|
Y ~~ +h
|
janv-07
|
2233449114
|
févr-07
|
2016745947
|
mars-07
|
1623608502
|
avr-07
|
1118160025
|
mai-07
|
867053017
|
juin-07
|
681770983
|
juil-07
|
625262791
|
août-07
|
601414389
|
sept-07
|
639987851
|
oct-07
|
718202373
|
nov-07
|
1215187168
|
déc-07
|
2053478955
|
La consommation de gaz naturel en 2007 pour la distribution
publique région nord diminuera de 0.75% par rapport
à 2006.
3.2.2 Etude de la série Hauts Plateaux (HP) : La
sélection du schéma de décomposition :
Graphe de la série :
5.E+09
4.E+09
3.E+09
2.E+09
1.E+09
0.E+00
HP
HP
2003 2004 2005 2006
5.E+09
4.E+09
3.E+09
2.E+09
1.E+09
0.E+00
2003 2004 2005 2006
Figure 3.8- Graphique de la série HP Figure 3.9-
Procédure de la bande
La figure 3.9 nous a pas permis de déceler le type de
schéma, alors nous préférons écarter le doute en
nous référons au test de Buys-Ballot.
Le Test de Buys-Ballot : L'estimation du
modèle nous donne :
ó~ = 1.131342 y~ - 595214686+ å~ (3.65)
á~ = 1.131342 n'est pas significativement différent
de 0 (( )a1= 3.65 < ~~~)
~~a~ = 4,3027), donc nous
pouvons conclure à un schéma de type
additif.
Estimation des composantes de la série
:
Estimation de la tendance :
L'équation du trend estimée par MCO est
donnée par :
~~~ = 3862915,607t + 1523119524 ... (3.3
)
La série ~~~ , les variations saisonnières (Si),
les coefficients saisonniers (Si), la série CVS
( ~
y ), enfin les variations accidentelles (å~ ), sont
illustrées dans l'annexe A tableau A2. Prévisions
:
Tableau 3.4 -Prévision sur la consommation du gaz
naturel région HP par la méthode traditionnelle.
mois (2007)
|
Y ~~ +h
|
janv-07
|
3670756733
|
févr-07
|
3228299481
|
mars-07
|
2365272433
|
avr-07
|
1510178124
|
mai-07
|
949929318,6
|
juin-07
|
647301352,6
|
juil-07
|
583252416,4
|
août-07
|
582290568,6
|
sept-07
|
653463784,3
|
oct-07
|
819751582,1
|
nov-07
|
2235685421
|
déc-07
|
3557599880
|
La consommation de gaz naturel en 2007 pour la distribution
publique région HP diminuera de 2.2% par rapport
à 2006.
3.2.3 Etude de la série Sud :
La sélection du schéma de
décomposition : Graphe de la série :
2.8E+08
2.4E+08
2.0E+08
1 .6E+08
1.2E+08
8.0E+07
4.0E+07
0.0E+00
2003 2004 2005 2006
2003 2004 2005 2006
2.8E+08
2.4E+08
2.0E+08
1 .6E+08
1.2E+08
8.0E+07
4.0E+07
0.0E+00
Figure 3.10- Graphique de la série sud Figure
3.11- Procédure de la bande
En utilisant la méthode de la bande (figure 3.11), nous
remarquons que les deux lignes ne sont pas parallèles donc nous
supposons que le schéma de décomposition est de type
multiplicatif, laissons de test de Buys-Ballot nous confirmer notre
supposition.
Test de Buys-Ballot :
49-i= 1.313411y, - 63044534+ Ey
(6.45)
= 1.313411 est significativement différent de 0 (( tca1=
6.45 > 4(25 = 4,3027), donc nous pouvons conclure
à un schéma de type multiplicatif.
Notre série s'écrit :
yt=~t × St × å t ... (3.4)
Pour rendre la sérié « sud » additif on
considère la série ( In~t ): In yt = In t + In St + In Et Donc
nous allons procéder de la même manière que les
séries précédentes :
Estimation des composantes de la série
:
Estimation de la tendance :
L'équation du trend estimée par MCO est
donnée par :
In t ~ = 0,001153477 t + 18,15630339
Pour les autres composantes de la série « sud »,
voir annexe A tableau A3. Prévision :
Afin d'avoir un modèle additif on a converti notre
série « sud » qui est un modèle multiplicatif en un
modèle additif à l'aide de la fonction (ln), donc pour avoir nos
prévision nous devons avoir recours à la fonction inverse du (ln)
qui est la fonction exponentielle (e), c'est-à-dire que nous
devons appliquer la fonction exponentielle aux prévisions qu'on a obtenu
avec la série ( In~t ) les résultats obtenus sont :
Tableau 3.5 -Prévision sur la consommation de gaz
naturel région Sud par la méthode traditionnelle
mois (2007)
|
Ût+ h
|
janv-07
|
212916279,9
|
févr-07
|
160521551,3
|
mars-07
|
106475413,3
|
avr-07
|
70858392,3
|
mai-07
|
58139761,6
|
juin-07
|
50296016,97
|
juil-07
|
44205437,49
|
août-07
|
43252731,13
|
sept-07
|
51422072,62
|
oct-07
|
64060353,98
|
nov-07
|
98596430,88
|
déc-07
|
190252329
|
La consommation de gaz naturel en 2007 pour la distribution
publique région Sud diminuera de 4.5% par rapport
à 2006.
3.3 Application de la méthode de lissage exponentiel
: 3.3.1 Etude de la série nord :
Avant de pouvoir utiliser l'une des méthodes de lissage
exponentiel (simple, double, HoltWinters), nous devons tester l'existence d'une
éventuelle tendance ou/et d'une saisonnalité dans la série
« nord ».
Test de saisonnalité :
???????
|
H° : pas de saisonnalité
H1 : existance d'une saisonnalité
|
= 74.59
Calcul du Fisher empirique : Fc = V P
VR
La valeur de Fisher lue dans la table à p-1 [11]
et (N-1) (p-1) [33] degré de liberté est
égale à
Fa =
(P-1 F°.°
,(N-1)(p-1)) (11,35 3) = 2.09 .
Le FG, est largement supérieur au Fisher
tabulé, dans ce cas on rejette l'hypothèse H0, la série
est donc saisonnière.
Test de tendance :
???????
|
H° : pas de tendance.
H1 : existance d'une tendance.
|
Fisher empirique : FC = VA
VR
|
= 5.94
|
Fisher tabulé · Fa = F°.°5 =
2 · 89
· (P-1,(N-1)(P-1)) (11,33)
? Fe) donc on rejette H0 ce qui veut dire que notre
série est affectée d'une tendance.
La série « nord » est à la fois
affectée d'une saisonnalité et d'une tendance, donc la
méthode de lissage la plus adéquate est celle de Holt-Winters,
reste à choisir entre les deux types de composition additive ou
multiplicative. On a vu dans la méthode traditionnelle que la
série « nord » suivait un schéma de type additif, donc
nous allons opter pour le modèle de HoltWinters
additif.
Dans ce cas la chronique s'écrit : yt = at + btt + St +
å t
Les valeurs de a, (3, 1, sont obtenues en essayant plusieurs
combinaisons possibles de ces paramètres et on prend les valeurs de
a, (3,1, qui minimisent la racine carrée de l'erreur
n
), c'est ainsi que nous obtenons les résultats
quadratique moyenne (RMSE = 1 ?(ût -.)2
n =
t 1
suivants :
|
?? ???????
??
|
|
= = =
|
0.47
0
1
|
L'initialisation est effectuée par la méthode la
plus simple (p=12) : ap = a12 = moyenne de la première
année = 1049586454.
bp = b12 =0.
St = yt - 1049586454 t = 1,2,...,12
Les résultats détaillés de la méthode
sont fournis dans l'annexe B tableau B 1. Prévision
:
y~t+h = (at+hbt)+St*-p+h 1 = h = 12
Le tableau ci-dessous illustre les prévisions pour
l'année 2007 par la méthode de Holt-Winters
Tableau 3.6 -Prévision par la méthode de
Holt-Winters sur la consommation du gaz naturel région nord
mois (2007)
|
y~t+h
|
janv-07
|
2201703841
|
févr-07
|
1887692519
|
mars-07
|
1440620227
|
avr-07
|
802075626
|
mai-07
|
720804572
|
juin-07
|
597650686
|
juil-07
|
513420715
|
août-07
|
509508094
|
sept-07
|
549299882
|
oct-07
|
611327324
|
nov-07
|
1058360612
|
déc-07
|
2089168145
|
La consommation du gaz naturel en 2007 pour la distribution
publique région nord diminuera de 10.48 % par rapport
à 2006.
3.3.2 Etude de la série Hauts Plateaux (HP) : Test
de saisonnalité :
FC = 77.63 > ee3) = 2.09, donc la série est
saisonnière.
Test de tendance :
FC = 4.069 > Fe) = 2.89, donc la série est
affectée d'une tendance.
Ainsi, la méthode de lissage la plus adaptée pour
cette série est la méthode de Holt-Winters additif.
Les paramètres estimés sont : a = 0.74, 0 = 0, ry =
1.
Les résultats détaillés de la méthode
sont fournis dans l'annexe B tableau B2 Prévision :
Tableau 3.7 -Prévision par la méthode de
Holt-Winters sur la consommation du gaz naturel région HP
mois (2007)
|
y~t+h
|
janv-07
|
3835824200
|
févr-07
|
3252725560
|
mars-07
|
2381979373
|
avr-07
|
1626496990
|
mai-07
|
1280048015
|
juin-07
|
984505971
|
juil-07
|
909927980
|
août-07
|
932188491
|
sept-07
|
1004949896
|
oct-07
|
1168207384
|
nov-07
|
2547879253
|
déc-07
|
3816386880
|
La consommation du gaz naturel en 2007 pour la distribution
publique région HP augmentera de 11.6 % par rapport
à 2006.
3.3.3 Etude de la série Sud :
Test de saisonnalité :
FC = 49.95 > F° °33) = 2.09, donc la série
est saisonnière. Test de tendance :
FC = 3.38 > F(U53) = 2.89, donc la série est
affectée d'une tendance.
Ainsi, la méthode de lissage la plus adaptée pour
cette série est la méthode de Holt-Winters multiplicatif.
Dans ce cas la chronique s'écrit : yt = (at + btt)St +
å t Les paramètres estimés sont : a = 0.62, 0 = 0, ry =
1.
Les résultats détaillés de la méthode
sont fournis dans l'annexe B tableau B3. Prévisions
:
Y ~ +h ( a hb ) S ~ + h
= + -= =
1 h 12
Tableau 3.9 -Prévision par la méthode de
Holt-Winters sur la consommation du gaz naturel région sud.
mois (2007)
|
Y ~ +h
|
janv-07
|
179379988
|
févr-07
|
205248932
|
mars-07
|
154396679
|
avr-07
|
101040251
|
mai-07
|
68432332,2
|
juin-07
|
61622715,9
|
juil-07
|
53188007,4
|
août-07
|
46160662,5
|
sept-07
|
46256300,4
|
oct-07
|
54426021,6
|
nov-07
|
66105614,1
|
déc-07
|
101663398
|
La consommation du gaz naturel en 2007 pour la distribution
publique région Sud diminuera de 5.63 % par rapport
à 2006.
3.4 Application de la méthode de Box &
Jenkins
Dans ce qui suit nous allons appliquer la méthodologie de
Box & Jenkins pour nos trois séries et cela pour effectuer des
prévisions allant de janvier 2007 à décembre 2007.
La méthode de prévision de Box & Jenkins
à l'instar des méthodes les plus anciennes (traditionnelle,
lissage exponentiel) demande un nombre élevé de données,
comme nous disposons seulement de 48 observations nous présageons
obtenir des prévision de qualité inférieure.
Pour le traitement économétrique de nos
séries on utilise le logiciel Eviews 4.1
3.4.1 Etude de la série nord :
3.4.1.1 Analyse du corrélogramme :
Comme nous le voyons sur le corrélogramme, la
sérié initiale (nord) n'est pas stationnaire, on remarque
plusieurs pics significatifs qui se répètent, il existe donc une
forte saisonnalité, il convient alors de la désaisonnaliser
à l'aide de l'opérateur de désaisonnalisation de Box &
Jenkins 12
1 - ~ ) et de générer une nouvelle série
« nordsa » telle que : nordsa (t) = 12
1 - ~ ) nord (t) = nord (t) - nord (t-12).
Cette méthode pour désaisonnaliser à un
grand désavantage surtout dans notre cas, car elle nous fera perdre 12
observations ce qui fait que par la suit nous allons travailler avec 36
observations ce qui laisse à désirer sur la qualité de nos
prévisions.
Après avoir effectuer la désaisonnalisation sur la
série « nord » nous obtenons le corrélogramme suivant
:
Nous remarquons bien sur le corrélogramme de la nouvelle
série « nordsa » que l'effet saisonnier à disparu. Nous
allons maintenant étudier la stationnarité de la série
« nordsa ».
3.4.1.2 Etude de la stationnarité de la série
« nordsa » : Le test de Dickey-Fuller :
Choix du nombre de retards optimal :
Avant de pouvoir appliquer le test de Dickey-Fuller, nous
devons déterminer le nombre de retards p qui minimise les
critères d'Akaike et Schwartz pour les trois modèles (avec
tendance et constante (trend and intercept), avec constante (intercept), sans
tendance ni constante (none)).
Les valeurs des critères d'Akaike et Schwartz sont
fournies par le logiciel Eviews et sont résumées dans le tableau
suivant :
Tableau 3.10- Critères d'Akaike et Schwartz pour la
série nordsa
Modèles / Retards
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
MODELE 3
|
AIK
|
41.16626
|
41.16441
|
41 .25871
|
41 .27472
|
41 .26160
|
|
SC
|
41.30093
|
41.34580
|
41.48773
|
41.55226
|
41.58854
|
MODELE 2
|
AIK
|
41.12688
|
41.10688
|
41.20017
|
41.21089
|
41.20407
|
|
SC
|
41.21666
|
41.24292
|
41.38339
|
41.44218
|
41.48431
|
MODELE 1
|
AIK
|
41.06859
|
41.05299
|
41.14436
|
41.16120
|
41.14990
|
|
SC
|
41.11348
|
41.14368
|
41.28177
|
41.34623
|
41.38343
|
D'après le tableau (3.10) nous constatons que le
critère d'Akaike est minimisé pour les trois modèles pour
un nombre de retard p = 1 tandis que le critère de Schwartz est
minimisé pour p = 0. En suivant le principe de parcimonie nous
retiendrons le nombre de retards qui permet
d'estimer le minimum de paramètres c'est-à-dire p =
0. Dans ce cas on utilise le test de Dickey-Fuller simple (DF), donc il n'y a
pas d'autocorrélation des erreurs.
Le test de Dickey-Fuller simple :
On commence par tester la présence d'une racine unitaire
à partir du modèle le plus général à savoir
le modèle (3) incluant une constante et un trend :
A nordsa (t) = p nordsa (t - 1)+c+bt .
On test alors l'hypothèse nulle Ho : p = o de
présence de racine unitaire (la série n'est pas stationnaire)
contre l'hypothèse alternative de stationnarité H1 : p ? 0 .
Eviews nous fournit les résultats suivants :
La réalisation de Mckinnon pour le modèle (3)
tp, = -4.217872 est inférieure à la
valeur tabulée Cem = -3.5426, on rejette donc l'hypothèse
nulle d'existence de racine unitaire au seuil a= 5%.
A présent nous allons tester la significativité du
coefficient b de la tendance par un simple test de Student.
D'après les résultats précédents,
le coefficient de la tendance b n'est pas significativement
différent de 0 puisque la statistique calculée de Student
égale à -1.268255 est inférieure à 1.96, donc le
modèle (3) n'est pas adapté. On doit refaire le test de racine
unitaire à partir du modèle (2) qui ne comprend qu'une constante
: A nordsa (t) = p nordsa (t - 1) + c + å t
Les résultats d'estimation du modèle (2) sont
résumés ci-dessous :
On rejette l'hypothèse nulle de présence de racine
unitaire puisque tp~ = -3.369966 est
inférieure à la valeur tabulée du
modèle (2) Cô.05 = -2.9472 au seuil a = 5%.
Dans ce cas on va tester la nullité du coefficient
c de la constante. La présence d'une constante est
rejetée puisque la statistique de Student calculée égale
à 0.797305 est inférieure à 1.96 ce qui veut dire que le
modèle (2) n'est pas adapté. On doit refaire le test de racine
unitaire à partir du modèle (1) qui ne comprend ni constante ni
trend :
A nordsa (t) = p nordsa (t - 1) + å t
Les résultas sont les suivants :
La réalisation de Mckinnon au seuil a= 5% ( tp~ =
-3.295387) est inférieure à la valeur tabulée
(
1 .o5= -1.9507), donc nous pouvons conclure que la série
« nordsa » est stationnaire. 3.4.1.3 Identification et
estimation du modèle :
Comme notre série initiale « nord » est
affectée d'une saisonnalité de période s =12 nous
allons la modéliser par un modèle SARIMA (p, d, q) *
(P,D,Q)12.
Pour identifier l'ordre des paramètres du modèle
SARIMA nous allons nous référer au corrélogramme de la
série « nordsa ».
D'après le corrélogramme on peut identifier les
modèles : SARIMA (1,0,1) * (1,1, 0)12 , SARIMA (1,0,1) *
(1,1,1)12 , SARIMA (1,0, 2) * (1, 1,0)12 .
D'après l'estimation des modèles
identifiés précédemment qui sont représentés
dans l'annexe C2 tableaux C.2.2 et C.2.3 les modèles SARIMA (1,0,1) *
(1,1,1)12 et SARIMA (1,0,2) * (1, 1,0)12 ne sont pas valides, leurs
coefficients ne sont pas significatifs tandis que les coefficients du
modèle SARIMA (1,0,1) * (1, 1,0)12 (annexe C2 tableau C.2.1) sont
significativement différents de 0. Il convient maintenant d'analyser le
résidu de ce modèle afin de le valider.
3.4.1.4 Validation du modèle :
Le modèle estimé SARIMA (1,0,1)* (1,1,0)12 est de
bonne qualité si son résidu se comporte comme un bruit blanc
normal, c'est-à-dire que le résidu doit être non
autocorrélé et normal.
Test d'autocorrélation du résidu (test de
Ljung-Box) :
On test l'hypothèse nulle d'absence
d'autocorrélation du résidu H0 : ñ1 = p2 = = p12 = 0
contre l'hypothèse alternative H1 : il existe au moins un ñi
significativement différent de 0 .
Le corrélogramme du résidu du modèle
estimé est représenté ci-dessous :
Le corrélogramme du résidu ne fait
apparaître aucun terme en dehors de l'intervalle de confiance au seuil a=
5% (aucun terme n'est significatif) et la statistique de Ljung-Box Q =
9.9480 est inférieure à la valeur tabulée du khi-deux
à 9 degrés de liberté A = 16.919, on accepte donc
l'hypothèse nulle de non autocorrélation du résidu ce qui
implique que le résidu peut être assimilé à un bruit
blanc.
Test de normalité du résidu (test de Jarque
et Bera) :
La statistique de Jarque et Bera S = 3.953640 est
inférieure à la valeur tabulée du khi-deux à 2
degrés de liberté A = 5.991 au seuil a= 5%.
Donc notre résidu forme bien un bruit blanc normal.
On conclut que le modèle SARIMA (1,0,1) * (1,1,0)12 est
valide et peut s'écrire :
(1 - 0B)(1 - 0'B12)(1 - Br (1 -
B12)1nord(t) = (1 - BB)Et
(1 +1.040145B)(1 - 0.526545B12)(1 -
B12)nord(t) = (1 - 1.340138B)Et
3.4.1.5 Prévision :
La série « nord » a été
modélisée par un processus SARIMA (1,0,1) * (1,1,0)12 qui
s'écrit comme suit :
nord(t) = -1.040145nord(t-1) +
1.525645nord(t-12)+1.587828nord(t-13)- 0.525645nord(t-24)- 0.547683nord(t-25)-
1.340138 åt-1 +Et .
On calcul les prévisions pour 12 mois allant de janvier
à décembre 2007. Pour la première valeur prévue on
a :
nord 01,2007 = -1.040145nord 12, 2006 +
1.525645nord01,2006 +1.587828nord 12,2005 - 0.525645nord 01, 2005
-0.547683nord 12, 2004 - 1.340138 E12,2006 + E01,2007
.
Le terme résiduel futur est inconnu, donc on va le
considérer égale à 0 : E01,2007 = 0.
nord 01,2007 = -1.040145 (2 092 195 557)+ 1.525645(2
491 665 080)+1.587828(2 228 136 137)
- 0.525645 (2 431 015 764)-0.547683 (2 024 839 461)- 1.340138
(-2.6E+07)
nord 01,2007 = 2811128725.
Les résultats des prévisions sont
présentés dans le tableau suivant :
Tableau 3.10 -Prévision par la méthode de Box
& Jenkins sur la consommation du gaz naturel région nord.
mois (2007)
|
nord (t+h)
|
janv-07
|
2811128725
|
févr-07
|
1754127972
|
mars-07
|
1954664661
|
avr-07
|
425096492
|
mai-07
|
1133399104
|
juin-07
|
393505180
|
juil-07
|
994013944
|
août-07
|
256946608
|
sept-07
|
1055081082
|
oct-07
|
275100101
|
nov-07
|
1245108030
|
déc-07
|
1577538010
|
La consommation du gaz naturel en 2007 pour la distribution
publique région nord diminuera de 4.32% par rapport
à 2006.
3.4.2 Etude de la série Hauts Plateaux (HP) :
3.4.2.1 Analyse du corrélogramme :
A partir du corrélogramme, nous constatons que la
série « HP » n'est pas stationnaire, on remarque plusieurs
pics significatifs, la série est donc saisonnière, nous devons la
désaisonnaliser avec l'opérateur de désaisonnalisation.
Nous obtenons alors une nouvelle série « HPsa » dont le
corrélogramme est le suivant :
L'effet saisonnier a disparu, passons à présent
à l'étape suivante qui est l'étude de la
stationnarité.
3.4.2.2 Etude de la stationnarité de la
série « HPsa » : Le test de Dickey-Fuller :
Choix du nombre de retards optimal :
Les critères d'information d'Akaike et Schwatz ont
été minimisés pour un nombre de retards p = 0 (annexe C1
tableau C. 1.1). Dans ce cas on utilise le test de Dickey-Fuller simple.
Le test de Dickey-Fuller simple :
On commence par estimer le modèle (3), dont les
résultats d'estimation sont les suivants :
La réalisation de Mckinnon&ñ =
-4.168550 est inférieure à la valeur tabulée ~
~ O~O5 = -3.5426,
on rejette donc l'hypothèse nulle d'existence de racine
unitaire au seuil á = 5%.
On test maintenant la nullité du coefficient b
de la tendance. D'après les résultats d'estimation ce coefficient
n'est pas significativement différent de 0 puisque la statistique
calculée de Student égale à -0.808501 est
inférieure à 1.96, donc le modèle (3) n'est pas
adapté. On doit refaire le test de racine unitaire à partir du
modèle (2) dont les résultas sont les suivants :
On rejette l'hypothèse nulle de présence de racine
unitaire puisque&ñ = -4.111354 est inférieure
à la valeur tabulée du modèle (2) ~
C O5 = -2.9472 au seuil á = 5%.
La constante C n'est pas significative car la
statistique de Student calculée égale à 1.502816 est
inférieure à 1.96 ce qui veut dire que le modèle (2) n'est
pas adapté. On doit refaire le test de racine unitaire à partir
du modèle (1).
La réalisation de Mckinnon au seuil á= 5%
(&ñ = -3.758273) est inférieure à la valeur
tabulée
(
~ C .05 = -1.9507), donc nous pouvons conclure que la
série « HPsa » est stationnaire.
3.4.2.3 Identification et estimation du modèle :
D'après le corrélogramme on peut identifier les
modèles suivants : SARIMA(1,0,1)* (1,1, 0)12, SARIMA (1,0,1)
* (0,1,2)12 , SARIMA (1,0,1) * (1, 1, 2)12 .
Le modèle SARIMA (1,0,1) * (1,1,2)12 n'est pas valide,
ces coefficients ne sont pas significatifs (annexe C2 tableau C.2.6), par
contre les coefficients estimés des modèles SARIMA (1,0,1) *
(1,1, 0)12 et SARIMA (1,0,1) * (0,1,2)12 sont significatifs (annexe
C2 tableaux C.2.4 et C.2.5). On applique les critères de pouvoir
prédictif pour choisir entre ces deux modèles :
Tableau 3.11- Critères de pouvoir prédictif
HPsa
Critères
|
R2
|
SCR
|
AIK
|
SC
|
SARIMA (1,0,1)*(1,1,0)
|
0.103106
|
3.07E+18
|
42.05644
|
42.19112
|
SARIMA (1,0,1)*(0,1,2)
|
0.251307
|
2.63E+18
|
41.92433
|
42.10208
|
On opte pour le modèle SARIMA (1,0,1) * (0,1,2)12 du fait
qu'il donne les plus petites valeurs du AIK et SC et du critère SCR et
un plus grand R2 .
3.4.2.4 Validation du modèle :
Test d'autocorrélation du résidu (test de
Ljung-Box) :
Le corrélogramme du résidu de la série
« HPsa » est représenté ci-dessous :
Le corrélogramme du résidu ne fait
apparaître aucun terme en dehors de l'intervalle de confiance au seuil a
= 5% et la statistique de Ljung-Box Q = 7.9454 est inférieure
à la valeur tabulée du khi-deux à 8 degrés de
liberté A = 15.507. Donc le résidu forme bien un bruit blanc.
Test de normalité du résidu (test de Jarque
et Bera) :
La statistique de Jarque et Bera S = 0.566955 est
inférieure à la valeur tabulée du khi-deux à 2
degrés de liberté A = 5.991 au seuil a= 5%.
Donc notre résidu forme bien un bruit blanc normal.
On conclut que le modèle SARIMA (1,0,1)* (0,1,2)12 est
valide et peut s'écrire :
(1 - OB)(1 - B)0 (1 - B12)1 HP
(t) = (1 - BB) (1 - B1B12 - B2B24)et .
(1 + 0.587746B)(1 - B12)HP(t) = (1 - 0.997493B)(1 -
0.169309B12 - 0.610933B24 )et .
3.4.2.5 Prévision :
La série « HP » a été
modélisée par un processus SARIMA(1,0,1)* (0,1,2)12 qui
s'écrit comme suit :
HP(t) = -0.587746HP(t-1) + HP(t-12) + 0.587746HP(t-13) - 0.997493
Et-1 - 0.169309 Et_12+ 0.168884 Et_13 - 0.610933 Et-24 +
0.609401 Et_25 + Et
Les résultats des prévisions sont
présentés dans le tableau suivant :
Tableau 3.12 -Prévision par la méthode de Box
& Jenkins sur la consommation du gaz naturel région HP.
mois (2007)
|
HP (t+h)
|
janv-07
|
4127926249
|
févr-07
|
3706058639
|
mars-07
|
2549155013
|
avr-07
|
1092425308
|
mai-07
|
667040044
|
juin-07
|
742354688
|
juil-07
|
472133847
|
août-07
|
590249808
|
sept-07
|
566840838
|
oct-07
|
836848416
|
nov-07
|
2016070538
|
déc-07
|
3871507607
|
La consommation de gaz naturel en 2007 pour la distribution
publique région HP diminuera de 0.16% par rapport
à 2006.
3.4.3 Etude de la série sud :
3.4.3.1 Analyse du corrélogramme :
Le corrélogramme nous indique que la série
« sud » n'est pas stationnaire, elle est affectée d'une
saisonnalité. Nous devons procéder à sa
désaisonnalisation. Nous obtenons alors une nouvelle série «
sudsa », son corrélogramme est le suivant :
3.4.3.2 Etude de la stationnarité de la série
« sudsa » : Le test de Dickey-Fuller :
Choix du nombre de retards optimal :
Les critères d'information d'Akaike et Schwatz ont
été minimisés pour un nombre de retards p = 0 (annexe C. 1
tableau C. 1.2). Dans ce cas on utilise le test de Dickey-Fuller simple.
Le test de Dickey-Fuller simple :
On commence par estimer le modèle (3), dont les
résultats d'estimation sont les suivants :
La réalisation de Mckinnon&ñ = -4.43
59 est inférieure à la valeur tabulée ~
~ O~O5 = -3.5426, on rejette donc l'hypothèse nulle
d'existence de racine unitaire au seuil á = 5%.
Le coefficient b de la tendance n'est pas
significatif, la statistique calculée de Student égale à
-1.095380 est inférieure à 1.96, donc le modèle (3) n'est
pas adapté. On doit refaire le test de racine unitaire à partir
du modèle (2) dont les résultas sont les suivants :
On rejette l'hypothèse nulle de présence de racine
unitaire puisque &ñ = -3.3 6540 est inférieure à la
valeur tabulée du modèle (2) ~
C O~O5 = -2.9472 au seuil á = 5%.
La constante C n'est pas significative car la
statistique de Student calculée égale à 0.540949 est
inférieure à 1.96 ce qui veut dire que le modèle (2) n'est
pas adapté. On doit refaire le test de racine unitaire à partir
du modèle (1).
La réalisation de Mckinnon au seuil á= 5%
(&ñ = -2.336270) est inférieure à la valeur
tabulée
(
~ C O~O5 = -1.9507), donc nous pouvons conclure que la
série « sudsa » est stationnaire. 3.4.3.3
Identification et estimation du modèle :
D'après le corrélogramme on peut identifier les
modèles suivants : SARIMA (1,0,2) * (1,1, 0)12, SARIMA
(1,0,2) * (0,1,2)12 , SARIMA (1,0,2) * (2,1,0)12 .
Les coefficients du modèle SARIMA (1,0,2)* (2,1,0)12
(annexe C.2 tableau C.2.9) ne sont pas significatifs, reste à choisir
entre les deux modèles :
Tableau 3.13-Critères de pouvoir prédictif
sudsa
Critères
|
R2
|
SCR
|
AI K
|
SC
|
SARIMA(1,0,2)*(1,1,0)
|
0.461851
|
7.30E+15
|
36.07410
|
36.02405
|
SARIMA(1,0,2)*(0,1,2)
|
0.555944
|
6.80E+15
|
41.92433
|
36.24624
|
On conclut que le meilleur modèle est le modèle
SARIMA (1,0,2) * (0,1,2)12 .
3.4.3.4 Validation du modèle :
Test d'autocorrélation du résidu (test de
Ljung-Box) :
Le corrélogramme du résidu de la série
« sudsa » est représenté ci-dessous :
On remarque que tous les coefficients d'autocorrélation
sont nuls, tous les termes sont à l'intérieur de l'intervalle
de confiance et la statistique de Ljung-Box Q = 10.725 9454
est inférieure à la valeur tabulée du khi-deux à
7degrés de liberté xe = 14.067. Donc le résidu
forme un bruit blanc.
Test de normalité du résidu (test de Jarque
et Bera) :
La statistique de Jarque et Bera S = 5.694285 est
inférieure à la valeur tabulée du khi-deux à 2
degrés de liberté A = 5.991 au seuil a= 5%.
Donc notre résidu forme bien un bruit blanc normal.
On conclut que le modèle SARIMA (1, 0, 2) * (0,1,
2)12 est valide et s'écrit :
(1 - OB)(1 - Br (1 - B12)1sud(t) = (1
|
- te - 02B2) (1 - «B12 -
|
024)Et
|
|
(1 + 0.469969B) (1 - B12)sud(t) = (1 -
|
1.768860B - 0.943874B2)
|
(1 + 0.279024B12 -
|
0.632610B24)Et
|
3.4.3.5 Prévision :
sud (t) = -0.469969sud(t- 1 )+sud(t- 1
2)+0.469969sud(t- 13)-1 .768860 Et - 1 -0.943874 Et - 2 + 0.279024 Et - 12
-0.493554 Et-13 -0.895973 Et-24 +1.118998
Et-25 +0.597104 Et-48 + Et
Tableau 3.14- Prévision par la méthode de Box
& Jenkins sur la consommation du gaz naturel région sud
mois (2007)
|
sud (t+h)
|
janv-07
|
265445183
|
févr-07
|
218658909
|
mars-07
|
123004612
|
avr-07
|
50952777
|
mai-07
|
75601628
|
juin-07
|
1571968
|
juil-07
|
108397826
|
août-07
|
63105743
|
sept-07
|
57476122
|
oct-07
|
62346570
|
nov-07
|
112732432
|
déc-07
|
131246130
|
La consommation du gaz naturel en 2007 pour la distribution
publique région sud augmentera de 5.37 % par rapport
à 2006.
3.4.4 Comparaison des résultats des méthodes
de prévision :
La comparaison des résultats prévisionnels
obtenus par les trois méthodes de prévision à savoir la
méthode traditionnelle, la méthode de lissage exponentiel et la
méthode de Box & Jenkins est basée sur la racine
carrée de l'erreur quadratique moyenne RMSE telle que :
n
RMSE = 2
1 ~ ~ ~
? -
y y
t t
n 1
t=
ou y~t est la valeur prévue à l'instant t
et
yt est la valeur réelle observée à l'instant
t
Une méthode est jugée plus appropriée qu'une
autre (ses résultats prévisionnels sont plus fiables) si son RMSE
est plus petit par rapport à celui de l'autre méthode.
Faute de données réelles pour l'année 2007,
le RMSE a été calculé à partir des valeurs
prévues pour l'année 2006 obtenues à partir du
modèle réestimé pour la circonstance.
Pour les trois série nord, Hauts Plateaux, sud la
comparaison entre les prévisions et les valeurs réelles est
représentée dans les tableaux suivants :
Pour le nord :
Tableau 3.15- Comparaison des résultats de
prévision région nord
Méthode de Box & Jenkins
Méthode de lissage exponentiel de HW1
Méthode traditionnelle
nord
Dates
janv-06 2 491 665 080 févr-06 2 153 245
146 mar-06 1 699 279 034
avr-06 904 128 877
mai-06 814 064 677
juin-06 724 000 478
juil-06 633 091 584
août-06 633 088 875
sept-06 667 852 433
oct-06 702 615 991
nov-06 986 852 808
déc-06 2 092 195 557
RMSE
Valeurs prévues
|
écart
|
Valeurs réelles
|
2227810749
|
-263854331
|
2 491 665 080
|
2011107582
|
-142137563,8
|
2 153 245 146
|
1617970137
|
-81308896,87
|
1 699 279 034
|
1112521661
|
208392783,1
|
904 128 877
|
861414652,5
|
47349975,47
|
814 064 677
|
676132618,4
|
-47867859,36
|
724 000 478
|
619624426,5
|
-13467157,5
|
633 091 584
|
595776024,3
|
-37312850,74
|
633 088 875
|
634349486,3
|
-33502946,74
|
667 852 433
|
712564008,5
|
9948017,46
|
702 615 991
|
1209548804
|
222695995,8
|
986 852 808
|
2047840590
|
-44354966,68
|
2 092 195 557
|
|
128695419
|
|
Valeurs prévues
|
écart
|
Valeurs réelles
|
Valeurs prévues
|
2166185637
|
-325479442,7
|
2 491 665 080
|
4587273141
|
1955187720
|
-198057425,5
|
2 153 245 146
|
2860853970
|
1488364705
|
-210914329,3
|
1 699 279 034
|
3583864190
|
1018643974
|
114515096,9
|
904 128 877
|
1207660356
|
770690843,9
|
-43373833,13
|
814 064 677
|
2064835885
|
600307379,7
|
-123693098,1
|
724 000 478
|
453761200,7
|
560922861,8
|
-72168722,16
|
633 091 584
|
1628071426
|
545069638,5
|
-88019236,46
|
633 088 875
|
332817413,8
|
594940609
|
-72911823,98
|
667 852 433
|
1686471998
|
682042300,3
|
-20573690,72
|
702 615 991
|
418467931,8
|
1281910207
|
295057399,1
|
986 852 808
|
2320144777
|
2045088391
|
-47107166,29
|
2 092 195 557
|
2811377194
|
|
165306916,6
|
|
|
écart
2 095 608 061 707 608 824 1 884 585 156 303 531 478 1 250
771 208 -270 239 277 994 979 842 -300 271 461 1 018 619 565 -284 148
059 1 333 291 969 719 181 637 1105550290
Valeurs réelles
Pour les Hauts Plateaux :
Tableau 3.16- Comparaison des résultats de
prévision région HP
HP
Méthode de Box & Jenkins
Méthode de lissage exponentiel de HW
Méthode traditionnelle
Valeurs prévues
|
écart
|
Valeurs réelles
|
3624401745
|
-585 764 939
|
4 210 166 685
|
3181944494
|
-443 317 082
|
3 625 261 575
|
2318917446
|
-281 923 594
|
2 600 841 040
|
1463823137
|
442 942 396
|
1 020 880 741
|
903574331,3
|
87 947 083
|
815 627 248
|
600946365,3
|
-10 027 390
|
610 973 755
|
536897429,1
|
7 832 719
|
529 064 711
|
535935581,3
|
-14 059 305
|
549 994 887
|
607108797
|
-36 008 135
|
643 116 932
|
773396594,8
|
37 157 617
|
736 238 978
|
2189330434
|
92 163 679
|
2 097 166 755
|
3511244893
|
-321 749 925
|
3 832 994 818
|
Valeurs prévues
|
écart
|
Valeurs réelles
|
Valeurs prévues
|
3741211325
|
-468 955 360
|
4 210 166 685
|
3024169222
|
3276178772
|
-349 082 803
|
3 625 261 575
|
4097659433
|
2458791569
|
-142 049 471
|
2 600 841 040
|
2130613042
|
1938996926
|
918 116 185
|
1 020 880 741
|
1590575581
|
1253257299
|
437 630 051
|
815 627 248
|
312964275
|
975390662,4
|
364 416 907
|
610 973 755
|
730815079
|
935322262,9
|
406 257 552
|
529 064 711
|
478230399
|
955474412,1
|
405 479 525
|
549 994 887
|
447510501
|
1020614664
|
377 497 732
|
643 116 932
|
451348269
|
1215668073
|
479 429 095
|
736 238 978
|
875978208,6
|
2577283523
|
480 116 768
|
2 097 166 755
|
1779364086
|
3675011720
|
-157 983 098
|
3 832 994 818
|
3669542378
|
Dates
janv-06 4 210 166 685
févr-06 3 625 261 575 mar-06 2 600
841 040
avr-06 1 020 880 741
mai-06 815 627 248
juin-06 610 973 755
juil-06 529 064 711
août-06 549 994 887
sept-06 643 116 932
oct-06 736 238 978
nov-06 2 097 166 755 déc-06 3 832 994
818
écart
-1 185 997 463
472 397 858 -470 227 998 569 694 840 -502 662 973
119 841 324 -50 834 312 -102 484 386 -191 768 663 139 739 231
-317 802 669 -163 452 440
RMSE 279600632 455201371,8 469001865
Valeurs réelles
1Holt-Winters
Pour le sud :
Tableau 3.17- Comparaison des résultats de
prévision région sud
sud
Dates janv-06 févr-06 mar-06 avr-06 mai-06 juin-06
juil-06 août-06 sept-06 oct-06 nov-06 déc-06 RMSE
|
Méthode traditionnelle
|
Valeurs réelles
|
Valeurs prévues
|
écart
|
253 940 738
|
210767140,1
|
-43 173 598
|
186 869 959
|
158901274,7
|
-27 968 684
|
108 213 521
|
105400669
|
-2 812 852
|
62 494 535
|
70143160,02
|
7 648 625
|
57 757 631
|
57552908,97
|
-204 722
|
53 020 728
|
49788337,73
|
-3 232 390
|
43 638 402
|
43759235,5
|
120 833
|
45 421 698
|
42816145,59
|
-2 605 552
|
52 637 649
|
50903027,17
|
-1 734 622
|
59 853 601
|
63413739,92
|
3 560 139
|
95 080 405
|
97601215,67
|
2 520 811
|
186 861 187
|
188331955,1
|
1 470 768
|
|
|
15149574,7
|
Méthode de lissage exponentiel de HW
Valeurs réelles
|
Valeurs prévues
|
|
écart
|
|
Valeurs réelles
|
253
|
940
|
738
|
196680030,7
|
-57
|
260
|
707
|
253
|
940
|
738
|
186
|
869
|
959
|
240929480,9
|
54
|
059
|
522
|
186
|
869
|
959
|
108
|
213
|
521
|
187141401,8
|
78
|
927
|
881
|
108
|
213
|
521
|
62
|
494
|
535
|
131266717,1
|
68
|
772
|
182
|
62
|
494
|
535
|
57
|
757
|
631
|
91503781,54
|
33
|
746
|
151
|
57
|
757
|
631
|
53
|
020
|
728
|
72533387,87
|
19
|
512
|
660
|
53
|
020
|
728
|
43
|
638
|
402
|
61342740,03
|
17
|
704
|
338
|
43
|
638
|
402
|
45
|
421
|
698
|
57094233,57
|
11
|
672
|
536
|
45
|
421
|
698
|
52
|
637
|
649
|
54067347,2
|
1
|
429
|
698
|
52
|
637
|
649
|
59
|
853
|
601
|
65686590,52
|
5
|
832
|
990
|
59
|
853
|
601
|
95
|
080
|
405
|
82479382,19
|
-12
|
601
|
023
|
95
|
080
|
405
|
186
|
861
|
187
|
119215224,8
|
-67
|
645
|
962
|
186
|
861
|
187
|
Méthode de Box & Jenkins
Valeurs prévues
|
|
écart
|
|
166201150
|
-87
|
739
|
588
|
178795900
|
-8
|
074
|
059
|
100552525
|
-7
|
660
|
996
|
140860818
|
78
|
366
|
283
|
43669290
|
-14
|
088
|
341
|
31286413
|
-21
|
734
|
315
|
7778789
|
-35
|
859
|
613
|
77476022
|
32
|
054
|
324
|
41822308
|
-10
|
815
|
341
|
51515563
|
-8
|
338
|
038
|
85150135
|
-9
|
930
|
270
|
280964211
|
94
|
103
|
024
|
44628570,77 46626287,4
Ainsi les RMSE des trois méthodes de prévision sont
résumées dans le tableau suivant :
Tableau 3.18- Comparaison des RMSE des méthodes de
prévision
Séries/ RMSE
|
RMSE1
|
RMSE2
|
RMSE3
|
nord
|
128695419
|
165306917
|
1105550290
|
HP
|
279600632
|
455201372
|
469001865
|
sud
|
15149575
|
44628570,8
|
46626287,4
|
Où RMSE1, RMSE2 et RMSE3 sont associées à la
méthode traditionnelle, la méthode de lissage exponentiel et la
méthode de Box & Jenkins respectivement.
Pour les trois série ; nord, Hauts Plateaux, sud
RMSE1< RMSE2 < RMSE3, ce qui veut dire que la méthode
traditionnelle est la méthode de prévision la plus fiable et la
plus proche de la réalité dans notre cas.
Les prévisions obtenues par cette méthode sont en
harmonie avec l'allure générale des séries
étudiées puisque le phénomène de
périodicité est reproduit mais avec une légère
baisse.
En ce qui concerne les deux autres méthodes, les
résultats obtenus sont loin de la réalité.
La méthode de lissage exponentiel de Holt-Winters a
sous-estimé la consommation du gaz naturel pour le nord et l'a
surestimée pour les Hauts Plateaux et le sud.
La méthode de Box & Jenkins est celle qui a
donné les plus mauvaises prévisions, en effet l'écart
entre les valeurs prévues et les valeurs réelles est assez
important. Elle a surestimé la consommation du gaz pour le nord et l'a
sous-estimée pour les Hauts Plateaux et le sud.
Conclusion générale
Le gaz naturel représente une des sources
d'énergie, les plus utilisées dans le monde, voir la plus
prometteuse puisqu'elle bénéficie avec la montée des
préoccupations environnementales d'une considération importante.
L'Algérie est un pays producteur et exportateur de cette énergie,
il a été donc primordial pour la SONELGAZ, d'analyser et
prévoir l'évolution temporelle de la consommation du gaz naturel,
afin de comprendre le mécanisme qui gère cette consommation et de
tirer par la suite des informations pertinentes qui serviront à la phase
de prise de décisions.
Notre étude a porté sur l'analyse des
séries chronologiques représentant l'évolution de la
consommation mensuelle du gaz naturel pour la distribution publique. Dans la
phase descriptive, nous avons remarqué que la consommation du gaz
naturel pour la distribution publique est directement liée aux facteurs
météorologiques. Partant de ce principe nous avons
découpé le territoire algérien en trois zones : le nord,
les hauts plateaux et le sud. Ce qui voulait dire que nous allions
étudier trois séries chronologiques, chacune d'elle comprenant 48
observations.
En premier lieu nous avons appliqué la méthode
de prévision traditionnelle. En suivant le principe de cette
méthode, nous avons décomposer nos série en trois
composantes : la tendance, les variations saisonnières et les variations
accidentelles. Pour le nord et les hauts plateaux, le schéma de
décomposition était de type additif, tant dis que pour le sud, il
était de type multiplicatif. Après estimation de ces composantes,
on a pu de façon très simple effectuer nos prévisions pour
l'année 2007.
En second lieu, nous allions appliquer l'unes des
méthodes de prévision de lissage exponentiel (simple, double,
Holt-Winters additive, Holt-Winters multiplicative). Après des tests
adéquats, nous avons opté pour la méthode Holt-Winters
additive pour le nord et les hauts plateaux et la méthode de
Holt-Winters multiplicative pour le sud. Apres avoir estimé les
paramètres de lissage, nous avons pu aisément réaliser nos
prévisions.
Enfin la méthode de Box & Jenkins a
été appliquée sur nos données. Comme nos trois
séries étaient affectées d'une forte saisonnalité,
nous étions donc obligé de les désaisonnaliser à
l'aide l'opérateur de désaisonnalisation, mais cette
méthode nous avait fait perdre 12 observations, ce qui voulait dire que
nous allions travailler par la suite avec de nouvelles séries contenant
chacune d'elle 36 observations. Après avoir effectué la
désaisonnalisation, les séries obtenues étaient
stationnaires, nous avons donc choisi de les modéliser par les
modèles SARIMA étant donné la présence de
saisonnalité. Une fois le modèle choisi, estimé et
validé, nous avons calculé nos prévisions.
Après avoir obtenu les résultats de
prévision par les trois méthodes, nous avons constaté que
la méthode la plus simple et la plus facile à mettre en oeuvre
à savoir la méthode traditionnelle, avait donné les
prévisions les plus fiables et les plus proches de la
réalité, tant dis que les méthodes de lissage exponentiel
et de Box & Jenkins avaient donné des prévisions de mauvaises
qualités. La méthode de Box & Jenkins, malgré sa
supériorité théorique par rapport aux deux autres
méthodes a donné les prévisions les moins proches de la
réalité, ce qui était prévisible, puisque nous
avions travailler avec 36 observations et cette méthode requière
au minimum une cinquantaine d'observations pour donner des prévisions de
bonnes qualités.
Prévoir le comportement futur d'une série
chronologique, nécessite l'utilisation pas d'une mais de plusieurs
méthodes de prévision, car nous avons constaté que la
fiabilité d'une
méthode de prévision, ne dépendait pas
seulement de sa complexité théorique, mais aussi des
données, de l'information disponible et du champs d'application.
Cependant si le nombre de données était plus
élevé les résultats seraient sans doute différents,
la méthode de Box & Jenkins avait donné des prévisons
de mauvaises qualités étant donné le manque
d'observations.
Toutefois, il serai intéressant de faire une
étude explicative sur la consommation du gaz naturel pour la
distribution publique, en utilisant une méthode de prévision
économétrique incluant comme variables explicatives : les
facteurs météorologiques, le nombre d'abonnés, le taux de
pénétration du gaz naturel... etc.
Bibliographie
Bibliographie :
1- PY B., Statistique descriptive, Nouvelle méthode
pour bien apprendre et réussir. 4éme édition. Ed.
ECONOMICA, Paris, 1999.
2- BOURBOUNNAIS R., TERRAZA M., Analyse des séries
temporelles en Economie, Ed. PUF, juin 1998.
3- BOURBOUNNAIS R., TERRAZA M., Analyse des séries
temporelles, Application à l'économie et à la
gestion, Ed. DUNOD, Paris, 2004.
4- BOURBOUNNAIS R., Econométrie, 3éme
édition. Ed. DUNOD, Paris, 2000. Sites et adresses web
:
1-
www.sonelgaz.dz
2-
www.wikipedia.org
3-
http://www.unige.ch/ses/sococ/eda/bernard/box.pdf
Dur, dur ! Les séries chronologiques, RAPACCHI B., Centre
Interuniversitaire de Calcul de Grenoble, 1993.
4-
http://lumimath.univ-mrs.fr/~boutahar/AE2PRO.pdf
Master M2-AE2 PRO, Econométrie Bancaire et
Financière, Analyse des séries chronologiques, BOUTAHAR M.,
octobre 2005.
5-
http://www.unctad.org/infocomm/francais/gaz/descript.htm
Annexe A : Méthode traditionnelle
Tableau A1- Calcul des composantes de la série
nord
Dates
|
y (nord)
|
|
~
|
S
|
|
|
S~
|
~
y (CVS)
|
|
|
å
|
|
|
y
|
janv-03
|
1
|
963
|
751
|
471
|
1174389050
|
789
|
362
|
421
|
1036506605
|
|
927
|
244
|
866
|
-247
|
144
|
183
|
2210895654
|
févr-03
|
1
|
813
|
699
|
681
|
1174858913
|
638
|
840
|
768
|
819333574
|
|
994
|
366
|
107
|
-180
|
492
|
806
|
1994192487
|
mars-03
|
1
|
323
|
756
|
619
|
1175328777
|
148
|
427
|
842
|
425726265
|
|
898
|
030
|
354
|
-277
|
298
|
423
|
1601055042
|
avr-03
|
1
|
088
|
519
|
916
|
1175798641
|
-87
|
278
|
725
|
-80192075
|
1
|
168
|
711
|
991
|
-7
|
086
|
650
|
1095606566
|
mai-03
|
|
713
|
831
|
545
|
1176268505
|
-462
|
436
|
960
|
-331768947
|
1
|
045
|
600
|
492
|
-130
|
668
|
013
|
844499558
|
juin-03
|
|
575
|
936
|
413
|
1176738368
|
-600
|
801
|
956
|
-517520845
|
1
|
093
|
457
|
257
|
-83
|
281
|
111
|
659217524
|
juil-03
|
|
526
|
357
|
244
|
1177208232
|
-650
|
850
|
988
|
-574498900
|
1
|
100
|
856
|
144
|
-76
|
352
|
088
|
602709332
|
août-03
|
|
514
|
482
|
788
|
1177678096
|
-663
|
195
|
308
|
-598817166
|
1
|
113
|
299
|
954
|
-64
|
378
|
142
|
578860929
|
sept-03
|
|
552
|
839
|
073
|
1178147959
|
-625
|
308
|
886
|
-560713568
|
1
|
113
|
552
|
641
|
-64
|
595
|
318
|
617434391
|
oct-03
|
|
688
|
574
|
175
|
1178617823
|
-490
|
043
|
648
|
-482968910
|
1
|
171
|
543
|
085
|
-7
|
074
|
738
|
695648914
|
nov-03
|
1
|
020
|
927
|
504
|
1179087687
|
-158
|
160
|
183
|
13546022
|
1
|
007
|
381
|
482
|
-171
|
706
|
205
|
1192633709
|
déc-03
|
1
|
812
|
361
|
016
|
1179557551
|
632
|
803
|
465
|
851367945
|
|
960
|
993
|
071
|
-218
|
564
|
480
|
2030925495
|
janv-04
|
1
|
990
|
980
|
491
|
1180027414
|
810
|
953
|
077
|
ÓSj=0
|
|
954
|
473
|
886
|
-225
|
553
|
528
|
2216534019
|
févr-04
|
1
|
700
|
081
|
599
|
1180497278
|
519
|
584
|
321
|
|
|
880
|
748
|
025
|
-299
|
749
|
253
|
1999830852
|
mars-04
|
1
|
610
|
123
|
737
|
1180967142
|
429
|
156
|
595
|
|
1
|
184
|
397
|
471
|
3
|
430
|
329
|
1606693407
|
avr-04
|
1
|
223
|
551
|
984
|
1181437006
|
42
|
114
|
978
|
|
1
|
303
|
744
|
059
|
122
|
307
|
053
|
1101244931
|
mai-04
|
1
|
037
|
802
|
844
|
1181906869
|
-144
|
104
|
026
|
|
1
|
369
|
571
|
791
|
187
|
664
|
921
|
850137923
|
juin-04
|
|
683
|
327
|
686
|
1182376733
|
-499
|
049
|
047
|
|
1
|
200
|
848
|
531
|
18
|
471
|
798
|
664855888
|
juil-04
|
|
646
|
673
|
662
|
1182846597
|
-536
|
172
|
935
|
|
1
|
221
|
172
|
562
|
38
|
325
|
965
|
608347697
|
août-04
|
|
572
|
905
|
389
|
1183316461
|
-610
|
411
|
071
|
|
1
|
171
|
722
|
556
|
-11
|
593
|
905
|
584499294
|
sept-04
|
|
602
|
915
|
806
|
1183786324
|
-580
|
870
|
519
|
|
1
|
163
|
629
|
374
|
-20
|
156
|
951
|
623072756
|
oct-04
|
|
688
|
165
|
645
|
1184256188
|
-496
|
090
|
543
|
|
1
|
171
|
134
|
554
|
-13
|
121
|
634
|
701287279
|
nov-04
|
1
|
490
|
974
|
188
|
1184726052
|
306
|
248
|
136
|
|
1
|
477
|
428
|
166
|
292
|
702
|
114
|
1198272074
|
déc-04
|
2
|
024
|
839
|
461
|
1185195916
|
839
|
643
|
546
|
|
1
|
173
|
471
|
517
|
-11
|
724
|
399
|
2036563860
|
janv-05
|
2
|
431
|
015
|
764
|
1185665779
|
1 245
|
349
|
985
|
|
1
|
394
|
509
|
159
|
208
|
843
|
380
|
2222172384
|
févr-05
|
2
|
343
|
573
|
713
|
1186135643
|
1 157
|
438
|
070
|
|
1
|
524
|
240
|
139
|
338
|
104
|
496
|
2005469217
|
mars-05
|
1
|
804
|
890
|
969
|
1186605507
|
618
|
285
|
462
|
|
1
|
379
|
164
|
704
|
192
|
559
|
197
|
1612331772
|
avr-05
|
1
|
200
|
055
|
675
|
1187075371
|
12
|
980
|
304
|
|
1
|
280
|
247
|
750
|
93
|
172
|
379
|
1106883296
|
mai-05
|
|
846
|
129
|
354
|
1187545234
|
-341
|
415
|
880
|
|
1
|
177
|
898
|
301
|
-9
|
646
|
933
|
855776287
|
juin-05
|
|
687
|
435
|
707
|
1188015098
|
-500
|
579
|
391
|
|
1
|
204
|
956
|
552
|
16
|
941
|
454
|
670494253
|
juil-05
|
|
638
|
545
|
026
|
1188484962
|
-549
|
939
|
936
|
|
1
|
213
|
043
|
926
|
24
|
558
|
965
|
613986061
|
août-05
|
|
628
|
796
|
855
|
1188954825
|
-560
|
157
|
970
|
|
1
|
227
|
614
|
021
|
38
|
659
|
196
|
590137659
|
sept-05
|
|
679
|
960
|
443
|
1189424689
|
-509
|
464
|
246
|
|
1
|
240
|
674
|
011
|
51
|
249
|
322
|
628711121
|
oct-05
|
|
737
|
070
|
033
|
1189894553
|
-452
|
824
|
520
|
|
1
|
220
|
038
|
943
|
30
|
144
|
390
|
706925643
|
nov-05
|
1
|
305
|
610
|
525
|
1190364417
|
115
|
246
|
108
|
|
1
|
292
|
064
|
503
|
101
|
700
|
086
|
1203910439
|
déc-05
|
2
|
228
|
136
|
137
|
1190834280
|
1 037
|
301
|
857
|
|
1
|
376
|
768
|
192
|
185
|
933
|
912
|
2042202225
|
janv-06
|
2
|
491
|
665
|
080
|
1191304144
|
1 300
|
360
|
936
|
|
1
|
455
|
158
|
475
|
263
|
854
|
331
|
2227810749
|
févr-06
|
2
|
153
|
245
|
146
|
1191774008
|
961
|
471
|
138
|
|
1
|
333
|
911
|
572
|
142
|
137
|
564
|
2011107582
|
mars-06
|
1
|
699
|
279
|
034
|
1192243872
|
507
|
035
|
162
|
|
1
|
273
|
552
|
769
|
81
|
308
|
897
|
1617970137
|
avr-06
|
|
904
|
128
|
877
|
1192713735
|
-288
|
584
|
858
|
|
|
984
|
320
|
952
|
-208
|
392
|
783
|
1112521660
|
mai-06
|
|
814
|
064
|
677
|
1193183599
|
-379
|
118
|
922
|
|
1
|
145
|
833
|
624
|
-47
|
349
|
975
|
861414652
|
juin-06
|
|
724
|
000
|
478
|
1193653463
|
-469
|
652
|
985
|
|
1
|
241
|
521
|
322
|
47
|
867
|
860
|
676132618
|
juil-06
|
|
633
|
091
|
584
|
1194123327
|
-561
|
031
|
743
|
|
1
|
207
|
590
|
484
|
13
|
467
|
158
|
619624426
|
août-06
|
|
633
|
088
|
875
|
1194593190
|
-561
|
504
|
315
|
|
1
|
231
|
906
|
041
|
37
|
312
|
851
|
595776024
|
sept-06
|
|
667
|
852
|
433
|
1195063054
|
-527
|
210
|
621
|
|
1
|
228
|
566
|
001
|
33
|
502
|
947
|
634349486
|
oct-06
|
|
702
|
615
|
991
|
1195532918
|
-492
|
916
|
927
|
|
1
|
185
|
584
|
901
|
-9
|
948
|
017
|
712564008
|
nov-06
|
|
986
|
852
|
808
|
1196002782
|
-209
|
149
|
974
|
|
|
973
|
306
|
786
|
-222
|
695
|
996
|
1209548804
|
déc-06
|
2
|
092
|
195
|
557
|
1196472645
|
895
|
722
|
912
|
|
1
|
240
|
827
|
612
|
44
|
354
|
967
|
2047840590
|
Tableau A2- Calcul des composantes de la série
HP
Dates
|
y (HP)
|
~
|
S
|
S~
|
~
y (CVS)
|
å
|
y
|
janv-03
|
3 032 793 861
|
1526982439
|
1 505 811 422
|
1958354344
|
1 074 439 517
|
-452 542 922
|
3485336783
|
févr-03
|
2 696 191 658
|
1530845355
|
1 165 346 303
|
1512034177
|
1 184 157 481
|
-346 687 873
|
3042879531
|
mars-03
|
1 991 305 173
|
1534708270
|
456 596 903
|
645144213
|
1 346 160 960
|
-188 547 311
|
2179852484
|
avr-03
|
1 432 256 702
|
1538571186
|
-106 314 484
|
-213813011
|
1 646 069 713
|
107 498 527
|
1324758175
|
mai-03
|
619 068 546
|
1542434102
|
-923 365 556
|
-777924733
|
1 396 993 279
|
-145 440 823
|
764509369
|
juin-03
|
450 838 212
|
1546297017
|
-1 095 458 805
|
-1084415614
|
1 535 253 826
|
-11 043 191
|
461881403
|
juil-03
|
404 805 128
|
1550159933
|
-1 145 354 805
|
-1152327466
|
1 557 132 594
|
6 972 661
|
397832467
|
août-03
|
402 111 206
|
1554022848
|
-1 151 911 643
|
-1157152229
|
1 559 263 435
|
5 240 587
|
396870619
|
sept-03
|
431 526 933
|
1557885764
|
-1 126 358 831
|
-1089841929
|
1 521 368 862
|
-36 516 902
|
468043835
|
oct-03
|
667 697 672
|
1561748680
|
-894 051 008
|
-927417047
|
1 595 114 719
|
33 366 039
|
634331633
|
nov-03
|
1 868 510 063
|
1565611595
|
302 898 468
|
484653876
|
1 383 856 187
|
-181 755 409
|
2050265472
|
déc-03
|
2 937 315 402
|
1569474511
|
1 367 840 891
|
1802705420
|
1 134 609 982
|
-434 864 529
|
3372179931
|
janv-04
|
3 079 610 801
|
1573337426
|
1 506 273 375
|
ÓSj=0
|
954473886
|
-452 080 969
|
3531691770
|
févr-04
|
2 526 369 372
|
1577200342
|
949 169 030
|
|
1 014 335 195
|
-562 865 147
|
3089234519
|
mars-04
|
2 058 716 011
|
1581063258
|
477 652 753
|
|
1 413 571 797
|
-167 491 460
|
2226207471
|
avr-04
|
1 587 033 428
|
1584926173
|
2 107 255
|
|
1 800 846 439
|
215 920 266
|
1371113162
|
mai-04
|
1 271 839 009
|
1588789089
|
-316 950 080
|
|
2 049 763 741
|
460 974 653
|
810864356
|
juin-04
|
527 363 068
|
1592652004
|
-1 065 288 936
|
|
1 611 778 683
|
19 126 678
|
508236390
|
juil-04
|
465 179 781
|
1596514920
|
-1 131 335 140
|
|
1 617 507 246
|
20 992 326
|
444187454
|
août-04
|
433 977 864
|
1600377836
|
-1 166 399 972
|
|
1 591 130 093
|
-9 247 742
|
443225606
|
sept-04
|
505 954 400
|
1604240751
|
-1 098 286 351
|
|
1 595 796 329
|
-8 444 422
|
514398822
|
oct-04
|
673 604 325
|
1608103667
|
-934 499 342
|
|
1 601 021 372
|
-7 082 295
|
680686620
|
nov-04
|
2 422 533 049
|
1611966583
|
810 566 467
|
|
1 937 879 173
|
325 912 590
|
2096620459
|
déc-04
|
3 304 231 508
|
1615829498
|
1 688 402 010
|
|
1 501 526 088
|
-114 303 410
|
3418534918
|
janv-05
|
3 896 905 709
|
1619692414
|
2 277 213 295
|
|
1 938 551 365
|
318 858 951
|
3578046758
|
févr-05
|
3 601 825 444
|
1623555329
|
1 978 270 115
|
|
2 089 791 267
|
466 235 938
|
3135589506
|
mars-05
|
2 346 677 635
|
1627418245
|
719 259 390
|
|
1 701 533 422
|
74 115 177
|
2272562458
|
avr-05
|
1 536 991 751
|
1631281161
|
-94 289 409
|
|
1 750 804 763
|
119 523 602
|
1417468149
|
mai-05
|
629 632 597
|
1635144076
|
-1 005 511 479
|
|
1 407 557 330
|
-227 586 747
|
857219344
|
juin-05
|
536 480 500
|
1639006992
|
-1 102 526 492
|
|
1 620 896 114
|
-18 110 878
|
554591378
|
juil-05
|
470 410 172
|
1642869907
|
-1 172 459 735
|
|
1 622 737 638
|
-20 132 269
|
490542441
|
août-05
|
479 528 443
|
1646732823
|
-1 167 204 380
|
|
1 636 680 673
|
-10 052 150
|
489580594
|
sept-05
|
569 706 998
|
1650595739
|
-1 080 888 741
|
|
1 659 548 927
|
8 953 188
|
560753809
|
oct-05
|
737 915 480
|
1654458654
|
-916 543 175
|
|
1 665 332 527
|
10 873 872
|
727041607
|
nov-05
|
2 090 981 943
|
1658321570
|
432 660 373
|
|
1 606 328 067
|
-51 993 503
|
2142975446
|
déc-05
|
3 692 307 919
|
1662184485
|
2 030 123 433
|
|
1 889 602 499
|
227 418 013
|
3464889905
|
janv-06
|
4 210 166 685
|
1666047401
|
2 544 119 284
|
|
2 251 812 341
|
585 764 940
|
3624401745
|
févr-06
|
3 625 261 575
|
1669910317
|
1 955 351 259
|
|
2 113 227 399
|
443 317 082
|
3181944493
|
mars-06
|
2 600 841 040
|
1673773232
|
927 067 808
|
|
1 955 696 827
|
281 923 594
|
2318917446
|
avr-06
|
1 020 880 741
|
1677636148
|
-656 755 407
|
|
1 234 693 753
|
-442 942 395
|
1463823137
|
mai-06
|
815 627 248
|
1681499063
|
-865 871 815
|
|
1 593 551 981
|
-87 947 083
|
903574331
|
juin-06
|
610 973 755
|
1685361979
|
-1 074 388 224
|
|
1 695 389 370
|
10 027 391
|
600946365
|
juil-06
|
529 064 711
|
1689224895
|
-1 160 160 184
|
|
1 681 392 177
|
-7 832 718
|
536897429
|
août-06
|
549 994 887
|
1693087810
|
-1 143 092 924
|
|
1 707 147 116
|
14 059 306
|
535935581
|
sept-06
|
643 116 932
|
1696950726
|
-1 053 833 794
|
|
1 732 958 861
|
36 008 135
|
607108797
|
oct-06
|
736 238 978
|
1700813641
|
-964 574 664
|
|
1 663 656 025
|
-37 157 617
|
773396594
|
nov-06
|
2 097 166 755
|
1704676557
|
392 490 197
|
|
1 612 512 878
|
-92 163 679
|
2189330433
|
déc-06
|
3 832 994 818
|
1708539473
|
2 124 455 345
|
|
2 030 289 398
|
321 749 925
|
3511244893
|
Tableau A3- Calcul des composantes de la série
sud
Dates
|
ln y (Sud)
|
~
|
S
|
S~
|
~
y (CVS)
|
å
|
y
|
janv-03
|
19,0080039
|
18,1574569
|
0,850547
|
0,96358583
|
18,044418
|
-0,11303883
|
19,1210427
|
févr-03
|
18,8245054
|
18,1586103
|
0,66589506
|
0,67996153
|
18,1445439
|
-0,01406647
|
18,8385719
|
mars-03
|
18,3901533
|
18,1597638
|
0,23038953
|
0,26829394
|
18,1218594
|
-0,03790441
|
18,4280578
|
avr-03
|
18,0143811
|
18,1609173
|
-0,14653617
|
-0,14009023
|
18,1544714
|
-0,00644594
|
18,0208271
|
mai-03
|
17,7641796
|
18,1620708
|
-0,39789119
|
-0,33907732
|
18,1032569
|
-0,05881388
|
17,8229935
|
juin-03
|
17,7144573
|
18,1632243
|
-0,44876693
|
-0,4851547
|
18,199612
|
0,03638777
|
17,6780696
|
juil-03
|
17,4911503
|
18,1643777
|
-0,67322743
|
-0,61538627
|
18,1065366
|
-0,05784116
|
17,5489915
|
août-03
|
17,5202257
|
18,1655312
|
-0,64530552
|
-0,63832717
|
18,1585528
|
-0,00697836
|
17,527204
|
sept-03
|
17,6809958
|
18,1666847
|
-0,48568884
|
-0,46647351
|
18,1474694
|
-0,01921533
|
17,7002112
|
oct-03
|
17,8583939
|
18,1678382
|
-0,30944428
|
-0,24786883
|
18,1062627
|
-0,06157545
|
17,9199693
|
nov-03
|
18,1155127
|
18,1689916
|
-0,05347893
|
0,18218709
|
17,9333256
|
-0,23566602
|
18,3511787
|
déc-03
|
18,8338766
|
18,1701451
|
0,6637315
|
0,83834979
|
17,9955268
|
-0,17461829
|
19,0084949
|
janv-04
|
18,9506924
|
18,1712986
|
0,77939376
|
ÓSj=0
|
17,9871065
|
-0,18419207
|
19,1348844
|
févr-04
|
18,5575796
|
18,1724521
|
0,38512751
|
|
17,8776181
|
-0,29483401
|
18,8524136
|
mars-04
|
18,3313337
|
18,1736055
|
0,15772815
|
|
18,0630398
|
-0,11056579
|
18,4418995
|
avr-04
|
18,0669308
|
18,174759
|
-0,10782825
|
|
18,207021
|
0,03226198
|
18,0346688
|
mai-04
|
17,8610179
|
18,1759125
|
-0,31489455
|
|
18,2000953
|
0,02418277
|
17,8368352
|
juin-04
|
17,6654453
|
18,177066
|
-0,51162071
|
|
18,1506
|
-0,02646601
|
17,6919113
|
juil-04
|
17,6403183
|
18,1782195
|
-0,53790116
|
|
18,2557046
|
0,0774851
|
17,5628332
|
août-04
|
17,5344532
|
18,1793729
|
-0,6449197
|
|
18,1727804
|
-0,00659254
|
17,5410458
|
sept-04
|
17,6928084
|
18,1805264
|
-0,487718
|
|
18,1592819
|
-0,02124449
|
17,7140529
|
oct-04
|
18,0393328
|
18,1816799
|
-0,1423471
|
|
18,2872016
|
0,10552172
|
17,9338111
|
nov-04
|
18,5943371
|
18,1828334
|
0,41150372
|
|
18,41215
|
0,22931663
|
18,3650204
|
déc-04
|
19,0434484
|
18,1839868
|
0,85946158
|
|
18,2050986
|
0,0211118
|
19,0223366
|
janv-05
|
19,2559134
|
18,1851403
|
1,07077312
|
|
18,2923276
|
0,10718729
|
19,1487261
|
févr-05
|
19,0093293
|
18,1862938
|
0,82303553
|
|
18,3293678
|
0,143074
|
18,8662553
|
mars-05
|
18,5741775
|
18,1874473
|
0,38673019
|
|
18,3058835
|
0,11843625
|
18,4557412
|
avr-05
|
18,1344571
|
18,1886007
|
-0,05414369
|
|
18,2745473
|
0,08594654
|
18,0485105
|
mai-05
|
17,8780606
|
18,1897542
|
-0,31169362
|
|
18,2171379
|
0,0273837
|
17,8506769
|
juin-05
|
17,6292325
|
18,1909077
|
-0,56167523
|
|
18,1143872
|
-0,07652053
|
17,705753
|
juil-05
|
17,5560995
|
18,1920612
|
-0,63596167
|
|
18,1714858
|
-0,02057541
|
17,5766749
|
août-05
|
17,5056871
|
18,1932147
|
-0,68752753
|
|
18,1440143
|
-0,04920037
|
17,5548875
|
sept-05
|
17,7311486
|
18,1943681
|
-0,46321953
|
|
18,1976221
|
0,00325398
|
17,7278946
|
oct-05
|
17,9577889
|
18,1955216
|
-0,23773275
|
|
18,2056577
|
0,01013607
|
17,9476528
|
nov-05
|
18,407682
|
18,1966751
|
0,21100691
|
|
18,2254949
|
0,02881982
|
18,3788622
|
déc-05
|
19,1938283
|
18,1978286
|
0,99599977
|
|
18,3554785
|
0,15764998
|
19,0361783
|
janv-06
|
19,3526115
|
18,198982
|
1,15362944
|
|
18,3890257
|
0,19004361
|
19,1625679
|
févr-06
|
19,0459235
|
18,2001355
|
0,84578801
|
|
18,365962
|
0,16582648
|
18,880097
|
mars-06
|
18,4996169
|
18,201289
|
0,29832789
|
|
18,2313229
|
0,03003395
|
18,4695829
|
avr-06
|
17,9505897
|
18,2024425
|
-0,2518528
|
|
18,0906799
|
-0,11176257
|
18,0623522
|
mai-06
|
17,871766
|
18,2035959
|
-0,33182991
|
|
18,2108434
|
0,00724741
|
17,8645186
|
juin-06
|
17,7861935
|
18,2047494
|
-0,41855593
|
|
18,2713482
|
0,06659877
|
17,7195947
|
juil-06
|
17,5914481
|
18,2059029
|
-0,6144548
|
|
18,2068344
|
0,00093146
|
17,5905166
|
août-06
|
17,63 15005
|
18,2070564
|
-0,5755559
|
|
18,2698276
|
0,06277 127
|
17,5687292
|
sept-06
|
17,7789422
|
18,2082099
|
-0,42926767
|
|
18,2454157
|
0,03720584
|
17,7417363
|
oct-06
|
17,9074122
|
18,2093633
|
-0,30195118
|
|
18,155281
|
-0,05408235
|
17,9614945
|
nov-06
|
18,3702335
|
18,2105168
|
0,15971665
|
|
18,1880464
|
-0,02247044
|
18,3927039
|
déc-06
|
19,0458766
|
18,2116703
|
0,8342063
|
|
18,2075268
|
-0,00414349
|
19,0500201
|
Annexe B : Lissage exponentiel
Tableau B1-Calcul des paramètres du lissage
exponentiel de Holt-Winters pour la série nord
Dates
|
Y (nord)
|
|
|
~
|
b
|
S
|
~
S
|
janv-03
|
1
|
963
|
751
|
471
|
|
|
|
914165017
|
914165017
|
févr-03
|
1
|
813
|
699
|
681
|
|
|
|
764113227
|
764113227
|
mars-03
|
1
|
323
|
756
|
619
|
|
|
|
274170165
|
274170165
|
avr-03
|
1
|
088
|
519
|
916
|
|
|
|
38933462
|
38933462,3
|
mai-03
|
|
713
|
831
|
545
|
|
|
|
-335754909
|
-335754909
|
juin-03
|
|
575
|
936
|
413
|
|
|
|
-473650041,5
|
-473650041
|
juil-03
|
|
526
|
357
|
244
|
|
|
|
-523229209,9
|
-523229210
|
août-03
|
|
514
|
482
|
788
|
|
|
|
-535103666,3
|
-535103666
|
sept-03
|
|
552
|
839
|
073
|
|
|
|
-496747380,6
|
-496747380
|
oct-03
|
|
688
|
574
|
175
|
|
|
|
-361012278,8
|
-361012279
|
nov-03
|
1
|
020
|
927
|
504
|
|
|
|
-28658950
|
-28658949,7
|
déc-03
|
1
|
812
|
361
|
016
|
1
|
049 586 454
|
0
|
762774561,8
|
762774562
|
janv-04
|
1
|
990
|
980
|
491
|
|
1062384093
|
0
|
928 596 398
|
907114470
|
févr-04
|
1
|
700
|
081
|
599
|
|
1002968704
|
0
|
697 112 895
|
675630967
|
mars-04
|
1
|
610
|
123
|
737
|
|
1159471592
|
0
|
450 652 145
|
429170217
|
avr-04
|
1
|
223
|
551
|
984
|
|
1171290649
|
0
|
52 261 335
|
30779407,1
|
mai-04
|
1
|
037
|
802
|
844
|
|
1266356188
|
0
|
-228 553 344
|
-250035272
|
juin-04
|
|
683
|
327
|
686
|
|
1214948312
|
0
|
-531 620 625
|
-553102553
|
juil-04
|
|
646
|
673
|
662
|
|
1193776955
|
0
|
-547 103 293
|
-568585221
|
août-04
|
|
572
|
905
|
389
|
|
1153466042
|
0
|
-580 560 653
|
-602042581
|
sept-04
|
|
602
|
915
|
806
|
|
1128178700
|
0
|
-525 262 894
|
-546744822
|
oct-04
|
|
688
|
165
|
645
|
|
1091048335
|
0
|
-402 882 690
|
-424364618
|
nov-04
|
1
|
490
|
974
|
188
|
|
1292483192
|
0
|
198 490 996
|
177009068
|
déc-04
|
2
|
024
|
839
|
461
|
|
1278186595
|
0
|
746 652 867
|
725170939
|
janv-05
|
2
|
431
|
015
|
764
|
|
1383575997
|
0
|
1 047 439 767
|
1023739448
|
févr-05
|
2
|
343
|
573
|
713
|
|
1507131863
|
0
|
836 441 850
|
812741531
|
mars-05
|
1
|
804
|
890
|
969
|
|
1435272135
|
0
|
369 618 834
|
345918516
|
avr-05
|
1
|
200
|
055
|
675
|
|
1300157571
|
0
|
-100 101 896
|
-123802215
|
mai-05
|
|
846
|
129
|
354
|
|
1194184381
|
0
|
-348 055 027
|
-371755345
|
juin-05
|
|
687
|
435
|
707
|
|
1205874198
|
0
|
-518 438 491
|
-542138809
|
juil-05
|
|
638
|
545
|
026
|
|
1196368035
|
0
|
-557 823 009
|
-581523327
|
août-05
|
|
628
|
796
|
855
|
|
1202473087
|
0
|
-573 676 232
|
-597376550
|
sept-05
|
|
679
|
960
|
443
|
|
1203765705
|
0
|
-523 805 262
|
-547505580
|
oct-05
|
|
737
|
070
|
033
|
|
1173773603
|
0
|
-436 703 570
|
-460403889
|
nov-05
|
1
|
305
|
610
|
525
|
|
1142446189
|
0
|
163 164 336
|
139464018
|
déc-05
|
2
|
228
|
136
|
137
|
|
1301793617
|
0
|
926 342 520
|
902642202
|
janv-06
|
2
|
491
|
665
|
080
|
|
1368736514
|
0
|
1 122 928 566
|
1119901154
|
févr-06
|
2
|
153
|
245
|
146
|
|
1344327902
|
0
|
808 917 244
|
805889832
|
mars-06
|
1
|
699
|
279
|
034
|
|
1337434082
|
0
|
361 844 952
|
358817540
|
avr-06
|
|
904
|
128
|
877
|
|
1180828527
|
0
|
-276 699 650
|
-279727061
|
mai-06
|
|
814
|
064
|
677
|
|
1172035380
|
0
|
-357 970 703
|
-360998115
|
juin-06
|
|
724
|
000
|
478
|
|
1205125067
|
0
|
-481 124 589
|
-484152001
|
juil-06
|
|
633
|
091
|
584
|
|
1198446144
|
0
|
-565 354 560
|
-568381972
|
août-06
|
|
633
|
088
|
875
|
|
1202356057
|
0
|
-569 267 182
|
-572294593
|
sept-06
|
|
667
|
852
|
433
|
|
1197327827
|
0
|
-529 475 394
|
-532502805
|
oct-06
|
|
702
|
615
|
991
|
|
1170063942
|
0
|
-467 447 951
|
-470475363
|
nov-06
|
|
986
|
852
|
808
|
|
1007267471
|
0
|
-20 414 663
|
-23442074,6
|
déc-06
|
2
|
092
|
195
|
557
|
|
1081802687
|
0
|
1 010 392 870
|
1007365458
|
Tableau B2-Calcul des paramètres du lissage
exponentiel de Holt-Winters pour la série HP
Dates
|
|
Y (HP)
|
|
~
|
b
|
S
|
~
S
|
janv-03
|
3
|
032
|
793
|
861
|
|
|
1621592148
|
1621592148
|
févr-03
|
2
|
696
|
191
|
658
|
|
|
1284989945
|
1284989945
|
mars-03
|
1
|
991
|
305
|
173
|
|
|
580103460
|
580103460
|
avr-03
|
1
|
432
|
256
|
702
|
|
|
21054989,02
|
21054989,02
|
mai-03
|
|
619
|
068
|
546
|
|
|
-792133167
|
-792133167
|
juin-03
|
|
450
|
838
|
212
|
|
|
-960363501
|
-960363501
|
juil-03
|
|
404
|
805
|
128
|
|
|
-1006396585
|
-1006396585
|
août-03
|
|
402
|
111
|
206
|
|
|
-1009090507
|
-1009090507
|
sept-03
|
|
431
|
526
|
933
|
|
|
-979674780
|
-979674780
|
oct-03
|
|
667
|
697
|
672
|
|
|
-743504041
|
-743504041
|
nov-03
|
1
|
868
|
510
|
063
|
|
|
457308350
|
457308350
|
déc-03
|
2
|
937
|
315
|
402
|
1411201713
|
0
|
1526113689
|
1526113689
|
janv-04
|
3
|
079
|
610
|
801
|
1445846249
|
0
|
1 633 764 552
|
1622650282
|
févr-04
|
2
|
526
|
369
|
372
|
1294540801
|
0
|
1 231 828 571
|
1220714301
|
mars-04
|
2
|
058
|
716
|
011
|
1430753896
|
0
|
627 962 115
|
616847844,9
|
avr-04
|
1
|
587
|
033
|
428
|
1530820058
|
0
|
56 213 370
|
45099100,22
|
mai-04
|
1
|
271
|
839
|
009
|
1925352625
|
0
|
-653 513 616
|
-664627886,3
|
juin-04
|
|
527
|
363
|
068
|
1601509344
|
0
|
-1 074 146 276
|
-1085260546
|
juil-04
|
|
465
|
179
|
781
|
1505358940
|
0
|
-1 040 179 159
|
-1051293429
|
août-04
|
|
433
|
977
|
864
|
1459263919
|
0
|
-1 025 286 055
|
-1036400325
|
sept-04
|
|
505
|
954
|
400
|
1478774212
|
0
|
-972 819 812
|
-983934082,2
|
oct-04
|
|
673
|
604
|
325
|
1433141486
|
0
|
-759 537 161
|
-770651431,2
|
nov-04
|
2
|
422
|
533
|
049
|
1826883064
|
0
|
595 649 986
|
584535715,4
|
déc-04
|
3
|
304
|
231
|
508
|
1790796783
|
0
|
1 513 434 725
|
1502320455
|
janv-05
|
3
|
896
|
905
|
709
|
2140331619
|
0
|
1 756 574 090
|
1739277891
|
févr-05
|
3
|
601
|
825
|
444
|
2310283907
|
0
|
1 291 541 537
|
1274245338
|
mars-05
|
2
|
346
|
677
|
635
|
1872523301
|
0
|
474 154 334
|
456858135,4
|
avr-05
|
1
|
536
|
991
|
751
|
1582632060
|
0
|
-45 640 309
|
-62936507,81
|
mai-05
|
|
629
|
632
|
597
|
1361012533
|
0
|
-731 379 936
|
-748676135,4
|
juin-05
|
|
536
|
480
|
500
|
1545727073
|
0
|
-1 009 246 573
|
-1026542772
|
juil-05
|
|
470
|
410
|
172
|
1519725144
|
0
|
-1 049 314 972
|
-1066611171
|
août-05
|
|
479
|
528
|
443
|
1508691266
|
0
|
-1 029 162 823
|
-1046459022
|
sept-05
|
|
569
|
706
|
998
|
1533729568
|
0
|
-964 022 571
|
-981318769,9
|
oct-05
|
|
737
|
915
|
480
|
1506884642
|
0
|
-768 969 162
|
-786265361,3
|
nov-05
|
2
|
090
|
981
|
943
|
1498335656
|
0
|
592 646 288
|
575350088,6
|
déc-05
|
3
|
692
|
307
|
919
|
2001933434
|
0
|
1 690 374 485
|
1673078286
|
janv-06
|
4
|
210
|
166
|
685
|
2336161213
|
0
|
1 874 005 472
|
1857397534
|
févr-06
|
3
|
625
|
261
|
575
|
2334354744
|
0
|
1 290 906 832
|
1274298894
|
mars-06
|
2
|
600
|
841
|
040
|
2180680395
|
0
|
420 160 645
|
403552706,7
|
avr-06
|
1
|
020
|
880
|
741
|
1356202480
|
0
|
-335 321 739
|
-351929676,4
|
mai-06
|
|
815
|
627
|
248
|
1497397961
|
0
|
-681 770 713
|
-698378651
|
juin-06
|
|
610
|
973
|
755
|
1588286513
|
0
|
-977 312 757
|
-993920695
|
juil-06
|
|
529
|
064
|
711
|
1580955458
|
0
|
-1 051 890 748
|
-1068498686
|
août-06
|
|
549
|
994
|
887
|
1579625124
|
0
|
-1 029 630 238
|
-1046238175
|
sept-06
|
|
643
|
116
|
932
|
1599985764
|
0
|
-956 868 832
|
-973476770,2
|
oct-06
|
|
736
|
238
|
978
|
1529850322
|
0
|
-793 611 345
|
-810219282,4
|
nov-06
|
2
|
097
|
166
|
755
|
1511106229
|
0
|
586 060 525
|
569452587,4
|
déc-06
|
3
|
832
|
994
|
818
|
1978426666
|
0
|
1 854 568 152
|
1837960214
|
Tableau B3-Calcul des paramètres du lissage
exponentiel de Holt-Winters pour la série sud
Dates
|
y (sud)
|
~
|
b
|
S
|
~
S
|
janv-03
|
179 916 582
|
|
|
2,150000852
|
2,150000852
|
févr-03
|
149 754 134
|
|
|
1,789559985
|
1,789559985
|
mars-03
|
96 993 386
|
|
|
1,159069721
|
1,159069721
|
avr-03
|
66 611 056
|
|
|
0,796001267
|
0,796001267
|
mai-03
|
51 866 288
|
|
|
0,619801478
|
0,619801478
|
juin-03
|
49 350 444
|
|
|
0,5897371 74
|
0,5897371 74
|
juil-03
|
39 473 902
|
|
|
0,47171 2624
|
0,471 71 2624
|
août-03
|
40 638 469
|
|
|
0,485629182
|
0,485629182
|
sept-03
|
47 726 428
|
|
|
0,570330199
|
0,570330199
|
oct-03
|
56 990 428
|
|
|
0,681034885
|
0,681034885
|
nov-03
|
73 699 952
|
|
|
0,88071 3483
|
0,88071 3483
|
déc-03
|
151 164 108
|
83682098
|
0
|
1,806409156
|
1,806409156
|
janv-04
|
169 895 203
|
80792213,11
|
0
|
2,102866062
|
2,113702277
|
févr-04
|
114 671 214
|
70429327,99
|
0
|
1,628174189
|
1,636564285
|
mars-04
|
91 452 813
|
75682327,86
|
0
|
1,208377379
|
1,214604232
|
avr-04
|
70 205 048
|
83441521,39
|
0
|
0,841368264
|
0,845703893
|
mai-04
|
57 140 171
|
88866251,11
|
0
|
0,642990677
|
0,646304053
|
juin-04
|
46 989 995
|
83170498,89
|
0
|
0,564983926
|
0,567895328
|
juil-04
|
45 823 989
|
91833987,94
|
0
|
0,498987249
|
0,501558565
|
août-04
|
41 220 787
|
87523258,55
|
0
|
0,470969519
|
0,473396458
|
sept-04
|
48 293 542
|
85758243,18
|
0
|
0,56313586
|
0,566037738
|
oct-04
|
68 294 021
|
94761589,22
|
0
|
0,720693074
|
0,724406855
|
nov-04
|
118 964 666
|
119757517,6
|
0
|
0,993379525
|
0,998498479
|
déc-04
|
186 408 008
|
109487251,7
|
0
|
1,702554453
|
1,711327835
|
janv-05
|
230 535 042
|
109575117,5
|
0
|
2,103899564
|
2,096345645
|
févr-05
|
180 155 211
|
110240682,9
|
0
|
1,634198975
|
1,628331486
|
mars-05
|
116 590 396
|
101712213,1
|
0
|
1,14627725
|
1,142161614
|
avr-05
|
75 109 459
|
93998419,81
|
0
|
0,79905023
|
0,796181291
|
mai-05
|
58 122 337
|
91763523,04
|
0
|
0,633392606
|
0,63111845
|
juin-05
|
45 318 798
|
84601916
|
0
|
0,53567106
|
0,533747766
|
juil-05
|
42 122 791
|
84487000,2
|
0
|
0,49857127
|
0,496781181
|
août-05
|
40 051 918
|
84830742,2
|
0
|
0,4721391 91
|
0,470444005
|
sept-05
|
50 181 079
|
87483928,87
|
0
|
0,573603399
|
0,571543912
|
oct-05
|
62 946 068
|
87395325,23
|
0
|
0,720245251
|
0,717659256
|
nov-05
|
98 708 537
|
94817385,18
|
0
|
1,041038379
|
1,037300596
|
déc-05
|
216 657 501
|
114928318,2
|
0
|
1,885153324
|
1,878384799
|
janv-06
|
253 940 738
|
118506778,8
|
0
|
2,142837234
|
2,149272483
|
févr-06
|
186 869 959
|
115929312,7
|
0
|
1,611930189
|
1,616771048
|
mars-06
|
108 213 521
|
102583815,4
|
0
|
1,054879082
|
1,058047036
|
avr-06
|
62 494 535
|
87472683,39
|
0
|
0,7144463
|
0,716591885
|
mai-06
|
57 757 631
|
89776009,41
|
0
|
0,643352622
|
0,645284702
|
juin-06
|
53 020 728
|
95482491,11
|
0
|
0,555292676
|
0,5569603
|
juil-06
|
43 638 402
|
90550029,96
|
0
|
0,48192587
|
0,4833731 63
|
août-06
|
45 421 698
|
94055516,68
|
0
|
0,482924337
|
0,484374628
|
sept-06
|
52 637 649
|
92636404,86
|
0
|
0,568217744
|
0,569924184
|
oct-06
|
59 853 601
|
86724884,56
|
0
|
0,690154865
|
0,6922275
|
nov-06
|
95 080 405
|
89581467,5
|
0
|
1,061 384767
|
1,064572258
|
déc-06
|
186 861 187
|
95496932,87
|
0
|
1,956724487
|
1,962600813
|
Annexe C : Méthode de Box & Jenkins
Annexe C1 : Critères d'Akaike et Schwartz
Tableau C. 1.1 - Critères d'Akaike et Schwartz pour la
série HPsa
Modèles / Retards
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
MODELE 3
|
AIK
|
42.02582
|
42.07436
|
42.08306
|
42.12873
|
42.19157
|
|
SC
|
42.15914
|
42.25393
|
42.30980
|
42.40356
|
42.51537
|
MODELE 2
|
AIK
|
41.98890
|
42.05571
|
42.08212
|
42.15042
|
42.16269
|
|
SC
|
42.07778
|
42.19039
|
42.26351
|
42.37944
|
42.44024
|
MODELE 1
|
AIK
|
41.99796
|
42.06911
|
42.12479
|
42.21031
|
42.16337
|
|
SC
|
42.04240
|
42.15890
|
42.26084
|
42.39353
|
42.39465
|
Tableau C. 1.2- Critères d'Akaike et Schwartz pour
la série sudsa
Modèles / Retards
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
MODELE 3
|
AIK
|
36.12653
|
36.01651
|
36.10550
|
36.18746
|
36.28326
|
|
SC
|
36.25985
|
36.19608
|
36.33224
|
36.46228
|
36.60706
|
MODELE 2
|
AIK
|
36.10620
|
36.06389
|
36.11960
|
36.20938
|
36.31326
|
|
SC
|
36.19508
|
36.19857
|
36.30100
|
36.43840
|
36.59080
|
MODELE 1
|
AIK
|
36.05789
|
36.03971
|
36.07484
|
36.16598
|
36.26797
|
|
SC
|
36.10232
|
36.12950
|
36.21089
|
36.34919
|
36.49926
|
Annexe C2 : Estimation des modèles
identifiés
Tableau C.2.1-Estimation du modèle
SARIMA(1,0,1)* (1,1,0)12 pour la série nordsa
Tableau C.2.2- Estimation du modèle
SARIMA(1,0,1)* (1,1,1)12 pour la série nordsa
Tableau C.2.4- Estimation du modèle
SARIMA(1,0,1)* (1,1,0)12 pour la série HPsa
Tableau C.2.5- Estimation du modèle
SARIMA(1,0,1)* (0,1,2)12 pour la série HPsa
Tableau C.2.6- Estimation du modèle SARIMA (1,
0,1) * (1,1,2)12 pour la série HPsa
Tableau C.2.8- Estimation du modèle
SARIMA(1,0,2)* (0,1, 2)12 pour la série
sudsa
|